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23.04.19

French (FR)    -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 19:14:41

« Il faut avant tout consacrer du temps au silence et à la contemplation, surtout si nous vivons dans de grandes villes où tout n’ est qu’ agitation. Voilà pourquoi j’ai décidé d’ouvrir notre première maison de sœurs contemplatives - dont la vocation est de prier pendant la plus grande partie de la journée - à New-York plutôt que sur l’Himalaya, car je sentais que ce sont les grandes villes qui avaient le plus besoin de silence et de contemplation.
Je commence toujours à prier par le silence : c’est dans le silence du cœur que Dieu parle. Dieu est l’ami du silence et nous devons L’écouter, parce que ce ne sont pas nos paroles qui comptent, mais ce que Lui nous dit, et ce qu’Il dit à travers nous. Ce que le sang est au corps, la prière l’est à l’âme ; elle la rapproche de Dieu et purifie notre cœur. Alors, le cœur purifié nous pouvons voir Dieu, Lui parler et découvrir Son amour en la personne de chacun de nos frères humains. Si votre cœur est pur, vous êtes transparent en face de Dieu, vous ne lui dissimulez rien, et alors seulement vous Lui offrez librement ce qu’Il attend de vous.
Si vous souhaitez partir à la recherche de Dieu sans savoir comment vous y prendre, apprenez à prier, astreignez-vous tout simplement à prier chaque jour. Vous pouvez prier n’importe où, à n’importe quel moment. Point n’est besoin d’être dans une chapelle ou une église. Vous pouvez prier en travaillant : le travail n’arrête pas la prière, ni la prière le travail. »

Mère Teresa de Calcutta
(Un chemin tout simple : A Simple Path 1995)

09.09.13

French (FR)   Première journée internationale de la charité  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 19:21:25

Journée internationale de la charité
5 septembre

Message du Secrétaire général des Nations Unies, , Ban-Ki-moon
5 septembre 2013
La charité joue un rôle majeur en ce qu’elle aide à défendre les valeurs et à promouvoir l’action de l’Organisation des Nations Unies. Les dons de temps ou d’argent, le bénévolat à l’échelle locale ou à l’autre bout du monde, les actes de compassion et de bonté accomplis de façon désintéressée sont autant de manifestations de la solidarité mondiale qui nous aident à atteindre notre but commun, qui consiste à cohabiter en harmonie et à construire un avenir pacifique pour tous.
Je me réjouis de célébrer cette première Journée internationale de la charité, qui a été proclamée l’an dernier par l’Assemblée générale des Nations Unies et qui coïncide avec l’anniversaire de la disparition de Mère Teresa, dont la vie et l’action au service des membres les plus pauvres et les plus vulnérables de la famille humaine ont fait des émules dans le monde.
Paradoxalement, il arrive que la charité soit discréditée, au motif qu’elle serait inefficace ou inadaptée, voire humiliante pour le destinataire. « Nous ne faisons pas la charité mais un investissement », s’empressent parfois de préciser les bailleurs de fonds. Sachons reconnaître la charité pour ce qu’elle est intrinsèquement : une noble entreprise visant à améliorer la condition humaine.
Alors que nous cherchons à accélérer nos efforts afin d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement et de définir un programme audacieux pour l’après-2015, nous pouvons et nous devons renforcer le rôle de l’action caritative.
Des organismes des Nations Unies tels que le Programme des Volontaires des Nations Unies ou l’UNICEF permettent à des personnes de tous horizons de s’engager. En instituant la Journée internationale, l’Assemblée générale a invité les États Membres à encourager la charité, notamment par des activités pédagogiques et de sensibilisation : ainsi, des initiatives telles que l’Action estudiantine visant à promouvoir l’innovation et la réforme par l’éducation, entreprise dans le cadre de l’initiative des Nations Unies dénommée « Impact universitaire », ont encouragé les jeunes – hommes et femmes – à aider leurs pairs moins fortunés à obtenir les moyens financiers de s’instruire. Les organismes humanitaires des Nations Unies comptent autant sur la charité du public que sur la générosité des gouvernements pour continuer à sauver des vies lors de catastrophes naturelles, de conflits armés ou d’autres situations d’urgence.
En cette nouvelle journée internationale, j’invite les êtres humains de tous horizons et de tous âges à écouter cet élan de charité qui nous anime tous.

27.07.12

French (FR)   L'abandon  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 15:19:00

L'abandon
On serait tenté de croire que la faiblesse et la petitesse sont incompatibles avec l'abandon, parce qu'on se représente l'abandon comme une force de l'âme, qui fait, par générosité d'amour et par grandeur de sentiments, les plus héroïques sacrifices. Mais l'abandon véritable ne ressemble point à cet abandon flatteur. L'abandon est un simple délaissement dans les bras de Dieu, comme celui d'un petit enfant dans les bras de sa mère. L'abandon parfait va jusqu'à abandonner l'abandon même. On s'abandonne sans savoir qu'on est abandonné ; si on le savait, on ne le serait plus ; car y-a-t-il un plus puissant soutien qu'un abandon connu et possédé ? L'abandon se réduit, non à faire de grandes choses qu'on puisse se dire à soi-même, mais à souffrir sa faiblesse et son infirmité, mais à laisser faire Dieu, sans pouvoir se rendre témoignage qu'on le laisse faire. Il est paisible, car il n'y aurait pas de sincère abandon, si on était encore inquiet pour ne pas laisser échapper et pour reprendre des choses abandonnées. Ainsi l'abandon est la source de la vraie paix ; et sans la paix, l'abandon est très imparfait.
Si vous demandez une ressource dans l'abandon, vous demandez de mourir sans perdre la vie. Tout est à recommencer. Rien ne prépare à s'abandonner jusqu'au bout, que l'abandon actuel en chaque moment. Préparer et abandonner sont deux choses qui s'entre-détruisent. L'abandon n'est abandon qu'en ne préparant rien. Il faut tout abandonner à Dieu, jusqu'à l'abandon même...
Les douleurs dans la mort à soi-même ne viennent que de nos résistances. L'abandon, pour être véritable, ne doit pas être aperçu.

Lettres spirituelles de Fénelon (174)

L'abandon total

Marie était complètement vide d'elle-même, Dieu l'a remplie de sa grâce. Elle a permis à Dieu de l'utiliser selon Son désir, en Lui appartenant sans réserve.
Notre abandon total :
être possédées par Lui,
prendre tout ce qu'Il donne et donner tout ce qu'Il prend avec un grand sourire,
être utilisées par Lui,
Lui offrir notre volonté libre, notre raison, toute notre vie avec une foi pure, afin qu'Il pense Ses pensées dans nos esprits, qu'Il fasse Son travail avec nos mains et qu'Il aime avec nos cœurs,
totalement disponibles pour Dieu, Son Église, par notre disponibilité à nos supérieures, nos sœurs et les personnes que nous servons.

Mère Teresa et les Missionnaires de la Charité

Rappelez-vous trois choses que Mère vous dit : un abandon total à Dieu, une confiance aimante les unes avec les autres et la joie avec tous. Alors nous serons vraiment saintes comme Jésus. Soyez saintes comme Jésus, soyez seulement tout à Jésus par Marie.
Un abandon total consiste à se donner complètement à Dieu. Pourquoi devons-nous nous donner pleinement à Dieu ? Parce que Dieu S'est donné à nous. Si Dieu, qui ne nous doit rien, est prêt à nous octroyer rien moins que Lui-même, devrons-nous répondre avec seulement une fraction de nous-mêmes ? Nous donner pleinement à Dieu est un moyen de recevoir Dieu Lui-même. Moi pour Dieu et Dieu pour moi. Je vis pour Dieu et je renonce à moi-même et, de cette manière, j'incite Dieu à vivre pour moi. Ainsi, pour posséder Dieu, nous devons Lui permettre de posséder notre âme. Comme nous serions pauvres si Dieu ne nous avait pas donné le pouvoir de nous donner à Lui ! Comme nous sommes riches maintenant ! Et comme il est facile de conquérir Dieu ! Nous nous donnons à Dieu ; alors Dieu est nôtre et rien ne peut plus être plus à nous que Dieu. La monnaie avec laquelle Dieu nous rembourse de notre abandon est Lui-même. Nous devenons dignes de Le posséder lorsque nous nous livrons complètement à Lui.
M'abandonner sigifie Lui offrir ma volonté libre et ma raison, c'est-à-dire ma propre lumière por être guidée par lar la parole de Dieu, dans la foi pure. Il se peut que mon âme soit dans les ténèbres, mais je sais que ces ténèbres, cette épreuve et cette souffrance, sont la preuve la plus sûre de mon abandon aveugle.
L'abandon est aussi amour vrai. Plus nous nous abandonnons, plus nous aimons Dieu et les âmes. Si nous aimons vraiment les âmes, nous devons être prêtes à prendre leur place, à prendre sur nous leurs péchés et à les expier par la pénitence et une mortification continuelle. Nous devons être des holocaustes vivants, car les âmes ont besoin de nous en tant que telles. Il n'y a aucune limite à l'amour qui nous pousse à donner. Se donner entièrement à Dieu, c'est être Sa victime – la victime de Son amour indésirable, c'est-à-dire de l'amour de Dieu qui n'a pas été accepté par les hommes. L'esprit de notre congrégation est celui d'un abandon complet. Nous ne pouvons pas nous satisfaire du lot commun. Ce qui est bien pour d'autres nest pas suffisant pour nous. Nous devons apaiser la soif d'un Dieu infini, mourant d'amour. Seul l'abandon total peut satisfaire le désir brûlant d'une vraie Missionnaire de la Charité...

Mère Teresa

20.10.11

French (FR)   Thérèse et Teresa  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 20:38:42

Mercredi 19 octobre 2011
Anniversaire de la proclamation de Ste Thérèse de Lisieux docteur de l'Eglise
Anniversaire de la béatification de Louis et Zélie Martin
Anniversaire de la béatification de Teresa de Calcutta

THÉRÈSE et TERESA

THÉRÈSE

Il fit de moi un pêcheur d'âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n'avais pas senti aussi vivement... Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m'oublier pour faire plaisir... Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : «  J'ai soif !  » Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive... Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes... Ce n'était pas encore les âmes de prêtres qui m'attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles... ( cette nuit de Lumière
H d'une âme : 1886, page 115 )
J'avais obtenu le «  signe  »  demandé et ce signe était la reproduction fidèle de grâces que Jésus m'avais faites pour m'attirer à prier pour les pécheurs. N'était-ce pas devant les plaies de Jésus, en voyant couler son sang divin que la soif des âmes était entrée dans mon cœur ? … Ah!depuis cette grâce unique, mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour, il me semblait entendre Jésus dire comme à la samaritaine : «  Donne-moi à boire !  » C'était un véritable échange d'amour ; aux âmes je donnais le sang de Jésus, à Jésus j'offrais ces mêmes âmes rafraîchies par sa rosée Divine ; ainsi il me semblait le désaltérer et plus je lui donnais à boire, plus la soif de ma pauvre petite âme augmentait et c'était cette soif ardente qu'Il me donnait comme le plus délicieux breuvage de son amour... ( 1887, pages 116-117 )
«  Il a fait alliance avec moi et je suis «  devenue sienne... » ( prophétie d'Ezéchiel )
Je voulais aimer, aimer Jésus avec passion, lui donner mille marques d'amour pendant que je le pouvais encore... ( page 119)
Il me lança à pleines voiles sur les flots de la confiance et de l'amour ( 1891 page 197 )
Je vois que la souffrance seule peut enfanter les âmes ( 1893 page 198 )
Je comprends si bien qu'il n'y a que l'amour qui puisse nous rendre agréables au Bon Dieu, que cet amour est le seul bien que j'ambitionne . Jésus se plaît à me montrer l'unique chemin qui conduit à cette fournaise Divin, ce chemin c'est l'abandon du petit enfant qui s'endort sans crainte dans les bras de son Père... «  Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi » a dit l'Esprit Saint par la bouche de Salomon et ce même Esprit d'Amour a dit encore que «  La miséricorde est accordée aux petits.  » En son nom le, le prophète Isaïe nous révèle qu'au dernier jour «  Le Seigneur conduira son troupeau dans les pâturages, qu'il rassemblera les petits agneaux et les pressera sur son sein  » et comme si toutes ces promesses ne suffisaient pas, le même prophète dont le regard inspiré plongeait déjà dans les profondeurs éternelles, s'écrie au nom du Seigneur : «  Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux.  » … il n'y a plus qu'à se taire, à pleurer de reconnaissance et d'amour... Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l'abandon et la reconnaissance... IMMOLEZ à Dieu des SACRIFICES de LOUANGES et D'ACTIONS DE GRÂCES.  »
Voilà donc tout ce que Jésus réclame de nous, il n'a pas besoin de nos œuvres, mais seulement de notre amour, car ce même Dieu qui déclare n'avoir pas besoin de nous dire s'il a faim, n'a pas craint de mendier un peu d'eau à la Samaritaine. Il avait soif... Mais en disant : «  donne-moi à boire  », c'était l'amour de sa pauvre créature que le Créateur de l'univers réclamait. Il avait soif d'amour... ( 1896 page 215 )
La Charité me donna la clef de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l'Église avait un Cœur, et que ce Cœur était BRULANT d'AMOUR. Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église, que si l'Amour venait à s'éteindre, les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang... Je compris que l'AMOUR RENFERMAIT TOUTES LES VOCATIONS, QUE L'AMOUR ÉTAIT TOUT, QU'IL EMBRASSAIT TOUS LES TEMPS ET TOUS LES LIEUX... EN UN MOT QU'IL EST ÉTERNEL !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l'ai trouvée, MA VOCATION, C'EST L'AMOUR !...
Je n'ai d'autre moyen de te prouver mon amour, que de jeter des fleurs, c'est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, de profiter de toutes les plus petites choses et de les faire par amour...
O mon Jésus ! Je t'aime, j'aime l'Église ma Mère, je me souviens que : «  Le plus petit mouvement de PUR AMOUR lui est plus utile que toutes les autres œuvres réunies ensemble  » ( Cantique spirituel St Jean de la Croix )
Je ne suis qu'une enfant, impuissante et faible, cependant c'est ma faiblesse même qui me donne l'audace de m'offrir en Victime à ton Amour, ô Jésus ! … l'Amour m'a choisie comme holocauste, moi, faible et imparfaite créature... Oui, pour que l'Amour soit pleinement satisfait, il faut qu'il s'abaisse, qu'il s'abaisse jusqu'au néant et qu'il transforme en feu ce néant...
Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux !
Ah ! Jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n'ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux chanter vos miséricordes.
… par la confiance et l'amour.

Ce qui lui plaît c'est de me voir aimer ma petitesse et ma pauvreté, c'est l'espérance aveugle que j'ai en sa miséricorde... ( lettre à Sr Marie du Sacré-Cœur 17 septembre 1896 page 321 )

C'est la confiance et rien que la confiance qui doit nous conduire à l'amour.
( page 322 )

POÉSIES

VIVRE D'AMOUR

...J'ai ma devise écrite sur ma voile :
«  Vivre d'Amour.  »...

AU SACRÉ-CŒUR DE JÉSUS

...«  J'ai besoin d'un cœur brûlant de tendresse
«  Restant mon appui sans aucun retour
«  Aimant tout en moi, même ma faiblesse...
«  Ne me quittant pas, la nuit et le jour.  »...

… O Cœur de Jésus, trésor de tendresse
C'est toi mon bonheur, mon unique espoir...

JÉSUS, MON BIEN-AIMÉ, RAPPELLE-TOI

… Rappelle-toi de l'amoureuse plainte
Qui sur la croix s'échappa de ton Cœur
Ah ! Dans le mien, Jésus elle est empreinte
Et de ta soif je partage l'ardeur
Plus je me sens brûlée de tes divines flammes
Plus je suis altérée de te donner des âmes
Que d'une soif d'amour
Je brûle nuit et jour

Rappelle-toi...

MON CIEL À MOI

… Mon Ciel est de rester toujours en sa présence...
Le total abandon voilà ma seule loi.

JÉSUS SEUL

… Et cependant, tu mendies mon amour !...
Tu veux mon cœur, Jésus, je te le donne
Tous mes désirs, je te les abandonne
Et ceux que j'aime, ô mon Epoux, mon Roi
Je ne veux plus les aimer que pour toi.

Les Sacristines du Carmel

… Nous sommes aussi des hosties
Que Jésus veut changer en Lui....

MA JOIE

...Ma joie, c'est d'aimer la souffrance..
.
Ma joie, c'est de rester dans l'ombre
De me cacher, de m'abaisser.
Ma joie, c'est la Volonté Sainte
De Jésus mon unique amour

Ainsi je vis sans nulle crainte
J'aime autant la nuit que le jour...
Ma joie, c'est de lutter sans cesse
Afin d'enfanter des élus...

A mon Ange Gardien

… Je veux pendant ma courte vie
Sauver mes frères les pécheurs...

Mes Armes

… L'Obéissance est ma forte Cuirasse

Et le Bouclier de mon cœur...

Une Rose effeuillée.

Mais la rose effeuillée, simplement on la jette
Au gré du vent.
Une rose effeuillée sans recherche se donne pour n'être plus.
Comme elle avec bonheur à toi je m'abandonne
Petit Jésus...

L'Abandon est le fruit délicieux de L'Amour.

… De cet Arbre ineffable
L'Amour voilà le nom,
Et son fruit délectable
S'appelle L'Abandon...

POURQUOI JE T'AIME, Ô MARIE !

… Puisque le Roi des Cieux a voulu que sa Mère
Soit plongée dans la nuit, dans l'angoisse du cœur ;
Marie, c'est donc un bien de souffrir sur la terre ?
Oui souffrir en aimant, c'est le plus pur bonheur !...

Aimer c'est tout donner et se donner soi-même
...
Avec toi j'ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !...

Je voudrais parcourir la terre et annoncer l'Evangile

La petite Thérèse.

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" Sainte Thérèse et Mère Teresa : ces deux sœurs en esprit sont comme deux miroirs qui se reflètent mutuellement, chacune révélant ce qui, de prime abord, ne se voit pas chez l'autre... Sainte Thérèse et Mère Teresa sont les deux témoins parallèles que Dieu a choisis pour révéler son amour assoiffé, la vocation de l'humanité à aimer et à être aimé, et la « petite voie » ouverte à tous. » ( Père Joseph Langford M.C. « d'une Thérèse à l'autre... ", p.44-45)

MÈRE TERESA

Un MC doit être un MC de joie. Par ce signe le monde saura que vous êtes MC.
L'esprit MC est un esprit de Confiance aimante, d'Abandon Total, d'Allégresse.

Dernière lettre inachevée de Mère Teresa du 5 septembre 1997

« … J'apprends que Jésus nous envoie un nouveau don. Cette année un siècle après avoir rejoint la maison du Seigneur, le Saint Père déclare la Petite Fleur Docteur de l'Eglise. Pouvez-vous imaginer que c'est parce qu'elle a fait de petites choses avec un grand amour que l'Eglise en fait un Docteur, comme St Augustin et la grande Ste Thérèse ! C'est exactement ce que Jésus a dit dans l'Evangile à celui qui était assis à la place la plus basse : «  Ami, viens plus haut.  ». Restons donc très petits et suivons la voie de la Petite Fleur, une voie de confiance et d'amour et de joie, et nous réaliserons la promesse de votre Mère de donner des saints à notre Mère l'Eglise.  »

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Je voulais être missionnaire, je voulais partir donner la vie du Christ aux peuples des pays de mission...
La gaieté est le signe d'une personne généreuse et mortifiée qui, oubliant toute chose, y compris elle-même, s'efforce de plaire à son Dieu par tout ce qu'elle fait pour les âmes. La gaieté est souvent un manteau qui cache une vie de sacrifice, d'union continuelle à Dieu, de ferveur et de générosité. Qui possède la gaieté atteint très souvent un haut degré de perfection. Car Dieu aime celui qui donne avec joie et Il prend tout contre Son cœur la religieuse qu'Il aime.
(Explication des premières constitutions).
Ne recherchez pas les grandes choses, faites seulement de petites choses avec un grand amour. (Instructions de Mère Teresa aux sœurs M.C., 30 octobre 1981).
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Il vous désire ardemment... Il a soif de vous... Tant que vous ne savez pas tout au fond de vous que Jésus a soif de vous – vous n'avez pas la moindre idée de ce qu'Il veut être pour vous. Ni de qui Il veut que vous soyez pour LUI... (Mère Teresa aux sœurs, frères et pères M.C., à partager avec les LMC, 25 mars 1993)
C'est pour le bonheur de ces malheureuses familles – pour amener Jésus dans leurs maisons obscures que Notre Seigneur veut que moi et les Sœurs nous donnions notre vie comme victimes pour les familles... Demandez-lui que nous, les Sœurs et moi – nous soyons ses filles qui donneraient de la joie à son cœur – en donnant de la joie à ces foyers malheureux.
(Mère Teresa à Mgr Périer, quelque temps avant le 7 mars 1947 Couvent de Lorette Asansol )
Je ne suis qu'un petit instrument entre Ses mains, et c'est précisément parce que je ne suis rien qu'Il veut se servir de moi... Excellence, je désire ardemment d'un cœur véritable et sincère commencer à mener cette vie – pour donner de la joie au Cœur souffrant de Jésus.... La joie à laquelle j'aspire est seulement de Lui plaire... Nous ne pourrions rien, mais Jésus et nous, quelques victimes, pouvons faire des merveilles... DONNONS DE LA JOIE AU Cœur de Jésus et ôtons de Son Cœur ces terribles souffrances... (Mère Teresa à Mgr Périer Couvent de Lorette Asansol 30 mars 1947)
Notre Seigneur veut des Religieuses indiennes, des victimes de Son amour, qui seraient tellement unies à Lui qu'elles rayonneraient Son amour sur les âmes... et qui seraient Sa lumière, Son feu d'amour au milieu des pauvres, des malades, des mourants, des mendiants et des petits enfants des rues...
Elles doivent aussi recevoir toute l'aide possible de saints prêtres pour leur vie spirituelle , afin que la perfection religieuse devienne simple et facile – comme l'était la vie de Marie à Nazareth. Car si elles ne sont pas amoureuses de Dieu – elles ne seront pas capables de vivre cette vie d'immolation continuelle pour les âmes...
Il faut des âmes intérieures – qui brûlent d'amour pour Dieu et les âmes...
Mais si les Missionnaires de la Charité apportaient de la joie à une seule famille malheureuse – faisaient en sorte qu'un seul enfant des rues innocent reste pur pour Jésus – qu'un seul mourant meure en paix avec Dieu – ne croyez-vous pas, Excellence, que cela vaudrait la peine de tout offrir – juste pour celui-là – parce que celui-là procurerait une grande joie au Cœur de Jésus. (Couvent de Lorette Darjeeling FÊTE-DIEU 47

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Quel était le lien viscéral qui les unissait ? (Thérèse de Lisieux et Mère Teresa )
Je m'arrêtai tout fébrile sur la soif de Jésus. Pas leur soif de Jésus, mais celle de Jésus pour nous, pour elles.
Ce qui rassemblait profondément les deux Thérèse me semblait être ceci : désaltérer Jésus, le consoler de l’indifférence de tant de gens, étancher sa soif d’amour, lui faire plaisir, l’aimer dans les autres en se laissant aimer par lui, s’ouvrir aux flots de tendresse qui sont refoulés dans son cœur parce que cet amour n’est pas accueilli comme il le devrait...
Le cri de Jésus, « J'ai soif », mentionné à plusieurs reprises dans leurs écrits, avait été déterminant dans leurs vies... Ce « J'ai soif » accompagne le portrait du Crucifié dans toutes les maisons des Missionnaires de la Charité, et la photo de Thérèse de Lisieux, n’est jamais loin.
( Introduction du livre : J'AI SOIF de Jacques Gauthier, poète, écrivain et théologien québécois)


A suivre...

«

13.06.11

French (FR)   Mardi 31 mai 2011  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 17:03:48

LA VISITATION
avec la bienheureuse Teresa de Calcutta M.C.
et Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face



Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,39-56

« En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zaccharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle . Alors, Elisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : «  Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi ? Car, lorsque j'ai entendu tes paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au- dedans de moi. Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur.  »...»

C'est un des plus beaux moments de la vie de Marie : Jésus étant entré dans sa vie, elle part aussitôt en hâte vers le village d'Élisabeth pour donner Jésus à celle-ci et à son Fils. Nous lisons dans l'Évangile que l'enfant «  bondit d'allégresse  » à cette première rencontre avec le Christ.
( Mère Teresa : A Gift for God : La Joie du Don page 46 )

Marie a dit : «  Qu'il me soit fait selon ta parole  ». Puis elle partit en hâte. Voilà pourquoi la Vierge est une Missionnaire au vrai sens du mot. Chaque matin, moi aussi, je dois partir en hâte : je me rends à une audience avec Dieu. Chaque matin je reçois Jésus : son sang, son corps dans mon corps. Alors qu'advient-il  ? La Vierge a passé neuf mois avec Jésus. Jésus était en elle... Et qu'a-t-elle fait ? Elle a frotté, nettoyé, lavé, mais surtout elle a aimé dans un abandon total. Moi aussi je dois agir ainsi. Dans les rues je dois passer en hâte, ardente d'amour et de zèle pour donner Jésus aux pauvres. ( Mère Teresa : Contemplatives in the heart of the world : Par la parole et par l'exemple page 101 )
Alors qu'elle était Mère de Dieu, elle s'en alla visiter sa cousine Élisabeth pour assumer les tâches du foyer... Ne restons pas plantés là, attendant que les pauvres viennent à nous. Sortons, allons à leur recherche, comme le fit Marie lorsqu'elle se sentit remplie de Jésus. Mais, en chemin, prions en marchant... Nous prouverons notre amour à Marie, notre Mère, en travaillant pour son Fils Jésus, avec lui et pour lui. Nous devrions faire avec les pauvres ce que fit Marie avec sa cousine Élisabeth : nous mettre à leur service.
Notre vocation consiste à appartenir à Jésus. Aussi l'important n'est-il pas le travail en lui-même. Ce qui importe, c'est votre appartenance à Jésus. Et c'est lui qui vous fournit les moyens de lui exprimer cette appartenance. ( Mère Teresa : Pensées spirituelles pages 72 -73 -109 )
Que Marie soit la cause de votre joie et que chacun de nous soit Jésus pour elle ! Personne n'est capable mieux qu'elle de nous apprendre l'humilité. Elle a été la «  servante  », ce qui signifie être utilisé par tous, en demeurant dans la joie... Oui, la joie était la force de la Vierge. Il n'y a que la joie qui ait pu lui donner la force de marcher sans fatigue jusqu'aux collines de Judée pour y faire le travail d'une servante. Nous aussi nous devons parcourir notre route sans nous arrêter, gravissant allègrement les collines des difficultés. ( Mère Teresa : Une main de tendresse page 88 )
Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils Unique Jésus à la Vierge Immaculée Marie. La première sainte Communion a été célébrée au moment où Jésus est entré dans sa vie. Immédiatement elle est partie en hâte partager Jésus avec les autres. Marie a été, d'une certaine façon, la première Missionnaire de la Charité – la première porteuse de l'amour de Dieu.

Remarquons que Marie n'a pas gardé Jésus comme son bien propre. Dès qu'elle l'a reçu, elle s'est hâtée d'aller le donner aux autres. Et la famille de Zaccharie et d'Élisabeth a reçu Marie avec joie. Lorsque la Vierge entra dans leur maison, Jean Baptiste bondit de joie dans le sein de sa Mère. Quel mystère que Dieu se soit servi d'un petit enfant qui n'était pas encore né pour proclamer la venue du Messie. Pensons à toutes les vies détruites, à l'atteinte qui est faite à la création et au dessein de Dieu sur le monde. Ayons aussi pour nos parents une immense gratitude : ils nous ont donné la vie, ils ont participé à l'œuvre de Dieu, au désir de Dieu sur nous. ( Mère Teresa : Que ton règne vienne page pages 37-39 )

Poème de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face 
Pourquoi je t'aime, Ô Marie

Oh! je t'aime, Marie, te disant la servante
Du Dieu que tu ravis par ton humilité
Cette vertu cachée te rend toute puissante
Elle attire en ton cœur la Sainte Trinité...

Chez Sainte Élisabeth, recevant ta visite,
J'apprends à pratiquer l'ardente charité.

Là j'écoute ravie, Douce Reine des anges,
Le cantique sacré qui jaillit de ton cœur,
Tu m'apprends à chanter les divines louanges
A me glorifier en Jésus mon Sauveur.
Tes paroles d'amour sont de mystiques roses
Qui doivent embaumer les siècles à venir.
En toi le Tout-Puissant a fait de grandes choses
Je veux les méditer, afin de l'en bénir...

30.12.10

French (FR)   C'est Noël  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 20:03:52

C'est Noël

chaque fois que vous souriez à votre frère et lui tendez la main,
chaque fois que vous vous taisez pour écouter quelqu'un,
chaque fois que vous tournez le dos aux préjugés qui relèguent les opprimés aux confins de leur isolement.
chaque fois que vous espérez avec les prisonniers,
ceux qui sont chargés du poids de la pauvreté physique, morale ou spirituelle,
chaque fois que vous reconnaissez avec humilité vos limites et votre faiblesse.

C'est Noël chaque fois que vous permettez à Dieu d'aimer les autres à travers vous.

Prions Dieu qu'à Noël nous puissions accueillir Jésus non dans la froide mangeoire de notre cœur, mais dans un cœur plein d'amour et d'humilité,
animé par la chaleur de l'amour que nous avons les uns pour les autres.

Mère Teresa

18.12.10

French (FR)   Troisième dimanche de l'Avent 2010  -  Categories: fafa, Mère Teresa, Benoit XVI  -  @ 23:49:03

Une route de lumières
Giovanni Maria Vian

Les médias, distraits par des apparences souvent futiles, n'ont pas consacré une grande attention à la visite que Benoît XVI a effectuée dans l'une des paroisses de son diocèse...Pour analyser l'histoire des derniers siècles, en rappelant les nombreux prophètes, idéologues et dictateurs qui ont répondu : non ce n'est pas Jésus, c'est nous qui changeons le monde. Et ils l'ont changé, mais – a constaté le Pape – en laissant le vide et de grandes destructions : « Ce n'était pas eux ». C'est pourquoi nous devons encore interroger le Christ, dont Benoît XVI a imaginé une phrase, comme une devise non écrite, àgraphon, qui contient la réponse : « Voyez ce que, moi, j'ai fait. Je n'ai pas accompli une révolution sanglante, je n'ai pas changé le monde par la force, mais j'ai allumé de nombreuses lumières qui forment, entre temps, une grande route de lumières au cours des millénaires ».
Des lumières qui ont été allumées dans les ombres et dans les difficultés de chaque jour par des hommes et des femmes comme Maximilien Kolbe, Damien de Veuster, Mère Teresa de Calcutta : car « ce n'est pas la révolution violente du monde, ce ne sont pas les grandes promesses qui changent le monde, mais c'est la lumière silencieuse de la vérité », qui provient de ce Dieu proche qui nous donne la certitude de ne pas être oubliés, comme si l'homme était un produit du hasard.
Nous devons nous rapprocher de ce Dieu – a dit le Pape avec des paroles comprises par tous. Pour devenir « une des plus petites lumières » qu'il a allumées dans l'histoire et apporter ainsi, dans la veillée active de l'attente, la lumière dans le monde. Cette lumière qui est venue pour illuminer chaque homme.

Troisième dimanche de l'Avent
Seule la lumière silencieuse de la Vérité
change le monde

Dans la matinée du dimanche 12 décembre 2010, le Pape Benoît XVI, Evêque de Rome, s'est rendu en visite pastorale dans la paroisse romaine « Saint Maximilien Kolbe ». Au cours de la Messe célébrée dans l'église paroissiale, le Saint-Père a prononcé l'homélie suivante :
… L'Avent est une puissante invitation pour tous à laisser entrer toujours davantage Dieu dans notre vie, dans nos maisons, dans nos quartiers, dans nos communautés, pour avoir une lumière parmi les nombreuses ombres, les multiples difficulté de chaque jour...
Votre communauté comprend en son sein de nombreuses familles venant de l'Italie centrale et méridionale à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie. Au fil des temps, la communauté a grandi et s'est en partie transformée, avec l'arrivée de nombreuses personnes des pays de l'Est européen et d'autres pays. Précisément à partir de cette situation concrète de la paroisse, efforcez-vous de croître toujours davantage dans la communion avec tous : il est important de créer des occasions de dialogue et de favoriser la compréhension réciproque entre les personnes provenant de cultures, de modèles de vie et de conditions sociales différentes. Mais il faut surtout chercher à les faire participer à la vie chrétienne, à travers une pastorale attentive aux besoins réels de chacun. Ici, comme dans chaque paroisse, il faut partir des « voisins » pour parvenir jusqu'aux personnes les plus « éloignées », pour apporter une présence évangélique dans les milieux de vie et de travail....
Sachez donc créer une communauté avec tous, unis dans l'écoute de la Parole de Dieu et dans la célébration des sacrements, en particulier de L'Eucharistie.A cet égard, la mission diocésaine en cours, sur le thème « Eucharistie dominicale et témoignage de la charité », constitue une occasion propice pour approfondir et mieux vivre ces deux composantes fondamentales de la vie et de la mission de l'Eglise et de chaque croyant, c'est-à-dire l'Eucharistie du dimanche et la pratique de la charité. Réunis autour de l'Eucharistie, nous ressentons plus facilement que la mission de chaque communauté chrétienne est d'apporter le message de l'amour de Dieu à tous les hommes. Voilà pourquoi il est important que l'Eucharistie soit toujours le cœur de la vie des fidèles...
Chers frères et sœurs, à côté de l'invitation à la joie, la liturgie d'aujourd'hui – avec les paroles de saint Jacques que nous avons entendues – nous adresse également celle d'être constants et patients dans l'attente du Seigneur qui vient, et de l'être ensemble, comme communauté, en évitant les plaintes et les jugements (cf. Jc 5, 7-10).
Dans l'Evangile, nous avons cependant la question de Jean-Baptiste qui se trouve en prison ; Jean-Baptiste qui avait annoncé la venue du Juge qui change le monde, et qui à présent voit que le monde reste le même. Il fait donc demander à Jésus : « Est-ce toi, celui qui doit venir ? Ou devons-nous en attendre un autre ? ». Au cours des deux, trois derniers siècles de nombreuses personnes ont demandé : « Mais est-ce réellement toi ? Ou le monde doit être changé de manière plus radicale ? Tu ne le fais pas ? » Et de nombreux prophètes, idéologues et dictateurs sont venus, qui ont dit :
« Ce n'est pas lui ! Il n'a pas changé le monde ! C'est nous ! ». Et ils ont créé leurs empires, leurs dictatures, leur totalitarisme qui auraient dû changer le monde. Et cela l'a changé, mais de manière destructrice. Aujourd'hui nous savons que ces grandes promesses n'ont laissé qu'un grand vide et une grande destruction. Ce n'était pas eux.
Et ainsi nous devons à nouveau voir le Christ et demander au Christ : « Est-ce toi ? ». Le Seigneur, de la manière silencieuse qui lui est propre, répond : « Voyez ce que, moi, j'ai fait. Je n'ai pas accompli une révolution sanglante, je n'ai pas changé le monde par la force, mais j'ai allumé de nombreuses lumières qui forment, entre temps, une grande route de lumière au cours des millénaires ».
Commençons ici, dans notre paroisse : saint Maximilien Kolbe, qui se propose de mourir de faim pour sauver un père de famille. Quelle grande lumière est-il devenu ! Quelle lumière est venue de cette figure et a encouragé les autres à se donner, à être proches de ceux qui souffrent, des opprimés ! Pensons au père que Damien de Veuster représentait pour les lépreux, lui qui a vécu et est mort avec et pour les lépreux, et qui a ainsi mis cette communauté en lumière. Pensons à Mère Teresa, qui a donné tant de lumière à tant de personnes, qui, après une vie sans lumière, sont mortes avec un sourire, car elles étaient touchées par la lumière de l'amour de Dieu.
Nous pourrions continuer ainsi et nous verrions, comme le Seigneur l'a dit dans sa réponse à Jean, que ce n'est pas la révolution violente du monde, ce ne sont pas les grandes promesses qui changent le monde, mais c'est la lumière silencieuse de la vérité, de la bonté de Dieu qui est le signe de sa présence et nous donne la certitude que nous sommes aimés jusqu'au bout et que nous ne sommes pas oubliés, que nous ne sommes pas un produit du hasard, mais d'une volonté d'amour.
Ainsi, nous pouvons vivre, nous pouvons ressentir la proximité de Dieu. « Dieu est proche », dit la première lecture d'aujourd'hui, il est proche, mais nous, nous sommes souvent loin. Rapprochons-nous, marchons vers sa lumière, prions le Seigneur et dans le contact de la prière devenons nous-mêmes lumière pour les autres.
Cela est aussi précisément le sens de l'Eglise paroissiale : entrer ici, entrer en dialogue, en contact avec Jésus, avec le Fils de Dieu, de manière à ce que nous devenions nous-mêmes l'une des plus petites lumières qu'Il a allumées et que nous apportions la lumière dans le monde qui sent qu'il est racheté.
Notre esprit doit s'ouvrir à cette invitation et nous marcherons ainsi avec joie vers Noël, en imitant la Vierge Marie, qui a attendu dans la prière, avec une joyeuse impatience., la naissance du Rédempteur. Amen !

08.03.10

French (FR)   "Famille et Sainteté" Mère Teresa Paray-le-Monial juillet 1986  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 21:44:38

«  Famille et Sainteté »
Mère Teresa parle aux familles
à Paray-le Monial le 22 juillet 1986

Demandons à Notre-Dame de nous donner son cœur si beau, si pur, si immaculé, son cœur si plein d'amour et d'humilité afin que nous puissions recevoir Jésus dans le Pain de Vie, et L'aimer comme elle L'a aimé, et Le servir sous l'habit de détresse des plus pauvres parmi les pauvres. Nous lisons dans l'Évangile que Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils Jésus à travers Marie, la plus pure ; et elle, après avoir reçu Jésus, elle s'est rendue en hâte pour Le donner aux autres. Elle est allée dans une famille. La vie de Jésus a commencé dans la famille . Comme la famille de saint Jean (Baptiste), d'Élisabeth et de Zaccharie, devait être sainte pour avoir attiré Marie sous son toit ! Combien nos familles doivent-elles être saintes pour être capables d'accueillir Jésus chez elles ! Et quelque chose d'étrange s'est passé lorsque Marie est entrée dans la maison d'Élisabeth. Le petit enfant dans le sein d'Élisabeth a bondi de joie. Comme il est étrange que Dieu se soit servi d'un petit enfant pas encore né pour proclamer la venue du Christ ! Aujourd'hui nous savons tous les choses terribles qui sont faites aux enfants qui ne sont pas encore nés ! Des millions d'enfants pas encore nés sont détruits par l'avortement.
L'avortement est devenu le plus grand destructeur de la paix, parce qu'il détruit la Présence et l'image de Dieu, et particulièrement quand c'est la mère qui tue son propre enfant. En fait, il y a deux vies qui sont détruites : la vie de l'enfant pas encore né et la conscience de la mère. Prions une seconde en action de grâce pour nos parents qui nous ont désirés Nous devons à nos parents une grande reconnaissance, parce qu'ils nous ont donné la vie et la joie de vivre cette vie. Et comprenons bien aussi, vous et moi, que nous devons aider ces enfants pas encore nés, à naître, à être désirés et à être aimés.
Qu'est-ce que Marie est venue faire dans la maison d'Élisabeth ? L'humble service de la servante : faire la cuisine, la lessive, prendre soin... comme toute mère ou toute femme dans la famille. Quelle place extraordinaire a la mère dans la famille ! Elle est le cœur de la famille. Comme il est important que la mère soit le centre et la force d'unification dans la famille ! Pour qu'il y ait cette unité, cet amour dans la famille, il est nécessaire de prier ensemble. Enseignez à vos enfants à prier et priez avec eux ! Que vos enfants vous voient prier ! La prière est la conversation entre Dieu et l'âme. Dieu nous parle dans le silence du cœur, et nous écoutons et puis nous Lui parlons dans la plénitude de notre cœur et Dieu écoute et cette écoute et ce dialogue, c'est la prière.
Et qui nous enseignera le mieux à prier ? Marie, la mère de Jésus. Nous savons ce qu'elle a fait à Cana, au moment du mariage, comment Jésus a écouté Marie. Il l'écoutera encore quand nous lui parlerons. Pour être capables de prier, sachons que le fruit de la prière c'est l'approfondissement de la foi. Et le fruit de la foi, c'est l'amour. Nous ne pouvons pas aimer si nous ne croyons pas. Et que devons-nous croire ? C'est à Jésus que nous le faisons. Jésus nous a dit très clairement : " Tout ce que vous faites, tout ce que fait le père ou la mère de famille, aux plus petits qui sont les miens, c'est à Moi que vous le faites " Le fruit de cet amour, c'est le service. Et le fruit du service, c'est la paix. C'est pourquoi vous trouverez toujours la paix dans une famille lorsqu'on y prie ensemble, parce qu'ils s'aiment comme Dieu les a aimés. Et vous qui êtes venus ici dans ce centre où le Sacré-Cœur a manifesté Son Amour, bien des gens seraient heureux de pouvoir être ici comme vous y êtes, si proches du lieu où Jésus a proclamé Son Amour plein de tendresse pour nous. Et l'une des promesses merveilleuses que Jésus a faites à sainte Marguerite-Marie : " Dans la famille où mon image sera vénérée et honorée, je serai présent ; et je garderai cette famille ensemble ".
Aussi est-il très important que vous consacriez vos familles au Sacré-Cœur. Nos sœurs ont consacré des milliers de familles au Sacré-Cœur et cela a apporté une vie nouvelle à la famille : la joie d'aimer, la pureté de de vie et le partage de cette joie avec d'autres. Et c'est pourquoi je voudrais vous conseiller de demander à vos prêtres de consacrer vos familles au Sacré-Cœur parce que le Sacré-Cœur a promis son amour plein de tendresse aux familles qui le prieraient et l'honoreraient chez elles. Je crois que Jésus a permis que son Cœur soit ouvert pour que nous puissions y entrer.

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Dites souvent dans la journée : " Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en vous. Cœur Sacré de Jésus, je vous aime. Cœur Sacré de Jésus, gardez ma famille dans votre Cœur ". Et alors vous serez Un Seul Cœur plein d'amour. Et rien ni personne ne pourra vous séparer les uns des autres. Cette unité c'est comme celle de la famille de Nazareth. C'est pourquoi ce matin j'ai prié pour vous, pour que chacune de vos familles soit Un Seul Cœur plein d'amour dans le Cœur de Jésus à travers le cœur de Marie. Gardez la joie de vous aimer les uns les autres, comme Jésus aime chacun de vous.

N'ayez pas peur lorsque la souffrance entre dans vos vies, parce que Jésus nous a dit très clairement : " Si vous voulez être mes disciples, prenez votre croix et suivez-moi ". La souffrance est un don de Dieu ; ce n'est pas une punition. Dieu nous aime trop, Il ne veut pas nous punir. Il veut nous attirer à Lui. C'est pourquoi, comme Lui, nous devons offrir nos souffrances pour la Paix du monde. Demandez toujours à Notre Dame de pouvoir accepter la souffrance et offrez-la à Notre Seigneur pour la paix du monde. Seules les œuvres d'amour et de prière peuvent obtenir la paix du monde. Et n'oubliez pas de partager cette joie d'aimer avec tous ceux que vous rencontrez. Ce que vous avez reçu ici, en ces jours, n'est pas pour vous seulement. Jésus vous l'a donné de Son Cœur afin que vous puissiez retourner chez vous et partager cette joie d'aimer avec ceux que vous rencontrerez et particulièrement les malades et les souffrants.
Trouvez ceux qui sont seuls et rejetés. Il y a beaucoup de gens dans ces pays riches qui souffrent plus profondément que ceux qui n'ont rien à manger. La faim du cœur, à mon avis, est est beaucoup pus dure que la faim de pain. Et nous devons apporter l'amour de Dieu ; particulièrement, apprenez à connaître vos voisins, les gens les plus proches de vous. Et en France vous avez beaucoup de gens qui sont venus trouver un refuge dans votre pays. Soyez cet amour plein de tendresse, cette compassion pour eux. Nous n'avons pas, nous, les Sœurs, une maison ici, mais une à Paris et une à Marseille. Quand vous rencontrez quelqu'un qui n'a personne, envoyez-le aux Sœurs. Si vous trouvez un enfant rejeté par ses parents... souvenez-vous : Moi, je le veux. Apportez-le aux Sœurs. Voilà la joie d'aimer. Cela demande un sacrifice de chercher les autres, de les aimer, de leur manifester la joie qu'on éprouve, de prendre soin d'eux.
Prions le Seigneur que nous puissions rapidement trouver une maison afin que beaucoup de jeunes et de vieillards puissent avoir la joie de trouver une maison.
Aujourd'hui la plus grande maladie n'est pas la lèpre, la tuberculose, mais c'est d'être rejeté, mal-aimé dans la société, particulièrement comme les enfants pas encore nés, dont on ne veut pas ; et il y a tous ceux qui sont handicapés, les vieillards, les malades mentaux rejetés de la société. Et aujourd'hui, en offrant la Sainte Messe, offrons cette Messe avec Marie pour la joie que nous pourrons apporter au plus de cœurs possible et partager ainsi avec Jésus la joie d'aimer.
Qui va vous aider ainsi à ouvrir votre cœur comme le Cœur de Jésus ? C'est Jésus lui-même au Saint-Sacrement. Il est là pour nous aimer maintenant ; allez Le voir dans l'adoration ; recevez-Le dans la communion, et portez-Le en hâte comme Marie aux autres. Et vous verrez la paix, la joie et l'amour qui règneront en vos cœurs. Et vous serez la réalité vivante de l'amour de Dieu pour chacun de nous. Je suis très reconnaissante à notre Dieu de m'avoir donné cette occasion d'être avec vous. Et je vous demande de prier pour nous que nous ne gâchions pas l'œuvre de Dieu, que Son œuvre demeure la Sienne et que nous puissions continuer à faire l'œuvre de Dieu avec beaucoup d'amour, que vous et moi nous fassions quelque chose de beau pour Dieu. Je prierai pour vous, que ces jours de prière et d'adoration créent en vos cœurs un grand attachement au Christ, et que vous puissiez, comme Marie, Le donner aux autres par votre présence et votre exemple. Remercions Dieu pour son grand amour, parce que cet amour sera le plus grand moyen pour devenir des saints.
L'Église et le monde entier n'ont jamais comme aujourd'hui eu besoin d'autant de sainteté. Et vous, les familles, vous êtes le centre de cette sainteté, parce que la sainteté et l'amour commencent à la maison, parce que de vos familles vont naître des vocations. Et l'Église a grand besoin de saints prêtres, de saints religieux. Et ce besoin de l'Église, c'est vous, les familles, qui pouvez le satisfaire. Chacune de vos familles sera dans ma prière chaque jour. Et vous, souvenez-vous de prier pour les Missionnaires de la Charité. Que le Seigneur vous bénisse !

A la veillée
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Nous lisons dans l'Ecriture : " Je t'ai aimé d'un amour éternel, je t'ai appelé par ton nom : tu es à moi. Les eaux ne te submergeront pas. Le feu ne te brûlera pas. Je donnerai des nations pour toi. Tu es précieux à mes yeux. Je t'aime. Même si une mère pouvait oublier son enfant, moi je ne t'oublierai pas. Je t'ai gravé sur la paume de mes mains. Tu es précieux à mes yeux, je t'aime " (Isaïe).
Ce sont les paroles mêmes de Dieu pour vous et moi, pour chacun, pour tous, même pour les plus pauvres parmi les pauvres. Car Il nous a créés pour de grandes choses : pour aimer et être aimés. Et Il veut que nous nous aimions les uns les autres comme Il nous a aimés.
Et en ces jours où vous êtes comme en une sorte de retraite, pensez à la tendresse de Dieu pour vous. Il y a des milliers de gens qui aimeraient avoir ce que vous avez maintenant. Voilà que c'est vous qu'Il a choisis pour être là aujourd'hui pour partager cette joie de nous aimer les uns les autres. Et pour rendre cet amour plus réel, plus vivant, plus aimant, Il se donne lui-même, Lui, le Pain de Vie, Il nous donne Sa Vie, la Vie. Et Il veut que nous nous aimions les uns les autres de cette manière afin que nous nous donnions les uns aux autres jusqu'à ce que cela fasse mal. Ce n'est pas tant combien nous donnons mais l'intensité d'amour que nous mettons à donner.
Un soir un homme est venu dans l'une de nos maisons et il m'a dit : " Il y a une famille de huit enfants où l'on n'a pas mangé depuis plusieurs jours ". J'ai pris de la nourriture et je suis partie. En arrivant j'ai vu le visage des petits enfants qui brillait à cause de la faim. Et pourtant il n'y avait pas de tristesse ou d'amertume sur leur visage, mais simplement la profonde douleur de la faim. J'ai donné le riz à la mère et elle a divisé ce riz en deux parts et elle est partie. Quand elle est revenue, je lui ai demandé : " Où êtes-vous allée, qu'avez-vous fait ? " Elle m'a donné une seule réponse : " Ils ont faim eux aussi ". Elle savait que ses voisins, eux aussi, avaient faim. Je n'ai pas été surprise qu'elle ait donné, car les pauvres sont très généreux mais ce dont j'ai été surprise c'est qu'elle sache que ses voisins avaient faim. C'est quelque chose de la tendresse du Christ.
Dans nos Constitutions, nous avons une phrase merveilleuse qui nous parle de la tendresse du Christ : " Jésus-Christ nous propose une amitié fidèle et durable. Il nous épouse dans la tendresse et l'amour. Et pour rendre cet amour plus réel, plus vivant, plus tendre, Il nous donne l'Eucharistie ".
Il est donc nécessaire pour les Missionnaires de porter vraiment l'amour de Dieu. Pour porter cet amour, ils doivent vivre de l'Eucharistie. Les Missionnaires doivent avoir leur vie tissée dans l'Eucharistie parce qu'aucun missionnaire ne peut donner Jésus s'il n'a pas Jésus dans son cœur.
La grandeur des pauvres est quelque chose de très beau. Un jour je marchais dans la rue, et nous avons à Calcutta des égouts à ciel ouvert. Et j'ai vu quelque chose qui bougeait. Et c'était un être humain dans ce caniveau. Je l'ai sorti de là. Il était couvert de vers et de saletés. Je l'ai emmené dans notre maison. Nous avons un maison pour les mourants abandonnés, dans le dernier degré de pauvreté. Ce sont des personnes que nous ramassons uniquement dans la rue. Quand je l'ai emmené chez nous, il ne criait pas fort, il ne parlait pas fort. Il a seulement dit : " J'ai vécu comme un animal dans la rue mais je vais mourir comme un ange parce qu'on a pris soin de moi ". Il nous a fallu trois heures pour le nettoyer, pour enlever tous les vers de son corps. C'était le Corps du Christ. Et quand tout a été fini, il a regardé la Sœur et lui a dit : " Ma Sœur, je vais à la maison, chez Dieu ". Il y avait un sourire tellement beau sur son visage ! Je n'en avais jamais vu de pareil auparavant. Il n'y avait jamais eu sur ses lèvres aucun juron, aucune expression d'amertume ou de colère ; il était abandonné dans les mains de Dieu : quelque chose de tellement beau ! J'ai vu des gens crier de douleur et de détresse mais je n'ai jamais vu cela avec les pauvres.
L'autre jour à New York, l'un des malades du Sida dans notre maison m'a appelée et m'a dit : " Je voudrais vous dire quelque chose de très personnel, parce que vous êtes mon amie. Quand j'ai très mal à la tête (car cette maladie donne de terribles maux de tête), je partage cela avec la souffrance de Jésus lorsqu'on l'a couronné d'épines. Quand j'ai mal au dos, je le partage avec la souffrance de Jésus lorsqu'on l'a flagellé ; lorsque j'ai mal aux mains, je partage cela avec la souffrance de Jésus lorsqu'on l'a crucifié ". Voyez la grandeur de l'amour ! Il y avait là ce jeune homme qui allait rencontrer la mort dans une maladie terrible, avec aucune espérance de survie et pourtant, voyez ce courage et cette grandeur pour partager cette souffrance avec le Christ lui-même. Et il n'y avait aucune tristesse, aucune détresse sur son visage, il rayonnait de joie. Il m'a simplement dit : " S'il vous plaît, emmenez-moi à la maison !" Il appellent notre maison leur maison. Je l'ai emmené à la maison et l'ai conduit à la chapelle près de Jésus. Et je n'ai jamais vu personne parler à Jésus sur la Croix comme j'ai vu cet homme le faire. Il y avait une conversation pleine de tendresse entre Jésus et lui. Voilà la grandeur de l'amour ! Cet homme au bout de trois jours est mort. Il est mort avec un cœur pur. Il était allé en prison pour des choses terribles ! Voyez la tendresse de Dieu qui l'avait sorti de là pour se donner à lui complètement. Voilà la grandeur des pauvres ! Et il est bon pour nous de regarder le Christ avec cette question : " Est-ce que j'aime vraiment Jésus ainsi ? Est-ce que vraiment j'accepte la joie d'aimer en partageant Sa Passion ? Parce qu'aujourd'hui encore Jésus cherche des gens pour Le consoler et Le réconforter. Vous vous rappelez à Gethsémani. Il avait une grande envie de trouver quelqu'un qui partage son agonie. La même chose : Il vient dans notre vie. Est-ce qu'Il peut partagr sa tristesse avec vous et est-ce que vous oserez Le réconforter ? Il vient à nous dans les affamés, les gens nus, les gens seuls,les alcooliques, les prostituées, dans ce mendiant dans la rue, dans ce père ou cette mère, ce frère ou cette sœur qui sont dans la solitude, peut-être dans votre propre famille. Est-ce que vous oserez partager la joie de l'amour avec eux ? C'est pourquoi nous avons besoin de l'Eucharistie où nous partageons cette joie d'aimer Jésus. Et nous avons besoin d'une vie profonde de prière.
Demandons à Notre Dame de nous enseigner à prier. Vous êtes rassemblés ici pour prier, pour être seul à seul avec Jésus. Et je suis sûre que si votre cœur est pur, vous entendez la voix de Dieu dans votre cœur. Il demande quelque chose : " Je cherche quelqu'un qui me console, et je ne trouve personne ". Soyez cette personne ! Ce sera le fruit de votre rassemblement. Repartez avec cette décision que vous aimerez le Christ d'un amour sans partage. Que rien ni personne ne puisse vous séparer de l'amour du Christ.
Qui pourra vous aider à faire cela ? Notre-Dame. Elle, la mère de Jésus, elle a été la première à dire aux serviteurs : " Faites tout ce qu'Il vous dira ". Vous vous souvenez, au festin du mariage, il n'y avait plus de vin. Et elle dit aux servants : " Faites ce que Jésus vous dira ".
Apportez l'amour, la joie et la paix dans la famille. L'amour commence à la maison.
Et les œuvres de l'amour sont toujours des œuvres de paix.
Un jour je marchais dans une rue de Londres et je vis un homme qui paraissait très seul assis à l'écart ; je me suis approchée de lui, je lui ai pris et serré les mains et il m'a dit : " Ma Sœur, il y a si longtemps que je n'avais pas senti la chaleur d'une main humaine ; et son visage s'est éclairé, parce que quelqu'un l'avait aimé. C'est une petite chose, mais pour nous, pour grandir en sainteté, il nous est nécessaire de prendre toutes ces petites choses et de les accomplir avec amour.
Nous aurons toujours de la souffrance dans nos vies. C'est une des voies pour partager la joie de l'amour du Christ. Un jour, je me souviens, je suis allée voir une dame qui avait un cancer très pernicieux ; et elle souffrait tellement, avec de très grandes douleurs ; et je lui ai dit : " C'est comme si Jésus vous embrassait, un signe de ce que vous êtes tellement proche de Jésus sur la Croix ". Elle a joint les mains et elle m'a dit : " Mère Teresa, dites à Jésus d'arrêter de m'embrasser ". C'est une si belle chose de pouvoir partager la joie de Jésus souffrant Sa Passion. Alors n'ayez pas peur de cette souffrance car la souffrance est aussi un grand moyen d'aimer beaucoup. C'est pourquoi il faut en faire usage, spécialement si vous l'offrez pour la paix dans le monde.
Le Saint-Père est venu dans notre pays en Inde, et il a voulu venir à Calcutta dans notre maison pour les mourants. Et il est venu à Calcutta visiter cette maison. Il est venu et il est passé devant chaque malade. Souvenez-vous que ces malades sont ceux que nous recueillons mourants dans la rue. Et il a voulu aussi voir notre morgue. Et la veille il n'y avait pas eu de mort. Alors j'ai prié Jésus : " Jésus, permets que quelqu'un meure ! " Alors il y en a trois qui sont morts. Et le Saint-Père en entrant a touché ces trois morts ; là où nous avons cette maison des mourants c'est dans un quartier tout à fait hindou. Nous sommes les seuls catholiques. Et pourtant quand tous ces hindous ont vu le Saint-Père, ils ont dit : " Dieu est venu nous visiter ". Sa présence avait apporté une telle paix et une telle joie à notre peuple ! Voilà la grandeur de l'amour !

Et où commence cet amour ? Dans nos familles. Et comment commence-t-il ? En priant les uns pour les autres. Les familles qui prient ensemble restent ensemble. Si vous restez ensemble vous vous aimerez les uns les autres comme Jésus a dit de le faire. Je voudrais remercier les familles qui ont donné leurs enfants à notre Congrégation. Il y a maintenant 30 jeunes françaises dans la Congrégation des Missionnaires de la Charité. Il y a quelques mois, une de nos Sœurs françaises est morte à Rome. (Sœur Aurora M.C.)
Aurora
Et tout le monde, à l'hôpital et dans tous les lieux où elle est allée, a dit que c'était vraiment une sainte Sœur. Alors je la prie pour qu'elle obtienne beaucoup de grâces pour vous. C'était une sœur qui avait un grand esprit de prière. Je suis sûre qu'elle vous obtiendra des grâces. Je vais prier pour vous et vos enfants. Et nous devons faire notre possible pour éviter qu'en cette belle cité du Sacré-Cœur aucun homme, aucune femme, aucun enfant ne se sente rejeté. Si vous rencontrez des gens, ouvrez votre porte, ouvrez votre cœur. Empêchez ce grand destructeur de la paix qu'est l'avortement, parce qu'il détruit l'amour, il détruit l'image de Dieu, il détruit la présence de Dieu, il détruit la conscience de la mère. Prions pour que dans ce merveilleux pays Dieu sauve la fille aînée de l'Église.
Beaucoup de saints sont venus de France. Ne permettez jamais que rien ne vienne détruire cette joie de la sainteté que Dieu a donnée à votre pays. Prenez soin des pauvres ! Il y a beaucoup de pauvres, à Paris et partout. Nos Sœurs sont à Paris et à Marseille. Elles ont maison ouverte pour tous ceux qui sont rejetés par tous, qui n'ont personne. Priez pour elles, pour qu'elles continuent l'œuvre de Dieu avec beaucoup d'amour. Vous trouverez des gens qui ont beaucoup de grandeur chez les pauvres. Et ensemble faisons quelque chose de beau pour Dieu.
Je vais prier pour vous afin que vous grandissiez en sainteté. La sainteté n'est pas le luxe d'un petit nombre mais un simple devoir pour vous et pour moi. Jésus a dit très clairement : " Soyez saints comme votre Père céleste est saint ". Soyez saints, comme Jésus, à travers Marie !
Dans vos familles soyez Un Seul Cœur plein d'amour en Jésus à travers Marie !


SacreCoeur

12.02.10

French (FR)   TOUT DE MÊME  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 19:47:49

TOUT DE MÊME

Les gens sont déraisonnables, illogiques et égocentriques
Aimez-les tout de même !
Si vous faites le Bien, les gens vous prêtent
des motifs égoïstes ou calculateurs
Faites le bien tout de même
Si vous réussissez, vous gagnerez de faux amis
et de vrais ennemis
Réussissez tout de même !
L e bien que vous faites sera oublié demain
Faites le bien tout de même !
L'honnêteté et la franchise vous rendent vulnérable
Soyez honnête et franc tout de même !
Ce que vous avez mis des années à construire
peut être détruit du jour au lendemain,
Construisez tout de même !
Les pauvres ont vraiment besoin de secours mais certains
peuvent vous attaquer si vous les aidez
Aidez-les tout de même !
Si vous donnez au monde le meilleur de vous-même
vous risquez d'y laisser des plumes
Donnez ce que vous avez de mieux
Tout de même

Texte placardé sur le mur de Shishu Bhavan,
le foyer des enfants des sœurs Missionnaires de la Charité à Calcutta

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«  Le Christ prie en moi  »
de Mère Teresa
Berlin, 8 juin 1980

Ce sont les apôtres qui ont demandé à Jésus : «  Jésus, apprends-nous à prier  » , parce qu'ils le voyaient prier très souvent et ils savaient qu'il parlait à son Père. Et quand il voulait, quand il voulait être seul avec lui, il sortait dans la montagne, près de la nature, dans le silence de la nature il parlait à son Père. Ce que ces heures de prière ont du être, nous connaissons seulement de cet amour continuel de Jésus pour son Père : «  Mon Père!  ». Et il a enseigné à ses disciples une manière très simple de parler à Dieu lui-même.
Avant que Jésus ne vienne Dieu était très grand dans sa majesté, grand dans sa création. Et ensuite quand Jésus est venu il est devenu l'un de nous, parce que son Père aimait tellement le monde qu'il a donné son Fils. Et Jésus aimait son Père et il voulait que nous apprenions à prier en nous aimant les uns les autres comme le Père l'aimé.
«  Je vous aime  », ne cessait-il de dire, «  comme le Père vous a aimés, l'a aimé  ». Et son amour c'était la croix, son amour c'était le pain de vie. Et Il veut que nous prions avec un cœur pur, avec un cœur simple, avec un cœur humble. «  Si vous ne devenez pas comme de petits enfants vous ne pouvez pas apprendre à prier, vous ne pouvez pas entrer au ciel, vous ne pouvez pas voir Dieu.  » Devenir un petit enfant veut dire être un avec le Père, aimer le Père, être en paix avec le Père, notre Père.
La prière, c'est seulement être dans la famille, être un avec le Père, le Fils et le Saint Esprit. L'amour du Père pour son Fils, le Saint Esprit. Et l'amour, notre amour pour le Père, à travers Jésus, son Fils, remplis du Saint Esprit, est notre union avec Dieu, et le fruit de cette union avec Dieu, le fruit de cette prière, ce que nous avons appelé la prière. Nous avons donné ce nom mais en fait la prière n'est rien d'autre que cette union avec le Christ.
Comme l'a dit St Paul : «  Ce n'est plus moi qui vis c'est le Christ qui vit en moi.  » Le Christ prie en moi, le Christ travaille en moi, le Christ pense en moi, le Christ regarde à travers mes yeux, le Christ parle à travers mes paroles, le Christ travaille avec mes mains, le Christ marche avec mes pieds, le Christ aime avec mon cœur. Comme la prière de St Paul : «  J'appartiens au Christ et rien ne pourra me séparer de l'amour du Christ.  » C'était cette union : l'union avec Dieu, l'union avec le Maître dans le Saint Esprit.
Et si nous voulons vraiment prier nous devons d'abord apprendre à écouter, car Dieu parle dans le silence du cœur. Et pour pouvoir entendre ce silence, pour pouvoir entendre Dieu nous avons besoin d'avoir un cœur pur ; car un cœur pur peut voir Dieu, peut entendre Dieu, peut écouter Dieu ; et alors seulement nous parlons à Dieu avec notre cœur débordant. Mais nous ne pouvons pas parler si nous n'avons pas écouté, si nous n'avons pas établi cette relation étroite avec Dieu dans le silence de notre cœur.
Et donc la prière ne doit pas être une torture, elle ne doit pas nous faire sentir mal à l'aise, elle ne doit pas nous troubler. C'est quelque chose que l'on attend avec impatience, c'est parler à mon Père, parler à Jésus, celui auquel j'appartiens : corps, âme, esprit et cœur.
Et quand il m' arrive de ne pas pouvoir prier, c'est très simple : si Jésus est dans mon cœur, que je le laisse prier, que je lui permette de prier en moi, de parler à son Père dans le silence de mon cœur. Si je ne peux pas parler, il parlera, si je ne peux pas prier, il priera. C'est pourquoi nous devrions dire : «  Jésus dans mon cœur, je crois en ton amour fidèle pour moi, je t'aime. » Et nous devrions être souvent dans cette union avec lui et et lui permettre de l'être, et quand nous n'avons rien à donner, donnons-lui ce rien. Quand nous ne pouvons pas prier, donnons-lui cette incapacité. Il y a une raison de plus de le laisser prier le Père en nous. Demandons-Lui de prier en nous, car personne ne connaît mieux le Père que lui. Personne ne peut mieux prier que Jésus. Et si mon cœur est pur, si dans mon cœur Jésus est vivant, si mon cœur est un tabernacle du Dieu vivant pour sanctifier dans la grâce : Jésus et moi nous sommes un. Il prie en moi, il pense en moi, il travaille avec moi et à travers moi, il utilise ma langue pour parler, il utilise mon cerveau pour penser, il utilise mes mains pour le toucher dans le corps brisé.
Et pour nous qui recevons le don précieux de la communion tous les jours, ce contact avec le Christ est notre prière ; cet amour pour le Christ, cette joie dans sa présence, cet abandon à son amour est notre prière. Car la prière n'est que cet abandon total, cette unité totale avec le Christ.
Et pour pouvoir prier demandons à Notre Dame, car personne n'a prié mieux qu'elle, et personne n'a écouté mieux qu'elle, et personne n'a donné Jésus mieux qu'elle, et personne n'aurait pu devenir un meilleur prêtre qu'elle. Et cependant elle est restée seulement la servante du Seigneur. Elle a préféré écouter, elle a préféré être la servante, l'humble servante du Père, l'humble mère du Fils, l'humble épouse du Saint Esprit.
Le cardinal Newman a fait une prière merveilleuse de sa relation étroite avec le Christ. Et je pense que si nous pouvions faire nôtre cette prière cela apporterait dans nos vies cette unité totale, que Jésus et moi sommes un.
«  Mon Jésus, aide-nous à répandre ton parfum partout où nous allons. Inonde nos âmes de ton Esprit et de ta Vie. Pénètre et possède tout notre être si profondément que toutes nos vies ne soient qu' un rayonnement de la tienne. Rayonne à travers nous et vis tellement en nous que chaque âme avec laquelle nous rentrons en contact sente ta présence en nos âmes. Fais que ce ne soit plus nous qu'elles regardent et qu'elles voient mais Jésus seul. Reste avec nous et alors nous commencerons à rayonner comme tu rayonnes, à rayonner de telle façon que nous serons une lumière pour les autres ; la lumière, o Jésus, viendra entièrement de toi ; rien ne viendra de nous ; ce sera toi qui rayonnera sur les autres à travers nous. Laisse-nous alors te prier de la manière que tu aimes le plus en rayonnant sur ceux qui sont autour de nous. Fais que nous T'annoncions sans prêcher, non par des paroles mais par notre exemple, par la force contagieuse, l'influence bienveillante de ce que nous faisons, la plénitude évidente de l'amour que nos cœurs Te portent.  »
Ce sont des paroles de prière. Si nous avons le chapelet, et si nous avons les nombreuses prières de la messe, écoutons-les d'abord dans le silence de nos cœurs, afin que nous puissions y répondre avec un plus grand amour, avec une plus grande conviction, et avec une plus grande fécondité, car elles viennent du débordement de notre cœur.
La prière est joie, la prière est le soleil de l'amour de Dieu, la prière est l'espérance du bonheur éternel, la prière est la flamme brûlante de l'amour de Dieu pour vous et pour moi.
Demandons à Notre Dame de nous donner son cœur si beau, si pur, si immaculé, si plein d'amour et d'humilité afin que nous puissions prier comme elle a prié, aimer Jésus comme elle l'a aimé, être totalement à la disposition du Père comme elle l'a été, être l'épouse fidèle du Saint Esprit comme elle l'a été.
Prions les uns pour les autres, car c'est le meilleur moyen de s'aimer les uns les autres comme Jésus nous l'a dit ; de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés, comme le Père l'a aimé.
Il nous a aimés. Aimons-nous les uns les autres comme il nous a aimés sur la croix, comme il nous aime maintenant dans l'Eucharistie, et dans les pauvres.
Car si nous demandons à Notre Dame de nous apprendre comment elle priait le travail qu'elle faisait pour Jésus, elle nous montrera que si nous faisons le travail avec Jésus, pour Jésus et à Jésus nous prions le travail car nous le touchons, nous l'aimons et nous sommes alors en sa présence vingt quatre heures sur vingt quatre.
Et c'est ce qui fait de nous des contemplatives au cœur du monde ; car nous sommes alors vingt quatre heures en sa présence : dans l'affamé, le nu, le sans-abri, l'indésirable, le pas aimé, le négligé ; car Jésus a dit : « Tout ce que vous faites à l'un de ces plus petits de mes frères c'est à moi que vous le faites.  »
Donc quand nous le faisons à lui, nous prions le travail ; car en le faisant avec lui, en le faisant pour lui, en le faisant à lui nous l'aimons ; et en l'aimant nous entrons de plus en plus dans cette union avec Lui et nous lui permettons de vivre sa vie en nous. Et cette vie du Christ en nous c'est la sainteté.

29.11.09

French (FR)   Mère Teresa nous parle du Silence  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 20:00:18

Mère Teresa nous parle du Silence

" Au commencement de la prière se trouve le silence.

Si nous voulons prier, il nous faut d'abord apprendre à écouter car, dans le silence du cœur, Dieu parle. Et pour être en mesure de vivre ce silence et d'entendre Dieu, il nous faut un cœur limpide car il est seul capable de voir Dieu, d'entendre Dieu, d'écouter Dieu. Alors seulement, de la plénitude de nos cœurs, nous pouvons parler à Dieu. Et il écoute. Mais nous ne pouvons pas parler à moins d'avoir écouté, à moins d'être en contact avec Dieu dans le silence de nos cœurs.
La prière n'est pas censée nous torturer, nous mettre mal à l'aise, nous troubler. Il faut s'en réjouir à l'avance : parler à mon Père, parler à Jésus, celui auquel j'appartiens, corps et âme, esprit et cœur. Réfléchissons donc au silence de l'esprit, des yeux et de la langue.

Le silence de l'esprit et du cœur
. La Vierge Marie " gardait précieusement tous ses souvenirs et les méditait en son cœur ". Ce silence la rapprochait de notre Seigneur de sorte qu'elle n'a jamais eu à regretter quoi que ce fût. Rappelez-vous ce qu'elle fit quand saint Joseph fut troublé. Un seul mot de sa part aurait dissipé tout soupçon, mais elle ne le prononça pas et c'est notre Seigneur lui-même qui accomplit le miracle d'attester son innocence.
Si seulement nous étions aussi convaincus de la nécessité du silence ! Je crois qu'alors la voie vers l'union intime avec Dieu serait dégagée.

Puis nous avons le silence des yeux, celui qui nous aidera toujours à voir Dieu. Nos yeux sont comme deux fenêtres par lesquelles le Christ ou le monde parviennent jusqu'à nos cœurs. Il nous faut souvent beaucoup de courage pour les garder clos. Ne disons-nous pas souvent : " Si seulement je n'avais pas vu telle ou telle chose ! " ? Et cependant nous nous donnons si peu de peine pour surmonter le désir de tout voir.

Par le silence de la langue, nous apprendrons beaucoup : à parler au Christ, à rester joyeux en tout temps et à avoir quantité de choses à dire. Le Christ nous parle par l'intermédiaire d'autres personnes et, lorsque nous méditons, il nous parle directement.
Dieu est ami du silence.
Nous avons soif de trouver Dieu mais il ne se laisse découvrir ni dans le bruit, ni dans l'agitation. Voyez comme la nature, les arbres, les fleurs et l'herbe croissent dans un profond silence. Voyez comme les étoiles, la lune et le soleil se déplacent en silence. Plus nous recevons dans une prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active.
Le silence nous donne un regard neuf sur toutes choses. Nous avons besoin de ce silence afin de toucher les âmes. L'essentiel n'est pas dans ce que nous disons mais dans ce que Dieu nous dit et dans ce qu'il transmet par notre intermédiaire.
C'est en silence que toujours Jésus nous attend. Dans ce silence, il nous écoutera ; c'est là qu'il parlera à nos âmes et c'est là que nous entendrons sa voix. Dans ce silence, nous trouverons une énergie nouvelle et une véritable unité. L'énergie de Dieu sera nôtre pour bien accomplir toutes choses dans l'unité de nos pensées avec les siennes, l'unité de nos prières avec les siennes, l'unité de nos actions avec les siennes, de notre vie avec la sienne. "

LA PRIÈRE Fraîcheur d'une source
Éditions du Centurion, 1992

21.11.09

French (FR)   Présentation de la Vierge Marie au Temple  -  Categories: fafa, Mère Teresa  -  @ 19:23:21

Présentation de la Vierge Marie au Temple : samedi 21 novembre 2009

" CHANTE ET RÉJOUIS-TOI, fille de Sion... " (Lecture du livre de Zaccharie (2, 14-17)
Heureuse la Vierge Marie qui a porté dans son sein le Fils du Père éternel (Lc 11, 27)

LA JOIE chez MÈRE TERESA
" Je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. "
( St Lc 2, 9)

Pour nous apporter la joie, Jésus s'est fait homme.

La Joie est prière.
La joie est force.
La joie est amour.
Elle est comme un filet d'amour
Qui prend les âmes.
Dieu aime le donateur joyeux.
Qui donne joyeusement donne le plus.
Il n'y a pas meilleure façon de manifester notre gratitude
A Dieu et aux hommes que d'accepter tout avec joie.
Un cœur brûlant d'amour est nécessairement un cœur joyeux.
Ne laissez jamais la tristesse vous envahir
Au point de vous faire oublier la joie du Christ ressuscité.

Mère Teresa de Calcutta : La joie du don (A Gift for God : 1975)

AU SERVICE DES AUTRES AVEC JOIE
"YOU-DID-IT-TO-ME"

Nous le savons, quand Jésus vint sur la terre, Marie sa mère ne le reçut que pour s'empresser de le donner aux autres. Que désirait-elle ? Transmettre la joie.
Voici un des plus beaux moments de l'existence de Marie : Jésus étant entré dans sa vie, elle partit avec empressement sur les collines, vers le village de sa cousine Elisabeth. Elle voulait donner Jésus à Elisabeth et à l'enfant que celle-ci attendait. Nous lisons dans l'Evangile que l'enfant d'Elisabeth tressaillit de joie à cette première rencontre avec le Christ.
Nous avons été créés pour apporter la joie et la réconciliation dans le monde, pour pouvoir aimer les autres et aimer Dieu.
Que Marie soit source de notre joie ! Que chacun d'entre nous soit Jésus pour elle ! Personne n'a si bien appris l'humilité que Marie. Elle était la servante. La joie était la force de la Vierge. Seule la joie pouvait lui donner la force de s'empresser d'aller sur les collines de Judée pour y faire le travail d'une servante. Etre servante, c'est être au service des autres, avec joie.
Nous aussi nous devons nous empresser de gravir les collines des difficultés, pour être joyeusement au service des autres.

Mère Teresa de Calcutta et Frère Roger de Taizé : Marie mère de réconciliations : 1987

MAGNIFICAT
"... mon esprit tressaille de joie en Dieu mon sauveur..."
Ce qui nous pousse à vivre avec joie, c'est que nous avons Jésus avec nous et qu'Il nous aime.
Je trouverai la joie en embrassant les moindres désirs de tous les pauvres qui souffrent.

18.10.09

French (FR)   Dimanche 18 octobre 2009 Journée mondiale des Missions  -  Categories: fafa, Mère Teresa, Benoit XVI, Méditation  -  @ 22:53:50

Dimanche 18 octobre 2009
29ème dimanche du Temps ordinaire
Journée missionnaire mondiale
Saint Luc

Alléluia. Alléluia.
Le Fils de l'homme est venu pour servir,
et donner sa vie en rançon pour la multitude.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 10, 35-45

"... Celui qui veut devenir grand sera votre serviteur. Celui qui veut être le premier sera l'esclave de tous : car le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. "


MÉDITATION de Saint Augustin

Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir.
Celui qui est à la tête du peuple doit d'abord comprendre qu'il est le serviteur de tous. Qu'il ne dédaigne pas ce service, d'être ainsi le serviteur de tous ; car le Christ, Seigneur des Seigneurs, n'a pas dédaigné de se mettre à notre service. C'est un mouvement selon la chair qui avait insinué chez les diciples du Christ comme un désir de grandeur.
Mais le Seigneur médecin était là ; c'est lui qui réprime leur enflure. Il leur montre un petit enfant, l'exemple de l'humilité. Car c'est un grand mal que l'orgueil, le premier mal, l'origine de tout péché. Aussi l'apôtre recommande-t-il aux responsables d'Eglise, parmi toutes les vertus, l'humilité.
Qui veut être le plus grand parmi vous, explique-t-il, qu'il soit le serviteur.
Frères, c'est en évêque que je vous parle ; et mes avertissements me font craidre pour moi-même, me rappelant l'avis de l'apôtre : Je ne cours pas au hasard ; je réduis mon corps en servitude, afin qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois pas moi-même réprouvé. Voilà comment il a servi, voilà quels serviteurs il nous demande d'être. Jésus a donné sa vie ; Il nous a rachetés ; qui de nous peut racheter quelqu'un ? C'est par sa mort, par son sang que nous avons été rachetés de la mort. Nous étions étendus à terre et, par son humilité, nous avons été relevés ; l'apôtre Jean nous exhorte à l'imiter : Christ a donné sa vie pour nous. Et nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères !


Méditation de Mère Teresa

Notre Dame nous donne les meilleures leçons d'humilité.
Elle était pleine de grâce, pourtant elle se se proclama esclave du Seigneur.
Alors qu'elle était Mère de Dieu, elle s'en alla visiter sa cousine Élisabeth pour assumer les tâches du foyer.
Bien que conçue sans péché, elle se retrouve avec Jésus humilié, la croix sur le dos, sur le chemin du Calvaire et demeure au pied de la croix comme une pécheresse qui aurait besoin de rédemption.





MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI
POUR LA JOURNÉE MONDIALE DES MISSIONS 2009

... La Mission de l'Eglise consiste à " contaminer " d'espérance tous les peuples.
... Appelés à évangéliser y compris par le martyre
En cette Journée consacrée aux Missions, je rappelle dans la prière ceux qui ont fait de leur vie une consécration exclusive au travail d’évangélisation. Une mention particulière s’adresse à ces Eglises locales et à ces missionnaires hommes et femmes qui ont à témoigner et à répandre le Royaume de Dieu dans des situations de persécution, avec des formes d’oppression qui, vont de la discrimination sociale jusqu’à la prison, à la torture et à la mort. Ils sont nombreux ceux qui, actuellement, sont mis à mort à cause de Son Nom ». Ce qu’écrivait mon vénéré Prédécesseur le Pape Jean Paul II est toujours d’une actualité terrible : « La mémoire jubilaire nous a ouvert un spectacle surprenant, nous montrant que notre temps est particulièrement riche de témoins qui, d'une manière ou d'une autre, ont su vivre l'Évangile dans des situations d'hostilité et de persécution, souvent jusqu'à donner le témoignage suprême du sang ». (Novo Millenio Ineunte, 41)
La participation à la Mission du Christ, en effet, marque aussi la vie des annonciateurs de l’Evangile, auxquels est réservé le même destin que leur Maître. « Rappelez-vous la parole que je vous ai dite : Un serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi » (Jean 15, 20). L’Eglise se place sur la même voie, et subit le même sort que le Christ, parce qu’elle n’agit pas sur la base d’une logique humaine, ou en comptant sur les raisons de la force, mais en suivant la Voie de la Croix, et en se faisant, dans une obéissance filiale au Père, témoin et compagne de voyage de cette humanité.
Aux Eglises antiques tout comme aux Eglises de fondation récente, je rappelle qu’elles sont placées par le Seigneur comme sel de la terre et lumière du monde, appelées à répandre le Christ, Lumière des Nations, jusqu’aux extrémités de la terre. La ‘Missio Ad Gentes’ doit être la priorité de leurs plans pastoraux.

05.12.07

French (FR)   Dimanche 18 novembre 20007 33ème dimanche ordinaire  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 20:26:31

Dimanche 18 novembre 20007 33ème dimanche ordinaire

Journée nationale du Secours Catholique

Fête de la Sainte Famille pour les LMC

Antienne d'ouverture

« Mes pensées, dit le Seigneur Dieu, sont des pensées de paix et non pas de malheur. Appelez-moi, je vous écouterai et, de partout, je vous rassemblerai. »
(Jer 29, 11.12.14.)


Lecture du livre de Malachie
(3, 19-20a)

« Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. »

Psaume 97 (98)

R/Il vient, le Seigneur, gouverner le monde avec justice
.

« Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !...

Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens
(3, 7-12)

« FRÈRES,...À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus-Christ cet ordre et cet appel : qu'ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu'ils auront gagné.

Alléluia. Alléluia. Redressez-vous, levez la tête, car votre rédemption approche. Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (21, 5-19)

« ...Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et on vous persécutera ;...Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. »


La fin des temps, dont nous ignorons tout, heurte parfois notre imagination. L'Evangile, à sa façon, nous enseigne ce qui nous est utile sans pour autant nourrir une vaine curiosité. Oui, la fin viendra et, en un certain sens, nous sommes déjà à l'époque de la fin, déjà les signes précurseurs, épidémies, catastrophes, guerres, abondent mais il ne faut pas se hâter de courir après le premier prophète venu. Notre maître et Seigneur est là, près de nous, Il ne se révèle pas dans des signes extérieurs bruyants et spectaculaires, mais Il agit au coeur de chacun et ne nous abandonne jamais dans la détresse. Lorsque vient la persécution, autre signe de la fin et qui ne manque jamais à l'Eglise. Il est lui-même la force des témoins, des martyrs précieux aux yeux de Dieu. Nous n'avons rien à redouter des événements extérieurs car notre force est en lui et Il nous aime. Aussi la sérénité dans l'attente est-elle le signe du vrai croyant Appuyé sur la force de Dieu, habité par l'Esprit, le croyant va à la rencontre définitive de celui qui l'a déjà rencontré dans son coeur et qui l'aime.
Homélie d'un frère de Taizé prise dans Ephata


« Charité : le mot que je ne cacherai pas ; quand on fait des concessions sur les mots, on finit par en faire sur les idées. Il a été mal employé? Et puis après? Rétablissez-le dans son vrai sens. On est agacé par certains qui disent pratiquer la charité? Non, répondez que c'est la charité qui pratique le chrétien, qui l'agit, qui l'anime. C'est l'inverse.
On dit qu'il exerce la charité, non c'est la charité qui l'exerce. La charité n'est pas le résultat d'un labeur humain. C'est un travail de Dieu dans l'âme qui consent, à tout prix, à s'y livrer. La fraternité indispensable n'en est que le résultat. »

Jean Rodhain. Pélerinage international du monde ouvrier, Lourdes, août 1958.


Jésus s'est converti en Pain de Vie pour satisfaire notre faim de son amour, mais je crois que cela ne lui a pas suffi : il a voulu être nu, sans toit, affamé. Et il a dit : « J'avais faim, j'étais nu, malade, sans toit...C'est à moi que vous l'avez fait. »...
Il en est de même pour vous, dans vos foyers, dans votre vie. Jésus continue à dire : J'ai eu faim...Dans votre maison, vous avez un Christ affamé, un Christ nu, un Christ sans toit. Etes-vous capable de le reconnaître? Que de fois un enfant abandonne le foyer familial, parce que personne ne l'aime à la maison. Trop souvent on trouve les vieillards dans les asiles parce que personne n'a de temps à leur consacrer ! Les pauvres sont parmi nous. Nous en apercevons-nous?...
On ne peut séparer la vie de prière de la quête d'argent, d'aliments et de vêtements.

Bienheureuse Mère Teresa. Nous serons jugés sur l'amour
: textes recueillis et présentés par José-Luis Gonzalez-Balado



Sagrada Familia (Gaudi)

07.10.07

English (US)   Dimanche 7 octobre 2007  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa, Benoit XVI  -  @ 10:46:56 pm

Dimanche 7 octobre 2007 27ème dimanche du temps ordinaire

Fête de Notre Dame du Rosaire
Fête de la Congrégation des Missionnaires de la Charité

Lecture du livre d'Habacuc (1, 2-3 ; 2, 2-4)

« COMBIEN DE TEMPS, Seigneur, vais-je t'appeler au secours, et tu n'entends pas, crier contre la violence, et tu ne délivres pas !...
Alors le Seigneur me répondit : « Tu vas mettre par écrit la vision, ...Si elle paraît tarder, attends-la : elle viendra certainement, à son heure. Celui qui est insolent n'a pas l'âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité. »

Psaume 94

Aujourd'hui, ne fermons pas notre coeur, mais écoutons la voix du Seigneur !

...Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit.

Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre à Timothée (1, 6-8. 13-14)

« FILS BIEN-AIMÉ, je te rappelle que tu dois réveiller en toi le don de Dieu que tu as reçu quand je t'ai imposé les mains. Car ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de raison... »

Alléluia. Alléluia. Dieu nous a fait renaître d'une semence impérissable : sa parole vivante qui
demeure pour toujours. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (17, 5-10)

« LES APÔTRES dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : »La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : »Déracine-toi et va te planter dans la mer » ; il vous obéirait...
De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : « Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que votre devoir. »

VIVRE L'ÉVANGILE CETTE SEMAINE
( pris dans Prions en Église )

Quand les événements du monde ou les aléas de nos histoires personnelles viennent ébranler nos convictions et troubler notre vision de Dieu, sachons, comme Habacuc, en faire le terreau de notre prière. Essayons de ne pas enfouir nos questions et de ne pas nous détourner de ce Dieu que nous ne comprenons plus. Et, tel le prophète, mettons-nous en position d'écoute vigilante pour « guetter ce que dira le Seigneur ». Ce qui suppose de prendre « le bouclier de la foi » (Ép 6, 16) et de ne pas fuir le combat spirituel. Peut-être entendrons-nous alors, que la promesse de Dieu de renouveler toute chose – à commencer par nous-même - « se réalisera certainement, mais au temps fixé », et « ne décevra pas ». Alors, même si son accomplissement « paraît tarder », sachons attendre et implorer la force de l'Esprit pour qu'il nous apprenne à vivre une espérance active, fondée sur la confiance et l'amour.

Soeur Emmanuelle Billoteau
ermite bénédictine

Hier, 1er samedi d'octobre, c'était la 1ère profession et le renouvellement annuel des voeux privés des Laïcs Missionnaires de la Charité dans de nombreuses parties du monde.
A Paris chez les soeurs Missionnaires de la Charité à la soup kitchen 60 rue de la Folie Méricourt,
Benoîte a prononcé ses 1ers voeux privés de LMC et Karine, Michèle, Jacqueline, Jean-Claude et moi avons renouvelé nos voeux au cours de la Messe présidée par notre Directeur Spirituel : le Père Philippe Pignel après une journée de récollection au 62 rue de la Folie Méricourt au couvent des soeurs M.C. Pour Jean-Claude et moi c'était la 20ème fois !
Le thème de la récollection le matin avec le Père Pignel portait sur le thème : « Viens, sois Ma lumière », paroles que Jésus a adressées à la bienheureuse Mère Teresa. Nous avons eu ensuite l'adoration du Saint Sacrement exposé avec confessions, le déjeûner : temps de partage puis la préparation des intentions de Prière Universelle pour la Messe et la répétition des chants. Puis
Soeur Anne Maylis a continué de nous parler pendant une heure de cet appel de Jésus : « Viens, sois Ma lumière » qui était également adressé à chacun d'entre nous...
Nous avons eu un autre temps d'adoration puis la Messe avec de nombreux participants de tout âge, pays, couleur et état de vie.
Ce furent des instants forts de partage, de communion, d'espérance, de joie, même si de nombreuses personnes vivaient de grandes souffrances.
Merci Seigneur !

En cette fête de Notre Dame du Rosaire, fête de toute la famille des Missionnaires de la Charité, nous nous souvenons tout particulièrement des paroles de Mère Teresa adressées aux Laïcs Missionnaires de la Charité le 2 mai 1990 :

« Mes chers Laïcs Missionnaires de la Charité

Gardez la joie d'aimer Jésus dans votre coeur et partagez cette joie avec tous ceux que vous rencontrez tout particulièrement avec votre famille.
Priez toujours ensemble et vous resterez ensemble.
Soyez tout à Jésus à travers Marie.
Prions »

21.09.07

English (US)   Seigneur, quand ma croix  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa, Benoit XVI  -  @ 11:00:01 pm

Seigneur, quand ma croix
devient lourde,
donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre,
conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps,
donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié,
donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.

Mère Teresa

21.01.07

French (FR)   Lundi 22 janvier Saint Vincent :  -  Categories: fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 19:19:09

diacre de Sarragosse, fut mis à mort à Valence (Espagne) avec son évêque, Valère, après avoir subi la torture. Comme Laurent de Rome, Vincent offre le modèle accompli du service dans l'Église : ministre de l'évêque pour l'offrande du sacrifice et le gouvernement de la communauté, le diacre doit l'accompagner aussi à l'heure suprême du témoignage.

Saint Vincent est vraiment un martyr, car il a versé son sang pour le nom du Christ ; il n'a pas craint les menaces, et il est parvenu au Royaume du ciel.

Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort, il a fait resplendir la vie par son Évangile. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,22-30)

« LES SCRIBES, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : »Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ; c'est par le chef des des démons qu'il expulse les démons. » Les appelant près de lui, Jésus disait en parobole : « Comment Satan peut-il expulser Satan? Si un royaume se divise, ce royaume ne peut pas tenir. Si une famille se divise, cette famille ne poura pas tenir. Si Satan s'est dressé contre lui-même, s'il s'est divisé, il ne peut pas tenir ; c'en est fini de lui...Amen, je vous le dis : Dieu pardonnera tout aux enfants des hommes, tous les péchés et tous les blasphèmes. Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le pardon. Il est coupable d'un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parcequ'ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »

Homélie
prise dans Ephata

Au lieu de se réjouir de ce qu'ils voient Jésus accomplir son oeuvre sous leurs yeux, et qui fait d'eux des témoins privilégiés de la proximité de Dieu, des scribes venus d' « en haut lieu » en prennent ombrage. Ils ont du zèle, mais c'est un zèle que n'éclaire pas la connaissance véritable : ils méconnaissent la justice qui vient de Dieu, cherchant à établir la leur (Rom 10,2-3). Malgré tous les signes attestant que Jésus est vraiment l' « élu de Dieu », que ses paroles et ses actes empreints de beauté, de pureté et de puissance, viennent de l'Esprit du Père, ils persistent : Il est possédé par un esprit impur...c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons ! Il y a dans cette attitude une perversion de l'intelligence et du coeur pour ne pas dire de l'âme qui font que l'on manque absolument Dieu. Oser préférer de tels propos équivaut à introduire l'abomination de la désolation dans le Saint des Saints. C'est ce blasphème contre l'Esprit, l'essence même de Dieu, qui est péché éternel, car c'est non seulement le refus de l'amour de Dieu, mais c'est avant tout le refus que Dieu soit Amour. C'est la coupure irrémissible qui renvoie à la mort, dont Dieu même ne peut tirer. Que jamais le Seigneur ne permette que notre orgueil, notre endurcissement, notre opacité à son amour nous entraînent à nier qu'Il est le Dieu trois fois Saint, l'unique source du salut.
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))

Donner ce que Dieu nous donne

« Dans la période où il se préparait à s'engager pour la vie dans notre communauté de Taizé, l'un de mes frères, Hector, a reçu de sa mère une lettre qu'il a tenu à me montrer. Sa mère habite à New York. Presque chaque jour elle est appelée par des pauvres du voisinage, là où il y a un mourant, et elle prie alors le rosaire. Cette mère n'a eu qu'un enfant, Hector est fils unique. Sachant que son fils prendrait un engagement à vie dans notre communauté, elle lui écrivit pour lui exprimer qu'elle consentait à sa vocation et lui adressa les lignes que voici :
« En lisant dans ta lettre ton amour total pour Dieu, je voyais passer devant mes yeux la Vierge Marie. Comme femme et comme mère, elle aussi a souffert pour son Fils, sachant que celui qui avait passé par ses entrailles devrait plus tard être crucifié pour son peuple. Accepter les choses que Dieu a déjà disposé purifie peu à peu le coeur. Mon fils, que puis-je comme mère te refuser? Que puis-je comme mère exiger de toi? Que puis-je quand c'est Dieu qui agit et dispose? Je ne peux pas refuser à Dieu ce qui est à Lui. Je lui donne le peu que j'ai. Tu es ma vie, tu es tout ce que j'ai, mais à cause de l'amour que Dieu a pour nous, nous devons lui donner tout. »
Cette mère donne ce que Dieu lui a donné. Bien sûr tous ne se sentent pas capables d'un tel don immédiat. Ils ont besoin de beaucoup de temps pour que vienne peu à peu en eux le paisible consentement intérieur.
Par sa vie, Marie réalise le geste de l'offrande. Elle ne retient pas pour elle-même ce que Dieu lui a donné, elle offre son Fils au monde. En elle transparaît une source de réconciliation. A cette source se puise l'audace toute évangélique de pardonner, de se réconcilier, en un mot de donner ce que Dieu donne. » (Frère Roger de Taizé : Marie mère de réconciliations 1987)

« ...Que Marie soit source de notre joie ! ...
La joie était la force de la Vierge. Seule la joie pouvait lui donner la force de s'empresser d'aller sur les collines de Judée pour y faire le travail d'une servante. Etre servante, c'est être au service des autres, avec joie.
Nous aussi, nous devons nous empresser de gravir les collines des difficultés, pour être joyeusement au service des autres. » (Mère Teresa de Calcutta : Marie mère de réconciliations)


DECLARATION COMMUNE ENTRE LE PAPE BENOÎT XVI ET LE PATRIARCHE BARTHOLOMAIOS I
« Voici le jour que le Seigneur a fait, qu’il soit notre bonheur et notre joie » (Ps 117,24) !

La rencontre fraternelle que nous avons eue, nous, Benoît XVI, Pape de Rome, et Bartholomaios I, Patriarche œcuménique, est l’œuvre de Dieu, et en quelque sorte un don venant de Lui. Nous rendons grâce à l’Auteur de tout bien qui nous permet encore une fois, dans la prière et l’échange, d’exprimer notre joie de nous sentir frères et de renouveler notre engagement en vue de la pleine communion. Cet engagement nous vient de la volonté de notre Seigneur et de notre responsabilité de Pasteurs dans l’Église du Christ. Puisse notre rencontre être un signe et un encouragement pour nous à partager les mêmes sentiments et les mêmes attitudes de fraternité, de collaboration et de communion dans la charité et dans la vérité. L’Esprit Saint nous aidera à préparer le grand jour du rétablissement de la pleine unité, quand et comme Dieu le voudra. Nous pourrons alors nous réjouir et exulter vraiment.

1. Nous avons évoqué avec gratitude les rencontres de nos vénérés prédécesseurs, bénis par le Seigneur, qui ont montré au monde l’urgence de l’unité et qui ont tracé des sentiers sûrs pour y parvenir, dans le dialogue, la prière et la vie ecclésiale quotidienne. Le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras I, pèlerins à Jérusalem sur le lieu même où Jésus Christ est mort et est ressuscité pour le salut du monde, se sont ensuite rencontrés de nouveau, ici au Phanar et à Rome. Ils nous ont laissé une déclaration commune qui garde toute sa valeur, soulignant que le vrai dialogue de la charité doit soutenir et inspirer tous les rapports entre les personnes et entre les Églises elles-mêmes, «doit être enraciné dans une fidélité totale à l’unique Seigneur Jésus Christ et dans un respect mutuel de leurs propres traditions» (Tomos Agapis, 195). Nous n’avons pas non plus oublié l’échange de visites entre Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II et Sa Sainteté Dimitrios I. C’est précisément durant la visite du Pape Jean-Paul II, sa première visite œcuménique, que fut annoncée la création de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Église Catholique romaine et l’Église Orthodoxe. Celle-ci a réuni nos Églises dans le but déclaré de rétablir la pleine communion.

En ce qui concerne les relations entre l’Église de Rome et l’Église de Constantinople, nous ne pouvons oublier l’acte ecclésial solennel reléguant dans l’oubli les anciens anathèmes qui, durant des siècles, ont affecté de manière négative les rapports entre nos Églises. Nous n’avons pas encore tiré de cet acte toutes les conséquences positives qui peuvent en découler pour notre marche vers la pleine unité, à laquelle la Commission mixte est appelée à apporter une contribution importante. Nous exhortons nos fidèles à prendre une part active dans cette démarche, par la prière et par des gestes significatifs.

2. Lors de la session plénière de la Commission mixte pour le dialogue théologique qui s’est tenu récemment à Belgrade et qui a généreusement été accueillie par l’Église orthodoxe serbe, nous avons exprimé notre joie profonde pour la reprise du dialogue théologique. Après une interruption de quelques années, due à diverses difficultés, la Commission a pu travailler à nouveau dans un esprit d’amitié et de collaboration. En traitant le thème «Conciliarité et autorité dans l’Église» au niveau local, régional et universel, elle a entrepris une phase d’étude sur les conséquences ecclésiologiques et canoniques de la nature sacramentelle de l’Église. Cela permettra d’aborder quelques-unes des principales questions encore controversées. Nous sommes décidés à soutenir sans cesse, comme par le passé, le travail confié à cette Commission et nous accompagnons ses membres de nos prières.

3. Comme Pasteurs, nous avons tout d’abord réfléchi à la mission d’annoncer l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui. Cette mission, « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19), est aujourd’hui plus que jamais actuelle et nécessaire, même dans les pays traditionnellement chrétiens. De plus, nous ne pouvons pas ignorer la montée de la sécularisation, du relativisme, voire du nihilisme, surtout dans le monde occidental. Tout cela exige une annonce renouvelée et puissante de l’Evangile, adaptée aux cultures de notre temps. Nos traditions représentent pour nous un patrimoine qui doit être partagé, proposé et actualisé continuellement. C’est pourquoi nous devons renforcer les collaborations et notre témoignage commun devant toutes les nations.

4. Nous avons évalué positivement le chemin vers la formation de l’Union européenne. Les acteurs de cette grande initiative ne manqueront pas de prendre en considération tous les aspects qui touchent à la personne humaine et à ses droits inaliénables, surtout la liberté religieuse, témoin et garante du respect de toute autre liberté. Dans chaque initiative d’unification, les minorités doivent être protégées, avec leurs traditions culturelles et leurs spécificités religieuses. En Europe tout en demeurant ouverts aux autres religions et à leur contribution à la culture,nous devons unir nos efforts pour préserver les racines, les traditions et les valeurs chrétiennes, pour assurer le respect de l’histoire, ainsi que pour contribuer à la culture de la future Europe, à la qualité des relations humaines à tous les niveaux. Dans ce contexte, comment ne pas évoquer les très anciens témoins et l’illustre patrimoine chrétiens de la terre où a lieu notre rencontre, en commençant par ce que nous dit le livre des Actes des Apôtres évoquant la figure de saint Paul, Apôtre des nations. Sur cette terre, le message de l’Évangile et l’ancienne tradition culturelle se sont rejoints. Ce lien, qui a tant contribué à l’héritage chrétien qui nous est commun, demeure actuel et portera encore des fruits dans l’avenir pour l’évangélisation et pour notre unité.

5. Notre regard s’est porté sur les lieux du monde d’aujourd’hui où vivent les chrétiens et sur les difficultés auxquelles ils doivent faire face, en particulier la pauvreté, les guerres et le terrorisme, mais également les diverses formes d’exploitation des pauvres, des émigrés, des femmes et des enfants. Nous sommes appelés à entreprendre ensemble une action en faveur du respect des droits de l’homme, de tout être humain, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, du développement économique, social et culturel. Nos traditions théologiques et éthiques peuvent offrir une base solide de prédication et d’action communes. Nous voulons avant tout affirmer que tuer des innocents au nom de Dieu est une offense envers Lui et envers la dignité humaine. Nous devons tous nous engager pour un service renouvelé de l’homme et pour la défense de la vie humaine, de toute vie humaine.

Nous avons profondément à cœur la paix au Moyen-Orient, où notre Seigneur a vécu, a souffert, est mort et est ressuscité, et où vivent, depuis tant de siècles, une multitude de frères chrétiens. Nous désirons ardemment que soit rétablie la paix sur cette terre, que se renforce la coexistence cordiale entre ses diverses populations, entre les Églises et entre les différentes religions qui s’y trouvent. Pour cela, nous encourageons l’établissement de rapports plus étroits entre les chrétiens et d’un dialogue interreligieux authentique et loyal, en vue de lutter contre toute forme de violence et de discrimination.

6. Actuellement, devant les grands dangers concernant l’environnement naturel, nous voulons exprimer notre souci face aux conséquences négatives pour l’humanité et pour la création tout entière qui peuvent résulter d’un progrès économique et technologique qui ne reconnaît pas ses limites. En tant que chefs religieux, nous considérons comme un de nos devoirs d’encourager et de soutenir tous les efforts qui sont fais pour protéger la création de Dieu et pour laisser aux générations futures une terre dans laquelle elles pourront vivre.

7. Enfin, notre pensée se tourne vers vous tous, les fidèles de nos Églises, présents partout dans le monde, évêques, prêtres, diacres, religieux et religieuses, hommes et femmes laïques engagés dans un service ecclésial et tous les baptisés. Nous saluons en Christ les autres chrétiens, les assurant de notre prière et de notre disponibilité au dialogue et à la collaboration. Avec les paroles de l’Apôtre des Gentils, nous vous saluons tous : « À vous, grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ » (2 Co 1, 2).

Phanar, le 30 novembre 2006

Benoît XVI - Bartholomaios I

L'abbé Pierre : "Pierrot la soutane" nous quitte. L'abbé à la pélerine noire, qui a secouru,réconforté,accueilli, hébergé, remis sur pied tant de personnes sous son toit. Merci !
Que le Seigneur l'acueille dans sa maison et qu'il continue du ciel à intercéder à voix forte pour toutes les personnes sans logis,...!

09.01.07

French (FR)   Mardi 9 janvier 1ère semaine du temps ordinaire  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 14:23:33

Retour au temps ordinaire :

« Faire les petites choses ordinaires avec un amour extraordinaire »

Restons « branchés » !

Dans notre groupement paroissial, nous sommes gâtés car si nous, les fils, nous voulons être « branchés » au « Courant », (à Dieu), être en relation avec Lui à travers la prière, en plus de la possibilité d'avoir la Messe quotidienne, il existe de nombreuses propositions de prière, de nombreuses formes de prière: nous pouvons prier assis, debout, à genoux..., les mains jointes , ouvertes, les bras le long du corps, ouverts vers le ciel...,
dans des endroits différents: chez l'habitant, dans des oratoires, des chapelles, des églises ...,dans la forêt,... dans des endroits chauffés et plus frais...il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs.
Toutefois si notre prière est authentique, il s'agit toujours de la même prière : la prière de Jésus à son Père dans l'Esprit, la prière trinitaire de l'Eglise : d'adoration, de contemplation, de louange, d'action de grâces : la prière eucharistique et traditionnelle du « Pauvre », de Jésus.
Mais le plus difficile c'est de se faire pauvre, de se vider , de se désencombrer pour laisser Jésus prier: adorer, louer, aimer en nous et à travers nous, vivre en nous.
Un bon moyen ( à mon avis, que vous n'êtes pas obligé de partager)de rester branché au « Courant », au Coeur du Christ est de passer par le fil de la Vierge, par le coeur de Marie (bien que, toujours à mon avis, nous y passions toujours, même sans le vouloir ou sans le savoir car elle est le canal incontournable, la Mère de Dieu et de tous les hommes sans exception, elle est notre Mère.
(Encore le blabla de Fafa...).

LITURGIE DES HEURES

« La prière chrétienne est avant tout la prière de toute la communauté que le Christ rassemble. Chacun participe à cette prière, qui est la prière propre d'un corps unique, car en elle s'unissent les prières qui expriment la la voix de l'épouse bien-aimée du Christ, les désirs et les voeux de tout le peuple chrétien, les supplications pour les besoins de tous les hommes.
C'est du coeur du Christ que cette prière reçoit son unité. Notre Rédempteur a en effet voulu « que la vie qu'il avait commencée dans son corps mortel par ses prières et son sacrifice fût continuée sans interruption au cours des siècles dans son corps mystique qui est l'Église ».C'est ainsi que la prière de l'Église est en même temps « la prière du Christ que celui-ci, avec son Corps, présente au Père »...

« En venant pour apporter aux hommes la vie divine, le Verbe qui procède du Père comme l'éclat de sa gloire, le « Souverain Prêtre de la Nouvelle et Éternelle Alliance, le Christ Jésus, prenant la nature humaine, a introduit dans notre exil terrestre cet hymne qui se chante éternellement dans les demeures célestes ». Désormais dans le coeur du Christ, la louange de Dieu se fait entendre par des paroles humaines, celles de l'adoration, de la propitiation et de l'intercession. Tout cela est présenté à Dieu par le chef de l'humanité nouvelle, médiateur entre Dieu et les hommes, au nom et pour le bien de tous... »

Alléluia. Alléluia. Accueillons la parole de Dieu : ce n'est pas une parole humaine, c'est vraiment Dieu qui nous parle. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,21-28)

« Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaum. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes...Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la Galilée. »

Homélie prise dans Ephata

« ...Quand même croyants, malgré tout ce qui semble nier que l'Eternel est amour.Pour être croyant, il faut plus encore que les paroles, qu'il y ait notre manière de vivre, nos actes, notre façon de communier à la souffrance qui nous entoure. C'est seulement celui qui est capable de prendre tous les risques pour que soit secouru son prochain le plus souffrant, c'est seulement celui-là dont la parole sera croyable. »

01.01.07

French (FR)   Raccourci pour nos voeux  -  Categories: News, jc, fafa, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 19:38:02

Dimanche à la messe nous avons chanté à l'Offertoire un refrain de saint Ignace de Loyola : "Amar y servir ", "aimer et servir" en français.

Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec l'exhortation apostolique "Christifideles Laici" de 1988, que nous sommes en train d'étudier, qui s'appuie sur la parabole de la Vigne et des sarments et nous fait pénétrer dans le mystère de l'Eglise : Appartenir pleinement au mystère de l'Eglise-Communion pour participer pleinement au mystère de l'Eglise -Mission ...Être et agir... aimer et servir... Communion et Mission .

Cela a été la vocation de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus dont nous fêterons l'anniversaire de sa naissance demain "...Je compris que l'Amour renfermait toutes les vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... En un mot qu'Il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l'ai trouvée, MA VOCATION C'EST L'AMOUR !...

Cela est aussi celle de Mère Teresa et de toute la famille des Missionnaires de la Charité. En avril 1964 Mère Teresa écrivait à ses soeurs : "Quand la petite Fleur fut canonisée, on ne trouva pas de grandes choses à dire pour son procès de canonisation. Elle fut canonisée à cause d'une seule chose. Ainsi que le déclara Pie X "Elle fit les petites choses ordinaires avec un amour extraordinaire." C'est ce que vous et moi avons offert quand nous avons donné notre parole à Jésus. C'est notre voeu. Être Missionnaire de la Charité, c'est être Missionnaire d'Amour... "

C'est notre vocation à nous tous , "Fidèles Laics du Christ ".

Qu' avec la protection et le secours de Marie , Mère de l'Eglise, avec la petite Thérèse et Mère Teresa, nous chantions en toutes les langues et vivions joyeusement, tout au long de cette nouvelle année, le refrain de saint Ignace: "AIMER ET SERVIR, AMAR Y SERVIR, LOVE AND SERVE,... »

Ce sont nos voeux du fond du Coeur !
Jean-Claude et Fabienne
Ci-joint mèditation de Mère Teresa sur la parabole de « La Vigne et les Sarments ».

28.12.06

French (FR)   Jeudi 28 décembre Saints Innocents  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 14:02:11

Les Saints Innocents . Depuis au moins le VIe siècle, l'Église honore dans les jours de la nativité du Seigneur ceux qu'on appelle en Orient les enfants tués par Hérode et en Occident les saints Innocents. Ce faisant, elle rappelle qu'ils ont été mis à mort « pour le Christ » (a. d'ouverture), à la place de celui que la liturgie appelle « l'Agneau innocent ». Les enfants de Bethléem constituent les prémices des rachetés (a.de la communion). « Incapables de confesser le nom du Christ », ils ont pourtant été « glorifiés par la grâce de sa naissance » (p. après la communion). En eux, la croix est venue se planter près de la crèche; leur mort est une prophétie de la rédemption. Il faut ajouter que le fait d'honorer ces enfants comme des martyrs éclaire la nature du martyre qui est avant tout, comme le baptême, un don gratuit de Dieu. ( pris dans Magnificat ).

Antienne d'ouverture

Pour le Christ, les saints Innocents furent mis à mort ; compagnons de l'Agneau sans tache, ils chantent sans fin dans le ciel : Gloire à toi, Seigneur.

Lecture de la première lettre de saint Jean (1,5 à 2,2 )

« VOICI LE MESSAGE que Jésus Christ nous a fait entendre et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous n'agissons pas selon la vérité ; mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière,nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché... »

Psaume 123

Notre âme, comme un oiseau,
a échappé à l'oiseleur.

« ...Béni soit le Seigneur !
Le filet s'est rompu : nous avons échappé.
Notre secours est le nom du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.
»

Alléluia. Alléluia. À toi, Dieu, notre louange ! Toi, dont témoignent les enfants martyrs, nous t'acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu ( 2,13-18 )

« APRÈS LA VISITE des mages à Bethléem, l'ange du Seigneur apparait en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu'à la mort d'Hérode...Alors Hérode, voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Jérémie : Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus. »

« La vie est un don que Dieu nous a fait.
Cette vie est présente même dans un être qui n'est pas encore né
. »

« Je pense que le cri des enfants qui sont tués avant de venir au monde doit être entendu par Dieu ...
Jésus dit que nous sommes beaucoup plus important aux yeux de son Père que l'herbe, les oiseaux et les fleurs de la terre . Et que s'Il prend soin de ces choses, combien prendra-t-Il davantage soin de Sa propre vie en nous. Il ne peut pas nous tromper. La vie est le plus grand don de Dieu aux êtres humains, et les humains sont créés à l'image de Dieu. La vie appartient à Dieu et nous n'avons pas le droit de la détruire. »

( Bienheureuse Teresa de Calcutta : LC, 40 : 1982 ).

"LE SIGNE DE DIEU C'EST L'ENFANT", a dit notre Pape Benoît XVI dans son homélie de la messe de minuit.

27.12.06

French (FR)   Mercredi 27 décembre 2006 : Saint Jean  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 19:18:01

Saint Jean : Il a un lien spécial avec chacun des aspects du mystère du Christ. L'Apôtre « qui reposa sur la poitrine du Seigneur au cours de la dernière Cène » (a. d'ouverture), qui reçut Marie pour mère au pied de la croix et qui fut le premier des disciples à croire en la résurrection (Évangile) peut être considéré comme le théologien du mystère pascal, et c'est à juste titre que nous lisons chaque jour son Évangile durant le temps de Pâques. Mais saint Jean est aussi le hérault du mystère de l'Incarnation (p.d'ouverture et après la communion), l'homme qui a écrit sous l'inspiration de l'Esprit : « Le Verbe s'est fait chair, il a établi sa demeure parmi nous » (a. de la communion)...Jean a vécu dans l'intimité du Christ qu'il avait rencontré sur le bord du Jourdain, il a été avec Pierre et Jacques le témoin de sa transfiguration et le compagnon de son agonie ; seul de tous les Apôtres, il a vu mourir le Maître et l'a déposé dans son sépulcre...
Il y a découvert avec éblouissement que « Dieu est amour » et que le commandement du Seigneur consiste dans l'amour. (pris dans Magnificat )

Antienne d'ouverture

Nous fêtons saint Jean qui reposa sur la poitrine du Seigneur au cours de la dernière Cène : heureux l'Apôtre à qui furent révélés les secrets du Royaume et qui transmit la parole de vie à toute la terre.

Commencement de la première lettre de saint Jean (1,1-4)

«CE QUI ÉTAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c'est le Verbe, la Parole de la vie...nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s'est manifestée à nous. Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l'annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. Et c'est nous qui écrivons cela, afin que nous ayons la plénitude de la joie. »

Psaume 96

L e Verbe s'est fait chair, et nous avons vu sa gloire.

« Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent,
justice et droit sont l'appui de son trône...
»

Aléluia. Alléluia
. Jean, le disciple bien-aimé, a porté témoignage au Verbe de vie, et nous savons que son témoignage est vrai. Alleluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
(20, 2-8)

« LE MATIN DE PÂQUES, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple , celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. « Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau....l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.. En se penchant, il voit que le linceul est resté là; cependant il n'entre pas...C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. »

Jean est le disciple bien-aimé, celui qui repose sur la poitrine de Jésus à la veille du sacrifice, celui à qui Jésus fait don de sa propre mère à la Croix. Aimé du Christ pour la jeunesse de son coeur et la perspicacité de son intelligence, il témoigne de sa fidélité en restant seul avec Marie, pour partager jusqu'au bout le sacrifice de l'Agneau. Témoin du Verbe fait chair, il nous apprend à contempler le mystère de Jésus, Parole du Père venu nous apporter la vérité et la vie. Apôtre de la charité, il nous presse de vivre de ce feu que Jésus est venu jeter sur la terre. C'est en aimant, jusqu'au bout de nous-même, Dieu et nos frères, que nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils dans la lumière. (Homélie prise dans Ephata).

« Qu'as-tu fait de ton frère »
(Conférence des Évêques de France à l'occasion des prochaines élections: 18/10/06)

« Aujourd'hui , une fois de plus, quand Jésus vient parmi les Siens, les Siens ne Le reconnaissent pas! Il vient dans les corps abimés de nos pauvres ; Il vient même dans les riches étouffés
par leurs propres richesses. Il vient dans la solitude de leurs coeurs, et quand il n'y a personne pour les aimer. Jésus vient à vous et à moi et souvent, très, très souvent, nous passons à côté de Lui
. » (Mère Teresa LS,10).


Noël.
Accueil de Jésus.
Accueil de l'enfant.


«... La crèche, c'est la grotte, c'est l'annonce du tombeau.

« La visite des mages, c'est déjà la venue des saintes femmes apportant les aromates pour embaumer Celui qui donne sa vie sur la croix. La crèche, c'est l'abandon par les hommes, c'est le rejet de celui qui vient chez les siens et que les siens n'ont pas reçu. C'est la pauvreté et le dénuement de Celui qu'on n'attendait pas. Qu'on n'attendait pas comme ça en tout cas.

Mais à la crèche, il y a aussi la foi. De Joseph, de Marie et de quelques pauvres, au ciel et sur terre.

Mais à la crèche, il y a aussi l'amour. De Joseph, de Marie et de quelques autres, au ciel et sur terre.

Mais à la crèche, il y a au moins deux coeurs qui accueillent Jésus: Joseph et Marie...

Joseph et Marie s'aiment et accueillent le don de Dieu. Ils ne l'ont pas acheté, ils ne l'ont pas fabriqué, ils n'ont pas dit qu'ils y avaient droit...Jésus, grâce à eux, dociles à l'Esprit Saint, est né dans un climat de grâce , d'amour, d'accueil sans réserve.

Si nous ne pouvons pas nous faire à l'idée que des enfants naissent sans être entourés de l'amour de leur père et de leur mère, c'est sans doute aussi parce que nous regardons ce qui se passe à la crèche... » ( Message de Noël de notre évêque:Mgr Eric Aumonier, Évêque de Versailles pour les Yvelines )

.

23.12.06

French (FR)   Dimanche 24 décembre  -  Categories: News, Mère Teresa  -  @ 22:40:58

Dimanche 24 décembre : 4ème dimanche de l'Avent

Antienne d'ouverture :

Cieux, faites venir le Juste comme une rosée ; qu'il descende des nuées comme une pluie bienfaisante : que la terre s'entrouve et donne naissance au Sauveur.

Lecture du livre de Michée (5,1-4a)

« PAROLE du Seigneur. Toi, Bethléem Ephrata, le plus petit des clans de Juda, c'est de toi que je ferai sortir celui qui doit gouverner Israël...Il se dressera et il sera leur berger par la puissance du Seigneur, par la majesté du nom de son Dieu. Ils vivront en sécurité, car désormais sa puissance s'étendra jusqu'aux extrémités de la terre, et lui-même, il sera la paix ! »

Psaume 79

Dieu fais-nous revenir ;
que ton visage s'éclaire,
et nous serons sauvés !

« Berger d'Israël, écoute,
toi qui conduis ton troupeau, resplendis !
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver...
»

Lecture de la lettre aux Hébreux 10,5-10)

« Frères, en entrant dans le monde, le Christ dit, d'après le Psaume : Tu n'as pas voulu de sacrifices ni d'offrandes, mais tu m'as fait un corps...Puis il déclare : « Me voici, je suis venu pour faire ta volonté. » Ainsi, il supprime l'ancien culte pour établir le nouveau. Et c'est par cette volonté de Dieu que nous sommes sanctifiés, grâce à l'offrande que Jésus Christ a faite de son corps, une fois pour toutes. »

Alléluia. Alléluia. Chante et réjouis-toi, Vierge Marie : celui que l'univers ne peut contenir demeure en toi. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(1,39-45)

« EN CES JOURS-LÀ, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est bénie...Heureuse, celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

A l'approche de Noël, l'Eglise oriente notre regard vers Marie, la mère du Seigneur. Il y a beaucoup à apprendre d'elle, pour notre foi de chrétiens. Sa foi lui a permis de concevoir Jésus, et dans cette scène de la Visitation, la Vierge répand autour d'elle le bonheur qu'elle porte en elle. Ainsi notre propre foi,si elle est vive, rayonne autour de nous. On peut reprocher aux chrétiens de n'avoir pas une mine de ressuscités, et les occasions de tristesse ou de souffrance ne leur sont pas plus épargnées qu'à quiconque ; pourtant ils ont reçu au fond de leur coeur une source de bonheur vraiment intarissable. Il faut parfois la désensabler, mais elle ne demande qu'à sourdre, et toujours de plus en plus fort. En vérité, rien ne peut altérer la joie de celui qui porte en lui son Dieu. A Noël, Dieu vient sur terre : Il vient un peu plus habiter le coeur de ses fidèles et leur permettre ainsi de donner au monde un peu de la chaleur dont il manque désespérément. (Homélie prise dans Ephata).


Dimanche 24 décembre : MESSE DE LA NUIT

Antienne d'ouverture

Tous ensemble, réjouissons-nous ; dans le monde, un enfant est né : Dieu notre Sauveur ! Aujourd'hui, la paix véritable vient du ciel sur notre terre !

Lecture du livre d'Isaïe
(9,1-6)

« LE PEUPLE qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie ; ...Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné...Voilà ce que fait l'amour invincible du Seigneur de l'univers. »

Psaume 95

Aujourd'hui, un Sauveur nous est né, un Fils nous est donné,
éternelle est sa puissance.

« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !..

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
pour gouverner le monde avec justice.
»

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre à Tite (2,11-14)

« LA GRÂCE de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes...Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien. »

Alléluia. Alléluia. Je vous annonce une grande joie. Aujourd'hui nous est né un Sauveur : c'est le Messie, le Seigneur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2,1-14)

« EN CES JOURS-LÀ,parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre ...Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte...Et elle mit au monde son fils premier_né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime »

PSAUTIER DE SAINT FRANÇOIS D'ASSISE 15

« Criez de joie pour Dieu qui nous sauve,
accueillez par vos chants le Seigneur, le Dieu vivant.
Car il est le Seigneur, le Redoutable, le Très-Haut,
le Puissant, le Roi de l'univers.
Il est notre Père très saint, notre Roi,
qui dès avant la création du monde,
envoya du ciel son Fils bien-aimé
Jésus qui est né de la Vierge Marie.
Il invoque Dieu en disant : « Tu es mon Père »,
et Dieu dit : « J'établirai mon Premier-Né
au-dessus de tous les rois de la terre ! »
En ce jour le Seigneur Dieu a envoyé sa grâce,
la nuit a retenti de sa louange.
Voici le jour que le Seigneur a fait,
jour de triomphe et jour de joie.
Car un enfant nous est donné,
il est né pour nous, pèlerin sur la route,
nulle chambre pour l'héberger,
il est né dans une crèche.
Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix sur terre aux hommes qu'il aime.
Que les cieux se réjouissent et que la terre exulte,
que jubile la mer avec ses habitants,
que fleurissent les plaines et chantent les forêts !
Chantez-lui un cantique nouveau,
chantez le Seigneur, terre entière !
Car le Seigneur est grand et digne de louange,
devant lui disparaissent toutes les idoles.
Peuples païens, reconnaissez le Seigneur,
rendez-lui honneur et louange,
reconnaissez la gloire de son nom.
Faites don de vous-mêmes
et vous aussi portez sa croix,
obéissez jusqu'au bout à ses commandements. »

JOYEUX NOEL à tous ceux qui auront eu le courage de lire jusqu'au bout et à tous les autres.
PAIX JOIE et AMOUR à partager avec tous ceux que vous rencontrerez.
A bientôt
« Un seul Coeur plein d'Amour dans le coeur Sacré de Jésus à travers le coeur immaculé de Marie », comme Mère Teresa nous a demandé de l'être.
Fabienne

22.12.06

French (FR)   Vendredi 22 décembre  -  Categories: News, fafa, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 15:56:08

Le DON DE LA JOIE

Antienne d'ouverture : Portes, levez vos frontons! élevez-vous, portes éternelles: qu'il entre, le Roi de gloire! (Ps 23,7)

Lecture du premier livre de Samuel (I, 24-28, 2,1a.)

LORSQUE SAMUEL eut été sevré, Anne, sa mère le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;...
On offrit le taureau en sacrifice, et on présenta l'enfant au prêtre Éli.
Anne lui dit alors: «Écoute-moi, mon Seigneur, je t'en prie! ...C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. Àmon tour, je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. »
Alors il se prosternèrent devant le Seigneur, Et Anne fit cette prière:

CANTIQUE (I Samuel 2,1)

Dieu est la joie de mon coeur.

« Mon coeur exulte à cause du Seigneur;
mon front s'est relevé grâce à mon Dieu!
Face à mes ennemis, s'ouvre ma bouche:
oui, je me réjouis de ta victoire !...

De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre
pour qu'il siège parmi les princes
et reçoive un trône de gloire
. »

Alléluia. Alléluia. Viens, Roi de l'univers, pierre angulaire de l'Église ! À l'homme que tu as pétri de la terre, viens apporter le salut. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (I, 46-56)

« MARIE RENDIT GRÂCE au Seigneur en disant: « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse.Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent...Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. »Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle. »

NOUS APPRENONS DE MARIE « LE SECRET DE LA JOIE »

« Nous apprenons de Marie « le secret de la joie » qui vient de la foi, pour en illuminer notre vie et celle des autres.
L'Évangile de la Visitation est rempli de joie: joie d'être visitée par Dieu, joie d'ouvrir les portes au Rédempteur. cette joie est le fruit de l'Esprit Saint, et personne ne peut nous l'enlever, si nous lui restons fidèles. » (Jean-Paul II: Une année avec Marie : méditations quotidiennes 1985).

« La joie est prière.
La joie est force.
La joie est amour
La joie est un filet d'amour avec lequel on peut attraper les âmes
. »(Mère Teresa LS, 68).

« La joie était la force de Notre Dame. La joie seulement a pu lui donner la force d'aller en hâte à travers les collines de Judée pour faire le travail de servante aupès de sa cousine . » (Mère Teresa LC, 89).
Nous aussi, comme elle, nous devons être de vraies servantes du Seigneur et chaque jour après la Sainte Communion nous allons en hâte, à travers les collines des difficultés rendre un service gratuit et de tout coeur aux pauvres. »(Mère Teresa)

« Un coeur joyeux est le résultat normal d'un coeur brûlant d'amour. »(Mère Teresa)

« La joie est très contagieuse; donc, soyez toujours pleins de joie quand vous allez parmi les pauvres. » (Mère Teresa LC, 105).

Donne-moi, Seigneur, le virus de la Joie, et que je puisse contaminer tous ceux que je rencontrerai ! Supprime en moi tous les anti corps: l'égoisme, les manques d'humilité, l'amour propre...qui pourraient l'empêcher de s'installer dans mon coeur !.
Inocule-moi, Seigneur , le virus de la Joie!
Marie, « Cause de notre Joie », priez pour nous... (Fabienne).

Action de grâce pour Serge F. qui a retrouvé du travail aujourd'hui.

« SOYEZ JOYEUX DANS L'ESPÉRANCE » (St Paul 12,12).

21.12.06

French (FR)   Jeudi 21 décembre  -  Categories: News, fafa, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 13:21:45

Jeudi 21 décembre Saint Pierre Canisius,théologien jésuite au temps du concile de Trente.

Antienne d'ouverture

Voici venir le Seigneur Souverain : il aura pour nom Emmanuel car il sera : « Dieu avec nous ».

Lecture du Cantique des Cantiques (2,8-14)

« VOICI MON BIEN-AIMÉ qui vient ! il escalade les montagnes, il franchit les collines, il accourt comme la gazelle, comme le petit d'une biche. ..
Mon bien-aimé aparlé ; il m'a dit : «... Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle ! Ma colombe, blottie dans le rocher, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est beau. »

Psaume 32(33)

Criez au Seigneur votre joie,
chantez_lui le cantique nouveau.

« Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui de la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art, soutenez l'ovation...

Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui,un bouclier.
La joie de notre coeur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint
. »

Alléluia.Alléluia. Viens, Emmanuel, notre Législateur et notre Roi ! Sauve-nous, Seigneur notre Dieu. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (1,39-45)

« EN CES JOURS-LÀ, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zaccharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. ..
Heureuse, celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur
. »

« C'est un des moments les plus beaux de la vie de Marie : Jésus étant entré dans sa vie, elle part aussitôt, en hâte, chez Élisabeth pour lui donner Jésus et Le donner à son fils.Nous lisons dans l'Evangile que l'enfant « bondit d'allégresse » à cette première rencontre avec le Christ.Notre Dame fut le fil le plus merveilleux Elle permit à Dieu de la remplir à ras bord, aussi, par son abandon,
« que tout se passe pour moi selon ta parole », elle devint pleine de grâce qu'elle alla transmettre à Jean. Demandons à Dieu de nous utiliser pour aller partout dans le monde ...et pour continuer à connecter les fils des coeurs des hommes au courant, Jésus ( Mère Teresa : LS, 22). »

PRÉVENANTE DANS SA JOIE

«Ecoutons ce célèbre commentaire, plein d'onction spirituelle, que saint Ambroise fait du voyage de Marie : « Joyeuse de réaliser son désir, délicate dans son devoir, prévenante dans sa joie, elle se hâte vers la montagne. A quoi devaient tendre, sinon à gagner les sommets, les pas empressés de celle qui déjà était pleine de Dieu? La grâce du Saint-Esprit ne connaît point d'obstacles qui puissent retarder son pas. »...

... « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi? »(Lc 1,43).« Elisabeth est la première qui a professé la foi de l'Eglise: Mère de mon Seigneur, Mère de Dieu, Theotokos!« Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur! » (Lc 1, 45).
Aujourd'hui ces paroles d'Elisabeth, adressées à Marie à la Visitation, sont répétées par toute l'Eglise. » ( Jean- Paul II : Une année avec Marie, méditations quotidiennes. 1985.)

20.12.06

French (FR)   Mercredi 20 décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 15:37:48

Mercredi 20 décembre

Antienne d'ouverture :

Un rameau sortira de la souche de Jessé, la gloire du Seigneur remplira la terre, et tout homme verra le salut de notre Dieu.

Lecture du livre d'Isaïe (7,10-16)

« ...Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel (c'est-à-dire : « Dieu-avec-nous »). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien... »

Psaume 23

Qu'il vienne, le Seigneur, le roi de gloire !

« Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots...
»

Alléluia. Alléluia. Viens, Clé de David ! Toi qui ouvres les portes du Royaume, arrache à leur prison les captifs des ténèbres. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(1,26-38)

« Au sixiéme jour d'Élisabeth, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée,appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue,Comblée- de -grâce, le Seigneur est avec toi. » ...L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »...Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole... »

Dès ce moment Marie comprend. Elle ne pose plus aucune question. Elle dit seulement: « ...qu'il m'advienne selon ta parole » (Lc 1,38). Et le Verbe s'est fait chair (cf Jn 1, 14).

La mission du Fils commence dans l'Esprit Saint.

« La mission du Fils et la mission de l'Esprit Saint » commencent. Dans cette première étape la mission s'adresse à Elle seule: à la Vierge de Nazareth. L'Esprit Saint descend d'abord sur Elle. Marie, dans son humaine et virginale substance, est par la puissance du Très-Haut prise sous ombre. Grâce à cette puissance et par le Saint-Esprit, Elle devient Mère du Fils de Dieu, tout en restant vierge. La mission du Fils commence en elle dans son coeur. La mission de l'Esprit Saint qui « procède du Père et du Fils » parvient d'abord à Elle, à l'âme qui est Son Epouse, la plus pure et la plus sensible. » (Une année avec Marie: méditations quotidiennes de Jean-Paul II).

Marie, Mère de Jésus, donne-moi
ton coeur, si beau, si pur, si Immaculé,
si plein d'amour et d'humilité
que je puisse recevoir Jésus
dans le Pain de Vie,
L'aimer comme tu L'as aimé et
Le servir
sous l'habit de détresse
du Plus Pauvre parmi les Pauvres.

Amen (Mère Teresa).

16.12.06

French (FR)   Dimanche 17 décembre : 3ème dimanche de l'Avent  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 23:49:23

La JOIE du DON

Antienne d'ouverture:

Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche.

Lecture du livre de Sophonie (3,14-18a)

« Pousse des cris de joie, fille de Sion ! éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem !...
Le Seigneur ton Dieu est en toi, c'est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie, comme aux jours de fête.
»

CANTIQUE (Isaïe 12)

Laissons éclater notre joie :
Dieu est au milieu de nous.

« Voici le Dieu qui me sauve :
j'ai confiance, je n'ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut...

Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël !
»

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (4,4-7)

« Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie. ..
Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre coeur et votre intelligence dans le Christ Jésus
. »

Alléluia.Alléluia. Prophète du Très Haut, Jean est venu préparer la route devant le Seigneur et porter témoignage à la Lumière. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (3,10-18)

« Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire? »
Jean leur répondait : »Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! »...Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales.Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.... » Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle
. »

La JOIE qui est la note dominante de la liturgie d'aujourd'hui trouve sa raison d'être dans la conclusion de cet évangile : la Bonne Nouvelle nous est annoncée....La bonne nouvelle du DON que Dieu nous fait : la venue de son Fils, l'effusion de son Esprit, se réalisera pour nous si, comme Jean , nous reconnaissons dans l'humilité le Fils qui vient et l'Esprit qui nous est donné...(Homélie prise dans Ephata)

« Faites de votre maison, de votre famille, un autre Nazareth où règnent l'amour, la paix, la joie et l'unité, car l'amour commence à la maison. »(Mère Teresa LS, 71).

Le père Matthieu dans son homélie à la messe à Thoiry aujourd'hui s'est appuyé sur les paroles que Mère Teresa a si souvent prononcées:

"Le fruit du silence est la prière
Le fruit de la prière est la foi
Le fruit de la foi est l'amour
Le fruit de l'amour est le service
Le fruit du service est la paix.
"

Résonnent également en mon coeur la petite prière que Mère Teresa a envoyé à Père Sébastien M.C.,le fondateur des frères Missionnaires de la Charité Contemplatifs, dans une lettre à l'époque de la fondation de cette branche :

"Si nous prions, nous croirons,
si nous croyons, nous aimerons,
si nous aimons, nous servirons.
Seulement alors, nous mettrons notre amour pour Dieu
en action vivante
à travers le service au Christ
caché sous l'habit de détresse du Pauvre "
.

(octobre 1977 )

French (FR)   Samedi 16 décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Jean-Paul II, Mère Teresa  -  @ 12:53:56

Antienne d'ouverture :

Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.

Lecture de Ben Sirac le Sage (48, 1...11)

"LE PROPHÈTE ÉLIE surgit comme un feu, sa parole brûlait comme une torche...heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l'amour du Seigneur, car nous aussi, nous posséderons la vraie vie."

Psaume 79

Fais-nous revenir à toi, Seigneur,
et nous serons sauvés.

« Berger d'Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim.
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver...
»

Alléluia. Alléluia.
Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route : tout homme verra le salut de Dieu.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (17,10-13)

« Les disciples interrogèrent Jésus: « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d'abord? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre tout en place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu. Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu'il leur parlait de Jean le Baptiste. »

Le Christ initie progressivement ses disciples à découvrir le mystère du Salut. C'est dans les « douleurs de l'enfantement » que se réalise l'avènement du monde nouveau. Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. Le caractère tragique de la vie des prophètes, en particulier celle de Jean Baptiste qu'annonce Jésus, n'est que l'expression du conflit irréductible entre la manifestation définitive de Dieu dans l'histoire humaine en la personne de Jésus, et les forces du mal qui lui résistent. La venue du Christ cristallise un tel conflit, en même temps qu'il le résout.
La victoire du Ressuscité est déjà à l'oeuvre dès l'Incarnation. Et cette victoire qui fait la joie des prophètes et de Jean le Baptiste, l'ami de l'époux, s'accomplit aussi bien pour les âges qui suivent le Christ que pour ceux qui l'ont précédé. (Homélie prise dans Ephata).

« Pour offrir une maison au Christ qui n'a pas de maison, commencez par faire de vos propres maisons des lieux où abondent la paix, la joie et l'amour à travers l'amour que vous portez à chaque membre de votre famille et à vos voisins. » ( Mère Teresa: SMT , 61).

« N'aie pas peur, ouvre tout grand les portes au Christ. » ( Homèlie de Jean-Paul II pour le début de son pontificat le dimanche 22 .10.1978 )

08.12.06

French (FR)   Vendredi 8 décembre Fête de l'Immaculée Conception  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 14:34:30

SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU. Dès les premiers siècles, l'Eglise a formulé dans sa prière l'essentiel de sa foi concernant la Mère de Jésus (concile d'Ephèse en 431). Mais il fallut ensuite un long temps pour découvrir peu à peu les merveilles de grâce (antienne de la communion), que contenaient ces mots jaillis spontanément des lèvres du peuple chrétien. Saint Irénée avait pressenti l'immaculée conception de Marie, lorsqu'il saluait en elle « la nouvelle Ève ». Ce n'est pourtant qu'au XVe siècle que nous voyons l'Église exposer formellement dans sa liturgie : Dieu a préparé à son Fils « une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge « , préservant celle-ci "de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ce Fils » (prière d'ouverture). La formule est d'une telle plénitude qu'elle devait être reprise presque textuellement dans la définition dogmatique du Pape Pie IX (1854) . l'Immaculée Conception n'est pas seulement pour Marie la préservation du mal, elle est plénitude de grâce : Dieu l'a « comblée de grâce »(préface), «enveloppée du manteau de l'innocence » (a.d'ouverture). Comme son assomption, la conception immaculée de Marie est fondée sur la maternité divine (préface, p. d'ouverture et a. de la communion). Comme en son assomption, Marie est, en sa conception immaculée, l'image anticipée de l'Église : en elle, Dieu « préfigurait l'Église, la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de beauté » (préface), sainte et irréprochable (Ép 5,27).

Antienne d'ouverture:

Je tressaille de joie dans le Seigneur,mon âme exulte en mon Dieu. Car il m'a enveloppée du manteau de l'innocence, et m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme une épouse parée de ses bijoux.

" L'homme appela sa femme : « Ève » (c'est -à-dire : « la vivante »), parce qu'elle fut la mère de tous les vivants."(Gn 3,9...20)

lE Seigneur a fait pour toi des merveilles ,Vierge Marie.

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire...(Ps 97).

BÉNI SOIT DIEU, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. ...En lui il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons ,dans l'amour saints et irréprochables sous son regard...En lui, Dieu nous a d'avance destinés à devenir son peuple ; car lui qui réalise tout ce qu'il a décidé, il a voulu que nous soyons ceux qui avaient espéré dans le Christ à la louange de sa gloire.(Ep 1,3...12)

Alléluia. Alléluia. Réjouis-toi, Vierge Marie, comblée de grâce : le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre les femmes. Alléluia.

« ...L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père : il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin... »
Marie dit alors : " Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole."
»
(Lc 1, 26-38).

« Avant le Christ, le mystère de la très Sainte Trinité n'était pour ainsi dire pas connu. Pour que le monde pût le connaître, la seconde personne de la Sainte Trinité s'est fait homme et est venue en ce monde ; ce fut la première étape pour une parfaite connaissance de Dieu. Mais afin que le Fils de Dieu soit mieux connu, il fallut la venue du Saint-Esprit- la troisième personne de la Sainte Trinité...Il nous est difficile de comprendre que l'Immaculée est comme « l'incarnation » de l'Esprit-Saint...
Le Saint-Esprit est dans l'Immaculée, à la manière, pourrait-on dire, dont la deuxième personne de la Sainte Trinité, le Verbe, est en son humanité. Cependant, avec cette différence : en Jésus, il y a deux natures, divine et humaine, mais une seule personne qui est Dieu. Mais la nature et la personne de l'Immaculée sont différentes de la nature et de la personne de l'Esprit-Saint. Et cette union est si inexprimable mais si parfaite que le Saint-Esprit agit uniquement par l'Immaculée,son épouse...En honorant l'Immaculée, nous adorons d'une façon particulière le Saint-Esprit.
(Saint Maximilien Kolbe : 28-7-1935 : L.Fr. Salezy Mikolajczyk)

Nous devons être comme une plume dans la main de l'Immaculée...Si Elle met de côté sa plume, attendons humblement . Si Elle veut écrire, soyons obéissants à chaque mouvement qu'Elle fait avec cette plume. Soyons son instrument...Elle peut le mieux réaliser la gloire de Dieu...tout dépend de notre parfaite docilité à son égard.»(Saint Maximilien Kolbe).

« Marie, Mère de Jésus, donne-moi ton coeur,
si beau, si pur , si Immaculé,
si plein d'amour et d'humilité que je puisse
recevoir Jésus dans le Pain de Vie,
L'aimer comme tu l'as aimé
et Le servir sous l'habit de détresse
des plus pauvres parmi les pauvres.
Amen. »(Mère Teresa).

Joyeux Anniversaire à Stéphanie: 40 ans déjà!
Union de prière avec les pélerins de Lourdes: avec Sr Francesca Sr Claudia...Franklane...
avec notre bien-aimée Sr Irène, Sr Marie-Joseph,...,avec père Jean...
avec les pélerins de la chapelle de la Médaille Miraculeuse,
ceux du jardin de l'Immaculée en Pologne..., avec les LMC et les MC.

10ème retrouvailles pour l'heure de la Miséricorde Divine à 15h à Garancières avec la récitation du chapelet à la Miséricorde Divine, comme chaque Vendredi depuis le 6 Octobre.
Voici comment Soeur Faustine note la demande de Jésus à la date du 10 octobre 1937, juste un an avant sa mort:"A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie. C'est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai pénétrer ma mortelle tristesse ; en cette heure, je ne saurais rien refuser à l'âme qui me prie, par ma passion..."(PJ 1320).

Au début du chapelet: Notre Père...,Je vous salue Marie...,Je crois en Dieu...

Sur les gros grains, une fois:

"Père Éternel, je T'offre le Corps et le Sang, l'Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier."(PJ 475)

Sur les petits grains, dix fois:

Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier."

Pour terminer, trois fois :

"Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Eternel, prends pitié de nous et du monde entier."

07.12.06

English (US)   Jeudi 7 décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 07:09:01 pm

Jeudi 7 décembre St Ambroise: Romain d'origine, Ambroise était préfet de police à Milan quand il fut élu évêque de cette ville. Il sut résister avec énergie aux empiétements du pouvoir impérial, tandis qu'il s'attachait à catéchiser le peuple, en commentant l'Ecriture et en propageant le chant religieux. Il a introduit dans l'Eglise d'Occident la coutume grecque de chanter des hymnes. Son éloquence réussit à toucher saint Augustin et à dissiper ses derniers doutes.
C'est Ambroise qui conféra le baptême au futur évêque d'Hippone, dans la nuit de Pâques 387 .
Tous deux font partie, avec saint Jérôme et saint Grégoire le Grand, des quatre grands docteurs latins de l'Eglise.(Il a laissé plusieurs écrits, principalement exégétiques et moraux).

Jour anniversaire de la mort de notre neveu Frédéric, mort à la maison, à l'âge de 37 ans , le 7 décembre 1998, ou plutôt entré dans la maison du Père,dans la Vie éternelle ce jour-là.
Que de souvenirs affluent à mon esprit! Merci, Frédéric pour tout ce que tu m'as fait découvrir dans ton denier parcours du combattant! Merci pour toutes ces souffrances et ces joies partagées, ces fous rires même! Nous pensons particulièrement aujourd'hui à toute ta famille: à ta mère, à ton père, ton frère...ton beau-père... et à ta femme et à tes enfants que nous portons dans notre coeur et dans notre prière . Bonne fête à Ambroise!

Antienne d'ouverture: Ainsi parle le Seigneur : « Je me susciterai un prêtre fidèle, qui agira selon mon coeur et mon désir. »(I S 2 ; 35)

« ...Tu construis solidement la paix, Seigneur, pour ceux qui ont confiance en toi...Mettez toujours votre confiance dans le Seigneur, car le Seigneur est le Rocher pour toujours...(Is 26, 1-6)

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

« Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
éternel est son amour !...
» (Ps 117)

Evangile
Alléluia. Alléluia. Cherchons le Seigneur, tant qu'il se laisse trouver. Invoquons-le, tant qu'il est proche !
Alléluia.

« Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Il ne suffit pas de me dire : « Seigneur, Seigneur ! » pour entrer dans le Royaume des cieux ; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux.Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc... »
(Mt 7,21.24-27)

« Gardez la joie de vous aimer les uns les autres.L'amour est un roc qui permet de tenir sans peur quand viennent les épreuves ou la souffrance...
Vous avez reçu l'Amour, vous avez reçu la plus grande richesse qui puisse exister. Ne craignez pas de la partager. Pensez à tous ceux qui en sont affamés. »(Mère Teresa).

Réunion de secteur du Secours Catholique:

« ...Si deux ou trois se réunissent, en son Nom, pour servir la table des pauvres, il est au milieu d'eux, dans le grand réfectoire...
Adorons le Seigneur présent sur terre, mais au lieu de rêver vers vingt siècles en arrière, pourquoi ne pas regarder enfin « les autres « comme nous les verrons dans l'éternité, sous leurs masques humains. »(Mgr Jean Rodhain 1934)

« Jésus vient nous voir . Allons à sa rencontre pour lui souhaiter la bienvenue. Il vient à nous en ceux qui ont faim ou manquent de vêtements, ceux qui n'ont personne, les alcooliques, les drogués, les prostituées, les mendiants des rues...
Il est possible que Jésus vienne à vous ou à moi dans un père qui n'a personne, dans une mère, dans un frère ou une soeur.
Si nous le repoussons, si nous n'allons pas à leur rencontre, c'est Jésus lui-même que nous repoussons. »(Mère Teresa).

« C'EST À MOI QUE VOUS L'AVEZ FAIT.»


06.12.06

French (FR)   6 Décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 13:44:14

Mercredi 6 décembre St Nicolas (4eme siècle) Evêque de Myre, en Asie Mineure,il laisse le souvenir d'un homme charitable qui a délivré des enfants et donné une dot à trois jeunes filles. Sa légende fut déformée et reprise dans les personnages de Santa Klaus et du Père Noêl.

Joyeuse fête à tous les Nicolas et en particulier à l'un de mes filleuls.

Antienne d'ouverture: Le Seigneur va venir sans tarder éclairer ce que voilent nos ténébres et se manifester à toutes les nations.(Cf.Ha 2,3 ; I Co 4.5)

« Ce JOUR-LA, le Seigneur, Dieu de l'univers, préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, ...Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pout toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages...Et ce jour-là on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »... »(Is 25, 6...10...)

Près de toi, Seigneur, sans fin nous vivrons.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer
...(Ps 22)

Evangile
Alleluia. Alléluia.Il viendra, le Seigneur, pour sauver son peuple. Heureux ceux qui sont prêts à partir à sa rencontre!
« ...on les déposa à ces pieds et il les guérit. ...et ils rendirent gloire au Dieu d'Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit : « J'ai pitié de cette foule : depuis trois jours déjà, ils sont avec moi et n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun ; ils pourraient défaillir en route. » ...
Il prit les sept pains et les poissons, il rendit grâce, les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules..
Tous mangèrent à leur faim ; et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles pleines.
»
(Mt 15,...29-37)

« De nos jours au-delà de la nourriture matérielle dont certains manquent , les gens sont affamés et assoiffés de nourriture spirituelle, que faisons-nous pour eux? Leur donnons-nous la Parole de Dieu?... »(Homélie du pére Zédet à la messe à Thoiry)

« Et Jésus nous a laissé le secret de son amour lorsqu'il s'est écrié : « Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites ». Tout l'Evangile se trouve dans ces quelques mots. Tout au long du jour, nous pouvons rencontrer Jésus en le servant dans les pauvres.
Et la faim n'est pas simplement la faim de pain. C'est bien souvent celle de la Parole de Dieu, de l'Amour.
Et la nudité n'est pas simplement le besoin d'un vêtement. C'est bien souvent le désir d'être reconnu dans sa dignité humaine.
Et le fait d'être sans logis n'est pas simplement de manquer d'un abri de pierre ou de briques, c'est le fait d'être rejeté, haï, méprisé. »(Bienheureuse Mère Teresa)

05.12.06

French (FR)   Mardi 5 Décembre  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 13:36:47

Mardi 5 décembre.

Antienne d'ouverture: Voici que le Seigneur va venir, et, avec lui, tous ceux qui ont cru en lui ; on verra, ce jour-là, une grande lumière. (cf. Za 14,5.7)
« Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l'esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur qui lui inspirera la crainte du Seigneur. Il ne jugera pas d'après les apparences, il ne tranchera pas d'après ce qu'il entend dire. Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays...Le loup habitera avec l'agneau...Ce jour-là, la racine de Jessé, père de David, sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure. »(Is 11, 1...10)
Voici venir des jours de justice et de paix.
« ...Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie.
.. »(Ps 71)
Alléluia.Alléluia. Voici qu'il vient avec puissance, notre Seigneur, pour éclairer les yeux de ses serviteurs. Alléluia.
« Jésus, exultant de joie sous l'action de l'Esprit Saint, dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m' a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »...(Lc 10,21...24).
« Nous avons besoin de trouver Dieu, et ce n'est ni dans l'agitation ni dans le bruit que nous le pourrons. Dieu est l'ami du silence . Dans quel silence croissent les arbres, les fleurs et l'herbe! Dans quel silence se meuvent les étoiles, la lune et le soleil! N'est-ce pas notre mission de donner Dieu aux pauvres des taudis ? Non pas un Dieu mort, mais un Dieu vivant et aimant. Plus nous recevons dans la prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active. Nous avons besoin de silence pour être capables de toucher les âmes. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu nous dit et dit à travers nous. Toutes nos paroles seront vaines tant qu'elles ne viendront pas du plus intime, - les paroles qui ne transmettent pas la lumière du Christ accroissent les ténèbres. » (Bienheureuse Mère Teresa).

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