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03.06.19

French (FR)   Lettre de Pâques 2019 de Sr Prema  -  Categories: fafa  -  @ 17:23:59
+LDM Maison-mère à Calcutta Pâques 2019 1er avril Mes chers coopérateurs, membres actifs, malades et souffrants, Laïcs Missionnaires de la Charité, membres du mouvement J’ai soif, volontaires, Durant cette période sainte du Carême, alors que nous nous préparons pour Pâques, Jésus nous invite à nous approcher davantage de Lui dans sa passion. Avec Notre Dame et notre Mère, sainte Teresa de Calcutta, suivons Jésus tout au long du chemin jusqu’à la Croix au calvaire. Jésus a su dès le commencement chaque détail de la terrible souffrance qu’il allait souffrir à la vue de tous. Avec foi et amour il a tout accepté reconnaissant là la volonté et le plan de Rédemption du Père. Nous avons tous nos problèmes petits et grands. La prière et la ferveur intérieure devraient nous permettre de reconnaitre en eux la Croix du Christ et nous aider à les accepter avec foi et amour. Ne nous demandons-nous pas parfois pourquoi Dieu ne répond pas à nos prières ? La foi ce n’est pas croire que Dieu peut répondre à nos prières. La foi nous appelle à faire des sacrifices et des actes d’abandon à la volonté de Dieu. Si je prie sans renoncer à un ressentiment, un obstacle, un rejet, une habitude coupable ou une infidélité, Jésus me demandera de le lui donner. Mère a été capable de dire en toute confiance : « Dieu ne me refuse rien car je ne lui refuse rien ». Nos problèmes, grands et petits, peuvent nous conduire au découragement, à la peur, aux sentiments de douleur, de solitude et de culpabilité. Quand nos cœurs souffrent, nos esprits peuvent se remplir de pensées d’auto compassion, d’autodéfense, de plainte et de culpabilité. Immédiatement nous devons y renoncer résolument. Nous devons entrainer nos cœurs à choisir librement d’aimer. Chaque souffrance que nous acceptons avec amour dans la foi et unis aux souffrances de Jésus, augmente notre sainteté. Que Notre Dame et notre Mère obtiennent pour nous un amour qui ne calcule pas le prix à payer, sinon qui se donne simplement. Nos sœurs servent les plus pauvres des pauvres dans 760 maisons dans le monde entier. Le 13 mai, nous prévoyons d’ouvrir notre deuxième maison à Bagdad en Irak. La première maison, inaugurée par Mère en 1991, sert à des enfants handicapés. Avec la nouvelle maison, les sœurs veulent donner un toit à des hommes abandonnés. Après la fête du Sacré Cœur, qui tombe cette année le 28 juin, nos sœurs contemplatives ouvriront une maison à Rreshen en Albanie. L’évêque a demandé des sœurs contemplatives, reconnaissant que leurs prières et leurs sacrifices s’avèrent être une priorité dans le contexte des nécessités matérielles et pastorales urgentes de son peuple. Cette année, l’archidiocèse de Calcutta a été choisi pour célébrer la journée mondiale des malades, qui se célèbre pour sensibiliser tant à la dignité des malades qu’au privilège et à la responsabilité des personnes impliquées dans le soin des malades physiques et mentaux, dans les institutions et les familles. Les délégués, parmi eux le cardinal Patrick D'Rozario, archevêque de Dhaka au Bangladesh, et l’envoyé papal pour la journée mondiale des malades et le cardinal Kbdwo Appiah Turkson du Ghana, préfet du Dicastère au Vatican pour le Service du Développement Humain intégral, ont assisté à la sainte messe dans notre maison mère et ont visité nos maisons de Prem Dan et de Shanti Dan. S’il vous plaît, continuez à prier pour toutes nos sœurs, en particulier pour celles qui servent dans les régions du monde en proie à des conflits. Je suis profondément reconnaissante que vous partagiez notre prière et notre travail. Je prie pour chacun de vous, pour vos familles et les êtres qui vous sont chers. Puissiez-vous avoir une joyeuse et sainte Pâques. La résurrection de Jésus a vaincu la douleur et la mort. Vivons dans la joie de la victoire du Christ.  Que Dieu vous bénisse. Sr M.Prema m.c.

23.04.19

French (FR)    -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 19:14:41

« Il faut avant tout consacrer du temps au silence et à la contemplation, surtout si nous vivons dans de grandes villes où tout n’ est qu’ agitation. Voilà pourquoi j’ai décidé d’ouvrir notre première maison de sœurs contemplatives - dont la vocation est de prier pendant la plus grande partie de la journée - à New-York plutôt que sur l’Himalaya, car je sentais que ce sont les grandes villes qui avaient le plus besoin de silence et de contemplation.
Je commence toujours à prier par le silence : c’est dans le silence du cœur que Dieu parle. Dieu est l’ami du silence et nous devons L’écouter, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent, mais ce que Lui nous dit, et ce qu’Il dit à travers nous. Ce que le sang est au corps, la prière l’est à l’âme ; elle la rapproche de Dieu et purifie notre cœur. Alors, le cœur purifié nous pouvons voir Dieu, Lui parler et découvrir Son amour en la personne de chacun de nos frères humains. Si votre cœur est pur, vous êtes transparent en face de Dieu, vous ne lui dissimulez rien, et alors seulement vous Lui offrez librement ce qu’Il attend de vous.
Si vous souhaitez partir à la recherche de Dieu sans savoir comment vous y prendre, apprenez à prier, astreignez-vous tout simplement à prier chaque jour. Vous pouvez prier n’importe où, à n’importe quel moment. Point n’est besoin d’être dans une chapelle ou une église. Vous pouvez prier en travaillant : le travail n’arrête pas la prière, ni la prière le travail. »

Mère Teresa de Calcutta
(Un chemin tout simple : A Simple Path 1995)

05.04.19

French (FR)   Prier en présence de Jésus, avec Jésus  -  Categories: fafa, Pape François  -  @ 11:00:51

Sainte-Marthe : prier «en présence de Jésus, avec Jésus», recommande le pape

Jésus est notre courage, Jésus est notre sécurité »

4 avril 2019

« Que le Seigneur nous donne la grâce … d’apprendre à intercéder, demande le pape François. Et quand quelqu’un nous demande de prier … faites-le sérieusement, en présence de Jésus, avec Jésus, qui intercède pour nous tous devant le Père. »

Le pape François met en garde contre la prière « tiède », surtout quand on prie « pour quelqu’un » : c’est ce qu’il a dit dans l’homélie prononcée à la messe dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican ce jeudi matin 4 avril 2019, indique Vatican News en italien.

« La vraie prière la voilà: avec le Seigneur », affirme le pape. « Lorsque nous faisons une prière d’intercession courageuse …, nous le faisons avec Jésus : Jésus est notre courage, Jésus est notre sécurité, qui intercède pour nous à ce moment-là. »

« Quand je prie », poursuit le pape, c’est le Christ « qui prend ma prière et la présente au Père. Et Jésus n’a pas besoin de parler devant le Père : il lui montre les plaies. Le Père voit les plaies et fait grâce. Quand nous prions, pensons que nous le faisons avec Jésus. »

Il existe de nombreux exemples de prière d’intercession dans la Bible, explique le pape François, et « il faut du courage pour prier ainsi ». Le pape cite l’exemple de Moïse (première lecture) qui intercède auprès de Dieu pour son peuple qui s’est détourné de Dieu en adorant un veau d’or. Moïse supplie Dieu de ne pas « enflammer » sa « colère » « contre eux », et il lui parle « comme un maître à son disciple », c’est-à-dire comme s’il lui disait: « Mais, Seigneur, tu vas faire mauvaise impression… »

Le pape évoque aussi les histoires d’Abraham, d’Anne et de la Cananéenne. Abraham intercède pour sauver son neveu qui vit à Sodome. Anne, la mère de Samuel, qui, «en silence, balbutiant à voix basse, prie, prie et prie encore, en bougeant les lèvres, au point que le prêtre qui était là pense qu’elle est ivre». Elle priait pour avoir un enfant. C’est « l’angoisse d’une femme » qui intercède devant Dieu.

Dans l’histoire évangélique de la Cananéenne qui demande la guérison de sa fille, tourmentée par un démon, le Christ – au début – lui dit qu’il est envoyé seulement au peuple d’Israël, et qu’il n’est pas bon de jeter le pain des enfants aux petits chiens. La Cananéenne insiste en affirmant que même les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Cette femme « n’a pas peur », souligne le pape, et obtient ce qu’elle veut.

Rappelez-vous, note le pape François, ces gens « luttent avec le Seigneur » pour qu’Il puisse «donner la grâce».

« Il faut tant de courage pour prier comme ça, dit le pape. Et nous sommes tièdes tant de fois. Quelqu’un nous dit : « Mais priez parce que j’ai ce problème… » Oui, oui, je dis deux ‘Notre Père’, deux ‘Je vous salue Marie’, et j’oublie. »

C’est « la prière du perroquet », affirme le pape : « La vraie prière, la voilà : avec le Seigneur. Et quand je dois intercéder, je dois le faire comme cela, avec courage. »

Dans le langage courant, explique le pape, les gens, « quand ils veulent arriver à quelque chose », « utilisent une expression » : « Ce la metto tutta » (« Je fais le maximum »).

« Dans la prière d’intercession, poursuit-il, c’est également vrai : « Je fais le maximum. » Et si les doutes nous viennent pendant la prière – « mais comment puis-je savoir que le Seigneur m’écoute ? » – il faut se rappeler que « nous avons une sécurité : Jésus, il est le grand intercesseur ».

En conclusion, le pape invite à prier avec courage : « et quand quelqu’un nous demande de prier, ne le faites pas avec deux petites prières – rien – non, faites-le sérieusement, en présence de Jésus, avec Jésus, qui intercède pour nous tous devant le Père ».

03.01.19

French (FR)   Saint Nom de Jésus et Sainte Geneviève  -  Categories: fafa  -  @ 14:44:51
Jeudi 3 janvier 2019 Le Saint Nom de Jésus et sainte Geneviève ... Cantique de Jérémie "... La jeune fille se réjouit, elle danse ; jeunes gens, vieilles gens, tous ensemble ! Je change leur deuil en joie, les réjouis, les console après la peine. Je nourris mes prêtres de festins ; mon peuple se rassasie de ma bonté." Oracle du Seigneur. Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit...
French (FR)   Saint Nom de Jésus et Sainte Geneviève  -  Categories: fafa  -  @ 12:51:25

13.01.18

French (FR)   La prière chrétienne est courageuse  -  Categories: fafa  -  @ 10:24:32

Sainte-Marthe: la prière chrétienne est « courageuse »
« Si une prière n’est pas courageuse, elle n’est pas chrétienne »

12 JANVIER 2018ANITA BOURDINPAPE FRANÇOIS
Sainte-Marthe 11/01/2018 © L'Osservatore Romano
Sainte-Marthe © L'Osservatore Romano

La prière chrétienne est par nature « courageuse », a expliqué le pape François lors de sa messe matinale en la chapelle de la maison Sainte-Marthe du Vatican, ce vendredi 12 janvier 2018, rapporte Radio Vatican en italien (Vatican News). Elle suppose un acte de foi dans le Christ et de « s’impliquer » dans ce que l’on demande.

« Le Seigneur nous a dit : « Demandez et vous recevrez ». Prenons aussi cette Parole et ayons confiance, mais toujours avec foi et en nous impliquant. C’est cela, le courage de la prière chrétienne. Si une prière n’est pas courageuse, elle n’est pas chrétienne », a fait observer le pape.

Le pape a invité à examiner la prière de ceux qui réussissent à obtenir du Seigneur ce qu’ils demandent, notamment dans les deux épisodes du lépreux et du paralytiques rapportés hier et aujourd’hui par l’Évangile de Marc.

Tous deux prient pour « obtenir » leur guérison, tous deux le font « avec foi », a fait observer le pape. Le lépreux « défie même Jésus courageusement » en disant : « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Et la réponse du Christ est « immédiate » : « Je le veux ». Comme l’indique l’Évangile, tout est donc « possible à celui qui croit ».

Le pape a invité à demander « dans la foi » – « J’ai foi que tu peux me guérir, je crois que tu peux faire cela » – et avoir le « courage » de le « défier » à l’instar du lépreux et du paralytique. La prière dans la foi.

Le pape a donc invité les baptiser à « s’interroger » sur leur prière : « Ne le faisons pas comme des « perroquets » et sans « intérêt » pour ce que nous demandons, mais au contraire, supplions le Seigneur d’ « aider notre peu de foi », y compris devant les difficultés. »

Il fait remarquer que l’Evangile présente de nombreux épisodes où « s’approcher du Seigneur est difficile pour celui qui est dans le besoin » et cela « sert d’exemple à chacun » : « Le paralytique, dans l’Évangile de Marc de ce jour, par exemple, est carrément descendu par le toit pour que sa civière rejoigne le Seigneur qui prêche au milieu d’une immense foule. »

Le pape insiste sur le fait que « la volonté fait trouver une solution », et fait « aller au-delà des difficultés » : c’est là qu’intervient le « courage » pour lutter pour arriver jusqu’au Christ, le « courage » pour avoir la foi, au début : « Si tu veux, tu peux me guérir. Si tu veux, je crois ». Et le « courage » pour « s’approcher du Seigneur, quand il y a des difficultés ». « Quel courage ! », s’exclame le pape qui ajoute : « Si souvent, il faut de la patience et savoir attendre le moment, mais ne pas faiblir, aller toujours de l’avant. Mais si je m’approche du Seigneur avec foi et que je dis : « Mais si tu veux, tu peux me donner cette grâce », et puis mais… comme la grâce n’est pas arrivée au bout de trois jours, une autre chose… et j’oublie. »

Le pape cite le courage de sainte Monique, la mère d’Augustin, qui a prié et a « beaucoup pleuré » pour la conversion de son fils , qu’elle a obtenue ! Le pape souligne ce courage de celui qui prie, non seulement pour « défier le Seigneur », mais aussi pour « s’impliquer » : même si l’on n’obtient pas immédiatement ce que l’on demande, parce que dans la « prière, on mise beaucoup » et il scande : « si la prière n’est pas courageuse, elle n’est pas chrétienne ».

Le pape fait aussi observer que « la prière chrétienne naît de la foi en Jésus et va toujours avec la foi, au-delà des difficultés ».

Il cite aussi « notre père Abraham, auquel a été promis un héritier, c’est-à-dire qu’il aurait un fils à 100 ans » : l’apôtre Paul dit : « il crut » et grâce à cela, il a été « justifié ». Et, avec sa foi, « il s’est mis en route » : foi et ensuite « tout faire pour arriver à cette grâce que je demande ».

15.12.17

French (FR)   NOËL  -  Categories: fafa  -  @ 21:10:53

Audience aux chanteurs du concert de Noël

... Noël – nous le savons – est une fête sincère, participative, capable de réchauffer les cœurs les plus froids, d’éliminer les barrières de l’indifférence envers le prochain, d’encourager à l’ouverture envers l’autre et au don gratuit. C’est pourquoi il faut encore aujourd’hui répandre le message de paix et de fraternité de Noël ; il faut représenter cet événement en exprimant les sentiments authentiques qui l’animent. Et l’art est un moyen formidable pour ouvrir les portes de l’esprit et du cœur à la véritable signification de Noël. La créativité et le génie des artistes, par leurs œuvres, y compris par la musique et le chant, parviennent à rejoindre les registres les plus intimes de la conscience. L’art entre dans l’intime de la conscience.
Je formule mes meilleurs vœux afin que le Concert de Noël au Vatican puisse être une occasion de semer la tendresse – ce mot si oublié aujourd’hui ! “Violence”, “guerre”… non, non, tendresse – de semer la tendresse, la paix et l’accueil, qui jaillissent de la grotte de Bethléem. Je renouvelle à chacun ma reconnaissance et, tandis que j’adresse des souhaits cordiaux de fêtes de Noël sereines, riches de joie et de paix, je bénis chacun de vous, vos familles et vos proches.
Et s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci !

Pape François

13.03.17

French (FR)   La Prière  -  Categories: fafa  -  @ 14:56:14

La Prière

La prière c’est une relation d’amour avec Dieu et avec les autres.
De nombreuses personnes prient sans en être conscients et d’autres croient prier et n’ont qu’une relation avec eux-mêmes.

25.01.17

French (FR)   Aimable  -  Categories: fafa  -  @ 19:00:13

Aimable

«  Les paroles aimables sont un rayon de miel : douces au palais, elles redonnent des forces  »
(Proverbes 16, 24)

Tu oublieras peut-être les paroles aimables que tu as dites aujourd’hui, mais la personne à qui tu les a dites peut les aimer pendant toute une vie (Dale Carnegie)

Un mot aimable est comme un jour de printemps (Dicton russe)

Le moyen de se rendre aimable, c’est d’aimer (Le Bréviaire, Jacques Amiot)

02.12.16

French (FR)   Prière d'Abandon de Charles de Foucauld  -  Categories: fafa, prière  -  @ 20:55:15

Prière d'abandon

Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.

Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.

Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.
Cette prière est la prière commune à tous ceux et celles qui se réclament de Charles de Foucauld, partout dans le monde ; c’est pourquoi elle a été traduite dans beaucoup de langues.
Charles ne l’a pas écrite telle quelle : elle a été tirée d’une méditation plus ample, écrite en 1896, dans laquelle il cherchait à rejoindre la prière de Jésus sur la croix.

31.12.15

French (FR)   30 décembre 2015  -  Categories: fafa  -  @ 13:53:46

PAPE FRANÇOIS

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre
Mercredi 30 décembre 2015

Frères et sœurs, en ce temps de Noël, nous nous retrouvons devant la crèche. La dévotion à l’Enfant-Jésus est très répandue. Je pense en particulier à sainte Thérèse de Lisieux qui a voulu porter le nom de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Elle a su vivre et témoigner de l’enfance spirituelle qui s’assimile en méditant, à l’école de la Vierge Marie, l’humilité de Dieu qui, pour nous, s’est fait petit. Que Dieu se soit fait petit enfant doit avoir un sens particulier pour notre foi. Il est vrai que nous connaissons peu de choses sur l’enfance de Jésus. Mais nous pouvons apprendre beaucoup de Jésus enfant si nous regardons la vie des enfants. Nous découvrons d’abord que les enfants veulent notre attention. Ils doivent être au centre parce qu’ils ont besoin de se sentir protégés. Il est donc nécessaire de mettre Jésus au centre de notre vie et de savoir, même si cela peut sembler paradoxal, que nous avons la responsabilité de le protéger. Il veut être entre nos bras et pouvoir fixer son regard sur le nôtre. Prenons l’Enfant-Jésus entre nos bras et mettons-nous à son service, pour lui montrer notre amour et notre joie. Il est venu parmi nous pour nous montrer le visage du Père riche d’amour et de miséricorde.

19.03.15

French (FR)   Prière à saint Joseph  -  Categories: fafa, prière  -  @ 17:29:44

Prière à Saint Joseph pour trouver un travail


Glorieux Saint-Joseph

Ta mission de gardien du Rédempteur
et de protecteur de la Vierge Marie
a fait de toi le responsable de la Sainte Famille
et l’intendant de sa vie économique.
Par trois fois,
ton obéissance à la volonté divine
t’a obligé à changer rapidement de lieu d’habitation
et donc à perdre contact avec la population
qui te fournissait du travail.

Par trois fois,
à Bethléem, en Egypte et lors de ton retour en Galilée,
tu as été contraint de rechercher de nouveaux chantiers
pour ton artisanat de menuisier charpentier.

Saint-Joseph,
Tu as toujours gardé confiance en la Providence
et demandé son aide.

Aujourd’hui je suis moi-même en recherche de travail,
salarié ou indépendant,
et je fais appel à toi, puissant intercesseur,
pour que tu sois mon avocat auprès de ton Fils,
avec le concours de ton épouse,
pour m’aider à retrouver les moyens de vivre par mon labeur.

Apprends moi à être actif dans mes recherches,
ouvert aux opportunités,
clair dans mes relations,
mesuré dans mes demandes
et résolu à remplir toutes mes obligations.

Saint-Joseph de Bon Espoir,
prie pour moi,
protège moi, guide moi
et garde moi dans l’espérance.
Amen
Père Yannik Bonnet,

19.02.15

French (FR)   Homélie du pape François. Mercredi des Cendres 2015  -  Categories: fafa  -  @ 18:01:31

Rome, 18 février 2015 (Zenit.org) Pape François

En ce début de ce Carême, le pape François encourage les chrétiens à « demander le don des larmes, afin que [leur] prière et [leur] chemin de conversion soient toujours plus authentiques et sans hypocrisie ».

Le carême s’est ouvert ce 18 février 2015, Mercredi des Cendres, qui est traditionnellement aussi la première « station » de carême à Rome : une antique tradition propose un pèlerinage quotidien en différentes églises de Rome, pour le carême, la Semaine sainte, et la première semaine de Pâques.

Le pape a présidé la station un peu avant 16h30, en l’église bénédictine Saint-Anselme, sur la colline de l’Aventin. Après la traditionnelle procession pénitentielle – avec des cardinaux, archevêques et évêques, moines de Saint-Anselme, Pères Dominicains de Sainte-Sabine, et des fidèles – de Saint-Anselme à Sainte-Sabine, le pape a présidé la messe au cours de laquelle il a béni et imposé les cendres.

« La réconciliation entre nous et Dieu est possible grâce à la miséricorde du Père qui, par amour pour nous, n’a pas hésité à sacrifier son Fils unique », a souligné le pape durant son homélie.

Pour une vraie conversion, il a invité à un examen de conscience : « Est-ce que je pleure ?... Les pleurs font-ils partie de nos prières ? ». En effet, les larmes permettent de « purifier » le cœur. « Les hypocrites ne savent pas pleurer ; ils ont oublié comment on pleure ; ils ne demandent pas le don des larmes ».

A.K.

Homélie du pape François

Comme peuple de Dieu, nous commençons aujourd’hui le chemin du Carême, temps où nous cherchons à nous unir plus étroitement au Seigneur Jésus, pour partager le mystère de sa passion et de sa résurrection.

La liturgie du Mercredi des Cendres nous propose d’abord le passage du prophète Joël, envoyé par Dieu pour appeler le peuple à la pénitence et à la conversion, à cause d’une calamité (une invasion de sauterelles) qui dévaste la Judée. Seul le Seigneur peut sauver du fléau et il faut donc le supplier par des prières et des jeûnes, en confessant son péché.

Le prophète insiste sur la conversion intérieure : « Revenez à moi de tout votre cœur » (2,12).

Revenir au Seigneur « de tout son cœur » signifie entreprendre le chemin d’une conversion non pas superficielle et transitoire, mais plutôt d’un itinéraire spirituel dans le lieu le plus intime de notre personne. Le cœur, en effet, est le siège de nos sentiments, le centre où mûrissent nos choix, nos comportements.

Ce « Revenez à moi de tout votre cœur » n’implique pas seulement les individus, mais s’étend à la communauté entière, c’est une convocation adressée à tous : « Réunissez le peuple, tenez une assemblée sainte, rassemblez les anciens, réunissez petits enfants et nourrissons ! Que le jeune époux sorte de sa maison, que la jeune mariée quitte sa chambre ! » (v. 16).

Le prophète s’arrête en particulier sur la prière des prêtres, en faisant observer qu’elle doit être accompagnée de larmes. Cela nous fera du bien, à tous mais spécialement à nous les prêtres, au début de ce Carême, de demander le don des larmes, afin de rendre notre prière et notre chemin de conversion toujours plus authentiques et sans hypocrisie. Cela nous fera du bien de nous demander : « Est-ce que je pleure ? Le pape pleure-t-il ? Les cardinaux pleurent-ils ? Les évêques pleurent-ils ? Les consacrés pleurent-ils ? Les prêtres pleurent-ils ? Les pleurs font-ils partie de nos prières ? »

C’est justement le message de l’Evangile d’aujourd’hui. Dans le passage de Matthieu, Jésus relit les trois œuvres de piété prévues par la loi de Moïse : l’aumône, la prière et le jeûne. Au fil du temps, ces prescriptions avaient été attaquées par la rouille du formalisme extérieur, ou même s’étaient transformées en un signe de supériorité sociale. Jésus met en évidence une tentation commune dans ces trois œuvres, qui peut se résumer dans l’hypocrisie (il la nomme bien à trois reprises): « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer… Quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites… Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout… pour bien se montrer aux hommes… Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites » (Mt 6,1.2.5.16). Vous savez, frères, que les hypocrites ne savent pas pleurer ; ils ont oublié comment on pleure ; ils ne demandent pas le don des larmes.

Quand on accomplit quelque chose de bon, presqu’instinctivement naît en nous le désir d’être estimés et admirés pour cette bonne action, d’en retirer une satisfaction. Jésus nous invite à accomplir ces œuvres sans aucune ostentation, et à compter uniquement sur la récompense du Père « qui voit au plus secret » (Mt 6,4.6.18).

Chers frères et sœurs, le Seigneur ne se lasse jamais de nous prendre en miséricorde, et veut nous offrir encore une fois son pardon – nous en avons tous besoin – en nous invitant à revenir à Lui avec un cœur nouveau, purifié du mal, purifié par les larmes, pour prendre part à sa joie. Comment accueillir cette invitation ? Saint Paul nous le suggère dans la seconde lecture du jour : « Nous le demandons au nom du Christ, laissez- vous réconcilier avec Dieu. » (2 Co 5,20). Cet effort de conversion n’est pas seulement une œuvre humaine. C’est « se laisser réconcilier ». La réconciliation entre nous et Dieu est possible grâce à la miséricorde du Père qui, par amour pour nous, n’a pas hésité à sacrifier son Fils unique. En effet le Christ, qui était juste et sans péché, s’est fait péché pour nous (v. 21) quand il fut chargé de nos péchés sur la croix, et ainsi nous a rachetés et justifiés devant Dieu. « En Lui » nous pouvons devenir justes, « en Lui » nous pouvons changer, si nous accueillions la grâce de Dieu et ne laissons pas passer en vain le « moment favorable » (6,2). S’il vous plaît, arrêtons-nous un peu et laissons-nous réconcilier avec Dieu.

Avec cette conscience, commençons l’itinéraire du carême, confiants et joyeux. Que Marie Immaculée soutienne notre combat spirituel contre le péché, qu’elle nous accompagne en ce moment favorable, pour que nous puissions parvenir à chanter ensemble la jubilation de la victoire le jour de Pâque.

Comme signe de la volonté de se laisser se laisser réconcilier avec Dieu, en plus des larmes qui seront cachées, en public nous accomplirons le geste de l’imposition des cendres sur la tête. Le célébrant prononce ces paroles : « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière » (cf. Gn 3,19), ou redit l’exhortation de Jésus : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » (cf. Mc 1,15). Ces deux formules sont un rappel de la vérité de l’existence humaine : nous sommes des créatures limitées, pécheurs qui ont toujours besoin de pénitence et de conversion. Comme il est important d’écouter et d’accueillir ce rappel en notre temps ! L’invitation à la conversion pousse alors à revenir, comme le fit le fils de la parabole, dans les bras de Dieu, Père tendre et miséricordieux, à pleurer dans ses bras, à se confier à Lui et à compter sur Lui.

Traduction de Zenit, Anne Kurian
(18 février 2015) © Innovative Media Inc.

15.01.15

French (FR)   Je suis Jésus...  -  Categories: fafa  -  @ 21:15:36

Extrait de l'homélie du dimanche 11 janvier 2015 du père Pellet, curé de Vélizy.

Un slogan qui circule en réponse à ce qui nous arrive est : Je suis Charlie. Il est aussi : Je suis policier ou gendarme, Je suis juif. Il est bon et même très bon de savoir se mettre à la place des autres. On pourrait dire aussi parfois : Je suis chrétien d’Irak, Je suis un enfant Rom, Je suis le Pape François, Je suis une famille musulmane, Je suis une personne handicapée…

Dans le contexte actuel le slogan signifie aussi : on n’a pas peur, et même si on a peur, on a compris qu’il fallait la dépasser face à ceux qui voudraient justement nous faire peur, nous faire vivre dans l’effroi et nous faire entrer dans leur spirale du rejet de l’autre et de la violence. Et on leur dit qu’avec nos valeurs, pour lesquelles certains se sont battus et ont pu perdre la vie, on est les plus forts et les plus nombreux.

Comme chrétien, et comme baptisé on pourrait dire, on a aussi à dire : Je suis Jésus… Je suis Jésus. Je suis Jésus que tu persécutes, comme l’entend St Paul sur le chemin de Damas (Ac 9, 5), Je suis Jésus qui cherche toujours le meilleur de l’homme, qui croit toujours en lui, Je suis Jésus qui condamne et avec force le péché et l’hypocrisie, la corruption, qui dérange les biens pensants et les mal pensants, mais qui part à la recherche de la brebis perdue pour la ramener avec les autres, Je suis Jésus qui entend le jour de son baptême la voix de son Père lui dire : tu es mon fils bien aimé ; en toi je trouve ma joie, Je suis Jésus rempli de la bonté et de la tendresse du Père, Je suis Jésus qui pleure sur Jérusalem et s’étonne du peu de foi de ses disciples, Je suis Jésus qui pardonne la femme adultère et guérit le lépreux, Je suis Jésus qui appelle Pierre, même après son reniement, Je suis Jésus qui ressuscite, qui donne la vie et qui redonne la vie. Je suis Jésus, nous sommes Jésus. Voilà ce que doit faire de nous le baptême : d’autres Jésus, d’autres Christ pour que l’amour de Dieu habite davantage notre terre, la rende habitable par tous et nous offre la Joie du Salut.​

09.01.15

French (FR)   L'Espérance  -  Categories: fafa  -  @ 18:24:23

L’ ESPÉRANCE
.La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’ Espérance.
La Foi ça ne m’étonne pas.
Ce n’est pas étonnant.
J’éclate tellement dans ma création.
La Charité, dit Dieu, ça ne m’étonne pas.
Ça n’est pas étonnant.
Ces pauvres créatures sont si malheureuses qu’à moins d’avoir un cœur de pierre, comment n’auraient-elles point charité les unes des autres.
Ce qui m’étonne, dit Dieu, c’est l’ Espérance.
Et je n’en reviens pas.
L’ Espérance est une toute petite fille de rien du tout.
Qui est venue au monde le jour de Noël de l’année dernière.
C’est cette petite fille de rien du tout.
Elle seule, portant les autres, qui traversa les mondes révolus.
La Foi va de soi.
La Charité va malheureusement de soi.
Mais l’ Espérance ne va pas de soi. L’ Espérance ne va pas toute seule.
Pour espérer, mon enfant, il faut être bienheureux, il faut avoir obtenu,
reçu une grande grâce.
La Foi voit ce qui est.
La Charité aime ce qui est.
L’ Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera.
Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera.
Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé.
Sur la route montante.
Traînée, pendue aux bras de des grandes sœurs,
qui la tiennent par la main,
La petite espérance s’avance.
Et au milieu de ses deux grandes sœurs elle a l’air de se laisser traîner.
Comme une enfant qui n’aurait pas la force de marcher.
Et qu’on traînerait sur cette route malgré elle.
Et en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres.
Et qui les traîne, et qui fait marcher le monde.
Et qui le traîne.
Car on ne travaille jamais que pour les enfants.
Et les deux grandes ne marchent que pour la petite.

Charles Péguy

Extraits de : Le porche de la deuxième vertu.

09.09.13

French (FR)   Première journée internationale de la charité  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 19:21:25

Journée internationale de la charité
5 septembre

Message du Secrétaire général des Nations Unies, , Ban-Ki-moon
5 septembre 2013
La charité joue un rôle majeur en ce qu’elle aide à défendre les valeurs et à promouvoir l’action de l’Organisation des Nations Unies. Les dons de temps ou d’argent, le bénévolat à l’échelle locale ou à l’autre bout du monde, les actes de compassion et de bonté accomplis de façon désintéressée sont autant de manifestations de la solidarité mondiale qui nous aident à atteindre notre but commun, qui consiste à cohabiter en harmonie et à construire un avenir pacifique pour tous.
Je me réjouis de célébrer cette première Journée internationale de la charité, qui a été proclamée l’an dernier par l’Assemblée générale des Nations Unies et qui coïncide avec l’anniversaire de la disparition de Mère Teresa, dont la vie et l’action au service des membres les plus pauvres et les plus vulnérables de la famille humaine ont fait des émules dans le monde.
Paradoxalement, il arrive que la charité soit discréditée, au motif qu’elle serait inefficace ou inadaptée, voire humiliante pour le destinataire. « Nous ne faisons pas la charité mais un investissement », s’empressent parfois de préciser les bailleurs de fonds. Sachons reconnaître la charité pour ce qu’elle est intrinsèquement : une noble entreprise visant à améliorer la condition humaine.
Alors que nous cherchons à accélérer nos efforts afin d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et de définir un programme audacieux pour l’après-2015, nous pouvons et nous devons renforcer le rôle de l’action caritative.
Des organismes des Nations Unies tels que le Programme des Volontaires des Nations Unies ou l’UNICEF permettent à des personnes de tous horizons de s’engager. En instituant la Journée internationale, l’Assemblée générale a invité les États Membres à encourager la charité, notamment par des activités pédagogiques et de sensibilisation : ainsi, des initiatives telles que l’Action estudiantine visant à promouvoir l’innovation et la réforme par l’éducation, entreprise dans le cadre de l’initiative des Nations Unies dénommée « Impact universitaire », ont encouragé les jeunes – hommes et femmes – à aider leurs pairs moins fortunés à obtenir les moyens financiers de s’instruire. Les organismes humanitaires des Nations Unies comptent autant sur la charité du public que sur la générosité des gouvernements pour continuer à sauver des vies lors de catastrophes naturelles, de conflits armés ou d’autres situations d’urgence.
En cette nouvelle journée internationale, j’invite les êtres humains de tous horizons et de tous âges à écouter cet élan de charité qui nous anime tous.

31.05.13

French (FR)   Adoration planétaire le 2 juin 2013  -  Categories: fafa  -  @ 14:44:39

Une heure d'adoration planétaire, dimanche 2 juin, 17h
En communion avec le pape

Rome, (Zenit.org) Anne Kurian, Anita Bourdin |
Les catholiques du monde entier - de tous les fuseaux horaires - seront en communion avec le pape François, pour une heure d’adoration eucharistique, dimanche prochain, 2 juin 2013, de 17h à 18h (heure de Rome; 15h-16h, temps universel GMT).

L’évènement est une première dans l’histoire de l'Eglise, a souligné Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, qui a présenté l'événement avec Mgr José Ruiz Arenas, secrétaire du dicastère, ce mardi matin, 28 mai 2013, au Vatican.
L’adoration eucharistique aura lieu dans le monde entier en même temps, en communion avec le pape qui présidera l'adoration silencieuse de Jésus présent dans l'Eucharistie, sur l'autel de la Confession de la basilique Saint-Pierre. Le pape François priera à genoux, en silence: on ne prévoit pas d'homélie a souligné le père Federico Lombardi. 
Les cathédrales seront reliées avec Saint-Pierre de Rome en mondovision ou par liaison Internet. 
Communion fraternelle planétaire
L’évènement, intitulé "Un seul Seigneur, une seule foi", signifie la « profonde unité », a souligné Mgr Fisichella. L'initiative a reçu une « adhésion massive » à cette initiative, s’étendant non seulement aux cathédrales, mais aussi « aux paroisses, aux congrégations religieuses, et aux associations ».
Pour l’archevêque, cette heure d’adoration autour du sacrement « source et sommet de toute la vie de l’Eglise », une première dans l’histoire de l’Eglise, est « historique ».
« Les Iles Cook, Samoa et Honolulu s’uniront à Rome à 5h du matin, et au nord, à Reykjavik en Islande, il sera 15h », a-t-il fait observer : au Vietnam il sera 22h et en Corée minuit. En Océanie, ce sera déjà le 3 juin, entre une heure et deux heures du matin.
Que ce soit dans les Iles Galapagos ou au cœur de la forêt amazonienne, oui encore là où les catholiques sont une minorité (Norvège, Bangladesh, Irak, Burkina Faso, Russie, Japon), « tous seront synchronisés sur Rome », dans une « prière de communion fraternelle et de soutien à la foi de tous », a-t-il poursuivi.
Certains, telles les églises de Papouasie Nouvelle Guinée, Iles Salomon, participeront malgré les difficultés, qu’ils expliquent dans une lettre envoyée au dicastère : « Nos villageois n’ont pas d’électricité et il est dangereux de marcher dans l’obscurité… c’est aussi la saison des pluies et comme si cela ne suffisait pas, beaucoup de paroisses et de villages ces quatre derniers mois ont été inondés par le débordement du fleuve… ».
Même plus proche, l’évêque de Carpi, au nord de l’Italie, touché par un séisme il y a un an, écrit que « dans l’église qui remplace la cathédrale, dans les petites églises encore debout et sous toutes les tentes de fortune qui tiennent lieu de paroisses, aura lieu l’adoration ».
Cinq conférences épiscopales ont donné leur adhésion en bloc - Albanie, Belarus, Hongrie, Inde, Pérou - , d'autres diocèses ont confirmé individuellement leur participation, d'autres ont donné leur accord enthousiaste oralement: la réponse cependant n'était pas obligatoire, précise Mgr Fisichella qui annonce cependant que d'autres devraient se signaler sur leur site Internet où une carte indique les réponses.

Intentions du pape
Le pape François a communiqué les deux intentions qu’il a choisies pour cette heure de prière une pour l'Eglise pour qu'elle soit fidèle à la parole et à son annonce et pour le monde, notamment les plus souffrants: victimes de trafics en tous genres et malades:
1. Pour l'Eglise répandue de par le monde et rassemblée aujourd'hui en signe d’unité dans l'adoration eucharistique. Que le Seigneur la rende toujours plus obéissante à sa parole, afin qu'elle se montre au monde plus belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée (Eph 5,28). Que par le biais d'une annonce fidèle, la Parole puisse résonner comme présage de miséricorde, et provoquer un renouveau d'engagement dans l’amour qui donne du sens à la douleur, à la souffrance, et redonne joie et sérénité.   
2. Pour tous ceux qui souffrent de par le monde, victimes de nouveaux esclavages, de la guerre, de la traite des personnes, du narcotrafic et du travail forcé, pour les enfants et les femmes victimes de violences, afin que leur cri silencieux soit entendu par l'Eglise et qu'ils demeurent confiants dans le Crucifié, que l'on n’oublie pas nos frères et soeurs soumis à la violence. Pour tous ceux qui sont en état de précarité matérielle, spécialement les chômeurs, les personnes âgées et les émigrés, les sans-abri et les détenus, tous les marginaux. Que la prière et la solidarité de l'Eglise les confortent, les soutiennent dans l'espérance, leur donne la force de défendre leur dignité de personne.
Le livret de la célébration est d’ores et déjà accessible en ligne sur le site du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation et sur le site des Célébrations liturgiques pontificales. Pour le moment en italien, il sera traduit en 7 langues.
Mgr Fisichella a fait observer qu'un projet similaire avait été évoqué, sans pouvoir être concrétisé, par une religieuse italienne, la bienheureuse Elena Guerra (1835-1914), apôtre de l'Esprit Saint. Le pape Léon XIII, qui l'avait reçue en audience en 1897, l'avait approuvée. 
Pour sa part, Mgr José Ruiz Arenas a expliqué les quatre caractéristiques de cet événement "historique": profond sens de communion ecclésiale avec le pape et de l'universalité de l'Eglise; les deux intentions communes proposées par le pape pour l'Eglise et pour le monde; le schéma de la célébration déjà disponible en italien; toutes les nations n'apparaissent pas sur la carte, mais des réponses doivent encore arriver jusqu'à dimanche.
Rendez-vous de l'Année de la foi
Quant à l'Année de la foi, Mgr Fisichella a indiqué le chiffre des pèlerins venus à Rome: 4,3 millions fidèles sont venus de façon organisée, en groupes, mais il faut y ajouter les nombreuses personnes venant pour un seul jour, individuellement, à l'occasion par exemple de l'angélus du dimanche.
Les prochains rendez-vous sont: les 4-7 juin, le pèlerinage des séminaristes et novices, de ceux qui sont en chemin vocationnel; les 15-16 juin les Journées Evangile de la Vie; le 22 juin, à 17h30, le concert donné en la salle Paul VI du Vatican en présence du pape François, avec au programme la 9e symphonie de Beethoven.
(28 mai 2013)

23.02.13

French (FR)   PRIER  -  Categories: fafa, prière  -  @ 19:07:13

PRIER c’est parler à Dieu ;
prier c’est louer Dieu ;
prier c’est dire à Dieu qu’on l’aime ;
prier c’est contempler Dieu ;
prier c’est avoir l’esprit et le cœur attachés à Dieu ;
prier c’est demander pardon à Dieu,
prier c’est appeler Dieu à notre secours ;
prier c’est demander à Dieu pour nous et pour tous les hommes la sainteté et le salut…
Or l’amour a pour effets nécessaires de dire qu’on aime sans fin et sans mesure…
Donc la prière est inséparable de l’amour,
au point que nos prières seront en quelque sorte la mesure de notre amour

L’esprit de Jésus de Charles de Foucauld

French (FR)   Angelus du 17 février 2013  -  Categories: fafa  -  @ 17:16:33

Rome, 17 février 2013 |

Si Jésus « a dû démasquer et repousser les fausses images de Messie que le tentateur lui proposait », l’homme aussi est tenté par « de fausses images de l’homme », estime Benoît XVI : « en tout temps [ces tentations] attentent à [sa] conscience », en le poussant « non pas directement vers le mal, mais vers un faux bien ».

Le pape a présidé l’avant-dernier angélus de son pontificat, ce dimanche 17 février 2013
, avec des dizaines de milliers de personnes du monde entier réunies sur la place Saint-Pierre au Vatican.

Après la prière mariale, il a remercié en italien pour cette présence en nombre, y voyant « un signe de l’affection et de la proximité spirituelle que vous me manifestez en ces jours ». Depuis l'annonce de son départ le 11 février dernier, Benoît XVI a déjà remercié à différentes reprises pour le soutien reçu de la part des baptisés du monde entier.

Paroles de Benoît XVI avant l’angélus (en italien)

Chers frères et sœurs,

Mercredi dernier, avec le traditionnel rite des cendres, nous sommes entrés dans le Carême, temps de conversion et de pénitence en préparation à Pâques. L’Eglise, qui est mère et maîtresse, appelle tous ses membres à se renouveler dans l’esprit, à se réorienter résolument vers Dieu, reniant l’orgueil et l’égoïsme pour vivre dans l’amour. En cette Année de la foi le Carême est un temps favorable pour redécouvrir la foi en Dieu comme critère de base de notre vie et de la vie de l’Eglise. Ceci comporte toujours une lutte, un combat spirituel, parce que l’esprit du mal, naturellement, s’oppose à notre sanctification et cherche à nous faire dévier du chemin vers Dieu. Pour cela, le premier dimanche de Carême, est proclamé chaque année l’Evangile des tentations de Jésus dans le désert.

Jésus en effet, après avoir reçu l’"investiture" comme Messie – "Oint" de l’Esprit Saint – au baptême dans le Jourdain, fut conduit par le même Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Au moment de commencer son ministère public, Jésus a dû démasquer et repousser les fausses images de Messie que le tentateur lui proposait. Mais ces tentations sont aussi de fausses images de l’homme, qui en tout temps essaient de piéger la conscience, en prenant la forme de propositions avantageuses et efficaces, et même bonnes. Les évangélistes Matthieu et Luc présentent trois tentations de Jésus, qui sont différentes seulement par leur ordre. Leur noyau central consiste toujours à instrumentaliser Dieu pour ses propres intérêts, en donnant plus d’importance au succès ou aux biens matériels. Le tentateur est sournois : il ne pousse pas directement vers le mal, mais vers un faux bien, en faisant croire que les vraies réalités sont le pouvoir et ce qui satisfait les besoins primaires. De cette façon, Dieu devient secondaire, il se réduit à un moyen, en définitive il devient irréel, il ne compte plus, il s’estompe. En dernière analyse, c'est la foi qui est en jeu dans les tentations, parce que Dieu est en jeu. Dans les moments décisifs de la vie, mais aussi, à bien y voir, à chaque instant, nous sommes face à un carrefour : est-ce que nous voulons suivre le « moi » ou Dieu ? L’intérêt individuel ou bien le vrai Bien, c’est-à-dire ce qui est réellement bon ?

Comme nous l’enseignent les Pères de l’Eglise, les tentations font partie de la "descente" de Jésus dans notre condition humaine, dans l’abîme du péché et de ses conséquences. Une "descente" que Jésus a parcourue jusqu’à la fin, jusqu’à la mort en croix et aux enfers de la séparation suprême avec Dieu. De cette façon, Il est la main que Dieu a tendue à l’homme, à la brebis égarée, pour la sauver. Comme l’enseigne saint Augustin, Jésus a pris nos tentations, pour nous donner la victoire (cf. Enarr. in Psalmos, 60,3: PL 36, 724). Donc n’ayons pas peur d’affronter nous aussi le combat contre l’esprit du mal : l’important est que nous le fassions avec Lui, avec le Christ, le Vainqueur. Et pour rester avec Lui adressons-nous à sa Mère, Marie: invoquons-la avec confiance filiale à l’heure de l’épreuve, et elle nous fera sentir la présence puissante de son Fils divin, pour repousser les tentations avec la Parole du Christ, et ainsi remettre Dieu au centre de notre vie.

Paroles de Benoît XVI après l’angélus

(En français)

(En français)

Chers pèlerins francophones, le Carême qui vient de commencer est une invitation à donner davantage de temps à Dieu, dans la prière, la lecture de sa Parole et les sacrements. Par le jeûne nous apprendrons à ne pas négliger la véritable nourriture, spirituelle, pour résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir. Méditons la manière dont Jésus a surmonté les tentations et demandons-lui la force de lutter contre le mal. Que ce Carême soit pour chacun le chemin d’une authentique conversion à Dieu et un temps de partage intense de notre foi en Jésus Christ ! Je vous remercie de votre prière et je vous demande de m’accompagner spirituellement durant les Exercices spirituels qui commenceront ce soir. Je vous bénis tous de grand cœur.

(En italien)

Un chaleureux salut enfin aux pèlerins de langue italienne. Merci à vous ! Merci d’être venus si nombreux ! Merci ! Votre présence est un signe de l’affection et de la proximité spirituelle que vous me manifestez en ces jours. Je vous en suis profondément reconnaissant ! Je salue en particulier l’administration de Roma Capitale, conduite par le Maire, et avec lui je salue et je remercie tous les habitants de cette Cité aimée de Rome. Je salue les fidèles des diocèses de Vérone, ceux de Nettuno, de Massannunziata et de la paroisse romaine de Santa Maria Janua Coeli, comme les jeunes de Seregno et de Brescia. A tous je souhaite un bon dimanche et un bon chemin de Carême. Ce soir commencera la semaine d’Exercices spirituels : restons unis dans la prière. Bonne semaine à vous tous. Merci !

© Libreria Editrice Vaticana

Traduction de Zenit, Anne Kurian




DÉCLARATION de BENOIT XVI du 11 février 2013

Frères très chers,

Je vous ai convoqués à ce Consistoire non seulement pour les trois canonisations, mais également pour vous communiquer une décision de grande importance pour la vie de l’Église. Après avoir examiné ma conscience devant Dieu, à diverses reprises, je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien. Je suis bien conscient que ce ministère, de par son essence spirituelle,  doit être accompli non seulement par les œuvres et par la parole, mais aussi, et pas moins, par la souffrance et par la prière. Cependant, dans le monde d’aujourd’hui, sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour la vie de la foi, pour gouverner la barque de saint Pierre et annoncer l’Évangile, la vigueur du corps et de l’esprit est aussi nécessaire, vigueur qui, ces derniers mois, s’est amoindrie en moi d’une telle manière que je dois reconnaître mon incapacité à bien administrer le ministère qui m’a été confié. C’est pourquoi, bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Évêque de Rome, Successeur de saint Pierre, qui m’a été confié par les mains des cardinaux le 19 avril 2005, de telle sorte que, à partir du  28 février 2013 à vingt heures, le Siège de Rome, le Siège de saint Pierre, sera vacant et le conclave pour l’élection du nouveau Souverain Pontife devra être convoqué par ceux à qui il appartient de le faire.
Frères très chers, du fond du cœur je vous remercie pour tout l’amour et le travail avec lequel vous avez porté avec moi le poids de mon ministère et je demande pardon pour tous mes défauts. Maintenant, confions la Sainte Église de Dieu au soin de son Souverain Pasteur, Notre Seigneur Jésus-Christ, et implorons sa sainte Mère, Marie, afin qu’elle assiste de sa bonté maternelle les Pères Cardinaux dans l’élection du Souverain Pontife. Quant à moi, puissé-je servir de tout cœur, aussi dans l’avenir, la Sainte Église de Dieu par une vie consacrée à la prière.
BENEDICTUS PP XVI

21.01.13

French (FR)   Notre Dame de La Altagracia  -  Categories: fafa  -  @ 16:59:33

Nuestra Señora de la Altagracia

Sainte patronne de la République dominicaine, Notre-Dame de La Altagracia est vénérée à Higüey. « Altagracia » signifiant « haute grâce », c'est-à-dire la maternité du Verbe incarné, Jésus Fils de Dieu. Cette image a été apportée depuis l'Espagne vers le Nouveau Monde, à Higüey, au début du XVI siècle, par les frères Antonio et Alfonso Trejo, marchands de la région d’Estremadura, (Espagne) d'où cette dévotion est originaire et qui ont offert cette image à l'église de la paroisse pour qu'elle y soit vénérée. Cette image de la Vierge serait apparue sur un oranger et sur le lieu de l’apparition fut construit un oratoire puis en 1572 le premier sanctuaire marial d'Amérique, qui existe toujours. L’actuelle Basilique de Notre-Dame de l’Altagracia, consacrée en 1972, est le lieu du pèlerinage le plus important de République dominicaine. La célébration du 21 janvier et fête nationale, célèbre le souvenir de la bataille de La Limonade (au nord de Haïti) où les créoles obtinrent la victoire contre les Français, en 1691. Procession et danses se déroulent autour de la basilique. Elle fut probablement peinte à Séville dans les quinze premières années du XVIe siècle ( entre 1500 et 1515) peut être de l'école d' Alejo Fernández . Le cadre est rehaussé d'or, emaux, et pierres précieuses, œuvre d'un artiste inconnu du XVIIIe siècle. Elle est surnommée suite à une légende locale, Vierge de l'enfant, (Virgen de la Niña). Le tableau fut couronné deux fois, le 15 août 1922, durant le pontificat de Pie XI et par le pape Jean-Paul II, qui au cours de son visite de le île de Saint-Domingue le 25 janvier 1979, couronna personnellement l'image avec une médaille d'argent.

20.01.13

French (FR)   L'AED  -  Categories: fafa  -  @ 19:32:52

Aide à l'Eglise en détresse
20 janvier 2013

Aujourd'hui il a beaucoup neigé et nous devons accueillir dans notre paroisse, à l'église de Thoiry, dans les Yvelines, un prêtre tchadien : le père Ningaina, qui va venir nous parler de l'AED : l'Aide à l'Eglise en détresse, association catholique fondée en 1947 par un prêtre : le père Werenfried Van Straaten, surnommé
« le père au Lard ».

Les routes étant glissantes et dangereuses il y a moins de fidèles dans l'église mais les louveteaux et les scouts pour lesquels « rien n'est impossible » sont présents et nombreux.

Après avoir attendu un bon moment en répétant les chants de la messe, on nous annonce que le vicaire de notre paroisse est bloqué par la neige, que notre curé a dû aller le remplacer et qu'il ne pourra pas venir.

Le père Ningaina arrive donc tout seul, amené par une paroisienne du village voisin, Garancières.

Nous sommes donc devenus l'Eglise en détresse sauvée par un prêtre tchadien qui n'a pas craint d' affronter la neige !

09.01.13

French (FR)   Mercredi 9 janvier 2013  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 19:50:22

Mercredi 9 janvier 2013
Audience générale du pape Benoît XVI

" Chers frères et sœurs, le mot ‘incarnation’ retentit souvent dans nos églises, en ce temps de Noël. Mais quel est son sens ? Pour l’expliquer, saint Ignace d’Antioche et surtout saint Irénée partent du Prologue de Saint Jean qui dit : « Le Verbe s’est fait chair » (1, 14). Le mot ‘chair’ indique l’homme dans son intégralité. Dieu a pris notre humanité pour nous donner sa divinité et nous permettre d’être ses fils. Voici le grand don de Noël : en son Fils, Dieu s’est donné lui-même pour nous. Il nous montre ainsi le modèle du don. Celui-ci ne doit pas se réduire au matériel. La personne qui est incapable de donner un peu d’elle-même, donne toujours trop peu. Notre foi ne concerne pas seulement notre esprit et notre cœur, mais toute notre vie. Le Verbe incarné était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout a été créé. Son Incarnation réalise une nouvelle création. Le Christ est le Nouvel Adam qui révèle pleinement l’homme à l’homme et lui montre son vrai visage et sa vocation. Chers amis, en ce temps de Noël, méditons la grande richesse du Mystère de l’Incarnation. Laissons Dieu nous transformer toujours plus en image de son Fils fait homme pour nous. "

L’Osservatore Romano en italien du 10 janvier titre en effet à la une : « Le mystère d’un Dieu qui a des mains et un cœur d’homme ».

01.01.13

French (FR)   Sainte Marie, Mère de Dieu, Reine de la Paix  -  Categories: fafa  -  @ 14:22:49

Mardi 1er janvier 2013
Sainte Marie, Mère de Dieu
Journée mondiale de la Paix

LES "VŒUX" DE MARIE POUR LE 1ER JANVIER

ROME, dimanche 30 Décembre 2012 (Zenit.org).

Dans la liturgie de sainte Marie Mère de Dieu, le 1er janvier, "c’est Jésus et sa Mère qui forment des vœux à notre intention, et tout particulièrement des vœux de paix", souligne Mgr Perrier.
"Marie nous regarde avec tendresse, sachant, comme une mère, ce dont ses enfants ont besoin. Si nous avons un vœu à formuler, c’est que celui de Jésus et de Marie soit exaucé", ajoute-t-il.
Mgr Jacques Perrier, ancien évêque de Tarbes-Lourdes, offre aux lecteurs de Zenit une méditation pour la solennité de sainte Marie Mère de Dieu.

1er Janvier
Solennité de sainte Marie, Mère de Dieu

… Pour restaurer la solennité de « Marie, Mère de Dieu » dans l’octave de Noël, le deuxième motif du pape Paul VI était donc de « renouveler notre adoration au Nouveau-Né ». Car le but du pape, à la suite du concile Vatican II, est de toujours orienter notre regard et notre foi vers le Christ. Notre foi chrétienne, celle des premiers conciles, s’exprime dans ces simples mots : Marie est la Mère de Dieu. Jésus, Celui qu’elle a mis au monde, est bien « Dieu » et, en lui, la réalité divine et la réalité humaine sont indissociables. Marie n’a pas seulement prêté au divin un corps pour lui permettre d’apparaître. Elle a donné son humanité au Fils de Dieu venant en ce monde. Car la maternité n’est pas seulement une production de cellules. Elle concerne les personnes : la personne de la mère et la personne de l’enfant.
« Vérité germera de la terre », chantait le psalmiste (psaume 84-85, 12). Le Fils de Dieu est vraiment né « de » la Vierge Marie. Certes, Marie n’est pas la source de la divinité de Jésus. C’est pourquoi, il vaut peut-être mieux parler de « Marie, Mère de Dieu » que de la « Maternité divine de Marie » : l’expression peut prêter à confusion.
En fêtant Marie comme « Mère de Dieu », nous comprenons pourquoi la deuxième lecture de ce jour nous rappelle que nous sommes devenus enfants de Dieu. Par l’Esprit Saint qui a conçu le Fils dans le sein de la Vierge Marie, nous pouvons devenir, nous aussi, par l’action de l’Esprit Saint, enfants de Dieu puisque nous sommes frères et sœurs de Jésus en son humanité. La solennité du 1er janvier est la traduction liturgique du Prologue de saint Jean : le Verbe s’est fait chair pour que nous devenions enfants de Dieu (Messe du jour de Noël).
Pour l’heure, Jésus est encore un nouveau-né : autour du berceau d’un nouveau-né s’échangent des vœux, pour lui et pour sa mère. Par un heureux hasard de calendrier, il se trouve que l’octave de Noël tombe le 1er janvier, le jour des vœux par excellence. Mais, dans la liturgie de cette solennité, l’orientation des vœux s’est inversée. C’est Jésus et sa Mère qui forment des vœux à notre intention, et tout particulièrement des vœux de paix. L’Enfant s’appellera « Jésus », « Dieu sauve ». Il est le « Prince de la Paix » et sa Mère, par une autre décision du Paul VI durant le concile Vatican II, peut être invoquée comme « Mère de l’Eglise ». Marie est la première à avoir reçu sans limite la bénédiction de Dieu (première lecture de la Messe). Elle nous regarde avec tendresse, sachant, comme une mère, ce dont ses enfants ont besoin. Si nous avons un vœu à formuler, c’est que celui de Jésus et de Marie soit exaucé.

Mgr Jacques Perrier

28.12.12

French (FR)   Noël de Jean-Paul Sartre  -  Categories: fafa  -  @ 20:10:21

Le « Joyeux Noël »
de Jean-Paul Sartre

Bariona
ou le Fils du tonnerre

Fait prisonnier, Paul Feller, jésuite, est interné au camp de Trêves où il se lie d'amitié avec Jean-Paul Sartre, qui écrira, pour lui, une pièce de théâtre, une Nativité :
« Bariona, ou le Fils du tonnerre » ; le soir de Noël 1940, Paul Feller jouera le rôle de Bariona, le chef des juifs dressés contre les Romains. Sartre, lui, joue le personnage du roi mage noir, Balthazar.

Inattendu, ce rapprochement de Jean-Paul Sartre et de Paul Feller ? Il s'explique tout simplement par leur rencontre au Stalag XII de Trèves, en 1940. De nombreux prêtres s'y trouvaient rassemblés, et Sartre avait formé avec le jésuite et un cuisinier belge un curieux trio qui se retrouvait dans un coin de la baraque où Paul logeait ses pots de peinture (il s'était attribué, en entrant au camp, la profession de "peintre en lettres" !). C'est sur un bout de table que Sartre rédigea cette pièce, « pour réaliser le soir de Noël l'union la plus large des chrétiens et des incroyants. » Il avait repéré le tempérament d'acteur de Paul, et posé comme condition qu'il tiendrait le rôle de Bariona.

C'est le premier essai théâtral de Sartre. Il ne semble pas avoir été donné en public (sinon en scolasticat), mais il figure dans l'édition de la Pléiade. Le 10 Décembre 2009, cela a donc été une sorte de Première au théâtre de la Madeleine à Troyes.

Bariona est un chef de village qui, au temps de la naissance de Jésus, désespère devant les exigences de l'occupant romain, et veut la mort de sa communauté. Arrive l'annonce de la naissance d'un Sauveur. Il y voit une tromperie. Méditant de tuer l'enfant, il vient à Bethléem, et le regard de Joseph le retourne. Apprenant l'intention d'Hérode, il facilite la fuite en Egypte, et affronte les gardes du roi, rendant l'espoir possible.
«  Et tous ceux-ci qui t'entourent,
il y a beau temps qu'ils ne sont plus ici :
ils sont à Bethléem dans une étable,
autour du petit corps chaud d'un enfant.
Et tout cet avenir dont l'homme est pétri,
toutes les cimes, tous les horizons violets,
toutes ces villes merveilleuses qu'il hante
sans jamais y avoir mis les pieds, c'est Espoir.
C'est l'Espoir. »
« Mais, comme c’est aujourd’hui Noël, vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la crèche. La voici. Voici la Vierge et voici Joseph et voici l’Enfant Jésus. L’artiste a mis tout son amour dans ce dessin mais vous le trouverez peut-être un peu naïf. Voyez, les personnages ont de beaux atours mais ils sont tout raides : on dirait des marionnettes. Ils n’étaient sûrement pas comme ça. Si vous étiez comme moi dont les yeux sont fermés… Mais écoutez : vous n’avez qu’à fermer les yeux pour m’entendre et je vous dirai comment je les vois au-dedans de moi. La Vierge est pâle et elle regarde l’enfant. Ce qu’il faudrait peindre sur son visage c’est un émerveillement anxieux qui n’a paru qu’une fois sur une figure humaine. Car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois et elle lui donnera le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Et par moments, la tentation est si forte qu’elle oublie qu’il est Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : mon petit ! Mais, à d’autres moments, elle demeure tout interdite et elle pense : Dieu est là – et elle se sent prise d’une horreur religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant terrifiant. Car toutes les mères sont ainsi arrêtées par moments devant ce fragment rebelle de leur chair qu’est leur enfant et elles se sentent en exil à deux pas de cette vie neuve qu’on a faite avec leur vie et qu’habitent des pensées étrangères. Mais aucun enfant n’a été plus cruellement et plus rapidement arraché à sa mère car il est Dieu et il dépasse de tous côtés ce qu’elle peut imaginer. Et c’est une dure épreuve pour une mère d’avoir honte de soi et de sa condition humaine devant son fils. Mais je pense qu’il y a aussi d’autres moments, rapides et glissants, où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle et qu’il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : « Ce Dieu est mon enfant. Cette chair divine est ma chair. Il est fait de moi, il a mes yeux et cette forme de sa bouche c’est la forme de la mienne. Il me ressemble. Il est Dieu et il me ressemble. » Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit. Et c’est dans un de ces moments-là que je peindrais Marie, si j’étais peintre, et j’essaierais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant-Dieu dont elle sent sur ses genoux le poids tiède et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.
Et Joseph ? Joseph, je ne le peindrai pas. Je ne montrerai qu’une ombre au fond de la grange et deux yeux brillants. Car je ne sais que dire de Joseph et Joseph ne sait que dire de lui-même. Il adore et il est heureux d’adorer et il se sent un peu en exil. Je crois qu’il souffre sans se l’avouer. Il souffre parce qu’il voit combien la femme qu’il aime ressemble à Dieu, combien déjà elle est du côté de Dieu. Car Dieu a éclaté comme une bombe dans l’intimité de cette famille. Joseph et Marie sont séparés pour toujours par cet incendie de clarté. Et toute la vie de Joseph, j’imagine, sera pour apprendre à accepter. »

11.12.12

French (FR)   Joël  -  Categories: fafa  -  @ 19:07:52

Joël

est un Prophète biblique né 500 ans avant Jésus Christ. Il est fêté le 13 juillet.
Dans la Bible, au Ve siècle avant le Christ, Joël fut l'un de des douze prophètes appelés petits. Pourtant, en peu de pages, il a laissé un message capital : il proclame la venue du jour de Dieu et appelle à la conversion intérieure. Surtout, il a annoncé l'Effusion universelle de l'Esprit du Seigneur sur toute chair, sans limites ni frontières. L'Apôtre Pierre a actualisé cette prophétie le jour de la Pentecôte à Jérusalem (Actes des Apôtres chapitre 2, 16-21).
Le beau nom biblique de Joël, signifie en hébreu Yahvé est Dieu.

Livre de Joël
Chapitre 2

«  O terre, ne crains plus ! danse et réjouis-toi ! Car le Seigneur a répandu ses largesses.
Ne craignez plus, animaux des champs : les pâturages du désert ont reverdi, les arbres ont produit leurs fruits, la vigne et le figuier ont donné leurs richesses. Filles de Sion, dansez, réjouissez-vous dans le Seigneur votre Dieu ! Car il vous a donné la pluie avec générosité, il a fait tomber pour vous les averses, celles de l'automne et celles du printemps, dès qu'il le fallait. Les granges seront pleines de blé, les cuves déborderont de vin nouveau et d'huile fraîche.
Vous mangerez à votre faim, vous serez rassasiés, et vous célébrerez le nom du Seigneur votre Dieu car il a fait pour vous des merveilles. Mon peuple ne connaîtra plus jamais de déception.
Et vous saurez que moi, je suis au milieu d'Israël, que je suis le Seigneur votre Dieu, et il n'y en a pas d'autre. Mon peuple ne connaîtra plus jamais de déception.  »

Joël, notre cher et tendre ami, tu nous a quittés, très jeune, après une longue maladie.
Ta tendresse restera dans notre cœur.
Qu'avec ton saint patron, Joël, tu célèbres au ciel le nom du Seigneur et que tu te réjouisses et chantes le Magnificat avec Marie, ta Mère et notre Mère à tous :
«  Le Seigneur a fait pour moi des merveilles...  »

27.07.12

French (FR)   L'abandon  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 15:19:00

L'abandon
On serait tenté de croire que la faiblesse et la petitesse sont incompatibles avec l'abandon, parce qu'on se représente l'abandon comme une force de l'âme, qui fait, par générosité d'amour et par grandeur de sentiments, les plus héroïques sacrifices. Mais l'abandon véritable ne ressemble point à cet abandon flatteur. L'abandon est un simple délaissement dans les bras de Dieu, comme celui d'un petit enfant dans les bras de sa mère. L'abandon parfait va jusqu'à abandonner l'abandon même. On s'abandonne sans savoir qu'on est abandonné ; si on le savait, on ne le serait plus ; car y-a-t-il un plus puissant soutien qu'un abandon connu et possédé ? L'abandon se réduit, non à faire de grandes choses qu'on puisse se dire à soi-même, mais à souffrir sa faiblesse et son infirmité, mais à laisser faire Dieu, sans pouvoir se rendre témoignage qu'on le laisse faire. Il est paisible, car il n'y aurait pas de sincère abandon, si on était encore inquiet pour ne pas laisser échapper et pour reprendre des choses abandonnées. Ainsi l'abandon est la source de la vraie paix ; et sans la paix, l'abandon est très imparfait.
Si vous demandez une ressource dans l'abandon, vous demandez de mourir sans perdre la vie. Tout est à recommencer. Rien ne prépare à s'abandonner jusqu'au bout, que l'abandon actuel en chaque moment. Préparer et abandonner sont deux choses qui s'entre-détruisent. L'abandon n'est abandon qu'en ne préparant rien. Il faut tout abandonner à Dieu, jusqu'à l'abandon même...
Les douleurs dans la mort à soi-même ne viennent que de nos résistances. L'abandon, pour être véritable, ne doit pas être aperçu.

Lettres spirituelles de Fénelon (174)

L'abandon total

Marie était complètement vide d'elle-même, Dieu l'a remplie de sa grâce. Elle a permis à Dieu de l'utiliser selon Son désir, en Lui appartenant sans réserve.
Notre abandon total :
être possédées par Lui,
prendre tout ce qu'Il donne et donner tout ce qu'Il prend avec un grand sourire,
être utilisées par Lui,
Lui offrir notre volonté libre, notre raison, toute notre vie avec une foi pure, afin qu'Il pense Ses pensées dans nos esprits, qu'Il fasse Son travail avec nos mains et qu'Il aime avec nos cœurs,
totalement disponibles pour Dieu, Son Église, par notre disponibilité à nos supérieures, nos sœurs et les personnes que nous servons.

Mère Teresa et les Missionnaires de la Charité

Rappelez-vous trois choses que Mère vous dit : un abandon total à Dieu, une confiance aimante les unes avec les autres et la joie avec tous. Alors nous serons vraiment saintes comme Jésus. Soyez saintes comme Jésus, soyez seulement tout à Jésus par Marie.
Un abandon total consiste à se donner complètement à Dieu. Pourquoi devons-nous nous donner pleinement à Dieu ? Parce que Dieu S'est donné à nous. Si Dieu, qui ne nous doit rien, est prêt à nous octroyer rien moins que Lui-même, devrons-nous répondre avec seulement une fraction de nous-mêmes ? Nous donner pleinement à Dieu est un moyen de recevoir Dieu Lui-même. Moi pour Dieu et Dieu pour moi. Je vis pour Dieu et je renonce à moi-même et, de cette manière, j'incite Dieu à vivre pour moi. Ainsi, pour posséder Dieu, nous devons Lui permettre de posséder notre âme. Comme nous serions pauvres si Dieu ne nous avait pas donné le pouvoir de nous donner à Lui ! Comme nous sommes riches maintenant ! Et comme il est facile de conquérir Dieu ! Nous nous donnons à Dieu ; alors Dieu est nôtre et rien ne peut plus être plus à nous que Dieu. La monnaie avec laquelle Dieu nous rembourse de notre abandon est Lui-même. Nous devenons dignes de Le posséder lorsque nous nous livrons complètement à Lui.
M'abandonner sigifie Lui offrir ma volonté libre et ma raison, c'est-à-dire ma propre lumière por être guidée par lar la parole de Dieu, dans la foi pure. Il se peut que mon âme soit dans les ténèbres, mais je sais que ces ténèbres, cette épreuve et cette souffrance, sont la preuve la plus sûre de mon abandon aveugle.
L'abandon est aussi amour vrai. Plus nous nous abandonnons, plus nous aimons Dieu et les âmes. Si nous aimons vraiment les âmes, nous devons être prêtes à prendre leur place, à prendre sur nous leurs péchés et à les expier par la pénitence et une mortification continuelle. Nous devons être des holocaustes vivants, car les âmes ont besoin de nous en tant que telles. Il n'y a aucune limite à l'amour qui nous pousse à donner. Se donner entièrement à Dieu, c'est être Sa victime – la victime de Son amour indésirable, c'est-à-dire de l'amour de Dieu qui n'a pas été accepté par les hommes. L'esprit de notre congrégation est celui d'un abandon complet. Nous ne pouvons pas nous satisfaire du lot commun. Ce qui est bien pour d'autres nest pas suffisant pour nous. Nous devons apaiser la soif d'un Dieu infini, mourant d'amour. Seul l'abandon total peut satisfaire le désir brûlant d'une vraie Missionnaire de la Charité...

Mère Teresa

18.03.12

French (FR)   Dimanche 18 mars 2012  -  Categories: fafa  -  @ 19:07:55

Dimanche 18 mars 2012
4ème dimanche de Carême

Jean-Claude et Olga calés dan un canapé et moi dans un fauteuil, nous avons regardé tous les trois, exceptionnellement, « embolie » oblige, la messe à la télévision sur France 2. Elle avait lieu dans la chapelle St Camille de Lellis de l'hôpital de Bry-sur-Marne. (Camille est le prénom du père de Jean-Claude).
Voici l'homélie de frère Philippe Cochinaux, dominicain, que nous avons écoutée attentivement :
Jésus est venu nous sauver Il venait de passer de l’autre côté de la vie et s’était retrouvé dans une superbe salle de cinéma. Il était assis, seul face à lui-même et attendait dans cet antre de la vie éternelle. L’angoisse commençait à l’étreindre quand il s’est mis à penser à ce qui pourrait suivre : Vais-je être jugé et condamné ? N’aurais-je pas dû être plus attentionné durant ma vie terrestre ? Ai-je suffisamment aimé comme le Christ nous l’a demandé ? Il est là avec ses questions quand, par derrière l’écran, vole un ange : « Sois le bienvenu au Ciel, lui dit-il. Nous te proposons d’assister à la projection du film de ta vie et nous te souhaitons un excellent moment de vérité. » Le film débute et l’homme revoit alors tout ce qu’il a fait, dit et pensé. Au fur et à mesure, il s’enfonce dans son fauteuil. À la fin de la projection, l’ange revient vers lui et dit : « Tu t’es sans doute demandé pourquoi tu étais seul dans une aussi grande salle. Eh bien, c’est très simple, tu vas maintenant assister à la seconde projection du film de ta vie, mais cette fois, tous les acteurs et actrices qui y apparaissent, vont venir te rejoindre. De la sorte, ils sauront vraiment ce que tu as dit, fait et surtout pensé. » Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, ce serait l’horreur. Heureusement pour nous, saint Jean clame que « Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » Par l’événement de la Croix, il n’y aura donc jamais cette seconde projection, car justice et miséricorde sont unies en Dieu. Aujourd’hui encore, nous sommes invités à venir déposer, aux pieds du Christ, nos égoïsmes, nos inattentions, nos manques d’amour. Par cette reconnaissance de notre fragilité, le Père nous invite à nous libérer de tout ce qui nous empêche de devenir nous-mêmes. Dieu n’est donc pas venu pour nous juger, mais pour nous sauver. Le salut est d’abord et avant tout cette abondance de vie promise, ce désir d’avancer sur le chemin de sa destinée. Nous sommes donc conviés à toujours aller vers un plus-être de notre âme. Le bonheur n’est donc pas une promesse à atteindre un jour dans un au-delà ; le salut de Dieu est à vivre ici-bas, à tout instant de nos existences, même quand nous sommes fragilisés par la vie. En effet, lorsque nous sommes touchés par la maladie, le deuil, la souffrance, l’Esprit Saint nous accompagne sur ce chemin par le biais de ses propres créatures. Dieu passe dorénavant par nous. Il a besoin de nous. Dans la tendresse de nos gestes, dans la caresse de nos mots, dans la douceur de nos regards, nous laissons l’amour se dire, mieux encore l’amour se vivre, mais cette fois au nom de Dieu. Nous sommes les uns pour les autres les mains de Dieu sur terre, les yeux de Dieu sur terre. C’est pourquoi, être sauvé, c’est être Un avec Dieu, c’est-à-dire vivre avec cette conviction intime qu’il est en nous lors de notre pèlerinage terrestre et que nous serons en lui lors de notre vie céleste. Par notre foi, nous sommes entrés dans ce lien indéfectible avec lui. Un lien que rien ne saurait arracher, tellement nous sommes intimement liés l’un à l’autre. Il ne s’agit ni d’une fusion, encore moins d’une confusion, mais bien d’une union qui transforme l’identité même de notre humanité. Nous sommes conviés à vivre notre destinée qui nous conduira vers le partage de la vie divine. En ce temps de « passionnément Carême », par nos gestes et nos paroles, que nous soyons assis, debout ou couché, à l’hôpital ou à la maison, rayonnons de la présence de ce Dieu qui vit en nous. Amen.

28.01.12

French (FR)   Dieu du temps  -  Categories: fafa  -  @ 18:01:17

Dieu du temps

Ô Dieu, toi qui as du temps pour nous,
donne-nous du temps pour toi.

Toi qui tiens dans ta main ce qui a été, ce qui sera,
donne-nous de tenir dans nos mains
nos temps dispersés.

Donne-nous de tenir le passé
sans être tenus par lui,
de vivre en mémoire
et non en nostalgie,
de garder fidélité et non rigidité.

Enlève déjà, de nos passés,
l'encombrement de l'inutile,
qui nous alourdit sans nous vivifier,
qui irrite le présent sans le nourrir.

Donne-nous de tenir le présent,
sans être absorbés par lui,
de vivre en décisions et non en reports,
de saisir l'action favorable
sans nous agripper à l'occasion perdue,
de discerner les signes, sans les vanter
comme des oracles ou des privilèges.

Enlève déjà de nos présents
la fièvre qui agite
et l'indolence qui rate.

Enlève de nous le tourment
de l'ailleurs et de l'autrement.
Donne-nous la saveur
de l'ici et du maintenant.

Donne-nous de tenir l'avenir,
sans convoiter son illusion,
ni redouter sa venue ;
donne-nous de veiller.

Enlève déjà de notre avenir
le souci inutile,
qui vole le temps par l'appréhension ,
qui supprime le temps
par la supputation.

Toi le Dieu qui mets le temps
à la disposition de notre mémoire,
de notre choix et de notre espoir.

Mgr Joseph Rozier
(1924-1994)
Évêque de Poitiers

08.01.12

French (FR)   MERCI Père Robert Zédet  -  Categories: fafa  -  @ 19:20:28

MERCI
Père Robert

Père Robert Zédet,

Vous nous avez quittés, samedi 1er janvier,
dans la paix.

Merci pour tout ce que vous nous avez apporté et donné
pendant toutes ces années.

Merci pour ces messes où vous avez officié
dans l'humilité et la simplicité.
Merci pour vos commentaires inspirés.
Merci pour ces repas partagés.
Merci pour ces rosaires récités.
Merci pour ces dernières années
de souffrance dans le silence
Merci pour ces derniers moments
où vous vous êtes éclipsé
avec sérénité.

Merci pour votre amitié.
Merci pour l'Amour
et la Joie partagés.
Merci, père Robert, pour votre Présence.

Merci Jésus
Merci Marie


06.12.11

French (FR)   6 décembre Saint Nicolas  -  Categories: fafa  -  @ 21:43:25

6 DÉCEMBRE
Saint Nicolas, évêque de Mire (+ 310)

Encore dix-neuf jours, mon Seigneur Jésus, et nous vous verrons !... Nous vous verrons, en esprit au moins... car quand vous verrons-nous réellement ? … Sans doute pas avant d'entrer au ciel... Et quand sera-ce ? Il faut d'abord passer par la mort... Qu'elle vienne donc cette mort qui est la porte de la vie... N'épargnons pas notre corps... faisons le servir comme les chevaux de louage qui sont pour périr... ne craignons pas les dangers... plus vite s'altérera notre santé, plus grands seront les périls, plus nous aurons de chance de vous voir bientôt, mon bien-aimé Sauveur !... Faites-nous la grâce, ô divin Jésus, de marcher vers vous avec générosité, comptant le corps, la santé, le danger, comme rien, et ne cherchant qu'une chose : vous glorifier autant qu'il est en nous... Par là nous arriverons plus vite à notre dernier et vrai Noël et ce sera plus beau... Mais maintenant ce que vous voulez de nous, mon Dieu, c'est que tout en ayant en toute occasion du mépris du corps, de la santé, de la vie, du péril, nous vous contemplions parfaitement avec la sainte Vierge et saint Joseph, perdus en vous avec eux aussi loin de la terre que l'était sainte Magdeleine à la Sainte-Baume, noyés dans la bienheureuse contemplation de Celui qui est caché dans le sein de Marie... Faites tout en nous, mon Dieu... Nous ne sommes que misère et néant... Tout ce que nous devons avoir, donnez-nous le... Donnez nous ce courage qui nous fait dédaigner santé, vie, péril, tout ce qui touche au corps... et donnez-nous cet amour qui nous fait perdre en Vous, nous vider de tout et être plein de Vous... cet amour qui donne le vrai détachement, la vraie pauvreté d'esprit, vidant l'âme de tout, y laissant la place tout, tout entière pour Vous, mon Seigneur et mon Dieu ! Obtenez-moi ces grâces, courage et amour, âme perdue en Dieu, sainte Vierge, saint Joseph qui en ces jours, toujours, mais en ces jours si particulièrement, étiez si profondément perdus, noyés,abîmés dans la contemplation du divin enfant caché à tous les regards, mais présent dans le sein de Marie et vous enivrant tous les deux d'une volupté infinie dans votre contemplation passionnée et émerveillée.
Saint Nicolas, il fut un temps où votre fête était ma fête... c'était lorsque enfant j'habitais la Lorraine... Grand évêque d' Orient, que votre renommée et l'odeur de vos vertus se sont répandues au loin !... Soyez béni, grand saint, que Dieu s'est plu à rendre si populaire dans le nord de la France ! Patron des enfants, vous qui remplissez ce soir leurs sabots déposés auprès du foyer, d'une foule de petits présents, je viens moi aussi déposer près de l'âtre mes sabots et je vous demande de plus grands dons encore que ceux que vous me faisiez, lorsque j'étais enfant : vous voyez mon âme, vous voyez tout ce qui lui manque : donnez-le lui ! Ce que je vous demande surtout de mettre dans mon sabot c'est la ferveur et le courage... Il me semble que rien ne me manque autant ! Je suis si tiède et si lâche ! Si lâche en tout ! J'ai si peu d'esprit de sacrifice ! Je crains tant la souffrance ! Je la fuis tant ! Mettez cette nuit dans mon sabot ferveur et courage... Descendez vers moi pendant mon sommeil, bénissez-moi, changez mon cœur, et faites que je trouve en moi demain ces deux vertus que je possède si peu jusqu'à présent... Je vous demande aussi de donner à tous les autres hommes et surtout à ceux que je dois le plus aimer ce dont ils ont le plus besoin, en Notre Seigneur, par Lui et pour Lui.
Amen.

05.12.11

French (FR)   Lundi 5 décembre 2011  -  Categories: fafa  -  @ 19:09:03

Charles de Foucauld à Nazareth
5 DECEMBRE

Encore vingt jours ! Le temps approche,,, mais si ce jour attendu sera bienheureux, comme le présent est doux déjà ! Vous êtes là mon Dieu, caché dans le sein de Marie, vous êtes là dans cette petite maison, adoré d'elle et de Joseph et des anges,,, Mettez-moi avec eux mon Seigneur !,,, Mon Seigneur et mon Dieu, quand je suis dans votre sanctuaire, au pied du Tabernacle, n'êtes-vous pas aussi près de moi que vous l'êtes de saint Joseph pendant l'Avent ? Quand vous vous donnez à moi dans la sainte communion n'êtes-vous pas aussi prés de moi, aussi en moi, que vous étiez en la sainte Vierge ? ... Mon Dieu, que je suis heureux, que je suis heureux ! Mais Seigneur je vous en supplie, convertissez -moi, faites que je sois au pied du Tabernacle, que je sois dans la sainte communion, ce que je dois être... que je ne sois plus indifférent, endormi devant votre autel, que je ne reçoive plus tièdement votre Corps divin, Convertissez-moi, convertissez-moi, mon Seigneur, je vous le demande en votre nom ! Souvenez-vous que vous avez promis d'accorder tout ce qu'on vous demanderait en votre nom, et de donner le bon esprit à qui le demanderait... Mon Dieu, donnez-moi le bon esprit,votre esprit et faites-moi passer cet Avent et tous les jours de ma vie de manière à vous glorifier autant que possible (autant qu'il m'est possible à moi... autant que c'est votre volonté pour moi - non pas autant qu'il est possible à la sainte Vierge ou à saint Joseph - autant que c'est votre volonté pour moi, autant que cela est possible avec les grâces que vous me donnez à moi), mettez-moi avec vos saints parents bien amoureusement, humblement, noyé et perdu d'admiration, de contemplation, d'amour, à vos pieds et durant cet Avent et toujours,,, Et ce que je vous demande pour moi je vous le demande pour tous les hommes, et surtout pour ceux pour qui je dois prier particulièrement : en Vous, par Vous et pour Vous.
Amen.

30.11.11

French (FR)   Fête de saint André  -  Categories: fafa  -  @ 19:52:27

Mercredi 30 novembre 2011
Fête de saint André

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (10, 9-18)

«  SI TU AFFIRMES de ta bouche que Jésus est Seigneur, si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité des morts, alors tu seras sauvé... Ainsi, entre les juifs et les païens, il n'y a pas de différence : tous ont le même Seigneur, généreux envers tous ceux qui l'invoquent... Or, comment invoquer le Seigneur sans avoir d'abord cru en lui ? Comment croire en lui sans avoir entendu sa parole ? Comment entendre sa parole si personne ne l'a proclamée ? Comment proclamer sans être envoyé ? C'est ce que dit l'Écriture : Comme il est beau de voir courir les messagers de la Bonne Nouvelle. Et pourtant tous n'ont pas obéi à la Bonne Nouvelle ; le prophète Isaïe demandait : Seigneur, qui a cru en nous entendant parler ? C'est donc que la foi naît de ce qu'on entend ; et ce qu'on entend, c'est l'annonce de la parole du Christ. Alors, je pose la question : n'aurait-on pas entendu ? Mais si, bien sûr ! Un psaume le dit : Leur cri a retenti par toute la terre, et leur parole, jusqu'au bout du monde.  »

PSAUME 18

Par toute la terre s'en va leur message

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (4,18-22)

«  Comme Jésus marchait au bord du lac de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans le lac ; c'étaient des pêcheurs. Jésus leur dit :
«  Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes.  » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent. Plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans leur barque avec leur père, en train de préparer leurs filets. Il les appela. Aussitôt, laissant leur barque à leur père, ils le suivirent. »

Les signes discrets de Dieu

Saint André fut le premier converti parmi les Apôtres ; il était spécialement dans la confidence de notre Seigneur ; trois fois il nous est montré lui présentant de nouveaux venus ; enfin, historiquement, il est peu connu, alors que son frère Simon est doté d'une position éminente et du plus grand renom – ce frère qu'il avait lui-même amené à la connaissance de son Sauveur. Voici donc la leçon que nous en tirons : les hommes qui font le plus de bruit dans le monde et qui paraissent être les agents principaux des bouleversements et des grands événements de l'histoire ne sont pas nécessairement les plus utiles à leur génération, ni les plus favorisés de Dieu. En général, si nous voulons discerner la trace véritable de la main de Dieu dans les affaires humaines, et suivre jusqu'à ses sources originelles sa munificence telle qu'elle se révèle dans le monde, il ne nous faut pas porter notre admiration sur les hommes puissants et distingués, ni nous fier à l'opinion de la bonne société, mais porter nos regards vers les vies privées , et guetter autour de nous ou dans nos lectures les vrais signes de la présence de Dieu, les grâces surnaturelles manifestées par la sainteté personnelle de ses élus, lesquels, si faibles qu'ils paraissent, sont puissants grâce à Dieu, exerçant une influence sur le cours de sa providence et suscitant de grands événements dans le monde.

Bienheureux John Henry Newman

28.11.11

French (FR)   " VEILLEZ "  -  Categories: fafa  -  @ 18:09:37

Dimanche 27 novembre
1er dimanche de l'Avent
Année B
Fête de la médaille miraculeuse

Evangile de Jésus Christ selon saint Marc (13, 33-37)

«  Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison reviendra, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin. Il peut arriver à l'improviste et vous trouver endormis. Ce que je vous dis là, je le dis à tous : Veillez !  »

VEILLER:

Du grec : agrupneo :
De a (négatif)  et de hupnos :
Ayez l'œil ! Ne dormez pas. Ne soyez pas hypnotisés.

Du latin : vigilare.
Verbe intransitif qui exprime une action limitée au sujet :
Rester volontairement éveillé pendant le temps habituellement consacré au sommeil.
Être de garde.
Être en éveil vigilant ( Dictionnaire Le Robert) :
la prière, la contemplation, l'adoration :
«  J'ai soif »
Jésus dans l'Eucharistie, dans le Saint Sacrement

Verbe transitif : … passage direct du sujet à l'objet :
Rester la nuit auprès de.
Veiller sur quelqu'un, s'en occuper (Dictionnaire Le Robert) 
Être attentif, porter une attention active, prendre soin de...
«  C'est à moi que tu l'as fait » :
Jésus dans l'autre, notre prochain proche et lointain,
dans les plus pauvres parmi les pauvres.

Être avec Jésus 24h sur 24 : la nuit et le jour : veiller avec Lui, en Lui et pour Lui,
répondre à son Amour, L'aimer et Le servir dans les plus pauvres parmi les pauvres, en commençant par notre propre famille et ceux que nous côtoyons,
pour la gloire de Dieu.

« Nous devons non seulement croire mais veiller ; non seulement aimer, mais veiller ; non seulement obéir mais veiller. Quels qu’ils soient les vrais chrétiens veillent ; et les chrétiens peu solides ne veillent pas.» ( Cardinal John Henry Newman )

Veillons et combattons nos peurs, nos tentations, tout ce qui nous empêche de veiller, de nous donner, d'aimer Dieu et notre prochain.
Veillons avec la Vierge Marie, conservons la tenue de service et gardons la lumière pour attendre le divin Maître.
Veillons dans le cœur de Marie pour qu'elle nous conduise dans le Cœur de Jésus :
Il m'a semblé entendre une voix qui me disait : «  L'M et les deux Cœurs en disent assez » (Apparition de la Sainte Vierge à sainte Catherine Labouré le 27 novembre 1830)


20.10.11

French (FR)   Thérèse et Teresa  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 20:38:42

Mercredi 19 octobre 2011
Anniversaire de la proclamation de Ste Thérèse de Lisieux docteur de l'Eglise
Anniversaire de la béatification de Louis et Zélie Martin
Anniversaire de la béatification de Teresa de Calcutta

THÉRÈSE et TERESA

THÉRÈSE

Il fit de moi un pêcheur d'âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n'avais pas senti aussi vivement... Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m'oublier pour faire plaisir... Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : «  J'ai soif !  » Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive... Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes... Ce n'était pas encore les âmes de prêtres qui m'attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles... ( cette nuit de Lumière
H d'une âme : 1886, page 115 )
J'avais obtenu le «  signe  »  demandé et ce signe était la reproduction fidèle de grâces que Jésus m'avais faites pour m'attirer à prier pour les pécheurs. N'était-ce pas devant les plaies de Jésus, en voyant couler son sang divin que la soif des âmes était entrée dans mon cœur ? … Ah!depuis cette grâce unique, mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour, il me semblait entendre Jésus dire comme à la samaritaine : «  Donne-moi à boire !  » C'était un véritable échange d'amour ; aux âmes je donnais le sang de Jésus, à Jésus j'offrais ces mêmes âmes rafraîchies par sa rosée Divine ; ainsi il me semblait le désaltérer et plus je lui donnais à boire, plus la soif de ma pauvre petite âme augmentait et c'était cette soif ardente qu'Il me donnait comme le plus délicieux breuvage de son amour... ( 1887, pages 116-117 )
«  Il a fait alliance avec moi et je suis «  devenue sienne... » ( prophétie d'Ezéchiel )
Je voulais aimer, aimer Jésus avec passion, lui donner mille marques d'amour pendant que je le pouvais encore... ( page 119)
Il me lança à pleines voiles sur les flots de la confiance et de l'amour ( 1891 page 197 )
Je vois que la souffrance seule peut enfanter les âmes ( 1893 page 198 )
Je comprends si bien qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous rendre agréables au Bon Dieu, que cet amour est le seul bien que j'ambitionne . Jésus se plaît à me montrer l'unique chemin qui conduit à cette fournaise Divin, ce chemin c'est l'abandon du petit enfant qui s'endort sans crainte dans les bras de son Père... «  Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi » a dit l'Esprit Saint par la bouche de Salomon et ce même Esprit d'Amour a dit encore que «  La miséricorde est accordée aux petits.  » En son nom le, le prophète Isaïe nous révèle qu'au dernier jour «  Le Seigneur conduira son troupeau dans les pâturages, qu'il rassemblera les petits agneaux et les pressera sur son sein  » et comme si toutes ces promesses ne suffisaient pas, le même prophète dont le regard inspiré plongeait déjà dans les profondeurs éternelles, s'écrie au nom du Seigneur : «  Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux.  » … il n'y a plus qu'à se taire, à pleurer de reconnaissance et d'amour... Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l'abandon et la reconnaissance... IMMOLEZ à Dieu des SACRIFICES de LOUANGES et D'ACTIONS DE GRÂCES.  »
Voilà donc tout ce que Jésus réclame de nous, il n'a pas besoin de nos œuvres, mais seulement de notre amour, car ce même Dieu qui déclare n'avoir pas besoin de nous dire s'il a faim, n'a pas craint de mendier un peu d'eau à la Samaritaine. Il avait soif... Mais en disant : «  donne-moi à boire  », c'était l'amour de sa pauvre créature que le Créateur de l'univers réclamait. Il avait soif d'amour... ( 1896 page 215 )
La Charité me donna la clef de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l'Église avait un Cœur, et que ce Cœur était BRULANT d'AMOUR. Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église, que si l'Amour venait à s'éteindre, les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang... Je compris que l'AMOUR RENFERMAIT TOUTES LES VOCATIONS, QUE L'AMOUR ÉTAIT TOUT, QU'IL EMBRASSAIT TOUS LES TEMPS ET TOUS LES LIEUX... EN UN MOT QU'IL EST ÉTERNEL !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l'ai trouvée, MA VOCATION, C'EST L'AMOUR !...
Je n'ai d'autre moyen de te prouver mon amour, que de jeter des fleurs, c'est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, de profiter de toutes les plus petites choses et de les faire par amour...
O mon Jésus ! Je t'aime, j'aime l'Église ma Mère, je me souviens que : «  Le plus petit mouvement de PUR AMOUR lui est plus utile que toutes les autres œuvres réunies ensemble  » ( Cantique spirituel St Jean de la Croix )
Je ne suis qu'une enfant, impuissante et faible, cependant c'est ma faiblesse même qui me donne l'audace de m'offrir en Victime à ton Amour, ô Jésus ! … l'Amour m'a choisie comme holocauste, moi, faible et imparfaite créature... Oui, pour que l'Amour soit pleinement satisfait, il faut qu'il s'abaisse, qu'il s'abaisse jusqu'au néant et qu'il transforme en feu ce néant...
Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux !
Ah ! Jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes.
… par la confiance et l'amour.

Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... ( lettre à Sr Marie du Sacré-Cœur 17 septembre 1896 page 321 )

C'est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l'amour.
( page 322 )

POÉSIES

VIVRE D'AMOUR

...J'ai ma devise écrite sur ma voile :
«  Vivre d'Amour.  »...

AU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS

...«  J'ai besoin d'un cœur brûlant de tendresse
«  Restant mon appui sans aucun retour
«  Aimant tout en moi, même ma faiblesse...
«  Ne me quittant pas, la nuit et le jour.  »...

… O Cœur de Jésus, trésor de tendresse
C'est toi mon bonheur, mon unique espoir...

JÉSUS, MON BIEN-AIMÉ, RAPPELLE-TOI

… Rappelle-toi de l'amoureuse plainte
Qui sur la croix s'échappa de ton Cœur
Ah ! Dans le mien, Jésus elle est empreinte
Et de ta soif je partage l'ardeur
Plus je me sens brûlée de tes divines flammes
Plus je suis altérée de te donner des âmes
Que d'une soif d'amour
Je brûle nuit et jour

Rappelle-toi...

MON CIEL À MOI

… Mon Ciel est de rester toujours en sa présence...
Le total abandon voilà ma seule loi.

JÉSUS SEUL

… Et cependant, tu mendies mon amour !...
Tu veux mon cœur, Jésus, je te le donne
Tous mes désirs, je te les abandonne
Et ceux que j'aime, ô mon Epoux, mon Roi
Je ne veux plus les aimer que pour toi.

Les Sacristines du Carmel

… Nous sommes aussi des hosties
Que Jésus veut changer en Lui....

MA JOIE

...Ma joie, c'est d'aimer la souffrance..
.
Ma joie, c'est de rester dans l'ombre
De me cacher, de m'abaisser.
Ma joie, c'est la Volonté Sainte
De Jésus mon unique amour

Ainsi je vis sans nulle crainte
J'aime autant la nuit que le jour...
Ma joie, c'est de lutter sans cesse
Afin d'enfanter des élus...

A mon Ange Gardien

… Je veux pendant ma courte vie
Sauver mes frères les pécheurs...

Mes Armes

… L'Obéissance est ma forte Cuirasse

Et le Bouclier de mon cœur...

Une Rose effeuillée.

Mais la rose effeuillée, simplement on la jette
Au gré du vent.
Une rose effeuillée sans recherche se donne pour n'être plus.
Comme elle avec bonheur à toi je m'abandonne
Petit Jésus...

L'Abandon est le fruit délicieux de L'Amour.

… De cet Arbre ineffable
L'Amour voilà le nom,
Et son fruit délectable
S'appelle L'Abandon...

POURQUOI JE T'AIME, Ô MARIE !

… Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère
Soit plongée dans la nuit, dans l'angoisse du cœur ;
Marie, c'est donc un bien de souffrir sur la terre ?
Oui souffrir en aimant, c'est le plus pur bonheur !...

Aimer c'est tout donner et se donner soi-même
...
Avec toi j'ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !...

Je voudrais parcourir la terre et annoncer l'Evangile

La petite Thérèse.

_______

" Sainte Thérèse et Mère Teresa : ces deux sœurs en esprit sont comme deux miroirs qui se reflètent mutuellement, chacune révélant ce qui, de prime abord, ne se voit pas chez l'autre... Sainte Thérèse et Mère Teresa sont les deux témoins parallèles que Dieu a choisis pour révéler son amour assoiffé, la vocation de l'humanité à aimer et à être aimé, et la « petite voie » ouverte à tous. » ( Père Joseph Langford M.C. « d'une Thérèse à l'autre... ", p.44-45)

MÈRE TERESA

Un MC doit être un MC de joie. Par ce signe le monde saura que vous êtes MC.
L'esprit MC est un esprit de Confiance aimante, d'Abandon Total, d'Allégresse.

Dernière lettre inachevée de Mère Teresa du 5 septembre 1997

« … J'apprends que Jésus nous envoie un nouveau don. Cette année un siècle après avoir rejoint la maison du Seigneur, le Saint Père déclare la Petite Fleur Docteur de l'Eglise. Pouvez-vous imaginer que c'est parce qu'elle a fait de petites choses avec un grand amour que l'Eglise en fait un Docteur, comme St Augustin et la grande Ste Thérèse ! C'est exactement ce que Jésus a dit dans l'Evangile à celui qui était assis à la place la plus basse : «  Ami, viens plus haut.  ». Restons donc très petits et suivons la voie de la Petite Fleur, une voie de confiance et d'amour et de joie, et nous réaliserons la promesse de votre Mère de donner des saints à notre Mère l'Eglise.  »

________

Je voulais être missionnaire, je voulais partir donner la vie du Christ aux peuples des pays de mission...
La gaieté est le signe d'une personne généreuse et mortifiée qui, oubliant toute chose, y compris elle-même, s'efforce de plaire à son Dieu par tout ce qu'elle fait pour les âmes. La gaieté est souvent un manteau qui cache une vie de sacrifice, d'union continuelle à Dieu, de ferveur et de générosité. Qui possède la gaieté atteint très souvent un haut degré de perfection. Car Dieu aime celui qui donne avec joie et Il prend tout contre Son cœur la religieuse qu'Il aime.
(Explication des premières constitutions).
Ne recherchez pas les grandes choses, faites seulement de petites choses avec un grand amour. (Instructions de Mère Teresa aux sœurs M.C., 30 octobre 1981).
.

Il vous désire ardemment... Il a soif de vous... Tant que vous ne savez pas tout au fond de vous que Jésus a soif de vous – vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'Il veut être pour vous. Ni de qui Il veut que vous soyez pour LUI... (Mère Teresa aux sœurs, frères et pères M.C., à partager avec les LMC, 25 mars 1993)
C'est pour le bonheur de ces malheureuses familles – pour amener Jésus dans leurs maisons obscures que Notre Seigneur veut que moi et les Sœurs nous donnions notre vie comme victimes pour les familles... Demandez-lui que nous, les Sœurs et moi – nous soyons ses filles qui donneraient de la joie à son cœur – en donnant de la joie à ces foyers malheureux.
(Mère Teresa à Mgr Périer, quelque temps avant le 7 mars 1947 Couvent de Lorette Asansol )
Je ne suis qu'un petit instrument entre Ses mains, et c'est précisément parce que je ne suis rien qu'Il veut se servir de moi... Excellence, je désire ardemment d'un cœur véritable et sincère commencer à mener cette vie – pour donner de la joie au Cœur souffrant de Jésus.... La joie à laquelle j'aspire est seulement de Lui plaire... Nous ne pourrions rien, mais Jésus et nous, quelques victimes, pouvons faire des merveilles... DONNONS DE LA JOIE AU Cœur de Jésus et ôtons de Son Cœur ces terribles souffrances... (Mère Teresa à Mgr Périer Couvent de Lorette Asansol 30 mars 1947)
Notre Seigneur veut des Religieuses indiennes, des victimes de Son amour, qui seraient tellement unies à Lui qu'elles rayonneraient Son amour sur les âmes... et qui seraient Sa lumière, Son feu d'amour au milieu des pauvres, des malades, des mourants, des mendiants et des petits enfants des rues...
Elles doivent aussi recevoir toute l'aide possible de saints prêtres pour leur vie spirituelle , afin que la perfection religieuse devienne simple et facile – comme l'était la vie de Marie à Nazareth. Car si elles ne sont pas amoureuses de Dieu – elles ne seront pas capables de vivre cette vie d'immolation continuelle pour les âmes...
Il faut des âmes intérieures – qui brûlent d'amour pour Dieu et les âmes...
Mais si les Missionnaires de la Charité apportaient de la joie à une seule famille malheureuse – faisaient en sorte qu'un seul enfant des rues innocent reste pur pour Jésus – qu'un seul mourant meure en paix avec Dieu – ne croyez-vous pas, Excellence, que cela vaudrait la peine de tout offrir – juste pour celui-là – parce que celui-là procurerait une grande joie au Cœur de Jésus. (Couvent de Lorette Darjeeling FÊTE-DIEU 47

_________

Quel était le lien viscéral qui les unissait ? (Thérèse de Lisieux et Mère Teresa )
Je m'arrêtai tout fébrile sur la soif de Jésus. Pas leur soif de Jésus, mais celle de Jésus pour nous, pour elles.
Ce qui rassemblait profondément les deux Thérèse me semblait être ceci : désaltérer Jésus, le consoler de l’indifférence de tant de gens, étancher sa soif d’amour, lui faire plaisir, l’aimer dans les autres en se laissant aimer par lui, s’ouvrir aux flots de tendresse qui sont refoulés dans son cœur parce que cet amour n’est pas accueilli comme il le devrait...
Le cri de Jésus, « J'ai soif », mentionné à plusieurs reprises dans leurs écrits, avait été déterminant dans leurs vies... Ce « J'ai soif » accompagne le portrait du Crucifié dans toutes les maisons des Missionnaires de la Charité, et la photo de Thérèse de Lisieux, n’est jamais loin.
( Introduction du livre : J'AI SOIF de Jacques Gauthier, poète, écrivain et théologien québécois)


A suivre...

«

07.07.11

French (FR)   Se connaître par l'autre  -  Categories: fafa  -  @ 19:46:50

Se connaître par l'autre

Jamais vous ne pourrez vous voir vous-même dans un miroir. Un miroir peut être utile à votre toilette, voire indispensable, mais ce n'est pas dans un miroir que vous trouverez la révélation de vous-même.
Vous ne pouvez pas vous regarder priant dans un miroir, vous ne pouvez pas vous voir comprenant dans un miroir.
Votre vie profonde, celle par laquelle vous vous transformez vous-même, est une vie qui s'accomplit dans un regard vers l'autre.
Dès que le regard revient vers soi, tout l'émerveillement reflue et devient impossible.
Quand on s'émerveille, c'est qu'on ne se regarde pas.
Quand on prie, c'est qu'on est tourné vers un Autre.
Quand on aime vraiment, c'est qu'on est enraciné dans l'intimité d'un être aimé.
C'est cela, le miracle de la connaissance authentique.
C'est dans ce mouvement de libération, où nous sortons de nous-mêmes, où nous sommes suspendus à un autre, que nous éprouvons toute la valeur et toute la puissance de notre existence, c'est dans ce regard vers l'autre que nous naissons à nous-mêmes.

Maurice Zundel

13.06.11

French (FR)   Mardi 31 mai 2011  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 17:03:48

LA VISITATION
avec la bienheureuse Teresa de Calcutta M.C.
et Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-56

« En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zaccharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle . Alors, Elisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : «  Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au- dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.  »...»

C'est un des plus beaux moments de la vie de Marie : Jésus étant entré dans sa vie, elle part aussitôt en hâte vers le village d'Élisabeth pour donner Jésus à celle-ci et à son Fils. Nous lisons dans l'Évangile que l'enfant «  bondit d'allégresse  » à cette première rencontre avec le Christ.
( Mère Teresa : A Gift for God : La Joie du Don page 46 )

Marie a dit : «  Qu'il me soit fait selon ta parole  ». Puis elle partit en hâte. Voilà pourquoi la Vierge est une Missionnaire au vrai sens du mot. Chaque matin, moi aussi, je dois partir en hâte : je me rends à une audience avec Dieu. Chaque matin je reçois Jésus : son sang, son corps dans mon corps. Alors qu'advient-il  ? La Vierge a passé neuf mois avec Jésus. Jésus était en elle... Et qu'a-t-elle fait ? Elle a frotté, nettoyé, lavé, mais surtout elle a aimé dans un abandon total. Moi aussi je dois agir ainsi. Dans les rues je dois passer en hâte, ardente d'amour et de zèle pour donner Jésus aux pauvres. ( Mère Teresa : Contemplatives in the heart of the world : Par la parole et par l'exemple page 101 )
Alors qu'elle était Mère de Dieu, elle s'en alla visiter sa cousine Élisabeth pour assumer les tâches du foyer... Ne restons pas plantés là, attendant que les pauvres viennent à nous. Sortons, allons à leur recherche, comme le fit Marie lorsqu'elle se sentit remplie de Jésus. Mais, en chemin, prions en marchant... Nous prouverons notre amour à Marie, notre Mère, en travaillant pour son Fils Jésus, avec lui et pour lui. Nous devrions faire avec les pauvres ce que fit Marie avec sa cousine Élisabeth : nous mettre à leur service.
Notre vocation consiste à appartenir à Jésus. Aussi l'important n'est-il pas le travail en lui-même. Ce qui importe, c'est votre appartenance à Jésus. Et c'est lui qui vous fournit les moyens de lui exprimer cette appartenance. ( Mère Teresa : Pensées spirituelles pages 72 -73 -109 )
Que Marie soit la cause de votre joie et que chacun de nous soit Jésus pour elle ! Personne n'est capable mieux qu'elle de nous apprendre l'humilité. Elle a été la «  servante  », ce qui signifie être utilisé par tous, en demeurant dans la joie... Oui, la joie était la force de la Vierge. Il n'y a que la joie qui ait pu lui donner la force de marcher sans fatigue jusqu'aux collines de Judée pour y faire le travail d'une servante. Nous aussi nous devons parcourir notre route sans nous arrêter, gravissant allègrement les collines des difficultés. ( Mère Teresa : Une main de tendresse page 88 )
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils Unique Jésus à la Vierge Immaculée Marie. La première sainte Communion a été célébrée au moment où Jésus est entré dans sa vie. Immédiatement elle est partie en hâte partager Jésus avec les autres. Marie a été, d'une certaine façon, la première Missionnaire de la Charité – la première porteuse de l'amour de Dieu.

Remarquons que Marie n'a pas gardé Jésus comme son bien propre. Dès qu'elle l'a reçu, elle s'est hâtée d'aller le donner aux autres. Et la famille de Zaccharie et d'Élisabeth a reçu Marie avec joie. Lorsque la Vierge entra dans leur maison, Jean Baptiste bondit de joie dans le sein de sa Mère. Quel mystère que Dieu se soit servi d'un petit enfant qui n'était pas encore né pour proclamer la venue du Messie. Pensons à toutes les vies détruites, à l'atteinte qui est faite à la création et au dessein de Dieu sur le monde. Ayons aussi pour nos parents une immense gratitude : ils nous ont donné la vie, ils ont participé à l'œuvre de Dieu, au désir de Dieu sur nous. ( Mère Teresa : Que ton règne vienne page pages 37-39 )

Poème de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face 
Pourquoi je t'aime, Ô Marie

Oh! je t'aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité
Cette vertu cachée te rend toute puissante
Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité...

Chez Sainte Élisabeth, recevant ta visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.

Là j'écoute ravie, Douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur,
Tu m'apprends à chanter les divines louanges
A me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Tes paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l'en bénir...

12.03.11

French (FR)   Lettre de Mgr Samir Nassar mars 2011  -  Categories: fafa  -  @ 17:21:38

Karine Hoffmann, LMC de notre groupe de Paris (France) m'envoie par mail ce matin la lettre de Mgr Samir Nassar éditée le mercredi 9 mars sur le site de Zenit.org et ensuite : coïncidence qui rime avec Providence, je lis sur le site de notre paroisse de Montfort L'Amaury :
" Merci aux réfugiés irakiens " par l'archevêque maronite de Damas, Mgr Samir Nassar »
Nous avons un attachement particulier envers Mgr Samir Nassar, puisque notre paroisse soutient le diocèse de Damas, en finançant la protection sociale de ses prêtres (et c'est justement le 27 mars que nous ferons cette quête).
Mgr Samir Nassar vient de donner un magnifique témoignage sur les chrétiens d'Irak, réfugiés, passant par la Syrie. Son témoignage a été publié sur le site de l'agence d'information ZENIT.org.

Voici donc ce « magnifique témoignage » qui peut également concerner les chrétiens d'Irak réfugiés en France, en particulier ceux que nous connaissons et dont certains maintenant sont devenus français.
MERCI à Mona, Salim et Wessam... pour tout ce qu'ils nous apportent !

Merci aux réfugiés irakiens », par l’archevêque maronite de Damas
 
L’Eglise de Damas salue la fécondité de la présence de chrétiens irakiens
 
ROME, Mercredi 9 mars 2011 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous une lettre de l'archevêque maronite de Damas (Syrie), Mgr Samir Nassar, qui salue le dynamisme des chrétiens irakiens réfugiés en Syrie, qui « renforcent la foi chrétienne en Syrie en apportant un nouveau souffle à nos paroisses ».

Dans cette lettre intitulée « Merci aux réfugiés irakiens », il revient sur ces « missionnaires ambulants qui ont marqué l'Eglise » du pays et qui, malgré un avenir incertain, la perte de proches, les difficultés du quotidien, la pauvreté, vivent « la foi et l'espérance chrétienne ».


La Syrie a facilité l'accueil des réfugiés irakiens. Ils sont venus par milliers, surtout à Damas, et continuent à venir par dizaines et centaines pour fuir la mort et les violences dont ils sont victimes depuis 2003. Les services des Nations Unies organisent leur exode vers d'autres cieux plus cléments... En attendant d'obtenir leur visa, ces réfugiés irakiens restent à Damas quelques fois deux à trois ans et parfois plus.

Ces chrétiens bien formés, pieux et pratiquants se réfugient dans la Foi et l'Espérance chrétienne. ILS REMPLISSENT NOS EGLISES, dynamisent nos paroisses et renforcent la Foi chrétienne en Syrie en apportant un nouveau souffle à nos paroisses :

Pratiquants quotidiens, les réfugiés Irakiens sont assidus à la messe de chaque jour venant de loin, à pieds ou en transport public.
Demandant la confession avant la communion, ces réfugiés ont accéléré le retour au confessionnal qui retrouve les queues d'attente.
Leur dévotion pour les Saints et vénération de la Vierge relance les fabriques de cierges et les oratoires des Saints à l'intérieur comme à l'extérieur des églises qui sont illuminées jours et nuits.

Leurs enfants sont nombreux aux classes de catéchisme et de première communion. Leurs jeunes s'engagent dans les chorales des différentes Eglises et Liturgies.

La guerre a répandu assez vite l'informatique en Irak. Ces réfugiés débarqués à Damas sont bien familiers avec l'Internet et le web. Ils ont mis leur savoir généreusement au service des paroisses et des communautés. Ainsi, grâce à eux, nos paroisses se sont dotées de sites Internet et de websites, instrument d'avant-garde au service de l'évangélisation à l'échelle universelle

Poussés par une forte piété, ils se bousculent par dizaines, deux à trois fois par semaine, pour faire le grand ménage de la cathédrale et de la place de l'Eglise et ceci jusqu'à l'obtention de visa. Avant de voyager, ils assurent la relève de cette activité.

Ils sont présents dans les soirées de prière, l'Adoration eucharistique, les pèlerinages et les processions dans les rues de Damas pendant la Semaine Sainte et surtout le mois de Mai. Leur dynamisme spirituel attire les autres communautés, un de nos prêtres donne un coup de main à la paroisse chaldéenne.

Malgré leur pauvreté et leur condition de vie précaire, ils sont généreux et vivent le partage. Il faut les voir à la sortie des messes offrir et donner avec joie, sourire et larmes.

Ils vivent les moments les plus intimes dans le silence devant le Saint-Sacrement, en tête-à-tête avec le Seigneur. Pendant des heures, pleurer des proches disparus et s'interroger sur l'avenir. Et chercher à comprendre POURQUOI.

Ils se présentent nombreux à l'archevêché, chaque semaine, pour dire au-revoir avant de voyager vers l'inconnu, et des fois en ordre dispersé : les parents vers l'Australie, les enfants vers le Canada. Même en terre d'exil ils ne doivent plus vivre en famille. Un déchirement encore plus douloureux.

Ces réfugiés Irakiens qui ne font que passer à Damas sont des missionnaires ambulants qui ont marqué l'EGLISE DE SYRIE qui les regarde passer et S'INTERROGE SUR SON PROPRE AVENIR.

Le Synode des chrétiens d'Orient fut une chance et un espoir … sans toutefois arrêter l'hémorragie et l'exode. Ces réfugiés missionnaires dispersés dans les quatre coins du monde ne sont liés entre eux que par la prière et l'Internet qu'ils maîtrisent, coupés de leurs racines et devant le crépuscule de leur Eglise.

Pourraient-ils, ces réfugiés Irakiens, avec leur vitalité religieuse,
Apporter un souffle nouveau aux Eglises d'Occident qui les accueillent ?


Damas 2011.
+ Samir NASSAR
Archevêque maronite de Damas

Source www.zenit.org

04.03.11

French (FR)   Aime ta paroisse... (Paul VI)  -  Categories: fafa  -  @ 15:21:58

Pour le Carême 2011, notre curé ( du Groupement paroissial de Montfort-L'Amaury ) le père Gérard Vereyde, curé de 24 villages issus de 3 anciens groupements, nous a fait cadeau de ce texte, pour le méditer et le vivre :

" Aime ta paroisse... (Paul VI)

Collabore, prie et soufre pour ta paroisse, parce que tu dois la considérer comme une mère, à laquelle la providence t'a confié. Demande à Dieu qu'elle soit une maison de famille, fraternelle, accueillante, maison ouverte à tous. Offre ta collaboration d'activité pour que cela se réalise pleinement.
Collabore, prie et souffre pour que ta paroisse soit une vraie communauté de foi: respecte le curé, même s'il avait mille défauts. il est le délégué du Christ pour toi. Regarde-le avec l'œil de la foi, ne mets pas l'accent sur ses défauts, ne juge pas trop facilement ses misères, pour que Dieu te pardonne tes misères. Prends soin de ses besoins, prie tout le jour pour lui.
Collabore, prie et souffre pour que ta paroisse soit une vraie communauté eucharistique et que l'eucharistie soit la racine vive de son édification, non une racine sèche et sans vie. Participe fidèlement à l'Eucharistie de ta paroisse avec tout ton cœur et de toutes tes forces. Réjouis-toi et souligne avec tous, toutes les belles choses de ta paroisse. N'attache pas ta langue en t'acharnant contre l'inertie de ta paroisse: au contraire retrousse tes manches pour faire tout ce qu'on te demande.
Souviens-toi: les ragots, les ambitions, l'envie de mettre en vue, les rivalités sont les parasites de la vie paroissiale; déteste-les, combats-les, ne les tolère jamais. L'humilité est la loi fondamentale de tout service. Et accepte aussi d'être mis de côté, si le bien de tous, à un moment donné l'exige. Seulement, ne croise pas les bras, jette-toi dans le travail le plus antipathique et délaissé de tous, et ne te mets pas en tête de fonder un parti d'opposition.
Si le curé est autoritaire, et ne te laisse pas faire, n'en fais pas un drame: la paroisse ne s'écroulera pas pour cela. Il y a toujours des secteurs où un vieux prêtre te laisse entière liberté - la prière pour les pauvres, les malades, les personnes seules et les marginaux. Il suffirait que ces secteurs soient vivants, et la paroisse revivrait. Surtout la prière, personne ne te la conditionne, ni ne peut te l'enlever.
Souviens-toi qu'avec l'humilité et la charité on peut dire toutes les vérités dans la paroisse. Ce sont souvent l'arrogance et la présomption qui barrent les chemins et dressent les murs. parfois le manque de patience provoque le rejet des meilleurs initiatives. Quand les choses ne vont pas, pointe le doigt sur toi-même au lieu de montrer du doigt ton curé et les situations.
Prends tes responsabilités: tu as tes devoirs précis: si tu as le courage d'une autocritique sévère et honnête, tu auras peut-être une plus grande lumière sur les limites des autres. Si ta paroisse fait pitié, c'est aussi de ta faute: une poignée de gens motivés suffit pour faire une révolution, un groupe de gens décidés à tout suffit pour rendre un nouveau visage à une paroisse. Et surtout prier sans cesse pour la sainteté des prêtres: les saints prêtres sont la richesse la plus extraordinaire de nos paroisses., les prêtres saints sont le salut de nos jeunes. "



Comme nous l'a demandé le père Gérard :

Soyons " une seule famille unie " et retrouvons-nous à
la basilique du Sacré Cœur de Montmartre les 2-3 avril prochain pour adorer le Seigneur et Lui rendre grâce tous ensemble,
et pour qu'Il nous unisse et que nous

" Soyons Un Seul Cœur plein d'amour dans le Sacré Cœur de Jésus à travers le cœur immaculé de Marie ", comme la bienheureuse Teresa de Calcutta nous a demandé de l'être !
Sacre-Coeur-ostensoir

30.12.10

French (FR)   C'est Noël  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 20:03:52

C'est Noël

chaque fois que vous souriez à votre frère et lui tendez la main,
chaque fois que vous vous taisez pour écouter quelqu'un,
chaque fois que vous tournez le dos aux préjugés qui relèguent les opprimés aux confins de leur isolement.
chaque fois que vous espérez avec les prisonniers,
ceux qui sont chargés du poids de la pauvreté physique, morale ou spirituelle,
chaque fois que vous reconnaissez avec humilité vos limites et votre faiblesse.

C'est Noël chaque fois que vous permettez à Dieu d'aimer les autres à travers vous.

Prions Dieu qu'à Noël nous puissions accueillir Jésus non dans la froide mangeoire de notre cœur, mais dans un cœur plein d'amour et d'humilité,
animé par la chaleur de l'amour que nous avons les uns pour les autres.

Mère Teresa

19.12.10

French (FR)   Dimanche 19 décembre 2010 4ème de l'Avent  -  Categories: fafa  -  @ 17:05:03

Dimanche 19 décembre 2010
4ème dimanche de l'Avent
Année A

Il a beaucoup neigé : vingt centimètres dans la cour : tout est blanc, blanc, blanc !
A la messe, à l'église de Thoiry, de nombreux fidèles sont restés dans leurs pénates.
Notre curé, le père Gérard Verheyde, est bien arrivé, grâce à ses chaînes. Heureusement, car il y avait aussi un baptême. Certains sont venus à pied, de Villarceaux, Autouillet, Marcq...
Ce fut une messe particulière : intime et joyeuse avec Gabriel, séminariste du diocèse au séminaire de Notre Dame de Vie à Venasque, comme enfant de chœur, et la présentation d'Arthur, petit bébé baptisé après la messe..


ANTIENNE D'OUVERTURE
Is 45, 8

Cieux, faites venir le Juste comme une rosée.
Qu'il descende des nuées comme une pluie bienfaisante.
Que la terre s'entrouvre et donne naissance au Sauveur.

PRIÈRE

Que ta grâce, Seigneur, notre Père, se répande en nos cœurs : par le message de l'ange, tu nous a fait connaître l'incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par Jésus Christ.

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre d'Isaïe 7, 10-16

… Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel (c'est-à-dire : Dieu avec nous)....

PSAUME 23

Qu'il vienne, le Seigneur :
C'est lui, le roi de gloire !


Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots...

DEUXIÈME LECTURE

Commencement de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 1, 1-7

Moi, Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé par Dieu pour être Apôtre, mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle que Dieu avait déjà promise par ses prophètes dans les saintes Écritures, je m'adresse à vous, bien-aimés de Dieu qui êtes à Rome.
Cette Bonne Nouvelle concerne son Fils : selon la chair, il est né de la race de David ; selon l'Esprit qui sanctifie, il a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d'entre les morts, lui, Jésus Christ, notre Seigneur...

ÉVANGILE

Alléluia. Alléluia. Voici que la Vierge concevra : Mt 1, 23
elle enfantera un fils, on l'appellera Emmanuel,
«  Dieu-avec-nous  ». Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-24

Voici qu'elle fut l'origine de Jésus Christ.
... Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
«  Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : "Dieu-avec-nous"  ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

MÉDITATION du père Marie Dominique Philippe O.P.

On peut dire que la Sainte Famille est à la fois l'achèvement de toute la grande attente et le point de départ de la Nouvelle Alliance ; Dieu a voulu encore que la plénitude de la reprise de tout se fasse par la famille. Elle se fait à travers le cœur virginal de Marie. Ce cœur virginal de Marie est aussi le cœur d'une épouse pour Joseph. Et il devient, miraculeusement, le cœur de la mère de Dieu. C'est à travers la femme, dans toute sa plénitude de femme que se fait cette reprise : Marie est consacrée à Dieu dans tout son être, et elle est totalement donnée à Joseph comme une épouse à son époux ; l'Ecriture le souligne puisque c'est Marie fiancée à Joseph que l'ange Gabriel vient visiter. Cet amour entre Marie et Joseph, s'il est d'une délicatesse, d'une limpidité et d'une pureté toutes spéciales, est aussi amour d'une très grande force ; ce n'est pas du tout d'une façon idyllique que Joseph aime Marie. Joseph l'aime à travers toute sa sensibilité, à travers tout son être, mais il respecte l'œuvre de Dieu en elle et par là il l'aime encore plus. C'est là la grandeur de Joseph. Il a un goût parfait, il a bien choisi, il a choisi Marie de préférence à toutes les autres, en comprenant que l'amour de Marie pour Dieu, qu'il devinait en elle, ne l'empêchait en rien d'être une véritable épouse pour lui. Joseph, loin de mettre une opposition entre l'amour de la femme pour Dieu et l'amour de la femme pour l'homme, comprend au contraire que plus la femme est donnée à Dieu, plus elle sera capable d'être donnée à son époux. C'est bien ce qui s'est réalisé entre Joseph et Marie. Joseph respectera pleinement le grand mystère de la virginité de Marie. Il saura que, grâce à ce mystère et par ce mystère, Marie peut l'aimer d'une manière encore plus forte, d'une manière encore plus humaine : c'est un amour qui assume, qui sublime, tout le point de vue sexuel, pour que cet amour demeure dans sa limpidité absolue, l'amour qu'une vierge toute consacrée à Dieu peut avoir. Cet amour virginal va s'épanouir ou se manifester à travers son amour d'épouse. Et son amour d'épouse pour Joseph éclatera dans un amour de mère pour celui qui naîtra d'elle à partir de l'Esprit Saint, préservant ainsi sa virginité mais ne s'opposant en rien à son amour pour Joseph.
Si Joseph a eu peur à un moment donné et s'est demandé s'il ne devait pas s'écarter parce que Dieu avait semblé le laisser de côté, il a compris ensuite, par l'ange, donc directement par Dieu, qu'il devait au contraire aimer plus profondément Marie parce que Dieu l'avait choisie. Marie a été doublement choisie, par Joseph et par Dieu.

18.12.10

French (FR)   Troisième dimanche de l'Avent 2010  -  Categories: fafa, Mère Teresa, Benoit XVI  -  @ 23:49:03

Une route de lumières
Giovanni Maria Vian

Les médias, distraits par des apparences souvent futiles, n'ont pas consacré une grande attention à la visite que Benoît XVI a effectuée dans l'une des paroisses de son diocèse...Pour analyser l'histoire des derniers siècles, en rappelant les nombreux prophètes, idéologues et dictateurs qui ont répondu : non ce n'est pas Jésus, c'est nous qui changeons le monde. Et ils l'ont changé, mais – a constaté le Pape – en laissant le vide et de grandes destructions : « Ce n'était pas eux ». C'est pourquoi nous devons encore interroger le Christ, dont Benoît XVI a imaginé une phrase, comme une devise non écrite, àgraphon, qui contient la réponse : « Voyez ce que, moi, j'ai fait. Je n'ai pas accompli une révolution sanglante, je n'ai pas changé le monde par la force, mais j'ai allumé de nombreuses lumières qui forment, entre temps, une grande route de lumières au cours des millénaires ».
Des lumières qui ont été allumées dans les ombres et dans les difficultés de chaque jour par des hommes et des femmes comme Maximilien Kolbe, Damien de Veuster, Mère Teresa de Calcutta : car « ce n'est pas la révolution violente du monde, ce ne sont pas les grandes promesses qui changent le monde, mais c'est la lumière silencieuse de la vérité », qui provient de ce Dieu proche qui nous donne la certitude de ne pas être oubliés, comme si l'homme était un produit du hasard.
Nous devons nous rapprocher de ce Dieu – a dit le Pape avec des paroles comprises par tous. Pour devenir « une des plus petites lumières » qu'il a allumées dans l'histoire et apporter ainsi, dans la veillée active de l'attente, la lumière dans le monde. Cette lumière qui est venue pour illuminer chaque homme.

Troisième dimanche de l'Avent
Seule la lumière silencieuse de la Vérité
change le monde

Dans la matinée du dimanche 12 décembre 2010, le Pape Benoît XVI, Evêque de Rome, s'est rendu en visite pastorale dans la paroisse romaine « Saint Maximilien Kolbe ». Au cours de la Messe célébrée dans l'église paroissiale, le Saint-Père a prononcé l'homélie suivante :
… L'Avent est une puissante invitation pour tous à laisser entrer toujours davantage Dieu dans notre vie, dans nos maisons, dans nos quartiers, dans nos communautés, pour avoir une lumière parmi les nombreuses ombres, les multiples difficulté de chaque jour...
Votre communauté comprend en son sein de nombreuses familles venant de l'Italie centrale et méridionale à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie. Au fil des temps, la communauté a grandi et s'est en partie transformée, avec l'arrivée de nombreuses personnes des pays de l'Est européen et d'autres pays. Précisément à partir de cette situation concrète de la paroisse, efforcez-vous de croître toujours davantage dans la communion avec tous : il est important de créer des occasions de dialogue et de favoriser la compréhension réciproque entre les personnes provenant de cultures, de modèles de vie et de conditions sociales différentes. Mais il faut surtout chercher à les faire participer à la vie chrétienne, à travers une pastorale attentive aux besoins réels de chacun. Ici, comme dans chaque paroisse, il faut partir des « voisins » pour parvenir jusqu'aux personnes les plus « éloignées », pour apporter une présence évangélique dans les milieux de vie et de travail....
Sachez donc créer une communauté avec tous, unis dans l'écoute de la Parole de Dieu et dans la célébration des sacrements, en particulier de L'Eucharistie.A cet égard, la mission diocésaine en cours, sur le thème « Eucharistie dominicale et témoignage de la charité », constitue une occasion propice pour approfondir et mieux vivre ces deux composantes fondamentales de la vie et de la mission de l'Eglise et de chaque croyant, c'est-à-dire l'Eucharistie du dimanche et la pratique de la charité. Réunis autour de l'Eucharistie, nous ressentons plus facilement que la mission de chaque communauté chrétienne est d'apporter le message de l'amour de Dieu à tous les hommes. Voilà pourquoi il est important que l'Eucharistie soit toujours le cœur de la vie des fidèles...
Chers frères et sœurs, à côté de l'invitation à la joie, la liturgie d'aujourd'hui – avec les paroles de saint Jacques que nous avons entendues – nous adresse également celle d'être constants et patients dans l'attente du Seigneur qui vient, et de l'être ensemble, comme communauté, en évitant les plaintes et les jugements (cf. Jc 5, 7-10).
Dans l'Evangile, nous avons cependant la question de Jean-Baptiste qui se trouve en prison ; Jean-Baptiste qui avait annoncé la venue du Juge qui change le monde, et qui à présent voit que le monde reste le même. Il fait donc demander à Jésus : « Est-ce toi, celui qui doit venir ? Ou devons-nous en attendre un autre ? ». Au cours des deux, trois derniers siècles de nombreuses personnes ont demandé : « Mais est-ce réellement toi ? Ou le monde doit être changé de manière plus radicale ? Tu ne le fais pas ? » Et de nombreux prophètes, idéologues et dictateurs sont venus, qui ont dit :
« Ce n'est pas lui ! Il n'a pas changé le monde ! C'est nous ! ». Et ils ont créé leurs empires, leurs dictatures, leur totalitarisme qui auraient dû changer le monde. Et cela l'a changé, mais de manière destructrice. Aujourd'hui nous savons que ces grandes promesses n'ont laissé qu'un grand vide et une grande destruction. Ce n'était pas eux.
Et ainsi nous devons à nouveau voir le Christ et demander au Christ : « Est-ce toi ? ». Le Seigneur, de la manière silencieuse qui lui est propre, répond : « Voyez ce que, moi, j'ai fait. Je n'ai pas accompli une révolution sanglante, je n'ai pas changé le monde par la force, mais j'ai allumé de nombreuses lumières qui forment, entre temps, une grande route de lumière au cours des millénaires ».
Commençons ici, dans notre paroisse : saint Maximilien Kolbe, qui se propose de mourir de faim pour sauver un père de famille. Quelle grande lumière est-il devenu ! Quelle lumière est venue de cette figure et a encouragé les autres à se donner, à être proches de ceux qui souffrent, des opprimés ! Pensons au père que Damien de Veuster représentait pour les lépreux, lui qui a vécu et est mort avec et pour les lépreux, et qui a ainsi mis cette communauté en lumière. Pensons à Mère Teresa, qui a donné tant de lumière à tant de personnes, qui, après une vie sans lumière, sont mortes avec un sourire, car elles étaient touchées par la lumière de l'amour de Dieu.
Nous pourrions continuer ainsi et nous verrions, comme le Seigneur l'a dit dans sa réponse à Jean, que ce n'est pas la révolution violente du monde, ce ne sont pas les grandes promesses qui changent le monde, mais c'est la lumière silencieuse de la vérité, de la bonté de Dieu qui est le signe de sa présence et nous donne la certitude que nous sommes aimés jusqu'au bout et que nous ne sommes pas oubliés, que nous ne sommes pas un produit du hasard, mais d'une volonté d'amour.
Ainsi, nous pouvons vivre, nous pouvons ressentir la proximité de Dieu. « Dieu est proche », dit la première lecture d'aujourd'hui, il est proche, mais nous, nous sommes souvent loin. Rapprochons-nous, marchons vers sa lumière, prions le Seigneur et dans le contact de la prière devenons nous-mêmes lumière pour les autres.
Cela est aussi précisément le sens de l'Eglise paroissiale : entrer ici, entrer en dialogue, en contact avec Jésus, avec le Fils de Dieu, de manière à ce que nous devenions nous-mêmes l'une des plus petites lumières qu'Il a allumées et que nous apportions la lumière dans le monde qui sent qu'il est racheté.
Notre esprit doit s'ouvrir à cette invitation et nous marcherons ainsi avec joie vers Noël, en imitant la Vierge Marie, qui a attendu dans la prière, avec une joyeuse impatience., la naissance du Rédempteur. Amen !

17.06.10

French (FR)   L'Eucharistie du dimanche et le témoignage de la charité  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 21:36:06

Discours de Benoît XVI pour l'inauguration du congrès du diocèse de Rome

Sur le thème de l'Eucharistie et de la charité

ROME, Jeudi 17 juin 2010 (ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le discours prononcé par Benoît XVI le 15 juin pour l'inauguration, en la basilique Saint-Jean-du-Latran, du Congrès du diocèse de Rome sur le thème : «  'Leurs yeux s'ouvrirent, ils le reconnurent et l'annoncèrent'. L'Eucharistie du dimanche et le témoignage de la charité  » .
Chers frères et sœurs,
Le Psaume dit : « qu'il est bon, qu'il est doux d'habiter en frères tous ensemble ! » (Ps 133, 1). Il en est véritablement ainsi : c'est pour moi un motif de profonde joie de me retrouver avec vous et de partager le si grand bien que les paroisses et les autres réalités ecclésiales de Rome ont réalisé en cette année pastorale. Je salue avec une affection fraternelle le Cardinal vicaire et je le remercie pour les paroles courtoises qu'il m'a adressées et pour l'engagement qu'il place quotidiennement dans le gouvernement du diocèse, dans le soutien aux prêtres et aux communautés paroissiales. Je salue les évêques auxiliaires, tous les prêtres et chacun de vous. J'adresse une pensée cordiale à tous ceux qui sont malades et qui traversent des difficultés particulières, en les assurant de ma prière.
Comme l'a rappelé le cardinal Vallini, nous sommes engagés, depuis l'an dernier, dans l'examen de la pastorale ordinaire. Ce soir, nous réfléchirons sur deux points d'une importance primordiale : « L'Eucharistie du dimanche et le témoignage de la charité ». Je connais le grand travail que les paroisses, les associations et les mouvements ont réalisé, à travers des rencontres de formation et de confrontation, pour approfondir et mieux vivre ces deux composantes fondamentales de la vie et de la mission de l'Église et de tout chrétien. Cela a également favorisé la coresponsabilité pastorale qui, dans la diversité des ministères et des charismes, doit toujours plus se diffuser si nous désirons réellement que l'Évangile atteigne le cœur de chaque habitant de Rome. Beaucoup a été fait, et nous en rendons grâce au Seigneur ; mais il reste encore beaucoup à faire, toujours avec son aide.
La foi ne peut jamais être présupposée, car chaque génération a besoin de recevoir ce don à travers l'annonce de l'Evangile, et de connaître la vérité que le Christ nous a révélée. L'Eglise est donc toujours engagée à proposer à tous le dépôt de la foi qui contient également la doctrine sur l'Eucharistie - mystère central « qui contient tout le trésor spirituel de l'Eglise, à savoir le Christ lui-même, notre Pâque » (Conc. œcum. Vat. II décr. Presbyterorum ordinis, n. 5) - ; doctrine qui aujourd'hui, malheureusement, n'est pas suffisamment comprise dans sa valeur profonde et dans son importance pour l'existence des croyants. C'est pourquoi il est important que les diverses communautés de Rome ressentent l'exigence d'approfondir la connaissance du mystère du Corps et du Sang du Seigneur. Dans le même temps, dans l'esprit missionnaire que nous voulons alimenter, il est nécessaire que se diffuse l'engagement d'annoncer cette foi eucharistique, afin que chaque homme rencontre Jésus Christ qui nous a révélé le Dieu « proche », ami de l'humanité, et d'en témoigner à travers une vie éloquente de charité.
Dans toute sa vie publique, à travers la prédication de l'Evangile et les signes miraculeux, Jésus a annoncé la bonté et la miséricorde du Père à l'égard de l'homme. Cette mission a atteint son sommet sur le Golgotha, où le Christ crucifié a révélé le visage de Dieu, afin que l'homme, en contemplant la Croix, puisse reconnaître la plénitude de l'amour (cf. Benoît XVI, Enc. Deus caritas est, n. 12). Le sacrifice du Calvaire est mystérieusement anticipé dans la Dernière Cène lorsque Jésus, partageant avec les Douze le pain et le vin, les transforme dans son corps et dans son sang, qu'il devait offrir peu après comme Agneau immolé. L'Eucharistie est le mémorial de la mort et de la résurrection de Jésus Christ, de son amour jusqu'à la fin pour chacun de nous, mémorial qu'il a voulu confier à l'Église afin qu'il soit célébré tout au long les siècles. Selon la signification du verbe juif zakar, le « mémorial » n'est pas simplement le souvenir de quelque chose qui a eu lieu par le passé, mais une célébration qui actualise cet événement, de façon à en reproduire la force et l'efficacité salvifique. Ainsi il « rend présent et actualise le sacrifice que le Christ a offert à son Père, une fois pour toutes, sur la croix, en faveur de l'humanité » (Compendium du Catéchisme de l'Église catholique, 280). Chers frères et sœurs, à notre époque, le mot sacrifice n'est pas apprécié, il semble même appartenir à d'autres époques et à une autre façon de concevoir la vie. Mais, bien compris, il est et demeure fondamental, car il nous révèle de quel amour Dieu nous aime, dans le Christ.
Dans le don que Jésus fait de lui-même, nous trouvons toute la nouveauté du culte chrétien. Dans l'Antiquité, les hommes offraient en sacrifice aux divinités les animaux ou les prémices de la terre. Jésus, en revanche, s'offre lui-même, son corps et toute son existence : Lui-même en personne devient ce sacrifice que la liturgie offre dans la messe. En effet, à travers la consécration, le pain et le vin deviennent son véritable corps et son sang. Saint Augustin invitait les fidèles à à ne pas s'arrêter à ce qui apparaissait à leur vue, mais à aller au-delà : « Reconnaissez dans le pain - disait-il - ce même corps qui pendait sur la croix, et dans la coupe ce même sang qui jaillissait de son flanc » (Disc. 228 b, 2). Pour expliquer cette transformation, la théologie a créé le terme « transsubstantiation » un terme qui a retenti pour la première fois dans cette basilique au cours du IVe concile du Latran, dont on célébrera le VIIIe centenaire dans cinq ans. A cette occasion furent inclues dans la profession de foi les expressions suivantes : « Le corps et le sang, dans le sacrement de l'autel, sont vraiment contenus sous les espèces du pain et du vin, le pain étant transsubstantié dans le corps et le sang dans le vin par la puissance divine  » (DS, 802). Il est donc fondamental que dans les itinéraires d'éducation à la foi des enfants, des adolescents et des jeunes, ainsi que dans les « centres d'écoute » de la Parole de Dieu, on souligne que dans le sacrement de l'Eucharistie, le Christ est véritablement, réellement et substantiellement présent.
La messe, célébrée dans le respect des normes liturgiques et avec une valorisation adéquate de la richesse des signes et des gestes, favorise et promeut la croissance de la foi eucharistique. Dans la célébration eucharistique, nous n'inventons pas quelque chose, mais nous entrons dans une réalité qui nous précède, et qui embrasse même le ciel et la terre, et donc également le passé, le futur et le présent. Cette ouverture universelle, cette rencontre avec tous les fils et les filles de Dieu constitue la grandeur de l'Eucharistie : nous allons à la rencontre de la réalité de Dieu présent dans le corps et le sang du ressuscité parmi nous. C'est pourquoi les prescriptions liturgiques dictées par l'Eglise ne sont pas des choses extérieures, mais expriment de façon concrète la réalité de la révélation du corps et du sang du Christ et ainsi, la prière révèle la foi selon l'antique principe lex orandi-lex credendi. C'est pourquoi nous pouvons dire que « la meilleure catéchèse sur l'Eucharistie est l'Eucharistie elle-même bien célébrée ». (Benoît XVI, Exhort. apost. post-synodale Sacramentum caritatis, 64). Il est nécessaire que dans la liturgie ressorte avec clarté la dimension transcendante, celle du Mystère, de la rencontre avec le Divin, qui illumine et élève également la dimension « horizontale », c'est-à-dire le lien de communion et de solidarité qui existe entre ceux qui appartiennent à l'Église. En effet, lorsque cette dernière domine, on ne comprend pas pleinement la beauté, la profondeur, et l'importance du mystère célébré. Chers frères dans le sacerdoce, l'évêque vous a confié, le jour de votre ordination sacerdotale, le devoir de présider l'Eucharistie. Ayez toujours à cœur l'exercice de cette mission : célébrer les mystères divins avec une intense participation intérieure, afin que les hommes et les femmes de notre temps puissent être sanctifiés, mis en contact avec Dieu, vérité absolue et amour éternel.
Et rappelons-nous également que l'Eucharistie, liée à la croix et à la résurrection du Seigneur, a dicté une nouvelle structure à notre époque. Le Ressuscité s'était manifesté le jour après le sabbat, le premier jour de la semaine, jour du soleil et de la création. Depuis le début, les chrétiens ont célébré leur rencontre avec le Ressuscité, l'Eucharistie, en ce premier jour, en ce nouveau jour du véritable soleil de l'histoire, le Christ Ressuscité. Et ainsi, le temps commence toujours à nouveau avec la rencontre avec le Ressuscité et cette rencontre donne son contenu et sa force à la vie de chaque jour. C'est pourquoi il est très important pour nous chrétiens de suivre ce rythme nouveau du temps, de rencontrer le Ressuscité le dimanche, ainsi que de « prendre » avec nous sa présence, qui nous transforme et transforme notre temps. En outre, je vous invite tous à redécouvrir la fécondité de l'adoration eucharistique : devant le Très Saint Sacrement, nous faisons l'expérience de façon toute particulière du fait de « demeurer » avec Jésus, que Lui-même, dans l'Évangile de Jean, place comme condition nécessaire pour porter beaucoup de fruit (cf. Jn 15, 5) et éviter que notre action apostolique ne se réduise à un activisme stérile, mais soit au contraire le témoignage de l'amour de Dieu.
La communion avec le Christ est toujours aussi communion avec son corps qui est l'Église, comme le rappelle l'apôtre Paul en disant : « Le pain que nous rompons, n'est-il pas communion au corps du Christ ? Parce qu'il n'y a qu'un pain, à plusieurs nous ne sommes qu'un corps, car tous nous participons à ce pain unique » (1 Co 10, 16-17). C'est en effet l'Eucharistie qui transforme un simple groupe de personnes en communauté ecclésiale : l'Eucharistie fait Église. Il est donc fondamental que la célébration de la messe soit effectivement le sommet, la « structure portante » de la vie de chaque communauté paroissiale. Je vous exhorte tous à mieux prendre soin, également à travers des groupes liturgiques particuliers, de la préparation et de la célébration de l'Eucharistie, pour que ceux qui y participent puissent rencontrer le Seigneur. Elle est le Christ ressuscité, qui se rend présent dans notre aujourd'hui et nous rassemble autour de lui. En nous nourrissant de Lui nous sommes libérés des liens de l'individualisme et, au moyen de la communion avec Lui, nous devenons nous-mêmes, ensemble, une seule chose, son Corps mystique. Ainsi sont dépassées les différences dues à la profession, à la classe sociale, à la nationalité, parce que nous nous découvrons membres d'une unique grande famille, celle des enfants de Dieu, dans laquelle une grâce particulière est donnée à chacun pour l'utilité commune. Le monde et les hommes n'ont pas besoin d'une intégration sociale supplémentaire, mais ils ont besoin de l'Église, qui est dans le Christ comme un sacrement, « c'est-à-dire à la fois le signe et le moyen de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain » (Conc. œcum. Vat. II, Const. Lumen gentium, n. 1), appelée à faire resplendir sur tous les peuples la lumière du Seigneur ressuscité.
Jésus est venu pour nous révéler l'amour du Père, parce que « l'homme ne peut vivre sans amour » (Jean-Paul II, Enc. Redemptor hominis, n. 10). L'amour est, en effet, l'expérience fondamentale de tout être humain, ce qui donne une signification, ce qui donne un sens à la vie de chaque jour. Nourris par l'Eucharistie nous aussi, à l'exemple du Christ, nous vivons pour Lui, pour être témoins de l'amour. En recevant le Sacrement, nous entrons en communion de sang avec Jésus Christ. Dans la conception hébraïque, le sang indique la vie ; ainsi nous pouvons dire que, en nourrissant du Corps du Christ, nous accueillons la vie de Dieu et nous apprenons à regarder la réalité avec ses yeux, en abandonnant la logique du monde pour suivre la logique divine du don et de la gratuité. Saint Augustin rappelle que durant une vision, il lui sembla entendre la voix du Seigneur, qui lui disait : « Je suis la nourriture des adultes. Grandis, et tu me mangeras, sans pour autant me transformer en toi, comme la nourriture de ta chair ; mais tu te transformeras en moi » (cf. Confessions VII, 10, 16). Quand nous recevons le Christ, l'amour du Dieu s'étend dans notre intimité, il modifie radicalement notre cœur et nous rend capables de gestes qui, par la force de diffusion du bien, peuvent transformer la vie de ceux qui sont à nos côtés. La charité est en mesure d'engendrer un changement authentique et permanent de la société, en agissant dans les cœurs et dans les esprits des hommes, et quand elle est vécue dans la vérité, elle « est la force dynamique essentielle du vrai développement de chaque personne et de l'humanité tout entière » (Benoît XVI, Enc. Caritas in veritate, n. 1). Le témoignage de la charité pour le disciple de Jésus n'est pas un sentiment passager, mais au contraire c'est ce qui façonne la vie en toute circonstance. Je vous encourage tous, en particulier la Caritas et les diacres, à vous engager dans le domaine délicat et fondamental de l'éducation à la charité, comme dimension permanente de la vie personnelle et communautaire.
Notre Ville demande aux disciples du Christ, avec une annonce renouvelée de l'Évangile, un témoignage plus clair et plus limpide de la charité. C'est dans un langage d'amour, désireux du bien intégral de l'homme, que l'Église parle aux habitants de Rome. Au cours de ces années de mon ministère en tant que votre Évêque, j'ai eu l'occasion de visiter divers lieux où la charité est vécue avec intensité. Je suis reconnaissant à tous ceux qui s'engagent dans les diverses structures caritatives, pour le dévouement et la générosité avec lesquels ils servent les pauvres et les marginaux. Les personnes dans le besoin et la pauvreté de tant d'hommes et de femmes nous interpellent profondément : c'est le Christ lui-même qui chaque jour, à travers les pauvres, nous demande de lui donner à manger et de lui offrir à boire, de le visiter dans les hôpitaux et les prisons, de l'accueillir et le vêtir. L'Eucharistie célébrée nous impose et en même temps nous rend capables de devenir, à notre tour, pain rompu pour nos frères, en allant au devant de leurs exigences et en faisant le don de nous-mêmes. C'est pourquoi une célébration eucharistique qui ne conduit pas à rencontrer les hommes là où ils vivent, travaillent et souffrent, pour leur apporter l'amour de Dieu ne manifeste pas la vérité qu'elle renferme. Pour être fidèles au mystère que l'on célèbre sur les autels nous devons, comme nous y exhorte l'apôtre Paul, offrir nos corps, nous-mêmes, en sacrifice spirituel agréable à Dieu (cf. Rm 12, 1) en ces circonstances qui nous demandent de faire mourir notre moi et constituent notre « autel » quotidien. Les gestes de partage créent la communion, renouvellent le tissu des relations interpersonnelles, en leur donnant la forme de la gratuité et du don, et elles permettent la construction de la civilisation de l'amour. A une époque comme aujourd'hui de crise économique et sociale, nous sommes solidaires avec ceux qui vivent dans l'indigence pour offrir à tous l'espérance d'un lendemain meilleur et digne de l'homme. Si nous vivons réellement comme disciples du Dieu-Charité, nous aiderons les habitants de Rome à se découvrir frères et fils de l'unique Père.
La nature elle-même de l'amour requiert des choix de vie définitives et irrévocables. Je m'adresse en particulier à vous, très chers jeunes : n'ayez pas peur de choisir l'amour comme la règle suprême de la vie. N'ayez pas peur d'aimer le Christ dans le sacerdoce et, si vous entendez dans votre cœur l'appel du Seigneur, suivez-le dans cette extraordinaire aventure d'amour, en vous abandonnant avec confiance à Lui ! N'ayez pas peur de former des familles chrétiennes qui vivent l'amour fidèle, indissoluble et ouvert à vie ! Témoignez que l'amour, ainsi que l'a vécu le Christ et l'enseigne le Magistère de l'Église, n'ôte rien à notre bonheur, mais au contraire donne cette joie profonde que le Christ a promis à ses disciples.
Que la Vierge Marie accompagne avec son intercession maternelle le chemin de notre Église de Rome. Que Marie, qui vécut de manière tout à fait singulière la communion avec Dieu et le sacrifice de son Fils sur le Calvaire, nous obtienne de vivre toujours plus intensément, pleinement et consciemment, le mystère de l'Eucharistie, pour annoncer, par la parole et par notre vie, l'amour que Dieu nourrit pour tout homme. Chers amis, je vous assure de ma prière et je vous donne à tous et de tout cœur la Bénédiction apostolique. Merci.

16.05.10

French (FR)   La main ne tremble pas  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 21:50:36

Mercredi 12 mai 2010

Benoît XVI dans l'avion qui le conduisait à Lisbonne, au Portugal :

... " Avant tout je voudrais exprimer ma joie d'aller à Fatima, de prier devant la Vierge de Fatima, qui est pour nous un signe de la présence de la foi, que c'est des petits proprement que nait une nouvelle force de la foi, qui ne se limite pas aux seuls petits, mais qui a un message pour tout le monde et rejoint le cours de l'histoire dans son présent et l'éclaire. En 2000, dans la présentation, j'avais dit qu'une apparition, c'est-à-dire un événement surnaturel, qui ne vient pas seulement de l'imagination de la personne, mais en réalité de la Vierge Marie, du surnaturel, qu'un tel événement entre dans un sujet et s'exprime dans les possibilités du sujet. Le sujet est déterminé par ses conditions historiques, personnelles, de tempérament, et donc traduit ce grand événement surnaturel dans ses possibilités de voir, d'imaginer, d'exprimer, mais dans ses expressions, formées par le sujet, se cache un contenu qui va au-delà, plus profondément, et c'est seulement dans le cours de l'histoire que nous pouvons voir toute la profondeur, qui était - disons - « vêtue » dans cette vision possible aux personnes concrètes. Je dirais donc, ici aussi, au-delà de cette grande vision de la souffrance du Pape, que nous pouvons en premier lieu rapporter au Pape Jean-Paul II, sont indiquées des réalités de l'avenir de l'Église qui au fur et à mesure se développent et se manifestent. Par conséquent, il est vrai que au-delà du moment indiqué dans la vision, on parle, on voit la nécessité d'une passion de l'Église, qui naturellement se reflète dans la personne du Pape, mais le Pape est pour l'Église et donc ce sont des souffrances de l'Église qui sont annoncées. Le Seigneur nous a dit que l'Église aurai toujours souffert, de diverses façons, jusqu'à la fin du monde. L'important est que le message, la réponse de Fatima, ne réside pas substantiellement dans des dévotions particulières, mais dans la réponse de fond, c'est-à-dire la conversion permanente, la pénitence, la prière et les trois vertus théologales : foi, espérance et charité. Ainsi voyons-nous ici la réponse véritable et fondamentale que l'Église doit donner, que nous, chacun de nous, devons donner dans cette situation. Quant aux nouveautés que nous pouvons découvrir aujourd'hui dans ce message, il y a aussi le fait que les attaques contre le Pape et contre l'Église ne viennent pas seulement de l'extérieur, mais les souffrances de l'Église viennent proprement de l'intérieur de l'Église, du péché qui existe dans l'Église. Ceci s'est toujours su, mais aujourd'hui nous le voyons de façon réellement terrifiante : que la plus grande persécution de l'Église ne vient pas de ses ennemis extérieurs, mais naît du péché de l'Église et que donc l'Église a un besoin profond de ré-apprendre la pénitence, d'accepter la purification, d'apprendre d'une part le pardon, mais aussi la nécessité de la justice. Le pardon ne remplace pas la justice. En un mot, nous devons ré-apprendre cet essentiel : la conversion, la prière, la pénitence et les vertus théologales. Nous répondons ainsi, nous sommes réalistes en nous attendant que le mal attaque toujours, qu'il attaque de l'intérieur et de l'extérieur, mais aussi que les forces du bien sont toujours présentes et que, à la fin, le Seigneur est plus fort que le mal, et pour nous la Vierge est la garantie visible, maternelle, de la bonté de Dieu, qui est toujours la parole ultime dans l'histoire."

Père Lombardi : Merci, Sainteté, de la clarté, de la profondeur de vos réponses et de cette parole conclusive d'espérance que vous nous avez donnée. Nous vous souhaitons vraiment de pouvoir accomplir sereinement ce voyage si prenant et de pouvoir aussi le vivre avec toute la joie et la profondeur spirituelle que la rencontre avec le mystère de Fatima nous inspire. Bon voyage à vous, et nous chercherons à bien faire notre tâche et à relayer objectivement ce que vous ferez.

Editorial du Journal du Dimanche
16 mai 2010
par Olivier Jay
La main ne tremble pas

Enfin ! Benoît XVI a su trouver les mots justes. Dans l'avion pour Fatima, il a mis fin aux maladresses et circonvolutions de la curie romaine sur les scandales pédophiles . Une seule ligne : l'Eglise ne doit pas sacrifier la justice au pardon. Il n'y aura plus de miséricorde pour empêcher le jugement des hommes de faire son office. Pour reprendre le dilemme de Camus, un chrétien n'a pas à choisir «  entre la justice et sa mère  ».
Deuxième tournant : l'Eglise ne peut fuir ses responsabilités en stigmatisant ses ennemis. Il y a scandale et les responsabilités sont à l'intérieur de l'Eglise. La main de Benoît XVI le timide ne tremble pas sous la pression, il est vrai, de révélations d'une extrême gravité. Cinq « démissions  » d'évêques – allemand, irlandais, belge – en quelques semaines. Une congrégation reprise en main après les horreurs commises par son fondateur. Tout est mis sur la place publique après des années de secret.
Jean-Paul II avait réparé des erreurs de l'Histoire, comme l'Inquisition. Mais jamais un pape n'avait réglé d'une manière aussi nette les fautes du présent , hormis Pie XI sanctionnant en 1926 les évêques proches de l'Action française. L'année 2010 marquera l'histoire de l'Eglise. Il n'y a plus de complot. Il n'y a que de mauvais chrétiens.

13.05.10

French (FR)   Prière Benoît XVI Fatima 12 mai 2010  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 20:35:11

Prière de Benoît XVI à la Chapelle des apparitions de Fatima

Mercredi 12 mai 2010

PRIÈRE À LA VIERGE

Notre-Dame
et Mère de tous les hommes et de toutes les femmes,
me voici comme un fils
qui rend visite à sa Mère
et le fait en compagnie
d'une multitude de frères et de sœurs.
En tant que Successeur de Pierre,
à qui fut confiée la mission
de présider au service
de la charité dans l'Église du Christ
et de confirmer chacun dans la foi
et dans l'espérance,
je veux présenter à ton
Cœur Immaculé
les joies et les espérances
ainsi que les problèmes et les souffrances
de chacun de tes fils et de tes filles
qui se trouvent ici, à la Cova di Iria,
ou qui, de loin, nous sont unis.
Mère très aimable,
tu connais chacun par son nom,
avec son visage et son histoire,
et, à tous, tu manifestes avec amour
ta bienveillance maternelle
qui jaillit du cœur même de Dieu Amour.
Tous, je te les confie et te les consacre,
Mère Très Sainte,
Mère de Dieu et notre Mère.
* * *
Le Vénérable Pape Jean-Paul II,
qui t'a rendu trois fois visite, ici à Fatima,
et qui a remercié cette « main invisible »
qui l'a délivré de la mort
lors de l'attentat du treize mai,
sur la Place Saint-Pierre, il y a presque trente ans,
a voulu offrir au Sanctuaire de Fatima
une balle qui l'avait blessé gravement
et qui fut placée dans ta couronne de Reine de la Paix.
C'est une profonde consolation pour nous
de savoir que tu es couronnée
non seulement avec l'argent
et l'or de nos joies et de nos espérances,
mais aussi avec le ‘projectile' qui symbolise
nos préoccupations et nos souffrances.
Je rends grâce, Mère bien-aimée,
pour les prières et les sacrifices
que les jeunes bergers
de Fatima faisaient pour le Pape,
guidés par les sentiments
que tu leur avais inspirés au cours des apparitions.
Je remercie aussi tous ceux qui,
chaque jour,
prient pour le Successeur de Pierre
et pour ses intentions
afin que le Pape soit fort dans la foi,
audacieux dans l'espérance et ardent dans l'amour.
* * *
Mère bien-aimée de nous tous,
je remets ici, dans ton Sanctuaire de Fatima,
la Rose d'Or
que j'ai apportée de Rome,
en hommage de gratitude de la part du Pape
pour les merveilles que le Tout-Puissant
a accomplies à travers toi
dans le cœur d'un grand nombre de pèlerins
qui viennent ici dans cette maison qui est à toi.
Je suis sûr que les bergers de Fatima
les Bienheureux François et Jacinthe
et la Servante de Dieu Lucie de Jésus
nous accompagnent en cette heure de supplication et de jubilation.
Jessy2

Photo prise par Fabienne à Fatima le 13 Juillet 1988

21.03.10

French (FR)   Dimanche 21 mars 2010  -  Categories: fafa, prière, Méditation  -  @ 20:21:05

Dimanche 21 mars 2010
5ème dimanche de Carême

Lecture du livre d'Isaïe 43, 16-21
Ainsi parle le Seigneur, lui qui fit une route à travers la mer, un sentier au milieu des eaux puissantes, lui qui mit en campagne des chars et des chevaux, des troupes et de puissants guerriers ; et les voilà couchés pour ne plus se relever, ils se sont éteints, ils se sont consumés comme une mèche. Le Seigneur dit : « Ne vous souvenez plus d'autrefois, ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà, ne le voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer une route dans le désert...

PSAUME 125
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. Alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :nous étions en grande fête !Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie...

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3, 8-14

Frères, tous les avantages que j'avais autrefois, je les considère maintenant comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur. A cause de lui, j'ai tout perdu ; je considère tout comme des balayures, en vue d'un seul avantage, le Christ, en qui Dieu me reconnaîtra comme juste. Cette justice ne vient pas de moi-même - c'est-à-dire de mon obéissance à la loi de Moïse - mais de la foi au Christ : c'est la justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi...

Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 1-11

Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ; de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser...

Les textes de ce dimanche nous disent que Dieu ne peut être relégué dans le passé. La vie spirituelle se conjugue au présent, tournée vers l’avenir. Elle n’est pas un retour en arrière : « Ne vous souvenez plus d’autrefois, ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà, ne le voyez-vous pas ? » (Cf. 1ère lecture, Isaïe 43). Dieu ne nous enferme pas dans un souvenir nostalgique, aussi beau puisse-t-il être d’ailleurs. Pourquoi ? Parce qu’il est un Dieu créateur, qu’il fait toujours du neuf et qu’il nous invite à coopérer à son œuvre de création en nous et autour de nous : il confie à l’homme la responsabilité de nommer les animaux et de gouverner en bon gestionnaire la création qu’il lui confie. Et cette responsabilité est toujours à assumer au présent en vue de l’avenir.

Isaïe dit « Ne vous souvenez plus d’autrefois, ne songez plus au passé » ... Mais en même temps, il ne cesse de rappeler le passé : « Le Seigneur fit une route à travers la mer, un sentier au milieu des eaux puissantes, il mit en campagne des chars et des chevaux, des troupes et de puissants guerriers ; et les voilà couchés pour ne plus se relever, ils se sont éteints, ils se sont consumés comme une mèche. » C’est, bien sûr, un rappel de l’Exode. Mais ce rappel du passé n’a qu’un but : garder confiance en l’avenir ; sous-entendu « ce que Dieu a fait une fois, il le refera » : « Oui, je vais faire passer une route dans le désert, des fleuves dans les lieux arides. » Comme il a fait passer son peuple à travers la mer à pied sec au moment de la sortie d’Egypte, nous gardons confiance : il fera passer son peuple « à pied sec » à travers toutes les eaux troubles de son histoire.
Faire mémoire, c’est rendre présent par un acte de mémoire l’action passée du Seigneur dans l’aujourd’hui de ma vie. Ce n’est pas se retrouver enfermé dans un passé qui dès lors ne peut être que stérile.
L’espérance d’Israël, et il doit en être de même pour nous, s’appuie toujours sur son passé : c’est le sens du mot « mémorial » ; nous faisons mémoire de l’œuvre de Dieu depuis toujours, pour découvrir que cette œuvre de Dieu se poursuit pour nous aujourd’hui, et y puiser la certitude qu’elle se poursuivra demain. Passé, Présent, Avenir : Dieu est à jamais présent aux côtés de son peuple. C’est d’ailleurs l’un des sens du Nom de Dieu « Je suis » (sous-entendu, « Je suis avec vous en toutes circonstances).
Ainsi, si Dieu nous invite à revenir sur le passé, c’est pour constater sa fidélité et nous inviter à mettre notre confiance en lui aujourd’hui comme hier, à ne pas avoir peur de maintenant ou de demain car notre Dieu est fidèle et que s’il l’a été avec nous hier, il le sera aujourd’hui et demain. Car Il ne peut se renier lui-même.

Dans la prédication des prophètes, l’invitation à faire mémoire des œuvres de Dieu dans notre vie a aussi un autre but : détourner le peuple des idoles, des faux dieux. Dieu seul sauve, il ne faudra jamais l’oublier. Un peu plus haut, Isaïe disait : « c’est moi qui suis le Seigneur, en dehors de moi, pas de Sauveur. C’est moi qui ai annoncé et donné le salut, moi qui l’ai laissé entendre, et non pas chez vous un dieu étranger. » (Is 43, 11). Si Isaïe juge bon d’affirmer que Dieu seul est Dieu, c’est parce que la tentation d’idolâtrie existait encore !


Les prophètes ont souvent comparé les tentations d’idolâtrie du peuple à un adultère, une infidélité, et c’est ici que le rapprochement entre la première lecture et l’évangile de la femme adultère est intéressant. Cette femme est prisonnière de son passé, de son péché. Elle est enfermée dans son passé par l’image d’un dieu qui la tient sous le joug de la culpabilité. Saint Jean met bien en valeur cela en disant que cette femme, même après le départ de ses accusateurs, reste « au milieu » du cercle qu’ils formaient et qui apparaît maintenant clairement comme celui de sa culpabilité.
Jésus ne va pas l’accuser. Il va la questionner. « Femme, personne ne t’a condamné ? » Jésus ne l’invite donc pas à un retour morbide sur un passé qui l’écrase et l’enferme dans la solitude, mais à un acte de vérité et d’ouverture confiante qui permet au pardon d’accomplir son œuvre en ouvrant dans son cœur un espace de recréation de la filiation blessée. Jésus l’invite à donner une réponse qui va lui permettre de s’engager autrement vers l’avenir : « Non, personne Seigneur ». « Va, désormais ne pèche plus ». Ce n’est pas du laxisme. Jésus dit bien « ne pèche plus ». Tout n’est pas permis. Le péché reste condamné, mais seul le pardon peut permettre au pécheur d’aller plus loin.

Si le faux dieu de la femme adultère est sa culpabilité, nous découvrons que les pharisiens sont aussi prisonniers d’un faux dieu : leur conception de la Loi. On pourrait, en effet, traduire la réponse de Jésus aux accusateurs de cette femme par ces mots : « cette femme est coupable d’adultère, au premier sens du terme, c’est entendu ; mais vous, n’êtes-vous pas en train de commettre un adultère autrement plus grave en voulant la lapider ? N’êtes-vous pas en train de vous montrer infidèles au Dieu de l’Alliance ? La loi ne serait-elle pas devenue votre idole ? »
Très souvent, les prophètes ont parlé de l’idolâtrie en termes d’adultère. Or manquer à la miséricorde, c’est être infidèle au Dieu de miséricorde. Les pharisiens et les scribes voulaient sincèrement être les fils du Très-Haut, y compris ceux qui accusaient cette femme. Alors Jésus leur dit « Ne vous trompez pas de Dieu, soyez miséricordieux ». Sur cette réponse, ils s’en vont, « l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés ». Rien d’étonnant : les plus anciens sont les plus prêts à entendre l’appel à la miséricorde. Tant de fois, ils ont expérimenté pour eux-mêmes la miséricorde de Dieu... Tant de fois, ils ont lu, chanté, médité la phrase « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Ex 34, 6), tant de fois ils ont chanté le psaume 51 (50) « Pitié pour moi, Seigneur, en ta bonté, dans ta grande miséricorde efface mon péché »... Jésus, le Verbe, vient d’accomplir parmi eux sa mission de Révélation.

Frère Élie, moine de la Famille de saint Joseph

14.03.10

French (FR)   Parabole du Père Miséricordieux  -  Categories: fafa  -  @ 18:12:59

La Miséricorde du Père
Extraits de Père, que ton règne vienne
de Mgr André-Mutien Léonard

L’enfant prodigue
« Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient”. Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l’inconduite. Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d’un des habitants de cette contrée, qui l’envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : “Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim ! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes mercenaires”. Il partit donc et s’en alla vers son père. Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : “Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils”. Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez la plus belle robe et l’en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !” Et ils se mirent à festoyer. Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il s’enquérait de ce que cela pouvait bien être. Celui-ci lui dit : “C’est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé”. Il se mit alors en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit l’en prier. Mais il répondit à son père : “Voilà tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis ; et puis ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras !” Mais le père lui dit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !” » (Luc 15, 11-31).
Dieu est Amour. En lui, il n’y a que de l’Amour. Rien d’autre. Et cet Amour a une forme toute particulière : la Miséricorde. Ce mot est, hélas, étranger à notre vocabulaire courant. Littéralement, il exprime le sentiment du cœur qui est saisi par la misère de l’autre. La Miséricorde de Dieu, c’est son Amour pour les pécheurs, c’est-à-dire pour ceux qui sont loin de lui, par indifférence ou par hostilité. L’Évangile nous révèle en effet que Dieu ne nous aime pas seulement malgré nos nombreux péchés envers lui qui font obstacle à sa grâce, mais qu’il nous aime à cause de nos nombreux péchés qui suscitent sa compassion à notre égard. Que cet amour est grand !
Jésus, en donnant sa vie sur la Croix, pour nous sauver du péché, manifeste la grande Miséricorde du Père. C’est ce qu’explique saint Paul : « Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, alors que nous étions morts par suite de nos fautes, nous a fait revivre avec le Christ » (Ép. 2, 4-5). « Car, dit Jésus, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique… pour que le monde soit sauvé par lui
» (Jn 3,16-17).

Pour que nous comprenions la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur de ce mystère, Jésus a inventé une parabole. On l’appelle souvent, à tort, « la parabole de l’enfant prodigue ». Il faut l’appeler « la parabole du père miséricordieux », car Jésus veut avant tout nous révéler le Cœur de son Père.
À qui Jésus la raconte-t-il ? À des pharisiens et des scribes — qui sont des juifs très pieux et très droits — en train de murmurer contre lui parce qu’il « fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ». Ils sont scandalisés par la proximité de Jésus avec ces personnes rejetées parce qu’escrocs, collaborateurs des Romains, prostituées et pécheurs en tout genre…
Jésus révèle alors le regard du Père sur ces pécheurs, dans cette parabole.
Tous fils prodigues
Lisons-la à nouveau (ci-dessus)
Le fils cadet a réclamé sa part d’héritage pour la gaspiller dans une vie de débauche. C’est exactement notre situation : nous avons reçu le don de la vie et le gaspillons souvent, de bien des manières. Nous devrions rendre grâce à Dieu pour ce don, chaque jour, dans la louange avec ces mots « c’est toi qui m’as tissé dans le ventre de ma mère, je te rends grâce pour la merveille que je suis » (Ps 139, 13-14).
De même, par le baptême nous avons reçu un héritage extraordinaire : le don de l’Esprit Saint qui fait de nous des fils du Père, par Jésus (cf. 2 Cor. 1, 22 ; Gal. 4, 6). Quand nous doutons de sa présence et de son amour, quand nous refusons de lui faire confiance dans les difficultés et de le louer en tout temps, quand nous préférons nos occupations et nos soucis à la prière et à son service, nous gaspillons l’héritage reçu.
Venu pour les pécheurs
Et ce “sale gamin” se retrouve dans la misère. Exactement comme nous, quand nous avons quitté Dieu un peu de temps. Mais ne nous y trompons pas : faire l’expérience de notre misère est une grande grâce. Elle est le commencement du salut. L’orgueil nous pousse à penser que nous sommes des gens sérieux, en chemin vers la perfection. Reconnaissons-le : nous sommes des pauvres pécheurs, indignes et misérables.
Si je découvre mon péché, je peux me réjouir, car il a dit : « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs » (Mt 9, 13). Il est donc venu pour moi. Quand sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus découvre son péché, au lieu de s’attrister, elle se réjouit, car elle sait que Dieu pourra ainsi lui montrer sa miséricorde. Le fils cadet, épuisé par son errance, décide donc de retourner chez son père. Il le fait par intérêt. Pour manger à sa faim, il consent même à se proposer comme esclave.
« Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié, il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement. » C’est extraordinaire !
Son père l’attend depuis toujours. Plutôt que de lui faire des reproches, en se lamentant sur la souffrance qu’a provoqué en lui l’absence cruelle de son fils, il est pris de compassion pour cet enfant blessé par son propre péché. Au lieu d’attendre de légitimes excuses, il court l’embrasser, avec tendresse. Parce que le désir permanent du Père, c’est de donner de l’Amour.
Réenfanté à la vie
Le fils récite alors sa formule de repentance. Mais il n’a pas le temps d’achever sa demande. Car le père refuse de le prendre comme esclave. Dieu veut que nous soyons ses fils, rien de moins. Et pour le signifier, il fait apporter robe, anneau et chaussures. Par son pardon, il nous revêt des vêtements du salut (cf Is 61, 10). À l’image de la robe blanche du baptême, notre cœur est à nouveau pur devant Dieu et nous pouvons nous présenter à lui. À condition d’accepter une chose. Pour recevoir la “belle robe”, il faut se séparer de l’ancienne, salie par nos péchés. Pour recevoir ce vêtement blanc des fils de Dieu, il nous faut rompre avec le péché et le remettre à Dieu par le sacrement de réconciliation (la confession).
Le père fait alors la fête car, dit-il, « mon fils était mort et il est revenu à la vie. » La miséricorde du Père nous rend la vie. Elle nous ressuscite. Le tableau de Rembrandt est, à ce sujet, très inspiré. Il représente en effet la tête du fils contre le sein du père. Le fils pécheur est à nouveau enfanté à la vie divine par les entrailles de miséricorde du Père.
Le fils aîné, lui, reste étranger à ce mystère d’amour. Il n’entre pas dans la fête, car il ne connaît pas la miséricorde. Ne vivant que selon la justice de la loi, il cherche à mériter chaque jour les dons du père, par ses bonnes actions. Beaucoup de croyants lui ressemblent. Ils veulent mériter le ciel par leurs actes vertueux. Ils n’ont pas compris que, même si l’on fait beaucoup d’efforts — et il faut en faire — on n’est jamais digne d’être fils de Dieu le Père éternellement.
Par son refus de pardonner et de se reconnaître pécheur, le fils aîné s’exclut de la fête et de la vie. Il nous faut donc choisir : ou reconnaître notre péché et recevoir la vie en laissant le Père nous manifester son Amour de prédilection, ou nous croire juste et refuser toute miséricorde, et dans ce cas rester étrangers à la joie d’être aimés par le Père et d’entrer dans son intimité. Entre la Miséricorde divine et la Justice divine, sainte Thérèse avait choisi, sans hésiter, la Miséricorde. Suivons son exemple !

08.03.10

French (FR)   "Famille et Sainteté" Mère Teresa Paray-le-Monial juillet 1986  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 21:44:38

«  Famille et Sainteté »
Mère Teresa parle aux familles
à Paray-le Monial le 22 juillet 1986

Demandons à Notre-Dame de nous donner son cœur si beau, si pur, si immaculé, son cœur si plein d'amour et d'humilité afin que nous puissions recevoir Jésus dans le Pain de Vie, et L'aimer comme elle L'a aimé, et Le servir sous l'habit de détresse des plus pauvres parmi les pauvres. Nous lisons dans l'Évangile que Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils Jésus à travers Marie, la plus pure ; et elle, après avoir reçu Jésus, elle s'est rendue en hâte pour Le donner aux autres. Elle est allée dans une famille. La vie de Jésus a commencé dans la famille . Comme la famille de saint Jean (Baptiste), d'Élisabeth et de Zaccharie, devait être sainte pour avoir attiré Marie sous son toit ! Combien nos familles doivent-elles être saintes pour être capables d'accueillir Jésus chez elles ! Et quelque chose d'étrange s'est passé lorsque Marie est entrée dans la maison d'Élisabeth. Le petit enfant dans le sein d'Élisabeth a bondi de joie. Comme il est étrange que Dieu se soit servi d'un petit enfant pas encore né pour proclamer la venue du Christ ! Aujourd'hui nous savons tous les choses terribles qui sont faites aux enfants qui ne sont pas encore nés ! Des millions d'enfants pas encore nés sont détruits par l'avortement.
L'avortement est devenu le plus grand destructeur de la paix, parce qu'il détruit la Présence et l'image de Dieu, et particulièrement quand c'est la mère qui tue son propre enfant. En fait, il y a deux vies qui sont détruites : la vie de l'enfant pas encore né et la conscience de la mère. Prions une seconde en action de grâce pour nos parents qui nous ont désirés Nous devons à nos parents une grande reconnaissance, parce qu'ils nous ont donné la vie et la joie de vivre cette vie. Et comprenons bien aussi, vous et moi, que nous devons aider ces enfants pas encore nés, à naître, à être désirés et à être aimés.
Qu'est-ce que Marie est venue faire dans la maison d'Élisabeth ? L'humble service de la servante : faire la cuisine, la lessive, prendre soin... comme toute mère ou toute femme dans la famille. Quelle place extraordinaire a la mère dans la famille ! Elle est le cœur de la famille. Comme il est important que la mère soit le centre et la force d'unification dans la famille ! Pour qu'il y ait cette unité, cet amour dans la famille, il est nécessaire de prier ensemble. Enseignez à vos enfants à prier et priez avec eux ! Que vos enfants vous voient prier ! La prière est la conversation entre Dieu et l'âme. Dieu nous parle dans le silence du cœur, et nous écoutons et puis nous Lui parlons dans la plénitude de notre cœur et Dieu écoute et cette écoute et ce dialogue, c'est la prière.
Et qui nous enseignera le mieux à prier ? Marie, la mère de Jésus. Nous savons ce qu'elle a fait à Cana, au moment du mariage, comment Jésus a écouté Marie. Il l'écoutera encore quand nous lui parlerons. Pour être capables de prier, sachons que le fruit de la prière c'est l'approfondissement de la foi. Et le fruit de la foi, c'est l'amour. Nous ne pouvons pas aimer si nous ne croyons pas. Et que devons-nous croire ? C'est à Jésus que nous le faisons. Jésus nous a dit très clairement : " Tout ce que vous faites, tout ce que fait le père ou la mère de famille, aux plus petits qui sont les miens, c'est à Moi que vous le faites " Le fruit de cet amour, c'est le service. Et le fruit du service, c'est la paix. C'est pourquoi vous trouverez toujours la paix dans une famille lorsqu'on y prie ensemble, parce qu'ils s'aiment comme Dieu les a aimés. Et vous qui êtes venus ici dans ce centre où le Sacré-Cœur a manifesté Son Amour, bien des gens seraient heureux de pouvoir être ici comme vous y êtes, si proches du lieu où Jésus a proclamé Son Amour plein de tendresse pour nous. Et l'une des promesses merveilleuses que Jésus a faites à sainte Marguerite-Marie : " Dans la famille où mon image sera vénérée et honorée, je serai présent ; et je garderai cette famille ensemble ".
Aussi est-il très important que vous consacriez vos familles au Sacré-Cœur. Nos sœurs ont consacré des milliers de familles au Sacré-Cœur et cela a apporté une vie nouvelle à la famille : la joie d'aimer, la pureté de de vie et le partage de cette joie avec d'autres. Et c'est pourquoi je voudrais vous conseiller de demander à vos prêtres de consacrer vos familles au Sacré-Cœur parce que le Sacré-Cœur a promis son amour plein de tendresse aux familles qui le prieraient et l'honoreraient chez elles. Je crois que Jésus a permis que son Cœur soit ouvert pour que nous puissions y entrer.

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Dites souvent dans la journée : " Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Sacré de Jésus, je vous aime. Cœur Sacré de Jésus, gardez ma famille dans votre Cœur ". Et alors vous serez Un Seul Cœur plein d'amour. Et rien ni personne ne pourra vous séparer les uns des autres. Cette unité c'est comme celle de la famille de Nazareth. C'est pourquoi ce matin j'ai prié pour vous, pour que chacune de vos familles soit Un Seul Cœur plein d'amour dans le Cœur de Jésus à travers le cœur de Marie. Gardez la joie de vous aimer les uns les autres, comme Jésus aime chacun de vous.

N'ayez pas peur lorsque la souffrance entre dans vos vies, parce que Jésus nous a dit très clairement : " Si vous voulez être mes disciples, prenez votre croix et suivez-moi ". La souffrance est un don de Dieu ; ce n'est pas une punition. Dieu nous aime trop, Il ne veut pas nous punir. Il veut nous attirer à Lui. C'est pourquoi, comme Lui, nous devons offrir nos souffrances pour la Paix du monde. Demandez toujours à Notre Dame de pouvoir accepter la souffrance et offrez-la à Notre Seigneur pour la paix du monde. Seules les œuvres d'amour et de prière peuvent obtenir la paix du monde. Et n'oubliez pas de partager cette joie d'aimer avec tous ceux que vous rencontrez. Ce que vous avez reçu ici, en ces jours, n'est pas pour vous seulement. Jésus vous l'a donné de Son Cœur afin que vous puissiez retourner chez vous et partager cette joie d'aimer avec ceux que vous rencontrerez et particulièrement les malades et les souffrants.
Trouvez ceux qui sont seuls et rejetés. Il y a beaucoup de gens dans ces pays riches qui souffrent plus profondément que ceux qui n'ont rien à manger. La faim du cœur, à mon avis, est est beaucoup pus dure que la faim de pain. Et nous devons apporter l'amour de Dieu ; particulièrement, apprenez à connaître vos voisins, les gens les plus proches de vous. Et en France vous avez beaucoup de gens qui sont venus trouver un refuge dans votre pays. Soyez cet amour plein de tendresse, cette compassion pour eux. Nous n'avons pas, nous, les Sœurs, une maison ici, mais une à Paris et une à Marseille. Quand vous rencontrez quelqu'un qui n'a personne, envoyez-le aux Sœurs. Si vous trouvez un enfant rejeté par ses parents... souvenez-vous : Moi, je le veux. Apportez-le aux Sœurs. Voilà la joie d'aimer. Cela demande un sacrifice de chercher les autres, de les aimer, de leur manifester la joie qu'on éprouve, de prendre soin d'eux.
Prions le Seigneur que nous puissions rapidement trouver une maison afin que beaucoup de jeunes et de vieillards puissent avoir la joie de trouver une maison.
Aujourd'hui la plus grande maladie n'est pas la lèpre, la tuberculose, mais c'est d'être rejeté, mal-aimé dans la société, particulièrement comme les enfants pas encore nés, dont on ne veut pas ; et il y a tous ceux qui sont handicapés, les vieillards, les malades mentaux rejetés de la société. Et aujourd'hui, en offrant la Sainte Messe, offrons cette Messe avec Marie pour la joie que nous pourrons apporter au plus de cœurs possible et partager ainsi avec Jésus la joie d'aimer.
Qui va vous aider ainsi à ouvrir votre cœur comme le Cœur de Jésus ? C'est Jésus lui-même au Saint-Sacrement. Il est là pour nous aimer maintenant ; allez Le voir dans l'adoration ; recevez-Le dans la communion, et portez-Le en hâte comme Marie aux autres. Et vous verrez la paix, la joie et l'amour qui règneront en vos cœurs. Et vous serez la réalité vivante de l'amour de Dieu pour chacun de nous. Je suis très reconnaissante à notre Dieu de m'avoir donné cette occasion d'être avec vous. Et je vous demande de prier pour nous que nous ne gâchions pas l'œuvre de Dieu, que Son œuvre demeure la Sienne et que nous puissions continuer à faire l'œuvre de Dieu avec beaucoup d'amour, que vous et moi nous fassions quelque chose de beau pour Dieu. Je prierai pour vous, que ces jours de prière et d'adoration créent en vos cœurs un grand attachement au Christ, et que vous puissiez, comme Marie, Le donner aux autres par votre présence et votre exemple. Remercions Dieu pour son grand amour, parce que cet amour sera le plus grand moyen pour devenir des saints.
L'Église et le monde entier n'ont jamais comme aujourd'hui eu besoin d'autant de sainteté. Et vous, les familles, vous êtes le centre de cette sainteté, parce que la sainteté et l'amour commencent à la maison, parce que de vos familles vont naître des vocations. Et l'Église a grand besoin de saints prêtres, de saints religieux. Et ce besoin de l'Église, c'est vous, les familles, qui pouvez le satisfaire. Chacune de vos familles sera dans ma prière chaque jour. Et vous, souvenez-vous de prier pour les Missionnaires de la Charité. Que le Seigneur vous bénisse !

A la veillée
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Nous lisons dans l'Ecriture : " Je t'ai aimé d'un amour éternel, je t'ai appelé par ton nom : tu es à moi. Les eaux ne te submergeront pas. Le feu ne te brûlera pas. Je donnerai des nations pour toi. Tu es précieux à mes yeux. Je t'aime. Même si une mère pouvait oublier son enfant, moi je ne t'oublierai pas. Je t'ai gravé sur la paume de mes mains. Tu es précieux à mes yeux, je t'aime " (Isaïe).
Ce sont les paroles mêmes de Dieu pour vous et moi, pour chacun, pour tous, même pour les plus pauvres parmi les pauvres. Car Il nous a créés pour de grandes choses : pour aimer et être aimés. Et Il veut que nous nous aimions les uns les autres comme Il nous a aimés.
Et en ces jours où vous êtes comme en une sorte de retraite, pensez à la tendresse de Dieu pour vous. Il y a des milliers de gens qui aimeraient avoir ce que vous avez maintenant. Voilà que c'est vous qu'Il a choisis pour être là aujourd'hui pour partager cette joie de nous aimer les uns les autres. Et pour rendre cet amour plus réel, plus vivant, plus aimant, Il se donne lui-même, Lui, le Pain de Vie, Il nous donne Sa Vie, la Vie. Et Il veut que nous nous aimions les uns les autres de cette manière afin que nous nous donnions les uns aux autres jusqu'à ce que cela fasse mal. Ce n'est pas tant combien nous donnons mais l'intensité d'amour que nous mettons à donner.
Un soir un homme est venu dans l'une de nos maisons et il m'a dit : " Il y a une famille de huit enfants où l'on n'a pas mangé depuis plusieurs jours ". J'ai pris de la nourriture et je suis partie. En arrivant j'ai vu le visage des petits enfants qui brillait à cause de la faim. Et pourtant il n'y avait pas de tristesse ou d'amertume sur leur visage, mais simplement la profonde douleur de la faim. J'ai donné le riz à la mère et elle a divisé ce riz en deux parts et elle est partie. Quand elle est revenue, je lui ai demandé : " Où êtes-vous allée, qu'avez-vous fait ? " Elle m'a donné une seule réponse : " Ils ont faim eux aussi ". Elle savait que ses voisins, eux aussi, avaient faim. Je n'ai pas été surprise qu'elle ait donné, car les pauvres sont très généreux mais ce dont j'ai été surprise c'est qu'elle sache que ses voisins avaient faim. C'est quelque chose de la tendresse du Christ.
Dans nos Constitutions, nous avons une phrase merveilleuse qui nous parle de la tendresse du Christ : " Jésus-Christ nous propose une amitié fidèle et durable. Il nous épouse dans la tendresse et l'amour. Et pour rendre cet amour plus réel, plus vivant, plus tendre, Il nous donne l'Eucharistie ".
Il est donc nécessaire pour les Missionnaires de porter vraiment l'amour de Dieu. Pour porter cet amour, ils doivent vivre de l'Eucharistie. Les Missionnaires doivent avoir leur vie tissée dans l'Eucharistie parce qu'aucun missionnaire ne peut donner Jésus s'il n'a pas Jésus dans son cœur.
La grandeur des pauvres est quelque chose de très beau. Un jour je marchais dans la rue, et nous avons à Calcutta des égouts à ciel ouvert. Et j'ai vu quelque chose qui bougeait. Et c'était un être humain dans ce caniveau. Je l'ai sorti de là. Il était couvert de vers et de saletés. Je l'ai emmené dans notre maison. Nous avons un maison pour les mourants abandonnés, dans le dernier degré de pauvreté. Ce sont des personnes que nous ramassons uniquement dans la rue. Quand je l'ai emmené chez nous, il ne criait pas fort, il ne parlait pas fort. Il a seulement dit : " J'ai vécu comme un animal dans la rue mais je vais mourir comme un ange parce qu'on a pris soin de moi ". Il nous a fallu trois heures pour le nettoyer, pour enlever tous les vers de son corps. C'était le Corps du Christ. Et quand tout a été fini, il a regardé la Sœur et lui a dit : " Ma Sœur, je vais à la maison, chez Dieu ". Il y avait un sourire tellement beau sur son visage ! Je n'en avais jamais vu de pareil auparavant. Il n'y avait jamais eu sur ses lèvres aucun juron, aucune expression d'amertume ou de colère ; il était abandonné dans les mains de Dieu : quelque chose de tellement beau ! J'ai vu des gens crier de douleur et de détresse mais je n'ai jamais vu cela avec les pauvres.
L'autre jour à New York, l'un des malades du Sida dans notre maison m'a appelée et m'a dit : " Je voudrais vous dire quelque chose de très personnel, parce que vous êtes mon amie. Quand j'ai très mal à la tête (car cette maladie donne de terribles maux de tête), je partage cela avec la souffrance de Jésus lorsqu'on l'a couronné d'épines. Quand j'ai mal au dos, je le partage avec la souffrance de Jésus lorsqu'on l'a flagellé ; lorsque j'ai mal aux mains, je partage cela avec la souffrance de Jésus lorsqu'on l'a crucifié ". Voyez la grandeur de l'amour ! Il y avait là ce jeune homme qui allait rencontrer la mort dans une maladie terrible, avec aucune espérance de survie et pourtant, voyez ce courage et cette grandeur pour partager cette souffrance avec le Christ lui-même. Et il n'y avait aucune tristesse, aucune détresse sur son visage, il rayonnait de joie. Il m'a simplement dit : " S'il vous plaît, emmenez-moi à la maison !" Il appellent notre maison leur maison. Je l'ai emmené à la maison et l'ai conduit à la chapelle près de Jésus. Et je n'ai jamais vu personne parler à Jésus sur la Croix comme j'ai vu cet homme le faire. Il y avait une conversation pleine de tendresse entre Jésus et lui. Voilà la grandeur de l'amour ! Cet homme au bout de trois jours est mort. Il est mort avec un cœur pur. Il était allé en prison pour des choses terribles ! Voyez la tendresse de Dieu qui l'avait sorti de là pour se donner à lui complètement. Voilà la grandeur des pauvres ! Et il est bon pour nous de regarder le Christ avec cette question : " Est-ce que j'aime vraiment Jésus ainsi ? Est-ce que vraiment j'accepte la joie d'aimer en partageant Sa Passion ? Parce qu'aujourd'hui encore Jésus cherche des gens pour Le consoler et Le réconforter. Vous vous rappelez à Gethsémani. Il avait une grande envie de trouver quelqu'un qui partage son agonie. La même chose : Il vient dans notre vie. Est-ce qu'Il peut partagr sa tristesse avec vous et est-ce que vous oserez Le réconforter ? Il vient à nous dans les affamés, les gens nus, les gens seuls,les alcooliques, les prostituées, dans ce mendiant dans la rue, dans ce père ou cette mère, ce frère ou cette sœur qui sont dans la solitude, peut-être dans votre propre famille. Est-ce que vous oserez partager la joie de l'amour avec eux ? C'est pourquoi nous avons besoin de l'Eucharistie où nous partageons cette joie d'aimer Jésus. Et nous avons besoin d'une vie profonde de prière.
Demandons à Notre Dame de nous enseigner à prier. Vous êtes rassemblés ici pour prier, pour être seul à seul avec Jésus. Et je suis sûre que si votre cœur est pur, vous entendez la voix de Dieu dans votre cœur. Il demande quelque chose : " Je cherche quelqu'un qui me console, et je ne trouve personne ". Soyez cette personne ! Ce sera le fruit de votre rassemblement. Repartez avec cette décision que vous aimerez le Christ d'un amour sans partage. Que rien ni personne ne puisse vous séparer de l'amour du Christ.
Qui pourra vous aider à faire cela ? Notre-Dame. Elle, la mère de Jésus, elle a été la première à dire aux serviteurs : " Faites tout ce qu'Il vous dira ". Vous vous souvenez, au festin du mariage, il n'y avait plus de vin. Et elle dit aux servants : " Faites ce que Jésus vous dira ".
Apportez l'amour, la joie et la paix dans la famille. L'amour commence à la maison.
Et les œuvres de l'amour sont toujours des œuvres de paix.
Un jour je marchais dans une rue de Londres et je vis un homme qui paraissait très seul assis à l'écart ; je me suis approchée de lui, je lui ai pris et serré les mains et il m'a dit : " Ma Sœur, il y a si longtemps que je n'avais pas senti la chaleur d'une main humaine ; et son visage s'est éclairé, parce que quelqu'un l'avait aimé. C'est une petite chose, mais pour nous, pour grandir en sainteté, il nous est nécessaire de prendre toutes ces petites choses et de les accomplir avec amour.
Nous aurons toujours de la souffrance dans nos vies. C'est une des voies pour partager la joie de l'amour du Christ. Un jour, je me souviens, je suis allée voir une dame qui avait un cancer très pernicieux ; et elle souffrait tellement, avec de très grandes douleurs ; et je lui ai dit : " C'est comme si Jésus vous embrassait, un signe de ce que vous êtes tellement proche de Jésus sur la Croix ". Elle a joint les mains et elle m'a dit : " Mère Teresa, dites à Jésus d'arrêter de m'embrasser ". C'est une si belle chose de pouvoir partager la joie de Jésus souffrant Sa Passion. Alors n'ayez pas peur de cette souffrance car la souffrance est aussi un grand moyen d'aimer beaucoup. C'est pourquoi il faut en faire usage, spécialement si vous l'offrez pour la paix dans le monde.
Le Saint-Père est venu dans notre pays en Inde, et il a voulu venir à Calcutta dans notre maison pour les mourants. Et il est venu à Calcutta visiter cette maison. Il est venu et il est passé devant chaque malade. Souvenez-vous que ces malades sont ceux que nous recueillons mourants dans la rue. Et il a voulu aussi voir notre morgue. Et la veille il n'y avait pas eu de mort. Alors j'ai prié Jésus : " Jésus, permets que quelqu'un meure ! " Alors il y en a trois qui sont morts. Et le Saint-Père en entrant a touché ces trois morts ; là où nous avons cette maison des mourants c'est dans un quartier tout à fait hindou. Nous sommes les seuls catholiques. Et pourtant quand tous ces hindous ont vu le Saint-Père, ils ont dit : " Dieu est venu nous visiter ". Sa présence avait apporté une telle paix et une telle joie à notre peuple ! Voilà la grandeur de l'amour !

Et où commence cet amour ? Dans nos familles. Et comment commence-t-il ? En priant les uns pour les autres. Les familles qui prient ensemble restent ensemble. Si vous restez ensemble vous vous aimerez les uns les autres comme Jésus a dit de le faire. Je voudrais remercier les familles qui ont donné leurs enfants à notre Congrégation. Il y a maintenant 30 jeunes françaises dans la Congrégation des Missionnaires de la Charité. Il y a quelques mois, une de nos Sœurs françaises est morte à Rome. (Sœur Aurora M.C.)
Aurora
Et tout le monde, à l'hôpital et dans tous les lieux où elle est allée, a dit que c'était vraiment une sainte Sœur. Alors je la prie pour qu'elle obtienne beaucoup de grâces pour vous. C'était une sœur qui avait un grand esprit de prière. Je suis sûre qu'elle vous obtiendra des grâces. Je vais prier pour vous et vos enfants. Et nous devons faire notre possible pour éviter qu'en cette belle cité du Sacré-Cœur aucun homme, aucune femme, aucun enfant ne se sente rejeté. Si vous rencontrez des gens, ouvrez votre porte, ouvrez votre cœur. Empêchez ce grand destructeur de la paix qu'est l'avortement, parce qu'il détruit l'amour, il détruit l'image de Dieu, il détruit la présence de Dieu, il détruit la conscience de la mère. Prions pour que dans ce merveilleux pays Dieu sauve la fille aînée de l'Église.
Beaucoup de saints sont venus de France. Ne permettez jamais que rien ne vienne détruire cette joie de la sainteté que Dieu a donnée à votre pays. Prenez soin des pauvres ! Il y a beaucoup de pauvres, à Paris et partout. Nos Sœurs sont à Paris et à Marseille. Elles ont maison ouverte pour tous ceux qui sont rejetés par tous, qui n'ont personne. Priez pour elles, pour qu'elles continuent l'œuvre de Dieu avec beaucoup d'amour. Vous trouverez des gens qui ont beaucoup de grandeur chez les pauvres. Et ensemble faisons quelque chose de beau pour Dieu.
Je vais prier pour vous afin que vous grandissiez en sainteté. La sainteté n'est pas le luxe d'un petit nombre mais un simple devoir pour vous et pour moi. Jésus a dit très clairement : " Soyez saints comme votre Père céleste est saint ". Soyez saints, comme Jésus, à travers Marie !
Dans vos familles soyez Un Seul Cœur plein d'amour en Jésus à travers Marie !


SacreCoeur

22.02.10

French (FR)   Dimanche 21 février 2010  -  Categories: fafa  -  @ 14:44:53

Dimanche 21 février 2010
1er dimanche de Carême

«  Quand mon serviteur m'appelle, dit le Seigneur, je lui réponds, je reste près de lui dans son épreuve. Je vais le délivrer, le glorifier, de longs jours je vais le rassasier.  »

Lecture du livre du Deutéronome
( 26, 4-10 )

MOÏSE disait au peuple d'Israël : « … Tu prononceras ces paroles devant le Seigneur ton Dieu : " … Nous avons crié vers le Seigneur, le Dieu de nos pères. Il a entendu notre voix, il a vu que nous étions pauvres, malheureux, opprimés... Il nous a conduits dans ce lieu et nous a donné ce pays, un pays ruisselant de lait et de miel...

PSAUME 90

R. Reste avec moi Seigneur dans mon épreuve

Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut
et repose à l'ombre du Puissant,
je dis au Seigneur : «  Mon refuge,
mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr !  »...

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
( 10, 8-13 )

FRÈRES, nous lisons dans l'Écriture : La Parole est près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur. Cette Parole, c'est le message que nous proclamons. Donc, si tu affirmes de ta bouche que Jésus est Seigneur, si tu crois dans ton cœur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, alors tu seras sauvé... Ainsi, entre les juifs et les païens, il n'y a pas de différence : tous ont le même Seigneur, généreux envers tous ceux qui l'invoquent... 

Ta parole, Seigneur est vérité , et ta loi, délivrance.
L'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole venant de la bouche de Dieu.
Ta parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc ( 4, 1-13 )

APRÈS son baptême, Jésus, rempli de l'Esprit Saint, quitta les bords du Jourdain ; il fut conduit par l'Esprit à travers le désert où, pendant quarante jours, il fut mis à l'épreuve par le démon...
Jésus répondit : «  Il est dit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu.  » Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentation, le démon s'éloigna de Jésus jusqu'au moment fixé.

Commentaire
par Marcel Domergue
, jésuite, rédacteur à Croire aujourd'hui
Jésus vient de se faire baptiser par Jean. Il a reçu l'Esprit et entendu la voix qui le déclarait "Fils bien-aimé". Aussitôt, cet Esprit le pousse au désert. Sans doute veut-il méditer sur les paroles étonnantes qu'il vient d'entendre et répondre à la question : que signifie et qu'exige être Fils de Dieu ? Cela va durer quarante jours.
Le carême prend aussi ce temps-là, et ce n'est pas un hasard. Le nombre quarante est symbolique : quarante jours de déluge; Moïse reste quarante jours sur la montagne, sans manger ni boire, pour y recevoir la Loi; quarante ans d'Exode dans le désert, etc. Le parallèle entre Jésus et Moïse est évident : c'est pendant ces quarante jours que va s'affirmer la nouvelle Loi, celle du Royaume. Avant d'en préciser le sens, notons que le carême nous propose de reprendre nous aussi les choses à zéro, de refaire l'inventaire de nos raisons de vivre et d'espérer, de redécouvrir les sources de notre vie et de notre joie, de notre bonheur... Le carême n'est pas un temps de tristesse, mais de vérification des mobiles qui commandent nos comportements, non pour nous affliger mais pour repartir. Ce faisant, n'oublions pas que le nombre quarante représente une totalité, une vie humaine. Nos quarante jours de carême concentrent et signifient toutes les journées de notre existence. Jésus lui-même sera tenté jusqu'à la fin, par les illusions de ses auditeurs, de vivre un messianisme de puissance. D'où la véhémence de sa réponse à Pierre qui veut l'empêcher de se rendre à Jérusalem où il sera crucifié (voir Matthieu 16,23, où Pierre se fait traiter de "Satan"). Jusqu'à la fin : à Gethsémani, Jésus demandera au Père de le dispenser du calice qu'il doit boire.
Les tentations
Il y a en nous tous, une force qui nous pousse à nous préférer à tous les autres, à prendre le pouvoir, à dominer. Au sein de nos familles, dans notre milieu professionnel, au niveau de l'État : "Tous les royaumes de la terre, je te les donnerai…". L'ambition est un tyran démoniaque que beaucoup considèrent comme une vertu. Nous sommes invités à attirer l'attention et l'admiration par nos exploits et nos réalisations : "Si tu es le Fils de Dieu (comme tu l'as entendu lors de ton baptême), jette-toi en bas (du sommet du temple)…" Certes, Jésus fera des miracles, mais ce sera par amour et non pour la notoriété. Il demandera aux bénéficiaires de n'en rien dire. Remarquons que Jésus répond aux trois tentations, qui interprètent l'Écriture à contresens, comme le serpent le fait de la parole de Dieu en Genèse 3, par trois citations du Deutéronome. Parole de Dieu, Jésus se soumet à la Parole. Il obéit : "Il s'abaissa lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix" (Philippiens 2,8). Jésus va donc à l'envers de nos réactions spontanées. Et sans doute des siennes aussi, puisque les évangélistes situent ses tentations au seuil de sa "vie publique", là où commencent l'annonce du Royaume de Dieu et l'invitation à y entrer. Trois tentations. Encore un chiffre significatif : il représente la multitude, le pluriel, et une sorte de perfection : trois personnes en Dieu, trois personnes dans la famille de Jésus, trois jours pour ressusciter, trois reniements de Pierre… Une infinité de tentations, ou plutôt une seule, le culte de soi, qui prend une infinité de formes.
Le Dieu de la vie et non de la mort
Pourquoi Dieu nous laisse-t-il en proie aux tentations ? Parce que c'est librement que nous devons nous donner à lui. Nous avons le choix entre lui et nous, entre adorer Dieu ou nous adorer nous-mêmes. Si nous nous choisissons nous-mêmes, nous nous séparons de celui qui est notre source permanente et nous allons du côté de la mort et du néant. Comme le Christ, nous sommes continuellement engendrés par le Père, et notre vérité d'hommes consiste à retourner à cette origine pour naître de nouveau, librement Dieu nous fait être, librement nous adhérons à lui. Notre existence est affaire d'alliance entre lui et nous. Les tentations du Christ reviennent, en quelque sorte, à vouloir le forcer à agir, alors qu'il vient pour qu'il y ait enfin dans l'humanité quelqu'un qui fasse, uniquement et intégralement, la volonté de Père. Volonté qui, justement parce qu'il est père et n'est que père, est volonté de vie. Notre renaissance perpétuelle est justement ce qui nous fait échapper à la mort. Jésus se remet au Père et choisit de n'adorer que lui seul. Adorer consiste à mettre au-dessus de tout, au-dessus de soi-même et de toute possession terrestre, succès, gloire, pouvoir. Avec des pierres, Jésus ne fera pas de pain, mais il fera du pain avec sa propre chair : la Pâque est déjà présente dans ses réponses aux tentations. Tout le recul de Jésus devant la perspective de la passion se concentrera dans l'heure pour laquelle il est venu dans le monde. Tel est le temps fixé pour l'ultime retour du tentateur. Alors Jésus décidera : "Père, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne." Il le sait, malgré l'exode sanglant qu'il doit parcourir, la volonté du Père n'est pas la mort mais la vie.
 


La tentation
Paroles du père Marie-Joseph Le Guillou
( + 1990 )

Nous serons tentés. La vie humaine est une vie dans laquelle il y a la tentation. La vie humaine est une vie de «  service militaire  », dit le livre de Job, une vie où il y a des difficultés, des souffrances, des tentations qui peuvent aller jusqu'au fond d l'être et qui, quelquefois, nous donnent l'impression que nous sommes tentés au-delà de nos forces. Mais ce n'est pas Dieu qui nous tente. C'est nous qui nous laissons tenter par notre manque de confiance dans le Seigneur. Le Christ a déjà vaincu parce que simplement il a reconnu son Père comme le Père des cieux, comme son propre Père, comme celui qui donne à tout homme de triompher en Lui. Tout est déjà gagné ! Nous n'avons rien à craindre.
Le mystère chrétien a ceci d'étonnant, c'est que «  tout est déjà fait mais que tout est à faire  ». Pourtant nous devons apprendre à rencontrer la tentation et à en triompher. C'est un mouvement d'approfondissement incessant de notre vie. Nous sommes pris dans le mystère du Christ. Notre cœur est modifié dans le Christ, comme le dit saint Paul, et, cependant, il a encore à être modifié. C'est bien ce que signifie la liturgie d'aujourd'hui.

Le pape donne aux chrétiens la clé pour lutter contre les tentations du démon

Méditation avant l'Angélus

ROME, Dimanche 21 février 2010 (ZENIT.org) - En cette première semaine de Carême, le pape Benoît XVI a donné aux chrétiens la clé pour lutter contre les tentations du démon : la fidélité à la Parole de Dieu.
« Si nous conservons la Parole de Dieu dans notre intelligence et dans notre coeur, si elle entre dansvacances mars 2010 notre vie, si nous avons confiance en Dieu, nous pouvons repousser toute sorte de tromperie du Tentateur », a déclaré le pape, ce dimanche, avant la prière de l'Angélus, en présence de plusieurs milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre.
Benoît XVI a commenté aujourd'hui le passage de l'Evangile de Luc sur Jésus qui est conduit au désert et mis à l'épreuve par le démon.
Il a présenté les trois tentations auxquelles le démon soumet Jésus : « la faim, c'est-à-dire le besoin matériel », la tentation « du pouvoir », la tentation de « mettre Dieu à l'épreuve », de lui demander de « prouver qu'il est Dieu ».
Jésus répond à chaque fois en citant les saintes Ecritures. « Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre », puis, « tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c'est lui seul que tu adoreras », et enfin, Benoît XVI explique que « Jésus oppose aux critères humains le seul critère authentique : l'obéissance, la conformité à la volonté de Dieu, qui est le fondement de notre être ».
Le pape a souligné que « ceci est également un enseignement fondamental pour nous : si nous conservons la Parole de Dieu dans notre intelligence et dans notre coeur, si elle entre dans notre vie, si nous avons confiance en Dieu, nous pouvons repousser toute sorte de tromperie du Tentateur ».
Benoît XVI a invité les fidèles à profiter du Carême pour « rentrer en soi et écouter la voix de Dieu, pour vaincre les tentations du Malin et trouver la vérité de notre être », car le Carême est « un temps - pourrait-on dire - de 'compétition' spirituelle à vivre avec Jésus, non pas avec orgueil et présomption, mais en utilisant les armes de la foi, c'est-à-dire la prière, l'écoute de la Parole de Dieu et la pénitence ».
Le pape a conclu en demandant à Marie d'aider les chrétiens à vivre « dans la joie et de manière fructueuse ce temps de grâce », et d'intercéder spécialement pour lui et pour ses collaborateurs de la Curie romaine car ils commencent ce dimanche soir les Exercices spirituels.
S'adressant aux fidèles francophones, après la prière de l'Angélus le pape a déclaré : « En ce début du Carême nous sommes invités à faire de notre montée vers Pâques un combat spirituel, à la suite de Jésus conduit au désert, où pendant quarante jours il sera mis à l'épreuve par le démon. Au plus profond de lui-même, l'homme connaît la tentation du pouvoir, de l'ambition et de l'hédonisme. Demandons au Christ de nous entrainer dans le mystère de son obéissance au Père, afin que nous ne succombions pas à la tentation et que nous soyons délivrés du mal. Que la Vierge Marie nous aide à nous donner librement à son Fils et à suivre ses chemins ! Bon dimanche et bon Carême à tous ! »

18.02.10

French (FR)   Sainte Bernadette jeudi 17 février 2010  -  Categories: fafa, Sainte Bernadette  -  @ 13:45:12

Sainte Bernadette
Jeudi 17 février 2010

Extrait de la traduction du livre "Bernadette speaks"
de Mgr John Moloney ( qui fut pendant 30 ans Directeur spirituel du pélerinage diocésain de Dublin à Lourdes et qui est très proche des Missionnaires de la Charité et des LMC

"BERNADETTE PARLE" (Chapitre 2) : LE SOURIRE QUI A PARLÉ
"... Elle me fit signe d'approcher et je n'ai pas osé...J'ai vu la dame me sourire..."
Tout au long de l'histoire de Lourdes le sourire de la Vierge Immaculée resplendit comme un rayon de lumière du soleil de Printemps.
Quand Bernadette vit la dame pour la première fois elle eut peur ; elle serra les grains de son chapelet comme pour se défendre. Mais quand la dame lui sourit et lui fit signe de s'approcher, elle n'eut plus peur. Déjà ce sourire emplissait son âme d'une joie profonde.
Plus tard quand elle vint à la grotte avec de l'eau bénite pour l'asperger sur la dame, elle sourit à nouveau, et plus elle aspergeait," plus la dame lui souriait gentiment",
Un autre jour comme elle s'approchait sur les genoux avec un crayon et du papier à la main en lui demandant d'écrire son nom, la dame " ne fit que sourire".
Le grand jour, le 25 Mars, quand la dame révéla son nom, le rayonnement de son sourire qui descendit d'abord sur le monde quand elle abaissa les yeux sur le Sauveur nouveau-né dans la grotte de Bethléem, éclaira alors la sombre caverne dans le rocher sur lequel elle se tenait. Le sourire de Marie était l'expression extérieure d'une âme qui était pleine de grâce, un miroir qui reflétait la beauté de sa pureté.
Quand le temps vint pour la dame de dire adieu elle ne dit aucun mot, "Elle sourit, je ne l'avais jamais vu aussi belle." Elle détacha ses yeux de la petite fille, regarda vers la grande foule rassemblée dans le champ le long de la rivière, et tout en continuant à leur sourire, elle disparut de leur vue.
Une chose est claire . Bernadette porta avec elle jusqu'au jour de sa mort le souvenir de ce sourire. Elle le garda au fond de son cœur, comme une photographie précieuse d'une personne aimée qui est partie. Il y resta de façon si vivante qu'elle fut capable de le réfléchir dans son propre sourire. Il lui parlait un langage plus révélateur que des mots ; il portait avec lui quelque chose du parfum du Paradis. C'était un canal de grâce, non seulement pour elle, mais pour les autres.
Des années plus tard un homme sans foi lui rendit visite au couvent de Nevers. Elle lui dit, "Comme vous êtes un pécheur je vais vous montrer le sourire de la Vierge." Levant alors les yeux au Ciel, elle lui montra à travers son sourire la beauté d'un autre monde. Ce fut le commencement de sa foi. Il reconnut :" J'ai vu le sourire de la Vierge sur le visage de Bernadette."
Dans un monde blasé plongé dans une ambiance d' écœurement, nous tous, jeunes et vieux, avons besoin que l'on nous enseigne comment sourire, non pas avec le sourire maladivement froid du cynique, mais avec le sourire bienveillant qui réchauffe le cœur. Nous avons besoin du sourire bienveillant de Marie qui nous a assurés de son amour ; nous avons besoin du sourire de Bernadette qui a reflété le Ciel; nous avons besoin du sourire du Pape Jean Paul I qui nous a apporté une joie, une gaieté contagieuse dans un monde sinistre

PRIÈRE :
Chère Bernadette, ouvrez mes yeux au sourire de la Vierge Marie qui a captivé votre cœur, afin que la chaleur de mon sourire se projette sur tous ceux que je rencontrerai pour les assurer que je prends soin d'eux.

L'intégralité de la traduction de "Bernadette speaks" ( Bernadette parle )se trouve sur le blog
Restez éveillés et priez en tout temps
" : catégorie Monseigneur John Moloney

12.02.10

French (FR)   TOUT DE MÊME  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 19:47:49

TOUT DE MÊME

Les gens sont déraisonnables, illogiques et égocentriques
Aimez-les tout de même !
Si vous faites le Bien, les gens vous prêtent
des motifs égoïstes ou calculateurs
Faites le bien tout de même
Si vous réussissez, vous gagnerez de faux amis
et de vrais ennemis
Réussissez tout de même !
L e bien que vous faites sera oublié demain
Faites le bien tout de même !
L'honnêteté et la franchise vous rendent vulnérable
Soyez honnête et franc tout de même !
Ce que vous avez mis des années à construire
peut être détruit du jour au lendemain,
Construisez tout de même !
Les pauvres ont vraiment besoin de secours mais certains
peuvent vous attaquer si vous les aidez
Aidez-les tout de même !
Si vous donnez au monde le meilleur de vous-même
vous risquez d'y laisser des plumes
Donnez ce que vous avez de mieux
Tout de même

Texte placardé sur le mur de Shishu Bhavan,
le foyer des enfants des sœurs Missionnaires de la Charité à Calcutta

mother06

«  Le Christ prie en moi  »
de Mère Teresa
Berlin, 8 juin 1980

Ce sont les apôtres qui ont demandé à Jésus : «  Jésus, apprends-nous à prier  » , parce qu'ils le voyaient prier très souvent et ils savaient qu'il parlait à son Père. Et quand il voulait, quand il voulait être seul avec lui, il sortait dans la montagne, près de la nature, dans le silence de la nature il parlait à son Père. Ce que ces heures de prière ont du être, nous connaissons seulement de cet amour continuel de Jésus pour son Père : «  Mon Père!  ». Et il a enseigné à ses disciples une manière très simple de parler à Dieu lui-même.
Avant que Jésus ne vienne Dieu était très grand dans sa majesté, grand dans sa création. Et ensuite quand Jésus est venu il est devenu l'un de nous, parce que son Père aimait tellement le monde qu'il a donné son Fils. Et Jésus aimait son Père et il voulait que nous apprenions à prier en nous aimant les uns les autres comme le Père l'aimé.
«  Je vous aime  », ne cessait-il de dire, «  comme le Père vous a aimés, l'a aimé  ». Et son amour c'était la croix, son amour c'était le pain de vie. Et Il veut que nous prions avec un cœur pur, avec un cœur simple, avec un cœur humble. «  Si vous ne devenez pas comme de petits enfants vous ne pouvez pas apprendre à prier, vous ne pouvez pas entrer au ciel, vous ne pouvez pas voir Dieu.  » Devenir un petit enfant veut dire être un avec le Père, aimer le Père, être en paix avec le Père, notre Père.
La prière, c'est seulement être dans la famille, être un avec le Père, le Fils et le Saint Esprit. L'amour du Père pour son Fils, le Saint Esprit. Et l'amour, notre amour pour le Père, à travers Jésus, son Fils, remplis du Saint Esprit, est notre union avec Dieu, et le fruit de cette union avec Dieu, le fruit de cette prière, ce que nous avons appelé la prière. Nous avons donné ce nom mais en fait la prière n'est rien d'autre que cette union avec le Christ.
Comme l'a dit St Paul : «  Ce n'est plus moi qui vis c'est le Christ qui vit en moi.  » Le Christ prie en moi, le Christ travaille en moi, le Christ pense en moi, le Christ regarde à travers mes yeux, le Christ parle à travers mes paroles, le Christ travaille avec mes mains, le Christ marche avec mes pieds, le Christ aime avec mon cœur. Comme la prière de St Paul : «  J'appartiens au Christ et rien ne pourra me séparer de l'amour du Christ.  » C'était cette union : l'union avec Dieu, l'union avec le Maître dans le Saint Esprit.
Et si nous voulons vraiment prier nous devons d'abord apprendre à écouter, car Dieu parle dans le silence du cœur. Et pour pouvoir entendre ce silence, pour pouvoir entendre Dieu nous avons besoin d'avoir un cœur pur ; car un cœur pur peut voir Dieu, peut entendre Dieu, peut écouter Dieu ; et alors seulement nous parlons à Dieu avec notre cœur débordant. Mais nous ne pouvons pas parler si nous n'avons pas écouté, si nous n'avons pas établi cette relation étroite avec Dieu dans le silence de notre cœur.
Et donc la prière ne doit pas être une torture, elle ne doit pas nous faire sentir mal à l'aise, elle ne doit pas nous troubler. C'est quelque chose que l'on attend avec impatience, c'est parler à mon Père, parler à Jésus, celui auquel j'appartiens : corps, âme, esprit et cœur.
Et quand il m' arrive de ne pas pouvoir prier, c'est très simple : si Jésus est dans mon cœur, que je le laisse prier, que je lui permette de prier en moi, de parler à son Père dans le silence de mon cœur. Si je ne peux pas parler, il parlera, si je ne peux pas prier, il priera. C'est pourquoi nous devrions dire : «  Jésus dans mon cœur, je crois en ton amour fidèle pour moi, je t'aime. » Et nous devrions être souvent dans cette union avec lui et et lui permettre de l'être, et quand nous n'avons rien à donner, donnons-lui ce rien. Quand nous ne pouvons pas prier, donnons-lui cette incapacité. Il y a une raison de plus de le laisser prier le Père en nous. Demandons-Lui de prier en nous, car personne ne connaît mieux le Père que lui. Personne ne peut mieux prier que Jésus. Et si mon cœur est pur, si dans mon cœur Jésus est vivant, si mon cœur est un tabernacle du Dieu vivant pour sanctifier dans la grâce : Jésus et moi nous sommes un. Il prie en moi, il pense en moi, il travaille avec moi et à travers moi, il utilise ma langue pour parler, il utilise mon cerveau pour penser, il utilise mes mains pour le toucher dans le corps brisé.
Et pour nous qui recevons le don précieux de la communion tous les jours, ce contact avec le Christ est notre prière ; cet amour pour le Christ, cette joie dans sa présence, cet abandon à son amour est notre prière. Car la prière n'est que cet abandon total, cette unité totale avec le Christ.
Et pour pouvoir prier demandons à Notre Dame, car personne n'a prié mieux qu'elle, et personne n'a écouté mieux qu'elle, et personne n'a donné Jésus mieux qu'elle, et personne n'aurait pu devenir un meilleur prêtre qu'elle. Et cependant elle est restée seulement la servante du Seigneur. Elle a préféré écouter, elle a préféré être la servante, l'humble servante du Père, l'humble mère du Fils, l'humble épouse du Saint Esprit.
Le cardinal Newman a fait une prière merveilleuse de sa relation étroite avec le Christ. Et je pense que si nous pouvions faire nôtre cette prière cela apporterait dans nos vies cette unité totale, que Jésus et moi sommes un.
«  Mon Jésus, aide-nous à répandre ton parfum partout où nous allons. Inonde nos âmes de ton Esprit et de ta Vie. Pénètre et possède tout notre être si profondément que toutes nos vies ne soient qu' un rayonnement de la tienne. Rayonne à travers nous et vis tellement en nous que chaque âme avec laquelle nous rentrons en contact sente ta présence en nos âmes. Fais que ce ne soit plus nous qu'elles regardent et qu'elles voient mais Jésus seul. Reste avec nous et alors nous commencerons à rayonner comme tu rayonnes, à rayonner de telle façon que nous serons une lumière pour les autres ; la lumière, o Jésus, viendra entièrement de toi ; rien ne viendra de nous ; ce sera toi qui rayonnera sur les autres à travers nous. Laisse-nous alors te prier de la manière que tu aimes le plus en rayonnant sur ceux qui sont autour de nous. Fais que nous T'annoncions sans prêcher, non par des paroles mais par notre exemple, par la force contagieuse, l'influence bienveillante de ce que nous faisons, la plénitude évidente de l'amour que nos cœurs Te portent.  »
Ce sont des paroles de prière. Si nous avons le chapelet, et si nous avons les nombreuses prières de la messe, écoutons-les d'abord dans le silence de nos cœurs, afin que nous puissions y répondre avec un plus grand amour, avec une plus grande conviction, et avec une plus grande fécondité, car elles viennent du débordement de notre cœur.
La prière est joie, la prière est le soleil de l'amour de Dieu, la prière est l'espérance du bonheur éternel, la prière est la flamme brûlante de l'amour de Dieu pour vous et pour moi.
Demandons à Notre Dame de nous donner son cœur si beau, si pur, si immaculé, si plein d'amour et d'humilité afin que nous puissions prier comme elle a prié, aimer Jésus comme elle l'a aimé, être totalement à la disposition du Père comme elle l'a été, être l'épouse fidèle du Saint Esprit comme elle l'a été.
Prions les uns pour les autres, car c'est le meilleur moyen de s'aimer les uns les autres comme Jésus nous l'a dit ; de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés, comme le Père l'a aimé.
Il nous a aimés. Aimons-nous les uns les autres comme il nous a aimés sur la croix, comme il nous aime maintenant dans l'Eucharistie, et dans les pauvres.
Car si nous demandons à Notre Dame de nous apprendre comment elle priait le travail qu'elle faisait pour Jésus, elle nous montrera que si nous faisons le travail avec Jésus, pour Jésus et à Jésus nous prions le travail car nous le touchons, nous l'aimons et nous sommes alors en sa présence vingt quatre heures sur vingt quatre.
Et c'est ce qui fait de nous des contemplatives au cœur du monde ; car nous sommes alors vingt quatre heures en sa présence : dans l'affamé, le nu, le sans-abri, l'indésirable, le pas aimé, le négligé ; car Jésus a dit : « Tout ce que vous faites à l'un de ces plus petits de mes frères c'est à moi que vous le faites.  »
Donc quand nous le faisons à lui, nous prions le travail ; car en le faisant avec lui, en le faisant pour lui, en le faisant à lui nous l'aimons ; et en l'aimant nous entrons de plus en plus dans cette union avec Lui et nous lui permettons de vivre sa vie en nous. Et cette vie du Christ en nous c'est la sainteté.

06.02.10

French (FR)   Samedi 6 février 2010  -  Categories: fafa  -  @ 19:44:22

Anniversaire de la mort de Marthe Robin :
le vendredi 6 février 1981 au Foyer de Charité
de Châteauneuf-de-Galaure
Le père Finet la trouva sans vie, sur le sol, vers 17 heures. Elle mourut seule, durant sa passion hebdomadaire, à l'heure où, sur la Croix, Jésus " remit l'esprit ".

Prière que Marthe aimait que l'on récite tous les jours


Je vous choisis, aujourd'hui, 0 Marie,
En présence de toute la Cour Céleste
Pour ma Mère et ma Reine.
Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour,
Mon corps et mon âme,
Mes biens intérieurs et extérieurs,
Et la valeur même de mes bonnes actions
Passées, présentes et futures,
Vous laissant un entier et plein droit
De disposer de moi,
Et de tout ce qui m'appartient,
Sans exception, selon Votre Bon Plaisir
A la plus grande Gloire de Dieu,
Dans le temps et l'éternité,
Amen

Prière donnée par Marthe et récitée dans les Foyers de Charité après chaque communion.

O Mère bien aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l'Amour,
apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention.

Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ;
tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la lumière et dans l'Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.

Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ;
mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l'auguste Mystère,
jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine,
verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l' Unité. Amen.

MARIE
pour Marthe

«  Que le genre humain tout entier réunisse, s'il le peut, toutes les nuances des fleurs, qu'il prenne tous ses sourires au printemps, aux forêts leurs effluves embaumés, aux montagnes leur majesté, aux flots leur transparence, aux aurores leurs premières teintes, aux jours ses bienheureuses clartés, aux soirs leurs harmonies mélancoliques, aux vallées leurs gazouillis d'oiseaux et le murmure chantant des ruisseaux, aux déserts leur calme mystérieux. Qu'il aille plus loin encore, qu'il prenne la sagesse sur les cheveux blancs des vieillards, l'enthousiasme sur le front resté pur des jeunes gens, l'innocence en l'âme des vierges. Qu'il accumule tous les trésors des cœurs généreux et si dévoués de nos mères... Qu'il multiplie toutes les beautés à l'infini, qu'il en retire par la pensée toute imperfection, il n'aura encore qu'une bien pâle idée de ce qu'est Marie, la Vierge des Vierges, l'Immaculée Mère de Dieu.
Qu'il ajoute encore tout ce qu'il pourra imaginer dans son esprit, inventer dans son cœur à cette merveille de l'Amour de degrés en degrés, jusqu'aux confins des perfections divines, Marie est encore infiniment plus belle que la beauté entrevue, plus grande que la grandeur soupçonnée, plus puissante et plus reine que le cœur humain le plus vibrant d'amour ne l'a jamais compris. Elle est l'Immaculée, infiniment au-dessus de toutes les louanges que le langage humain, même le plus pur et le plus doué, ne saurait balbutier ici-bas par toutes les inventions de son amour. Dans notre impuissance à la chanter d'une manière digne d'Elle, mieux vaut confesser avec tous les anges et tous les élus qui la contemplent dans les hauteurs de la gloire, que la beauté divine de la très Sainte Vierge dépasse à l'infini toutes les louanges réunies du ciel et de la terre et que la parole humaine dès qu'elle touche aux grandeurs de Marie ne peut qu'humblement répéter le cri de Saint Bernard : «  de Marie, jamais, jamais assez ! »
Il n'y a vraiment que l'Esprit Saint et Jésus lui-même qui puissent pleinement la louer et parler d'Elle comme il convient...
Marie est un abîme de complaisances où repose la Trinité d'Amour !... Et ce n'est là qu'un point de départ, le commencement d'une très grande réalisation éternelle ! … C'est une aurore qui monte au-delà de ce monde et dont chaque nation va bientôt connaître le Règne éblouissant de Lumière, d'Amour et de Vie Divine. »

Dimanche 7 février 2010
5ème dimanche du temps ordinaire

Antienne d'ouverture

Venez, inclinez-vous, prosternez-vous : adorons le Seigneur qui nous a faits : oui, il est notre Dieu.

PRIÈRE. Dans ton amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille ; et, puisque ta grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.

Lecture du livre d'Isaïe
(6, 1-2a, 3-8)

L'ANNÉE DE LA MORT du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé... Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils se criaient l'un à l'autre : «  Saint !
Saint ! Saint !, le Seigneur Dieu de l'univers. Toute la terre est remplie de sa gloire. »...
J'entendis alors la voix du Seigneur qui disait : «  Qui enverrai-je ? Qui sera notre messager ? » Et j'ai répondu : «  Moi, je serai ton messager : envoie-moi. »

Psaume 137 (138)

R. Saint est le Seigneur notre Dieu !

De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne...

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (15, 1-11)

FRÈRES, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous
l'avez reçu, et vous y restez attachés ; vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants...
Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu...

Alléluia. Alléluia.
La voix du Seigneur appelle : «  Venez, suivez-moi, je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Alléluia.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(5, 1-11)

UN JOUR, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth : la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu... Jésus monta dans une des barques... Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : «  Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson.  ».. et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient.... A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : «  Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur.  »...
Jésus dit à Simon : «  Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras.  »
Alors, ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.



HOMÉLIE
de Dom Patrick Olive (Abbé de Notre-Dame de Sept-Fons)

Comment n'être pas frappé de la souveraine liberté avec laquelle Jésus s'adresse à ces pêcheurs du lac, emprunte leur barque, commande leur pêche. Mais plus surprenante encore est la docilité de ces hommes. Ils ont donc saisi mystérieusement qu'ils n'avaient pas affaire à un exalté ou à un prédicant ordinaire. Ils obéissent sans mot dire et le résultat ne se fait pas attendre, une pêche vraiment miraculeuse, un départ irrévocable : Laissant tout, ils le suivirent.
Ainsi le Christ s'adresse-t-Il à tout homme de bonne volonté pour entrer dans sa vie et la transformer. Bien-heureux celui qui le reçoit ! Il y faut certes un cœur préparé. Ce qui signifie d'abord un cœur simple, qui n'est pas prévenu par des a priori paralysants mais qui laisse volontiers Dieu conduire les événements sans «  enjamber sur la Providence  ». Ce n'est qu'après l'obéissance de Simon que le signe miraculeux est donné. Ce n'est qu'après l'acceptation du plan de Dieu sur nous que se dévoilent la force et la grandeur de sa grâce à l'œuvre dans nos pauvretés. Et cette irruption de Dieu s'accomplit toujours, signe infaillible, de la conscience de notre indignité. Alors, pour nous aussi, retentit le «  n'aie pas peur » qui nous lie à tout jamais au Dieu qui nous rend forts.


31.01.10

French (FR)   Dimanche 31 janvier 2010  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 20:02:59

4ème Dimanche du temps ordinaire
31 janvier 2010


ANTIENNE D'OUVERTURE

Sauve-nous, Seigneur notre Dieu ; rassemble tes enfants dispersés. Nous rendrons grâce à ton saint nom, nous te bénirons dans la joie.

PRIÈRE. Accorde-nous, Seigneur, de pouvoir t'adorer sans partage, et d'avoir pour tout homme une vraie charité. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.

Lecture du livre de Jérémie (1, 4-5, 17-19)

LE SEIGNEUR m'adressa la parole et me dit : «  Avant même de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au j our, je t'ai consacré ; … Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer. Parole du Seigneur.»

PSAUME 70

Sans fin je proclamerai ta victoire et ton salut

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
mon appui dès ma jeunesse.
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m'as choisi dès le ventre de ma mère...

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12, 31 à 13, 13)

FRÈRES, … J'aurais beau... me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne ma sert à rien...
Quand viendra l'achèvement, ce qui est partiel disparaîtra... ce jour-là, nous verrons face à face... Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi,
l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (4, 21-30)

Alléluia. Alléluia. De l'Orient à l'Occident, parmi toutes les nations, on reconnaîtra le salut de notre Dieu. Alléluia.

… « Cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »... Puis il ajouta : « Amen je vous le dis, aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays...
Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin.

Homélie de Dom Patrick Olive prise dans Ephata

" Personne n'aime s'entendre dire une vérité qui lui déplaît. Et lorsque le Christ se présente à ses concitoyens, ceux-ci ne veulent pas le reconnaître pour ce qu'Il est. Ils ont peur de lui et ont une réaction de défense en cherchant à le tuer. Les habitudes sont bouleversées : cet homme qu'on connaissait bien, voilà qu'Il se présente comme envoyé de Dieu ; impossible de dépasser les apparences pour le reconnaître. Ainsi en va-t-il de nos propres existences. La fréquentation de la Parole de Dieu peut la rendre banale à nos yeux habitués, lui faire perdre son tranchant. Et lorsqu'on lui laisse dévoiler toute son ampleur, nous sommes tentés de la rejeter comme irrecevable. Nous marchons ainsi entre deux abîmes et il faut découvrir peu à peu le chemin de crête ; il s'agit certes de fréquenter la Parole mais aussi de dépasser le niveau superficiel d'un contact purement matériel. Elle doit pénétrer notre cœur comme un glaive : il s'agit de se laisser interroger, purifier, transformer par elle et donc d'y reconnaître une puissance capable de nous tirer de notre médiocrité pour nous conduire à la sainteté. Les paroles de l'Écriture sont un chemin sûr qui conduit à Dieu mais on peut manquer ce chemin : laissons l'Esprit Saint éclairer notre route à la rencontre de Jésus et nous le reconnaîtrons."

Angélus du dimanche 31 janvier

Texte intégral

ROME, Dimanche 31 janvier 2010
(ZENIT.org) - Nous publions ci-dessous le texte intégral de la méditation prononcée ce dimanche par le pape Benoît XVI, avant la prière de l'Angélus, depuis la fenêtre de son bureau qui donne place Saint-Pierre, en présence de milliers de visiteurs, en particulier les jeunes de l'action catholique de Rome, au terme de leur « Caravane de la Paix ». Une jeune fille de leur groupe a participé à l'angélus à la gauche du pape et a libéré avec lui deux colombes au terme de la prière.
AVANT L'ANGELUS
" Chers frères et sœurs,
Dans la liturgie de ce dimanche, on lit l'une des pages les plus belles du Nouveau Testament et de toute la Bible que l'on appelle « l'hymne à la charité » de l'apôtre Paul (1 Co 12,31-13,13). Dans sa première lettre aux Corinthiens, après avoir expliqué, par l'image du corps, que les différents dons de l'Esprit Saint concourent au bien de l'unique Eglise, Paul montre la « voie » de la perfection. Celle-ci, a-t-il dit, ne consiste pas dans la possession de qualités exceptionnelles : parler des langues nouvelles, connaître tous les mystères, avoir une foi prodigieuse ou accomplir des gestes héroïques. Elle consiste en revanche dans la charité - agapè - c'est-à-dire l'amour authentique, celui que Dieu a révélé en Jésus Christ. La charité est le don « le plus grand », qui donne de la valeur à tous les autres, et cependant, « elle ne se vante pas, elle ne se gonfle pas d'orgueil », au contraire, « elle se réjouit dans la vérité » et du bien d'autrui. Qui aime vraiment « ne cherche pas son propre intérêt », « ne tient pas compte du mal reçu », « excuse tout, croit tout, espère tout, supporte tout » (cf. 1 Co 13,4-7). A la fin, lorsque nous nous rencontrerons face à face avec Dieu, tous les autres dons disparaîtront ; le seul qui demeurera pour l'éternité, c'est la charité, parce que Dieu est amour et nous serons semblables à Lui, en communion parfaite avec Lui.
Pour le moment, nous sommes en ce monde, la charité est ce qui distingue le chrétien. Elle est la synthèse de toute sa vie : de ce qu'il croit et de ce qu'il fait. C'est pour cela que, au début de mon pontificat, j'ai voulu consacrer ma première encyclique justement au thème de l'amour : « Deus caritas est ». Comme vous vous en souvenez, cette encyclique se compose de deux parties qui correspondent à deux aspects de la charité : sa signification et ensuite sa mise en œuvre pratique. L'amour est l'essence de Dieu lui-même, c'est le sens de la création et de l'histoire, c'est la lumière qui donne bonté et beauté à l'existence de tout homme. En même temps, l'amour est, pour ainsi dire, le « style » de Dieu et de l'homme croyant, c'est le comportement de qui, répondant à l'amour de Dieu, situe sa vie comme un don de soi à Dieu et au prochain. En Jésus Christ, ces deux aspects forment une unité parfaite : Il est l'Amour incarné. Cet Amour nous est révélé pleinement dans le Christ crucifié. En posant sur lui notre regard, nous pouvons confesser avec l'apôtre Jean : « Nous avons reconnu l'amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru » (cf. 1 Jn 4,16 ; Encyclique « Deus caritas est », 1).
Chers amis, si nous pensons aux saints, nous reconnaissons la vérité de leurs dons spirituels, et aussi de leurs caractères humains. Mais la vie de chacun d'eux est un hymne à la charité, un cantique vivant à l'amour de Dieu ! Aujourd'hui, 31 janvier, nous rappelons en particulier saint Jean Bosco, fondateur de la famille salésienne et patron des jeunes. En cette année sacerdotale, je voudrais invoquer son intercession pour que les prêtres soient toujours plus des éducateurs et des pères pour les jeunes ; et afin qu'en faisant l'expérience de cette charité, de nombreux jeunes accueillent l'appel à donner leur vie pour le Christ et pour l'Evangile. Que Marie Auxiliatrice, modèle de charité, nous obtienne ces grâces.
APRES L'ANGELUS
Le dernier dimanche de janvier est la Journée mondiale des lépreux. On pense spontanément au père Damien de Veuster, qui donna sa vie pour ces frères et soeurs, et que j'ai proclamé saint en octobre dernier. Je confie à sa protection céleste toutes les personnes qui souffrent encore aujourd'hui malheureusement de cette maladie, de même que les agents de la santé et les bénévoles qui se oeuvrent afin que puisse exister un monde sans lèpre. Je salue en particulier l'Association italienne des amis de Raoul Follereau.
Aujourd'hui on célèbre également la deuxième Journée d'intercession pour la paix en Terre sainte. En communion avec le patriarche latin de Jérusalem et le custode de Terre sainte, je m'unis spirituellement à la prière de nombreux chrétiens du monde entier et je salue cordialement ceux qui sont rassemblés ici pour cette circonstance.
La crise économique provoque la perte de nombreux postes de travail et cette situation exige un grand sens des responsabilités de la part de tous : entrepreneurs, travailleurs, gouvernants. Je pense à quelques réalités difficiles en Italie comme par exemple Termini Imerese et Portovesme ; je m'associe par conséquent à l'appel de la Conférence épiscopale italienne qui a encouragé à faire tout ce qui est possible pour préserver et développer l'emploi, en assurant un travail digne et adéquat pour les besoins des familles.
Les garçons et filles de l'Action catholique de Rome nous apportent un message de paix. Deux d'entre eux sont ici près de moi. Je les salue, ainsi que tous les autres, qui se trouvent sur la Place, accompagnés par le cardinal vicaire, leurs familles et leurs éducateurs. Chers jeunes, je vous remercie car, avec votre « Caravane de la paix » et le symbole des colombes que nous relâcherons dans un instant, vous donnez à tous un signe d'espérance. A présent, écoutons le message que vous avez préparé.
[Lecture du message]
Puis le pape a salué les pèlerins en différentes langues. Voici ce qu'il a dit en français :
Chers pèlerins francophones, la Parole de Dieu nous convie aujourd'hui à accueillir avec foi notre vocation chrétienne, car chacun de nous est appelé à faire fructifier les dons qu'il a reçus pour bâtir l'Église. En cette Année Sacerdotale, demandons au Seigneur que sa Parole bouscule de nombreux jeunes hommes afin qu'ils puissent entendre son appel à le suivre comme prêtre et y répondre avec générosité. Que la Vierge Marie, Mère de l'Église, soutienne tous ceux qui sont engagés dans l'humble et exaltant ministère sacerdotal ! Bon dimanche et bonne semaine à tous ! "

Le 31 janvier 2003, à 90 ans passés le «  Père au lard », le  père Werenfried van Straaten, fondateur de l'œuvre catholique internationale : l'Aide à l'Église en détresse (AED), nous quittait.

le Père Werenfried connaissait bien Mère Teresa et ce fut lui qui la fit connaître en Europe. Il avait fait sa connaissance en 1956 lors d’un voyage en Inde et cette rencontre lui avait fait une forte impression. Il lui rendit visite dans la « Maison des Mourants » qu’elle avait fondée à Calcutta, alla avec elle de brancard à brancard et bénit les malades l’un après l’autre. Un petit bébé qu’il venait de baptiser mourut même dans ses bras. Depuis lors, il était très proche de Mère Teresa et la soutenait activement, et Mère Teresa fut elle aussi impressionnée par le Père Werenfried....

La Bible de l’enfant est une initiative du fondateur de l’AED, le Père Werenfried van Straaten. En 1979, les Nations Unies ayant déclaré une « année de l’enfant », il distribua les premiers exemplaires à l’occasion de la rencontre des évêques sud-américains avec le pape Jean-Paul II, dans la ville mexicaine de Puebla. Le Père Werenfried se conforma ainsi à un souhait du Pape : apportez la Parole de Dieu aux plus faibles, les enfants, qui souffrent de la pauvreté et de la détresse dans de nombreux pays, et sont   « si pauvres qu’ils ne peuvent s’offrir aucun livre », indiquait le père Werenfried.
Père Werenfried, Merci, priez, priez pour nous !
Saint Jean Bosco, priez, priez
aussi pour nous et pour tous les jeunes ! Merci !

21.01.10

French (FR)   HAÏTI  -  Categories: fafa  -  @ 19:09:18

HAÏTI


Petits enfants de Haïti
,

comment répondre à vos cris ?
Le monde entier se mobilise,
mais saura-t-on vous apaiser,
saura-t-on vous réanimer
après un si grand cataclysme ?

Vous étiez déjà bien meurtris
mais c'est encore pire aujourd'hui.
Pourquoi toujours le même pays ?
Nous vous sentons si démunis !
Et pourtant c'est encore vous,
les orphelins de Haïti,
qui nous montrerez le chemin
et nous conduirez par la main.

Nous les nantis d'autres pays
vous apporterons quelques dons
mais vous les petits d'Haïti
nous ferez vite la leçon,
nous apprendrez à partager,
comme vous l'avez toujours fait,
et à vous redonner la Vie.

08.01.10

French (FR)   Le cadeau de l'Épiphanie  -  Categories: fafa  -  @ 16:57:17


MESSAGE DE L'ÉVÊQUE

Le cadeau de l'Épiphanie,
«  Trois étonnements par jour »

Janvier est un moi où brille la lumière de l'Épiphanie. Épiphanie fait penser aux cadeaux, à cause des mages...Voici le cadeau que je vous fais partager... après l'avoir reçu, voici comment.

Pendant un de ces déjeuners qu'on appelle officiels, un de mes voisins m'a donc fait un cadeau. Il m'a parlé de la rencontre qu'il venait de faire avec une de ses amies. Celle-ci, très âgée, est étonnante d'ouverture et de vivacité d'esprit. Elle a un « truc », une habitude spirituelle : elle ne s'endort jamais sans s'être remémorée les trois émerveillements qu'elle a eus dans la journée. Sans être spécialement naïve, elle arrive à s'émerveiller au moins trois fois par jour...

Faites donc l'essai, vous aussi : ne vous endormez donc pas sans avoir fait le compte de votre émerveillement ou de vos émerveillements de la journée : parole entendue ou lue, observation faite, chose vue, rencontre... Ce n'est pas seulement pendant l'été que la création est admirable, ou que l'homme et la femme sont capables non seulement du pire mais aussi et d'abord du meilleur !

Faire cela suppose seulement un esprit... contemplatif dans l'action, et un léger mais constant effort pour ne pas passer à côté des choses et des gens sans attention, sans capter...

C'est très important pour la santé spirituelle et morale : il y a là reconnaissance de la grâce et plus particulièrement des grâces reçues dans la journée...

Elles sont nombreuses et on les laisse passer, on en profite sans remercier assez, on les accueille sur le moment, en les ingurgitant comme un glouton au lieu de les accueillir en gourmets.

Les grâces de la journée sont aussi discrètes que leur poids est considérable. Elles passent par les choses les plus ordinaires et les personnes les plus simples, mais elles sont capables de nous réjouir, de nous raboter, de nous transformer, et... de nous propulser !

+ Éric Aumonier
Évêque de Versailles pour les Yvelines
Janvier 2010

31.12.09

French (FR)   JOYEUX REVEILLON  -  Categories: fafa, prière  -  @ 20:20:03

RÉVEILLONS(-NOUS)

Sortons de notre sommeil,
Soyons ramenés à la conscience,
Soyons ranimés,
Revenons à la réalité,
Soyons ramenés à la VIE

Chantons,
Dansons,
Louons,
Rendons grâce,
Disons MERCI

Avec nos deux yeux,
Avec nos deux mains,
Avec notre langue,
Avec nos deux pieds,
Avec notre cœur.

Avec tout notre corps,
De tout notre cœur,
Disons-Lui MERCI
à Lui,
l'INFINI,

le MESSIE qui nous a donné la vie, SA VIE.

Et accueillons,
Ranimons,
Enlaçons,
Donnons,
Partageons...

AIMONS.

JOYEUX RÉVEIL(LON)




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13.12.09

French (FR)   Dimanche 13 décembre 2009  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 18:49:26

3ème Dimanche de l' Avent
Dimanche 13 décembre 2009
Dimanche de la Joie

Antienne d'ouverture

Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche.
Prière
Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la joie d'un si grand mystère : pour que nous fêtions notre salut avec un cœur vraiment ouvert. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

Lecture du livre de Sophonie
(3, 14-18a)

POUSSE DES CRIS DE JOIE, fille de Sion ! … Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem ! … Le Seigneur ton Dieu est en toi...

Cantique (Isaïe 12)
R. Laissons éclater notre joie : Dieu est au milieu de nous.
… Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël !

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (4, 4-7)

FRÈRES, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie...

Évangile
Alléluia. Alléluia. Prophète du Très-Haut, Jean est venu préparer la route devant le Seigneur et porter témoignage à la Lumière. Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (3, 10-18)

Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : «  Que devons-nous faire ?  » ...
«  Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu... Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Homélie du Pape Benoît XVI : Célébration des premières vêpres de l'Avent, 28 novembre 2009

«  … l'Avent est le temps de la présence et de l'attente de l'éternité. Précisément pour cette raison, c'est, de manière particulière, le temps de la joie, d'une joie intériorisée, qu'aucune souffrance ne peut effacer. La joie du fait que Dieu s'est fait enfant. Cette joie, présente en nous de manière invisible, nous encourage à aller de l'avant avec confiance. La Vierge Marie est le modèle et le soutien de cette joie intime, au moyen de laquelle nous a été donné l'Enfant Jésus. Puisse-t-elle nous obtenir, fidèle disciple de son Fils, la grâce de vivre ce temps liturgique vigilants et actifs dans l'attente. Amen! »

MESSAGE DE NOËL DE NOTRE ÉVÊQUE
ÉRIC AUMONIER

Noël est la fête des pauvres par excellence.

Secret de cette fête.

Secret difficile à percer à qui ne se fait pas pauvre, ou ne connaît la pauvreté que de façon lointaine ou livresque.

Joie à cause de la présence d'un enfant, à cause de Dieu se faisant enfant pour rejoindre les enfants, petits et grands.

Joie de sa simple présence, inattendue, surprenante, mais bien réelle.

Discrète et presque invisible, insistante pourtant. Avec ses cris, ses silences, ses yeux ouverts ou fermés, sa bouche attendant qu'on le nourrisse, ses gestes apprivoisant l'air, les choses, le temps.

Joie de ce Quelqu'un, ici, maintenant, qui entre en relation et la cherche...

Il n'a que Lui-même à offrir pauvrement. Dans le silence et la passion.

Pas d'introductions infinies d'ambassadeurs ou d'huissiers pour lui être présenté, mais seulement l'attention de Marie, et sa délicatesse.

Pas besoin de cadeaux pour se faire bien voir ; les bergers sont arrivés avant les mages.

Pas de passe-droit pour l'écouter et le suivre, mais l'art de regarder où va l'étoile de l'Esprit «  qui souffle là où il veut ».

C'est pourquoi la joie de Noël passe par les barreaux des prisons, ou par les abris de fortune des sinistrés oubliés de Manille et d'ailleurs...

Passera-t-elle notre porte ?


Benoît XVI
Angélus du dimanche 13 décembre

ROME, Dimanche 13 Décembre 2009
Chers frères et sœurs !
Nous sommes désormais au troisième dimanche de l'Avent. Aujourd'hui, la liturgie évoque l'invitation de l'Apôtre Paul : « Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous ! » (Ph 4, 4-5). Alors qu'elle nous accompagne vers Noël, notre Mère l'Eglise nous aide à redécouvrir le sens et le goût de la joie chrétienne, si différente de celle du monde. En ce dimanche, selon une belle tradition, les enfants de Rome viennent faire bénir par le Pape les santons de l'Enfant Jésus qu'ils mettront dans leurs crèches. Et en effet, je vois ici, place Saint Pierre, beaucoup d'enfants et de jeunes avec leurs parents, leurs enseignants et leurs catéchistes. Très chers enfants, je vous salue tous avec affection et je vous remercie d'être venus. C'est pour moi un motif de joie de savoir que l'usage de faire une crèche se conserve dans vos familles. Mais il ne suffit pas de répéter un geste traditionnel, aussi important soit-il. Il faut chercher à vivre dans la réalité de tous les jours ce que la crèche représente, c'est-à-dire l'amour du Christ, son humilité, sa pauvreté. C'est ce que fit saint François à Greccio : il représenta une scène vivante de la Nativité, pour pouvoir la contempler et l'adorer, mais surtout pour mieux savoir mettre en pratique le message du Fils de Dieu, qui par amour pour nous s'est dépouillé de tout et s'est fait petit enfant.
La bénédiction des « Bambinelli » - comme on dit à Rome - nous rappelle que la crèche est une école de vie, où nous pouvons apprendre le secret de la joie véritable. Cela ne consiste pas tant à avoir beaucoup de choses, mais à se sentir aimés du Seigneur, en se faisant don pour les autres et en s'entraidant. Regardons la crèche : la Vierge et saint Joseph ne ressemblent pas à une famille très chanceuse ; ils ont eu leur premier enfant au cœur de grands désagréments ; et pourtant ils sont emplis d'une joie intime, parce qu'ils s'aiment, qu'ils s'aident et surtout qu'ils sont certains que Dieu, qui s'est fait présent dans l'Enfant Jésus, est à l'œuvre dans leur histoire. Et les bergers ? Quelle raison auraient-ils de se réjouir ? Ce Nouveau Né ne changera certainement pas leur condition de pauvreté et de marginalisation. Mais la foi les aide à reconnaître ce « nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche », comme le « signe » de l'accomplissement des promesses de Dieu pour tous les hommes « qu'il aime » (Lc 2,12.14) pour eux-mêmes !
Voilà, chers amis, en quoi consiste la joie véritable : c'est de sentir que notre existence personnelle et communautaire est visitée et remplie d'un grand mystère, le mystère de l'amour de Dieu. Pour nous réjouir, nous avons besoin non seulement de choses, mais d'amour et de vérité : nous avons besoin d'un Dieu proche, qui réchauffe notre cœur et qui réponde à nos attentes profondes. Ce Dieu s'est manifesté en Jésus, né de la Vierge Marie. C'est pourquoi ce « Bambinello », que nous mettons dans la cabane ou dans la grotte, est le centre de tout, il est le cœur du monde. Prions pour que tous les hommes, comme la Vierge Marie, puissent accueillir au cœur de leur vie le Dieu qui s'est fait enfant, source de la joie véritable.

29.11.09

French (FR)   Dimanche 29 novembre  -  Categories: fafa, prière, Benoit XVI, Photos  -  @ 20:19:07

Dimanche 29 novembre 2009
1er dimanche de l'Avent
Saint Martin de Thoiry

1ère et 3ème étapes de baptême de 17 enfants du catéchisme.

Lecture du livre de Jérémie
( 33, 14-16 )

" PAROLE DU SEIGNEUR, Voici venir des jours où j'accomplirai la promesse de bonheur que j'ai adressée à la maison d'Israël et à la maison de Juda... En ces jours-là, Juda sera délivré, Jérusalem habitera en sécurité, et voici le nom qu'on lui donnera : "Le-Seigneur-est-notre-Justice."

PSAUME 24 (25)

R : Vers toi, Seigneur j'élève mon âme, vers toi mon Dieu.
... Il est droit, il est bon le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles le chemin...

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens (3, 12-4, 2)

" FRÈRES, que le Seigneur vous donne entre vous et à l'égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous... "

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (21, 25-28.34-36)

" JÉSUS parlait à ses disciples de sa venue : " ... Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'homme "


Bénédiction solennelle

... La venue du Rédempteur pauvre parmi les pauvres est déjà une grande joie ; quand il apparaîtra dans toute sa gloire, qu'il vous ouvre le bonheur sans fin.
- Amen...

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Après la marche dans le désert du Tassili des AJJER, dans le silence,
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nous plongeons dans L'Avent :

la Grande Attente du Sauveur dans le Silence et la Prière.
Joyeux Temps de l'Avent !

French (FR)   Mère Teresa nous parle du Silence  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 20:00:18

Mère Teresa nous parle du Silence

" Au commencement de la prière se trouve le silence.

Si nous voulons prier, il nous faut d'abord apprendre à écouter car, dans le silence du cœur, Dieu parle. Et pour être en mesure de vivre ce silence et d'entendre Dieu, il nous faut un cœur limpide car il est seul capable de voir Dieu, d'entendre Dieu, d'écouter Dieu. Alors seulement, de la plénitude de nos cœurs, nous pouvons parler à Dieu. Et il écoute. Mais nous ne pouvons pas parler à moins d'avoir écouté, à moins d'être en contact avec Dieu dans le silence de nos cœurs.
La prière n'est pas censée nous torturer, nous mettre mal à l'aise, nous troubler. Il faut s'en réjouir à l'avance : parler à mon Père, parler à Jésus, celui auquel j'appartiens, corps et âme, esprit et cœur. Réfléchissons donc au silence de l'esprit, des yeux et de la langue.

Le silence de l'esprit et du cœur
. La Vierge Marie " gardait précieusement tous ses souvenirs et les méditait en son cœur ". Ce silence la rapprochait de notre Seigneur de sorte qu'elle n'a jamais eu à regretter quoi que ce fût. Rappelez-vous ce qu'elle fit quand saint Joseph fut troublé. Un seul mot de sa part aurait dissipé tout soupçon, mais elle ne le prononça pas et c'est notre Seigneur lui-même qui accomplit le miracle d'attester son innocence.
Si seulement nous étions aussi convaincus de la nécessité du silence ! Je crois qu'alors la voie vers l'union intime avec Dieu serait dégagée.

Puis nous avons le silence des yeux, celui qui nous aidera toujours à voir Dieu. Nos yeux sont comme deux fenêtres par lesquelles le Christ ou le monde parviennent jusqu'à nos cœurs. Il nous faut souvent beaucoup de courage pour les garder clos. Ne disons-nous pas souvent : " Si seulement je n'avais pas vu telle ou telle chose ! " ? Et cependant nous nous donnons si peu de peine pour surmonter le désir de tout voir.

Par le silence de la langue, nous apprendrons beaucoup : à parler au Christ, à rester joyeux en tout temps et à avoir quantité de choses à dire. Le Christ nous parle par l'intermédiaire d'autres personnes et, lorsque nous méditons, il nous parle directement.
Dieu est ami du silence.
Nous avons soif de trouver Dieu mais il ne se laisse découvrir ni dans le bruit, ni dans l'agitation. Voyez comme la nature, les arbres, les fleurs et l'herbe croissent dans un profond silence. Voyez comme les étoiles, la lune et le soleil se déplacent en silence. Plus nous recevons dans une prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active.
Le silence nous donne un regard neuf sur toutes choses. Nous avons besoin de ce silence afin de toucher les âmes. L'essentiel n'est pas dans ce que nous disons mais dans ce que Dieu nous dit et dans ce qu'il transmet par notre intermédiaire.
C'est en silence que toujours Jésus nous attend. Dans ce silence, il nous écoutera ; c'est là qu'il parlera à nos âmes et c'est là que nous entendrons sa voix. Dans ce silence, nous trouverons une énergie nouvelle et une véritable unité. L'énergie de Dieu sera nôtre pour bien accomplir toutes choses dans l'unité de nos pensées avec les siennes, l'unité de nos prières avec les siennes, l'unité de nos actions avec les siennes, de notre vie avec la sienne. "

LA PRIÈRE Fraîcheur d'une source
Éditions du Centurion, 1992

21.11.09

French (FR)   Présentation de la Vierge Marie au Temple  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 19:23:21

Présentation de la Vierge Marie au Temple : samedi 21 novembre 2009

" CHANTE ET RÉJOUIS-TOI, fille de Sion... " (Lecture du livre de Zaccharie (2, 14-17)
Heureuse la Vierge Marie qui a porté dans son sein le Fils du Père éternel (Lc 11, 27)

LA JOIE chez MÈRE TERESA
" Je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. "
( St Lc 2, 9)

Pour nous apporter la joie, Jésus s'est fait homme.

La Joie est prière.
La joie est force.
La joie est amour.
Elle est comme un filet d'amour
Qui prend les âmes.
Dieu aime le donateur joyeux.
Qui donne joyeusement donne le plus.
Il n'y a pas meilleure façon de manifester notre gratitude
A Dieu et aux hommes que d'accepter tout avec joie.
Un cœur brûlant d'amour est nécessairement un cœur joyeux.
Ne laissez jamais la tristesse vous envahir
Au point de vous faire oublier la joie du Christ ressuscité.

Mère Teresa de Calcutta : La joie du don (A Gift for God : 1975)

AU SERVICE DES AUTRES AVEC JOIE
"YOU-DID-IT-TO-ME"

Nous le savons, quand Jésus vint sur la terre, Marie sa mère ne le reçut que pour s'empresser de le donner aux autres. Que désirait-elle ? Transmettre la joie.
Voici un des plus beaux moments de l'existence de Marie : Jésus étant entré dans sa vie, elle partit avec empressement sur les collines, vers le village de sa cousine Elisabeth. Elle voulait donner Jésus à Elisabeth et à l'enfant que celle-ci attendait. Nous lisons dans l'Evangile que l'enfant d'Elisabeth tressaillit de joie à cette première rencontre avec le Christ.
Nous avons été créés pour apporter la joie et la réconciliation dans le monde, pour pouvoir aimer les autres et aimer Dieu.
Que Marie soit source de notre joie ! Que chacun d'entre nous soit Jésus pour elle ! Personne n'a si bien appris l'humilité que Marie. Elle était la servante. La joie était la force de la Vierge. Seule la joie pouvait lui donner la force de s'empresser d'aller sur les collines de Judée pour y faire le travail d'une servante. Etre servante, c'est être au service des autres, avec joie.
Nous aussi nous devons nous empresser de gravir les collines des difficultés, pour être joyeusement au service des autres.

Mère Teresa de Calcutta et Frère Roger de Taizé : Marie mère de réconciliations : 1987

MAGNIFICAT
"... mon esprit tressaille de joie en Dieu mon sauveur..."
Ce qui nous pousse à vivre avec joie, c'est que nous avons Jésus avec nous et qu'Il nous aime.
Je trouverai la joie en embrassant les moindres désirs de tous les pauvres qui souffrent.

18.10.09

French (FR)   Dimanche 18 octobre 2009 Journée mondiale des Missions  -  Categories: fafa, Mère Teresa, Benoit XVI, Méditation  -  @ 22:53:50

Dimanche 18 octobre 2009
29ème dimanche du Temps ordinaire
Journée missionnaire mondiale
Saint Luc

Alléluia. Alléluia.
Le Fils de l'homme est venu pour servir,
et donner sa vie en rançon pour la multitude.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10, 35-45

"... Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous : car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. "


MÉDITATION de Saint Augustin

Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir.
Celui qui est à la tête du peuple doit d'abord comprendre qu'il est le serviteur de tous. Qu'il ne dédaigne pas ce service, d'être ainsi le serviteur de tous ; car le Christ, Seigneur des Seigneurs, n'a pas dédaigné de se mettre à notre service. C'est un mouvement selon la chair qui avait insinué chez les diciples du Christ comme un désir de grandeur.
Mais le Seigneur médecin était là ; c'est lui qui réprime leur enflure. Il leur montre un petit enfant, l'exemple de l'humilité. Car c'est un grand mal que l'orgueil, le premier mal, l'origine de tout péché. Aussi l'apôtre recommande-t-il aux responsables d'Eglise, parmi toutes les vertus, l'humilité.
Qui veut être le plus grand parmi vous, explique-t-il, qu'il soit le serviteur.
Frères, c'est en évêque que je vous parle ; et mes avertissements me font craidre pour moi-même, me rappelant l'avis de l'apôtre : Je ne cours pas au hasard ; je réduis mon corps en servitude, afin qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois pas moi-même réprouvé. Voilà comment il a servi, voilà quels serviteurs il nous demande d'être. Jésus a donné sa vie ; Il nous a rachetés ; qui de nous peut racheter quelqu'un ? C'est par sa mort, par son sang que nous avons été rachetés de la mort. Nous étions étendus à terre et, par son humilité, nous avons été relevés ; l'apôtre Jean nous exhorte à l'imiter : Christ a donné sa vie pour nous. Et nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères !


Méditation de Mère Teresa

Notre Dame nous donne les meilleures leçons d'humilité.
Elle était pleine de grâce, pourtant elle se se proclama esclave du Seigneur.
Alors qu'elle était Mère de Dieu, elle s'en alla visiter sa cousine Élisabeth pour assumer les tâches du foyer.
Bien que conçue sans péché, elle se retrouve avec Jésus humilié, la croix sur le dos, sur le chemin du Calvaire et demeure au pied de la croix comme une pécheresse qui aurait besoin de rédemption.





MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI
POUR LA JOURNÉE MONDIALE DES MISSIONS 2009

... La Mission de l'Eglise consiste à " contaminer " d'espérance tous les peuples.
... Appelés à évangéliser y compris par le martyre
En cette Journée consacrée aux Missions, je rappelle dans la prière ceux qui ont fait de leur vie une consécration exclusive au travail d’évangélisation. Une mention particulière s’adresse à ces Eglises locales et à ces missionnaires hommes et femmes qui ont à témoigner et à répandre le Royaume de Dieu dans des situations de persécution, avec des formes d’oppression qui, vont de la discrimination sociale jusqu’à la prison, à la torture et à la mort. Ils sont nombreux ceux qui, actuellement, sont mis à mort à cause de Son Nom ». Ce qu’écrivait mon vénéré Prédécesseur le Pape Jean Paul II est toujours d’une actualité terrible : « La mémoire jubilaire nous a ouvert un spectacle surprenant, nous montrant que notre temps est particulièrement riche de témoins qui, d'une manière ou d'une autre, ont su vivre l'Évangile dans des situations d'hostilité et de persécution, souvent jusqu'à donner le témoignage suprême du sang ». (Novo Millenio Ineunte, 41)
La participation à la Mission du Christ, en effet, marque aussi la vie des annonciateurs de l’Evangile, auxquels est réservé le même destin que leur Maître. « Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : Un serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15, 20). L’Eglise se place sur la même voie, et subit le même sort que le Christ, parce qu’elle n’agit pas sur la base d’une logique humaine, ou en comptant sur les raisons de la force, mais en suivant la Voie de la Croix, et en se faisant, dans une obéissance filiale au Père, témoin et compagne de voyage de cette humanité.
Aux Eglises antiques tout comme aux Eglises de fondation récente, je rappelle qu’elles sont placées par le Seigneur comme sel de la terre et lumière du monde, appelées à répandre le Christ, Lumière des Nations, jusqu’aux extrémités de la terre. La ‘Missio Ad Gentes’ doit être la priorité de leurs plans pastoraux.

20.03.09

French (FR)   Rumeur et RESURRECTION  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 22:21:50

La Rumeur

La "rumeur", c'est "un bruit qui court", une nouvelle qui se répand dans le public, dont l'origine et la véracité sont incertaines, dit le Petit Robert.

Elle court, elle court la rumeur...
La rumeur, ce sont d'abord quelques gouttes d'eau, quelques mots échangés, qui se transforment rapidement en ruisseau puis en fleuve, en torrent, en mer déchaînée, en tsunami qui emporte tout, qui tue tout sur son passage. De quelques mots échangés par quelques personnes, souvent seulement deux, la rumeur se propage à d'autres et bientôt toute une histoire fausse est bâtie.

La rumeur entraîne avec elle, comme une tornade, tout sur son passage: même celui qui ne fait que tendre l'oreille se laisse entraîner à continuer à bâtir l'histoire et participe sans s'en rendre compte à la destruction. Une fois le tsunami passé il faut quelquefois des années et plus pour reconstruire, des années pour que les arbres repoussent après la tempête.

La rumeur peut aussi être comme une fuite que l'on n'a pas détectée, qui s'étend dans toute la maison et met plusieurs mois avant de devenir une inondation et alors les dégâts sont considérables et même une fois la ou les fuites réparées, l'humidité continue toujours à remonter et remonter...et l'odeur de moisissure persiste malgré toutes les nouvelles techniques et produits performants. Il faut attendre que ça sèche...

La rumeur ronge, blesse, tue, si on ne l'arrête pas.
Même quand on sait que l'histoire est fausse, montée de toutes pièces et que l'on veut rétablir la vérité pour les personnes concernées, c'est très compliqué et il en reste toujours quelque chose et à la moindre tempête la rumeur peut ressurgir, comme un virus hospitalier qui peut dormir dans le corps de l'homme pendant plusieurs années...

Mais la rumeur fuit et disparait devant le Pardon et la Patience.

Et surtout: Jésus-Christ tue la rumeur car Il est la Vérité.

Il a vaincu la mort. Il est la Vie.


LA RESURRECTION

La Vie.

"Il est vraiment ressuscité"

"Il est Vivant"

"Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie"

Jésus-Christ entraîne aussi tout sur son passage, mais pour nous donner la Vie, Sa Vie qui est éternelle. Il ne s'agit plus de tsunami mais de flots de grâces.

Son Amour nous transperce, nous blesse, mais pour nous remplir, nous combler. Nous n'avons pas à nous défendre mais au contraire à nous abandonner. Nous ne sommes plus en danger si nous Le laissons faire et nous utiliser comme Il le veut.

Il suffit de se laisser aimer et de Le laisser aimer à travers nous tous ceux que nous rencontrons, sans exception, et ainsi le virus se propage: le virus crucifiant de l'Amour.

Mais évidemment il ne suffit pas de le penser, de le croire et de l'écrire. Pour y arriver il faut se laisser décaper, vider. Il faut suivre Jésus sur la Croix, pour qu'Il nous ressuscite avec Lui, qu'Il prenne toute la place. Nous n'y arrivons jamais complètement, nous ne nous laissons pas faire très longtemps! C'est un perpétuel combat et un perpétuel recommencement!

Seule la Sainte Vierge Marie a été Toute à Jésus, Toute au Père, Toute à l'Esprit Saint. Elle s'est laissée faire. Elle a suivi Jésus jusqu'au bout, jusqu'à la Croix. Elle était toute Humilité et pleine de Grâce, pleine d'Amour, toute à la Sainte Trinité. Elle est notre Mère pleine de tendresse et elle nous prend par la main pour nous conduire sur le Chemin...

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Les flots du Jourdain à sa Source (lors de notre voyage en Israël)

06.02.09

French (FR)   "Persévérez dans l'amour fraternel"  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 19:33:52

Vendredi 6 février 2009


Lecture de la lettre aux Hébreux 13, 1-8

"Frères, persévérez dans l'amour fraternel. N'oubliez pas l'hospitalité : elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, car vous partagez leur épreuve. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi vous avez un corps..."

Persévérez dans l'amour fraternel

La fraternité est bien plus que la convivialité, elle est communion dans la différence. Au lieu de nous blesser, la différence devrait nous enrichir, mais c'est toujours le contraire. Même dans une fratrie, la fraternité n'apparaît pas spontanément. Elle est l'oeuvre d'un dépassement, elle s'enfante dans le pardon, elle est le fruit d'un amour, celui des parents, pr exemple. La fraternité n'exige pas d'abord l'égalitarisme mais le partage. Elle n'impose pas l'uniformité mais l'unité.

Vivre la fraternité est crucifiant. Comme l'écrit saint Paul, les uns comme les autres, réunis en un seul corps, le Christ voulait les réconcilier avec Dieu par la croix : en sa personne, il a tué la haine (Ep 2, 16). Tous les hommes de communion ont été victimes de violence. Il n'y a pas de fraternité qui échappe à cette réalité mystérieuse. La fraternité selon l'Évangile suppose de contempler Jésus sur la croix. N'est-ce pas sa denière prière avant de mourir : Père, qu'ils soient un en nous afin que le monde croie (Jn 17, 21) ? Il n'y a pas de fraternité, finalement, qui ne puisse naître sans le don d'une vie. Aimez-vous les uns les autres, dit Jésus, comme je vous ai aimés (Jn 13, 34). Il s'agit bien de fraternité, de communion dans la différence. Jésus n'a pas dit "les uns les uns" mais bien les uns les autres.

Mgr Jean-Claude Boulanger
Mgr Jean-Claude Boulanger, accompagnateur national de la fraternité séculiaire
Charles-de-Foucauld, est évêque de Sées.

27.09.08

French (FR)   Fête de Saint Vincent de Paul  -  Categories: fafa  -  @ 18:13:06

Souvenir de Saint Vincent en allant vers Lourdes
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01.04.08

French (FR)   Dimanche 30 mars 2008 . Dimanche de la Miséricorde Divine  -  Categories: fafa  -  @ 13:04:27

Dimanche 30 mars 2008 Dimanche de la Miséricorde Divine

ROME, Dimanche 30 mars 2008
. Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape Benoît XVI a prononcée à l'occasion de la prière du Regina caeli, ce dimanche, en présence des pèlerins réunis dans la cour interne de la résidence pontificale de Castel Gandolfo.
AVANT LE REGINA CAELI
Chers frères et sœurs,
Au cours du Jubilé de l'an 2000, le bien-aimé serviteur de Dieu Jean-Paul II a décidé que dans toute l'Eglise, le dimanche après Pâques soit appelé non seulement Dimanche in Albis, mais aussi Dimanche de la divine Miséricorde. Ceci a eu lieu au moment de la canonisation de Faustine Kowalska, une humble religieuse polonaise née en 1905 et morte en 1938, messagère zélée de Jésus miséricordieux. La miséricorde est en réalité le noyau central du message évangélique, c'est le nom même de Dieu, le visage par lequel Il s'est révélé dans l'ancienne Alliance et pleinement en Jésus Christ, incarnation de l'Amour créateur et rédempteur. Cet amour de miséricorde éclaire également le visage de l'Eglise et se manifeste aussi bien à travers les sacrements, en particulier celui de la réconciliation, qu'à travers les œuvres de charité, communautaires et individuelles. Tout ce que l'Eglise dit et fait, manifeste la miséricorde de Dieu pour les hommes. Lorsque l'Eglise doit rappeler une vérité méconnue, ou un bien trahi, elle le fait toujours poussée par l'amour miséricordieux, afin que les hommes aient la vie et l'aient en abondance (cf. Jn 10, 10). De la miséricorde divine, qui pacifie les cœurs, naît ensuite la paix authentique dans le monde, la paix entre peuples, cultures et religions diverses.
Comme Sr. Faustine, Jean-Paul II s'est fait à son tour apôtre de la divine Miséricorde. Le soir de l'inoubliable samedi 2 avril 2005, quand il ferma les yeux à ce monde, était précisément la vigile du deuxième dimanche de Pâques, et beaucoup notèrent la singulière coïncidence, par laquelle la dimension mariale - le premier samedi du mois - se trouvait unie à celle de la divine Miséricorde. C'est là, en effet, que se trouve le noyau central de son pontificat long et multiforme ; toute sa mission au service de la vérité sur Dieu et sur l'homme et de la paix dans le monde est résumée dans cette annonce, comme il le dit lui-même à Cracovie-Lagiewniki en 2002, lorsqu'il inaugura le grand sanctuaire de la divine Miséricorde : « Il n'y a aucune source d'espérance pour les êtres humains en dehors de la miséricorde de Dieu ». Son message, comme celui de Sr Faustine, renvoie donc au visage du Christ, révélation suprême de la miséricorde de Dieu. Contempler constamment ce Visage : voilà l'héritage qu'il nous a laissé, que nous accueillons avec joie et que nous faisons nôtre.
On réfléchira de manière particulière, dans les prochains jours, sur la divine Miséricorde, à l'occasion du premier Congrès apostolique mondial de la divine Miséricorde, qui aura lieu à Rome et s'ouvrira par une messe que je présiderai le mercredi matin, 2 avril, troisième anniversaire de la sainte mort du serviteur de Dieu Jean-Paul II. Plaçons le Congrès sous la céleste protection de la Très Sainte Vierge Marie Mater Misericordiae. Nous lui confions la grande cause de la paix dans le monde, afin que la miséricorde de Dieu réalise ce qui est impossible pour les seules forces humaines, et infuse dans les cœurs le courage du dialogue et de la réconciliation.

15.02.08

French (FR)   Benoît XVI Angélus 10 février 2008 1er dimanche de Carême  -  Categories: fafa, Benoit XVI, Sainte Bernadette  -  @ 17:18:25

Benoît XVI : Angélus 10 février 2008, 1er dimanche de Carême

"Chers frères et sœurs,
Mercredi dernier, avec le jeûne et le rite des Cendres, nous sommes entrés dans le carême. Mais que signifie « entrer dans le carême » ? Cela signifie entrer dans un temps d'engagement particulier dans le combat spirituel qui nous oppose au mal présent dans le monde, en chacun de nous et autour de nous. Cela signifie regarder le mal en face et s'apprêter à lutter contre ses effets, surtout contre ses causes, jusqu'à la dernière cause, qui est satan. Cela signifie ne pas décharger le problème du mal sur les autres, sur la société ou sur Dieu, mais reconnaître et prendre consciemment ses responsabilités. A cet égard, l'invitation de Jésus à prendre chacun sa « croix » et à le suivre avec humilité et confiance (cf. Mt 16, 24), est plus urgente que jamais, pour nous les chrétiens. La « croix », même si elle est lourde, n'est pas synonyme de malchance, de malheur à éviter à tout prix, mais d'opportunité pour se mettre à la suite de Jésus et prendre ainsi des forces pour lutter contre le péché et le mal. Entrer dans le carême signifie donc renouveler notre décision personnelle et communautaire d'affronter le mal ensemble, avec le Christ. Le chemin de la croix est en effet le seul qui conduise à la victoire de l'amour sur la haine, du partage sur l'égoïsme, de la paix sur la violence. Vu de cette manière, le carême est vraiment une occasion d'important engagement ascétique et spirituel, fondé sur la grâce du Christ.
Cette année, le début du carême coïncide, de manière providentielle, avec le 150e anniversaire des apparitions de Lourdes. Quatre ans après la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception par le bienheureux Pie IX, Marie apparut pour la première fois, le 11 février 1858, à sainte Bernadette Soubirous, dans la grotte de Massabielle. D'autres apparitions suivirent, accompagnées d'événements extraordinaires, et à la fin, la Sainte Vierge prit congé de la jeune voyante en lui révélant, dans le dialecte local : « Je suis l'Immaculée Conception ». Le message que la Vierge continue de diffuser à Lourdes est un rappel des paroles que Jésus prononça précisément au début de sa mission publique et que nous entendons à plusieurs reprises en ces jours de carême : « Convertissez-vous et croyez à l'Evangile », priez et faites pénitence. Accueillons l'invitation de Marie qui fait écho à celle du Christ et demandons-lui de nous obtenir d' « entrer » avec foi dans le carême, pour vivre ce temps de grâce avec une joie intérieure et un engagement généreux.
Nous confions également à la Vierge les malades et ceux qui en prennent soin avec amour. On célèbre en effet demain, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée mondiale du malade. Je salue de tout cœur les pèlerins qui se rassembleront dans la Basilique Saint-Pierre, sous la conduite du cardinal Lorenzo Barragán, président du Conseil pontifical pour la Pastorale des Services de la Santé. Je ne pourrai malheureusement pas les rencontrer car j'entame ce soir les Exercices spirituels, mais dans le silence et dans le recueillement, je prierai pour eux et pour toutes les besoins de l'Eglise et du monde. Je remercie d'ores et déjà sincèrement ceux qui voudront bien me porter dans leur prière."

12.02.08

French (FR)   Dimanche 10 février 2008  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 12:16:40

Dimanche 10 février 2008 1er Dimanche de Carême, Dimanche de la Solidarité


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(4, 1-11)

« JÉSUS, après son baptême, fut conduit au désert par l'Esprit pour être tenté par le démon...Mais Jésus répondit : « Il est écrit : Ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. »...

Homélie de Monseigneur Jacques Perrier (évêque de Tarbes et Lourdes) à Lourdes

Demain, nous fêterons Notre Dame de Lourdes. 150 ans plus tôt, la Vierge Marie apparaissait à Bernadette Soubirous ici même, à la grotte de Massabielle. Cette année-là, le 11 février, le Carême allait commencer. Sur les dix-huit apparitions, deux seulement auront lieu après Pâques. Le temps des apparitions correspond, massivement, avec le Carême.
Le calendrier liturgique de 2008 est assez proche de celui de 1858 puisque nous entrons tout juste dans le Carême. Entre le temps des apparitions et la montée vers Pâques, s’agit-il d’une simple coïncidence de dates ? Peut-être pas.
En 1858, à la demande du Pape de l’époque, l’évêque de Tarbes, Mgr Laurence, avait demandé à ses curés d’organiser un Carême particulièrement intense au plan spirituel. Aux trois dimensions traditionnelles du Carême qui nous ont été rappelées à la messe du mercredi des Cendres – l’aumône, la prière et le jeûne – l’évêque ajoutait une autre recommandation : la prédication. Nous dirions aujourd’hui : la catéchèse des adultes ou la formation permanente.
Le pauvre curé de Lourdes, qui allait devenir célèbre par la suite, l’abbé Peyramale, n’avait pas réussi à trouver de prédicateur. Il avait écrit à son évêque pour lui demander ce qu’il convenait de faire. L’évêque a-t-il répondu ? Les archives sont silencieuses. Mais la Sainte Vierge a répondu. Elle est venue former Bernadette en lui inspirant confiance, en lui apprenant le signe de croix, en parlant avec elle, en lui demandant de venir régulièrement à la Grotte, en l’invitant aussi à prendre le chemin austère de la pénitence. Finalement, le 25 mars, jour de l’Annonciation, elle lui révèle son nom : « Je suis l’Immaculée Conception. »
Ce qui se passe à la Grotte rejaillit sur toute la paroisse. Le curé en est tout surpris, car il restera sceptique à l’égard des prétendues apparitions jusqu’à ce que la Dame ait dit son nom. Mais, comme il est honnête, il est obligé de constater que le Carême de cette année-là, même sans prédicateur exceptionnel, réussit beaucoup mieux que celui des années précédentes.
Par Bernadette interposée, Marie a donc guidé la paroisse vers Pâques et vers la communion pascale qui, pour beaucoup de catholiques d’alors, était la seule communion de l’année. Bernadette qui, à 14 ans, désespérait de pouvoir jamais « faire sa Première Communion », communiera, elle aussi, à la Fête-Dieu suivante.
Quelles leçons tirer de cette coïncidence entre le temps des apparitions et le Carême ? Que le Carême est, dans l’année, le temps favorable pour l’approfondissement de la foi : ne le laissons pas filer. Que Marie nous conduit toujours à son Fils. Que le Carême doit nous faire redécouvrir tout autant l’Eucharistie que le Baptême. Que l’aide spirituelle peut nous arriver de là où nous ne l’attendions pas. Lourdes n’attendait rien de Bernadette et pourtant…
Tout au long des semaines de ce Carême, en suivant le calendrier des apparitions, nous pourrons découvrir de multiples points de contact entre ce temps liturgique et l’aventure de Bernadette. J’en signale un pour aujourd’hui. Il s’agit de la promesse.
Le serpent promet à la femme : « Vous ne mourrez pas. Vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux. » À Jésus, le Tentateur promet « tous les royaumes de la terre avec leur gloire. » Promesse alléchante, puisque le désir de la femme pourrait être satisfait immédiatement. Quant au Christ, le Tentateur imagine qu’il est assoiffé de pouvoir, comme lui. Il essaie donc de le séduire par une promesse de pouvoir. Promesses alléchantes mais fallacieuses puisque la promesse de l’immortalité conduit à la mort et que la promesse de royauté aurait conduit le Christ à l’asservissement. Le Tentateur, en effet, avait mis une condition : que le Christ se prosterne devant lui. Évidemment, échec.
Marie aussi fait une promesse à Bernadette. « Je ne te promets pas d’être heureuse dans ce monde mais dans l’autre. » L’autre monde n’est pas seulement celui qui s’ouvre au-delà de la mort. Il s’ouvre aujourd’hui, à condition que nous suivions le Christ qui marche vers Jérusalem. La clé qui ouvre la porte de l’autre monde, c’est la conversion aux Béatitudes, ce concentré de l’Évangile. Une fois ouverte, cette porte donne sur l’éternité.
Dans le monde actuel qui ne vit qu’au présent et n’aime pas trop l’effort, qui peut entendre la promesse de Marie ? Les apparitions de Lourdes comme le Carême nous posent la même question, celle de l’espérance à laquelle notre Pape a consacré sa deuxième encyclique : où plaçons-nous notre espérance ? À quoi sommes-nous prêts pour entrer dans la grande espérance ? Marie et Bernadette ont aidé la paroisse de Lourdes en 1858. Qu’elles nous aident à vivre un Carême authentique : c’est ainsi que nous entrerons dans la vérité des apparitions.

11.02.08

French (FR)   Notre Dame de Lourdes  -  Categories: jc, fafa, prière, Sainte Bernadette  -  @ 10:10:58

"BERNADETTE PARLE"

Aujourd'hui,11 Février 2008 cent cinquantième anniversaire des apparitions de Lourdes, mettons nos pieds dans les sabots de Bernadette et prions avec elle, elle que la Vierge a choisi à cause de sa petitesse. Nous nous aiderons de méditations écrites à l'occasion du centième anniversaire des apparitions par Monseigneur John Moloney qui a réuni ces 22 méditations dans un petit livre en anglais intitulé "Bernadette speaks"

.(Monseigneur Moloney qui est proche de la famille des Missionnaires de la Charité et que nous connaissons personnellement nous a donné l'autorisation de le traduire et de le publier sur notre blog.)

" Bernadette est tout-à-fait une sainte pour notre temps.
A un moment, comme elle s'agenouillait devant la Vierge Immaculée à la grotte, elle tenait une chandelle allumée dans sa main
On pourrait dire que toute sa vie a été comme une chandelle
-une chandelle pour les jeunes, leur montrant le chemin ;
-une chandelle pour la vie de famille comme communion d'amour ;
-une chandelle pour les malades pour éclairer la nuit sombre de la douleur ;
-une chandelle pour la vie religieuse à travers son exemple lumineux de joie et de fidélité à sa vocation.
"

Introduction

Les paroles de Bernadette ont, comme toute sa vie, quelque chose du parfum et de la candeur de l'enfance. Elles apportent la fraîcheur des fleurs de printemps à un monde fané. Quelques unes sont les présentations fidèles du message qu'elle reçut; d'autres viennent de ses réflexions personnelles, qui sont comme des fenêtres ouvertes sur son âme; d'autres sont de courtes phrases qui jaillissent de la sagesse du cœur combinées avec son approche, pleine de bon sens pratique, de sa façon de vivre.

Elle est une sainte pressée; quelquefois, dans la sublimité de sa prière, elle semble être élevée de terre vers le ciel, cependant le modèle de sa sainteté la montre toujours avec les deux pieds bien plantés sur terre. Comme Mgr Donze, évêque de Lourdes, la décrit, « Elle parle et exprime sa foi d'une manière simple et correcte, ayant rapport avec les événements de sa vie quotidienne comme ils se présentent à elle. » Ses paroles méritent notre attention, elles peuvent devenir une lampe pour éclairer nos pas. Vers la fin de sa vie, elle dit, « Ce qu'on écrira de plus simple sera le meilleur. » Les réflections dans ce livre sont basées sur son désir d'être simple. Son chemin vers la sainteté et les thèmes principaux de sa vie sont très clairement illustrés à travers ses propres paroles.

Les pensées qui sont tissées autour de ses paroles dans ces réflections sont destinées à nous aider à la voir un peu plus clairement dans la lumière resplendissante de la Vierge Immaculée, et aussi à former un point de départ pour notre prière. Le centenaire de sa mort en 1879 l'amène devant nos yeux. Elle mérite qu'on se souvienne d'elle. Elle est une sainte pour notre temps avec un message pertinent pour notre monde. Sa vie reflète la beauté sans tache de Marie pour un monde pécheur.

JOHN MOLONEY

16 avril 1979.

Ce livre comprend 23 chapitres (Pages 2 à 24 )

Pages: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24

13.01.08

French (FR)   Dimanche 13 janvier 2008 Baptême du Seigneur  -  Categories: fafa, prière  -  @ 17:55:36

Dimanche 13 janvier 2008 Baptême du Seigneur

Journée mondiale des Migrants et des Réfugiés

Antienne d'ouverture

Au baptême de Jésus, les cieux s'ouvrirent : l'Esprit, comme une colombe, reposa sur lui, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui, j'ai mis tout mon amour. » (Cf. Mt 3, 16-17)

Lecture du livre d'Isaïe
(42, 1-4, 6-7)

« AINSI PARLE LE SEIGNEUR : Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui j'ai mis toute ma joie. J'ai fait reposer sur lui mon esprit ; devant les nations, il fera paraître le jugement que j'ai prononcé. Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, on n'entendra pas sa voix sur la place publique. Il n'écrasera pas le roseau froissé ; il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, il fera paraître le jugement en toute fidélité...
Moi, le Seigneur, je t'ai appelé selon la justice, je t'ai pris par la main, je t'ai mis à part, j'ai fait de toi mon Alliance avec le peuple, et la lumière des nations ; tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres.»

Psaume 28

Dieu, bénis ton peuple, donne-lui la paix.

Rendez au Seigneur, vous, les dieux,
rendez au Seigneur gloire et puissance.
Rendez au Seigneur la gloire de son nom,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté...

Lecture du livre des Actes des Apôtres (10, 34-38)

« QUAND PIERRE arriva à Césarée, chez un centurion de l'armée romaine, il s'adressa à ceux qui étaient là : « En vérité, je le comprends, Dieu ne fait pas de différence entre les hommes ; mais, quelle que soit leur race, il accueille les hommes qui l'adorent et font ce qui est juste. Il a envoyé la Parole aux fils d'Israël, pour leur annoncer la paix par Jésus Christ : c'est lui, Jésus, qui est le Seigneur de tous.
...Jésus de Nazareth, Dieu l'a consacré par l'Esprit Saint et rempli de sa force. Là où il passait, il faisait le bien, et il guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du démon. Car Dieu était avec lui. »

Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui, le ciel s'est ouvert, l'Esprit descend sur Jésus, et la voix du Père domine les eaux : « Voici mon Fils, mon bien-aimé ! » Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(3, 13-17)

« JÉSUS, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui...
Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l'eau ; voici que les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »

Homélie de « Sources chrétiennes »

Jésus demande à Jean de le baptiser de ce baptême de repentance dont Il n'a nul besoin afin que dès le début tout se réalise et que déjà se manifeste la Sainte Trinité qu'Il vient révéler au monde. Jean appelait le peuple à venir se préparer à la venue imminente du Messie. Il lui est donné de contempler ce à quoi aspire tout contemplatif, tout homme de prière : percevoir, recevoir le mystère de Dieu, le Père, le Fils, le Saint-Esprit. Jean voit le Fils, le Verbe éternel de Dieu, et il le désigne déjà comme Sauveur. Il entend le Père que nul ne peut voir, et le Père témoigne, atteste que celui-ci est bien son Fils (Jn 5, 36-37). Il perçoit la présence de l'Esprit qui plane sur les eaux, mères de toute vie (Gn 1,2). Cet Esprit qui est descendu sur Marie, engendrant en elle la vie humaine et divine (Lc 1, 35). Cet Esprit qui descendra un jour sur les Apôtres pour qu'ils fécondent la terre et lui donnent la vie éternelle (Ac 2,4). Et nous-mêmes, si nous sommes baptisés d'un autre baptême, autrement efficace (Mc 10,39), nous le sommes aussi Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (Mt 28,19). Et selon la promesse, la Sainte et divine Trinité fait en nous sa demeure (Jn 14,23). Elle transforme notre existence, la plongeant en Dieu et nous attirant vers lui avec la puissance d'attraction de la Résurrection.


En cette journée mondiale des Migrants et des Réfugiés nous ne pouvons pas nous empêcher de penser et de prier pour tous ceux qui sont déracinés, séparés de leurs parents, de leur conjoints, de leurs enfants pour des raisons diverses... et en particulier pour ceux et celles que nous connaissons : leurs visages sont gravés dans nos coeurs. Merci à eux pour leur présence, leur courage, leur témoignage, leur rayonnement : pour tout ce qu'ils et elles nous apportent et nous donnent ! Puissions-nous leur apporter et leur donner autant en retour ! Que Jésus, Marie et Joseph, qui eux aussi ont été des Migrants et des Réfugiés en Egypte, les guident et les soutiennent toujours !

07.01.08

French (FR)   Dimanche 6 janvier 2008 Solennité de l'Epiphanie du Seigneur  -  Categories: fafa, prière  -  @ 01:22:05

Dimanche 6 janvier 2008 Solennité de l'Epiphanie du Seigneur

Prière

Aujourd'hui, Seigneur, tu as révélé ton Fils unique aux nations, des pgrâce à l'étoile qui les guidait ; daigne nous accorder, à nous qui te connaissons déjà par la foi, d'être conduits jusqu'à la claire vision de ta splendeur. Par Jésus Christ, ton Fils.

Lecture du livre d'Isaïe (60, 1-6)

« DEBOUT, JÉRUSALEM ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi...Alors tu verras, tu seras radieuse, ton coeur frémira et se dilatera. Les trésors d'au-delà des mers afflueront vers toi avec les richesses des nations. Des foules de chameaux t'envahiront, des dromadaires de Madiane et d'Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l'or et l'encens et proclamant les louanges du Seigneur. »

Psaume 71

Parmi toutes les nations, Seigneur, on connaîtra ton salut.

...Les rois de Tarsis et des îles apporteront des présents,
les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.

Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
»

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens (3, 2-3a. 5-6)

« FRÈRES, vous avez appris en quoi consiste la grâce que Dieu m'a donnée pour vous : par révélation, il m'a fait connaître le mystère du Christ...Ce mystère, c'est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Évangile. »

Alléluia. Alléluia. Nous avons vu se lever son étoile, et nous sommes venus adorer le Seigneur. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (2, 1-12)

« Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »...
Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant. Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
»

Homélie

Il ne suffisait pas que le Messie vînt au monde. Il fallait qu'Il soit connu de lui. Et avant même qu'Il eût commencé à prêcher, la création le manifestait. Les mages d'Orient reconnurent son signe et se mirent en quête de lui. Mais déjà le monde se divise à son sujet. Les mages le cherchent pour l'adorer. Hérode le cherche pour le tuer. Les uns lui apportent des présents symboliques : de l'or car ils vénèrent en lui le roi du monde ; de l'encens car il est le grand prêtre qui intercédera efficacement pour nous auprès de Dieu (Hé 7, 25) et de la myrrhe utilisée pour embaumer les morts, car un jour Il vaincra la mort et l'emmènera captive (1 Co 15, 26).
Hérode, lui, calcule déjà en son coeur comment Il intervient concrètement dans l'histoire. Et les puissants ont à juste titre peur d'être renversés de leurs trônes (Lc 1, 52).
Ainsi l'Epiphanie du Seigneur, celle de ce jour, celle plus glorieuse encore du jour de sa Résurrection, est-elle une pierre d'achoppement pour tout un chacun. Il faut choisir : ou l'on va vers lui pour se prosterner et l'adorer (Mt 2, 11) ou l'on va refuser sa divine intervention et tout faire pour tenter d'effacer la réalité de sa présence (le massacre des saints Innocents).
Ce choix face à la manifestation du Seigneur est proposé à chacun car elle reste un mystère. Et l'Epiphanie comme la Résurrection demande un acte de foi.

Epiphanie (évangéliaire d'Ergbert, datant de 963) avec explication pour adultes...

L’Etoile du Royaume, méditation explicative pour adultes de l’image de l’Epiphanie de l’évangéliaire d’Egbert

Une étoile a brillé dans leur ciel et les voilà partis, ces mages qui sont les premiers pèlerins de l'Évangile.
Leur cheminement matériel et spirituel se lit sur deux registres.
En haut, ils émergent de la brume ou de leurs rêves. Ils se sont mis en route avec des lances ; ils les portent maintenant comme des bâtons de pèlerin, tout attentifs à l'étoile que montre le premier d'entre eux. Elle a de quoi les étonner, cette étoile ! Matthieu nous dit qu'elle apparaît et disparaît, et qu'elle change de cap ! Toute l'image tourne autour d'elle.
Mais voici qu'elle s'est arrêtée au-dessus de la Maison où se tiennent l'Enfant et Marie sa mère.
L'enlumineur nous montre les mages qui, en haut, sont partis à la recherche d'une étoile, et qui se retrouvent, en bas, devant un enfant. Selon une tradition locale contemporaine de l'enluminure, les mages s'appellent Pudizar, Caspar et Melchias. Ils sont couronnés, en écho au psaume 91 qui proclamait la venue, depuis des horizons lointains, de souverains apportant leurs présents et se prosternant devant le Roi-Messie que tout Israël attendait.
Toute leur attitude montre bien qu'ils ont atteint le but de leur attente comme de leur espérance. Car celui devant lequel ils se prosternent avec tant d'empressement et de déférence, c'est « l'enfant qu'ils trouvent avec Marie, sa mère, dans la maison. » Et cet enfant c'est le vrai Roi d'Israël. C'est pourquoi ils lui offrent pièces d'or.
Il était d'usage au Moyen Âge d'offrir, au souverain, des pièces d'or à son effigie au moment des Étrennes, en guise de reconnaissance de sa royauté. Les habiller comme des princes du Xème siècle est une invitation discrète faite, au pouvoir impérial, à agir comme les mages et à se soumettre à l'Église.
L'enlumineur ne suit pas tout à fait le texte d'Évangile. Les mages n'apportent ici que l'or ; il leur manque sur cette image, la myrrhe, parfum dont on embaumait les morts, et l'encens, dont les volutes odoriférantes montent vers le ciel : ce sont les présents qui, selon la Tradition, traduisaient leur reconnaissance de Jésus-Christ, comme vrai Roi, vrai homme (c'est-à-dire mortel) et vrai Dieu. Ce que saint Ephrem résume ainsi : « Ouvrant leurs trésors, les mages offrirent en cadeau à ce petit enfant : l'or, comme à un roi, la myrrhe en signe de sa mort, l'encens à sa divinité. »
Vêtu comme un adulte d'une tunique et d'un manteau pourpre, Jésus tend la main droite vers les mages pour leur transmettre la Parole contenue dans le Livre des Écritures, qu'il tient.
Marie ne retient pas son Fils pour elle. Elle le présente aux mages, comme elle le présente à tous les hommes. Elle est assise sur un trône royal, rehaussé d'un coussin : c'est le trône du grand roi David, promis par l'ange Gabriel, lors de l'Annonciation (Lc 1, 32). Le corps de la mère forme lui-même un trône pour l'enfant. Marie est bien, ici, le « trône de la Sagesse », chanté dans les Litanies de la Vierge.
Joseph, debout et très attentif, tient de la main gauche le trône, pour souligner son adhésion au message évangélique (Mt 1,20-24). Issu de la maison de David, il porte comme Jésus le manteau pourpre royal. C'est lui qui transmet à Jésus la filiation davidique.

Regardons bien :
Pour bien comprendre le message que révèle la partie droite de l'image, il faut en dérouler l'écheveau. Commençons par le livre que tient l'enfant, qui lui-même est assis sur les genoux de Marie, sa mère. Continuons par la porte dans laquelle ils s'inscrivent tous, puis par la basilique qu'ils nous ouvrent. Et comme cette basilique se poursuit au-delà de la bordure, nous pouvons y voir l'annonce d’une Église encore à construire, dont la Porte serait Marie avec Jésus, et la clef, les Écritures que tient l'enfant !
En haut brille toujours l'étoile autour de laquelle pivote tout le cheminement des mages. S'ils ont été emplis de joie à sa vue, c'est qu'ils ont compris qu'enfin se réalise la prophétie faite, au temps de Moïse, par le mage païen Bâlaam :

« Je le vois, mais ce n'est pas pour maintenant ;
de Jacob va naître une étoile,
D'Israël va surgir un sceptre royal.
» (nb 24,17).

L'enlumineur a peint une étoile dont les huit branches annoncent le huitième Jour (1er jour de la semaine, jour de la résurrection, le Jour du Salut). Arrivés au terme de leur pèlerinage, les mages comprennent que l’étoile, qu'Hérode et Jérusalem ne peuvent voir, est celle qui précède tout pèlerin en quête de Jésus et de son Royaume. La lumière qui les avait éveillés et mis en route, c'est bien la Lumière de Dieu, car dans le Christ s'accomplit toute la création.
« Moi Jésus, je suis l’Etoile radieuse du matin » (Ap 22,16).

01.01.08

French (FR)   Mardi 1er janvier 2008  -  Categories: fafa, prière  -  @ 16:53:11

Mardi 1er janvier 2008 Sainte Marie, Mère de Dieu. Journée mondiale de la Paix.
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Prière

Dieu tout-puissant, par la maternité virginale de la bienheureuse Marie, tu as offert au genre humain les trésors du salut éternel ; accorde-nous de sentir qu'intervient en notre faveur celle qui nous permit d'accueillir l'auteur de la vie, Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Lui qui régne avec toi et le Saint- Esprit.

Lecture du livre des Nombres
(6, 22-27)

« LE SEIGNEUR dit à Moïse : « Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d'Israël : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix ! »... »

Psaume 66

Que Dieu nous prenne en grâce et qu'il nous bénisse !
Que ton visage s'illumine pour nous,
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut parmi toutes les nations...

La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que la terre tout entière l'adore
!

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Galates (4, 4-7)

« FRÈRES, lorque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d'une femme, il a été sujet de la loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils... »

Alléluia. Alléluia. Jadis, par les prophètes, Dieu parlait à nos pères : aujourd'hui sa parole vient à nous en son Fils. Allléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(2, 16-21)

« QUAND LES BERGERS arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans un mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur.Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçu le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception. »

Messe à Thoiry avec le père Emile Sinègre

Environ 30 personnes

Message du Pape Benoît XVI pour la Journée Mondiale de la Paix

Au commencement d'une nouvelle année, je désire faire parvenir mes voeux fervents de paix, ainsi qu'un chaleureux message d'espérance, aux hommes et aux femmes du monde entier. Je le fais en proposant à la réflexion commune le thème par lequel j'ai ouvert ce message et qui me tient particulièrement à coeur :
Famille humaine, communauté de paix. De fait, la première forme de communion entre des personnes est celle que l'amour suscite entre un homme et une femme décidés à s'unir de façon stable pour construire ensemble une nouvelle famille. Mais les peuples de la terre sont aussi appelés à instaurer entre eux des relations de solidarité et de collabaration, comme il revient aux membres de l'unique famille humaine : « Tous les peuples – a déclaré le Concile Vatican II- forment ensemble une seule communauté, ont une seule origine, puisque Dieu a fait habiter tout le genre humain sur toute la surface de la terre (cf. Ac 17, 26), et ont une seule fin dernière, qui est Dieu » (Con. oecum. Vat.II, Décret Nostra aetate, n.1.)...
Il est bon aussi de mentionner la célébration du 25ème anniversaire de l'adoption par le Saint-Siège de la Charte des droits de la famille (1983-2008), ainsi que le 40ème anniversaire de la première Journée mondiale de la Paix (1968-2008). Fruit d'une intuition providentielle du Pape Paul VI, poursuivie avec une grande conviction par mon vénéré prédécesseur le Pape Jean-Paul II, la célébration de cette Journée a permis à l'Eglise, au fil des années, de développer, à travers les Messages publiés à cette occasion, une doctrine lumineuse en faveur de ce bien humain fondamental. A la lumière de ces célébrations significatives, j'invite tous les hommes et toutes les femmes à prendre une conscience plus claire de leur appartenance commune à l'unique famille humaine et à s'employer pour que la convivialité sur la terre soit toujours davantage le reflet de cette conviction, dont dépend l'instauration d'une paix véritable et durable. J'invite aussi les croyants à implorer Dieu inlassablement, pour qu'il accorde le grand don de la paix. Quant aux chrétiens, ils savent qu'ils peuvent se confier à l'intercession de Celle qui, étant la Mère du Fils de Dieu qui s'est fait chair pour le salut de l'humanité tout entière, est notre Mère à tous.
A tous, j'offre mes voeux d'heureuse année nouvelle !
Du Vatican, le 8 décembre 2007.

Le Pape Paul VI

Hymne

Pleine de grâce, réjouis-toi !
L'Emmanuel a trouvé place
Dans ta demeure illuminée.
Par toi, la gloire a rayonné
Pour le salut de notre race.

Arche d'alliance, réjouis-toi !
Sur toi repose la présence
Du Dieu caché dans la nuée.
Par toi, la route est éclairée
Dans le désert où l'homme avance.

Vierge fidèle, réjouis-toi !
Dans la ténèbre où Dieu t'appelle,
Tu fais briller si haut ta foi
Que tu reflètes sur nos croix
La paix du Christ et sa lumière.

Reine des anges, réjouis-toi !
Déjà l'Église en toi contemple
La création transfigurée :
Fais-nous la joie de partager
L'exultation de ta louange.


30.12.07

French (FR)   Dimanche 30 décembre 2007 La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph  -  Categories: fafa, prière  -  @ 16:04:16

Dimanche 30 décembre 2007 La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

Antienne d'ouverture

Les bergers vinrent en hâte et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né dans une crèche.

Lecture du livre de Ben Sirac le Sage (3, 2...14)

« Le Seigneur glorifie le père dans ses enfants, il renforce l'autorité de la mère sur ses fils. Celui qui honore son père obtient le pardon de ses fautes, celui qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor. Celui qui honore son père aura de la joie dans ses enfants, au jour de sa prière il sera exaucé. Celui qui glorifie son père verra de longs jours, celui qui obéit au Seigneur donne du réconfort à sa mère... »

Psaume 127

Heureux les habitants de ta maison, Seigneur.

...Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier...

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens (3, 12-21)

« Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés, revêtez votre coeur de tendresse et de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous mutuellement, et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur : il vous a pardonné, faites de même. Par-dessus tout cela, qu'il y ait l'amour : c'est lui qui fait l'unité dans la perfection. Et que, dans vos coeurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former en lui un seul corps... »

Alléluia. Alléluia. Vraiment, tu es un Dieu caché, Dieu parmi les hommes, Jésus Sauveur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (2, 13...23)

« A»près le départ des Mages, l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Egypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant, pour le faire périr. »...
Après la mort d'Hérode, l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Egypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et reviens au pays d'Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant. »...Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par les prophètes : « Il sera appelé nazaréen ».

Jésus mon Bien-Aimé, rappelle-toi !...

...Rappelle-toi que tu nommas ton père
L'humble Joseph qui par l'ordre du Ciel
Sans t'éveiller, sur le sein de ta mère
Sut t'arracher aux fureurs d'un mortel.
Verbe Dieu, souviens-toi de ce mystère étrange
Tu gardas le silence et fis parler un ange !
De ton lointain exil
Sur les rives du Nil
Rappelle-toi...

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face


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La Fuite en Égypte, effet nocturne
Signé et daté Rembrandt
"Quand ils se furent retirés, voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et dit : “Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte […] car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr.” Lui, se levant, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Égypte."
(Matthieu, II, 13-14.)

Rembrandt fut très sensible à ce thème tout au long de sa carrière. Il y consacra huit estampes de 1627 à 1654, dont cinq sur le cheminement des fugitifs et trois sur la halte au cours du trajet, selon l’iconographie traditionnelle. L’interprétation stylistique et technique est très variée. Elle traduit non seulement l’évolution de l’artiste à travers un même thème mais aussi sa surprenante créativité : eau-forte légère au trait, semblable à un dessin à la plume ou à la pointe d’argent, plus élaborée avec des recherches d’effets lumineux, scènes nocturnes aux techniques mêlées, et même modifications d’une planche d’Hercule Seghers (1589-1590 – ca 1638), artiste admiré par Rembrandt, toutes les manières exploitées par l’artiste et même l’un de ses tout premiers essais alors qu’il était âgé de vingt-deux ans apparaissent dans les estampes traitant ce thème.
Dans cette Fuite en Égypte nocturne qui s’accompagne des reflets vacillants d’une lanterne et d’un pâle clair de lune, Rembrandt traduit par une succession d’états la progression de la nuit et de son oppressante obscurité pour cette famille de fugitifs. Le clair de lune qui les éclairait faiblement au début en se glissant entre d’obscurs nuages s’estompe peu à peu. La lanterne que tient Joseph tout en tirant l’âne par la bride ne projette plus qu’une faible clarté sur Joseph, la tête de l’âne et le voile de la Vierge sous lequel se devine l’Enfant. Le ciel s’est totalement assombri, il se confond avec les arbres et les personnages se distinguent à peine dans l’ombre d’une opacité de plus en plus angoissante. La subtilité des personnages et des contours de l’âne esquissés par la lumière ne s’apprécient pleinement que dans les premières impressions comme celles-ci.

G. L.

28.12.07

French (FR)   Lundi 24 et Mardi 25 décembre 2007 Nativité du Seigneur  -  Categories: fafa, prière  -  @ 20:08:31

Lundi 24 décembre 2007 Messe de la Nuit de Noël

Antienne d'ouverture

Tous ensemble, réjouissons-nous ; dans le monde un enfant est né :
Dieu, notre sauveur ! Aujourd'hui la paix véritable vient du ciel sur notre terre !

Lecture du livre d'Isaïe (9, 1-6)

« LE PEUPLE QUI MARCHAIT DANS LES TÉNÈBRES a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie...
Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné..."

Psaume 95

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !...

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
pour gouverner le monde avec justice.

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre à Tite
(2, 11-14)

« LA GRÂCE DE DIEU s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. ...
Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien. »

Alléluia. Alléluia. Je vous annonce une grande joie. Aujourd'hui nous est né un Sauveur : c'est le Messie, le Seigneur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(2, 1-14)

« EN CES JOURS-LÀ, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre...
l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »

Mardi 25 décembre 2007

NATIVITÉ DU SEIGNEUR

Commencement de l'Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean
(1, 1-18)

« Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu...
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans ce monde...
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité... »

Méditation du Cardinal Decourtray

L'Eglise de Bethléem, c'est cette femme et cet homme penchés sur un berceau en forme de mangeoire...
Marie, encore tout émue, mais rassurée par la présence de son merveilleux compagnon, médite « en les portant en son coeur », les événements qui viennent de bouleverser sa vie : la rencontre du messager de Dieu, l'annonce de l'impossible conception, la visite à Elisabeth, l'ordonnance impériale, le pénible voyage, le caravansérail inhospitalier, la recherche d'un abri de fortune, et puis, l'accouchement si étrangement paisible du beau bébé, fruit de sa foi autant que de son corps, à qui des bergers du voisinage et des mages de l'Orient sont venus rendre une bien mystérieuse visite.
Joseph veille sur l'enfant et sa mère : l'enfant si proche et si lointain, qu'il a mission de protéger, de reconnaître et de nommer ; la mère, qui lui inspire tant de tendresse et de vénération. Serviteur disponible et vigilant, il attend que Dieu lui fasse signe à nouveau.
L'enfant dort, se réveille, sourit, pleure, boit avec bonheur le lait maternel, sourit encore, se rendort. Parfois « il s 'agite un peu, murmure vaguement, sort le bras, essaye de se réveiller et ne peut pas ». A peine perceptible, sa respiration rythme le silence de la nuit. Une paix indicible inonde le coeur des parents. « Inentendue comme le souffle qui s'exhale, l'existence éternelle emplit la chambre, égale à toutes ces pauvres choses innocentes et naïves, quand il est avec nous, nul mal ne nous arrive... »
L'Eglise de Bethléem, ce sont les bergers, ces fils d'Israël méprisés par la synagogue, marginaux résignés à leur statut de « pauvres du pays », soudain enveloppés de lumière, effrayés, vite apaisés et aussitôt envoyés par le messager céleste. Ils trouvent Marie, Joseph, le nouveau-né couché dans la mangeoire et s'en vont tout joyeux le raconter aux autres et le chanter à Dieu.
L'Eglise de Bethléem ce sont les mages, ces fils d'Orient, savants et religieux, conduits par un astre à chevelure d'or vers le Roi de leurs rêves. Ils se prosternent, offrent leurs cadeaux et s'en retournent chez eux en suivant le nouveau chemin que Dieu leur indique.
L'Eglise de Bethléem, c'est cette part minuscule de l'humanité rassemblée autour de son Sauveur, protégée du tyran fourbe et assassin par la présence du Prince de la Paix que la Vierge comblée de grâce vient d'enfanter,et déjà envoyée pour proclamer la joyeuse nouvelle à tous les hommes, « ceux qui sont près et ceux qui sont loin... »Tandis que César Auguste recense la terre courbée sous son pouvoir et qu'Hérode affûte les glaives du massacre, « l'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable » où dort le Roi des rois. Sauveur désarmé, sans force, sans argent et sans voix, totalement dépendant, totalement livré. Il échappera demain au meurtre des innocents en attendant de le subir, trente-trois ans plus tard, sous les huées confondues de la foule de Jérusalem et des soldats de Rome, en présence de la mère douloureuse et du disciple bien-aimé.
C'est après la Pentecôte, dans la ferveur première de sa foi au Christ Ressuscité, que l'Eglise fait mémoire, avec l'évangéliste Luc, auteur des Actes des Apôtres, et Matthieu, l'un des Douze, de la naissance de Jésus. Elle retient ces événements, les méditant elle aussi, comme Marie, dans son coeur. Elle comprend qu'elle n'a d'autre berceau que celui de cet enfant, d'autre mère que la sienne. Elle s'émerveille de se reconnaître dans l'étable de Bethléem, ce premier cénacle. Elle sent se soulever en elle, comme les deux temps d'une même respiration, le double désir qui rythme sa vie : crier sur tous les toits la découverte inouïe et s'abîmer dans le silence de la contemplation...Elle se recueille en la Présence, dans l'attente du second avènement, et s'en va, pour le hâter, vers les quatre points de l'horizon. Elle se rassemble et se disperse, accueille et donne, adore et partage. Elle ne se lasse pas de rendre grâces.
Elle livre au Prince des ténèbres et à ses suppôts une bataille acharnée, bataille spirituelle qui prolonge la victoire de son Seigneur sur le péché, la fatalité et la mort. Elle en sort souvent blessée, parfois martyrisée, jamais désespérée. Et du sein même de l'épreuve où l'entraînent ses combats, c'est avec une irrésistible allégresse, l'allégresse pascale, qu'elle entonne à la louange de la gloire de Dieu le chant des Anges de Noël.

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Notre évêque nous a demandé de prier pour la Chine.

24.12.07

French (FR)   Dimanche 23 décembre 2007 4ème dimanche de l'Avent  -  Categories: fafa, prière  -  @ 13:19:14

Dimanche 23 décembre 2007 4ème dimanche de l'Avent

Antienne d'ouverture

Cieux, faites venir le Juste comme une rosée.
Qu'il descende des nuées
comme une pluie bienfaisante.
Que la terre s'entrouvre
et donne naissance au Sauveur.

Lecture du livre d'Isaïe
(7, 10-16)

« ...Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel (c'est-à-dire : Dieu avec nous). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien, elle sera abandonnée, la terre dont les deux rois te font trembler. »

Psaume 23

Qu'il vienne, le Seigneur :
c'est lui, le roi de gloire !

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots...

Commencement de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
( 1, 1-7)

« MOI PAUL, serviteur de Jésus-Christ, appelé par Dieu pour être Apôtre, mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle que Dieu avait déjà promise par ses prophètes dans les saintes Écritures, je m'adresse à vous, bien-aimés de Dieu qui êtes à Rome.
Cette Bonne Nouvelle concerne son Fils : selon la chair, il est né de la race de David ; selon l'Esprit qui sanctifie, il a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d'entre les morts, lui, Jésus-Christ, notre Seigneur... »

Alléluia. Alléluia. Voici que la Vierge concevra : elle enfantera un fils, on l'appellera Emmanuel, « Dieu-avec-nous ». Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
(1, 18-24)

« VOICI QUELLE FUT L'ORIGINE de Jésus-Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
... "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : « le Seigneur sauve »), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplit la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »...

Homélie du père Alain Quilici O.P.

Ce qui est beau chez Marie et chez Joseph, c'est leur fidélité à l'imprévisible Esprit Saint. Ce qui nous est si difficile, à nous, c'est d'admettre l'imprévisible action de Dieu dans notre vie. Nous disons que nous sommes prêts à tout, mais quand un événement arrive, et qu'il a la forme d'une catastrophe, comme ici pour Marie le fait d'attendre un enfant avant même d'être mariée, nous cherchons aussitôt comment y échapper, sans nous demander, dans la prière, s'il n'y aurait pas du divin dans ce qui arrive. Marie et Joseph, au contraire, nous donnent le bel exemple d'une vie simple qui admet que Dieu puisse intervenir et bousculer leurs plans raisonnables. C'est ainsi que leur attitude nous prépare à Noël : non seulement à fêter la grande et unique fête de la naissance de Jésus, Verbe de Dieu qui vient en ce monde, mais aussi (et cela est merveilleux) à fêter ce même Jésus qui intervient en notre vie personnelle. Et si souvent Il intervient ! Ici par la joie d'un mariage, là par une maladie qui conduit à une conversion, ici par un appel intérieur à la vie religieuse, là par un échec professionnel qui contraint à se dépouiller. A celui qui sait observer, tout est Parole de Dieu, même ce qui a priori semble une catastrophe. Avec Marie et Joseph, c'est ainsi qu'il faut préparer Noël : en méditant, à toute occasion, cette phrase de l'Evangile de ce jour : « Tout cela arriva pour que s'accomplît la Parole du Seigneur » (Mt 1, 22). Viens, Seigneur Jésus. Ton Eglise t'attend.

Méditation du père Marie Dominique Philippe O.P.

On peut dire que la Sainte Famille est à la fois l'achèvement de toute la grande attente et le point de départ de la Nouvelle Alliance ; Dieu a voulu encore que la plénitude de la reprise de tout se fasse par la famille. Elle se fait à travers le coeur virginal de Marie. Ce coeur virginal de Marie est aussi le coeur d'une épouse pour Joseph. Et il devient, miraculeusement, le coeur de la Mère de Dieu. C'est à travers la femme, dans toute sa plénitude de femme que se fait cette reprise : Marie est consacrée à Dieu dans tout son être, et elle est totalement donnée à Joseph comme une épouse à son époux ; l'Ecriture le souligne puisque c'est Marie fiancée à Joseph que l'ange Gabriel vient visiter. Cet amour entre Marie et Joseph, s'il est d'une délicatesse, d'une limpidité et d'une pureté toutes spéciales, est aussi amour d'une très grande force ; ce n'est pas du tout d'une façon idyllique que Joseph aime Marie. Joseph l'aime à travers toute sa sensibilité, à travers tout son être, mais il respecte l'oeuvre de Dieu en elle et par là il l'aime encore plus. C'est là la grandeur de Joseph. Il a un goût parfait, il a bien choisi, il a choisi Marie de préférence à toutes les autres, en comprenant que l'amour de Marie pour Dieu, qu'il devinait en elle, ne l'empêchait en rien d'être une véritable épouse pour lui. Joseph, loin de mettre une opposition entre l'amour de la femme pour Dieu et l'amour de la femme pour l'homme,comprend au contraire que plus la femme est donnée à Dieu, plus elle sera capable d'être donnée à son époux. C'est bien ce qui s'est réalisé entre Joseph et Marie. Il saura que, grâce à ce mystère et par ce mystère, Marie peut l'aimer d'une manière encore plus forte, d'une manière encore plus humaine : c'est un amour qui assume, qui sublime, tout le point de vue sexuel, pour que cet amour demeure dans sa limpidité absolue, l'amour qu'une vierge toute consacrée à Dieu peut avoir. Cet amour virginal va s'épanouir ou se manifester à travers son amour d'épouse. Et son amour d'épouse pour Joseph éclatera dans un amour de mère pour celui qui naîtra d'elle à partir de l'Esprit Saint, préservant ainsi sa virginité mais ne s'opposant en rien à son amour pour Joseph.
Si Joseph a eu peur à un moment donné et s'est demandé s'il ne devait pas s'écarter parce que Dieu avait semblé le laisser de côté, il a compris ensuite, par l'ange, donc directement par Dieu, qu'il devait au contraire aimer plus profondément Marie parce que Dieu l'avait choisie. Marie a été doublement choisie, par Joseph et par Dieu.

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16.12.07

French (FR)   Dimanche 16 décembre 2007  -  Categories: fafa, prière  -  @ 19:41:43

Dimanche 16 décembre 3ème dimanche de l'Avent: dimanche de la Joie.

Aujourd'hui commence "le temps de la Paix" proposé par le mouvement catholique international pour la Paix, Pax Christi qui s'achèvera avec le dimanche de l'Épiphanie. Le thème de cette année est : "La personne, coeur de la Paix".

Antienne d'ouverture

Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche. (Cf. Ph 4, 4-5)

Lecture du livre d'Isaïe (35, 1-6a.10)

« LE DÉSERT et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent! Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs, qu'il exulte et crie de joie!...
Alors s'ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf et la bouche du muet criera de joie.
Ils reviendront, les captifs rachetés par le Seigneur, ils arriveront à Jérusalem dans une clameur de joie, un bonheur sans fin illuminera leur visage; allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s'enfuiront. »

Psaume 145

Viens, Seigneur, et sauve-nous!

Le Seigneur fait justice aux opprimés,
aux affamés, il donne le pain,
le Seigneur délie les enchaînés...

Lecture de la lettre de saint Jacques
(5, 7-10)

« FRÈRES, en attendant la venue du Seigneur, ayez de la patience. Voyez le cultivateur : il attend les produits précieux de la terre avec patience, jusqu'à ce qu'il ait fait la première et la dernière récoltes. Ayez de la patience vous aussi, et soyez fermes, car la venue du Seigneur est proche... »

Alléluia. Alléluia. Prophète du Très-Haut, Jean est venu préparer la route devant le Seigneur et rendre témoignage à la Lumière. Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
(11, 2-11)

« JEAN LE BAPTISTE, dans sa prison, avait appris ce que faisait le Christ. Il lui envoya demander par ses disciples : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? » Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi!
Tandis que les envoyés de Jean se retiraient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean: « ...C'est de lui qu'il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de toi, pour qu'il prépare le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. »

Homélie du père Patrice Vivarès prise dans Ephata

Jean Baptiste est-il pris d'un doute au sujet de Jésus? Ou bien veut-il rassurer ses disciples? Peut-être ! A moins qu'il ne demande à Jésus, qui semble bien le comprendre ainsi, une parole de vie pour illuminer les ténèbres de sa prison, et sa mort prochaine. Et Jésus lui renvoie la parole du prophète Isaïe. Si les habitants de Nazareth en ont frémi de rage (Lc 4, 28), Jean Baptiste, une fois de plus, en tressaille de joie. Et voilà que Jésus lui rend le plus beau témoignage qu'aucun homme n'ait jamais reçu, puisqu'il vient de Dieu lui-même. Il le désigne à notre attention et nous recommande de nous mettre à son école : école d'humilité, de sens de Dieu, d'abnégation et de joie (Jn 3, 29). Mais voilà que se servant de Jean Baptiste comme d'un tremplin, Jésus porte sur nous son regard. Il nous décerne , à nous aussi, un éloge qui suscite notre joie. Un éloge qui n'est pas dû à nos mérites personnels, mais au bonheur que nous avons d'être ses disciples. Par le baptême, nous sommes entrés dans le Royaume de Dieu, et cela suffit à nous rendre, si petits soyons-nous et si faible soit notre foi, plus grands que Jean Baptiste, qui est le plus grand des enfants des hommes. Aucune parole ne pouvait nous réconforter davantage, aucune ne pouvait nous valoriser mieux et nous grandir à nos propres yeux. Nous ne saurions en tirer vanité, puiqu'il n'en va pas de nos oeuvres mais de la miséricorde de Dieu. Mais nous pouvons en tirer gloire, car si petits soyons-nous, et pécheurs, et misérables, nous sommes grands aux yeux de Dieu, et déjà sauvés, du seul fait d'avoir été regardés et d'avoir été aimés par Jésus le Sauveur. Jean Baptiste n'en a pas douté. Nous ne devons pas en douter non plus.

Fiancés qui se préparent au mariage à l'église de Thoiry
autour du père Matthieu Williamson; l'un des fiancés lit la 2ème lecture et la 1ère lecture est lue par une jeune femme arrivée récemment à Goupillières avec son mari.

Repas de Noël du Secours Catholique à la salle des Bonnettes à La Queue Lez Yvelines avec : des jeux, les Magiciens du coeur, les cadeaux du père Noël...avec Madame le Maire de La Queue au début et le père Gérard, le père Matthieu, le pére Émile. Thème de la Paix.: journée joyeuse et chaleureuse.

Hier, samedi 15 décembre, nous sommes allés avec Olga, Jacqueline et Antoinette chez nos soeurs Missionnaires de la Charité, retrouver le père Philippe Pignel et les autres laïcs (Karine, Michèle, Benoîte, Marguerite, Mona, Jeanne) pour notre rencontre mensuelle des LMC: Adoration du Saint Sacrement avec les soeurs, Liturgie des Heures, partage et continuation de l'étude de l'exhortation apostolique post-synodale de Jean-Paul II, Christifideles laici. (cf. la préparation de Benoîte sur le blog LMC)
Nous avons également retrouvé nos amies d'Afrique et autres pays et leurs bébés et futurs bébés et Rose, dans notre vie depuis 20 ans, qui doit se faire opérer Lundi...Priez pour elle.


Saint Jean le Baptiste
peinture murale, vers 1360

11.12.07

French (FR)   Dimanche 9 décembre 2007 2ème dimanche de l'Avent  -  Categories: fafa, prière  -  @ 19:55:27

Dimanche 9 décembre 2007 2ème dimanche de l'Avent

Antienne d'ouverture

Peuple de Dieu, voici que le Seigneur va venir pour sauver tous les hommes. Le Seigneur fera retentir sa parole pour la joie de votre coeur.

PRIÈRE

Seigneur tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils; mais éveille en nous cette intelligence du coeur qui nous prépare à l'accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit.

Lecture du livre d'Isaïe (11, 1-10)

« Parole du Seigneur Dieu.
Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l'esprit du Seigneur...Ce jour-là, la racine de Jessé, père de David, sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure. »

Psaume 71

Voici venir un jour sans fin de justice et de paix
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux!...

Que son nom dure toujours ;
sous le soleil, que subsiste son nom !
En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ;
que tous les pays le disent bienheureux !

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
( 15, 4-9)
"FRÈRES, tout ce que les livres saints ont dit avant nous est écrit pour nous instruire, afin que nous possédions l'espérance grâce à la persévérance et au courage que donne l'Écriture. Que le Dieu de la persévérance et du courage vous donne d'être d'accord entre vous selon l'Esprit du Christ Jésus. Ainsi, d'un même coeur, d'une même voix, vous rendrez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ..."

Alléluia. Alléluia. Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route : tout homme verra le salut de Dieu. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(3, 1-12)

« EN CES JOURS-LÀ, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche ! »...Moi, je vous baptiserai dans l'eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu ; il tient la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »


Le 8 décembre , fête de l'Immaculée Conception
:

Hier à Lourdes, le Cardinal Ivan Dias, préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, avec de nombreux évêques, prêtres et laïcs de tous pays, a ouvert solennellement le Jubilé du 150ème anniversaire des Apparitions de la Sainte Vierge Marie à Bernadette :
8 décembre 2007 – 8 décembre 2008.
Il a transmis un message d'amour de notre Pape Benoît XVI : « Je vous porte une salutation très cordiale de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI qui m'a chargé de vous faire part de son amour et sollicitude paternelle ».

Voici la prière officielle à réciter pour l'année préparatoire au Jubilé 2008:


Seigneur,

tu as préparé Marie pour qu’elle soit la Mère de ton Fils.
Par son Immaculée Conception,
tu l’a protégée de tout péché, de toute blessure du péché.
C’est ainsi qu’elle eut la force de dire le « oui » de la foi,
depuis l’Annonciation jusqu’à la Croix.
Ce que tu as réalisé en Marie, Seigneur, est admirable.
Nous te rendons grâce.

A Lourdes, Seigneur, tu as préparé Bernadette
pour qu’elle soit témoin des apparitions de la Vierge.
Dans la transparence de son coeur,
par son humilité et son courage,
elle a déjoué tous les pièges du Malin.
Ce que tu as réalisé en Bernadette, Seigneur, est admirable.
Nous te rendons grâce.

Et maintenant, Seigneur, voici qu’approche le jubilé des Apparitions.
Prépare-nous à le fêter dans un grand élan de joie.
Fais-nous entendre, dès maintenant, ta parole de réconciliation et de paix.
Ouvre nos coeurs, nos yeux et nos bras aux détresses des autres.

Que l’année jubilaire soit un temps de grâce
pour ceux qui viendront à la Grotte de Massabielle
et pour ceux qui s’uniront de loin à la prière des pèlerins.

Comme Bernadette qui désirait tant recevoir l’Eucharistie,
avive en nous le désir de communier au Christ
et d’être habités par l’Esprit Saint,
encore davantage, en cette année jubilaire que tu nous offres,
à l’exemple et à l’intercession de Marie, ton humble servante,
qu’avec toutes les générations nous proclamons bienheureuse.

Ad libitum : Gloria Patri et Filio et Spiritui sancto...

Amen !

A Lyon, Mgr Barbarin a fêté la Lumière, le jour de la fête des lumières (tradition qui date du 8 décembre 1852: le jour de l'inauguration de la statue de la Vierge Marie érigée sur la colline de Fourvière un orage s'abat sur Lyon mais heureusement le temps redevient clément. La population alors illumine ses fenêtres ce qu'elle continue à faire de nos jours: « Fêtes des lumières » ) Avant de présider la Messe dans la cathédrale, le cardinal a communiqué en direct, grâce à KTO, avec Mgr Perrier à Lourdes.

A Rome, voici le texte intégral de la prière que le Pape Benoît XVI a prononcée lors du traditionnel hommage à la Sainte Vierge, place d'Espagne, à l'occasion de la solennité de l'Immaculée Conception :(cliquez sur Immaculée Conception)

A l'église Saint Pierre de Garancières, à 16h, Le M.C.R. (Mouvement chrétien des retraités) nous a invités à prier l'Hymne Acathiste à la Mère de Dieu :


(Cliquez sur Hymne ou sur l'Icône)

10.12.07

French (FR)   Dimanche 2 décembre 2007 1er dimanche de l'Avent  -  Categories: fafa, prière  -  @ 00:25:46

Dimanche 2 décembre 2007 1er dimanche de l'Avent

Lecture du livre d'Isaïe (2,1-5)

« LE PROPHÈTE ISAÏE a reçu cette révélation au sujet de Juda et de Jérusalem : Il arrivera dans l'avenir que la montagne du temple du Seigneur sera placée à la tête des montagnes et dominera les collines. Toutes les nations afflueront vers elle, des peuples nombreux se mettront en marche, et ils diront : « Venez, montons à la montagne du Seigneur, au temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers. Car c'est de Sion que vient la Loi, de Jérusalem la parole du Seigneur. »...Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur. »

Psaume 121

Allons dans la joie à la rencontre du Seigneur.

Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !...

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (13, 11-14a)

« FRÈRES, vous le savez : c'est le moment, l'heure est venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu'à l'époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière... »

Alléluia. Alléluia. Montre-nous, Seigneur, ta miséricorde : fais-nous voir le jour de ton salut. Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
(24, 37-44)

« Jésus parlait à ses disciples de sa venue : L'avènement du Fils de l'homme ressemblera à ce qui s'est passé à l'époque de Noé...Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra...
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »

Homélie du père Dominique Rey (communauté de l'Emmanuel ) prise dans Ephata

Si nous étions avertis du moment du retour du Christ ou, du moins, du moment de notre mort, nous vivrions différemment. On le pense, en général. Le Christ en doute. Il pense, lui, que l'incertitude est meilleure conseillère. Car c'est vivre constamment avec Dieu que de ne savoir jamais à quel moment précis Il peut intervenir. La véritable amoureuse le comprendra qui est toujours avec celui qu'elle aime, et qui se fait une joie qu'à tout moment il puisse apparaître. Nous sommes des amoureux heureux, sûrs d'être aimés, sûrs d'être épousés, sûrs d'être un jour comblés. Celui qui oublierait son amour serait bien malheureux. Celui qui se satisferait de l'absence de son amour serait bien à plaindre. Et nous devons être, nous, non comme des craintifs qui ont peur d'être jugés, mais comme sont les petits enfants à l'approche de Noël, frétillant à la perspective du bonheur qui les attend. Si Jésus évoque Noé et le déluge qui a tout fait perdre à ceux qui ne l'ont pas vu venir, ce n'est pas pour nous terroriser à l'annonce de malheurs à venir. C'est pour secouer notre négligence : tout ce qu'on a peut se perdre en un clin d'oeil, sauf savoir qu'on est aimé. Il faut donc prévenir le malheur, toujours possible, en se détachant de ce qui nous attache, et en s'attachant à ce qui nous rend libres. Alors tout peut arriver, même Dieu. Il nous trouvera libres et prêts. Prêts pour le bonheur.

Le Jugement dernier - Fresque de la Chapelle Sixtine par Michel Ange.

07.12.07

French (FR)   Samedi 24 novembre 2007 Assemblée et dîner paroissial  -  Categories: News, fafa  -  @ 21:34:35

Samedi 24 novembre 2007

Assemblée paroissiale suivie du repas paroissial à Thoiry.

Jean-Claude reste à la maison avec Olga.

A l'Assemblée Paroissiale, on commence par un temps de prière puis notre curé, le père Gérard Verheyde s'adresse à nous, paroissiens, environ une trentaine.

« L'Esprit Saint vient rejoindre l'homme, tous ceux que nous cotoyons...

1ère chose:

"Les EAL ( Equipes d'Animation Locales ) se sont arrêtées d'elles-mêmes. Elles avaient du mal à voir leur raison d'être. » Le père Gérard y voyait l'intérêt d'une proximité, dans un souci d'Évangélisation. Une fois par an: Assemblée Paroissiale.

Association Pastorale: Gérard Bouet, Elisabeth Dionis, François Lhuillier, Anne Prettre, le père Matthieu se retrouvent tous les quinze jours.

Invitations

- Le 11 décembre: des membres représentatifs de Mort et Résurrection: Nicole Gire, Pierre Chaumet et Véronique Doiteau.
- en mars : des Associations: Secours Catholique: Marie- France Fouilloux...
en juin : Catéchisme, Aumônerie.
Equipes liturgiques
Conseil Pastoral- 6 Associations Paroissiales.
Pas de grosse agglomération qui rassemble.

Deux axes:

1) LOURDES

Statue de la Vierge de Lourdes
qui circule dans les villages, dans les familles avec un livret de prières : cahier dans l'église de Thoiry pour écrire intentions qui seront portées à Lourdes avec la statue pendant le pélerinage diocésain au mois d'avril du 19 au 24.
Gérard Bouet est l'organisateur du pélerinage. 5 à 6 personnes de l'hôpital de Montfort partiront ainsi que des personnes accueillies au Secours Catholique qui iront à la Cité Saint Pierre, dit Marie- France Fouilloux.
Départ en train ou en car grand luxe.
Prix: 430 Euros TTC pour chambre à 2 lits dans hôtel dans Lourdes ou 295 Euros dans hôtel à 15 mn de Lourdes.
Vente BD sur vie de Bernadette.
Le père Desprez, de la communauté Notre Dame de la Sagesse, chapelain à Lourdes, responsable des hospitalités de Lourdes, viendra le week end du 5-6 janvier et le soir du Samedi Saint.

2)Parcours Alpha

Salle Jeanne d'Arc à La Queue Lez Yvelines.

Mlle Legrand: « On n'a pas eu beucoup d'explications, je n'ai pas compris »

Elisabeth Dionis: « ...Amitié, joie assez extraordinaire... »

Père Gérard: « On peut en rendre grâce »

Père Gérard: pour la lecture de l'Exhortation apostolique de Benoît XVI:
environ 20 personnes.

3 Conférences de Carême sur la mondialisation
Gérard Bouet: 3dimanches à 16h30: le 10février, le 17 février, le 16 mars. Père Laloux
1)Où l'Eglise puise-t-elle ses sources?
2)La mondialisation, qu'est-ce que c'est?
3)La place de chacun d'entre nous.

Lundi Saint: 2 frères prêtres pour Orphelinat.

CCFD: on n'a pas tenu compte du livret liturgique donné par le CCFD le dimanche qui lui était consacré.

Secours Catholique
: être attentifs à la quête .

Belle chose qui se fait au collège Ravel à Montfort: club de développement rural et solidarité. Entrée de l'Eglise au collège à travers Gaelle Stefens.

Alpha Jeunes: 1 fois par mois

Depuis le 1er octobre: nouveau doyenné: 91.000 habitants. Père Gérard doyen: Maule, Montfort, Houdan, La Queue, Jouars Pontchartrain: 6 curés, 1 vicaire, 3 diacres. Proposer formations.
Les prêtres se rencontrent tous les mois au presbytère de Montfort.

Pas de responsable des Catéchumènes pour notre doyenné pas représenté
.

Annuaire diocésain: groupement paroissial de Montfort où il y a le plus de paroisses (57 paroisses dans le diocèse de Meaux).

Suzanne Jean: « On ne dit plus groupement paroissial de Montfort-L'Amaury-Thoiry?

Père Gérard: « Pour moi ce qui est important c'est la communauté chrétienne. »
« On n'insiste pas souvent pour prier pour les vocations...peut-être quand il n'y aura plus de Messes à Thoiry...On devrait y penser dans la Prière Universelle chaque dimanche. »

Nouvelle orientation dans la catéchèse: agrandir au Catéchuménat des adultes
.

Très bon livre pour la préparation au mariage

.
4 sessions de 3 soirées pour les fiancés et une matinée de 9h30 à 11h suivie de la Messe.
Intention pour eux à la Messe.
8-9 couples dans équipe de Préparation au Mariage.

Catéchuménat: responsables: Colette et Jean-Pierre Bouchereau.

1er décembre: pélerinage des pères de famille.
29mars: pélerinage des mères de famille.

M.C.R. de Garancières, Montfort, Thoiry:

Samedi 8 décembre: Fête de l'Immaculée Conception
à Garancières à 16h:
Vêpres , Hymne acathiste à la Mère de Dieu animées par le M.C.R.

9 février: Aumônerie à Thoiry
31 mai: jeunes familles à Montfort.

Secours Catholique: Marie-France Fouilloux, Odile Hervé...

« Santé du Père Zédet
: ...ADMR,... je lui ai dit qu'il resterait ici le plus longtemps possible. Pas de place à la maison saint Louis... Dossier APA en cours, pas encore bip, prise en charge de plus d'heures de l'ADMR. Merci aux personnes qui s'occupent de lui. Il baisse vraiment. »

Vidéothèque à Monfort

1 Messe par mois à la maison de retraite de la RATP à La Queue: assistance nombreuse.

Service catholique des funérailles à Versailles

Crématorium prévu dans le Nord des Yvelines.

CPAE: comptabilité: nouveau logiciel: « Ciel ». Théo en plus pour aider.
Jean-Claude Rivalan va être relayé par Chantal Rodier pour la comptabilité propre sur Thoiry.
Enorme travail pour répertorier l'immobilier du diocèse si gestion personnelle des paroisses prise en charge par le diocèse.

Liens fraternels: nouveau look, nouvelle mise en forme.
Marie-France Fouilloux: « Il est très beau »
Agora cherche rédacteur en chef.
Aumônerie: nouvelle secrétaire: 400 jeunes. Gaelle a succédé à Solange Messenet.

Motu Proprio : Lettre de Benoît XVI de juillet, mise en application le 14 septembre.
Rite extraordinaire. 20 familles le demandent. Le père Gérard va aller à la Communauté de Randol pour l'apprendre, il ne connait pas le latin.
Proposition: 1 Messe par mois le 1er vendredi du mois.

Presbytère de Garancières
: 1 terrain cédé à la Commune, la maison à Argos: 2 appartements pour familles en difficulté, association de réhabilitation Fréa. la salle paroissiale : travaux: sanitaires, kitchenette et pouvoir dire la Messe en semaine pour remplacer le presbytère.

Thoiry: coffre mis en place pour mettre les quêtes, clé confiée à Chantal Rodier, 2 sacs pour chaque église, couleur jaune pour Thoiry.
Quelqu'un pour le ménage: Nelly Inglesant et Stéphanie Rodier vont se retrouver avec Marie-Louise Bouvy.
Eglise ouverte tous les jours. Mettre affichage pour expliquer que l'on peut rentrer sur le côté: proposition trouvée dangereuse par certains.

Madame Carage parle du tableau d'affichage pour l'église d'Autouillet qui devait être fait et de l'église qu'elle avait retrouvée très sale après un mariage.
Marie-Claude Domonget dit que l'on devrait signaler aux futurs mariés qu'ils doivent rendre l'église propre.
Le père Gérard propose de leur demander une caution?

Cécilia « Je suis portugaise ... »Il y a une Communauté portugaise qui se rencontre 1 fois par mois à Maule. Elle avait mis une affiche pour une rencontre à Versailles qui a lieu une fois par an. Je demande si nous ne pourrions pas avoir à Thoiry une Messe préparée par la Communauté portugaise comme cela s'est déjà fait, comme l'a rappelé Odile Hervé. « Cela pourrait avoir lieu 1 fois par trimestre », propose le père Gérard. Nathalie qui a 3 enfants d'origine portugaise dans son groupe de catéchisme propose de participer.

16 décembre: Conseil pastoral.

François Lhuillier: « ...Véritable problème: Personne ne s'occupe du denier de l'Eglise...il faut 1 personne à part entière...et pour les quêtes impérées... »
Je dis que je pensais qu'il en était responsable mais il me répond qu'il ne peut pas être partout, « à Garancières il y a un responsable »...
On ne met plus d'enveloppes pour le denier de l'Eglise dans les églises, certains en reçoivent directement par la poste. Avant on en mettait dans les boîtes aux lettres. Le père Gérard propose qu'elles soient distribuées avec Agora?...

Dîner paroissial délicieux et convivial:

6 tables de 8 à 11 personnes: 55 personnes ( dont simplement 2 enfants et 2 jeunes) venues des villages d'Andelu, Auteuil, Autouillet, Flexanville, Goupillières, Marcq, Montfort l'Amaury (père Gérard Verheyde et père Matthieu Williamson) Thoiry, Villiers le Mahieu et Vicq et aussi amis venus d'ailleurs.

quelques photos de la soirée :
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05.12.07

French (FR)   Dimanche 18 novembre 20007 33ème dimanche ordinaire  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 20:26:31

Dimanche 18 novembre 20007 33ème dimanche ordinaire

Journée nationale du Secours Catholique

Fête de la Sainte Famille pour les LMC

Antienne d'ouverture

« Mes pensées, dit le Seigneur Dieu, sont des pensées de paix et non pas de malheur. Appelez-moi, je vous écouterai et, de partout, je vous rassemblerai. »
(Jer 29, 11.12.14.)


Lecture du livre de Malachie
(3, 19-20a)

« Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. »

Psaume 97 (98)

R/Il vient, le Seigneur, gouverner le monde avec justice
.

« Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !...

Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens
(3, 7-12)

« FRÈRES,...À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus-Christ cet ordre et cet appel : qu'ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu'ils auront gagné.

Alléluia. Alléluia. Redressez-vous, levez la tête, car votre rédemption approche. Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (21, 5-19)

« ...Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et on vous persécutera ;...Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. »


La fin des temps, dont nous ignorons tout, heurte parfois notre imagination. L'Evangile, à sa façon, nous enseigne ce qui nous est utile sans pour autant nourrir une vaine curiosité. Oui, la fin viendra et, en un certain sens, nous sommes déjà à l'époque de la fin, déjà les signes précurseurs, épidémies, catastrophes, guerres, abondent mais il ne faut pas se hâter de courir après le premier prophète venu. Notre maître et Seigneur est là, près de nous, Il ne se révèle pas dans des signes extérieurs bruyants et spectaculaires, mais Il agit au coeur de chacun et ne nous abandonne jamais dans la détresse. Lorsque vient la persécution, autre signe de la fin et qui ne manque jamais à l'Eglise. Il est lui-même la force des témoins, des martyrs précieux aux yeux de Dieu. Nous n'avons rien à redouter des événements extérieurs car notre force est en lui et Il nous aime. Aussi la sérénité dans l'attente est-elle le signe du vrai croyant Appuyé sur la force de Dieu, habité par l'Esprit, le croyant va à la rencontre définitive de celui qui l'a déjà rencontré dans son coeur et qui l'aime.
Homélie d'un frère de Taizé prise dans Ephata


« Charité : le mot que je ne cacherai pas ; quand on fait des concessions sur les mots, on finit par en faire sur les idées. Il a été mal employé? Et puis après? Rétablissez-le dans son vrai sens. On est agacé par certains qui disent pratiquer la charité? Non, répondez que c'est la charité qui pratique le chrétien, qui l'agit, qui l'anime. C'est l'inverse.
On dit qu'il exerce la charité, non c'est la charité qui l'exerce. La charité n'est pas le résultat d'un labeur humain. C'est un travail de Dieu dans l'âme qui consent, à tout prix, à s'y livrer. La fraternité indispensable n'en est que le résultat. »

Jean Rodhain. Pélerinage international du monde ouvrier, Lourdes, août 1958.


Jésus s'est converti en Pain de Vie pour satisfaire notre faim de son amour, mais je crois que cela ne lui a pas suffi : il a voulu être nu, sans toit, affamé. Et il a dit : « J'avais faim, j'étais nu, malade, sans toit...C'est à moi que vous l'avez fait. »...
Il en est de même pour vous, dans vos foyers, dans votre vie. Jésus continue à dire : J'ai eu faim...Dans votre maison, vous avez un Christ affamé, un Christ nu, un Christ sans toit. Etes-vous capable de le reconnaître? Que de fois un enfant abandonne le foyer familial, parce que personne ne l'aime à la maison. Trop souvent on trouve les vieillards dans les asiles parce que personne n'a de temps à leur consacrer ! Les pauvres sont parmi nous. Nous en apercevons-nous?...
On ne peut séparer la vie de prière de la quête d'argent, d'aliments et de vêtements.

Bienheureuse Mère Teresa. Nous serons jugés sur l'amour
: textes recueillis et présentés par José-Luis Gonzalez-Balado



Sagrada Familia (Gaudi)

14.11.07

English (US)   Samedi 10 novembre 2007  -  Categories: jc, fafa, prière  -  @ 07:00:26 pm

Samedi 10 novembre 2007 Saint Léon le Grand, pape et docteur de l'Église


Homélie de saint Ambroise sur le bien de la mort, ( prise dans l'office des lectures du samedi de la 31ème semaine dans la Liturgie des Heures, que nous avons lue avec les LMC pendant l'adoration chez les Srs M.C., et qui nous a interpellés.)


« Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui »

L'Apôtre dit: Le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Puis, pour nous apprendre qu'il y a une mort dans cette vie, et une mort qui est bonne, il nous exhorte à porter la mort de Jésus dans notre corps ; car celui qui a en lui la mort de Jésus aura aussi la vie de Jésus dans son corps.

Que la mort agisse donc en nous, pour que la vie aussi y agisse. Cette vie-là est bonne après la mort, elle est bonne après la victoire, elle est bonne quand le combat est terminé, si bien que la loi de la chair ne pourra plus combattre la loi de l'esprit ; alors il n'y aura plus en nous la contradiction apportée par ce corps de mort, mais il y aura dans ce corps de mort la victoire. Et je me demande moi-même si cette mort-là n'aurait pas plus de force que la vie. Mais oui, je suis poussé par l'autorité de l'Apôtre, qui dit : La mort est à l'oeuvre en nous, mais la vie en vous. La mort d'un seul a engendré la vie de combien de peuples! C'est pourquoi saint Paul enseigne que ceux qui vivent ici-bas doivent désirer cette mort-là, pour que la mort du Christ transparaisse dans notre corps. Cette mort-là, c'est la mort bienheureuse par laquelle l'homme extérieur tombe en ruines pour que l'homme intérieur se renouvelle, et notre demeure terrestre se détruit pour que notre habitation céleste nous soit ouverte.

Il imite donc la mort, celui qui s'éloigne des relations de la chair et se débarrasse de ces liens dont le Seigneur te dit, par le prophète Isaïe : Défais tous les liens injustes, délie les obligations nées de contrats imposés, libère les opprimés et détruis toutes les fraudes iniques.

Le Seigneur a souffert d'être affronté à la mort afin de faire disparaître la faute. Mais pour que la nature ne trouve pas son achèvement dans la mort, la résurrection des morts a été accordée. C'est ainsi que, la mort mettant fin à la faute, la résurrection ferait subsister la nature.

Aussi cette mort est-elle un passage pour tous les hommes. Il faut que tu passes constamment : passage de la corruption à l'incorruption, de la mortalité à l'immortalité, des agitations à la tranquillité. Ne sois pas heurté par le nom de la mort, mais réjouis-toi pour les bienfaits d'un heureux passage. Qu'est-ce que la mort, sinon l'ensevelissement des vices, le surgissement des vertus? C'est pourquoi il est dit : Que mon âme meure parmi les âmes des justes, c'est à dire : qu'elle soit ensevelie pour enterrer ses vices, et qu'elle obtienne la grâce des justes qui portent la mort du Christ dans leur corps et dans leur âme.

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Par son étrange et fulgurante interprétation du Calvaire, Rembrandt provoque une émotion brusque chez le spectateur projeté soudain dans un univers visionnaire, très émotionnel. L’estampe des Trois Croix apparaît comme une œuvre inspirée. L’impression de surnaturel créée par la violence du clair-obscur, du graphisme, des variations successives de la lumière et des ténèbres, par l’épouvante et le désarroi qui saisit la foule, par le chaos qui règne et la sensation d’intemporalité, projette ses effets vers l’extérieur. C’est d’une manière synthétique, et cependant dans un style pictural, que Rembrandt conçoit cette représentation de la mort du Christ en s’appuyant sur des artifices jusqu’à l’abstraction. Son œuvre atteint un sommet de l’art.

Il situe la scène dans un triangle de lumière et dispose les participants en demi-cercle au pied des trois croix, sur un vaste plateau où le spectateur est invité à pénétrer. La profondeur est rendue par des pans d’obscurité obliques, ouverts vers l’extérieur, de part et d’autre du cône de clarté dont la source est située au-delà de la feuille. Le Christ est l’élément central de la composition, entouré du bon larron à sa droite et du mauvais larron à sa gauche. Marie-Madeleine éplorée enserre la croix ; à ses côtés, à droite, saint Jean se tient la tête dans les mains, désespéré ; devant lui les saintes femmes soutiennent Marie. Le centurion converti et repenti, descendu de cheval, s’est agenouillé devant Jésus. À la droite du Christ se tiennent l’armée romaine immobile et la foule agitée dans des attitudes diverses, exprimant souvent la douleur : une personne se cache le visage, une autre se jette à terre – il s’agit peut-être de Simon de Cyrène –, au premier plan, soutenue par deux hommes. Habituellement, ces comportements ne sont pas figurés. Dans l’angle inférieur droit, une caverne s’ouvre sur des ténèbres.

(commentaire pris sur le site de la B.N.F.)

02.11.07

French (FR)   Jeudi 1er novembre 2007 Fête de TOUS LES SAINTS  -  Categories: fafa, prière  -  @ 21:49:16

Jeudi 1er novembre 2007 La fête de TOUS LE SAINTS

Alléluia. Alléluia. Venez au Seigneur, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau: il vous donnera le repos. Alléluia.

« ...Heureux les pauvres de coeur...
Heureux les doux...
Heureux ceux qui pleurent...
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice...
Heureux les miséricordieux...
Heureux les coeurs purs...
Heureux les artisans de paix...
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice...
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte
de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux! »

Homélie du père Daniel Ange

Fêter tous les saints, c'est regarder ceux qui possèdent déjà l'héritage de la gloire éternelle. Eux qui ont voulu vivre de leur grâce de fils adoptifs, ils ont laissé la miséricorde du Père vivifier chaque instant de leur vie, chaque fibre de leur coeur . Les saints contemplent la face de Dieu et jouissent pleinement de cette vision. Ce sont des frères aînés que l'Eglise nous propose comme modèles, parce, pécheurs comme chacun d'entre nous, ils ont accepté de se laisser rencontrer par Jésus, à travers leurs désirs, leurs faiblesses, leurs souffrances, voire leurs détresses. Cette béatitude qui leur donne de partager actuellement la vie même de la Sainte Trinité est un fruit de surabondance que le sang du Christ leur a acquis. Malgré les nuits, à travers les purifications constantes que l'amour exige pour être vrai, et parfois au-delà de tout espoir humain, tous ont voulu se laisser brûler par l'amour et disparaître pour que Jésus soit progressivement tout en eux. C'est Marie, la Reine de tous les Saints, qui les a inlassablement ramenés à cette voie de pauvreté ; c'est à sa suite qu'ils ont appris à tout recevoir comme un don gratuit du Fils ; c'est avec elle qu'ils vivent actuellement cachés dans le secret du Père.

Je pense particulièrement - à vous, père Trochon, qui nous avez quittés un 1er novembre(1998), vous qui, aveugle à la fin de votre vie, vouliez voir Dieu et attendiez avec impatience le « Face à Face » avec Lui et avec notre « Bonne Mère »
et à vous, Mother (Teresa), qui nous avez montré un tel chemin de sainteté, dans la souffrance et dans la joie!
Priez, priez pour nous!

22.10.07

French (FR)   Dimanche 21 octobre 2007  -  Categories: fafa, prière  -  @ 11:27:31

Dimanche 21 octobre 2007 29ème dimanche du temps ordinaire

Journée de la Mission universelle de l'Eglise

Lecture du livre de l'Exode (17, 8-13)

« ...Mais les mains de Moïse s'alourdissaient; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Ainsi les mains de Moïse demeurèrent levées jusq'au coucher du soleil. Et Josué triompha des Amalécites au tranchant de l'épée. »

Psaume 120 (121)

...Le Seigneur te gardera de tout mal,
il gardera ta vie.
Le Seigneur te gardera, au départ et au retour,
maintenant, à jamais.


Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre à Timothée (3,14-4,2)

« FILS BIEN-AIMÉ, ...proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d'instruire. »

Alléluia. Alléluia. Le Seigneur est juste en toutes ses voies, il est proche de ceux qui l'invoquent, il écoute leur cri : il les sauve. Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (18, 1-8)

« JÉSUS DIT UNE PARABOLE pour montrer à ses disciples qu'il faut toujours prier sans se décourager...Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? »

Méditation de saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars

Voyez mes enfants! Le trésor d'un chrétien n'est pas sur la terre, il est dans le ciel. Eh bien ! Notre pensée doit aller où est notre trésor ! L'homme a une belle fonction : celle de prier et d'aimer...Vous priez, vous aimez : voilà le bonheur sur terre !
La prière n'est autre chose qu'une union avec Dieu. Quand on a le coeur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui enivre, une lumière qui éblouit. Dans cette union intime, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble : on ne peut plus les séparer. C'est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite créature; c'est un bonheur qu'on ne peut comprendre. Nous avions mérité de ne pas prier ; mais Dieu dans sa bonté, nous a permis de lui parler. Notre prière est un encens qu'Il reçoit avec plaisir. Vous avez un petit coeur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu.
La prière fait passer le temps avec une grande rapidité, et si agréablement qu'on ne s'aperçoit pas de sa durée. Tenez ! Quand je courais la Bresse, dans le temps que les pauvres curés étaient presque tous malades, je priais le Bon Dieu le long du chemin. Je vous assure que le temps ne me durait pas. On en voit qui se perde dans la prière comme le poisson dans l'eau, parcequ'ils sont tout au Bon Dieu. Dans leur coeur, il n'y a pas d'entre-deux. Oh ! Que j'aime ces âmes généreuses !
Saint François d'Assise et sainte Colette voyaient notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlons. Tandis que nous, que de fois nous venons à l'Eglise sans savoir ce que nous venons faire et ce que nous voulons demander ! Et pourtant, quand on va chez quelqu'un, on sait bien pourquoi on y va. Il y en a qui ont l'air de dire au Bon Dieu : « Je m'en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous! » Je pense souvent que, lorsque nous venons adorer notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une foi bien vive...

13.10.07

English (US)   Samedi 13 octobre 2007  -  Categories: fafa  -  @ 10:05:53 pm

Samedi 13 octobre 2007

A Fatima (au Portugal), clôture des célébrations du 90ème anniversaire des apparitions de la Sainte Vierge Marie, Notre Dame du Rosaire, aux jeunes pastoureaux: Francisco, Jacinta et Lucia.
Le 13 octobre 1917, samedi, jour de la désolation de la Mère des Douleurs, eut lieu la dernière apparition de Notre Dame du Rosaire aux enfants de Fatima:.
Marie dit à Lucia : « Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur ; que je suis la Dame du Rosaire ; que vous devez continuer à réciter le chapelet tous les jours...)

13 Octobre 1917
(CRC)
Arrive le jour du grand miracle, annoncé depuis le 13 Juillet 1917. De nombreux pélerins ont dormi dehors. Une pluie fine et continue est tombée toute la nuit. Il y avait là plus de 60 000 personnes, certains ont estimé plus de 100 000. Depuis le matin, il pleuvait averse, tout était détrempé.
La mère de Lucie croyait que rien n'allait se passer et que son enfant allait se faire lyncher. Les enfants partirent en avance, la foule était si nombreuse qu'ils avançaient difficilement. Les gens s'agenouillaient dans la boue à leur passage en les suppliant de présenter leurs suppliques à Notre-Dame. Enfin, ils arrivèrent au chêne vert, réduit maintenant à un tronc déchiqueté. On n'entendait que le murmure cadencé de la récitation du rosaire.

Midi, l'heure du rendez-vous, était bien passée. Un prêtre impatient et incrédule récrimina contre les enfants. Les chapelets continuèrent. Soudain Lucie demanda de fermer les parapluies et l'ordre atteint toute la foule. Quelques minutes s'écoulèrent, le prêtre s'énerva encore, voulant faire partir les enfants. Un brouhaha s'amplifia. Tout à coup, regardant vers l'Est, Lucie s'écria "Jacinthe, agenouille-toi!... Je commence à apercevoir Notre-Dame!... Vois-tu l'éclair? " Le petit visage de la voyante rosit et devint d'une beauté immatérielle, comme transparente. Jacinthe et François entouraient Lucie, ils avaient eux aussi le regard fixe, semblaient radieux et absents. Notre-Dame était là, dans la gloire, et ils étaient les seuls à La voir.
Les montres des hommes affichaient 13H30, l'heure légale. Mais l'heure solaire était midi.

Sixième apparition de Notre-Dame

« Que veut de moi Votre Grâce ? » demanda Lucie
« Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. »
« J'avais beaucoup de choses à vous demander : de guérir quelques malades et de convertir quelques pécheurs, etc. »
« Les uns oui, les autres non. Il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon pour leurs péchés. »
Et, prenant un air plus triste :
« Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car Il est déjà trop offensé ! »

Ensuite, Notre-Dame du Rosaire ouvrit ses mains de lumière. Lucie vit les rayons qui en partaient monter tout en haut de l'horizon, jusqu'au point où devait se trouver le soleil; mais ils le dépassaient en splendeur et en éclat. C'est peut-être à ce moment-là que les nuages s'écartèrent subitement devant la foule comme si on faisait glisser deux immenses rideaux. Entre eux, dans l'azur pâle et clair, le soleil apparut, tel un disque d'argent.
« Ce fut alors que l'on put regarder parfaitement le soleil, rapporte le père de Jacinthe et de Franançois,sans en être incommodé.On aurait dit qu'il s'éteignait et se rallumait, tantôt d'une manière, tantôt d'une autre. Il lançait des faisceaux de lumière, de-ci, de-là, et peignait tout de différentes couleurs : les arbres, les gens, le sol, l'air. Mais la grande preuve du miracle était que le soleil ne faisait pas mal aux yeux. »
Nul n'aurait pu imaginer ce qui survint alors : le soleil eut quelques secousses puis se mit à tourner sur lui-même.
« Tout le monde demeurait immobile. Tout le monde se taisait... Tous regardaient le ciel. À un certain moment, le soleil s'arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer ; il s'arrêta encore une fois, et se remit encore une fois à danser, jusqu'au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel et s'avancer sur nous. Ce fut un instant terrible ! »
Maria Carreira décrit dans les mêmes termes la stupéfiante chute du soleil :
« Le soleil semblait une roue de feu qui allait tomber sur la foule. On criait : "Ô Jésus ! nous allons tous mourir !" "Ô Jésus ! nous mourons tous !" D'autres s'écriaient : "Notre-Dame, au secours !" Et ils récitaient l'acte de contrition. Il y avait même une dame qui faisait sa confession générale, et disait à haute voix : "J'ai fait ceci, j'ai fait cela... et cela encore !" ». Tout ce peuple tomba à genoux dans la boue.
« Finalement, le soleil s'arrêta, et tous poussèrent un soupir de soulagement. Nous étions vivants, et le miracle annoncé par les enfants avait eu lieu. » Le soleil remonta à sa place en zigzaguant comme il était decendu, reprenant peu à peu son éclat normal au milieu d'un ciel limpide. Alors, la foule relevée, chanta en choeur le Credo.
Chacun constata que la pluie avait cessé et que leurs vêtements avaient complètement séché. Le Dr Pereira Gens dira «S'il est vrai que la luminosité du soleil s'est affaiblie, sa chaleur n'a rien perdu de sa force. Je sens mon costume presque sec alors qu'il était tout trempé ». Maria de Vieira dira « L'on sentit une chaleur, comme si nous entrions dans une étude surchauffée ».

Il y eut bien un semblant d'apocalypse. Il fut observé loin de la Cova da iria. Dans le village d'Alburitel, à 20 km, l'abbé Inacio Lourenço raconte « C'était le grand miracle, que l'on voyait distinctement du haut de la colline où se trouve mon village ... le soleil semblait avoir pâli ... il paraissait un globe de neige tournant sur lui-même. Puis soudain, il sembla descendre en zigzag comme s'il allait tomber sur la terre ... Tout le monde pleurait, attendant la fin du monde d'un instant à l'autre ».

Durant les dix minutes où la foule put contempler le miracle du soleil, les trois voyants jouissaient d'un spectacle différent. La Vierge Marie réalisait pour eux ses promesses du 19 août et du 13 septembre. Il leur fut donné d'admirer, en plein ciel, trois tableaux successifs, comme pour symboliser les mystères joyeux, douloureux et glorieux du rosaire (Il semble que seule Lucie ait vu les deux derniers tableaux - TLVF t.I, p.305) . Voici le récit :

La vision de la Sainte Famille

Saint Joseph apparut avec l'Enfant-Jésus et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant-Jésus semblaient bénir le monde avec des gestes qu'ils faisaient de la main en forme de croix.

La vision de Notre Seigneur Jésus-Christ et Notre-Dame des Douleurs

Peu après, Notre-Seigneur apparut, ensuite rejoint par Notre-Dame. Lucie n'aperçut que le buste de Notre-Seigneur , Il bénissait le monde. Il paraissait exténué et était vêtu de rouge, comme lors du couronnement d'épines. Notre-Dame, vêtue de violet, semblait être Notre-Dame des Douleurs.

La vision de Notre-Dame du Mont-Carmel


Puis vint Notre-Dame sous l'aspect de Notre-Dame du Carmel avec un scapulaire pendant à sa main. Soeur Lucie dira plus tard que le port du scapulaire est le complément indispensable au rosaire.

Lucie, portée sur des épaules criait: « Faites pénitence ! Faites pénitence ! Notre-Dame veut que vous fassiez pénitence. Si vous faites pénitence, la guerre finira... »
Faire pénitence, en portugais, équivaut à "se convertir ", "changer de route et revenir à Dieu", "fuir le péché", et non "faire des pénitences, des mortifications".

A Fatima : inauguration de l'église de la Sainte Trinité.


A l'église St Germain de Goupillières : Messe du 28ème dimanche ordinaire

Alléluia. Alléluia. Rendez grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes. Alléluia

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (17, 11-19)

« ...Alors Jésus demanda : « Est-ce que tous les dix n'ont pas été purifiés? Et les neuf autres, où sont-ils? On ne les a pas vu revenir pour rendre gloire à Dieu ; il n'y a que cet étranger ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. »

Homélie du Père Gontier

L'ingratitude envers l'immense bonté de Dieu est un thème qui court dans toute la Bible et qui tisse les relations difficiles et orageuses entre Dieu et son peuple, entre Dieu et ses amis de prédilection. On la retrouve ici, dans cette scène des lépreux : un seul se souvient, neuf, tout à la joie de leur guérison, ont oublié qui les a guéris. Ainsi de nous qui avons été comblés de dons de Dieu : au baptême, dans les autres sacrements, dans la liberté de la foi, dans l'abondance des moyens de l'enrichir ; et pourtant nous ne sommes pas satisfaits ; il faudrait encore davantage et surtout que nous n'oubliions pas de dire merci. Bien sûr, c'est souvent la demande pressante, l'angoisse ou la détresse qui nous tournent vers Dieu, et c'est bien ainsi ; mais sitôt faite la demande, on oublie tout et, une fois exaucé, qui se souvient de remercier? L'action de grâce est le fondement de la prière chrétienne ; c'est sous forme d'une action de grâce que se renouvelle pour nous le sacrifice de la Croix, modèle de toute prière. Nous ne manquons pas de raisons de rendre grâce et pourquoi ne pas modeler notre prière sur celle du psalmiste qui, sûr d'être exaucé, remercie déjà Dieu de lui accorder ce qu'il va demander?

Nous rendons grâce pour cette Eucharistie célébrée dans notre si belle église, avec notre curé le père Gérard et les fidéles paroissiens en particulier aujourd'hui nos amis portugais.
Que Notre Dame du Rosaire nous unisse tous dans le Coeur Sacré de son Fils !

Magnificat

Au rugby les bleus ont perdu ! Romain va pouvoir rentrer en Angleterre.


Dimanche 14 octobre : début de la semaine missionnaire mondiale


Octobre 2007 : un Rosaire pour la paix dans les familles, les nations et le monde entier

Paroles du Pape lors de l'Angelus, Place Saint-Pierre, le 7 octobre 2007

"Chers frères et soeurs,

Ce premier dimanche d'octobre nous offre deux motifs de prière et de réflexion: la mémoire de la bienheureuse Vierge Marie du Rosaire, qui est fêtée justement aujourd'hui et l'engagement missionnaire, auquel ce mois est spécialement consacré. L'image traditionnelle de la Vierge du Rosaire représente Marie qui tient l'Enfant Jésus sur un bras et, de l'autre, tend le chapelet à saint Dominique. Cette iconographie significative montre que le Rosaire est un moyen donné par la Vierge pour contempler Jésus et, en méditant sur sa vie, l'aimer et le suivre plus fidèlement. Telle est la consigne laissée par la Vierge également lors de ses différentes apparitions. Je pense, en particulier, à celle de Fatima, survenue il y a 90 ans. En se présentant comme "la Vierge du Rosaire" aux trois pastoureaux Lucie, Jacinthe et François, elle a recommandé avec insistance de prier le Rosaire tous les jours, pour obtenir la fin de la guerre. Nous aussi, nous voulons accueillir la requête maternelle de la Vierge, en nous engageant à réciter avec foi le Rosaire pour la paix dans les familles, dans les nations, et dans le monde entier.
Nous savons cependant que la paix véritable se diffuse là où les hommes et les institutions s'ouvrent à l'Evangile. Le mois d'octobre nous aide à nous souvenir de cette vérité fondamentale par une initiative spéciale qui tend à maintenir le souffle missionnaire vivant dans chaque communauté et à soutenir le travail de ceux qui - prêtres, religieux, religieuses et laïcs - travaillent aux frontières de la mission de l'Eglise. Nous nous préparons avec une attention spéciale à célébrer le 21 octobre, la Journée mondiale des Missions qui aura pour thème: "Toutes les Eglises pour le monde entier". L'annonce de l'Evangile est le premier service que l'Eglise doit à l'humanité, pour offrir le salut du Christ à l'homme de notre temps, sous tant de formes humilié et opprimé, et pour orienter dans le sens chrétien les transformations culturelles, sociales et éthiques, qui sont en oeuvre dans le monde. Un motif ultérieur nous pousse cette année à un engagement missionnaire renouvelé: le 50ème anniversaire de l'Encyclique Fidei donum, du serviteur de Dieu Pie XII, qui a promu et encouragé la coopération entre les Eglises pour la mission ad gentes. Il me plaît de rappeler également qu'il y a maintenant 150 ans, sont partis pour l'Afrique, précisément pour l'actuel Soudan, cinq prêtres et un laïc, de l'institut Don Mazza de Vérone. Parmi eux se trouvait Daniel Comboni, futur Evêque d'Afrique centrale, et patron de ces populations, dont la mémoire liturgique est fêtée le 10 octobre.
Nous confions tous les missionnaires à l'intercession de ce pionnier de l'Evangile, et des nombreux autres saints et bienheureux missionnaires, hommes et femmes, en particulier à la protection maternelle de la Reine du Saint Rosaire. Que Marie nous aide à nous souvenir que chaque chrétien est appelé à être un annonciateur de l'Evangile à travers sa parole et sa vie."

07.10.07

English (US)   Dimanche 7 octobre 2007  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa, Benoit XVI  -  @ 10:46:56 pm

Dimanche 7 octobre 2007 27ème dimanche du temps ordinaire

Fête de Notre Dame du Rosaire
Fête de la Congrégation des Missionnaires de la Charité

Lecture du livre d'Habacuc (1, 2-3 ; 2, 2-4)

« COMBIEN DE TEMPS, Seigneur, vais-je t'appeler au secours, et tu n'entends pas, crier contre la violence, et tu ne délivres pas !...
Alors le Seigneur me répondit : « Tu vas mettre par écrit la vision, ...Si elle paraît tarder, attends-la : elle viendra certainement, à son heure. Celui qui est insolent n'a pas l'âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité. »

Psaume 94

Aujourd'hui, ne fermons pas notre coeur, mais écoutons la voix du Seigneur !

...Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit.

Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre à Timothée (1, 6-8. 13-14)

« FILS BIEN-AIMÉ, je te rappelle que tu dois réveiller en toi le don de Dieu que tu as reçu quand je t'ai imposé les mains. Car ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de raison... »

Alléluia. Alléluia. Dieu nous a fait renaître d'une semence impérissable : sa parole vivante qui
demeure pour toujours. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (17, 5-10)

« LES APÔTRES dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : »La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : »Déracine-toi et va te planter dans la mer » ; il vous obéirait...
De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : « Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que votre devoir. »

VIVRE L'ÉVANGILE CETTE SEMAINE
( pris dans Prions en Église )

Quand les événements du monde ou les aléas de nos histoires personnelles viennent ébranler nos convictions et troubler notre vision de Dieu, sachons, comme Habacuc, en faire le terreau de notre prière. Essayons de ne pas enfouir nos questions et de ne pas nous détourner de ce Dieu que nous ne comprenons plus. Et, tel le prophète, mettons-nous en position d'écoute vigilante pour « guetter ce que dira le Seigneur ». Ce qui suppose de prendre « le bouclier de la foi » (Ép 6, 16) et de ne pas fuir le combat spirituel. Peut-être entendrons-nous alors, que la promesse de Dieu de renouveler toute chose – à commencer par nous-même - « se réalisera certainement, mais au temps fixé », et « ne décevra pas ». Alors, même si son accomplissement « paraît tarder », sachons attendre et implorer la force de l'Esprit pour qu'il nous apprenne à vivre une espérance active, fondée sur la confiance et l'amour.

Soeur Emmanuelle Billoteau
ermite bénédictine

Hier, 1er samedi d'octobre, c'était la 1ère profession et le renouvellement annuel des voeux privés des Laïcs Missionnaires de la Charité dans de nombreuses parties du monde.
A Paris chez les soeurs Missionnaires de la Charité à la soup kitchen 60 rue de la Folie Méricourt,
Benoîte a prononcé ses 1ers voeux privés de LMC et Karine, Michèle, Jacqueline, Jean-Claude et moi avons renouvelé nos voeux au cours de la Messe présidée par notre Directeur Spirituel : le Père Philippe Pignel après une journée de récollection au 62 rue de la Folie Méricourt au couvent des soeurs M.C. Pour Jean-Claude et moi c'était la 20ème fois !
Le thème de la récollection le matin avec le Père Pignel portait sur le thème : « Viens, sois Ma lumière », paroles que Jésus a adressées à la bienheureuse Mère Teresa. Nous avons eu ensuite l'adoration du Saint Sacrement exposé avec confessions, le déjeûner : temps de partage puis la préparation des intentions de Prière Universelle pour la Messe et la répétition des chants. Puis
Soeur Anne Maylis a continué de nous parler pendant une heure de cet appel de Jésus : « Viens, sois Ma lumière » qui était également adressé à chacun d'entre nous...
Nous avons eu un autre temps d'adoration puis la Messe avec de nombreux participants de tout âge, pays, couleur et état de vie.
Ce furent des instants forts de partage, de communion, d'espérance, de joie, même si de nombreuses personnes vivaient de grandes souffrances.
Merci Seigneur !

En cette fête de Notre Dame du Rosaire, fête de toute la famille des Missionnaires de la Charité, nous nous souvenons tout particulièrement des paroles de Mère Teresa adressées aux Laïcs Missionnaires de la Charité le 2 mai 1990 :

« Mes chers Laïcs Missionnaires de la Charité

Gardez la joie d'aimer Jésus dans votre coeur et partagez cette joie avec tous ceux que vous rencontrez tout particulièrement avec votre famille.
Priez toujours ensemble et vous resterez ensemble.
Soyez tout à Jésus à travers Marie.
Prions »

21.09.07

English (US)   Seigneur, quand ma croix  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa, Benoit XVI  -  @ 11:00:01 pm

Seigneur, quand ma croix
devient lourde,
donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre,
conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps,
donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié,
donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.

Mère Teresa

16.09.07

French (FR)   Dimanche 16 septembre  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 23:03:03

Dimanche 16 septembre 2007 24ème dimanche du temps ordinaire

Alléluia. Alléluia. Toi qui es bon et qui pardonnes, toi qui recherches la brebis égarée, rends-nous, Seigneur, la joie d'être sauvés. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-32

« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue! » Je vous le dis : « C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt- dix neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion...
« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue ! » De même, je vous le dis : il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »...
« ...car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »

Heureux ceux dont toute la fortune réside dans l'amour

"Quand l'un des fils de la parabole (Lc 15, 1-32) le demande, le père partage sans retard toute sa fortune entre les deux, pour que les fils sachent que ce n'était pas par cupidité, mais par amour que leur père, auparavant, gardait le bien et que c'est par prudence et non par malveillance qu'il ne l'avait pas donné. Le père s'attachait à conserver sa fortune pour ses fils, il ne la leur refusait pas, il désirait qu'elle dure pour ses enfants et ne soit pas perdue.
Heureux les fils dont toute la fortune réside dans l'amour de leur père. Toutes les autres manières de posséder brisent l'unité, séparent les frères, dispersent les familles, ruinent et outragent l'amour des parents...
Que le respect de notre père nous protège, que l'amour de notre mère nous garde en paix, que nous défende l'affection de notre famille. Au milieu des lumières de nos proches, les fautes n'ont pas la force de durer ; les yeux de nos proches sont autant de lumières. Le jour, c'est le regard de notre mère. Le soleil brille sur le visage de notre père."

(Parole d'or » de St Pierre Chrysologue prise dans Magnificat)

Trois nouveaux bienheureux dans l'Eglise

Hier, au Mans, le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, a proclamé bienheureux, au nom du Pape Benoît XVI, le Père Basile Antoine Marie Moreau, fondateur de la Congrégation de la Sainte Croix qui compte plus de 1650 religieux engagés dans l'enseignement et l'éducation des plus pauvres,répartis dans une quinzaine de pays.C'est une communauté composée de pères, de frères et de soeurs: le reliquaire est un arbre à trois branches soutenant un globe terrestre. Le Cardinal Martins a repris les mots de Sainte Edith Stein: "Cela nous fait du bien de penser que nous sommes citoyens du paradis et que les saints, dans le Ciel, sont nos concitoyens et nos voisins de palier." Le bienheureux Basile Moreau pourra être fêté localement le 20 janvier, jour anniversaire de sa mort.
Ce matin, en Pologne, dans le sanctuaire de Lichen, le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat du Pape Benoît XVI, a béatifié le Père Stanislas Papczynski, Fondateur de la Congrégation des Clercs mariaux, "prêtre exemplaire dans la prédication, dans la formation des laïcs, père des pauvres et apôtre de la prière d'intention pour les défunts"(Benoît XVI)
De même, ce matin, le Cardinal Martins a béatifié à Bordeaux, soeur Marie-Céline de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie, moniale professe du Deuxième Ordre de Saint-François."J'ai soif d'être une rose de charité" disait-elle.

Mercredi 5 septembre nous sommes allés à Paris chez nos bien-aimées soeurs M.C. rue de la Folie Méricourt fêter le 10ème anniversaire de la mort de notre bien-aimée et bienheureuse Mère Teresa.
Quelle joie de se retrouver avec les soeurs et les frères M.C., les LMC, les dames du foyer et leurs enfants, les habitués de la soup kitchen, le Père Pignel, le curé de St Ambroise, les pères Alfredo d'Equateur, Cristian du Chili, Derek avec un autre séminariste d'origine chaldéenne... autour de Monseigneur Jérôme Beau , très chaleureux et joyeux !
Samedi 15 septembre: Notre Dame des Douleurs
Nous avons eu notre réunion LMC avec le Père Pignel chez les soeurs M.C.à nouveau.
Thème de notre retraite pour le renouvellement de nos voeux le 6 octobre :

« VIENS, SOIS MA LUMIÈRE»( paroles de Jésus à Mère Teresa )

« Prier,
ce n'est pas demander.
Prier, c'est se mettre
entre les mains de Dieu,
à sa disposition,
et écouter sa voix
au plus profond
de nos coeurs. »

Mère Teresa

12.08.07

English (US)   Dimanche 12 août 2007  -  Categories: fafa, prière  -  @ 06:41:21 pm

Messe du 19° dimanche du temps ordinaire

Alléluia. Alléluia. Soyez vigilants et demeurez prêts : vous ne connaissez pas l'heure où le Fils de l'homme viendra. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(12, 32-48)

Jésus disait à ses disciples : « ...Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées...
« Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »...Heureux serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens...
« À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

Homélie du père Andrej Sothys à Thoiry

« Restez en tenue de service »

« Nous attendons ta venue dans la gloire ! » Voilà ce que nous proclamons à chaque messe. L'Evangile nous dit que Jésus revient. Toute notre vie nous prépare à cette rencontre définitive avec lui. Mais il importe absolument que cette rencontre nous la préparions comme une grande fête.

Le jour de l'Ascension, nous avons fêté le retour définitif de Jésus vers le Père. Il n'est plus visible à notre regard. Mais lui-même nous dit qu'il est avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde. Il est présent parmi nous dans l'Eucharistie qui nous rassemble le dimanche. Quand nous écoutons l'Evangile c'est lui qui nous parle. Ce n'est donc pas le moment d'être distraits. Il est également présent en chaque personne que nous rencontrons, en particulier celles qui sont douloureusement éprouvées par la souffrance, la maladie, l'exclusion...

Nous risquons fort de passer à côté de lui sans le reconnaître. C'est pour cette raison que Jésus nous invite avec beaucoup d'insistance à être attentifs aux signes de sa présence parmi nous. Il nous demande à tous de rester éveillés et en tenue de service car il vient à l'improviste. Il n'y a pas de vacances pour qui veut marcher à sa suite. Il n'est pas question non plus de retraite anticipée. C'est tous les jours et tout au long de notre vie qu'il faut rester en état de service et de mission. Cela suppose de notre part une attention et une vigilance permanentes.

Cette fidélité est une réponse à celle de Dieu qui ne cesse de faire le premier pas vers nous. Au milieu de nos doutes et de nos fragilités, nous bénéficions d'un soutien indéfectible. Dieu ne renonce jamais à son projet d'amour, quelques soient nos trahisons et nos abandons. C'est auprès du Seigneur que nous puisons la force et le courage pour tenir bon. Que ce soit dans le domaine de la foi, de la famille ou des divers engagements chrétiens, nous nous appuyons sur le Seigneur. Nous pouvons toujours compter sur son soutien et son amour.

Rester éveillés...! C'est un peu comme le conducteur qui doit surveiller la route et anticiper sur tout ce qui peut se passer. Dans notre vie de tous les jours, nous voyons bien que nous sommes souvent tentés de nous laisser distraire ou séduire. Tout d'abord, pour ce qui concerne le retour du Maître, on se dit qu'on a bien le temps d'y penser. C'est une erreur.

Parfois aussi, nous pouvons être tentés par la lassitude et le pessimisme : c'est ce qui arrive quand on ne voit que ce qui va mal autour de nous et en nous. La tentation est grande de penser : « A quoi bon continuer ? » Ce découragement c'est dangereux car il nous entraîne vers un manque de confiance en l'amour de Dieu. Et puis, il y a tant de sollicitations qui cherchent à nous attirer ailleurs. Tous ces plaisirs faciles que le monde nous offre largement sont autant d'échos qui risquent de nous détourner de l'essentiel.

Mais le Seigneur nous invite inlassablement à nous ressaisir, à nous relever et à revenir vers lui de tout notre coeur. Si nous le voulons bien, son pardon nous est toujous offert. Là où le péché abonde, sa grâce surabonde. Il est toujours là pour nous remettre en état de servir. Son grand désir c'est que, par nos mains fragiles, se construise son règne d'amour et de justice. Le Seigneur compte sur notre fidélité quotidienne.

A propos de « fidélité », une précision s'impose. Il ne s'agit pas d'une attitude figée et statique. Ce projet de vie qui donne une orientation nouvelle à notre vie, peut être appelé à prendre des formes nouvelles. C'est vrai pour les jeunes qui se marient, pour les parents qui donnent naissance à un enfant mais aussi pour les religieux et les prêtres qui s'engagent au service du Christ et de l'Eglise. C'est également vrai pour toute personne qui s'investit dans une responsabilité ou un service d'Eglise. Les uns et les autres ne savent pas toujours jusqu'où leur engagement les conduira. Nous n'avons pas à nous crisper sur ce à quoi nous avions rêvé au départ. Notre fidélité doit s'adapter aux situations nouvelles que nous rencontrons tout au long de notre vie. La vraie fidélité est une aventure, une route à tracer en terrain inconnu. Elle nous fait avancer jour après jour avec un coeur purifié.

En tout cas, une chose est sûre : l'expérience de tenir sa lampe allumée dans l'attente du retour du Christ, ça vaut le coup. Il est toujours là pour nous accompagner, nous soutenir et nous donner sa force et sa joie. Un jour, nous aurons à rendre notre tenue de service. Si nous sommes restés fidèles, ce maître extraordinaire prendra la sienne pour servir lui-même ses serviteurs et ses servantes.

En attendant, Jésus nous invite à nous faire un trésor dans les cieux. Le plus important ce ne sont pas les bonnes oeuvres et les bonnes actions que nous pourrions accumuler devant Dieu comme un capital. Tout ça c'est sans doute bien et il ne faut pas le négliger. Mais il y a beaucoup mieux. Ce trésor dans les cieux c'est Dieu lui-même. Quand l'Evangile nous recommande de nous faire un trésor dans les cieux c'est pour que nous devenions riches de la richesse de Dieu. Quand il nous dit : « Bienheureux les pauvres « , il ne parle pas de misère ; il s'adresse à ceux qui sont ouverts à une richesse bien plus grande, la présence de Dieu en eux.

Chaque semaine, nous sommes invités à l'Eucharistie. En y venant, nous témoignons de notre attachement au Christ et à son Eglise. En allant communier au Corps et au Sang du Seigneur, nous puisons en lui la force nécessaire pour rester fidèles à notre service. Nous devenons le Corps du Christ. c'est lui notre Lumière.

11.08.07

English (US)   Jeudi 9 août 2007  -  Categories: fafa, prière  -  @ 06:56:08 pm

Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix ( Edith Stein) Copatronne de l'Europe

Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux! Alléluia.
« Qui perdra sa vie à cause de moi la gardera »

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (10, 34-39)

« Jésus disait aux douze Apôtres : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive...
« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera. »

Perdre sa vie ( Clé de lecture prise dans Prions en Église )

En
conclusion de son discours d'envoi en mission, Jésus dit que le disciple qui témoigne de sa foi aura à souffrir. C'est peut-être au coeur même des relations les plus proches qu'il aura à combattre, voire rencontrera la contradiction. La suite du Christ est un acte de liberté, qui exige un attachement fort à sa personne, un amour de préférence. Cet attachement transforme les relations humaines. Il provoque à perdre sa vie en la donnant, pour un Autre, pour les autres. Ce n'est pas la grandeur du don qui est regardé ; quand bien même il ne s'agirait que d'un simple verre d'eau fraîche, ce qui compte c'est d'avoir reconnu l'autre comme un frère. Il s'agit de se décentrer : nos actions ne se mesurent pas à partir de nous- mêmes, mais
à partir de ce qui, sorti de nous, devient vie pour l'autre.


Prière
Dieu de nos Pères
Tu as conduit Sainte Thérèse Bénédicte, ta martyre,
à la connaissance
et à l'imitation jusque dans la mort,
de ton Fils crucifié ;
Fais qu'à son intercession
tous les hommes reconnaissent dans le Christ leur Sauveur
et puissent, grâce à lui,
contempler sans fin ton visage.

06.08.07

French (FR)   Lundi 6 août 2007  -  Categories: fafa, prière  -  @ 23:10:06

La Transfiguration du Christ sur le mont Thabor est célébrée quarante jours avant l'Exaltation de la Sainte Croix.
La fête était connue en Orient dès le Vème siécle.
Le 2ème dimanche du Carême, la liturgie évoquait déjà la Transfiguration, qui rappelle en plus d'un point le baptême du Seigneur. La nuée qui enveloppe Jésus, la voix du Père qui le désigne comme son Fils bien-aimé (a. d'ouverture) renouvellent la manifestation du Jourdain. Ici s'ajoute la présence de Moïse et d'Élie, apportant le témoignage de la Loi et des prophètes dont Jésus dira qu'ils avaient annoncé sa mort et sa résurrection Lc 24, 26-27). Or le but immédiat de la Transfiguration était précisément de préparer « le coeur de ses disciples à surmonter le scandale de la croix » (préface). Mais la Transfiguration est aussi, comme le baptême, une annonce de la « merveilleuse adoption » qui fera de tous les croyants des fils de Dieu et des cohéritiers du Christ (p.d'ouverture). Jésus « laissait transparaître en sa chair la clarté dont resplendira le corps de son Église » (préface) quand il apparaîtra dans sa gloire (a. de la communion). La vision offerte aux Apôtes contient les prémices de celle dans laquelle « nous verrons le Christ tel qu'il est » (a. de la communion). Dés maintenant, l'eucharistie nous y prépare, en nous faisant « ressembler davantage à celui dont Dieu nous a révélé la splendeur » (p. après la communion). (pris dans Magnificat)


Alléluia. Alléluia. Exaltez le Seigneur notre Dieu, prosternez-vous devant la sainte montagne : dans sa lumière, nous voyons la lumière. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9,28b-36)

« Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante. Et deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem.
...se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés...
Et de la nuée, se fit entendre : « Celui-ci est mon mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le.
»...

Homélie de frère Dominique (communauté St Jean) prise dans Ephata

Épiphanie trinitaire, mystère de lumière où l'espace d'un instant, le Père donne à son Fils bien-aimé de laisser rayonner sa gloire devant les yeux de quelques disciples. En quelques mots nous est révélé le secret qui habite au plus intime du coeur de Jésus, cette soif brûlante d'accomplir sa passion pour jeter un feu sur la terre. L'Église nous propose de contempler aujourd'hui ce qui est comme un écho de l'épiphanie du baptême ; ce n'est plus Jean Baptiste qui devine l'Agneau blessé, mais l'Agneau lui-même s'entretient de sa passion, le Père lui-même commande à Pierre, Jacques et Jean de suivre celui qui ne cesse de les préparer à son sacrifice. Les disciples n'ont pas compris : face à ce départ, à ce renoncement, ils n'ont souci que de leur efficacité possible. D'abord hébétés de sommeil, ils n'ont pas veillé, ils ne se sont pas associés à la prière ardente du Fis bien-aimé ; puis, hébétés de crainte, ils n'ont pas su puiser à ce qui aurait dû nourrir leur espérance au temps de l'épreuve. Ce qui a été offert à la contemplation, le visage rayonnant de Jésus et la parole aimante du Père, tout cela est vécu actuellement par l'Église, au plus profond du coeur de ceux qui prient. Sachons, dans la foi, le reconnaître et sachons nous appuyer sur cette certitude qu'une semence de gloire est déjà à l'oeuvre en chacun d'entre nous.

Cette nuit le Cardinal Jean Marie Lustiger nous a quittés . Il va nous manquer.
Merci pour tout ce que vous nous avez apportés, pour votre témoignage de chrétien solide et entraînant. Merci pour vos enseignements si riches et si profonds. Merci d'avoir su rayonner Jésus Christ autour de vous avec enthousiasme.
Vous devez contempler maintenant le visage rayonnant de Jésus transfiguré en gloire.
Aidez-nous, comme vous l'avez fait sur la terre, à rester éveillés, à veiller dans la prière pour contempler Jésus , nous laisser transformer et transfigurer par Lui pour qu'Il rayonne à travers nous!

« Bien-aimé Jésus,...rayonne à travers nous et et sois si présent en nous, que chaque âme avec laquelle nous entrerons en contact sente ta présence dans notre âme... Reste avec nous et alors nous commencerons à rayonner; à rayonner de telle façon que nous serons une lumière pour les autres; la lumière, O Jésus, ne viendra que de toi, aucun rayon ne nous appartiendra; ce sera toi qui illuminera les autres à travers nous.... »(Cardinal Newman)

17.07.07

French (FR)   Lundi 16 juillet 2007  -  Categories: fafa, prière  -  @ 11:53:57

Notre Dame du Mont Carmel

Aux temps anciens, le Mont Carmel fut lié à la geste d'Élie.

Au milieu du XIIème siècle, l'érémitisme fleurit en Palestine; sur les pentes du mont Carmel, un groupe d'ermites s'organise, dans une grande fidélité au prophète Elie et à la Vierge Marie. Sous la pression musulmane, quelques frères carmes se réfugient en Europe et, malgré une forte opposition du clergé local, obtiennent du pape Honorius III d'être reconnus. C'est au milieu de ces difficultés que Marie apparaît à leur prieur général, pour le conforter dans sa mission et l'assurer de sa protection pour l'ordre du Carmel.
Notre -Dame du Mont Carmel est une fête bien particulière puisqu'elle commémore l'octroi du scapulaire monastique par la Vierge Marie à saint Simon Stock, prieur de l'ordre au XIV° siècle. La famille carmélitaine s'était signalée, dès ses origines érémétiques en Palestine, par une fervente dévotion à Notre Dame ; aussi celle-ci avait-elle visiblement pris la petite congrégation sous sa protection singulière. Le scapulaire carme devint, pour beaucoup de fidèles groupés en confréries, comme le signe tangible de l'appartenance à Marie, « signe d'une fraternelle alliance et gage d'une future part à l'héritage ». Mais, devant l'ampleur de ce mouvement, ce qui n'était à l'origine qu'une petite fête familiale fut bientôt étendu à l'ensemble de l'Eglise par le pape Benoît XIII au XVIII° siècle. Plus qu'une dévotion, il faut voir ce souci qu'a l'Eglise de réveiller et de nourrir chez ses enfants un authentique esprit d'amour et de dépendance à l'égard de leur mère ; cette dépendance est à la fois vitale (il n'est que de voir la précarité d'une vie érémétique sur le mont Carmel pour le comprendre) et filiale, comme le montre cette coutume carmélitaine de considérer Marie comme la prieure de chacun des monastères. Cette fête est donc aujourd'hui, pour nous, l'occasion de renouveler notre consécration à Notre-Dame, non seulement individuellement, mais aussi en famille et en Eglise, pour que chacun se remette en confiance sous sa totale protection. (pris dans Ephata).

C'est aujourd'hui en cette grande fête de Notre Dame qu'ont eu lieu en l'église Saint Pierre de Montfort l'Amaury les obsêques de notre bien-aimé Gérard Leopold décédé le 11 juillet à l'âge de 54 ans.
Merci Gérard pour tout ce que tu nous a donné dans le silence, la prière, ta souffrance offerte.
Merci à ta femme Françoise et à ses cinq enfants, à tes beaux-parents qui nous ont fait partager leur foi et leur Espérance remplie de Joie malgré la douleur.
Merci pour ce dernier échange imprévu : « un cadeau ».
Tu nous avais parlé de la fête de Notre Dame du Mont Carmel: « un bon jour... » Tu as pu lui souhaiter en personne, toi que tes parents avaient consacré à la Sainte Vierge et qui l'aimait temps, Notre Dame de Lourdes où tu aimais tant aller avec les malades. Jusqu'au dernier moment tu as continué à penser à tous ceux qui souffrent, aux jeunes et aux moins jeunes... et à offrir tes souffrances.
Tu vas nous manquer.
Maintenant, comme sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, la bienheureuse Mère Teresa, Jean-Paul II ...
dont tu nous parlais souvent, tu vas pouvoir continuer à soutenir ta famille et « tes amis » sur leur chemin sur la terre. Merci.
A Dieu .

Prière de la Messe du jour

Que la prière maternelle de la Vierge Marie vienne à notre aide, Seigneur;
Acorde-nous, par sa protection, de parvenir à la montagne véritable qui est le Christ, notre Seigneur.
Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Amen.

Ce tableau de Tommaso de Vigilia (XVe siècle) représente la Mère de Dieu revêtue de soleil et raconte l’histoire de sa protection sur l’Ordre du Carmel :

Les scènes de droite illustrent de haut en bas une légende selon laquelle la Vierge Marie serait intervenue directement auprès du pape Jean XXII pour obtenir la reconnaissance définitive par l’Église de l’Ordre qui lui était consacré

* Comment les Frères allèrent trouver le pape Jean XXII (en 1317 à Avignon) pour être confirmés dans leur Religion du Carmel.

* Comment la Vierge Marie apparaît de nuit au pape Jean et lui commande : « Confirmes ma Religion avec beaucoup de respect. »

* Comment le pape Jean confirma la Religion de la Vierge Marie.

Au pied de la Vierge Marie, nous pouvons reconnaître de droite à gauche : Saint Simon Stock recevant de la Vierge le scapulaire du Carmel, le Prophète Élie, le Prophète Élisée, Saint Ange.

Les scènes de gauche évoquent de bas en haut la réalisation des promesses liées au scapulaire du Carmel : la délivrance des peines du Purgatoire le samedi suivant le jour de la mort.

* Comment la Vierge Marie porte les âmes des Frères et Sœurs (du Carmel) au Paradis et les recommande au Christ.

* Comment la Vierge Marie tire les âmes des Frères et Sœurs du Purgatoire le premier samedi (suivant le jour de leur mort).

* Comment les Frères (carmes) vêtirent les Frères et Sœurs (du Carmel) de l’habit de la Vierge Marie.

12.06.07

French (FR)   Dimanche 10 juin 2007  -  Categories: fafa, prière, Jean-Paul II  -  @ 23:24:07

Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ

Antienne d'ouverture

Le Seigneur a nourri son peuple de la fleur du froment, il l'a rassasié du miel du rocher

Alléluia. Alléluia.
Tu es le pain vivant venu du ciel, Seigneur Jésus.
Qui mange de ce pain vivra pour toujours.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9, 11-17)

« Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs...Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons... » Il y avait bien cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante. » Ils obéirent et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu'ils les distribuent à tout le monde.
Tous mangèrent à leur faim, et l'on ramassa les morceaux qui restaient: cela remplit douze paniers.
»

Homélie du Père Alain Quilici O.P.prise dans Ephata

Une fois par an, après avoir longuement célébré les grands événements du salut dans la vie de Jésus, l'Eglise consacre une fête particulière à célébrer ce qui fut un événement unique et qui demeure un événement permanent : l'Eucharistie. Dieu nourrit ses enfants. Il leur donne un pain spirituel qui donne la vie éternelle et pour évoquer ce don merveilleux on nous propose un des récits de la multiplication des pains. On aurait pu lire le récit de l'institution de l'Eucharistie mais l'Eglise a préféré la multiplication de pains. C'est que l'un est lié à l'autre. Ce récit permet même de comprendre mieux l'intention de Dieu, dans le geste de Jésus Avez-vous remarqué que «le jour baisse », ce qui veut dire que les les hommes vont retrouver cette nuit qui pèse sur eux et suscite en eux de l'angoisse. De plus, c'est une foule, car le monde entier est concerné. Ils ont faim, grand problème de tous les temps et de chacun de nous. Ils sont loin de tout village car l'homme est perdu loin de sa vraie patrie qu'est le ciel. Et les apôtre eux-mêmes sont incapables de leur donner à manger, comme le suggère Jésus. Alors Dieu intervient, Il ne veut pas que l'homme meure , ni de solitude, ni d'angoisse, ni de faim. Il est prévenant; comme un père, comme une mère, Il donne de lui-même pour que ses enfants n'aient plus faim. Et tous mangèrent à leur faim. Chaque jour à la messe, le miracle se reproduit, le pain est multiplié, les foules sont rassasiées. Elles sont sauvées de la mort. cela valait bien de faire une fête.

MÉDITATION DE JEAN-PAUL II

Ce culte est dirigé vers Dieu le Père, par Jésus-Christ, dans l'Esprit Saint, Avant tout vers le Père qui, comme l'affirme l'Évangile de saint Jean, a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle (Jn 3,16). Il s'adresse aussi, dans l'Esprit Saint, au Fils incarné, selon l'économie du salut, surtout au moment de consécration suprême et d'abandon total de lui-même auquel se réfèrent les paroles prononcées au cénacle : Ceci est mon corps livré pour vous...Ceci est la coupe de mon sang qui sera versé pour vous...(Mt 22,26). L'acclamation liturgique nous ramène précisément à ce moment; et en célébrant sa résurrection, nous unissons dans le même acte de vénération le Christ ressuscité et glorifié « à la droite du Père », et aussi la perspective de sa « venue dans la gloire ». C'est toutefois l'anéantissement volontaire, agréable au Père et glorifié par la résurrection, qui, célébré sacramentellement en même temps que la résurrection, nous porte à adorer le Rédempteur : qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix (Ph 2,8). Notre adoration possède encore une autre caractéristique particulière. Elle est pénétrée de la grandeur de cette mort humaine, dans laquelle le monde, c'est-à-dire chacun de nous, a été aimé jusqu'au bout (Jn 13,1). De la sorte elle est aussi une réponse qui veut chercher à s'acquitter envers l'amour immolé jusqu'à la mort sur une croix : elle est notre « Eucharistie », c'est-à-dire notre action de grâces, notre louange pour avoir été rachetés par sa mort et rendus participants de la vie immortelle par sa résurrection.
Un tel culte, qui s'adresse par conséquent à la Trinité du Père, du Fils et de l'Esprit Saint, accompagne et pénètre avant tout la célébration de la liturgie eucharistique.Mais il doit aussi remplir nos sanctuaires même hors des heures de messe. Puisque le mystère eucharistique a été institué par amour et qu'il nous rend le Christ sacramentellement présent, il est digne en vérité d'action de grâces et de culte. Ce culte doit apparaître dans chacune de nos rencontres avec le Saint Sacrement, quand nous visitons nos églises, ou quand les saintes espèces sont portées et administrées aux malades. L'adoration du Christ dans ce sacrement d'amour doit trouver ensuite son expression en diverses formes de dévotion eucharistique : prières personnelles devant le Saint Sacrement, heures d'adoration, expositions brèves, prolongées, annuelles (quarante heures), bénédictions eucharistiques, processions eucharistiques, congrès eucharistiques.
La solennité du « corps et du sang du Christ », instaurée par mon prédécesseur Urbain IV en mémoire de l'institution de ce grand mystère, comme acte de culte public rendu au Christ présent dans l'Eucharistie, appelle ici une mention spéciale. Tout cela correspond donc aux principes généraux, et aux normes particulières existant depuis longtemps mais qui ont été formulées à nouveau pendant ou après le concile Vatican II.

« Qu’en ce jour, les foules empressées du peuple fidèle, accourent dans les temples avec une nouvelle ferveur ; que le clergé et le peuple se lèvent pour faire éclater leur joie dans des cantiques de louanges ; que les cœurs et les désirs, les voix et les lèvres chantent des hymnes joyeux ; que la foi chante, que l’espérance bondisse, que la charité tressaille, que la dévotion applaudisse, que le chœur des prêtres jubile, que l’assemblée des vierges soit remplie de consolation ; que chacun vienne avec un cœur fervent, une volonté empressée, qu’il rende ses devoirs avec zèle, pour célébrer dignement la solennité d’un si grand jour, et puissent tous les enfants du Christ être enflammés d’une telle ardeur pour son service, qu’augmentant de jour en jour le trésor de leurs mérites, ils soient jugés dignes de recevoir comme leur récompense, au terme de leur course, Celui qui sur la croix se livra pour leur rédemption, et dans le Sacrement se donne à eux en nourriture » (Extrait de la Bulle d'Urbain IV pour l'institution de la Fête-Dieu dans l'Eglise universelle, 1264)

16.04.07

French (FR)   Lundi 16 avril 2007 : Lundi de la 2ème semaine de Pâques,  -  Categories: fafa, prière  -  @ 14:54:05

lendemain du Dimanche de la Divine Miséricorde: Jésus à sainte Faustine: « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde, » « A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie, C'est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier, Je te laisserai pénétrer ma mortelle tristesse; en cette heure, je ne saurais rien refuser à l'âme qui me prie, par ma passion,,, » « Dis, ma fille, que la fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier, »

Saint Benoît-Joseph Labre,

Anniversaire de la mort de Bernadette à Nevers: « J'ai soif... »

Anniversaire de la fondation des Laïcs Missionnaires de la Charité (1984): « J'ai soif »

80 ans de notre bien-aimé Pape Benoît XVI,

Commémoration de la Shoah,

Evangile du dimanche de la Divine Miséricorde selon sain Jean (20, 19-31),

« ...Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois, Heureux ceux qui croient sans avoir vu, »

Homélie prise dans Ephata

La joie pascale qui habite la liturgie de ce temps ne doit pas nous faire oublier que c'est à un mystère de foi que nous sommes confrontés, La béatitude de Jésus à Thomas s'adresse à nous, La joie pascale, c'est la joie de la foi, Autant dire qu'elle n'a pas grand chose à voir avec le sentiment que nous nommons habituellement « joie », Elle est plus proche de cette paix que le Christ souhaite à ses disciples lorsqu'Il leur apparaît au début de cet évangile ; cette tranquillité profonde, cette conviction inébranlable qui sont la source de notre équilibre chrétien et aussi humain, Cette paix qui nous conduit à poser sur les autres, sur la vie et sur nous-mêmes, un regard clairvoyant et miséricordieux, Cette joie paisible, dont l'origine est une foi inébranlable dans la victoire du Christ, quelles que soient les tribulations ou les épreuves présentes, c'est la joie qui nous étonne chez les saints martyrs, chez les grands malades croyants, C'est un don de Dieu, c'est finalement la présence en nous de Dieu qui habite le cœur du croyant et le transforme, c'est quelque chose du regard que Dieu pose sur nous et qui fait peu à peu de nous de vrais fils de notre Père,

Chant : En toi j'ai mis ma confiance, Oh Dieu très saint
Toi seul est mon espérance et mon soutien
C'est pourquoi je ne crains rien
J'ai foi en toi, Oh Dieu très saint
(bis)

Joyeux anniversaire à notre Pape bien-aimé!

Joyeuse fête à tous les LMC!

En union avec tous les juifs du monde entier, Pardon et Merci pour leur témoignage , leur existence , leur présence,

19.03.07

French (FR)   Dimanche 18 mars : 4ème dimanche de Carême  -  Categories: fafa, prière  -  @ 00:20:37

Lecture du livre de Josué (5, 10-12)

« APRÈS LE PASSAGE DU JOURDAIN, les fils d'Israël campèrent à Guilgal et célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, vers le soir , dans la plaine de Jéricho...Il n'y avait plus de manne pour les fils d'Israël, qui mangèrent cette année-là ce qu'ils récoltèrent sur la terre de Canaan. »

Psaume 33 (34)

« Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !...
»

Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
(5, 17-21)

« FRÈRES, si quelqu'un est en Jésus Christ, il est une créature nouvelle...Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu... »

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. Comme la tendresse d'un père pour son enfant, le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(15, 1-3.11-32)

« LES PUBLICAINS et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récréminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! »...Il fallait bien festoyer et se réjouir; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. »

Homélie du père Thomas Philippe O.P.
prise dans Ephata

L'itinéraire de conversion que saint Luc peint ici avec tant de réalisme nous permet de reconnaître notre propre chemin, et donc de retrouver, nous aussi, la maison de notre Père. L'ingratitude du fils aîné qui préfère son plaisir à la fidélité filiale rejoint notre facilité à trahir un amour qui ne cesse de s'offrir à nous, et de vouloir pour nous un bonheur qui semble ne pas nous attirer. La déchéance qui suit une existence vouée à des plaisirs vite épuisés doit nous aider à comprendre où se trouve pour nous ce vrai bonheur, non dans une illusoire satisfaction de désirs passagers, mais dans la purification du coeur rendu ainsi capable de connaître la joie de l'amour de Dieu. L'inlassable patience de Dieu, mieux peinte encore ici que dans la parabole du figuier, saisit le moindre geste de repentir pour attirer de nouveau le prodigue et lui faire retrouver le chemin de la vie ; cela peut nous donner confiance, mais aussi mieux nous faire mesurer la profondeur de notre ingratitude face à la fidélité de Dieu. Nous sommes aussi ce fils aîné qui ne sait pas reconnaître l'amour et s'en offense. Le péché a blessé en nous le pouvoir d'aimer ; seul Dieu peut nous guérir en mettant dans nos coeurs un amour qui réponde à son amour ; alors il y aura la joie au ciel pour un coeur qui, de nouveau, se tourne vers Dieu pour lui rendre l'amour qu'Il y a déposé.

Jacques Bouvy nous a quittés hier. Il est parti dans la discrétion, comme il a vécu. Son sourire, sa gentillesse, sa présence réconfortante et pleine de respect et d'amour va nous manquer et manquer à tous les paroissiens de Thoiry. Merci pour tout ce que vous nous avez apporté.

Intention de prière universelle faite et lue par Jean-Claude à la messe à Thoiry :
Père, Toi qui es tendresse et pitié, reçois dans tes bras ceux qui ont quitté ce monde et tout particulièrement Jacques Bouvy. Donne à sa famille, à sa femme Marie-Louise, à ses enfants et petits enfants, force, courage et consolation pour surmonter l'épreuve de la séparation. Père, par Marie, nous Te le demandons.
Refrain chanté : Entends le cri des hommes monter vers toi, Seigneur.

15.03.07

French (FR)   Jeudi 15 mars Ste Louise de Marillac  -  Categories: News, fafa  -  @ 15:02:35

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (11, 14-23)

"...Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi, disperse."

Homélie du père Thomas Philippe prise dans Ephata

Le carême est un temps de conversion. C'est aussi un temps de lutte. Le combat que nous avons à mener se situe à plusieurs niveaux : nous avons à lutter contre nous-mêmes, notre moi, notre orgueil ; contre le démon et les tentations qu'il suscite ; enfin, contre toute réalité qui nous éloigne de Jésus, toute entrave qui nous empêche d'être "avec lui". Celui qui n'est pas avec moi est contre moi : cette parole va très loin, et peut nous servir de règle en toutes choses. "Etre avec Jésus" doit être notre grand souci, notre seul souci. Le matin, dès le réveil, que notre premier acte conscient soit un acte d'adoration : ainsi, nous montrerons à Jésus notre désir d'être "avec lui", et ce sera la meilleure manière de sortir de la torpeur dans laquelle le démon peut nous mettre, dans le demi-sommeil. Dans la journée, avant chacune de nos actions, commençons par revenir à Jésus, veillons à toujours rester en sa compagnie. C'est ainsi que nous "amasserons avec lui", tandis que le démon cherchera toujours à nous "dissiper", à nous faire perdre du temps, à nous éloigner de l'essentiel par toutes sortes de moyens.

Bonne fête aux Louise et en particulier à Marie-Louise. Que le Seigneur lui donne toutes les grâces nécessaires pour vivre les moments difficiles qu'elle traverse! Que la Sainte Vierge, Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, Notre Dame de Lourdes, la protège ainsi que Jacques et que toute sa famille!

Nous avons commencé à traduire,avec son autorisation, des méditations écrites par Mgr John Moloney : "BERNADETTE PARLE" et à les mettre sur le blog "Restez éveillés et priez en tout temps".Cliquez sur le lien ci-après :"Restez éveillés et priez en tout temps"

07.03.07

French (FR)   Mercredi 7 mars  -  Categories: fafa, prière  -  @ 16:24:11

MESSAGE DE CARÊME de notre évêque Mgr Éric Aumonier, évêque de Versailles pour les Yvelines

Carême et ouverture des yeux et du coeur

L'exercice du carême esr un exercice de vérité. La vérité de l'amour vrai, qui se traduit par des actes.

Le jeûne et la prière, l'aumône sont des actes, oui, mais sans la charité, ils résonnent dans le vide, ils sonnent creux. C'est pourquoi...

Je vous propose pendant ce carême d'être vigilants sur les solitudes.

Pas comme des observateurs mais comme des frères ert soeurs, présents, d'une présence réelle, par visites, téléphones, mails courriers, de toute manière, auprès des plus seuls.

Des personnes à côté de nous crèvent de solitude.
Celle qui mettait les fleurs à l'église chaque dimanche et qu'on ne revoit plus parce qu'elle est tombée sans bruit et sans le dire à personne.

Celle qui ne voit plus ses petits enfants parce qu'elle ne peut plus parler et qu'elle vous envoie promener quand on va la voir. Qui ne dit plus merci ni bonjour, mais se plaint toujours de tout.

Celui qui avait des élèves et une vie sociale, au moins à l'école, et qui est à la retraite.

Ce jeune qui n'a pas confiance en lui, et encore moins dans les autres, depuis que quelqu'un l'a tué en le traitant de nul.

Celui qui attend d'être « visité »,

celui qui n'attend même plus.

En réalité, c'est toujours Jésus lui-même.

Il attend.

+ Éric Aumonier
Évêque de Versailles pour les Yvelines

«Pour vous,qui suis-je ?» (Mt 16, 15)Méditation de Mère Teresa (à l'hôpital)

05.03.07

French (FR)   Lundi 5 mars  -  Categories: fafa, prière  -  @ 19:20:31

Obsêques d'Odette Arbillot à l'église d'Osmoy.
F: Lecture du livre des Lamentations (3, 16-26)

« J'ai oublié le bonheur,
la paix a déserté mon âme !
Et j'ai dit : « Toute mon assurance a disparu
avec l'espoir qui me venait du Seigneur. »
Revenir sur la misère où je m'égare,
c'est de l'amertume et du poison !
Sans trêve, mon âme y revient,
et je la sens défaillir.

Mais voici que je rappelle en mon coeur
ce qui fait mon espérance :
le bontés du Seigneur ne sont pas épuisées,
ses miséricordes ne sont pas finies;
elles se renouvellent chaque matin,
car sa fidélité est inlassable.
Je me dis : « Le Seigneur est mon partage,
c'est pourquoi j'espère en lui. »
Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui,
pour celui qui le recherche.
C'est une bonne chose d'attendre en silence
le secours du Seigneur.

»

Connaissance de sa fille Dominique : émouvante rencontre ! Odette m'avait si souvent parlé d'elle et de ses petites filles ! Et nous avions seulement échangé plusieurs fois par téléphone. Odette nous a beaucoup apporté.

Lundi de la 2ème semaine de Carême

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(6, 36-38)

« Jésus disait à la foule : « Soyez miséricordieux comme votre Pére est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »

Homélie du Père Thomas Philippe O.P. prise dans Ephata

Jésus de nouveau nous appelle à imiter notre Père céleste en étant miséricordieux. Cette insistance est très douce, car nous avons tous l'expérience de notre misère, et nous pouvons comprendre par là ce qu'est la miséricorde. Mais elle est très rigoureuse aussi, car Jésus nous en avertit, il y a une exacte proportion entre la miséricorde que nous exercerons envers nos frères et celle que nous recevrons du Père. Sentence bouleversante quand on y pense ! Dieu nous aime tellement qu'Il met entre nos mains la « mesure » même dont Il se sert pour dispenser son amour. Mais Il veut que nous nous en servions comme lui, pour donner sans mesure.
Jésus nous indique quatre moyens très pratiques d'exercer la miséricorde. D'abord, ne pas juger. Pendant ce carême, prenons la résolution de ne jamais juger. Tâchons de faire le jeûne de ces jugements spontanés que nous portons si souvent, en paroles ou en pensées. Même si nous exerçons une responsabilité sur des personnes, nous n'avons jamais à juger leurs intentions ; nous ne savons pas quels sont leurs sentiments profonds, et le secret de leur coeur n'appartient qu'à Dieu.
Condamner est encore pire : c'est poser un jugement définitif. Evitons la moindre condamnation, dans nos paroles et dans nos gestes. Au contraire, efforçons-nous toujours d'acquitter, d'excuser, de remettre à chacun sa dette ; essayons de pardonner toujours et nous recevrons aussi le pardon du Père. C'est ainsi que le règne de Dieu adviendra « sur la terre comme au ciel
».

04.03.07

French (FR)   Dimanche 4 mars, 2ème de carême  -  Categories: fafa, prière  -  @ 21:41:59

Antienne d'ouverture

En mon coeur je t'ai dit: Je cherche ton visage, ton visage, Seigneur, je le recherche; ne détourne pas ta face. (Ps 26, 8-9)

Lecture du livre de la Genèse
(15, 5-12, 17-18)

LE SEIGNEUR PARLAIT À ABRAHAM dans une vision. Puis il le fit sortir et lui dit : « Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux... » Et il déclara : « Vois, quelle descendance tu auras ! » Abraham eut foi dans le Seigneur, et le Seigneur estima qu'il était juste...
Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abraham en ces termes : « À ta descendance je donne le pays que voici. »

Psaume 26

« Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
de qui aurais-je crainte?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
devant qui tremblerais-je,...
»

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (3, 17-4, 1)

« FRÈRES,...nous sommes citoyens des cieux; c'est à ce titre que nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l'image de son corps glorieux, avec la puissance qui le rend capable aussi de tout dominer...tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés. »

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(9, 28-36)

« JÉSUS prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante. Et deux hommes s'entretenaient avec lui: c'étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire...Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés...une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu'ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. »... »

Homélie du père Émile Sinègre à l'église de Thoiry

La Transfiguration par Raphaël

21.02.07

French (FR)   Audience du 21 février : Le sens du Carême Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI  -  Categories: fafa, prière, Benoit XVI  -  @ 22:14:53

Chers frères et sœurs,

Le Mercredi des Cendres, que nous célébrons aujourd'hui, est pour nous, chrétiens, un jour particulier de recueillement et de réflexion. Nous entreprenons, en effet le chemin du Carême, fait d'écoute de la Parole de Dieu, de prière et de pénitence. Il s'agit de quarante jours au cours desquels la liturgie nous aidera à revivre les étapes principales du mystère du salut. Comme nous le savons, l'homme avait été créé pour être l'ami de Dieu. Mais le péché de nos ancêtres a brisé cette relation de confiance et d'amour, et a rendu par conséquent l'humanité incapable de réaliser sa vocation originelle. Toutefois, grâce au sacrifice rédempteur du Christ, nous avons été sauvés du pouvoir du mal : en effet, le Christ, écrit l'apôtre Jean, s'est fait victime d'expiation pour nos péchés (cf. 1 Gn 2, 2), et saint Pierre ajoute : Il est mort pour les péchés une fois pour toutes (cf. 1 P 3, 18).

Mort au péché dans le Christ, le baptisé renaît lui aussi à la vie nouvelle, rétabli gratuitement dans la dignité d’enfant de Dieu. C'est pourquoi, dans la première communauté chrétienne, le Baptême était considéré comme la « première résurrection » (cf. Ap 20, 5; Rm 6, 1-11; Jn 5, 25-28). Dès les origines, donc, le Carême est vécu comme le temps de la préparation immédiate au Baptême, qu'il faut administrer solennellement au cours de la Veillée pascale. Tout le Carême était un chemin vers cette grande rencontre avec le Christ, cette immersion dans le Christ et ce renouveau de la vie. Nous sommes déjà baptisés, mais souvent, le Baptême n'est pas très efficace dans notre vie quotidienne. C'est pourquoi, pour nous aussi, le Carême est un « catéchuménat » renouvelé, à travers lequel nous allons à nouveau à la rencontre de notre Baptême pour le redécouvrir et le revivre en profondeur, pour devenir à nouveau réellement chrétiens. Le Carême est donc une occasion de « redevenir » chrétiens, à travers un processus constant de changement intérieur, et de progrès dans la connaissance et dans l'amour du Christ. La conversion n'est jamais faite une fois pour toutes, mais c'est un processus, un chemin intérieur de toute notre vie. Cet itinéraire de conversion évangélique ne peut certes pas se limiter à une période particulière de l'année : c'est un chemin quotidien, qui doit embrasser tout l'arc de l'existence, chaque jour de notre vie. Dans cette optique, pour chaque chrétien et pour toutes les communautés ecclésiales, le Carême est le temps spirituel favorable pour s'entraîner avec une plus grande ténacité à chercher Dieu, en ouvrant son cœur au Christ. Saint Augustin a dit un jour que notre vie est un unique exercice du désir de s'approcher de Dieu, de devenir capables de laisser entrer Dieu dans notre être. « La vie tout entière du fervent chrétien — dit-il — est un saint désir ». S'il en est ainsi, au cours du Carême, nous sommes encouragés encore plus à arracher « de nos désirs les racines de la vanité » pour éduquer le cœur à désirer, c'est-à-dire à aimer Dieu. « Dieu : — dit encore saint Augustin — ces deux syllabes sont tout ce que nous désirons » (cf. Tract. in Iohn., 4). Et souhaitons que nous commencions réellement à désirer Dieu et ainsi, à désirer la vie véritable, l'amour lui-même et la vérité.

L'exhortation rapportée par l'évangéliste Marc retentit alors de manière ô combien opportune : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1, 15). Le désir sincère de Dieu nous conduit à rejeter le mal et à accomplir le bien. Cette conversion du cœur est tout d'abord un don gratuit de Dieu, qui nous a créés pour lui et qui nous a rachetés en Jésus Christ : notre véritable bonheur consiste à demeurer en Lui (cf. Jn 15, 3). C'est pour cette raison qu'il prévient lui-même, par sa grâce, notre désir, et qu'il accompagne nos efforts de conversion. Que signifie, en réalité, se convertir ? Se convertir signifie chercher Dieu, aller avec Dieu, suivre docilement les enseignements de son Fils, de Jésus Christ ; se convertir n'est pas un effort pour s'auto-réaliser, car l'être humain n'est pas l'archétype de son destin éternel. Ce n'est pas nous qui avons créé nos personnes. C'est pourquoi l'autoréalisation est une contradiction et est également trop peu pour nous. Nous avons une destination plus élevée. Nous pourrions dire que la conversion consiste précisément à ne pas se considérer les « créateurs » de soi-même et ainsi découvrir la vérité, car nous ne sommes pas les auteurs de nous-mêmes. La conversion consiste à accepter librement et avec amour de dépendre en tout de Dieu, notre véritable Créateur, de dépendre de l'amour. Ce n'est pas une dépendance mais la liberté. Se convertir signifie alors ne pas rechercher son succès personnel — qui est quelque chose qui passe — mais, en abandonnant toute certitude humaine, se placer avec simplicité et confiance à la suite du Seigneur pour que Jésus devienne pour chacun, comme aimait à le répéter la bienheureuse Teresa de Calcutta, « mon tout en tout ». Celui qui se laisse conquérir par Lui ne craint pas de perdre sa propre vie, car sur la Croix Il nous a aimés et s'est donné lui-même pour nous. Et précisément en perdant notre vie par amour nous la retrouvons.

J'ai voulu souligner l'immense amour que Dieu éprouve pour nous, dans le message pour le Carême, publié il y a quelques jours, afin que les chrétiens de chaque communauté puissent s'arrêter spirituellement, au cours du temps quadragésimal, avec Marie et Jean, le disciple bien-aimé, aux côtés de Celui qui, sur la Croix, a consommé pour l'humanité le sacrifice de sa vie (cf. Jn 19, 25). Oui, chers frères et sœurs, la Croix est la révélation définitive de l'amour et de la miséricorde divine également pour nous, les hommes et les femmes de notre époque, trop souvent distraits par des préoccupations et des intérêts terrestres et passagers. Dieu est amour, et son amour est le secret de notre bonheur. Cependant, pour entrer dans ce mystère d'amour il n'y a pas d'autre voie que celle de nous perdre, de nous donner, la voie de la Croix. « Si quelqu'un veut marcher derrière moi — dit le Seigneur —, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive » (Mc 8, 34). Voilà pourquoi la Liturgie quadragésimale, alors qu'elle nous invite à réfléchir et à prier, nous incite à valoriser davantage la pénitence et le sacrifice, pour rejeter le péché et le mal et vaincre l'égoïsme et l'indifférence. La prière, le jeûne et la pénitence, les œuvres de charité envers nos frères deviennent ainsi les sentiers spirituels à parcourir pour retourner à Dieu, en réponse aux appels répétés à la conversion contenus également dans la liturgie d'aujourd'hui (cf. Jl 2, 12-13; Mt 6, 16-18).

Chers frères et sœurs, que la période quadragésimale, que nous entreprenons aujourd'hui avec le rite austère et significatif de l'imposition des Cendres, soit pour tous une expérience renouvelée de l'amour miséricordieux du Christ, qui sur la Croix a versé son sang pour nous. Mettons-nous docilement à son école, pour apprendre à « redonner », à notre tour, son amour au prochain, en particulier à ceux qui souffrent et qui sont en difficulté. Telle est la mission de chaque disciple du Christ, mais pour l'accomplir il est nécessaire de rester à l'écoute de sa Parole et de se nourrir avec assiduité de son Corps et de son Sang. Que l'itinéraire quadragésimal, qui dans l'Eglise antique est l'itinéraire vers l'initiation chrétienne, vers le Baptême et l'Eucharistie, soit pour nous baptisés un temps « eucharistique » au cours duquel nous participons avec une plus grande ferveur au sacrifice de l'Eucharistie. Que la Vierge Marie qui, après avoir partagé la passion douloureuse de son divin Fils, a fait l'expérience de la joie de sa résurrection, nous accompagne au cours de ce Carême vers le mystère de la Pâque, révélation suprême de l'amour de Dieu.

Bon Carême à tous!

19.02.07

French (FR)   L’amour du Coeur du Christ  -  Categories: fafa, prière, Benoit XVI  -  @ 19:09:14

2007-02-13
Message de carême de Benoît XVI :


« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé » (Jn 19, 37)
CARÊME 2007, MESSAGE DE BENOÎT XVI « Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé.» (Jn 19, 37) Chers frères et sœurs! « Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé. » (Jn 19, 37). C’est le thème biblique qui guidera cette année notre réflexion quadragésimale. Le Carême est une période propice pour apprendre à faire halte avec Marie et Jean, le disciple préféré, auprès de Celui qui, sur la Croix, offre pour l’Humanité entière le sacrifice de sa vie (cf. Jn 19, 25). Aussi, avec une participation plus fervente, nous tournons notre regard, en ce temps de pénitence et de prière, vers le Christ crucifié qui, en mourant sur le Calvaire, nous a révélé pleinement l’amour de Dieu. Je me suis penché sur le thème de l’amour dans l’encyclique « Deus caritas est », en soulignant ses deux formes fondamentales : l’agape et l’eros.
L’amour de Dieu : agape et eros.
Le terme agape, que l’on trouve très souvent dans le Nouveau Testament, indique l’amour désintéressé de celui qui recherche exclusivement le bien d’autrui ; le mot eros, quant à lui, désigne l’amour de celui qui désire posséder ce qui lui manque et aspire à l’union avec l’aimé. L’amour dont Dieu nous entoure est sans aucun doute agape. En effet, l’homme peut-il donner à Dieu quelque chose de bon qu’Il ne possède pas déjà ? Tout ce que la créature humaine est et a, est un don divin : aussi est-ce la créature qui a besoin de Dieu en tout. Mais l’amour de Dieu est aussi eros. Dans l’Ancien Testament, le Créateur de l’univers montre envers le peuple qu’il s’est choisi une prédilection qui transcende toute motivation humaine. Le prophète Osée exprime cette passion divine avec des images audacieuses comme celle de l’amour d’un homme pour une femme adultère (3, 1-3) ; Ézéchiel, pour sa part, n’a pas peur d’utiliser un langage ardent et passionné pour parler du rapport de Dieu avec le peuple d’Israël (16, 1-22). Ces textes bibliques indiquent que l’eros fait partie du cœur même de Dieu : le Tout-puissant attend le « oui » de sa créature comme un jeune marié celui de sa promise. Malheureusement, dès les origines, l’humanité, séduite par les mensonges du Malin, s’est fermée à l’amour de Dieu, dans l’illusion d’une impossible autosuffisance (Jn 3, 1-7). En se repliant sur lui-même, Adam s’est éloigné de cette source de la vie qu’est Dieu lui-même, et il est devenu le premier de « ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort » (Hb 2, 15). Dieu, cependant, ne s’est pas avoué vaincu, mais au contraire, le « non » de l’homme a été comme l’impulsion décisive qui l’a conduit à manifester son amour dans toute sa force rédemptrice. La Croix révèle la plénitude de l’amour de Dieu. C’est dans le mystère de la Croix que se révèle pleinement la puissance irrésistible de la miséricorde du Père céleste. Pour conquérir à nouveau l’amour de sa créature, Il a accepté de payer un très grand prix : le sang de son Fils Unique. La mort qui, pour le premier Adam, était un signe radical de solitude et d’impuissance, a été ainsi transformée dans l’acte suprême d’amour et de liberté du nouvel Adam. Aussi pouvons- nous bien affirmer, avec Maxime le Confesseur, que le Christ « mourut, si l’on peut dire, divinement parce que il mourut librement » (Ambigua, 91, 1956). Sur la Croix, l’eros de Dieu se manifeste à nous. Eros est effectivement – selon l’expression du Pseudo-Denys – cette force « qui ne permet pas à l’amant de demeurer en lui-même, mais le pousse à s’unir à l’aimé » (De divinis nominibus, IV, 13 : PG 3, 712). Existe-t-il plus « fol eros » (N. Cabasilas, Vita in Christo, 648) que celui qui a conduit le Fils de Dieu à s’unir à nous jusqu’à endurer comme siennes les conséquences de nos propres fautes ? « Celui qu’ils ont transpercé » Chers frères et sœurs, regardons le Christ transpercé sur la Croix ! Il est la révélation la plus bouleversante de l’amour de Dieu, un amour dans lequel Eros et Agapè, loin de s’opposer, s’illuminent mutuellement. Sur la Croix c’est Dieu lui-même qui mendie l’amour de sa créature : Il a soif de l’amour de chacun de nous. L’apôtre Thomas reconnut Jésus comme « Seigneur et Dieu » quand il mit la main sur la blessure de son flanc. Il n’est pas surprenant que, à travers les saints, beaucoup aient trouvé dans le cœur de Jésus l’expression la plus émouvante de ce mystère de l’amour. On pourrait précisément dire que la révélation de l’eros de Dieu envers l’homme est, en réalité, l’expression suprême de son agape. En vérité, seul l’amour dans lequel s’unissent le don désintéressé de soi et le désir passionné de réciprocité, donne une ivresse qui rend légers les sacrifices les plus lourds. Jésus a dit : « Quand je serai élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » (Jn 12, 32). La réponse que le Seigneur désire ardemment de notre part est avant tout d’accueillir son amour et de se laisser attirer par lui. Accepter son amour, cependant, ne suffit pas. Il s’agit de correspondre à un tel amour pour ensuite s’engager à le communiquer aux autres : le Christ « m’attire à lui » pour s’unir à moi, pour que j’apprenne à aimer mes frères du même amour.
Le sang et l’eau.
« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé ». Regardons avec confiance le côté transpercé de Jésus, d’où jaillissent « du sang et de l’eau » (Jn 19, 34) ! Les Pères de l’Église ont considéré ces éléments comme les symboles des sacrements du Baptême et de l’Eucharistie. Avec l’eau du Baptême, grâce à l’action du Saint Esprit, se dévoile à nous l’intimité de l’amour trinitaire. Pendant le chemin du Carême, mémoire de notre Baptême, nous sommes exhortés à sortir de nous-mêmes pour nous ouvrir, dans un abandon confiant, à l’étreinte miséricordieuse du Père (cf. saint Jean Chrysostome, Catéchèses 3,14). Le sang, symbole de l’amour du Bon Pasteur, coule en nous tout spécialement dans le mystère eucharistique : « L’Eucharistie nous attire dans l’acte d’offrande de Jésus… nous sommes entraînés dans la dynamique de son offrande » (Encyclique Deus caritas est, 13). Nous vivons alors le Carême comme un temps « eucharistique », dans lequel, en accueillant l’amour de Jésus, nous apprenons à le répandre autour de nous dans chaque geste et dans chaque parole. Contempler « celui qu’ils ont transpercé » nous poussera de cette manière à ouvrir notre cœur aux autres en reconnaissant les blessures infligées à la dignité de l’être humain ; cela nous poussera, en particulier, à combattre chaque forme de mépris de la vie et d’exploitation des personnes, et à soulager les drames de la solitude et de l’abandon de tant de personnes. Le Carême est pour chaque chrétien une expérience renouvelée de l’amour de Dieu qui se donne à nous dans le Christ, amour que chaque jour nous devons à notre tour « redonner » au prochain, surtout à ceux qui souffrent le plus et sont dans le besoin. De cette façon seulement nous pourrons participer pleinement à la joie de Pâques. Marie, Mère du Bel Amour, tu nous guides dans ce chemin du Carême, chemin d’authentique conversion à l’amour du Christ. A vous, chers frères et sœurs, je souhaite un chemin du Carême profitable, et je vous adresse affectueusement à tous une spéciale Bénédiction Apostolique. Du Vatican, le 21 novembre 2006. BENEDICTUS PP. XVI

Anniversaires:

Dimanche 18 février, nous avons souhaité à la maison les 35 ans de Vincent :déjà, avec Jenny, Eirik, Olga et Romain revenu de Londres pour le week end ( et qui s'est fait mal au genou en jouant au foot samedi : genou gonflé...)
Aujourd'hui Jessy s'est fait opéré d'un genou : ligaments...
On est dans les problèmes de genoux : à genoux !
Jean : « silence radio » s'est reconnecté !

Karine H. a fêté ses 50 ans et surtout la fête de sainte Bernadette.

12.02.07

French (FR)   Dimanche 11 février 6ème dimanche du temps ordinaire  -  Categories: fafa, prière  -  @ 19:00:57

Fête de Notre Dame de Lourdes. Journée mondiale des malades.

Antienne d'ouverture

Seigneur, sois le rocher qui m'abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l'honneur de ton nom, guide-moi, conduis-moi.

Lecture du livre de Jérémie

« ...Béni soit l'homme qui met sa confiance dans le Seigneur, dont le Seigneur est l'espoir...

Psaume 1

En Dieu notre espérance, en Dieu, notre joie !

« Heureux est l'homme
qui n'entre pas dans les vues des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !...

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (15,12...20)

"Frères, nous proclamons que le Christ est ressuscité d'entre les morts;...Si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi ne mène à rien, vous n'êtes pas libérés de vos péchés ; et puis, ceux qui sont morts dans le Christ sont perdus. ..Mais non ! le Christ est ressuscité d'entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité. »

Alléluia. Alléluia. Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux. Alléluia.


« Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(6,17...26)

«... Heureux, vous les pauvres: le Royaume de Dieu est à vous.Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l'homme. Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel... »

150ème Anniversaire des apparitions de la Sainte Vierge Marie à Bernadette en 2008 (1858-2008)

« Elle me dit aussi qu'elle ne me promettait pas de me faire heureuse dans ce monde mais dans l'autre » (Les écrits de sainte Bernadette et sa voie spirituelle présentés par André Ravier S.J. Soeurs de la Charité de Nevers)


« Une Nouvelle Visitation » par Monseigneur John Moloney
Une fois que Marie eut accepté la mission sublime de devenir la mère du Rédempteur son « qu'il m'advienne selon ta parole » dirigea chaque pas de sa vie. Obéissant à l'incitation du Saint Esprit elle se leva et partit en hâte visiter sa cousine Elisabeth. À cette rencontre solennelle fut faite la première proclamation de la « Bonne Nouvelle ». « Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'il a visité son peuple, accompli sa libération » Lc 1,68). Son voyage de foi l'amena à Ain Karim; il l'amena plus loin au Calvaire où les grandes choses que lui qui est tout puissant avait fait en elle furent achevées quand lui fut donnée une nouvelle maternité universelle, une nouvelle mission d'amener toute la famille humaine à travers les collines et les vallées du monde à leur destination éternelle. Les paroles de Jésus mourant, « Voici ta mère »(Jn 19,27) adressées à Jean, nous étaient adressées à nous tous. Le mot « Voici » exprime l'idée d'une invitation spéciale à regarder avec attention, avec amour, à garder nos yeux tournés vers elle le long de notre pélerinage sur la terre . A travers les siècles Dieu a continué à visiter son peuple; il a envoyé Marie dans de nombreuses visitations, et dans ses voyages elle a révélé avoir un besoin particulier; et a donné un message correspondant au besoin d'un moment particulier, quand le peuple de Dieu est invité à tourner les yeux vers elle et à écouter, avec attention et ouverture de coeur ,le message qu'elle vient transmettre. Lourdes Son apparition à Lourdes fut une telle visitation pour l'Eglise, dans son cycle liturgique de fêtes , elle s'en souvient chaque année le 11 février. Le tout premier geste de la Dame que Bernadette a vu fut un signe de maternité exprimé à travers un sourire. « J'ai vu la dame me sourire très gracieusement et qui semblait me faire signe de m'approcher. » La beauté extraordinaire de la Dame poussa l'enfant à s'agenouiller à ses pieds; le rayonnement de son sourire désarma les larmes de l'enfant. Elle fit signe à Bernadette de s'approcher. Quand elle essaya de faire le signe de la croix elle était incapable de lever la main jusqu'à ce que la Dame fit le signe de la croix avec elle. Un sourire, un signe, un signe de la croix. À travers ces simples gestes Marie portait déjà avant qu'elle ne parle, un message, destiné non seulement à Bernadette, mais à nous tous. Il est facile pour nous de voir combien sont proches les mots de la Constitution sur l'Eglise du Concile Vatican II qui ont rapport à l'histoire de Lourdes et à son message. « Si l'Eglise en la personne de la bienheureuse Vierge, atteint déjà la perfection qui la fait sans tache ni ride (cf. Eph. 5,27), les fidèles du Christ, eux, sont encore tendus dans leur effort pour croître en sainteté par la victoire sur le péché : c'est pourquoi ils lèvent leurs yeux vers Marie ... » Marie, le type et le modèle de l'Eglise se montre à Lourdes sans tache ni ride. La dernière fois qu'elle vint, Bernadette la décrit : « Je ne l'ai jamais vue aussi belle ». C'était la beauté de l'amour sans péché du Coeur Immaculé de Marie. Sur le fond de cette beauté resplendissante et immortelle, était présentée une autre vision -, une vision d'un monde où le péché souille l'image de Dieu dans les coeurs humains. Marie, Refuge des pécheurs, a le souci urgent de ses enfants affligés par le péché. Le coeur de son message à Lourdes fut un appel urgent à se détourner du péché, le besoin de pénitence – un cri répété trois fois; une invitation « Priez Dieu pour les pécheurs. » Le rayonnement du sourire de la Dame s'obscurcit quand elle donna son message. Un enfant est sensible à la douleur d'une mère. Bernadette pleura. Quand on lui demanda pourquoi, elle dit, « J'ai pleuré parce que la dame a pleuré. » Signes des Temps Marie fait pour nous ce qu'elle a fait pour le monde du siècle dernier. Elle exerce sa maternité en interprétant les signes des temps pour notre temps. Les signes varient d'un siècle à l'autre, mais le péché, utilisant différents manteaux, et le langage pour nous attirer vers le péché, demeure inchangé. Le péché devrait choquer; mais un monde qui conclut un marché avec le péché le rend socialement acceptable. Là où il y a une certaine fatigue dans la Foi il y a moins d'énergie à se battre contre le péché. Donc le besoin est urgent. «Les fidèles du Christ, eux, sont ecore tendus dans leur effort pour croître en sainteté par la victoire sur le péché . » Le chemin vers la victoire est, « croître en sainteté. » En chacun d'entre nous il y a l'instinct de l'enfant quand il est en danger de chercher l'aide d'une mère. Et donc, dans notre combat contre le péché, nous « tournons nos yeux vers Marie. » (Sacred Heart Messenger : Messager du Coeur de Jésus).


Notre Dame de Lourdes, je te confie tous les malades que je porte dans mon coeur : Françoise, Gérard, Adrien, Cécile, Janine, Monique, père Jean, Marie Régina, Jean, Roger, Marie-France, Eduardito et Kim, ...


03.02.07

French (FR)   Samedi 3 février Saint Blaise ou Saint Anschaire  -  Categories: fafa, prière  -  @ 17:59:06

Le culte de saint Blaise, évêque de Sébaste en Arménie et martyr (vers 320), se répandit en Occident à partir du XIe siècle. en raison des miracles que lui attribuait sa légende. De nombreuses églises ont été mises sous son patronage.

Alléluia. Alléluia. Seigneur Jésus, tu es le vrai Pasteur : nous écoutons ta voix, nous marchons à ta suite. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(6, 30-34)

« Après leur première mission, les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent ce qu'ils ont fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. »...
En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parcequ'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement.
»

« Reposez-vous un peu »

Saint Bernard s'adresse ici au pape Eugène III, accaparé par le jugement d'affaires temporelles.

«... Et toi donc, dis-le moi, où es-tu jamais libre ? Où peux-tu trouver abri ? Où peux-tu être toi-même ? Partout c'est le vacarme, partout c'est le tumulte ; oui, partout tu es accablé par le joug de ta servitude !...
« Que veux-tu donc que je fasse, vas-tu me dire?Je veux que tu t'épargnes en t'arrachant à tes occupations. » Mais peut-être vas-tu me répondre :
« Cela m'est impossible ; il me serait moins difficile de dire adieu à la chaire de saint Pierre ! »
Je le croirais comme toi si, ces occupations, je te demandais de les rompre, mais je te demande simplement de les interrompre. Si je te vois consacrer à la seule action sans rien en réserver à la méditation, tout ce que tu as de temps et de coeur, te louerai-je? Non, je ne te louerai pas en cela. Pas plus que ne pourra le faire, à mon avis, quiconque aura compris cette parole de Salomon : Celui qui restreindra en soi la part de l'action entrera en possesion de la sagesse (Si 38, 24). Et certes il n'est pas bon, pour cette action même, que la méditation ne la précède.

Pris dans Magnificat
(St Bernard de Clairvaux (+ 1153) a fait rayonner, au XIIe siècle, l'Ordre cistercien dans toute l'Europe.

La nuit dernière fut encore une nuit d'adoration où l'Afrique était largement représentée : Cameroun, Côte d'Ivoire, Rwanda, et aussi Irak. Quel témoignage pour nous que toutes ces femmes réfugiées politiques qui ont laissé dans leur pays ou dans des camps de réfugiés : mari ou enfants ou parents et proches vivants ou morts ! Action de grâces pour elles et aussi pour le père Robert Zédet qui préside la Messe et nous enrichit chaque fois davantage de son témoignage !

A bientôt. Nous partons avec Olga une semaine à la montagne.

01.02.07

French (FR)   Vendredi 2 février La Présentation du Seigneur au Temple  -  Categories: fafa, prière  -  @ 20:37:46

Antienne d'ouverture

Nous rappelons ton amour, Seigneur, au milieu de ton temple ; sur toute la terre, ceux qui t'ont rencontré proclament ta louange : tu es toute justice.

Alléluia. Alléluia. Voici la lumière qui éclaire les nations ! Voici la gloire d'Israël ! Alléluia.


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(2, 22-40)

« Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : "Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur."...
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour acomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. » [Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: « Vois : ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.- Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée.- Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser...S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.Lorsqu 'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.]



La Présentation au Temple par Bellini

Homélie prise dans Ephata

Marie, sous le souffle de l'Esprit Saint, offre son fils au Père ; c'est l'aboutissement de cette liturgie de la présentation édictée par Moïse, au cours de laquelle des générations de femmes ont consacré à leur Créateur le premier-né de leurs entrailles ; cette loi religieuse n'était que la préfiguration d'un mystère d'amour, sacerdotal : aujourd'hui est ce premier moment où l'Esprit, qui a fécondé le sein de Marie, pousse celle-ci à retourner au Père, le Fils qu'elle a porté ; volontairement, Marie pénètre ainsi plus avant dans la vie trinitaire, mouvement, danse incessante de retour du Fils vers le Père dans l'Esprit. Mystère de joie où la Mère de Dieu, restée pauvre servante, se soumet à la loi, sachant que son obéissance amoureuse lui permet d'aller au-devant des désirs de son Dieu. Mais c'est aussi l'annonce de l'offrande douloureuse de la Croix : Marie apprend du vieillard Syméon que cette attraction du Père doit la saisir elle-même, dans une exigence surabondante, jusqu'à transpercer son propre coeur : annonce de cette mort mystique qu'elle connaîtra à la Croix, alors que l'enfant n'est encore regardé que comme lumière pour éclairer les nations et gloire du peuple Israël ; Marie comprend alors en silence jusqu'où le Père veut associer sa maternité à son oeuvre de salut : c'est en mère qu'elle devra préparer et accompagner son fils à la Croix. C'est dans cette grâce de la Présentation au Temple que nous pouvons demander à Marie d'aller jusqu'au bout de cette maternité qu'elle exerce sur nous, de son sacerdoce royal : c'est elle seule qui peut nous préparer, selon les exigences de Dieu posées sur chacun de nous, à cette offrande que Dieu mendie de notre libre arbitre. (Frère Dominique (communauté Saint-Jean))

Pieta Michelangelo

French (FR)   Jeudi 1er février  -  Categories: fafa, prière  -  @ 20:21:45

Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est venu jusqu'à vous : croyez à la Bonne Nouvelle ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (6, 7-13)

« JÉSUS appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par deux. Il leur donnait pouvoir sur les esprits mauvais, et il leur prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce n'est un bâton ; de n'avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »...
Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades, et les guérissaient.
»

Homélie prise dans Ephata

L'évangélisation est le débordement d'un surcroît d'amour qu'il est impossible de garder pour soi-même. La création n'est-elle pas le signe tangible de l'amour trinitaire qui sans fin donne la vie ? Formés, comblés par le Messie, les Douze, et tous les missionnaires qui dans le droit fil de l'Evangile ont traversé les siècles, vont révéler ce qu'ils vivent. Témoins de l'Amour, leur bouche parle de l'abondance du coeur. Non pas sous le coup d'une exaltation, mais dûment mandatés et emplis de l'onction d'en-haut. Rien ne semble avoir résisté à la puissance de la grâce dans ces premières évangélisations, mais Jésus prévient qu'ils ne seront pas toujours accueillis. La mission s'enracine dans le baptême. Tout chrétien est prophète et se doit de porter la Parole, agissant parfois avec un déploiement de charismes : délivrances, guérisons, repentances, accroissement de la foi et conversions de tout genre. Ainsi le corps ecclésial s'agrandit et le désir poignant du Berger gagne peu à peu nos coeurs trop repliés parfois sur eux-mêmes. Que le cri de saint Paul nous habite : Malheur à moi si je n'évangélise pas ! (Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))

30.01.07

French (FR)   Mercredi 31 janvier Saint Jean Bosco ( 1815-1888)  -  Categories: fafa, prière  -  @ 23:38:37

Prêtre de Turin, Jean Bosco a consacré toute sa vie à la jeunesse populaire de cette ville, mais son regard s'étendait bien au-delà du Piémont. C'est pourquoi il fonda la congrégation des Salésiens et celle de Marie-Auxiliatrice, qui se mirent au service des jeunes non seulement en Europe mais jusqu'à la lointaine Terre de Feu.

1)A l'âge de 9 ans le petit Jean Bosco voit en rêve Marie qui lui présente son avenir d'éducateur
2)Jean Bosco saltimbanque amuse ses compagnons et les fait prier

3)Devenu prêtre, Jean Bosco rencontre son premier jeune chômeur
4)Jean Bosco et sa Mère Marguerite recueillent les jeunes désœuvrés

5)Jean Bosco présente Marie Auxiliatrice à la dévotion des jeunes
6)Jean Bosco propose souvent le sacrement du pardon

7)Jean Bosco reçoit le jeune Dominique Savio qui deviendra un saint
8)Don Bosco attaqué par des malandrins est défendu par un chien gris

9)Don Bosco en visite à Paris prêche à Saint Sulpice en 1883
10)Le Cardinal Richard rend visite à Don Bosco juste avant son décès

collection de vitraux consacrés à la vie de St Jean Bosco à La chapelle du patro St Pierre de Ménilmontant

Antienne d'ouverture

« Laissez les enfants venir à moi, dit le Seigneur. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. »(Mc 10, 14)

Alléluia. Alléluia. Seigneur Jésus, tu es le vrai Pasteur: nous écoutons ta voix, nous marchons à ta suite. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (6, 1-6)

« JÉSUS EST PARTI pour son pays, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient: « D'où cela lui vient-il? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, ...
Jésus leur disait: « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. »Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle;..Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant.
»

Homélie prise dans Ephata

Jésus est de retour dans la synagogue de son enfance, de son adolescence, où tous les jours Il venait avec Joseph pour chanter les psaumes, pour prier le Saint. Béni soit-il parmi ses frères, ses proches, ses voisins. Mais comme il est difficile de reconnaître la valeur de ceux qui nous sont proches ! Comme il est difficile d'accepter de reconnaître que nous avons été aveugles, que notre regard était voilé, que nous sommes la plupart du temps incapables de reconnaître Dieu lorsqu'Il vient à nous par un homme ! Il nous manque ce regard de l'Amour qui va au-delà des apparences, au-delà de l'intelligence, pour arriver à l'essentiel, la présence de Dieu dans mon frère. Il faudrait tout d'abord porter ce même regard sur soi,accepter que Dieu nous aime alors que nous ne nous aimons pas, que Dieu nous choisit quand nous nous rejetons nous-mêmes et rejetons les autres. Nos préjugés nous aveuglent,nos idées toutes faites nous étouffent. Alors, devenons comme des petits enfants pour pouvoir discerner les prémices du Royaume. Retrouvons cette capacité d'émerveillement qui vient d'un coeur pur, sans scepticisme, sans envie, tout ouvert à la grâce. Accueillons Dieu qui vient pour notre bonheur et suivons-le. (Fernand Dumont (communauté des Béatitudes)

French (FR)   Mardi 30 janvier Sainte Martine  -  Categories: fafa, prière, Jean-Paul II  -  @ 19:43:30

Antienne d'ouverture

Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.

Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort; il a fait resplendir la vie par son Évangile. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (5,21-43)

« JÉSUS REGAGNA en barque l'autre rive et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment: « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui uimposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. » ...Or, une femme qui avait des pertes de sang depuis douze ans...cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l'instant , l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal...
Mais Jésus reprit: « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »...
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue...Il saisit la main de l'enfant, et lui dit: « Talitha koum », ce qui signifie: « Jeune fille, je te le dis, lève-toi. » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait douze ans-. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache; puis il leur dit de la faire manger.
»

Homélie prise dans Ephata

Cet épisode de l'Évangile de saint Marc nous plonge au coeur du mystère de l'histoire de la rédemption d'Israël et des nations. Voici donc que la fille du chef de la synagogue est mourante, et son cri de détresse arrive aux oreilles du Seigneur, comme il est écrit : Pourquoi m'ont-ils irrité par leurs idoles? Je suis meurtri de la meurtrissure de la fille de mon peuple, je suis dans le deuil, et je pleure nuit et jour les morts de la fille de mon peuple ! (Jr 8,19-23). Cette fille est l'image du peuple d'Israël gémissant dans l'attente du salut messianique. Mais voici Jésus le Messie, Fils de David qui n'a été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël ; c'est pourquoi Il se porte d'abord au secours de la fille du chef de la synagogue, pour lui imposer les mains, lui le grand-prêtre des Hébreux, afin que son peuple soit sauvé et qu'il vive selon les promesses. Cependant chemin faisant, alors qu'une femme touche les franges rituelles du vêtement de Jésus, une force sort de lui qui la guérit et la purifie de son flux de sang, elle que les médecins avaient ruinée sans pouvoir jamais l'apaiser. Cette femme représente les nations païennes affligées par l'impureté de l'idolâtrie, égarées par la médecine des fausses doctrines. Ayant appris ce que le Dieu d'Israël fait par son Messie Jésus, ces nations viennent « par derrière » dit l'Évangile, comme « greffées » au peuple des Hébreux, pour « toucher » le mystère du Christ et obtenir par la foi le salut et la paix. C'est ce qui est écrit : l'Evangile est puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif d'abord puis du Grec (Rm 1,16). Néammoins, lorsque Jésus arrive à la maison du chef de la synagogue, Il doit subir l'incrédulité et la moquerie des juifs ; ainsi en est-il dans l'histoire du salut : selon la sagesse du plan divin, Israël, momentanément aveuglé, refusa le salut immédiat en Jésus Christ, pour que les nations accèdent à la vérité et se nourrissent d'une partie de la miséricorde tombée de la table des Hébreux. Enfin le « Talitha koum » que Jésus adresse à la jeune fille, et qui la rappelle à la vie, prophétise le relèvement et l'illumination messianique d'Israël par la Parole vivifiante de son Messie. Nous qui avons part à la richesse de la racine, accueillons sans orgueil le mystère de l'amour de Dieu pour son peuple, et comme nous y exhorte saint Paul, ne faisons pas le fier aux dépens de l'olivier franc d'Israël. (Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))


Joyeux anniversaire de mariage à Julie et Jean-Jacques !

Aujourd'hui à 15h le "chapelet itinérant" a été prié chez Monique Marigny à Ferranville.
Nous avons prié pour nos enfants, petits enfants, pour nos familles, pour toutes les familles de la terre, pour notre Église, nos prêtres , tous les prêtres du monde entier, en union avec l'Abbé Pierre et pour l'Abbé Pierre et pour toutes nos intentions et celles de la Sainte Vierge, avec l'Évangile et les méditations de la chapelle de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac.

Prière de Jean Paul II à la Chapelle le 31 mai 1980

O Marie, conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à vous.

Telle est la prière que tu as inspirée, ô Marie, à sainte Catherine Labouré, en ce lieu même, voilà cent cinquante ans ; et cette invocation, désormais gravée sur la Médaille, est maintenant portée et prononcée par tant de fidèles dans le monde entier ! [...]
Tu es bénie entre toutes les femmes !
Tu as été associée intimement à toute l'oeuvre de notre Rédemption, associée à la Croix de notre Sauveur ; ton coeur a été transpercé, à côté de son coeur. Et maintenant, dans la gloire de Ton Fils, tu ne cesses d'intercéder pour nous, pauvres pécheurs.
Tu veilles sur l'Eglise dont tu es la Mère. Tu veilles sur chacun de tes enfants. Tu obtiens de Dieu, pour nous, toutes ces grâces que symbolisent les rayons de lumière qui irradient de tes mains ouvertes, à la seule condition que nous osions Te les demander, que nous approchions de Toi avec la confiance, la hardiesse, la simplicité d'une enfant.
Et c'est ainsi que Tu nous mènes sans cesse vers Ton divin Fils.

29.01.07

French (FR)   Lundi 29 janvier  -  Categories: fafa, prière  -  @ 11:20:01

Nous rappelons ton amour, Seigneur, au milieu de ton peuple ; sur toute la terre ceux qui t'ont rencontré proclament ta louange : tu es toute justice.

Alléluia. Alléluia.
Un grand prophète s'est levé parmi nous : Dieu a visité son peuple. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(5,1-20)

« JÉSUS ET SES DISCIPLES arrivèrent sur l'autre rive du lac, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus descendait de la barque, aussitôt un homme possédé d'un esprit mauvais sortit du cimetière à sa rencontre; ...Voyant Jésus deloin, il accourut, se prosterna devant lui et cria de toutes ses forces:« Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu très-haut? Je t'adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir! » Jésus lui disait en effet: « Esprit mauvais, sors de cet homme! » Et il lui demandait: « Quel est ton nom? » L'homme lui répond: « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. » ...Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus: « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. » Il le leur permit. Alors ils sortirent de l'homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer: il y avait environ deux mille porcs, et ils s'étouffaient dans la mer...
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n'y consentit pas, mais il lui dit: « Rentre chez toi, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toit dans sa miséricorde. » Alors cet homme s'en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l'admiration.
»

Homélie prise dans Ephata

Jésus et ses disciples entrent pour la première fois en pays païen, et il semble bien que Satan considère qu'ils violent son fief ! Aussi, dès qu'ils mettent le pied sur cette terre, un combat singulier s'engage entre Jésus et les forces du Mal. Et là, la gloire de Jésus éclate au grand jour, même pour cette légion d'esprits impurs qui ne peut taire son essence divine: Que me veux-tu, fils du Dieu Très-Haut? Ce que personne n'avait jamais pu faire pour cet homme porteur du mal absolu, Jésus le fait par sa simple parole. Celui qui est la Vie se manifeste, et les forces de mort livrent leur assaut. Mais par la puissance de Dieu, ce qui est impur rejoint l'impur (les porcs pour les juifs) pour aller à sa perte. Et voilà que cet homme, icône de Dieu, divisé, aliéné, défiguré, devenu lieu d'infestation maligne de « l'adversaire », retrouve son unité, son intégrité, sa liberté et sa beauté d'enfant de Dieu. Il est rendu à sa vocation de lumière. Nous sommes invités nous aussi à nous laisser purifier, à passer par le feu transformant de Celui qui est la Voie, la Vérité, la Vie, pour que , bénéficiaires de sa miséricorde infinie, nous ne vivions plus dans la crainte des oeuvres de Dieu. « Eloigne toi de moi, je suis indigne. » Non, nous sommes faits pour vivre dans l'orbe de son amour, comme il sied à des enfants, et Dieu ne supporte pas de perdre un seul de ses fils! Plus nous sommes pardonnés, plus nous savons, comme ce malheureux «possédé », ce que nous devons au Seigneur, et plus nous avons le désir d'être ses témoins, de proclamer ce que notre Dieu a fait et fait sans cesse pour nous ! Oui, Seigneur, tu as vaincu définitivement la mort et toutes les oeuvres de mort. Aucune force ne peut nous arracher à ton coeur, si nous avons l'humilité de revenir à toi encore et toujours, quels que soient nos manques, nos chutes, car tu nous aimes d'un amour inlassable. Pour toi tout est toujours possible !
(Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))

28.01.07

French (FR)   Dimanche 28 janvier Saint Thomas d'Aquin  -  Categories: fafa, prière  -  @ 16:19:15

Homélie du Cardinal Barbarin pour les obsèques de l’Abbé Pierre cliquez sur Tous cele lien
prier avec les pélerins d'Emmaûs cliquez sur le lien

Antienne d' ouverture

Sauve-nous, Seigneur notre Dieu ; rassemble tes enfants dispersés. Nous rendrons grâce à ton saint nom, nous te bénirons dans la joie.

Lecture du livre de Jérémie
(1, 4-5.17-19)

« LE SEIGNEUR m'adressa la parole et me dit : « Avant même de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t'ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les peuples...Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer. Parole du Seigneur. »
Le prohète Jérémie  (Rembrand)
Le prophète Jérémie peint par Rembrand

Psaume 70

Sans fin je proclamerai ta victoire et ton salut.

« Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
mon appui dès ma jeunesse.
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m'as choisi dès le ventre de ma mère...
»

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12,31-13,13)

« FRÈRES, parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres.J'aurais beau...J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien. L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte
pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L'amour ne passera jamais...Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face...Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité.
»
la Foi écarte l'Eucharistie (un calice surmonté d'une hostie où la crucifixion est finement ciselée) du chien de l'infidélité L'Espérance, une ancre déposée aux pieds, semble entièrement aspirée vers le ciel. La Charité, tout en douceur, accueille des enfants.
La Foi écarte l'Eucharistie (un calice surmonté d'une hostie où la crucifixion est finement ciselée) du chien de l'infidélité.
L'Espérance, une ancre déposée aux pieds, semble entièrement aspirée vers le ciel.
La Charité, tout en douceur, accueille des enfants.
Les vertus théologales (1543-1544) (Du Broeucq)

Alléluia. Alléluia. De l'Orient à l'Occident, parmi toutes les nations, on reconnaîtra le salut de notre Dieu. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(4,21-30)

« DANS la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d'Isaïe, Jésus déclara : « Cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »...Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis, aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays...À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin. »

Passant au milieu d'eux Jésus allait son chemin
: texte de St Thomas d'Aquin pris dans Magnificat

«Tous ceux qui se laissent conduire par l'Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu (Rm 8, 14). Remarquons cependant que les fils de Dieu, l'Esprit Saint ne les meut pas comme des «esclaves », mais comme des hommes libres. Or l'homme libre est celui qui, maître de lui-même, agit par décision personnelle, par volonté. L'Esprit Saint, lui , faisant de nous les amis de Dieu, nous incline à agir de telle sorte que notre action soit volontaire. Fils de Dieu que nous sommes, l'Esprit Saint nous donne d'agir librement, par amour, et non servilement, par crainte.L'Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur ; c'est un Esprit qui fait de vous des fils (v.15). La volonté est déjà orientée vers ce qui est réellement le bien... L'Esprit Saint, lui, oriente par amour notre volonté vers le vrai bien ; aussi bien nous délivre-t-il tant de la servitude qui nous fait agir (esclaves de la passion et des suites du péché) contre l'orientation de la volonté, que de la servitude qui nous fait agir, soumis à la loi, contre le mouvement de notre volonté, non point comme des amis, mais comme des esclaves. Là où est l'Esprit de Dieu, là est la liberté, proclame l'Apôtre (2 Co 3, 17)

Saint Thomas d'Aquin, O.P. (+ 1274) a accompli une oeuvre théologique immense en Italie, à Paris et à Cologne.

26.01.07

French (FR)   Vendredi 26 janvier Saint Timothée et saint Tite  -  Categories: fafa, prière  -  @ 15:45:24

Antienne d'ouverture

Tes prêtres, Seigneur, seront vêtus de sainteté et tes fidèles chanteront, pleins de joie.

Alléluia. Alléluia. Christ, manifesté dans la chair, proclamé parmi les nations, accueilli dans la foi, gloire à toi ! Alléluia.



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(10,1-9)

« PARMI SES DISCIPLES, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route. Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : « Paix à cette maison. »...Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : « Le règne de Dieu est tout proche de vous. » »

Clé de lecture prise dans Prions en Église

La notion de règne s'enracine dans l'histoire d'Israël : c'est l'expérience de Dieu comme souverain, qui régit l'univers et qui accompagne son peuple. Le terme Royaume apparaît 162 fois dans le Nouveau Testament, dont 121 fois dans les évangiles synoptiques. L'expression Royaume de Dieu, Royaume des cieux se rencontre 104 fois dans les évangiles, 51 dans Matthieu, 14 dans Marc, 39 dans Luc. Jésus proclame que « le règne de Dieu est tout proche ». Au début de sa vie publique, il avait proclamé l'année de grâce, d'accueil de la part du Seigneur ; sa venue accomplit les espérances du peuple (Lc 4, 17-19). Il lie l'année d'accueil du Seigneur à la venue du Royaume de Dieu. En sa personne, Dieu est intervenu pour son peuple d'une manière définitive, le règne s'est manifesté en Bonne Nouvelle de salut


Dernier hommage à "l'Insurgé de Dieu"

25.01.07

French (FR)   Jeudi 25 janvier La conversion de Saint Paul  -  Categories: fafa, prière  -  @ 17:39:50

Antienne d'ouverture

Je sais à qui j'ai fait confiance; et je suis sûr que le Seigneur, le juste Juge, me donnera la récompense, au jour de sa Venue.

Alléluia. Alléluia.
Gloire au Christ, qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement ! Alléluia.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(16, 15-18)

« JÉSUS RESSUSCITÉ dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera comdamné.Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ; ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »

Homélie
prise dans Ephata

La conversion de saint Paul, telle qu'elle nous est rapportée dans les Actes des Apôtres, est la grande manifestation du Christ ressuscité poursuivant son agonie à travers tous ses frères persécutés et souffrants. C'est aussi l'occasion de rendre grâce pour ce don gratuit qu'est la foi ; la tranformation radicale de Saul n'est que le signe d'un bouleversement encore plus profond et caché ; par le Christ, la vie de la Très Sainte Trinité s'est emparée d'une manière nouvelle de son coeur profond, a guéri celui-ci et illuminé son intelligence. Mais ce que Paul a perçu en un instant, Jésus lui demande ensuite, à travers Ananie, puis à Jérusalem, de le recevoir en Eglise. Redevenu petit enfant dans la foi, il apprend et se laisse conduire dans les hésitations et les luttes, jusqu'à offrir sa vie. L'exultation de Paul, devenu brasier d'amour pour Celui qui l'a aimé le premier, transparaît alors dans toutes ses lettres. Joyeux de partager la passion du Christ, il court en avant, s'offrant constamment aux nouvelles exigences de l'Esprit. Cette conversion, malgré son caractère exceptionnel (certains théologiens vont jusqu'à envisager que Paul ait alors été élevé jusqu'à la vision béatifique) n'est pourtant que la réponse de Dieu à une soif ardente de le servir : Saul n'était pas un tiède, et c'est à ce même don absolu que la grâce nous appelle, chacun selon sa place propre dans l'Eglise.
(Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))

La conversion de Saint Paul ( Carravagio)

22.01.07

French (FR)   Mardi 23 janvier  -  Categories: fafa, prière  -  @ 23:32:16

Le Seigneur est la force de son peuple, le protecteur et le sauveur de ses fidéles. Sauve-nous, Seigneur, veille sur nous, conduis-nous toujours.

. Tu es béni, Dieu notre Père, Seigneur de l'univers, toi qui révèles aux petits les mystères du Royaume ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(3,31-35)

« COMME JÉSUS était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent...et on lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent. »Mais il leur répond : « Qui est ma mère? qui sont mes frères? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu
, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère.
»

Homélie prise dans Ephata

A la famille contituée par les liens du sang et la proximité naturelle, comme elle existe en Orient de mémoire d'homme, Jésus substitue comme étant préférable celle des adorateurs de Dieu, des craignant-Dieu, de ceux qui font la volonté de son Père, c'est -à -dire de ceux qui le suivent et l'imitent, lui Jésus. Saint Jérôme, dans son commentaire sur cet Évangile, écrit : « Ceux-là sont ma mère et mes frères qui chaque jour m'engendrent dans l'âme des croyants, et font les oeuvres de mon Père. Jésus n'a pas renié sa mère, mais il a fait passer ses apôtres avant sa parenté pour que nous aussi, lorsque nous avons à mettre en balance les affections, nous préférions l'esprit à la chair. » La paternité qui vient de Dieu est première et fondatrice. Le Christ inaugure avec Dieu son Père une filiation sans précédent : Mon Père et moi sommes un ! (Jn 10,30). Il nous donne la clef qui nous fait pénétrer à sa suite dans le coeur même du Père, dans l'intimité de notre créateur qui nous est plus intime que nous-mêmes. Que le Christ nous apprenne à regarder ceux qu'Il a placés près de nous, dans cette perspective nouvelle, afin que l'amour que nous leur portons serve le plan que la miséricorde du Père a pour chacun d'eux. (Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))

Allons aux obsèques d'Yves Lefrère à Recloses. Flash back 23 ans en arrière. Que de souvenirs à partager! Juste le temps de manger un peu d'un délicieux couscous préparé par Marie-Noëlle, devenue experte en la matière, et nous repartons pour arriver juste à la maison à 15 h pour"le chapelet itinérant" avec Janine, Hardy, Dominique, Danielle, Goretti, et le père Zédet.

21.01.07

French (FR)   Lundi 22 janvier Saint Vincent :  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 19:19:09

diacre de Sarragosse, fut mis à mort à Valence (Espagne) avec son évêque, Valère, après avoir subi la torture. Comme Laurent de Rome, Vincent offre le modèle accompli du service dans l'Église : ministre de l'évêque pour l'offrande du sacrifice et le gouvernement de la communauté, le diacre doit l'accompagner aussi à l'heure suprême du témoignage.

Saint Vincent est vraiment un martyr, car il a versé son sang pour le nom du Christ ; il n'a pas craint les menaces, et il est parvenu au Royaume du ciel.

Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort, il a fait resplendir la vie par son Évangile. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,22-30)

« LES SCRIBES, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : »Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ; c'est par le chef des des démons qu'il expulse les démons. » Les appelant près de lui, Jésus disait en parobole : « Comment Satan peut-il expulser Satan? Si un royaume se divise, ce royaume ne peut pas tenir. Si une famille se divise, cette famille ne poura pas tenir. Si Satan s'est dressé contre lui-même, s'il s'est divisé, il ne peut pas tenir ; c'en est fini de lui...Amen, je vous le dis : Dieu pardonnera tout aux enfants des hommes, tous les péchés et tous les blasphèmes. Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le pardon. Il est coupable d'un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parcequ'ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

Homélie
prise dans Ephata

Au lieu de se réjouir de ce qu'ils voient Jésus accomplir son oeuvre sous leurs yeux, et qui fait d'eux des témoins privilégiés de la proximité de Dieu, des scribes venus d' « en haut lieu » en prennent ombrage. Ils ont du zèle, mais c'est un zèle que n'éclaire pas la connaissance véritable : ils méconnaissent la justice qui vient de Dieu, cherchant à établir la leur (Rom 10,2-3). Malgré tous les signes attestant que Jésus est vraiment l' « élu de Dieu », que ses paroles et ses actes empreints de beauté, de pureté et de puissance, viennent de l'Esprit du Père, ils persistent : Il est possédé par un esprit impur...c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons ! Il y a dans cette attitude une perversion de l'intelligence et du coeur pour ne pas dire de l'âme qui font que l'on manque absolument Dieu. Oser préférer de tels propos équivaut à introduire l'abomination de la désolation dans le Saint des Saints. C'est ce blasphème contre l'Esprit, l'essence même de Dieu, qui est péché éternel, car c'est non seulement le refus de l'amour de Dieu, mais c'est avant tout le refus que Dieu soit Amour. C'est la coupure irrémissible qui renvoie à la mort, dont Dieu même ne peut tirer. Que jamais le Seigneur ne permette que notre orgueil, notre endurcissement, notre opacité à son amour nous entraînent à nier qu'Il est le Dieu trois fois Saint, l'unique source du salut.
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))

Donner ce que Dieu nous donne

« Dans la période où il se préparait à s'engager pour la vie dans notre communauté de Taizé, l'un de mes frères, Hector, a reçu de sa mère une lettre qu'il a tenu à me montrer. Sa mère habite à New York. Presque chaque jour elle est appelée par des pauvres du voisinage, là où il y a un mourant, et elle prie alors le rosaire. Cette mère n'a eu qu'un enfant, Hector est fils unique. Sachant que son fils prendrait un engagement à vie dans notre communauté, elle lui écrivit pour lui exprimer qu'elle consentait à sa vocation et lui adressa les lignes que voici :
« En lisant dans ta lettre ton amour total pour Dieu, je voyais passer devant mes yeux la Vierge Marie. Comme femme et comme mère, elle aussi a souffert pour son Fils, sachant que celui qui avait passé par ses entrailles devrait plus tard être crucifié pour son peuple. Accepter les choses que Dieu a déjà disposé purifie peu à peu le coeur. Mon fils, que puis-je comme mère te refuser? Que puis-je comme mère exiger de toi? Que puis-je quand c'est Dieu qui agit et dispose? Je ne peux pas refuser à Dieu ce qui est à Lui. Je lui donne le peu que j'ai. Tu es ma vie, tu es tout ce que j'ai, mais à cause de l'amour que Dieu a pour nous, nous devons lui donner tout. »
Cette mère donne ce que Dieu lui a donné. Bien sûr tous ne se sentent pas capables d'un tel don immédiat. Ils ont besoin de beaucoup de temps pour que vienne peu à peu en eux le paisible consentement intérieur.
Par sa vie, Marie réalise le geste de l'offrande. Elle ne retient pas pour elle-même ce que Dieu lui a donné, elle offre son Fils au monde. En elle transparaît une source de réconciliation. A cette source se puise l'audace toute évangélique de pardonner, de se réconcilier, en un mot de donner ce que Dieu donne. » (Frère Roger de Taizé : Marie mère de réconciliations 1987)

« ...Que Marie soit source de notre joie ! ...
La joie était la force de la Vierge. Seule la joie pouvait lui donner la force de s'empresser d'aller sur les collines de Judée pour y faire le travail d'une servante. Etre servante, c'est être au service des autres, avec joie.
Nous aussi, nous devons nous empresser de gravir les collines des difficultés, pour être joyeusement au service des autres. » (Mère Teresa de Calcutta : Marie mère de réconciliations)


DECLARATION COMMUNE ENTRE LE PAPE BENOÎT XVI ET LE PATRIARCHE BARTHOLOMAIOS I
« Voici le jour que le Seigneur a fait, qu’il soit notre bonheur et notre joie » (Ps 117,24) !

La rencontre fraternelle que nous avons eue, nous, Benoît XVI, Pape de Rome, et Bartholomaios I, Patriarche œcuménique, est l’œuvre de Dieu, et en quelque sorte un don venant de Lui. Nous rendons grâce à l’Auteur de tout bien qui nous permet encore une fois, dans la prière et l’échange, d’exprimer notre joie de nous sentir frères et de renouveler notre engagement en vue de la pleine communion. Cet engagement nous vient de la volonté de notre Seigneur et de notre responsabilité de Pasteurs dans l’Église du Christ. Puisse notre rencontre être un signe et un encouragement pour nous à partager les mêmes sentiments et les mêmes attitudes de fraternité, de collaboration et de communion dans la charité et dans la vérité. L’Esprit Saint nous aidera à préparer le grand jour du rétablissement de la pleine unité, quand et comme Dieu le voudra. Nous pourrons alors nous réjouir et exulter vraiment.

1. Nous avons évoqué avec gratitude les rencontres de nos vénérés prédécesseurs, bénis par le Seigneur, qui ont montré au monde l’urgence de l’unité et qui ont tracé des sentiers sûrs pour y parvenir, dans le dialogue, la prière et la vie ecclésiale quotidienne. Le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras I, pèlerins à Jérusalem sur le lieu même où Jésus Christ est mort et est ressuscité pour le salut du monde, se sont ensuite rencontrés de nouveau, ici au Phanar et à Rome. Ils nous ont laissé une déclaration commune qui garde toute sa valeur, soulignant que le vrai dialogue de la charité doit soutenir et inspirer tous les rapports entre les personnes et entre les Églises elles-mêmes, «doit être enraciné dans une fidélité totale à l’unique Seigneur Jésus Christ et dans un respect mutuel de leurs propres traditions» (Tomos Agapis, 195). Nous n’avons pas non plus oublié l’échange de visites entre Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II et Sa Sainteté Dimitrios I. C’est précisément durant la visite du Pape Jean-Paul II, sa première visite œcuménique, que fut annoncée la création de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Église Catholique romaine et l’Église Orthodoxe. Celle-ci a réuni nos Églises dans le but déclaré de rétablir la pleine communion.

En ce qui concerne les relations entre l’Église de Rome et l’Église de Constantinople, nous ne pouvons oublier l’acte ecclésial solennel reléguant dans l’oubli les anciens anathèmes qui, durant des siècles, ont affecté de manière négative les rapports entre nos Églises. Nous n’avons pas encore tiré de cet acte toutes les conséquences positives qui peuvent en découler pour notre marche vers la pleine unité, à laquelle la Commission mixte est appelée à apporter une contribution importante. Nous exhortons nos fidèles à prendre une part active dans cette démarche, par la prière et par des gestes significatifs.

2. Lors de la session plénière de la Commission mixte pour le dialogue théologique qui s’est tenu récemment à Belgrade et qui a généreusement été accueillie par l’Église orthodoxe serbe, nous avons exprimé notre joie profonde pour la reprise du dialogue théologique. Après une interruption de quelques années, due à diverses difficultés, la Commission a pu travailler à nouveau dans un esprit d’amitié et de collaboration. En traitant le thème «Conciliarité et autorité dans l’Église» au niveau local, régional et universel, elle a entrepris une phase d’étude sur les conséquences ecclésiologiques et canoniques de la nature sacramentelle de l’Église. Cela permettra d’aborder quelques-unes des principales questions encore controversées. Nous sommes décidés à soutenir sans cesse, comme par le passé, le travail confié à cette Commission et nous accompagnons ses membres de nos prières.

3. Comme Pasteurs, nous avons tout d’abord réfléchi à la mission d’annoncer l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui. Cette mission, « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19), est aujourd’hui plus que jamais actuelle et nécessaire, même dans les pays traditionnellement chrétiens. De plus, nous ne pouvons pas ignorer la montée de la sécularisation, du relativisme, voire du nihilisme, surtout dans le monde occidental. Tout cela exige une annonce renouvelée et puissante de l’Evangile, adaptée aux cultures de notre temps. Nos traditions représentent pour nous un patrimoine qui doit être partagé, proposé et actualisé continuellement. C’est pourquoi nous devons renforcer les collaborations et notre témoignage commun devant toutes les nations.

4. Nous avons évalué positivement le chemin vers la formation de l’Union européenne. Les acteurs de cette grande initiative ne manqueront pas de prendre en considération tous les aspects qui touchent à la personne humaine et à ses droits inaliénables, surtout la liberté religieuse, témoin et garante du respect de toute autre liberté. Dans chaque initiative d’unification, les minorités doivent être protégées, avec leurs traditions culturelles et leurs spécificités religieuses. En Europe tout en demeurant ouverts aux autres religions et à leur contribution à la culture,nous devons unir nos efforts pour préserver les racines, les traditions et les valeurs chrétiennes, pour assurer le respect de l’histoire, ainsi que pour contribuer à la culture de la future Europe, à la qualité des relations humaines à tous les niveaux. Dans ce contexte, comment ne pas évoquer les très anciens témoins et l’illustre patrimoine chrétiens de la terre où a lieu notre rencontre, en commençant par ce que nous dit le livre des Actes des Apôtres évoquant la figure de saint Paul, Apôtre des nations. Sur cette terre, le message de l’Évangile et l’ancienne tradition culturelle se sont rejoints. Ce lien, qui a tant contribué à l’héritage chrétien qui nous est commun, demeure actuel et portera encore des fruits dans l’avenir pour l’évangélisation et pour notre unité.

5. Notre regard s’est porté sur les lieux du monde d’aujourd’hui où vivent les chrétiens et sur les difficultés auxquelles ils doivent faire face, en particulier la pauvreté, les guerres et le terrorisme, mais également les diverses formes d’exploitation des pauvres, des émigrés, des femmes et des enfants. Nous sommes appelés à entreprendre ensemble une action en faveur du respect des droits de l’homme, de tout être humain, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, du développement économique, social et culturel. Nos traditions théologiques et éthiques peuvent offrir une base solide de prédication et d’action communes. Nous voulons avant tout affirmer que tuer des innocents au nom de Dieu est une offense envers Lui et envers la dignité humaine. Nous devons tous nous engager pour un service renouvelé de l’homme et pour la défense de la vie humaine, de toute vie humaine.

Nous avons profondément à cœur la paix au Moyen-Orient, où notre Seigneur a vécu, a souffert, est mort et est ressuscité, et où vivent, depuis tant de siècles, une multitude de frères chrétiens. Nous désirons ardemment que soit rétablie la paix sur cette terre, que se renforce la coexistence cordiale entre ses diverses populations, entre les Églises et entre les différentes religions qui s’y trouvent. Pour cela, nous encourageons l’établissement de rapports plus étroits entre les chrétiens et d’un dialogue interreligieux authentique et loyal, en vue de lutter contre toute forme de violence et de discrimination.

6. Actuellement, devant les grands dangers concernant l’environnement naturel, nous voulons exprimer notre souci face aux conséquences négatives pour l’humanité et pour la création tout entière qui peuvent résulter d’un progrès économique et technologique qui ne reconnaît pas ses limites. En tant que chefs religieux, nous considérons comme un de nos devoirs d’encourager et de soutenir tous les efforts qui sont fais pour protéger la création de Dieu et pour laisser aux générations futures une terre dans laquelle elles pourront vivre.

7. Enfin, notre pensée se tourne vers vous tous, les fidèles de nos Églises, présents partout dans le monde, évêques, prêtres, diacres, religieux et religieuses, hommes et femmes laïques engagés dans un service ecclésial et tous les baptisés. Nous saluons en Christ les autres chrétiens, les assurant de notre prière et de notre disponibilité au dialogue et à la collaboration. Avec les paroles de l’Apôtre des Gentils, nous vous saluons tous : « À vous, grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ » (2 Co 1, 2).

Phanar, le 30 novembre 2006

Benoît XVI - Bartholomaios I

L'abbé Pierre : "Pierrot la soutane" nous quitte. L'abbé à la pélerine noire, qui a secouru,réconforté,accueilli, hébergé, remis sur pied tant de personnes sous son toit. Merci !
Que le Seigneur l'acueille dans sa maison et qu'il continue du ciel à intercéder à voix forte pour toutes les personnes sans logis,...!

20.01.07

French (FR)   Dimanche 21 janvier 3ème dimanche du temps ordinaire  -  Categories: fafa, prière, Jean-Paul II  -  @ 22:21:19

Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière : la splendeur et l'éclat, la puissance et la beauté brillent dans son Temple saint !

Alléluia. Alléluia. Le Seigneur a envoyé Jésus, son Serviteur, porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres. Alléluia.

Commencement de l'Évangile selon saint Luc (1,1-4 ;4,14-21)

«...Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : l'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »

Homélie prise dans Ephata

Comme on envie ces auditeurs de la synagogue de Nazareth dont, une fois au moins, le prédicateur fut Jésus lui-même. Celui en qui s'accomplissaient les Ecritures explique les Ecritures : Aujourd'hui, cette parole s'accomplit. Et cet « aujourd'hui » dure encore pour nous lorsque retentit à nos oreilles la Parole de Dieu ; nous devons recevoir cette parole, l'accueillir, faire place dans notre coeur afin qu'elle puisse y retentir de toutes ses harmoniques. En soi, la Parole de Dieu est souverainement efficace, l'Ecriture nous le montre bien, mais notre inertie, voire notre refus, peuvent la rendre stérile. Il faut une longue patience,une fréquentation habituelle de la Parole pour la rendre fructueuse. Il faut la lire et la relire jusqu'à s'en imprégner afin qu'elle occupe nos pensées et vienne comme naturellement à nos lèvres. Bienheureuse rumination qui introduit la Parole de Dieu au milieu de nos soucis, de nos tentations, pour qu'elle les éclaire et les repousse. Alors la Parole devient vraiment nôtre aujourd'hui : elle guide nos pas et nous fait vivre selon Dieu, créant une familiarité de plus en plus intime avec le Père qui a envoyé sa Parole, avec Jésus-Parole, avec l'Esprit de Dieu qui illumine et réchauffe nos coeurs au contact de la Parole.
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))

Le Christ rend présent le Royaume

13. Jésus de Nazareth conduit à son terme le plan de Dieu. Après avoir reçu l'Esprit Saint au baptême, il manifeste sa vocation messianique; il parcourt la Galilée, «proclamant l'Evangile de Dieu et disant: "Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche: repentez-vous et croyez à l'Evangile"» (Mc 1, 14-15; cf. Mt 4, 17; Lc 4, 43 ) . La proclamation et l'instauration du Royaume de Dieu sont l'objet de sa mission: «C'est pour cela que j'ai été envoyé» (Lc 4, 43). Mais il y a plus: Jésus est lui-même la Bonne Nouvelle, comme il le déclare dans la synagogue de son village, dès le début de sa mission, en s'appliquant la parole d'Isaie sur l'Oint, envoyé par l'Esprit du Seigneur (cf. Lc 4, 14-21). Le Christ étant la Bonne Nouvelle, il y a en lui identité entre le message et le messager, entre le dire, l'agir et l'être. Sa force et le secret de l'efficacité de son action résident dans sa totale identification avec le message qu'il annonce: il proclame la Bonne Nouvelle non seulement par ce qu'il dit ou ce qu'il fait, mais par ce qu'il est.
Le ministère de Jésus est décrit dans le contexte de ses voyages dans son pays. L'horizon de sa mission avant la Pâque se concentre sur Israël; toutefois, il y a en Jésus un élément nouveau d'importance primordiale. La réalité eschatologique n'est pas renvoyée à une fin du monde éloignée, mais elle devient proche et commence à advenir. Le Royaume de Dieu est tout proche (cf. Mc 1, 15), on prie pour qu'il vienne (cf. Mt 6, 10), la foi le voit déjà à l'œuvre dans les signes, tels les miracles (cf. Mt 11, 4-5), les exorcismes (cf. Mt 12, 25-28), le choix des Douze (cf. Mc 3, 13-19), l'annonce de la Bonne Nouvelle aux pauvres (cf. Lc 4, 18). Dans les rencontres de Jésus avec les païens, il apparaît clairement que l'accès au Royaume advient par la foi et la conversion (cf. Mc 1, 15), et non du fait d'une simple appartenance ethnique.
Le Règne que Jésus inaugure est le Règne de Dieu. Jésus lui-même révèle qui est ce Dieu qu'il désigne par le terme familier de « Abba », Père (Mc 14, 36). Dieu, révélé surtout dans les paraboles (cf. Lc 15, 3-32: Mt 20, 1-16), est sensible aux besoins et aux souffrances de tout homme: il est un Père plein d'amour et de compassion qui pardonne et accorde gratuitement les grâces demandées.
Saint Jean nous dit que « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8. 16). Tout homme est donc invité à « se convertir » et à « croire » à l'amour miséricordieux de Dieu pour lui: le Royaume croîtra dans la mesure où tous les hommes apprendront à se tourner vers Dieu comme vers un Père dans l'intimité de la prière (cf. Lc 11, 2; Mt 23, 9) et s'efforceront d'accomplir sa volonté (cf. Mt 7, 21).

Ioannes Paulus PP. II
REDEMPTORIS MISSIO

Juifs et Chrétiens : des racines communes

Nous sommes liés spirituellement à la lignée d’Abraham. Nous avons une même communauté de destin car c’est du peuple d’Israël que nous avons reçu la Révélation de l’Alliance.

L’Église se nourrit encore maintenant de la racine de l’olivier franc :

" Mais si quelques-unes des branches ont été coupées tandis que toi, sauvageon d’olivier tu as été greffé parmi elles pour bénéficier avec elles de la sève de l’olivier, ne va pas te glorifier aux dépens des branches. Ou si tu veux te glorifier, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte". (Romains 11,18)

Le Christ, Marie, les apôtres, les disciples et une bonne part des premiers chrétiens furent juifs. Par eux l’héritage d’Israël est devenu levain parmi les nations.

Le peuple juif reste le témoin permanent de la fidélité de Dieu. Juifs et chrétiens attendent la venue du Jour du Seigneur dans la vigilance, la prière, l’action et la fidélité à la Parole. Le Tanar (l’ancien Testament pour les chrétiens) y fait sans cesse référence et alimente notre foi.

Nous avons beaucoup en commun :

- une foi en même Dieu unique

- une foi en un Dieu créateur (et qui exclut la déification du monde, cf New Age)

- un Dieu qui crée l’homme à son image ce qui lui confère une dignité et une grandeur unique

- la Révélation à Noé et Abraham et celle de l’Alliance au Sinaï

- La révélation donnée à travers les Dix Paroles (commandements) qui résument la relation à Dieu et aux hommes

- L’espérance messianique qui lance l’homme vers son but à travers la Rédemption.

La liturgie chrétienne puise dans la prière d’Israël qui a été la prière du Christ : fêtes, sanctification des jours, office divin, sanctus, Pater, magnificat, benedictus, offertoire de l’eucharistie, sanctification des étapes de la vie

Nous avons enfin en commun une attitude fondamentale devant Dieu : crainte de Dieu, obéissance (écoute et pratique), connaissance de Dieu, conversion (teshouva), mémoire des merveilles accomplies par Dieu, amour, confiance, fidélité, sainteté, louange..


French (FR)   Samedi 20 janvier  -  Categories: News, jc, fafa, prière, Jean-Paul II  -  @ 14:41:03

Saint Fabien et Saint Sébastien

Saint Fabien : premier laïc élu pape en 236. Estimé de tous pour son zèle apostolique, il meurt victime de la persécution de Dèce , le 20 janvier 250.
Saint Sébastien : Capitaine de la compagnie des gardes, il est en garnison à Milan, quand il décide de rejoindre Rome pour venir en aide à ses frères chrétiens persécutés sur l'ordre de Dioclétien.
Bientôt sommé de renier sa foi et de sacrifier aux idoles, Sébastien refuse d'obéïr. Cela lui vaut d'être percé de flèches en 304. A son intercession, Rome fut délivrée de la peste en 680.

« Je prendrai soin de mon troupeau dit le Seigneur ; je lui donnerai moi-même un berger pour le conduire. Et moi, le Seigneur, je serai leur Dieu. »

Alléluia. Alléluia. Seigneur Dieu, ouvre notre coeur, pour qu'il recherche avec amour les paroles de ton Fils. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(3,20-21)

« Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu'il n'était pas possible de manger. Sa famille, l'apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »

Homélie
prise dans Ephata

« Il a perdu le sens. » Jésus Sagesse éternelle du Père est taxé de folie par ses proches, tant il est vrai qu'un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et sa propre maison: La lumière est venue dans le monde et les siens ne l'ont pas reconnue. Quel est donc ce Dieu si déroutant, si incompréhensible qui refuse de se laisser enfermer dans nos calculs humains? La sagesse de Dieu est folie aux yeux des hommes ; à la suite de Jésus,combien de ses disciples ne supporteront-ils pas cette même accusation de folie? Tels ces fols en Christ de la sainte Russie dont le regard était empli d'une telle sagesse que les humbles ne s'y trompaient pas et les vénéraient. La famille de Jésus n'a pas su échapper à ses propres certitudes pour s'ouvrir à la lumière .Cela viendra plus tard : Comme vos coeurs sont lents à croire, dira Jésus aux apôtres. Dieu est le Tout-Autre, accepterons-nous de basculer dans sa sagesse à Lui et de tout perdre pour jouer ce jeu de la folie de l'amour de Dieu ?
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda)).


Le P. de Montfort, un" missionnaire extraordinairement rayonnant"

...Avant tout, saint Louis-Marie frappe par sa spiritualité théocentrique. Il a «le goût de Dieu et de sa vérité» (L'Amour de la Sagesse éternelle, n. 13) et sait communiquer sa foi en Dieu, dont il exprime à la fois la majesté et la douceur, car Dieu est source débordante d'amour. Le Père de Montfort n'hésite pas à ouvrir aux plus humbles le mystère de la Trinité, qui inspire sa prière et sa réflexion sur l'Incarnation rédemptrice, oeuvre des Personnes divines. Il veut faire saisir l'actualité de la présence divine dans le temps de l'Église; il écrit notamment: «La conduite que les trois Personnes de la Très Sainte Trinité ont tenue dans l'Incarnation et le premier avènement de Jésus Christ, elles la gardent tous les jours, d'une manière invisible, dans la sainte Église, et la garderont jusqu'à la consommation des siècles, dans le dernier avènement de Jésus Christ» (Traité de la vrai dévotion, n. 22) À notre époque, son témoignage peut aider à fonder vigoureusement l'existence chrétienne sur la foi dans le Dieu vivant, sur une relation chaleureuse avec lui et sur une solide expérience ecclésiale, grâce à l'Esprit du Père et du Fils, dont le règne continue à présent (cf. Prière embrasée, n. 16).

3. La personne du Christ domine la pensée de Grignion de Montfort: «Jésus Christ notre Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, doit être la fin dernière de toutes nos autres dévotions» (Traité de la vraie dévotion, n. 61). L'Incarnation du Verbe est pour lui réalité absolument centrale: «Ô Sagesse éternelle [...], je vous adore [...], dans le sein de votre Père pendant l'éternité, et dans le sein virginal de Marie, votre digne Mère, dans le temps de votre Incarnation» (L'Amour de la Sagesse éternelle, n.223). L'ardente célébration de la personne du Fils de Dieu incarné, qui se retrouve dans tout l'enseignement du Père de Montfort, garde aujourd'hui son inestimable valeur, car elle relève d'une conception équilibrée du point de vue de la doctrine et elle porte à l'adhésion de tout l'être à Celui qui révèle à l'humanité sa véritable vocation. Puissent les fidèles entendre cette exhortation: «Jésus Christ, la Sagesse éternelle, est tout ce que vous pouvez et devez désirer. Désirez-le, cherchez-le, [...] unique et précieuse perle»... (ibid., n. 9)!


Lettre de Jean-Paul II pour les 50 ans de la canonisation de saint Louis-Marie

Happy Feast to Father Sebastian, Joyeuse fête à tous les Sébastien et les Fabien et les Fabienne !

French (FR)   Vendredi 19 janvier  -  Categories: News, fafa  -  @ 01:24:42

Jésus disait à ses disciples : « Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »

Alléluia. Alléluia
. Voici la demeure de Dieu avec les hommes : elle repose sur douze fondations portant les noms des douze Apôtres de l'Agneau. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,13-19)

« JÉSUS gravit la montagne, et il appela ceux qu'il voulait. Ils vinrent auprès de lui, et il en institua douze pour qu'ils soient avec lui, et pour les envoyer prêcher avec le pouvoir de chasser les esprits mauvais. Donc, il institua les Douze : Pierre (c'est le nom qu'il donna à Simon),... »

Homélie prise dans Ephata

Jésus monte dans la montagne, comme Moïse sur le mont Sinaï, pour recevoir de Dieu les paroles de la Loi qui confirmèrent l'Alliance d'amour éternel entre le Seigneur et Israël ; paroles divines qui instituèrent à tout jamais le peuple juif en peuples de témoins et d'apôtres du Seigneur. Ainsi Jésus, sur les hauteurs qui dominent le lac de Tibériade, fit alliance avec les Douze qu'Il établit apôtres, prémices de l'Église naissante et rappel des douze tribus d'Israël. Il en choisit douze pour être avec lui, nous dit l'Évangile, car l'apôtre, c'est avant tout celui qui est près du maître, qui a vu, écouté et vécu en compagnie de celui-ci. Le véritable apôtre se laisse enseigner et transformer par le Christ qu'il observe et contemple. Quand le disciple est avec son maître, il boit ses paroles auxquelles il communie, il épouse sa volonté pour finalement être envoyé témoigner avec tout le zèle et le feu d'un fervent amour.
Demeurez en moi pour que je demeure en vous : avant tout envoi en mission et toute prédication, Jésus nous invite à nous enraciner dans la contemplation de son nom et dans l'adoration de sa sainte présence. Il nous convie d'abord à l'oraison, à la louange, à la méditation des Écritures, afin que nous ayons par son Esprit la vie en abondance et que nous puissions alors, selon l'ordre surnaturel de la grâce, prêcher nous aussi avec pouvoir de chasser les démons.
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda).


Pour la communion
(Michel Leplay Pasteur réformé, ancien membre du groupe des Dombes)
Le groupe des Dombes, bien que limité aux traditions occidentales du christianisme, protestante et catholique, a justement rassemblé ses apports particuliers et privilégiés sous le titre programmatique Pour la communion des Eglises (Centurion). Mais une communion, confesserons-nous ensuite, qui ne va pas sans « conversion » des Eglises : soit le double et permanent mouvement de retour à L'Ecriture au sein de nos traditions, et de retournement de perspective vers le royaume de Dieu. Il s'agit toujours, en somme, de renoncer à soi-même pour tenter d'annoncer le Tout-Autre que nous, qui est devenu l'Un de nous.
Dans cette perspective, je fais volontiers référence à l'ultime apport de Karl Barth à l'Eglise universelle. En effet , dans son Introduction à la théologie évangélique, il proposait de décliner le mystère de l'Eglise en trois rubriques.Les deux premières de facture classique, étant la communio sanctorum et la congregatio fidelium : inutile de traduire, il suffit de suggérer, avec Paul Tillich cette fois, que la communion des saints appartient à la « substance de l'église catholique », alors que l'Eglise comme congrégation de fidèles illuste le « principe » protestant.
Mais Barth ajoute une troisième modalité : la conjuratio testum, soit la conjuration des témoins. Autrement dit, les chrétiens sont « conjurés » de l'Evangile, appelés à « rechercher premièrement le royaume de Dieu et sa justice ». Quoi qu'il en coûte aux témoins, qui peuvent devenir des martyrs. Nulle Eglise ne vit pour elle-même, ni même pour être bien avec les autres, mais pour ce monde, le nôtre que Dieu a tant aimé.Notre unique raison d'être chrétiens en communion au service de nos semblables

18.01.07

French (FR)   Jeudi 18 janvier  -  Categories: fafa, prière  -  @ 19:26:39

Antienne d'ouverture

Le Seigneur est mon appui : il m'a dégagé, m'a donné du large, il m'a libéré, car il m'aime.

Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort, il a fait resplendir la vie par son Évangile. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,7-12)

«JESUS SE RETIRA avec ses disciples au bord du lac ;...Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui et criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
»

Homélie prise dans Ephata

« Jésus se retira avec ses disciples au bord de la mer. La mer, dans le langage symbolique de la Bible, est le lieu du chaos, où sont plongés les esprits infernaux, et le séjour du Léviathan, le monstre mauvais. Mais le Christ est venu pour libérer les captifs des enfers, son oeuvre de guérison au bord de la mer de Galilée nous révèle déjà qu'Il est le seul capable d'affronter et de vaincre le mal sous toutes ses formes.
A la nouvelle des prodiges qu'Il accomplit, une grande multitude vient à lui de toutes les contrées de la terre d'Israël, du Liban et même de l'Idumée. Cette foule, dans l'assurance d'obtenir la guérison, mue par un désir violent de s'emparer du Royaume, se jette sans crainte sur Jésus pour le toucher. Cette multitude d'hommes et de femmes annonce, dès le début du ministère de Jésus, que sa mission rédemptrice est universelle, absolue et définitive.
Jésus n'est pas un simple rabbin thaumaturge de passage, comme il en existait de son temps ; Il est le Fils du Dieu vivant devant qui tout être plie le genou, au ciel , sur terre et aux enfers, et à qui toutes les puissances sont soumises.
Ce titre de Fils de Dieu révélé par le Père à son baptême et divulgué par les démons jetés à ses pieds, doit rester secret jusqu'à ce que vienne l'heure du Fils de l'homme, l'heure de son procès et de sa mort en croix. Prions le Père pour que notre prédication et notre témoignage s'accompagnent aussi de signes et de prodiges, pour que par le nom de Jésus s'opèrent de si nombreuses guérisons que tous ceux qui sont frappés de quelque mal osent encore se jeter sur le Christ pour le toucher. »
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda). »

Aujourd'hui commence la semaine de prière pour l'unité des chrétiens.

Prière pour l'unité de l'abbé Paul Couturier (1881 1953), un pionnier de l'œcuménisme


Seigneur Jésus, qui à la veille de mourir pour nous, as prié
pour que tous tes disciples soient parfaitement un,
comme toi en ton Père et ton Père en toi, fais-nous ressentir
douloureusement l'infidélité de notre désunion.
Donne-nous la loyauté de connaître et le courage
de rejeter ce qui se cache en nous d'indifférence ,
de méfiance et même d'hostilité mutuelle.
Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi
afin que de nos âmes et de nos lèvres monte incessamment
ta prière pour l'unité des chrétiens telle que tu la veux,
par les moyens que tu veux.
En toi qui es la charité parfaite,
fais-nous trouver la voie qui conduit à l'unité
dans l'obéissance à ton amour et à ta vérité. Amen.


Méditation du jour, prise dans Magnificat, de Frère Roger Schutz (+ 2005).
Il a fondé la Communauté oecuménique de Taizé en 1940)

Qu'ils soient un, pour que le monde croie

À la veille de sa mort, le Christ dépose un feu dans la conscience de l'Église. Il prie : Qu'ils soient un...pour que les hommes croient (Jn 17,21). Pour le Christ, l'unité n'est pas un but en soi, elle n'est pas pour être mieux ensemble ou plus forts, elle est pour les hommes, pour rendre crédible la communauté chrétienne.
L'unité, l'oecuménicité de l'Église, c'est du feu. Oui, pour la crédibilité de l'Église, il est essentiel que notre unité redevienne toujours à nouveau visible aux yeux de tous. Elle suppose beucoup d'imagination, de créativité, puisqu'elle se voit dans des signes d'Église.

Mercredi 24 janvier à 20h30 : veillée oecuménique à la Chapelle de l'hôpital de Montfort l'Amaury.

Anniversaire de la mort du père Yves Aubry ( fondateur du « Bon Larron », + 2002)
Père Yves, priez pour nous et pour tous les prisonniers : ceux qui sont derrière les barreaux de la prison, les prisonniers de l'alcool, de la drogue, de l'argent , du sexe , du jeu, des mauvaises habitudes...!, pour tous ceux que je porte dans mon coeur ! Merci !
Merci Seigneur de nous avoir donné la joie de vous rencontrer !
Fafa

17.01.07

French (FR)   Mercredi 17 janvier Saint Antoine ( IIIe-IVe siècle ) ,  -  Categories: fafa, prière  -  @ 12:50:26

Notre Dame de Pontmain. Apparition du 17 Janvier 1871
MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS • MON FILS SE LAISSE TOUCHER

Antoine, le père des moines d'Égypte, se fixa dans le désert à 20 ans, après avoir entendu lire dans l'Évangile : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres et suis-moi. » Il allait y vivre durant près d'un siècle. De nombreux disciples le suivirent dans cette vie d'austérité qui donne accès à l'intimité du Dieu vivant. (Magnificat).


Alléluia. Alléluia.
Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie.Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(3,1-6)

« UN JOUR, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était paralysée.On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l'accuser. Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s'adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal? de sauver une vie, ou de tuer? » Mais ils se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs coeurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr. »

Homélie prise dans Ephata

« ...C'est une parabole qui nous est présentée. L'homme à la main desséchée est là au milieu pour rappeler aux pharisiens le vrai sens des commandements. Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite se dessèche ! Le psaume que tout Juif connaît doit monter à l'esprit des pharisiens ! Le Seigneur leur tend les bras. Le regard de Dieu est sur nous, navré de l'endurcissement de nos coeurs. Au nom du légalisme, nous jugeons, nous condamnons, nous oublions que c'est sa miséricorde qui nous rachète et nous sauve. Gardons-nous d'être pires que ces pharisiens en jugeant leur conduite. Il nous faut regarder avec le coeur, un coeur semblable à celui de Jésus, tendre, bouleversé d'amour pour chacun de nous ; alors entrons dans son regard et laissons-nous faire. » (Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda).

Papa, je pense très fort à toi aujourd'hui. J'espère que « sa miséricorde » t'a sauvé ! et que tu es dans la Joie éternelle avec Maman dans « le face à face » avec Dieu : le Père, le Fils et le Saint Esprit, avec Marie et tous les saints !
À toi qui es mort pauvre comme Job :

Lecture du livre de Job

« Job prit la parole et dit: « Je voudrais qu'on écrive ce que je vais dire, que mes paroles soient gravées sur le bronze avec le ciseau de fer et le poinçon, qu'elles soient sculptées dans le roc pour toujours : Je sais, moi, que mon libérateur est vivant, et qu'à la fin il se dressera sur la pousière des morts; avec mon corps, je me tiendrai debout, et de mes yeux de chair, je verrai Dieu. Moi-même, je le verrai, et, quand mes yeux le regarderont, il ne se détournera pas. » (Jb 19, 1.23-27a).

15.01.07

French (FR)   Mardi 16 janvier  -  Categories: fafa, prière  -  @ 23:25:54

Adorons Dieu dans sa sainte demeure ; il fait habiter les siens tous ensemble dans sa maison ; c'est lui qui donne force et puissance à son peuple.

Alléluia. Alléluia.
L'Esprit du Dieu vivant donne la vie : là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(2 , 23-28)

« UN JOUR DE SABBAT, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu'ils font le jour du sabbat ! Cela n'est pas permis. »...Jésus leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître du sabbat. »

Homélie prise dans Ephata :

« ...En ce jour du shabbat, même le plus pauvre doit se considérer comme un prince convié à la table de son Seigneur, exactement comme David et ses compagnons, mangeant les pains de l'offrande dans le Temple. Prenons garde alors que la tiédeur, l'amertume ou l'orgueil ne fassent de nous des rabat-joie, pour accabler nos frères par des : « ce n'est pas permis ! » intempestifs et moralisants. Le Fils de l'homme est maître du shabbat, Jésus est le maître de la sanctification du shabbat. Toutes ces paroles, les guérisons qu'Il opère, la ferveur et la réjouissance auxquelles Il appelle ses disciples en ce jour béni, témoignent de son parfait amour et de sa joie à célébrer et vénérer le septième jour institué par son Père. Enfin, Jésus confère au shabbat, dont Il est l'âme, son sens le plus ultime, le plus spirituel et le plus mystique. » (Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda)

Méditation du jour
prise dans Magnificat :

Se préparer à la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens

A la question : « Les problèmes nouveaux du monde séculier rendent-ils l'oecuménisme superflu ?, le père Congar répond ainsi :

« L'oecuménisme spirituel a été peut-être le plus efficace. On comprend qu'on puisse éprouver une certaine lassitude à célébrer pour la énième fois uns Semaine d'universelle prière pour l'unité. C'est la tentation de toute vie de prière. Mais la pratique de l'oecuménisme spirituel est nécessaire pour donner sa qualité et sa profondeur à l'engagement séculier ensemble. L'unité est une grâce, l'oecuménisme est un immense processus de grâce. La prière est indispensable pour honorer sa nature profonde. » (Card. Yves Congar, O.P.)

Le cardinal Yves Congar (+ 1995), dominicain, fut l'un des principaux experts de Vatican II. Il a produit une des oeuvres les plus importantes du Xxe siècle sur l'Église et sur l'oecuménisme.

French (FR)   Lundi 15 janvier Saint Rémi  -  Categories: fafa, prière  -  @ 14:48:29

Rémi fut évêque de Reims pendant soixante-dix ans. Son nom est attaché au baptême de Clovis et à l'entrée des Francs dans l'Église catholique. Mais l'évènement ne fut pas fortuit. En effet, Rémi avait exercé de longue date une influence déterminante dans le cheminement du roi franc vers la foi.


Alléluia. Alléluia.
Elle est vivante, la parole de Dieu ; elle agit avec puissance, et pénètre les pensées de notre coeur. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (2, 18-22)

« COMME LES DISCIPLES de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient demander à
Jésus : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens? » Jésus répond : « Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l'Époux est avec eux? Tant qu'ils ont l'Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ce jour-là ils jeûneront...
Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement la fermentation fait éclater les outres, et l'on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves.
»

Homélie prise dans Ephata

«L'Epoux est là, Dieu amoureux de l'homme a choisi d'épouser son humanité en nous envoyant son Fils, le Verbe fait chair. Les trois paroles que profère Jésus concernent une même nouveauté. Celui qui doit venir est là, et le temps n'est donc plus à l'affliction mais à la joie. La Bonne Nouvelle est pour tous ceux qui, le coeur renouvelé pourront accueillir le vin nouveau du souffle de sainteté. L'image de l'outre, dont la fabrication fait l'objet de règles minutieuses, nous éclaire particulièrement. Ce « contenant » présente une certaine fragilité puiqu'il s'agit d'une peau entière d'animal, assemblée de telle façon qu'elle devient étanche. Le contenu doit donc ne pas fermenter. On mettra un liquide plus « calme » dans une outre ancienne. Le vin bouillonnant, le vin nouveau, ce vin qui communique une ivresse de feu comme au jour de la Pentecôte n'est autre que le Saint-Esprit, le contenant c'est le coeur de l'homme.
Jésus affirme clairement que l'homme bon tire du trésor de son coeur le « nouveau » et « l'ancien ». Tant de chrétiens se veulent partisans, soit du nouveau, soit de l'ancien, comme si l'un excluait l'autre. Pour Jésus, « l'ancien », c'est la Torah, la Loi révélée à Moïse dont aucun iota ne passera. Le « nouveau » vient du fait que le scribe, son disciple, s'instruit du Royaume des Cieux. Le nouveau vient d'en haut et concerne les choses à venir. Le scribe nouveau connaît l'alpha et l'omega, le début et la fin. Il dispose dans son coeur du pain de la Parole, des Ecritures et du pain des anges, il convie ceux qui l'approchent au festin des noces. » (Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda).

13.01.07

French (FR)   Dimanche 14 janvier 2ème dimanche du temps ordinaire  -  Categories: fafa, prière  -  @ 23:26:22

Antienne d'ouverture

Que toute la terre se prosterne devant toi, Seigneur, qu'elle chante pour toi, qu'elle chante à la gloire de ton nom, Dieu très-haut

Lecture du livre d'Isaïe
(62, 1-5)

« POUR la cause de Jérusalem je ne me tairai pas, pour Sion je ne prendrai pas de repos,avant que sa justice ne se lève comme l'aurore et que son salut ne flambloie comme une torche...Comme un jeune homme épouse une jeune fille, celui qui t'a construite t'épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu. »

Psaume 95

Allez dire au monde entier
les merveilles de Dieu

« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !...
»

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
(12,4-11)

« FRÈRES, les dons de la grâce sont variés, mais c'est toujours le même Esprit. Les fonctions dans l'Église sont variées, mais c'est toujours le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c'est toujours le même Dieu qui agit en tous... »

Alléluia. Alléluia. Soyons dans la joie pour l'Alliance nouvelle : heureux les invités aux noces de l'Agneau ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
(2, 1-11)

« IL Y AVAIT un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. ...»

Homélie prise dans Ephata :

« ...Cette manifestation de la puissance de Dieu, ce dévoilement de son rôle de Messie, Marie y est associée et nous montre notre propre place dans le déroulement de la rédemption. Nous devons savoir reconaître l'heure de Dieu : l'heure où Dieu intervient dans notre vie, et savoir l'accueillir pour notre bonheur et notre salut : lorsqu'Il frappe à notre porte, ouvrons-la toute grande. L'intercession pour les besoins de tous les hommes fait partie des exigences de notre vie chrétienne et est une forme éminente de charité. Entrer dans la volonté de Dieu, comme Marie le suggère aux serviteurs, c'est l'assurance de notre réussite dans la vie chrétienne et du développement de notre vraie liberté, celle qui nous introduit toujours plus avant dans l'amour véritable. » (père Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))

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French (FR)   Samedi 13 janvier Saint Hilaire de Poitiers  -  Categories: fafa, prière  -  @ 15:41:13

Hilaire était laïc quand il fut élu évêque de Poitiers vers 350. Défenseur vigoureux de la divinité de Jésus Christ contre les ariens, il subit quatre années d'exil en Orient pour sa fidélité à la foi définie à Nicée. De retour à Poitiers, où il devait mourir, il favorisa l'instauration de la vie monastique à Ligugé par le futur saint Martin.
(Homélie sur Saint Hilaire de Poitiers)

Lecture de la lettre aux Hébreux (4,12-16)

« ELLE EST VIVANTE, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu'une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l'âme, jusqu'aux jointures et jusqu'aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du coeur... »

Psaume 18

Tes paroles, Seigneur,
sont l'esprit et la vie.

« La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples..
. »

Alléluia. Alléluia. Auprès du Seigneur est la grâce, en lui toute miséricorde. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (2,13-17)

« Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac; toute la foule venait à lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui
dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit...Même le scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples :
« Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »Jésus, qui avait entendu, leur déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

Entre avec le pardon, il t'attend

« Allons, pharisien, confesse ton péché, et tu pourras venir à la table du Christ ; le Christ pour toi se fera pain, ce pain qui sera rompu pour le pardon de tes péchés ; le Christ deviendra pour toi la coupe, cette coupe qui sera versée pour la rémission de tes fautes. Allons, pharisien, partage le repas des pécheurs, et le Christ partagera ton repas ; reconnais-toi pécheur, et le Christ mangera avec toi ; entre avec les pécheurs au festin de ton Seigneur et tu pourras ne plus être pécheur ; entre avec le pardon du Christ dans la maison de la miséricorde, de peur qu'avec ta propre justice tu ne sois exclu de cette demeure. Allons, reconnais le Christ, écoute le Christ. Oui, écoute ton Seigneur, écoute le médecin d'en haut, lui qui réfute sans appel tes fausses accusations. Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades (Mc 2, 17). Si tu veux être guéri, reconnais ta maladie...Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. » ( saint Pierre Chrysologue )

Par sa « parole d'or », saint Pierre Chrysologue (+ 450), archevêque de Ravenne, nous laisse cent soixante-seize sermons d'inspiration biblique. (Méditation du jour prise dans Magnificat).

Prie pour nous, Patrick, mon grand frère, toi qui as quitté la terre à huit mois le 13 janvier 1938, pour toute notre famille et pour tous ceux que je porte dans mon coeur, en particulier ceux qui souffrent dans leur corps, dans leur coeur et dans leur esprit ! ( pour nous tous sur cette terre).Fafa


saint Pierre Chrysologue

12.01.07

French (FR)   Vendredi 12 janvier  -  Categories: fafa, prière  -  @ 19:42:19

Hier : Soirée de prière à l'église de Vicq (chauffée) avec notre curé, le père Gérard Verheyde : louange, enseignement : le père Gérard nous lit des extraits du récit laissé par le père abbé de la Trappe de Sept-Fons: « L'Eucharistie, les moines... et Clémenceau. »

« L'Eucharistie, c'est le dogme central de notre religion. On l'a appelé le « dogme générateur de la piété chrétienne »...Mais c'est le Christ seul qui reste Voie, Vérité et Vie. Or le Christ, ce n'est pas un être disparu dont nous nous souvenons, ni un être lointain à qui nous pensons. Il est vivant; Il habite au milieu de nous; Il est présent dans l'Eucharistie. Et c'est pour cela que l'Eucharistie est la Base, le Centre, le Foyer de la religion. De là part toute la vie. Pas d'ailleurs.
Vous n'y croyez pas; mais nous y croyons, nous.
Nous croyons fermement, résolument, à fond, de toutes les moelles de notre être, que dans le tabernacle de chacune de nos églises, Dieu réside réellement sous l'apparence de l'Hostie.
Nous croyons à cause de l'affirmation du Christ.
Vous le considérez, vous me l'avez dit, comme un surhomme entre les hommes; comme la plus haute personnalité qui ait honoré l'humanité.
Nous , nous l'adorons comme notre Dieu.
Il a dit:
« Je suis le Pain de Vie, Ma Chair est votre nourriture ».
Il a dit:
« Si vous ne mangez pas Ma Chair, vous n'aurez pas la Vie. Celui qui me mange vivra de ma vie. »
Il a dit, en prenant un peu de pain:
« Ceci est mon corps »; et il a donné aux prêtres le pouvoir d'opérer la même transformation merveilleuse...
Au milieu du silence des âmes qui oublient, nous venons, en notre nom et en celui de nos frères, rendre hommage au Christ présent et méconnu. Avons-nous tort ?...
Nous ne cherchons pas autre chose qu'à honorer le Christ qui vit au milieu de nous, qui nous voit et qui nous entend, à qui nous parlons comme si nous le voyions...
...la messe, c'est le sacrifice divin du Calvaire se reproduisant chaque jour au milieu de nous...
Tous les jours, à la messe, le Christ renouvelle l'oeuvre immense de la Rédemption du monde...
On ne s'accoutume pas à la messe...Quand le Christ donne son sang afin d'offrir à son Père le seul hommage d'adoration qui soit digne de lui, nous resterions inertes et sans vibrer devant cette grande chose d'un Dieu qui adoreDieu ?
Quand, par son sacrifice, il remercie pour toutes les grâces qui pleuvent sur le monde, nous qui en sommes bénéficiaires, nous n'unirions-pas notre merci au sien ? Comment !
C'est pour nos péchés et pour ceux du monde entier que le Christ est mort; et s'il continue à s'immoler à la messe, c'est pour demander continuellement pardon, puisque continuellement nous péchons... »

« Quand j'eus fini de parler, conclut Dom Chautard, le Président était visiblement ému:
« J'ai compris l'idéal d'un moine. Je ne suis pas chrétien, mais je comprends que, lorsqu'on l'est profondément, on puisse être fier d'être moine.
A partir d'aujourd'hui, considérez-moi comme votre ami. »

Adoration silencieuse.
Puis Complies chantées
et partage autour d'une tisane.
Merci Seigneur et père Gérard ...



Aujourd'hui journée de Formation initiale pour les bénévoles du Secours Catholique au presbytère de Montfort l'Amaury : 11 personnes jeunes et moins jeunes, nouveaux et anciens bénévoles, venus de Beynes,Thoiry, Pontchartrain, Bazainville, Neauphle le château, Poissy, Viroflay, Versailles.
Intervenants : Bernadette Mélois (IEDH) et le Père Albert Guimbert.
Temps fort d'enseignement et de partage.
« Connaissance des pauvretés et du Secours Catholique »


Prière finale : Donne-moi ta force pour servir

Seigneur, donne-moi des yeux
pour te voir dénudé et affamé ;
des oreilles, pour t'écouter criant et suppliant.
Donne-moi des mains
pour te soigner, malade et emprisonné.
Donne-moi un coeur ouvert
pour t'accueillir étranger et sans toit,
dans la maison de la fraternité,
à la table du partage.
Donne-moi l'intelligence
pour construire des ponts,
un coeur pour briser les frontières
l'audace pour les dénoncer.
Donne-moi la force pour la marche,
l'appui dans les tribulations,
l'intrépidité dans la prophétie.
Donne-moi le courage
de raccourcir les distances,
globaliser les solidarités,
rallumer les rêves,
planter des fleurs et des sourires
d'un avenir d'espoir.

Père José Oscar Beozzo (Brésil)

Monseigneur Rhodain fondateur du Secours Catholique

11.01.07

French (FR)   Jeudi 11 janvier  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 18:07:49

Alléluia. Alléluia. Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 40-45)

« UN LÉPREUX vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui. »

«Le lépreux ne dit pas : « Si tu demandes à Dieu », ni : « Si tu pries », mais : Si tu le veux, tu peux me purifier. (Mc 1, 40). Il ne dit pas non plus : « Seigneur, purifie-moi », mais il s'en remet entièrement à Jésus, il le rend maître de sa guérison et témoigne de sa toute-puissance...
Jésus ne répond pas : « Sois purifié », mais : Je le veux, sois purifié (v.41)...Il désirait par ces mots affermir tout le peuple ainsi que le lépreux dans la conviction qu'ils avaient de sa puissance ; voilà pourquoi il dit : Je le veux. Il ne s'est pas contenté de le dire sans le faire, mais l'acte suivit immédiatement. S'il s'était mal exprimé, si sa parole avait été un blasphème, son action aurait dû se trouver empêchée. Maintenant, au contraire, la nature s'exécute avec une étonnante promptitude, plus vite même que l'Évangile ne peut le dire, car le mot soudain ( v.42) est trop lent pour rendre la rapidité de l'acte. »

(Saint Jean Chrysostome (+ 407), « Bouche d'or », fut archevêque de Constantinople. Il est surnommé le « docteur de l'Eucharistie ».).

10.01.07

French (FR)   Mercredi 10 janvier  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 23:14:39

Alléluia. Alleluia. Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1.29-39)

« ...Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais, et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait... »

« Les Pros »Prière :

Ceux qui sont « Pour » la prière,( du latin, pro « en avant ») c.a.d., les amoureux de Dieu, ceux qui veulent - avoir une relation d'amour avec Dieu: avec Notre Père et avec Jésus et avec le Saint Esprit: avec la Sainte Trinité en communion avec tous les Saints du ciel et ceux sur la terre qui veulent le devenir: unis à Dieu Trinité.
- partager la relation d'amour qui existe entre les 3 personnes de la Sainte Trinité...en écoutant, en demandant, en partageant, en louant, en adorant, en rendant grâce...)

et pas « les pros » de la prière(mais existent-ils? car pros voudrait dire les professionnels de la prière, les qualifiés, les spécialistes de la prière mais existent-ils? ce n'est pas comme au tennis ou dans quelque autre sport, cela ne va pas crescendo.., on ne gagne pas des milliers d'euros...
Plus on prie, plus on s'abaisse , plus on tombe, plus on perd...mais nous avons un trésor dans les Cieux...

Les « Pros » Prière ce sont aussi les pro fessants leur foi, les pro clamant la Parole, le pro chain,
les pro phètes,

Jésus a donné sa vie pour nous : pro nobis

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs : ora pro nobis


Article écrit dans Sources (Mensuel diocésain d'Information et de Réflexion du diocèse de Versailles) par le père Amaury Sartorius, curé de la paroisse Sainte-Jeanne d'Arc à Versailles :


« L'adoration perpétuelle

Un luxe pour paroissiens nombreux ?

Tout le monde connaît Montmartre : le Saint-Sacrement y est exposé depuis plus de cent ans ! Mais savez-vous qu'en 22 lieux en France, des adorateurs se relaient jour et nuit ?

Trois paroisses de notre diocèse : Ste-Jeanne d'Arc à Versailles, Viroflay et depuis un an Maisons-Laffitte, ont placé l'adoration eucharistique au coeur de leur action missionnaire. Se prennent-ils pour un monastère? Sont-ils des « pros » de la prière, des maniaques de l'adoration? Pas du tout. Je dirai simplement que l'attention renouvelée envers l'adoration perpétuelle est un fruit de Vatican II. En définissant la liturgie, et particulièrement l'Eucharistie, comme source et sommet de la vie de l'Église, les Pères conciliaires ont exprimé en termes simples une réalité essentielle.
Si la messe est une source, c'est que la dévotion envers l'Eucharistie ne s'arrête pas à l'Ite missa est. L'adoration du Saint-Sacrement prolonge la communion eucharistique dans le temps. Mais elle l'appelle et la prépare aussi, ou plutôt c'est le Christ lui-même qui convoque le fidèle: « j'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous » (Lc 22,15).
Mais pourquoi en prendre « à perpette »? Sous un angle pratique, c'est le seul moyen pour que chacun trouve le créneau qui lui convient, et dans une paroisse se trouvent des rythmes de vie très différents ! La possibilité de prier la nuit est aussi une grâce inouïe dans un monde bruyant. Ce sont les meilleures heures. Mais surtout, la chaîne ininterrompue d'adorateurs manifeste la vocation sacerdotale de l'Église qui s'associe au Christ pour offrir le monde à Dieu. »

VERBO CARUM FACTUM EST PRO NOBIS! GAUDEAMUS!

09.01.07

French (FR)   Mardi 9 janvier 1ère semaine du temps ordinaire  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 14:23:33

Retour au temps ordinaire :

« Faire les petites choses ordinaires avec un amour extraordinaire »

Restons « branchés » !

Dans notre groupement paroissial, nous sommes gâtés car si nous, les fils, nous voulons être « branchés » au « Courant », (à Dieu), être en relation avec Lui à travers la prière, en plus de la possibilité d'avoir la Messe quotidienne, il existe de nombreuses propositions de prière, de nombreuses formes de prière: nous pouvons prier assis, debout, à genoux..., les mains jointes , ouvertes, les bras le long du corps, ouverts vers le ciel...,
dans des endroits différents: chez l'habitant, dans des oratoires, des chapelles, des églises ...,dans la forêt,... dans des endroits chauffés et plus frais...il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs.
Toutefois si notre prière est authentique, il s'agit toujours de la même prière : la prière de Jésus à son Père dans l'Esprit, la prière trinitaire de l'Eglise : d'adoration, de contemplation, de louange, d'action de grâces : la prière eucharistique et traditionnelle du « Pauvre », de Jésus.
Mais le plus difficile c'est de se faire pauvre, de se vider , de se désencombrer pour laisser Jésus prier: adorer, louer, aimer en nous et à travers nous, vivre en nous.
Un bon moyen ( à mon avis, que vous n'êtes pas obligé de partager)de rester branché au « Courant », au Coeur du Christ est de passer par le fil de la Vierge, par le coeur de Marie (bien que, toujours à mon avis, nous y passions toujours, même sans le vouloir ou sans le savoir car elle est le canal incontournable, la Mère de Dieu et de tous les hommes sans exception, elle est notre Mère.
(Encore le blabla de Fafa...).

LITURGIE DES HEURES

« La prière chrétienne est avant tout la prière de toute la communauté que le Christ rassemble. Chacun participe à cette prière, qui est la prière propre d'un corps unique, car en elle s'unissent les prières qui expriment la la voix de l'épouse bien-aimée du Christ, les désirs et les voeux de tout le peuple chrétien, les supplications pour les besoins de tous les hommes.
C'est du coeur du Christ que cette prière reçoit son unité. Notre Rédempteur a en effet voulu « que la vie qu'il avait commencée dans son corps mortel par ses prières et son sacrifice fût continuée sans interruption au cours des siècles dans son corps mystique qui est l'Église ».C'est ainsi que la prière de l'Église est en même temps « la prière du Christ que celui-ci, avec son Corps, présente au Père »...

« En venant pour apporter aux hommes la vie divine, le Verbe qui procède du Père comme l'éclat de sa gloire, le « Souverain Prêtre de la Nouvelle et Éternelle Alliance, le Christ Jésus, prenant la nature humaine, a introduit dans notre exil terrestre cet hymne qui se chante éternellement dans les demeures célestes ». Désormais dans le coeur du Christ, la louange de Dieu se fait entendre par des paroles humaines, celles de l'adoration, de la propitiation et de l'intercession. Tout cela est présenté à Dieu par le chef de l'humanité nouvelle, médiateur entre Dieu et les hommes, au nom et pour le bien de tous... »

Alléluia. Alléluia. Accueillons la parole de Dieu : ce n'est pas une parole humaine, c'est vraiment Dieu qui nous parle. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,21-28)

« Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaum. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes...Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la Galilée. »

Homélie prise dans Ephata

« ...Quand même croyants, malgré tout ce qui semble nier que l'Eternel est amour.Pour être croyant, il faut plus encore que les paroles, qu'il y ait notre manière de vivre, nos actes, notre façon de communier à la souffrance qui nous entoure. C'est seulement celui qui est capable de prendre tous les risques pour que soit secouru son prochain le plus souffrant, c'est seulement celui-là dont la parole sera croyable. »

08.01.07

French (FR)   Lundi 8 janvier Fête du Baptême du Seigneur  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 16:09:51

Antienne d'ouverture

Au baptême de Jésus, les cieux s'ouvrirent ; l'Esprit, comme une colombe, reposa sur lui, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »

Lecture du livre d'Isaïe (40,1...11)

« CONSOLEZ,consolez mon peuple, dit votre Dieu...Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son coeur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits. »

Psaume 103

L'eau et l'Esprit te rendent témoignage.Seigneur de gloire !

« Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !
Comme une tenture, tu déploies les cieux,
tu élèves dans leurs eaux tes demeures...
»

Alléluia. Alléluia
. Voici venir un plus fort que moi, proclame le Baptiste ; c'est lui qui vous baptisera dans l'Esprit Saint rt dans le feu. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(3,15...22)

« ...Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s'ouvrit. L'Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils : moi aujourd'hui, je t'ai engendré.(ou bien: « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en tou j'ai mis tout mon amour. »

Homélie
prise dans Ephata

« L'Esprit Saint vient solennellement attester la divinité de Jésus au moment où Il accomplit comme un homme ordinaire le geste pénitentiel de se soumettre au Baptême de Jean. Ainsi, au long de sa vie, Jésus ne se montrera-t-Il jamais si grand que dans l'humilité des gestes et des paroles ! Profonde leçon pour nous qui voyons les choses si différemment. Suivre le Christ c'est emprunter ce chemin d'humilité, c'est à dire la vérité. Le Christ, vrai Dieu et vrai homme, nous enseigne la vérité de notre être. Blessés par le péché, purifiés par le Baptême, nous oscillons entre les deux abîmes également tentants du mal et de la sainteté. Et cela se vit dans le quotidien le plus humble. A chaque pas nous pouvons choisir Dieu et son amour ou le refuser. Mettre ses pas dans les pas de Jésus, c'est s'assurer un chemin qui, pour être étroit et caillouteux, n'en conduit pas moins à la vie éternelle ; au vrai bonheur. »

DIRE OUI A LA CULTURE DE LA VIE

« Le Baptême est don de vie. C'est un « oui » au défi de vivre vraiment la vie, en disant « non » à l'attachement de la mort qui se présente sous le masque de la vie; et c'est un « oui » au grand don de la vraie vie qui est présente dans le visage du Christ, qui se donne à nous dans le Baptême, puis dans l'Eucharistie. »
Homélie de Benoît XVI sur le Baptême 8 JAN 2006

07.01.07

French (FR)   Dimanche 7 janvier Solennité de l'Épiphanie du Seigneur  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 22:34:24

Antienne d'ouverture

Voici venir le Seigneur souverain ; il tient en main la royauté, la puissance et l'empire.

Lecture du livre d'Isaïe
(60, 1-6)

« DEBOUT, JÉRUSALEM ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi...Alors tu verras, tu seras radieuse, ton coeur frémira et se dilatera. Les trésors d'au-delà des mers afflueront vers toi avec les richesses des nations. Des foules de chameaux t'envahiront,des dromadaires de Madiane et d'Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l'or et l'encens et proclamant les louanges du Seigneur. »

Psaume 71

Parmi toutes les nations, Seigneur, on connaîtra ton salut.

« Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux !...
»

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens (3, 2-3a.5-6)

« FRÈRES,vous avez appris en quoi consiste la grâce que Dieu m'a donnée pour vous : par révélation, il m'a fait connaître le mystère du Christ...Ce mystère, c'est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Évangile. »

Alléluia. Alléluia. Nous avons vu se lever son étoile, et nous sommes venus adorer le Seigneur. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(2, 1-12)

« JÉSUS était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand.Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des juifs qui vient de naître? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »...
En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
»

Homélie prise dans Ephata

« ...les puissants ont à juste titre peur d'être renversés de leurs trônes (Lc 1, 52).
A insi l'Épiphanie du Seigneur, celle de ce jour, celle plus glorieuse encore du jour de sa Résurrection, est-elle une pierre d'achoppement pour tout un chacun. Il faut choisir : ou l'on va vers lui pour se prosterner et l'adorer (Mt 2,11) ou l'on va refuser sa divine intervention et tout faire pour tenter d'effacer la réalité de sa présence (le massacre des saints Innocents).
Ce choix face à la manifestation du Seigneur est proposé à chacun car elle reste un mystère. Et l'Épiphanie comme la Résurrection demande un acte de foi. »

Bonne fête de l'Épiphanie
!
Joyeuse anniversaire de baptême à Sarah. Joyeuse anniversaire à Christine B.

Hymne du soir

« ...Et dans la joie du Dieu qu'ils ont vu,
Ils porteront le message reçu,
Car le Paradis
Sur terre a fleuri.
Heureux le coeur qui annonce Jésus!
»

Bonne nuit!
Fafa

06.01.07

English (US)   l  -  Categories: fafa  -  @ 06:49:39 pm
French (FR)   Samedi 6 janvier Bienheureux Frère André  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 14:16:57

Antienne d'ouverture

Une lumière s'est levée dans les ténèbres pour les hommes au coeur droit: c'est le Seigneur miséricordieux, juste et plein de pitié.

Lecture de la première lettre de saint Jean
(5, 5-13)

« Mes bien-aimés, qui donc est vainqueur du monde? N'est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?...Je vous ai écrit tout cela pour vous faire savoir que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu. »

Psaume 147

Peuple de Dieu, chante ton Seigneur !

« Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants...
»

Alléluia. Alléluia. Le ciel est ouvert, la voix du Père a retenti : « Voici mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! » Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
(1, 7-11)

« Jean Baptiste proclamait dans le désert : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui, vous baptisera dans l'Esprit Saint. »
Or, à cette époque, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain...Du ciel, une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour.
»

Ce matin à la fin de la nuit d'adoration, nous avons lu l' homélie du jour prise dans l'Office des Lectures de la Liturgie des Heures intitulée Homélie africaine du Vème siècle !
Il y avait parmi nous des femmes réfugiées venant d'Angola, du Cameroun, de Guinée, du Rwanda;d'Irak, des Antilles.
Action de grâces pour tout ce qu'elles nous apportent !
Que Dieu leur accorde la joie de réunir leur famille disséminée par la guerre et toutes les atrocités commises par des hommes devenus bourreaux : que les épouses retrouvent leurs maris, leurs enfants, leurs parents, s'ils n'ont pas disparu ! et aussi que les enfants retrouvent leurs parents !
Seigneur, nous te Le demandons par le coeur immaculé de ta mère !

HOMÉLIE AFRICAINE DU Vème SIÈCLE

Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu

« Notre Seigneur Jésus Christ, frères très chers, qui est pour l'éternité créateur de toutes choses, en naissant d'une mère aujourd'hui, s'est fait notre Sauveur. Il est né pour nous aujourd'hui dans le temps,parce qu'il l'a voulu,pour nous conduire à l'éternité du Père. Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu : pour que l'homme mange le pain des anges, le Seigneur des anges aujourd'hui s'est fait homme.

Aujourd'hui s'est accomplie la fameuse prophétie : Cieux, faites descendre votre rosée et que les nuées fassent pleuvoir le Juste ; que la terre s'ouvre et qu'elle fasse germer le Sauveur. Celui qui fait toutes choses a donc été fait, afin de retrouver ce qui était perdu. Car dans les psaume, l'homme fait cet aveu : Avant d'avoir été humilié, j'ai péché. L'homme a péché, il est devenu coupable. En naissant, Dieu est devenu homme pour que le coupable soit délivré. L'homme est tombé misérablement, Dieu est descendu miséricordieusement. L'homme est tombé par orgueil, Dieu est descendu avec la grâce.

Quelles merveilles, quels prodiges, mes frères ! Les lois de la nature sont bouleversées dans l'homme : Dieu prend naissance, une vierge est enceinte, la parole de Dieu en fait une épouse sans intervention d'homme : elle devient à la fois mère et vierge ; elle devient mère en restant intacte ; c'est une vierge qui a un fils, sans relation avec un homme ; toujours pure, mais non stérile. Le seul homme qui soit né sans péché est celui qui n'a pas été engendré par l'union et la convoitise de la chair, mais par l'obéissance de l'esprit. »

Bonne journée à tous et toutes
Fafa, la folle de Goupillières

05.01.07

French (FR)   Vendredi 5 janvier  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 18:31:02

Antienne d'ouverture

Une lumière s'est levée dans les ténèbres pour les hommes au coeur droit : c'est le Seigneur miséricordieux, juste et plein de pitié.

Lecture de la première lettre de saint Jean (3, 11-21)

« MES BIEN-AIMÉS, voici ce que vous avez entendu annoncer depuis le commencement : il faut nous aimer les uns les autres...Mes enfants, nous devons aimer , non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité... »

Psaime 99

Acclamez le Seigneur, terre entière !

« Acclamez le Seigneur, terre entière !
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !...
»

Alléluia. Alléluia. En Jésus de Nazareth, nous avons reconnu le Messie : c'est lui, le Fils de Dieu ! Alléluia

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1, 43-51)

« Jésus avait rencontré ses premiers disciples ; ...Il rencontre Philippe, et lui dit : « Suis moi »..Philippe rencontre Nathanaël et lui dit : « Celui dont parlent la loi de Moïse et les Prophètes , nous l'avons trouvé : c'est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth. »Nathanaël répliqua : « De Nazareth ! Peut-il sortir de là quelque chose de bon? » Jésus lui répond : « Viens et tu verras. ».. . « Amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et qui descendent au-dessus du Fils de l'homme.

Homélie prise dans Ephata :

« ...L'amour qui vient de Dieu peut seul nous rendre capables d'être « vrais » sans artifice comme Nathanaël et de voir le ciel ouvert et les anges monter et descendre au-dessus du Fils de l'homme. En ce sens, c'est croire que Jésus est Fils de Dieu. Etre chrétien consiste moins à connaître beaucoup de choses au sujet de Jésus qu'à l'aborder personnellement. Jésus nous regarde et nous appelle par notre nom. Nous répondons :" Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu" et tout notre comportement découle de cette reconnaissance.(Père Samuel Bernard ( communauté Saint-Jean)) »

04.01.07

French (FR)   Jeudi 4 janvier  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 19:55:20

Antienne d'ouverture

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière a resplendi.

Lecture de la première lettre de saint Jean
(3, 7-10)

« MES PETITS ENFANTS, ne vous laissez égarer par personne : celui qui vit selon la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;...Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne vit pas selon la justice n'appartient pas à Dieu, et pas davantage celui qui n'aime pas son frère. »

Psaume 97

La terre entière a vu
le Sauveur que Dieu nous donne.

« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire...
»

Alléluia. Alléluia. En Jésus Christ, nous avons reconnu le Messie : par lui nous viennent grâce et vérité. Alléluia.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (1, 35-42)

« JEAN BAPTISTE se trouvait de nouveau avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus. Celui-ci se retourna,vit qu'ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous? » Ils lui répondirent : « Rabbi (c'est à dire Maître), où demeures-tu? » Il leur dit : « Venez et vous verrez. »...

PRIÈRE DU SOIR

Jésus, ton regard se pose parfois sur nous comme il s'est posé sur tes premiers disciples. Dans ce regard, un appel qu'aucun des mots de notre langue ne pourrait traduire. Un regard qui descend dans les profondeurs et rejoint les aspirations les plus cachées et tranche les liens les plus serrées. Après ce regard, une simple parole : toi, suis-moi. Seigneur, que dans le silence de la prière je ne détourne pas les yeux de ton regard qui me déroute. Que je me laisse sonder par toi afin de recevoir pleinement ta Parole.

03.01.07

French (FR)   Mercredi 3 janvier Saint Nom de Jésus , Ste Geneviève  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 14:03:42

Antienne d'ouverture

Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient: Dieu, le Seigneur, nous donne sa lumière.

Lecture de la première lettre de saint Jean (2,29-3,6)

" MES BIEN-AIMÉS, puisque vous savez que Dieu est juste, reconnaissez aussi que tout homme qui vit selon la justice de Dieu est vraiment né de lui..."

Psaume 97

La terre entière a vu
le Sauveur que Dieu nous donne.

« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire...
»

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1, 29-34)

« COMME Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde; c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était... »J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : « L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint. » Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage: c'est lui le Fils de Dieu. »

Homélie (prise dans Ephata)

« Le pécheur que je suis blesse Dieu. Cet amour blessé a une réponse étonnante : « Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » A chacune de nos messes, cette parole de Jean Baptiste désigne l'hostie consacrée, présence réelle de notre Sauveur.
Plaçons-nous à l'école de Jean-Baptiste : il nous apprend à découvrir Jésus. « Au milieu de vous se tient quelqu'un que vous ne connaissez pas. » Il nous le révèle en s'effaçant, comme tout vrai
témoin : « Il a sa place devant moi, avant moi Il était.
Cette proclamation du Précurseur confesse la réalité du Fils de Dieu, préexistant à tout. Comme nous à la messe, Jean a proclamé : « Je ne suis pas digne... »Il s'est laissé guider, ainsi il a vu la colombe se poser sur l'Agneau.
Cet Esprit Saint nous est donné, à nous aussi, par Jésus : c'est lui qui baptise dans l'Esprit Saint. Cet Esprit qui fait de nous des fils et des témoins, tout au long de nos journées.(Père Samuel Bernard (communauté Saint-Jean)) »

En réponse à des souhaits émis au cours du dîner paroissial à Thoiry, hier, de 15h à 16 h, un « Chapelet Itinérant » a débuté chez Dominique Franzil à Autouillet avec Danielle V., Marie-Louise s'est perdue, Corinne était retenue chez elle par ses filles malades et les autres pélerins étaient encore en vacances...
Nous avons prié des méditations de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus dont c'était l'anniversaire de la naissance. Ensuite Dominique nous a offert une tasse de thé.
Mardi prochain nous irons chez une autre personne dans un village différent .

Bonne fête à toutes les Geneviève : à Geneviève P., Geneviève V...

02.01.07

French (FR)   Mardi 2 janvier 2007 Saint Bazile le Grand et saint Grégoire de Naziance  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 11:22:31

Antienne d'ouverture

Les sages brilleront comme la splendeur du firmament, et ceux qui sont des maîtres de justice pour la multitude resplendiront comme des étoiles, dans les siècles des siècles. (Dn 12,3)

Lecture de la première de saint Jean (2, 22-28)

«MES BIEN-AIMÉS, le menteur n'est-il pas celui qui refuse d'admettre que Jésus est le Christ?
C'est celui-là, l'Anti-Christ : il refuse à la fois le Père et le Fils, car celui qui refuse le Fils se sépare du Père, et celui qui reconnaît le Fils trouve en même temps le Père...
Et maintenant, mes petits enfants, demeurez en lui; ainsi, quand il paraîtra, nous aurons de l'assurance, et nous serons sans honte devant lui, lors de sa venue.
»

Psaume 97

La terre entière a vu le Sauveur que Dieu nous donne.

« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire...
»

Alléluia. Alléluia. Jadis, par les prophètes, Dieu parlait à nos pères ; aujourd'hui, sa parole vient à nous en son Fils. Alléluia.

« VOICI QUEL FUT LE TÉMOIGNAGE de Jean Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu? » Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »...Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »...
« Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »...
»

« Qui es-tu? Question posée à Jean Baptiste mais à travers lui, adressée à Jésus.
Par l'intermédiaire de lectures liturgiques, l'Eglise nous redit la grande question, dont la réponse est la foi. Ne nous habituons pas à une réponse facile. Répondre qui est Jean Baptiste, qui est Jésus, engage toute une vie. Elle implique la conversion de notre coeur et de nos moeurs. Admettre que Jésus est Seigneur et Sauveur implique un changement profond de notre vie. Sans cela c'est une légère coloration à notre vie, sans plus. Jean Baptiste renvoie à un Autre. Il n'est que celui qui désigne et se retire.
Ainsi en va-t'il de nous-mêmes et de l'Eglise que nous formons dans le Saint-Esprit. Non pas une organisation philantropique, ni un club de gens de mêmes convictions, mais la servante du Seigneur, qui lutte sans cesse contre l'orgueil et les antéchrists qui rôdent partout et en nous. » ( Homélie prise dans Ephata ).

Aujourd'hui c'est aussi l'anniversaire de la naissance de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. Que « la Petite Fleur »nous jettent beaucoup de fleurs à partager avec tous ceux que nous rencontrerons sans exception !

« Jeter des Fleurs, Jésus, voilà mon arme
Lorsque je veux lutter pour sauver les pécheurs
La victoire est à moi...toujours je te désarme
Avec mes fleurs !!!...
»( PN 34 )

01.01.07

French (FR)   Lundi 1er janvier 2007 Solennité de Marie, Mère de Dieu  -  Categories: News, fafa, Jean-Paul II  -  @ 19:47:07

Antienne d'ouverture

Nous te saluons, Mère très sainte : tu as mis au monde le Roi qui gouverne le ciel et la terre pour les siècles sans fin.

Lecture du livre des Nombres

« LE SEIGNEUR dit à Moïse : « Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d'Israël : Que le Seigneur te bénisse et te garde !... »

Psaume 66

Que Dieu nous prenne en grâce et qu'il nous bénisse !

« Que ton visage s'illumine pour nous,
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations...
»

Leecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Galates
(4, 4-7)

« FRÈRES, lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d'une femme, il a été sujet de la loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils... »

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(2, 16-21)

« QUAND les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire...Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception. »

L'IMAGE DE LA MÈRE

« La naissance parle toujours de la Mère, de Celle qui donne la vie, de Celle qui donne l'homme au mpnde. Le premier jour de l'an est le jour de la Mère.
Nous la voyons donc – comme dans tant de tableaux et de sculptures – l'Enfant dans les bras, ou l'Enfant au sein. Mère. Celle qui a engendré et nourri le Fils de Dieu. Mère du Christ. Il n'est d'image plus connue ou parlant de manière plus simple du mystère de la nativité du Seigneur que celle de la Mère avec Jésus dans les bras. Cette image n'est-elle pas la source de notre toute particulière confiance? N'est-ce pas précisément elle qui nous permet de vivre au milieu de tous les mystères de notre foi et, en les contemplant comme « divins », de les considérer en même temps comme humains?
Mais il y a encore une autre image de la Mère avec le Fils entre les bras. Elle se trouve dans cette Basilique: c'est la « Pieta », c'est Marie avec Jésus descendu de la Croix; avec Jésus qui a expiré devant ses yeux, sur le Golgotha, et qui retourne entre ces bras qui, à Bethléem, l'ont offert comme Sauveur du monde.
Je voudrais lier notre prière à cette double image. Je voudrais la lier à cette Maternité que l'Eglise vénère de manière particulière en l'octave du Noël du Seigneur.
Cest pourquoi, je dis: « Mère, Toi qui sais ce que signifie serrer dans ses bras le corps mort de son Fils, de Celui à qui tu as donné la vie, épargne à toutes les mères de ce monde la mort de leurs fils, les tourments, l'esclavage, la destruction de la guerre, les persécutions, les camps de concentration, les prisons ! Conserve-leur la joie de la naissance, de la subsistance, du développement de l'homme et de sa vie.
Au nom de cette vie, au nom de la naissance du Seigneur, implore avec nous la paix, la justice dans le monde. » (Jean-Paul II : Une année avec Marie : méditations quotidiennes 29.03.1985)

l

French (FR)   Raccourci pour nos voeux  -  Categories: News, jc, fafa, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 19:38:02

Dimanche à la messe nous avons chanté à l'Offertoire un refrain de saint Ignace de Loyola : "Amar y servir ", "aimer et servir" en français.

Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec l'exhortation apostolique "Christifideles Laici" de 1988, que nous sommes en train d'étudier, qui s'appuie sur la parabole de la Vigne et des sarments et nous fait pénétrer dans le mystère de l'Eglise : Appartenir pleinement au mystère de l'Eglise-Communion pour participer pleinement au mystère de l'Eglise -Mission ...Être et agir... aimer et servir... Communion et Mission .

Cela a été la vocation de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus dont nous fêterons l'anniversaire de sa naissance demain "...Je compris que l'Amour renfermait toutes les vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... En un mot qu'Il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l'ai trouvée, MA VOCATION C'EST L'AMOUR !...

Cela est aussi celle de Mère Teresa et de toute la famille des Missionnaires de la Charité. En avril 1964 Mère Teresa écrivait à ses soeurs : "Quand la petite Fleur fut canonisée, on ne trouva pas de grandes choses à dire pour son procès de canonisation. Elle fut canonisée à cause d'une seule chose. Ainsi que le déclara Pie X "Elle fit les petites choses ordinaires avec un amour extraordinaire." C'est ce que vous et moi avons offert quand nous avons donné notre parole à Jésus. C'est notre voeu. Être Missionnaire de la Charité, c'est être Missionnaire d'Amour... "

C'est notre vocation à nous tous , "Fidèles Laics du Christ ".

Qu' avec la protection et le secours de Marie , Mère de l'Eglise, avec la petite Thérèse et Mère Teresa, nous chantions en toutes les langues et vivions joyeusement, tout au long de cette nouvelle année, le refrain de saint Ignace: "AIMER ET SERVIR, AMAR Y SERVIR, LOVE AND SERVE,... »

Ce sont nos voeux du fond du Coeur !
Jean-Claude et Fabienne
Ci-joint mèditation de Mère Teresa sur la parabole de « La Vigne et les Sarments ».

31.12.06

French (FR)   Fête de la Sainte Famille  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 19:56:47

Antienne d'ouverture

Les bergers vinrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une crèche.

Lecture du premier livre de Samuel (1, 20...28)

« LE TEMPS VENU, Anne conçut et mit au monde un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c'est à dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l'ai demandé au Seigneur. »...Lorsque Samuel eut été sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;...et on présenta l'enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon Seigneur, je t'en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi en priant le Seigneur. C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. A mon tour je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur. »

Psaume 83

Seigneur, en ta demeure, toute paix, toute joie !

« Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon coeur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !...
»

Lecture de la première de saint Jean

« Mes bien-aimés, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes.Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu...Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé.Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu'il nous a donné son Esprit. »

Alléluia. Alléluia. Vraiment, tu es un Dieu caché, Dieu parmi les hommes, Jésus, Sauveur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 41-52)

« CHAQUE ANNÉE, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pélerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent...C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi...
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché? Ne le saviez-vous pas? C'est chez mon Père que je dois être. »...
»

Homélie du Père Émile Sinègre à consulter en cliquant sur le lien
.
Message du Pape Benoît XVI pour la journée de la Paix le 1er janvier 2007 à lire sur Internet...
« La personne humaine coeur de la Paix »
Fin du message :

« Puisse Marie nous montrer en son Fils le chemin de la paix et illuminer nos yeux, pour qu'ils sachent reconnaître son Visage dans le visage de toute personne humaine, coeur de la paix »

Joyeuse et sainte Année à tous : la Paix, la Joie et l'Amour à partager avec tous ceux que vous rencontrerez sans exception
Fabienne

French (FR)   Fête de la Sainte Famille  -  Categories: fafa  -  @ 19:56:25

Antienne d'ouverture

Les bergers vinrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une crèche.

Lecture du premier livre de Samuel (1, 20...28)

« LE TEMPS VENU, Anne conçut et mit au monde un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c'est à dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l'ai demandé au Seigneur. »...Lorsque Samuel eut été sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;...et on présenta l'enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon Seigneur, je t'en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi en priant le Seigneur. C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. A mon tour je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur. »

Psaume 83

Seigneur, en ta demeure, toute paix, toute joie !

« Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon coeur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !...
»

Lecture de la première de saint Jean

« Mes bien-aimés, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes.Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu...Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé.Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu'il nous a donné son Esprit. »

Alléluia. Alléluia. Vraiment, tu es un Dieu caché, Dieu parmi les hommes, Jésus, Sauveur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 41-52)

« CHAQUE ANNÉE, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pélerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent...C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi...
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché? Ne le saviez-vous pas? C'est chez mon Père que je dois être. »...
»

Homélie du Père Émile Sinègre à consulter en cliquant sur le lien
.
Message du Pape Benoît XVI pour la journée de la Paix le 1er janvier 2007 à lire sur Internet...
« La personne humaine coeur de la Paix »
Fin du message :

« Puisse Marie nous montrer en son Fils le chemin de la paix et illuminer nos yeux, pour qu'ils sachent reconnaître son Visage dans le visage de toute personne humaine, coeur de la paix »

Joyeuse et sainte Année à tous : la Paix, la Joie et l'Amour à partager avec tous ceux que vous rencontrerez sans exception
Fabienne

30.12.06

French (FR)   Samedi 30 décembre  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 23:07:42

Antienne d'ouverture

Alors qu'un profond silence enveloppait toutes choses et que la nuit en était au milieu de son cours, ta Parole toute-puissante, Seigneur, est venue du ciel, ta demeure royale.

Lecture de la première de saint Jean
(2, 12-17)

JE VOUS LE DIS, mes petits enfants : « Vos péchés, sont pardonnés à cause du nom de Jésus. » Je vous le dis à vous, les plus anciens : « Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. » Je vous le dis à vous, les plus jeunes : « Vous avez vaincu le Mauvais. »...N'ayez pas l'amour du monde, ni de ce qui est dans le monde...Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. »

Psaume 95

Joie au ciel ! Exulte la terre !

" Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom...
"

Alléluia. Alléluia.
Aujourd'hui la lumière a brillé sur la terre. Peuples de l'univers, entrez dans la clarté de Dieu.Venez tous adorer le Seigneur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
( 2, 36-40)

"QUAND LES PARENTS de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser...S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. "

Après Syméon, voici Anne la prophétesse.
Par sa prière et son attente confiante, elle reconnaît ce Jésus comme l'Envoyé de Dieu. Alors jaillit de son coeur la louange.
Sans avoir jamais vu l'Enfant-Jésus, Anne le connaissait dèjà, par la connaissance du coeur, nourrie du désir de le voir.
Combien d'hommes et de femmes, habitués aux « choses » chrétiennes, oublient de reconnaître Jésus? Leur coeur ne brûle plus de désir. Pour eux, tout appartient au domaine du connu, du passé.
Il faut parfois user du jeûne et de la prière pour retrouver des yeux et un coeur neufs.
Lafoule continue d'aller et venir, attendant du fantastique, ou n'attendant rien du tout. Mais le croyant, comme la vieille femme du Temple, reconnaît le Sauveur du monde dans cet enfant porté par Marie.
Le monde, avec ses désirs, oublie le véritable désir.
N'attendons pas le jour où nous le verrons dans sa gloire pour reconnaître au milieu de la foule le plus petit, le plus caché, celui qui soutient l'univers de sa Parole et demeure éternellement. ( Homélie prise dans Ephata )

29.12.06

French (FR)   Vendredi 29 décembre Saint David  -  Categories: News, fafa, prière, Jean-Paul II  -  @ 13:06:21

Antienne d'ouverture

Dieu a tant aimé le monde
qu'il a donné le Fils unique.
Ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas
mais il obtiendra la vie éternelle.

Lecture de la première lettre de saint Jean
(2, 3-11)

« Mes bien-aimés, voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus Christ : c'est en gardant ses commandements...Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est encore maintenant dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a pour lui aucune occasion de chute... »

Psaume 95

Joie au ciel ! Exulte la terre !

« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !...
»

Alléluia.Alléluia.

Voici la lumière qui éclaire les nations !
Voici la gloire d'Israël ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(2,22-35)

« Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. »...Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui...Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître,tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre.
»

« C'est aujourd'hui la fête de Jésus Christ, au quarantième jour de sa vie, dans le Temple de Jérusalem où il fut porté pour satisfaire aux prescriptions de la loi de Moïse (cf. Lc 2,22-24). Mais c'est aussi la fête de Marie.
Elle porte l'enfant dans ses bras. Mais, même de cette façon, Jésus est la lumière de nos âmes, la lumière qui éclaire les ténèbres de la connaissance et de l'existence humaines, de l'intelligence et du coeur.
Ces « pensées intimes d'un grand nombre » sont révélées quand les mains maternelles de Marie soutiennent cette grande Lumière Divine, quand elles la rapprochent de l'homme. » (Jean-Paul II: Une année avec Marie, méditations quotidiennes.29.03.1985).

28.12.06

French (FR)   Jeudi 28 décembre Saints Innocents  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 14:02:11

Les Saints Innocents . Depuis au moins le VIe siècle, l'Église honore dans les jours de la nativité du Seigneur ceux qu'on appelle en Orient les enfants tués par Hérode et en Occident les saints Innocents. Ce faisant, elle rappelle qu'ils ont été mis à mort « pour le Christ » (a. d'ouverture), à la place de celui que la liturgie appelle « l'Agneau innocent ». Les enfants de Bethléem constituent les prémices des rachetés (a.de la communion). « Incapables de confesser le nom du Christ », ils ont pourtant été « glorifiés par la grâce de sa naissance » (p. après la communion). En eux, la croix est venue se planter près de la crèche; leur mort est une prophétie de la rédemption. Il faut ajouter que le fait d'honorer ces enfants comme des martyrs éclaire la nature du martyre qui est avant tout, comme le baptême, un don gratuit de Dieu. ( pris dans Magnificat ).

Antienne d'ouverture

Pour le Christ, les saints Innocents furent mis à mort ; compagnons de l'Agneau sans tache, ils chantent sans fin dans le ciel : Gloire à toi, Seigneur.

Lecture de la première lettre de saint Jean (1,5 à 2,2 )

« VOICI LE MESSAGE que Jésus Christ nous a fait entendre et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous n'agissons pas selon la vérité ; mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière,nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché... »

Psaume 123

Notre âme, comme un oiseau,
a échappé à l'oiseleur.

« ...Béni soit le Seigneur !
Le filet s'est rompu : nous avons échappé.
Notre secours est le nom du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.
»

Alléluia. Alléluia. À toi, Dieu, notre louange ! Toi, dont témoignent les enfants martyrs, nous t'acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu ( 2,13-18 )

« APRÈS LA VISITE des mages à Bethléem, l'ange du Seigneur apparait en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu'à la mort d'Hérode...Alors Hérode, voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Jérémie : Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus. »

« La vie est un don que Dieu nous a fait.
Cette vie est présente même dans un être qui n'est pas encore né
. »

« Je pense que le cri des enfants qui sont tués avant de venir au monde doit être entendu par Dieu ...
Jésus dit que nous sommes beaucoup plus important aux yeux de son Père que l'herbe, les oiseaux et les fleurs de la terre . Et que s'Il prend soin de ces choses, combien prendra-t-Il davantage soin de Sa propre vie en nous. Il ne peut pas nous tromper. La vie est le plus grand don de Dieu aux êtres humains, et les humains sont créés à l'image de Dieu. La vie appartient à Dieu et nous n'avons pas le droit de la détruire. »

( Bienheureuse Teresa de Calcutta : LC, 40 : 1982 ).

"LE SIGNE DE DIEU C'EST L'ENFANT", a dit notre Pape Benoît XVI dans son homélie de la messe de minuit.

27.12.06

French (FR)   Mercredi 27 décembre 2006 : Saint Jean  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 19:18:01

Saint Jean : Il a un lien spécial avec chacun des aspects du mystère du Christ. L'Apôtre « qui reposa sur la poitrine du Seigneur au cours de la dernière Cène » (a. d'ouverture), qui reçut Marie pour mère au pied de la croix et qui fut le premier des disciples à croire en la résurrection (Évangile) peut être considéré comme le théologien du mystère pascal, et c'est à juste titre que nous lisons chaque jour son Évangile durant le temps de Pâques. Mais saint Jean est aussi le hérault du mystère de l'Incarnation (p.d'ouverture et après la communion), l'homme qui a écrit sous l'inspiration de l'Esprit : « Le Verbe s'est fait chair, il a établi sa demeure parmi nous » (a. de la communion)...Jean a vécu dans l'intimité du Christ qu'il avait rencontré sur le bord du Jourdain, il a été avec Pierre et Jacques le témoin de sa transfiguration et le compagnon de son agonie ; seul de tous les Apôtres, il a vu mourir le Maître et l'a déposé dans son sépulcre...
Il y a découvert avec éblouissement que « Dieu est amour » et que le commandement du Seigneur consiste dans l'amour. (pris dans Magnificat )

Antienne d'ouverture

Nous fêtons saint Jean qui reposa sur la poitrine du Seigneur au cours de la dernière Cène : heureux l'Apôtre à qui furent révélés les secrets du Royaume et qui transmit la parole de vie à toute la terre.

Commencement de la première lettre de saint Jean (1,1-4)

«CE QUI ÉTAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c'est le Verbe, la Parole de la vie...nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s'est manifestée à nous. Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l'annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. Et c'est nous qui écrivons cela, afin que nous ayons la plénitude de la joie. »

Psaume 96

L e Verbe s'est fait chair, et nous avons vu sa gloire.

« Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent,
justice et droit sont l'appui de son trône...
»

Aléluia. Alléluia
. Jean, le disciple bien-aimé, a porté témoignage au Verbe de vie, et nous savons que son témoignage est vrai. Alleluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
(20, 2-8)

« LE MATIN DE PÂQUES, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple , celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. « Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau....l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.. En se penchant, il voit que le linceul est resté là; cependant il n'entre pas...C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. »

Jean est le disciple bien-aimé, celui qui repose sur la poitrine de Jésus à la veille du sacrifice, celui à qui Jésus fait don de sa propre mère à la Croix. Aimé du Christ pour la jeunesse de son coeur et la perspicacité de son intelligence, il témoigne de sa fidélité en restant seul avec Marie, pour partager jusqu'au bout le sacrifice de l'Agneau. Témoin du Verbe fait chair, il nous apprend à contempler le mystère de Jésus, Parole du Père venu nous apporter la vérité et la vie. Apôtre de la charité, il nous presse de vivre de ce feu que Jésus est venu jeter sur la terre. C'est en aimant, jusqu'au bout de nous-même, Dieu et nos frères, que nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils dans la lumière. (Homélie prise dans Ephata).

« Qu'as-tu fait de ton frère »
(Conférence des Évêques de France à l'occasion des prochaines élections: 18/10/06)

« Aujourd'hui , une fois de plus, quand Jésus vient parmi les Siens, les Siens ne Le reconnaissent pas! Il vient dans les corps abimés de nos pauvres ; Il vient même dans les riches étouffés
par leurs propres richesses. Il vient dans la solitude de leurs coeurs, et quand il n'y a personne pour les aimer. Jésus vient à vous et à moi et souvent, très, très souvent, nous passons à côté de Lui
. » (Mère Teresa LS,10).


Noël.
Accueil de Jésus.
Accueil de l'enfant.


«... La crèche, c'est la grotte, c'est l'annonce du tombeau.

« La visite des mages, c'est déjà la venue des saintes femmes apportant les aromates pour embaumer Celui qui donne sa vie sur la croix. La crèche, c'est l'abandon par les hommes, c'est le rejet de celui qui vient chez les siens et que les siens n'ont pas reçu. C'est la pauvreté et le dénuement de Celui qu'on n'attendait pas. Qu'on n'attendait pas comme ça en tout cas.

Mais à la crèche, il y a aussi la foi. De Joseph, de Marie et de quelques pauvres, au ciel et sur terre.

Mais à la crèche, il y a aussi l'amour. De Joseph, de Marie et de quelques autres, au ciel et sur terre.

Mais à la crèche, il y a au moins deux coeurs qui accueillent Jésus: Joseph et Marie...

Joseph et Marie s'aiment et accueillent le don de Dieu. Ils ne l'ont pas acheté, ils ne l'ont pas fabriqué, ils n'ont pas dit qu'ils y avaient droit...Jésus, grâce à eux, dociles à l'Esprit Saint, est né dans un climat de grâce , d'amour, d'accueil sans réserve.

Si nous ne pouvons pas nous faire à l'idée que des enfants naissent sans être entourés de l'amour de leur père et de leur mère, c'est sans doute aussi parce que nous regardons ce qui se passe à la crèche... » ( Message de Noël de notre évêque:Mgr Eric Aumonier, Évêque de Versailles pour les Yvelines )

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French (FR)   Mardi 26 décembre 2006 Saint Etienne  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 17:42:00

SAINT ETIENNE est « le premier de tous les martyrs » (a. et p. d'ouverture). Aussi son témoignage a-t-il toujours gardé une valeur exemplaire dans l'Église. Si Étienne fut choisi comme chef de file des sept hommes « estimés de tous , remplis d 'Esprit Saint et

de sagesse » qui devaient décharger les Apôtres du service des repas (Ac 6, 2-3), il ne tarda pas à prendre sa part dans l'annonce de la Bonne Nouvelle (1ère lecture). C'est l'Esprit qui le faisait parler et transfigurait son visage face à ses adversaires (1ère lecture). C'est encore l'Esprit qui lui faisait découvrir comment doit mourir un disciple de Jésus. Témoin du Christ ressuscité qu'il contemple dans sa gloire, Étienne n'a d'autre souci que de revivre fidèlement en sa chair la Passion du Seigneur. Mais, alors que Jésus en croix s'adressait à son Père, c'est Jésus , le Fils de Dieu, qu'invoque Étienne. Jésus disait : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font » ; Étienne répète : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché » (1ère lecture et p. d'ouverture). Jésus s'écriait: « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (a.de la communion). Avec Étienne commence l' « imitation de Jésus Christ ». L'Esprit lui avait fait comprendre que la mort peut parler plus haut que la vie et qu'en succombant par fidélité au Seigneur, on devient soi-même « une parole de Dieu » (Ignace d'Antioche).

Antienne d'ouverture

Les portes du ciel s'ouvrirent pour saint Étienne; premier de tous les martyrs, il a reçu la récompense du vainqueur.

Lecture du livre des Actes des Apôtres
(6,8...7,60)

« Etienne, qui était plein de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants...Ils se mirent à discuter avec Étiene ...Mais Étienne, rempli de l'Esprit Saint, ...déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts : le Fils de l'homme est debout à la droite de Dieu. »...ils se précipitèrent sur lui, l'entraînèrent hors de la ville et commencèrent à lui jeter des pierres. Les témoins avaient mis leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu'on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis il se mit à genoux et s'écria d'une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s'endormit dans la mort. »

Psaume 30

En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.

« Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Pour l'honneur de ton nom,
tu me guides et me conduis...
»

Alléluia. Alléluia
. Rempli de l'Esprit Saint, Étienne a vu les cieux ouverts et Jésus debout à la droite du Père. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (10, 17-22)

« Jésus disait à ses disciples : « Méfiez des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues...Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour ce que vous direz ni comment vous le direz ; ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous...mais celui qui aura persévéré jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. »

Homélie prise dans Ephata

« ...Si l'Eglise nous demande au lendemain de Noël de célébrer ce martyr, c'est pour nous aider à comprendre que la joie de la Nativité s'achève dans cette force vive dont le sacrifice du Christ est source. La présence du Fils de Dieu au milieu des hommes est un appel à la gloire pour ceux qui acceptent de s'abandonner totalement à l'Esprit. A ceux-là, la force, la sagesse, la miséricorde et la douceur sont accordées à l'image de leur Seigneur. » (Père Samuel Bernard (communauté Saint-Jean))

25.12.06

French (FR)   Lundi 25 décembre: NOËL  -  Categories: News, fafa  -  @ 23:56:37
MESSE DU JOUR

Antienne d'ouverture :

Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l'insigne du pouvoir est sur son épaule ; on l'appelle Messager de Dieu.

GLOIRE À DIEU

Lecture du livre d'Isaïe (52, 7-10)

« COMME IL EST BEAU de voir courir sur les montagnes le messager qui annonce la paix, le messager de la bonne nouvelle, qui annonce le salut, ...Éclatez en cris de joie, ruines de Jérusalem...Le Seigneur a montré la force divine de son bras aux yeux de toutes les nations. Et, d'un bout à l'autre de la terre, elles verront le salut de notre Dieu. »

Psaume 97

La terre entière a vu le Sauveur que Dieu nous donne.

« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveiles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire...

Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !
»

Commencement de la lettre aux Hébreux
(1,1-6)

« SOUVENT, dans le passé, Dieu a parlé à nos pères par les prophètes sous des formes fragmentaires et variées ; mais, dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes, il nous a parlé par ce Fils qu'il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. Reflet resplendissant de la gloire du Père..., au moment d'introduire le Premier-né dans le monde à venir,il (Dieu) dit : « Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui. »

Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui la lumière a brillé sur la terre. Peuples de l'univers, entrez dans la clarté de Dieu ; venez tous adorer le Seigneur. Alléluia.

Commencement de l'Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1,1-18)

« AU COMMENCEMENT était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée...
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s'est fait, mais le monde ne l'a pas reconnu...Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu...
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce...Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître
. »

« Ce Fils nous est donné pour que le visage de Dieu, reconnaissable dans le visage d'un enfant, illumine aussi notre propre visage. Pour que cet amour promis depuis tant de siècles à Israël, cet amour de Dieu Père pour son Fils bien-aimé, vous compreniez qu'il vous est destiné à vous aussi puisque vous êtes appelés, vous aussi, à vivre du même amour et à devenir, à votre tour, fils dans le Fils unique. » (Cardinal Jean-Marie Lustiger ).

« Quand je vois l'Eternel enveloppé de langes
Quand du Verbe Divin j'entends le faible cri
O ma Mère chérie, je n'envie plus les anges
Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri !...
»

(Ste Thérèse de l'Enfant Jésus - Pourquoi je t'aime Ô Marie)

«

Rappelle-toi qu'au jour de ta naissance
Quittant le Ciel les Anges ont chanté :
« A notre Dieu, gloire, honneur et puissance. Et paix aux coeurs de bonne volonté. »
Depuis dix-neuf cents ans tu tiens à ta promesse
Seigneur, de tes enfants la paix est la richesse
Pour goûter à jamais
Ton ineffable paix
Je viens à toi.

Je viens à toi, cache-moi dans tes langes
En ton berceau je veux rester toujours
Là je pourrai chantant avec les anges
Te rappeler tes joies des premiers jours...
»

(Ste Thérèse de l'Enfant Jésus - Jésus, mon Bien-Aimé, rappelle-Toi).

Encore JOYEUX NOEL à tous.

Que l'ENFANT JESUS vous apporte la PAIX, la JOIE et l'AMOUR à partager avec tous ceux que vous rencontrerez sans exception !

La folle de Goupillières
.PS cliquez sur le lien pour lire l''homélie du Père Emile

22.12.06

French (FR)   Vendredi 22 décembre  -  Categories: News, fafa, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 15:56:08

Le DON DE LA JOIE

Antienne d'ouverture : Portes, levez vos frontons! élevez-vous, portes éternelles: qu'il entre, le Roi de gloire! (Ps 23,7)

Lecture du premier livre de Samuel (I, 24-28, 2,1a.)

LORSQUE SAMUEL eut été sevré, Anne, sa mère le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;...
On offrit le taureau en sacrifice, et on présenta l'enfant au prêtre Éli.
Anne lui dit alors: «Écoute-moi, mon Seigneur, je t'en prie! ...C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. Àmon tour, je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. »
Alors il se prosternèrent devant le Seigneur, Et Anne fit cette prière:

CANTIQUE (I Samuel 2,1)

Dieu est la joie de mon coeur.

« Mon coeur exulte à cause du Seigneur;
mon front s'est relevé grâce à mon Dieu!
Face à mes ennemis, s'ouvre ma bouche:
oui, je me réjouis de ta victoire !...

De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre
pour qu'il siège parmi les princes
et reçoive un trône de gloire
. »

Alléluia. Alléluia. Viens, Roi de l'univers, pierre angulaire de l'Église ! À l'homme que tu as pétri de la terre, viens apporter le salut. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (I, 46-56)

« MARIE RENDIT GRÂCE au Seigneur en disant: « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse.Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent...Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. »Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle. »

NOUS APPRENONS DE MARIE « LE SECRET DE LA JOIE »

« Nous apprenons de Marie « le secret de la joie » qui vient de la foi, pour en illuminer notre vie et celle des autres.
L'Évangile de la Visitation est rempli de joie: joie d'être visitée par Dieu, joie d'ouvrir les portes au Rédempteur. cette joie est le fruit de l'Esprit Saint, et personne ne peut nous l'enlever, si nous lui restons fidèles. » (Jean-Paul II: Une année avec Marie : méditations quotidiennes 1985).

« La joie est prière.
La joie est force.
La joie est amour
La joie est un filet d'amour avec lequel on peut attraper les âmes
. »(Mère Teresa LS, 68).

« La joie était la force de Notre Dame. La joie seulement a pu lui donner la force d'aller en hâte à travers les collines de Judée pour faire le travail de servante aupès de sa cousine . » (Mère Teresa LC, 89).
Nous aussi, comme elle, nous devons être de vraies servantes du Seigneur et chaque jour après la Sainte Communion nous allons en hâte, à travers les collines des difficultés rendre un service gratuit et de tout coeur aux pauvres. »(Mère Teresa)

« Un coeur joyeux est le résultat normal d'un coeur brûlant d'amour. »(Mère Teresa)

« La joie est très contagieuse; donc, soyez toujours pleins de joie quand vous allez parmi les pauvres. » (Mère Teresa LC, 105).

Donne-moi, Seigneur, le virus de la Joie, et que je puisse contaminer tous ceux que je rencontrerai ! Supprime en moi tous les anti corps: l'égoisme, les manques d'humilité, l'amour propre...qui pourraient l'empêcher de s'installer dans mon coeur !.
Inocule-moi, Seigneur , le virus de la Joie!
Marie, « Cause de notre Joie », priez pour nous... (Fabienne).

Action de grâce pour Serge F. qui a retrouvé du travail aujourd'hui.

« SOYEZ JOYEUX DANS L'ESPÉRANCE » (St Paul 12,12).

21.12.06

French (FR)   Jeudi 21 décembre  -  Categories: News, fafa, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 13:21:45

Jeudi 21 décembre Saint Pierre Canisius,théologien jésuite au temps du concile de Trente.

Antienne d'ouverture

Voici venir le Seigneur Souverain : il aura pour nom Emmanuel car il sera : « Dieu avec nous ».

Lecture du Cantique des Cantiques (2,8-14)

« VOICI MON BIEN-AIMÉ qui vient ! il escalade les montagnes, il franchit les collines, il accourt comme la gazelle, comme le petit d'une biche. ..
Mon bien-aimé aparlé ; il m'a dit : «... Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle ! Ma colombe, blottie dans le rocher, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est beau. »

Psaume 32(33)

Criez au Seigneur votre joie,
chantez_lui le cantique nouveau.

« Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui de la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art, soutenez l'ovation...

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui,un bouclier.
La joie de notre coeur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint
. »

Alléluia.Alléluia. Viens, Emmanuel, notre Législateur et notre Roi ! Sauve-nous, Seigneur notre Dieu. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (1,39-45)

« EN CES JOURS-LÀ, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zaccharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. ..
Heureuse, celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur
. »

« C'est un des moments les plus beaux de la vie de Marie : Jésus étant entré dans sa vie, elle part aussitôt, en hâte, chez Élisabeth pour lui donner Jésus et Le donner à son fils.Nous lisons dans l'Evangile que l'enfant « bondit d'allégresse » à cette première rencontre avec le Christ.Notre Dame fut le fil le plus merveilleux Elle permit à Dieu de la remplir à ras bord, aussi, par son abandon,
« que tout se passe pour moi selon ta parole », elle devint pleine de grâce qu'elle alla transmettre à Jean. Demandons à Dieu de nous utiliser pour aller partout dans le monde ...et pour continuer à connecter les fils des coeurs des hommes au courant, Jésus ( Mère Teresa : LS, 22). »

PRÉVENANTE DANS SA JOIE

«Ecoutons ce célèbre commentaire, plein d'onction spirituelle, que saint Ambroise fait du voyage de Marie : « Joyeuse de réaliser son désir, délicate dans son devoir, prévenante dans sa joie, elle se hâte vers la montagne. A quoi devaient tendre, sinon à gagner les sommets, les pas empressés de celle qui déjà était pleine de Dieu? La grâce du Saint-Esprit ne connaît point d'obstacles qui puissent retarder son pas. »...

... « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi? »(Lc 1,43).« Elisabeth est la première qui a professé la foi de l'Eglise: Mère de mon Seigneur, Mère de Dieu, Theotokos!« Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur! » (Lc 1, 45).
Aujourd'hui ces paroles d'Elisabeth, adressées à Marie à la Visitation, sont répétées par toute l'Eglise. » ( Jean- Paul II : Une année avec Marie, méditations quotidiennes. 1985.)

20.12.06

French (FR)   Mercredi 20 décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 15:37:48

Mercredi 20 décembre

Antienne d'ouverture :

Un rameau sortira de la souche de Jessé, la gloire du Seigneur remplira la terre, et tout homme verra le salut de notre Dieu.

Lecture du livre d'Isaïe (7,10-16)

« ...Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel (c'est-à-dire : « Dieu-avec-nous »). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien... »

Psaume 23

Qu'il vienne, le Seigneur, le roi de gloire !

« Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots...
»

Alléluia. Alléluia. Viens, Clé de David ! Toi qui ouvres les portes du Royaume, arrache à leur prison les captifs des ténèbres. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(1,26-38)

« Au sixiéme jour d'Élisabeth, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée,appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue,Comblée- de -grâce, le Seigneur est avec toi. » ...L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »...Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole... »

Dès ce moment Marie comprend. Elle ne pose plus aucune question. Elle dit seulement: « ...qu'il m'advienne selon ta parole » (Lc 1,38). Et le Verbe s'est fait chair (cf Jn 1, 14).

La mission du Fils commence dans l'Esprit Saint.

« La mission du Fils et la mission de l'Esprit Saint » commencent. Dans cette première étape la mission s'adresse à Elle seule: à la Vierge de Nazareth. L'Esprit Saint descend d'abord sur Elle. Marie, dans son humaine et virginale substance, est par la puissance du Très-Haut prise sous ombre. Grâce à cette puissance et par le Saint-Esprit, Elle devient Mère du Fils de Dieu, tout en restant vierge. La mission du Fils commence en elle dans son coeur. La mission de l'Esprit Saint qui « procède du Père et du Fils » parvient d'abord à Elle, à l'âme qui est Son Epouse, la plus pure et la plus sensible. » (Une année avec Marie: méditations quotidiennes de Jean-Paul II).

Marie, Mère de Jésus, donne-moi
ton coeur, si beau, si pur, si Immaculé,
si plein d'amour et d'humilité
que je puisse recevoir Jésus
dans le Pain de Vie,
L'aimer comme tu L'as aimé et
Le servir
sous l'habit de détresse
du Plus Pauvre parmi les Pauvres.

Amen (Mère Teresa).

19.12.06

French (FR)   Mardi 19 décembre  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 12:05:30

Antienne d'ouverture :
Celui qui doit venir viendra sans tarder ; alors plus de crainte pour nous, car il est notre Sauveur.

Lecture du livre des juges (13,2-7.24-25a)

« Il y avait un homme de Soréa, du clan de Dane, nommé Manoa. Sa femme était stérile et n'avait pas eu d'enfant. L'ange du Seigneur apparut à cette femme et lui dit : « Tu es stérile, et tu n'as pas eu d'enfant. Mais tu vas concevoir et enfanter un fils....il sera voué à Dieu dès sa conception. C'est lui qui entreprendra de sauver Israël de la main des Philistins. »...
La femme mit au monde un fils, et elle le nomma Samson. L'enfant grandit, le Seigneur le bénit, et l'esprit du Seigneur commença à le conduire

Psaume 70(71)
Je veux chanter ta louange et proclamer ta gloire

« En toi, Seigneur, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.

Sois le rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc c'est toi !...
»

Alléluia. Alléluia. Viens, Rameau de Jessé, étendard dressé à la face des nations ! Délivre-nous, ne tarde plus.Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (1,5-25)

« IL Y AVAIT, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zaccharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron ; elle s'appelait Elisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu...Ils n'avaient pas d'enfants, car Élisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés.
..Or, tandis que Zaccharie, au jour fixé pour les prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l'usage liturgique, pour aller offrir l'encens dans le sanctuaire du Seigneur...L'ange du Seigneur lui aparut debout à droite de l'autel de l'encens. En le voyant, Zaccharie fut bouleversé et saisi de crainte. L'ange lui dit : « Sois sans crainte, Zaccharie, car ta supplication a été entendue : ta femme Élisabeth te donnera un fils, et tu le nommeras Jean.Tu seras dans la joie et l'allégresse..et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance ; il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur avec l'esprit et la puissance du prophète Élie...pour...préparer au Seigneur un peuple capable de l'accueillir. ».
Mais Zaccharie dit à l'Ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera? Moi, je suis un vieil homme, et ma femme aussi est âgée. » L'ange lui répondit: « Je suis Gabriel; je me tiens en présence de Dieu, , et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle...et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela se réalisera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles...Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le sanctuaire...Élisabeth devint enceinte .Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle disait: « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, lorsqu'il a daigné mettre fin à ce qui faisait ma honte aux yeux des hommes.
»

Zacharie, Elisabeth

Comme Abraham, Zaccharie et Elisabeth suivent les commandements de Dieu d'une manière irréprochable (Gn 17, 1 ; 22, 6).Comme Sarah(Gn 11, 30), Rébecca (Gn 25,21), Rachel (Gn29,31), la mère de Samson (Jg 13,2-3), Anne (I S 1,5), Élisabeth est stérile. Comme Abraham et Sarah (Gn 18,11), Zaccharie et Élisabeth sont avancés en âge. Comme Abraham (Gn 17,19), Zaccharie reçoit l'annonce de la naissance d'un fils. Il répond à l'ange avec les mots d'Abraham; il connaît donc les Écritures. S'il les connaît, il doit savoir que la promesse divine se réalisera. Le manque de foi n'empêche pas la bonne nouvelle de faire son chemin: Dieu réalise son dessein de salut malgré le doute de Zaccharie. Cette résistance du commencement en laisse prévoir d'autres et annonce la victoire du Dieu qui se souvient. (Clé de Lecture prise dans Prions en Église)

Joyeuse anniversaire à Françoise F.

17.12.06

French (FR)   Lundi 18 décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Jean-Paul II  -  @ 23:56:43

Antienne d'ouverture :
Il vient le Christ, notre Roi : Jean lui rend témoignage:
« Voici l'Agneau de Dieu qui devait venir ».

Lecture du livre de Jérémie (23,5-8)

« Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je donnerai à David un Germe juste : il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice...Voici le nom qu'on lui donnera : « Le Seigneur-est-notre-justice. »
...on dira : « Par le Seigneur vivant, qui a fait monter du pays du Nord les hommes de la maison d'Israël, qui les a ramenés de tous les pays où il les avait dispersés, et qui les fait demeurer sur leur propre sol.
»

Psaume 71 (72)
Voici venir des jours
de justice et de paix.

« Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux !.
.. »

Alléluia. Alléluia. Viens, Chef de ton peuple Israël !Toi qui as donné la Loi sur la montagne, délivre-nous par la vigueur de ton bras. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(1,18-24)

« Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ...
...l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est à dire: « Le Seigneur-sauve »), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »...Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit, et prit chez lui son épouse.
»


...Il y a une analogie étroite entre « l'annonciation » du texte de Matthieu et celle du texte de Luc. Le messager divin introduit Joseph dans le mystère de la maternité de Marie. Celle qui est son « épouse » selon la loi, tout en restant vierge, est devenue mère par le fait de l'Esprit Saint. Et quand le Fils que Marie porte en son sein viendra au monde, il devra recevoir le nom de Jésus. C'était là un nom connu parmi les Israélites, et on le donnait parfois aux enfants. Mais ici il s'agit du Fils qui - selon la promesse divine - accomplira pleinement la signification de ce nom: Jésus, Yehošua', qui veut dire Dieu sauve.
Le messager s'adresse à Joseph en tant qu' « époux de Marie », celui qui, le moment venu, devra donner ce nom au Fils qui naîtra de la Vierge de Nazareth qui l'a épousé. Il s'adresse donc à Joseph en lui confiant les devoirs d'un Père terrestre à l'égard du Fils de Marie. « A son réveil, Joseph fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui son épouser » (Mt 1, 24). Il la prit avec tout le mystère de sa maternité, il la prit avec le Fils qui devait venir au monde par le fait de l'Esprit Saint: il manifesta ainsi une disponibilité de volonté semblable à celle de Marie à l'égard de ce que Dieu lui demandait par son messager.
( EXHORTATION APOSTOLIQUE REDEMPTORIS CUSTOS DE SA SAINTETÉ JEAN-PAUL II
SUR LA FIGURE ET LA MISSION DE SAINT JOSEPH DANS LA VIE DU CHRIST ET DE L'ÉGLISE )

16.12.06

French (FR)   Dimanche 17 décembre : 3ème dimanche de l'Avent  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 23:49:23

La JOIE du DON

Antienne d'ouverture:

Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche.

Lecture du livre de Sophonie (3,14-18a)

« Pousse des cris de joie, fille de Sion ! éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem !...
Le Seigneur ton Dieu est en toi, c'est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie, comme aux jours de fête.
»

CANTIQUE (Isaïe 12)

Laissons éclater notre joie :
Dieu est au milieu de nous.

« Voici le Dieu qui me sauve :
j'ai confiance, je n'ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut...

Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël !
»

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (4,4-7)

« Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie. ..
Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre coeur et votre intelligence dans le Christ Jésus
. »

Alléluia.Alléluia. Prophète du Très Haut, Jean est venu préparer la route devant le Seigneur et porter témoignage à la Lumière. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (3,10-18)

« Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire? »
Jean leur répondait : »Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! »...Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales.Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.... » Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle
. »

La JOIE qui est la note dominante de la liturgie d'aujourd'hui trouve sa raison d'être dans la conclusion de cet évangile : la Bonne Nouvelle nous est annoncée....La bonne nouvelle du DON que Dieu nous fait : la venue de son Fils, l'effusion de son Esprit, se réalisera pour nous si, comme Jean , nous reconnaissons dans l'humilité le Fils qui vient et l'Esprit qui nous est donné...(Homélie prise dans Ephata)

« Faites de votre maison, de votre famille, un autre Nazareth où règnent l'amour, la paix, la joie et l'unité, car l'amour commence à la maison. »(Mère Teresa LS, 71).

Le père Matthieu dans son homélie à la messe à Thoiry aujourd'hui s'est appuyé sur les paroles que Mère Teresa a si souvent prononcées:

"Le fruit du silence est la prière
Le fruit de la prière est la foi
Le fruit de la foi est l'amour
Le fruit de l'amour est le service
Le fruit du service est la paix.
"

Résonnent également en mon coeur la petite prière que Mère Teresa a envoyé à Père Sébastien M.C.,le fondateur des frères Missionnaires de la Charité Contemplatifs, dans une lettre à l'époque de la fondation de cette branche :

"Si nous prions, nous croirons,
si nous croyons, nous aimerons,
si nous aimons, nous servirons.
Seulement alors, nous mettrons notre amour pour Dieu
en action vivante
à travers le service au Christ
caché sous l'habit de détresse du Pauvre "
.

(octobre 1977 )

French (FR)   Samedi 16 décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 12:53:56

Antienne d'ouverture :

Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.

Lecture de Ben Sirac le Sage (48, 1...11)

"LE PROPHÈTE ÉLIE surgit comme un feu, sa parole brûlait comme une torche...heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l'amour du Seigneur, car nous aussi, nous posséderons la vraie vie."

Psaume 79

Fais-nous revenir à toi, Seigneur,
et nous serons sauvés.

« Berger d'Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim.
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver...
»

Alléluia. Alléluia.
Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route : tout homme verra le salut de Dieu.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (17,10-13)

« Les disciples interrogèrent Jésus: « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d'abord? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre tout en place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu. Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu'il leur parlait de Jean le Baptiste. »

Le Christ initie progressivement ses disciples à découvrir le mystère du Salut. C'est dans les « douleurs de l'enfantement » que se réalise l'avènement du monde nouveau. Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. Le caractère tragique de la vie des prophètes, en particulier celle de Jean Baptiste qu'annonce Jésus, n'est que l'expression du conflit irréductible entre la manifestation définitive de Dieu dans l'histoire humaine en la personne de Jésus, et les forces du mal qui lui résistent. La venue du Christ cristallise un tel conflit, en même temps qu'il le résout.
La victoire du Ressuscité est déjà à l'oeuvre dès l'Incarnation. Et cette victoire qui fait la joie des prophètes et de Jean le Baptiste, l'ami de l'époux, s'accomplit aussi bien pour les âges qui suivent le Christ que pour ceux qui l'ont précédé. (Homélie prise dans Ephata).

« Pour offrir une maison au Christ qui n'a pas de maison, commencez par faire de vos propres maisons des lieux où abondent la paix, la joie et l'amour à travers l'amour que vous portez à chaque membre de votre famille et à vos voisins. » ( Mère Teresa: SMT , 61).

« N'aie pas peur, ouvre tout grand les portes au Christ. » ( Homèlie de Jean-Paul II pour le début de son pontificat le dimanche 22 .10.1978 )

14.12.06

French (FR)   Jeudi 14 décembre  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 11:09:57


Sainte Odile. St Jean de la Coix: (1542-1591) : religieux carme espagnol, rencontra à 25 ans Thérèse d'Avila, la réformatrice du Carmel. Il voulut adopter, lui aussi, l'observance primitive, mais ses supérieurs s'y opposèrent violemment. La persécution ne fit qu'aider à son union avec Dieu sur les sommets de la vie mystique, dont ses écrits ont gardé la brûlure.
Pie XI proclame Ste Thérèse de l'Enfant Jésus patronne des Missions.

Antienne d'ouverture

Que la croix de notre Seigneur Jésus Christ soit ma seule fierté. Par elle, le monde est à jamais crucifié pour moi, et moi, pour le monde.

Lecture du livre d'Isaïe (41,13-20)

« JE SUIS LE SEIGNEUR ton Dieu. Je te prends la main droite, et je te dis: « Ne crains pas, je viens à ton secours; » Ne crains pas, Jacob, faible vermisseau, Israël, misérable mortel. Je viens à ton secours, déclare le Seigneur; ton rédempteur, c'est le Dieu Saint d'Israël...Je mettrai dans le désert le cèdre et l'acacia, le myrte et l'olivier; je mettrai dans les terres incultes le cyprès, le pin et le mélèze, afin que tous regardent et reconnaissent, afin que tous considèrent et découvrent que la main du Seigneur a fait tout cela, que le Dieu Saint d'Israël en est le créateur. »

Béni sois-tu, Seigneur,
Dieu de tendresse et d'amour !

Psaume 144

« Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses oeuvr
es... »

Alléluia. Alléluia. Ciel, répands ta rosée ! Nuées, faites pleuvoir le juste ! Terre, ouvre-toi, que germe le Sauveur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu ( 11,11-15)

« Jésus déclarait aux foules : « Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui...Et, si vous voulez bien comprendre, le prophète Elie qui doit venir, c'est lui. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »

Le Père éternel a dit une seule parole: c'est son Fils. Il la dit éternellement et dans un éternel silence. C'est dans le silence de l'âme qu'elle se fait entendre. (Maxime 147: St Jean de la Croix)

Ce qu'il y a de plus nécessaire pour nous c'est de faire taire devant ce grand Dieu nos tendances et notre langue car le langage qu'il se plait à entendre est le silence de l'amour. (Lettre.8:(St Jean de la Croix)

MA JOIE

Il est des âmes sur la terre
Qui cherchent en vain le bonheur
Mais pour moi, c'est tout le contraire
La joie se trouve dans mon coeur
Cette joie n'est pas éphémère
Je la possède sans retour
Comme une rose printanière
Elle me sourit chaque jour...( Ste Thérèse de l'Enfant Jésus )

13.12.06

French (FR)   Mercredi 13 décembre  -  Categories: News, fafa  -  @ 14:34:58

Sainte Lucie, vierge et martyre : elle naît probablement à Syracuse en Sicile vers la fin du IIIé siècle. Jeune chrétienne, elle décide de se consacrer totalement à Jésus et promet de toujours garder sa virginité. « Lumière » pour son entourage (Lucie vient du latin « lux » qui veut dire lumière), elle finit par être dénoncée au gouverneur. Elle meurt peu de temps après par le glaive lors de la sanglante persécution lancée par l'empereur Dioclétien en 304.
Après sa mort, ell devient très vite l'objet d'une grande vénération et les chrétiens de Syracuse la prennent comme patronne de leur ville. Par le trafic maritime des marchands siciliens, son culte s'étend bientôt à toute l'Italie. Il atteindra même les pays scandinaves qui la fêtent encore de nos jours avec beaucoup d'éclat. La liturgie la mentionne aujourd'hui dans le canon de la messe et l'Église nous montre en elle un modèle de ferveur et d'amour. Sainte Lucie a été une lumière pour ses contemporains parce qu'elle a cru et qu'elle a aimé le Christ, lumière véritable. Que par cette même ardeur nous devenions des fils de lumière.

Antienne d'ouverture

Le Seigneur va venir sans tarder éclairer ce que voilent nos ténèbres et se manifester à toutes les nations.
« ...Le Seigneur est le Dieu éternel, c'est lui qui crée la terre entière, il ne faiblit pas, il ne se lasse pas...Les jeunes gens se fatiguent, se lassent, et les athlètes s'effondrent, mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils prennent leur essor comme des aigles, ils courent sans se lasser,ils avancent sans se fatiguer. »(Is 40,25-31)

Bénis le Seigneur, ô mon âme !

« ...Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses.
»(Ps 102)

Alléluia. Alléluia.
Il viendra le Seigneur, pour sauver son peuple.
Heureux ceux qui seront prêts
à partir à sa rencontre ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (11, 28-30)

« En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

«Venez à moi » : Jésus invite, Jésus appelle. Il devance en cela l'Église qui désire et prie pour sa venue. Comme toutes ces foules de petits, de pauvres et de malades qui suivent Jésus le long du lac, à la recherche de la vraie lumière, nous sommes invités, Dieu nous appelle...Dieu a un coeur, le coeur de l'agneau, doux et humble. ..Et le joug qu'il nous demande de porter est facile et léger car ce joug , c'est l'amour. ..
Il nous le redit aujourd'hui : mettez-vous à l'école de mon coeur, devenez mes disciples, laissez mon coeur toucher votre misère, atteindre votre abîme, laissez-vous attirer par celui qui vient.
(Homélie prise dans Ephata)

12.12.06

French (FR)   Mardi 12 décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Jean-Paul II  -  @ 13:56:16

Mardi 12 décembre Ste Jeanne Françoise de Chantal
Notre Dame de Guadalupe à Mexico
( 1531 )

Antienne d'ouverture : Voici que le Seigneur va venir, et, avec lui, tous ceux qui ont cru en lui; on verra, ce jour-là, une grande lumière.(cf.Za 14,5.7)

« Consolez. consolez mon peuple, dit votre Dieu. ..Une voix proclame : « Préparez à travers le désert le chemin du Seigneur. ..Alors la gloire du Seigneur se révélera et tous en même temps verront que la bouche du Seigneur a parlé. »...Comme un berger, il conduit son troupeau ; son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son coeur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits. »(Is 40,1-11)

Voici le Seigneur Dieu qui vient avec puissance

« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !..
. » (Ps 95)

Alléluia. Alléluia. Il est proche le jour du Seigneur ; le voici qui vient nous sauver. Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu ( 18,12-14)

« Jésus disait à ses disciples : « Que pensez-vous de ceci ? Si un homme posséde cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée?...
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu.
»

« Le Bon Pasteur connait chacun de nous... »
et il nous conduit au Père. Il Lui conduit même les brebis « qui ne sont pas de cet enclos » (Jn 10,16).Son amour et sa sollicitude s'étendent à tous les hommes.
Même ceux qui ne sont pas dans l'Église sont compris dans l'oeuvre du salut.
« L'amour est la plus complète révélation du Bien ».
Chez le Christ, cet amour se manifeste dans le « donner la vie » et en même temps dans le « restituer la vie. ». ( O R,19.82 Jean-Paul II ).

« Le pasteur dont parle Jésus abandonne quatre-vingt-dix neuf brebis sur la montagne pour aller à la recherche de celle qui s'est égarée. Dieu ne considère pas l'humanité comme une masse anonyme, mais s'arrête sur chaque individu et prend soin de chacun avec un soin personnel. Le Christ est le véritable Pasteur qui , de son bras, rassemble son troupeau, il « porte[les agneaux] sur son sein, il conduit doucement les brebis mères » (Is 40,11).
La parabole de la brebis égarée est éloquente. La brebis, à la différence des autres animaux, comme par exemple le chien, ne sait pas revenir seule à la maison et a besoin d'être guidée par le pasteur. De même, nous aussi sommes incapables de nous sauver avec nos seules forces. Nous avons besoin de l'intervention d'En-haut. Et à Noël, ce prodige d'amour s'accomplit: Dieu est devenu l'un de nous pour nous aider à retrouver le chemin qui conduit au bonheur et au salut...

Que la Très Sainte Vierge Marie, Siège de la Sagesse, nous accompagne dans cette attente fervente. » (Homélie du Pape Jean-Paul II le Mardi 10 décembre 2002 aux étudiants et aux professeurs des Universités Romaines).

11.12.06

French (FR)   Lundi 11 décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Jean-Paul II  -  @ 13:21:56

Antienne d'ouverture Écoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur, annoncez-la aux terres lointaines : Voici notre Sauveur qui vient, ne craignez plus.

« Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent ! Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs, qu'il exulte et crie de joie ! ...dites aux gens qui s'affolent : « Prenez courage, ne craignez pas. Voici votre Dieu...Ils reviendront, les captifs rachetés par le Seigneur, ils arriveront à Jérusalem dans une clameur de joie, un bonheur sans fin illuminera leur visage ;...
(Is 35,1...10).

Voici notre Dieu qui vient nous sauver.

...Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice...
(Ps 84)

Alléluia.Alléluia.
Il va venir, le Roi, le Maître de la terre ;
il ôtera nos liens, il nous délivrera. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (5,17-26)

« Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l'assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l'oeuvre pour lui faire opérer des guérisons...Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ...ils montérent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus.Voyant leur foi, il dit : « Tes péchés te sont pardonnés. » Les scribes et les pharisiens se mirent à penser : « « Quel est cet homme qui dit des blasphèmes? Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul? »Mais Jésus, saisissant leurs raisonnements, leur répondit : « Pourquoi tenir ces raisonnements? Qu'est-ce qui est le plus facile? de dire : « Tes péchés te sont pardonnés », ou bien de dire : « Lève-toi et marche? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : lève-toi, prends ta civière et retourne chez toi. » Al'instant même, celui-ci se leva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s'en alla chez lui en rendant gloire à Dieu. Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu... »

« Nous devons tous redécouvrir, dans la foi, le vrai visage de la paroisse, c'est-à-dire le « mystère » même de l'Eglise présente et agissante en elle. Si parfois elle n'est pas riche de personnes et de moyens, si même elle est parfois dispersée sur des territoires immenses, ou indiscernable au milieu de quartiers modernes populeux et confus, la paroisse n'est pas, en premier lieu une structure, un territoire, un édifice; c'est avant tout « la famille de Dieu, fraternité qui n'a qu'une âme ». C'est une maison de famille, fraternelle et accueillante »; c'est « la communauté des fidèles ». En définitive, la paroisse est fondée sur une réalité théologique, car c'est une communauté eucharistique.... »
( Exhortation Apostolique Post-Synodale Christifideles Laici de sa sainteté le Pape Jean-Paul II
sur la Vocation et la Mission des Laïcs dans l'Église et dans le monde.)

10.12.06

French (FR)   Dimanche 10 décembre 2ème Dimanche de l'Avent  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 18:08:48

Antienne d'ouverture : Peuple de Dieu, voici que le Seigneur va venir pour sauver tous les hommes. Le Seigneur fera retentir sa parole pour la joie de votre coeur.

« Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère, et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours, ...car Dieu conduira Israël dans la joie, à la lumière de sa gloire, lui donnant comme escorte sa miséricorde et sa justice. »(Ba 5,1-9)

Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleines de rires,
nous poussions des cris de joie...
Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes
.(Ps 125)

« Frères, chaque fois que je prie pour vous tous, c'est toujours avec joie, à cause de ce que vous avez fait pour l'Évangile en communion avec moi, depuis le premier jour jusqu'à maintenant...Ainsi, dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le jour du Christ ; et vous aurez en plénitude la justice obtenue grâce à Jésus Christ pour la gloire et la louange de Dieu. »(Ph 1,4-6.8-11)

Alléluia. Alléluia. Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route : tout homme verra le salut de Dieu. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

" ...la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : « À travers le désert une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur du Seigneur, aplanissez sa route...et tout homme verra le salut de Dieu." (Lc 3,1-6).

Homélie du père Émile Sinègre à l' église de Thoiry ( cliquez sur le lien )

Prière du Cardinal Newman

...Fais que nous te prêchions sans te prêcher, non par des mots mais par notre exemple...

Être une voix...Si nous pouvions être une voix qui parle de la tendresse de Dieu et de la charité de Dieu et de la charité du Christ...Si nous pouvions être une voix qui dise qu'il est bon, parce que nous serions un peu bons. Une voix qui dise qu'il est tendre parce que nous serions un peu tendres... Si nous pouvions être quelque chose qui aide à croire à l'Amour divin...
Il est grand de dire quelque chose de Dieu, non par les paroles, mais par ce que l'on est. ( Père Henri Huvelin: directeur spirituel de Charles de Foucauld.).

Hier nous avons eu la joie de nous retrouver chez les soeurs Missionnaires de la Charité avec les autres LMC de notre groupe et le Père Philippe Pignel : Chapelet de la Miséricorde Divine en anglais avec les soeurs dans la chapelle. Instruction du Père Philippe et partage. Liturgie des heures dans la chapelle. Échange avec Sr Anne Maëlys...
Retrouvailles avec Sr Fabienne revenue de Calcutta pour refaire faire son visa pour l'Inde. Que de souvenirs depuis 1986!

Ensuite dîner chez Vincent et Jenny avec Eivor, la mère de Jenny, en France pour quelques jours.
Très agréable soirée!
Eivor et Jenny nous montrent les panneaux lumineux qui sont accrochés au mur de leur salon comme cela se fait dans les maisons et dans les rues de leur ville d'origine au nord de la Finlande: Jacobstadt (pendant le temps de l'Avent et de Noël) qui représentent la Foi sous la forme d'une Croix, l'Espérance sous la forme d'une Ancre et la Charité sous la forme d'un Coeur.

09.12.06

French (FR)   Samedi 9 décembre.  -  Categories: News, fafa, prière, Jean-Paul II  -  @ 12:20:01

Samedi 9 décembre. St Pierre Fourier

Antienne d'ouverture: Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.

« PEUPLE DE SION, toi qui habites Jérusalem, jamais plus tu ne pleureras.Quand tu crieras, le Seigneur se penchera vers toi. Dès qu'il t'aura entendu, il te répondra...,le jour où le Seigneur pansera la blessure de son peuple et guérira ses meurtrissures. » (Is 30,19...26).

Heureux qui espère le Seigneur !

Il est bon de fêter notre Dieu,
il est beau de chanter sa louange !
Le Seigneur rebâtit Jérusalem,
il rassemble les déportés d'Israël
...(PS 146)

Alléluia.Alléluia. Le Seigneur est notre juge, notre chef et notre roi : c'est lui qui nous sauvera. Alléluia.

«Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la BONNE NOUVELLE du Royaume et guérissant toute maladieet toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »...Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. » (Mt 9,35-38 ; 10, 1.6-8)

O Mère de l'Église, je t'adresse une supplication spéciale pour tous les prêtres qui oeuvrent sur cette terre, afin qu'ils soient de « vrais serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu »
(1 Co 4,1) pour le bien de tous leurs frères. Je te prie pour les religieux et les religieuses, pour toutes les âmes consacrées, et pour que beaucoup répondent à une telle vocation. Je te prie pour que les fidèles et notamment les familles de ce pays aient toujours une grande générositédans la foi. Que tous fassent progresserl'oeuvre de l'évangélisationcommencée ici par les ouvriers apostoliquesqui les ont précédés depuis plusieurs générations!
Que le Verbe de Dieu, qui s'est fait chair dans ton sein virginal par l'action du Saint-Esprit, grandisse dans les coeurs et étende son rayonnement pour le salut du monde entier!
(Pape Jean-Paul II)
JOIE à partager :
Action de grâces pour le jubilé, hier, de Sr Blandine M.C. chez les Srs Missionnaires de la Charité à Paris. Que de souvenirs !
Action de grâces également pour le baptême hier soir et la confirmation et la 1ère communion de Corinne Vivet à l' église de Montfort l'Amaury. Merci à toutes les deux ! Vous êtes dans notre coeur et notre prière.
Merci.

PRIÈRE DU SOIR

Donne à nos bergers le regard du bon berger, celui qui relève les brebis et les rend à la vie. Donne à nos bergers la voix qui, selon sainte Catherine de Sienne, ressuscite les enfants qui sont morts dans le sein de l'Eglise. Donne-nous des prêtres et des évêques, des bergers selon ton coeur de miséricorde. Donne-leur ces épaules infatigables de celui qui aime et porte les faibles pour l'amour de toi qui, de fort, t'es rendu faible. Donne-leur, donne-nous de devenir des christophores, des porteurs du Christ.

08.12.06

French (FR)   Vendredi 8 décembre Fête de l'Immaculée Conception  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 14:34:30

SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU. Dès les premiers siècles, l'Eglise a formulé dans sa prière l'essentiel de sa foi concernant la Mère de Jésus (concile d'Ephèse en 431). Mais il fallut ensuite un long temps pour découvrir peu à peu les merveilles de grâce (antienne de la communion), que contenaient ces mots jaillis spontanément des lèvres du peuple chrétien. Saint Irénée avait pressenti l'immaculée conception de Marie, lorsqu'il saluait en elle « la nouvelle Ève ». Ce n'est pourtant qu'au XVe siècle que nous voyons l'Église exposer formellement dans sa liturgie : Dieu a préparé à son Fils « une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge « , préservant celle-ci "de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ce Fils » (prière d'ouverture). La formule est d'une telle plénitude qu'elle devait être reprise presque textuellement dans la définition dogmatique du Pape Pie IX (1854) . l'Immaculée Conception n'est pas seulement pour Marie la préservation du mal, elle est plénitude de grâce : Dieu l'a « comblée de grâce »(préface), «enveloppée du manteau de l'innocence » (a.d'ouverture). Comme son assomption, la conception immaculée de Marie est fondée sur la maternité divine (préface, p. d'ouverture et a. de la communion). Comme en son assomption, Marie est, en sa conception immaculée, l'image anticipée de l'Église : en elle, Dieu « préfigurait l'Église, la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de beauté » (préface), sainte et irréprochable (Ép 5,27).

Antienne d'ouverture:

Je tressaille de joie dans le Seigneur,mon âme exulte en mon Dieu. Car il m'a enveloppée du manteau de l'innocence, et m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme une épouse parée de ses bijoux.

" L'homme appela sa femme : « Ève » (c'est -à-dire : « la vivante »), parce qu'elle fut la mère de tous les vivants."(Gn 3,9...20)

lE Seigneur a fait pour toi des merveilles ,Vierge Marie.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire...(Ps 97).

BÉNI SOIT DIEU, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. ...En lui il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons ,dans l'amour saints et irréprochables sous son regard...En lui, Dieu nous a d'avance destinés à devenir son peuple ; car lui qui réalise tout ce qu'il a décidé, il a voulu que nous soyons ceux qui avaient espéré dans le Christ à la louange de sa gloire.(Ep 1,3...12)

Alléluia. Alléluia. Réjouis-toi, Vierge Marie, comblée de grâce : le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre les femmes. Alléluia.

« ...L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père : il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin... »
Marie dit alors : " Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole."
»
(Lc 1, 26-38).

« Avant le Christ, le mystère de la très Sainte Trinité n'était pour ainsi dire pas connu. Pour que le monde pût le connaître, la seconde personne de la Sainte Trinité s'est fait homme et est venue en ce monde ; ce fut la première étape pour une parfaite connaissance de Dieu. Mais afin que le Fils de Dieu soit mieux connu, il fallut la venue du Saint-Esprit- la troisième personne de la Sainte Trinité...Il nous est difficile de comprendre que l'Immaculée est comme « l'incarnation » de l'Esprit-Saint...
Le Saint-Esprit est dans l'Immaculée, à la manière, pourrait-on dire, dont la deuxième personne de la Sainte Trinité, le Verbe, est en son humanité. Cependant, avec cette différence : en Jésus, il y a deux natures, divine et humaine, mais une seule personne qui est Dieu. Mais la nature et la personne de l'Immaculée sont différentes de la nature et de la personne de l'Esprit-Saint. Et cette union est si inexprimable mais si parfaite que le Saint-Esprit agit uniquement par l'Immaculée,son épouse...En honorant l'Immaculée, nous adorons d'une façon particulière le Saint-Esprit.
(Saint Maximilien Kolbe : 28-7-1935 : L.Fr. Salezy Mikolajczyk)

Nous devons être comme une plume dans la main de l'Immaculée...Si Elle met de côté sa plume, attendons humblement . Si Elle veut écrire, soyons obéissants à chaque mouvement qu'Elle fait avec cette plume. Soyons son instrument...Elle peut le mieux réaliser la gloire de Dieu...tout dépend de notre parfaite docilité à son égard.»(Saint Maximilien Kolbe).

« Marie, Mère de Jésus, donne-moi ton coeur,
si beau, si pur , si Immaculé,
si plein d'amour et d'humilité que je puisse
recevoir Jésus dans le Pain de Vie,
L'aimer comme tu l'as aimé
et Le servir sous l'habit de détresse
des plus pauvres parmi les pauvres.
Amen. »(Mère Teresa).

Joyeux Anniversaire à Stéphanie: 40 ans déjà!
Union de prière avec les pélerins de Lourdes: avec Sr Francesca Sr Claudia...Franklane...
avec notre bien-aimée Sr Irène, Sr Marie-Joseph,...,avec père Jean...
avec les pélerins de la chapelle de la Médaille Miraculeuse,
ceux du jardin de l'Immaculée en Pologne..., avec les LMC et les MC.

10ème retrouvailles pour l'heure de la Miséricorde Divine à 15h à Garancières avec la récitation du chapelet à la Miséricorde Divine, comme chaque Vendredi depuis le 6 Octobre.
Voici comment Soeur Faustine note la demande de Jésus à la date du 10 octobre 1937, juste un an avant sa mort:"A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie. C'est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai pénétrer ma mortelle tristesse ; en cette heure, je ne saurais rien refuser à l'âme qui me prie, par ma passion..."(PJ 1320).

Au début du chapelet: Notre Père...,Je vous salue Marie...,Je crois en Dieu...

Sur les gros grains, une fois:

"Père Éternel, je T'offre le Corps et le Sang, l'Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier."(PJ 475)

Sur les petits grains, dix fois:

Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier."

Pour terminer, trois fois :

"Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Eternel, prends pitié de nous et du monde entier."

07.12.06

English (US)   Jeudi 7 décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 07:09:01 pm

Jeudi 7 décembre St Ambroise: Romain d'origine, Ambroise était préfet de police à Milan quand il fut élu évêque de cette ville. Il sut résister avec énergie aux empiétements du pouvoir impérial, tandis qu'il s'attachait à catéchiser le peuple, en commentant l'Ecriture et en propageant le chant religieux. Il a introduit dans l'Eglise d'Occident la coutume grecque de chanter des hymnes. Son éloquence réussit à toucher saint Augustin et à dissiper ses derniers doutes.
C'est Ambroise qui conféra le baptême au futur évêque d'Hippone, dans la nuit de Pâques 387 .
Tous deux font partie, avec saint Jérôme et saint Grégoire le Grand, des quatre grands docteurs latins de l'Eglise.(Il a laissé plusieurs écrits, principalement exégétiques et moraux).

Jour anniversaire de la mort de notre neveu Frédéric, mort à la maison, à l'âge de 37 ans , le 7 décembre 1998, ou plutôt entré dans la maison du Père,dans la Vie éternelle ce jour-là.
Que de souvenirs affluent à mon esprit! Merci, Frédéric pour tout ce que tu m'as fait découvrir dans ton denier parcours du combattant! Merci pour toutes ces souffrances et ces joies partagées, ces fous rires même! Nous pensons particulièrement aujourd'hui à toute ta famille: à ta mère, à ton père, ton frère...ton beau-père... et à ta femme et à tes enfants que nous portons dans notre coeur et dans notre prière . Bonne fête à Ambroise!

Antienne d'ouverture: Ainsi parle le Seigneur : « Je me susciterai un prêtre fidèle, qui agira selon mon coeur et mon désir. »(I S 2 ; 35)

« ...Tu construis solidement la paix, Seigneur, pour ceux qui ont confiance en toi...Mettez toujours votre confiance dans le Seigneur, car le Seigneur est le Rocher pour toujours...(Is 26, 1-6)

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

« Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
éternel est son amour !...
» (Ps 117)

Evangile
Alléluia. Alléluia. Cherchons le Seigneur, tant qu'il se laisse trouver. Invoquons-le, tant qu'il est proche !
Alléluia.

« Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Il ne suffit pas de me dire : « Seigneur, Seigneur ! » pour entrer dans le Royaume des cieux ; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux.Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc... »
(Mt 7,21.24-27)

« Gardez la joie de vous aimer les uns les autres.L'amour est un roc qui permet de tenir sans peur quand viennent les épreuves ou la souffrance...
Vous avez reçu l'Amour, vous avez reçu la plus grande richesse qui puisse exister. Ne craignez pas de la partager. Pensez à tous ceux qui en sont affamés. »(Mère Teresa).

Réunion de secteur du Secours Catholique:

« ...Si deux ou trois se réunissent, en son Nom, pour servir la table des pauvres, il est au milieu d'eux, dans le grand réfectoire...
Adorons le Seigneur présent sur terre, mais au lieu de rêver vers vingt siècles en arrière, pourquoi ne pas regarder enfin « les autres « comme nous les verrons dans l'éternité, sous leurs masques humains. »(Mgr Jean Rodhain 1934)

« Jésus vient nous voir . Allons à sa rencontre pour lui souhaiter la bienvenue. Il vient à nous en ceux qui ont faim ou manquent de vêtements, ceux qui n'ont personne, les alcooliques, les drogués, les prostituées, les mendiants des rues...
Il est possible que Jésus vienne à vous ou à moi dans un père qui n'a personne, dans une mère, dans un frère ou une soeur.
Si nous le repoussons, si nous n'allons pas à leur rencontre, c'est Jésus lui-même que nous repoussons. »(Mère Teresa).

« C'EST À MOI QUE VOUS L'AVEZ FAIT.»


06.12.06

French (FR)   6 Décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 13:44:14

Mercredi 6 décembre St Nicolas (4eme siècle) Evêque de Myre, en Asie Mineure,il laisse le souvenir d'un homme charitable qui a délivré des enfants et donné une dot à trois jeunes filles. Sa légende fut déformée et reprise dans les personnages de Santa Klaus et du Père Noêl.

Joyeuse fête à tous les Nicolas et en particulier à l'un de mes filleuls.

Antienne d'ouverture: Le Seigneur va venir sans tarder éclairer ce que voilent nos ténébres et se manifester à toutes les nations.(Cf.Ha 2,3 ; I Co 4.5)

« Ce JOUR-LA, le Seigneur, Dieu de l'univers, préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, ...Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pout toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages...Et ce jour-là on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »... »(Is 25, 6...10...)

Près de toi, Seigneur, sans fin nous vivrons.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer
...(Ps 22)

Evangile
Alleluia. Alléluia.Il viendra, le Seigneur, pour sauver son peuple. Heureux ceux qui sont prêts à partir à sa rencontre!
« ...on les déposa à ces pieds et il les guérit. ...et ils rendirent gloire au Dieu d'Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit : « J'ai pitié de cette foule : depuis trois jours déjà, ils sont avec moi et n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun ; ils pourraient défaillir en route. » ...
Il prit les sept pains et les poissons, il rendit grâce, les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules..
Tous mangèrent à leur faim ; et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles pleines.
»
(Mt 15,...29-37)

« De nos jours au-delà de la nourriture matérielle dont certains manquent , les gens sont affamés et assoiffés de nourriture spirituelle, que faisons-nous pour eux? Leur donnons-nous la Parole de Dieu?... »(Homélie du pére Zédet à la messe à Thoiry)

« Et Jésus nous a laissé le secret de son amour lorsqu'il s'est écrié : « Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites ». Tout l'Evangile se trouve dans ces quelques mots. Tout au long du jour, nous pouvons rencontrer Jésus en le servant dans les pauvres.
Et la faim n'est pas simplement la faim de pain. C'est bien souvent celle de la Parole de Dieu, de l'Amour.
Et la nudité n'est pas simplement le besoin d'un vêtement. C'est bien souvent le désir d'être reconnu dans sa dignité humaine.
Et le fait d'être sans logis n'est pas simplement de manquer d'un abri de pierre ou de briques, c'est le fait d'être rejeté, haï, méprisé. »(Bienheureuse Mère Teresa)

05.12.06

French (FR)   Mardi 5 Décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 13:36:47

Mardi 5 décembre.

Antienne d'ouverture: Voici que le Seigneur va venir, et, avec lui, tous ceux qui ont cru en lui ; on verra, ce jour-là, une grande lumière. (cf. Za 14,5.7)
« Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l'esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur qui lui inspirera la crainte du Seigneur. Il ne jugera pas d'après les apparences, il ne tranchera pas d'après ce qu'il entend dire. Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays...Le loup habitera avec l'agneau...Ce jour-là, la racine de Jessé, père de David, sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure. »(Is 11, 1...10)
Voici venir des jours de justice et de paix.
« ...Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
.. »(Ps 71)
Alléluia.Alléluia. Voici qu'il vient avec puissance, notre Seigneur, pour éclairer les yeux de ses serviteurs. Alléluia.
« Jésus, exultant de joie sous l'action de l'Esprit Saint, dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m' a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »...(Lc 10,21...24).
« Nous avons besoin de trouver Dieu, et ce n'est ni dans l'agitation ni dans le bruit que nous le pourrons. Dieu est l'ami du silence . Dans quel silence croissent les arbres, les fleurs et l'herbe! Dans quel silence se meuvent les étoiles, la lune et le soleil! N'est-ce pas notre mission de donner Dieu aux pauvres des taudis ? Non pas un Dieu mort, mais un Dieu vivant et aimant. Plus nous recevons dans la prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active. Nous avons besoin de silence pour être capables de toucher les âmes. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu nous dit et dit à travers nous. Toutes nos paroles seront vaines tant qu'elles ne viendront pas du plus intime, - les paroles qui ne transmettent pas la lumière du Christ accroissent les ténèbres. » (Bienheureuse Mère Teresa).

04.12.06

French (FR)   Lundi 4 décembre  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 13:54:34

Lundi 4 décembre. "Voici notre Sauveur qui vient,ne craignez plus."

St Jean Damascène ou St Jean de Damas.(vIIe-vIIIes)appelé également Mansour (en arabe: le Victorieux) ou Fils de Mansour , du nom de son grand-père. Docteur de l'Eglise. Fêté à la fois par l'Eglise orthodoxe et par l'Eglise romaine.

"Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur(Is 2,5)

"Quelle joie quand on m'a dit : "Nous irons à la maison du Seigneur!"..."(Ps 121...)

"Le centurion reprit : "Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri"...".(Mt 8,8)

"Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du Royaume des cieux."(Mt 8,11).

03.12.06

French (FR)   Début de l'Avent  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 17:00:48

Dimanche 3 décembre. Allons au-devant de celui qui vient!

"Parole du Seigneur. Voici venir des jours où j'accomplirai la promesse de bonheur que j'ai adressée à la maison d'Israël et à la maison de Juda..." (Jr 33,14) "Frères, que le Seigneur vous donne, entre vous et à l'égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant,comme celui que nous avons pour vous." (St Paul 1Th 3,12)

"Restez éveillés et priés en tout temps"(St Luc 21,36...")

Quelle joie d'avoir pu ,grâce à KTO, suivre le voyage du Pape en Turquie,prier avec lui à Ephèse (où nous étions avec 5 de nos enfants le 15 août 1991),en communion avec des chrétiens d'autres communautés et aussi à Istanbul Constantinople avec des musulmans...!
Quelle joie d'avoir eu vendredi 1er décembre la Messe avec le Père Zédet et la nuit d'Adoration avec toutes ces personnes de toutes couleurs venues d'univers si différents!

Quelle joie d'avoir eu aujourd'hui la grâce d'écouter,pendant la Messe à Thoiry, présidée par le père Gérard,l'homélie de Damien Warnan( diacre, qui sera ordonné le 24 juin prochain) que nous avons connu tout petit et qui est toujours dans notre coeur et notre prière, avec toute sa famille réunie à Thoiry à part Benoît , avec Julie, Sarah et Antoine...!Quelle joie aussi d' avoir assisté et partagé la dernière étape de baptême de Corinne Vivet qui sera baptisée à Montfort le 8 décembre , fête de l'Immaculée Conception . Merci Seigneur!

"Soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire: soyez dans la joie.Que votre sérénité soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche." (Ph 4,4-5).

Aide- nous Seigneur à devenir de plus en plus "UN SEUL COEUR". Marie, notre Mère ,prie pour nous!

28.11.06

French (FR)   COMMUNICATION  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 00:00:44

Fête de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse 27.11.06


Quelques réflexions suite à notre dîner paroissial à Thoiry le samedi 25 novembre 2006.

Oui : la COMMUNICATION.
Il faut une meilleure Communication; « faire remonter et redescendre les informations » afin que toute personne dans chaque village puisse être informée de ce qui se passe dans la paroisse..

De nos jours il n'y a jamais eu autant de débats, de réflexions sur la Communication, de temps passé à en parler, pour apprendre à la pratiquer: des stages, des week-ends de formation à la Communication...

Mais nous, chrétiens, on aura beau faire le parcours complet et sans fautes, il me semble que sans COMMUNION il n'y a pas de vraie COMMUNICATION. Toutes les lampes auront beau être branchées, tous les hallogènes auront beau être installés..., sans « Courant » électrique ils ne pourront pas fonctionner.
« Je ne suis qu'un petit fil – Dieu est le Courant. « ( Mère Teresa )

Sans Amour la Communication ne servira de rien.
« ...Si je n'ai la Charité, cela ne sert de rien. » ( Co, 13...3 )« Voici quel est mon commandement: vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés. Nul n'a plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis. »(Jn.15,12-13)

Mais comme il est difficile d'Aimer comme Jésus nous a aimés et continue de le faire!
Cela suppose de nous vider, de nous oublier nous-mêmes, de nous convertir à chaque instant ( nous tourner et nous retourner vers Dieu ) pour nous unir à Dieu et aux autres.

Si nous voulons que notre verre plein ( de nous-mêmes ) se vide pour que l'EAU Vive, l'Eau de la Vie, l'Amour, puisse le remplir, c'est un travail de chaque instant, car à peine le verre vidé, il se remplit à nouveau de nos manques d'Amour, à nouveau nous débordons et sommes débordés... C'est toujours à recommencer. La Persévérance est à pratiquer sans cesse; Cela fait mal d'Aimer mais quelle Joie à rencontrer!

Si nous voulons évangéliser, il faut faire la place à l'Unique Evangélisateur : Jésus-Christ. C'est Lui qui évangélise à travers nos mains, nos pieds, notre bouche, notre sourire, notre joie, nos yeux, notre regard... notre être tout entier.

Prenons le temps de L'écouter, dans le Silence, d'écouter sa Parole, de Le recevoir et de L'accueillir dans le Pain de Vie pour pouvoir le donner à tous ceux que nous rencontrons sans exception.
Prenons le temps d'aimer.
Laissons-Le agir et aimer en nous.Nous ne sommes que de petits instruments.« Je suis un petit crayon dans les mains de Dieu. C'est Lui qui écrit. Il fait tout -et c'est vraiment difficile.Quelquefois le crayon se casse. Il doit le tailler un peu plus. » Mère Teresa

Laissons-nous faire, laissons Le faire. " ...Tout ce qu'il vous dira, faites-le. " (Jn 2,..5)

Si vous avez eu la patience de lire jusqu'au bout ces quelques réflexions de plus à partager, branchez votre fil au « Courant », branchons-nous!
« ...par la charité mettez-vous au service les uns des autres »( Ga 5,..13)... Laissez-vous « mener par l'Esprit. »( Ga 5..16).
Joyeux Avent.
Fabienne Bastide LMC ( un-seul-coeur.com )

23.11.06

French (FR)   Anniversaire  -  Categories: News, fafa  -  @ 01:28:16

Dimanche 19 Novembre fête de la Sainte Famille pour les LMC et anniversaire de nos premiers voeux de LMC en 1988, merci à tous les LMC d'Italie,d'Espagne,de Suisse et des USA qui ont répondu à nos mails.Mardi 21 Novembre,fête de la Présentation de Marie,fête des consacrés était l'anniversaire de notre prise de croix en tant que LMC en 1987.Mercredi 22 Novembre fête de Sainte Cécile est L'anniversaire de la consécration de notre famille au Sacré Coeur de Jésus et au Coeur immaculé de Marie en 1987.Aujourd'hui nous publions sur le blog LMC la traduction française de l'identité,la Mission et la Vocation des Laics Missionnaires de la Charité

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