02.12.16
Prière d'abandon
Mon Père,
Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.
Cette prière est la prière commune à tous ceux et celles qui se réclament de Charles de Foucauld, partout dans le monde ; c’est pourquoi elle a été traduite dans beaucoup de langues.
Charles ne l’a pas écrite telle quelle : elle a été tirée d’une méditation plus ample, écrite en 1896, dans laquelle il cherchait à rejoindre la prière de Jésus sur la croix.
19.03.15
Prière à Saint Joseph pour trouver un travail
Glorieux Saint-Joseph
Ta mission de gardien du Rédempteur
et de protecteur de la Vierge Marie
a fait de toi le responsable de la Sainte Famille
et l’intendant de sa vie économique.
Par trois fois,
ton obéissance à la volonté divine
t’a obligé à changer rapidement de lieu d’habitation
et donc à perdre contact avec la population
qui te fournissait du travail.
Par trois fois,
à Bethléem, en Egypte et lors de ton retour en Galilée,
tu as été contraint de rechercher de nouveaux chantiers
pour ton artisanat de menuisier charpentier.
Saint-Joseph,
Tu as toujours gardé confiance en la Providence
et demandé son aide.
Aujourd’hui je suis moi-même en recherche de travail,
salarié ou indépendant,
et je fais appel à toi, puissant intercesseur,
pour que tu sois mon avocat auprès de ton Fils,
avec le concours de ton épouse,
pour m’aider à retrouver les moyens de vivre par mon labeur.
Apprends moi à être actif dans mes recherches,
ouvert aux opportunités,
clair dans mes relations,
mesuré dans mes demandes
et résolu à remplir toutes mes obligations.
Saint-Joseph de Bon Espoir,
prie pour moi,
protège moi, guide moi
et garde moi dans l’espérance.
Amen
Père Yannik Bonnet,
23.02.13
PRIER c’est parler à Dieu ;
prier c’est louer Dieu ;
prier c’est dire à Dieu qu’on l’aime ;
prier c’est contempler Dieu ;
prier c’est avoir l’esprit et le cœur attachés à Dieu ;
prier c’est demander pardon à Dieu,
prier c’est appeler Dieu à notre secours ;
prier c’est demander à Dieu pour nous et pour tous les hommes la sainteté et le salut…
Or l’amour a pour effets nécessaires de dire qu’on aime sans fin et sans mesure…
Donc la prière est inséparable de l’amour,
au point que nos prières seront en quelque sorte la mesure de notre amour…
L’esprit de Jésus de Charles de Foucauld
21.03.10
Dimanche 21 mars 2010
5ème dimanche de Carême
Lecture du livre d'Isaïe 43, 16-21
Ainsi parle le Seigneur, lui qui fit une route à travers la mer, un sentier au milieu des eaux puissantes, lui qui mit en campagne des chars et des chevaux, des troupes et de puissants guerriers ; et les voilà couchés pour ne plus se relever, ils se sont éteints, ils se sont consumés comme une mèche. Le Seigneur dit : « Ne vous souvenez plus d'autrefois, ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà, ne le voyez-vous pas ? Oui, je vais faire passer une route dans le désert...
PSAUME 125
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve ! Alors notre bouche était pleine de rires, nous poussions des cris de joie. Alors on disait parmi les nations : « Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! » Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :nous étions en grande fête !Ramène, Seigneur, nos captifs, comme les torrents au désert. Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie...
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens 3, 8-14
Frères, tous les avantages que j'avais autrefois, je les considère maintenant comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur. A cause de lui, j'ai tout perdu ; je considère tout comme des balayures, en vue d'un seul avantage, le Christ, en qui Dieu me reconnaîtra comme juste. Cette justice ne vient pas de moi-même - c'est-à-dire de mon obéissance à la loi de Moïse - mais de la foi au Christ : c'est la justice qui vient de Dieu et qui est fondée sur la foi...
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 8, 1-11
Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ; de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser...
Les textes de ce dimanche nous disent que Dieu ne peut être relégué dans le passé. La vie spirituelle se conjugue au présent, tournée vers l’avenir. Elle n’est pas un retour en arrière : « Ne vous souvenez plus d’autrefois, ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà, ne le voyez-vous pas ? » (Cf. 1ère lecture, Isaïe 43). Dieu ne nous enferme pas dans un souvenir nostalgique, aussi beau puisse-t-il être d’ailleurs. Pourquoi ? Parce qu’il est un Dieu créateur, qu’il fait toujours du neuf et qu’il nous invite à coopérer à son œuvre de création en nous et autour de nous : il confie à l’homme la responsabilité de nommer les animaux et de gouverner en bon gestionnaire la création qu’il lui confie. Et cette responsabilité est toujours à assumer au présent en vue de l’avenir.
Isaïe dit « Ne vous souvenez plus d’autrefois, ne songez plus au passé » ... Mais en même temps, il ne cesse de rappeler le passé : « Le Seigneur fit une route à travers la mer, un sentier au milieu des eaux puissantes, il mit en campagne des chars et des chevaux, des troupes et de puissants guerriers ; et les voilà couchés pour ne plus se relever, ils se sont éteints, ils se sont consumés comme une mèche. » C’est, bien sûr, un rappel de l’Exode. Mais ce rappel du passé n’a qu’un but : garder confiance en l’avenir ; sous-entendu « ce que Dieu a fait une fois, il le refera » : « Oui, je vais faire passer une route dans le désert, des fleuves dans les lieux arides. » Comme il a fait passer son peuple à travers la mer à pied sec au moment de la sortie d’Egypte, nous gardons confiance : il fera passer son peuple « à pied sec » à travers toutes les eaux troubles de son histoire.
Faire mémoire, c’est rendre présent par un acte de mémoire l’action passée du Seigneur dans l’aujourd’hui de ma vie. Ce n’est pas se retrouver enfermé dans un passé qui dès lors ne peut être que stérile.
L’espérance d’Israël, et il doit en être de même pour nous, s’appuie toujours sur son passé : c’est le sens du mot « mémorial » ; nous faisons mémoire de l’œuvre de Dieu depuis toujours, pour découvrir que cette œuvre de Dieu se poursuit pour nous aujourd’hui, et y puiser la certitude qu’elle se poursuivra demain. Passé, Présent, Avenir : Dieu est à jamais présent aux côtés de son peuple. C’est d’ailleurs l’un des sens du Nom de Dieu « Je suis » (sous-entendu, « Je suis avec vous en toutes circonstances).
Ainsi, si Dieu nous invite à revenir sur le passé, c’est pour constater sa fidélité et nous inviter à mettre notre confiance en lui aujourd’hui comme hier, à ne pas avoir peur de maintenant ou de demain car notre Dieu est fidèle et que s’il l’a été avec nous hier, il le sera aujourd’hui et demain. Car Il ne peut se renier lui-même.
Dans la prédication des prophètes, l’invitation à faire mémoire des œuvres de Dieu dans notre vie a aussi un autre but : détourner le peuple des idoles, des faux dieux. Dieu seul sauve, il ne faudra jamais l’oublier. Un peu plus haut, Isaïe disait : « c’est moi qui suis le Seigneur, en dehors de moi, pas de Sauveur. C’est moi qui ai annoncé et donné le salut, moi qui l’ai laissé entendre, et non pas chez vous un dieu étranger. » (Is 43, 11). Si Isaïe juge bon d’affirmer que Dieu seul est Dieu, c’est parce que la tentation d’idolâtrie existait encore !
Les prophètes ont souvent comparé les tentations d’idolâtrie du peuple à un adultère, une infidélité, et c’est ici que le rapprochement entre la première lecture et l’évangile de la femme adultère est intéressant. Cette femme est prisonnière de son passé, de son péché. Elle est enfermée dans son passé par l’image d’un dieu qui la tient sous le joug de la culpabilité. Saint Jean met bien en valeur cela en disant que cette femme, même après le départ de ses accusateurs, reste « au milieu » du cercle qu’ils formaient et qui apparaît maintenant clairement comme celui de sa culpabilité.
Jésus ne va pas l’accuser. Il va la questionner. « Femme, personne ne t’a condamné ? » Jésus ne l’invite donc pas à un retour morbide sur un passé qui l’écrase et l’enferme dans la solitude, mais à un acte de vérité et d’ouverture confiante qui permet au pardon d’accomplir son œuvre en ouvrant dans son cœur un espace de recréation de la filiation blessée. Jésus l’invite à donner une réponse qui va lui permettre de s’engager autrement vers l’avenir : « Non, personne Seigneur ». « Va, désormais ne pèche plus ». Ce n’est pas du laxisme. Jésus dit bien « ne pèche plus ». Tout n’est pas permis. Le péché reste condamné, mais seul le pardon peut permettre au pécheur d’aller plus loin.
Si le faux dieu de la femme adultère est sa culpabilité, nous découvrons que les pharisiens sont aussi prisonniers d’un faux dieu : leur conception de la Loi. On pourrait, en effet, traduire la réponse de Jésus aux accusateurs de cette femme par ces mots : « cette femme est coupable d’adultère, au premier sens du terme, c’est entendu ; mais vous, n’êtes-vous pas en train de commettre un adultère autrement plus grave en voulant la lapider ? N’êtes-vous pas en train de vous montrer infidèles au Dieu de l’Alliance ? La loi ne serait-elle pas devenue votre idole ? »
Très souvent, les prophètes ont parlé de l’idolâtrie en termes d’adultère. Or manquer à la miséricorde, c’est être infidèle au Dieu de miséricorde. Les pharisiens et les scribes voulaient sincèrement être les fils du Très-Haut, y compris ceux qui accusaient cette femme. Alors Jésus leur dit « Ne vous trompez pas de Dieu, soyez miséricordieux ». Sur cette réponse, ils s’en vont, « l’un après l’autre, en commençant par les plus âgés ». Rien d’étonnant : les plus anciens sont les plus prêts à entendre l’appel à la miséricorde. Tant de fois, ils ont expérimenté pour eux-mêmes la miséricorde de Dieu... Tant de fois, ils ont lu, chanté, médité la phrase « Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Ex 34, 6), tant de fois ils ont chanté le psaume 51 (50) « Pitié pour moi, Seigneur, en ta bonté, dans ta grande miséricorde efface mon péché »... Jésus, le Verbe, vient d’accomplir parmi eux sa mission de Révélation.
Frère Élie, moine de la Famille de saint Joseph
12.02.10
TOUT DE MÊME
Les gens sont déraisonnables, illogiques et égocentriques
Aimez-les tout de même !
Si vous faites le Bien, les gens vous prêtent
des motifs égoïstes ou calculateurs
Faites le bien tout de même
Si vous réussissez, vous gagnerez de faux amis
et de vrais ennemis
Réussissez tout de même !
L e bien que vous faites sera oublié demain
Faites le bien tout de même !
L'honnêteté et la franchise vous rendent vulnérable
Soyez honnête et franc tout de même !
Ce que vous avez mis des années à construire
peut être détruit du jour au lendemain,
Construisez tout de même !
Les pauvres ont vraiment besoin de secours mais certains
peuvent vous attaquer si vous les aidez
Aidez-les tout de même !
Si vous donnez au monde le meilleur de vous-même
vous risquez d'y laisser des plumes
Donnez ce que vous avez de mieux
Tout de même
Texte placardé sur le mur de Shishu Bhavan,
le foyer des enfants des sœurs Missionnaires de la Charité à Calcutta
« Le Christ prie en moi »
de Mère Teresa
Berlin, 8 juin 1980
Ce sont les apôtres qui ont demandé à Jésus : « Jésus, apprends-nous à prier » , parce qu'ils le voyaient prier très souvent et ils savaient qu'il parlait à son Père. Et quand il voulait, quand il voulait être seul avec lui, il sortait dans la montagne, près de la nature, dans le silence de la nature il parlait à son Père. Ce que ces heures de prière ont du être, nous connaissons seulement de cet amour continuel de Jésus pour son Père : « Mon Père! ». Et il a enseigné à ses disciples une manière très simple de parler à Dieu lui-même.
Avant que Jésus ne vienne Dieu était très grand dans sa majesté, grand dans sa création. Et ensuite quand Jésus est venu il est devenu l'un de nous, parce que son Père aimait tellement le monde qu'il a donné son Fils. Et Jésus aimait son Père et il voulait que nous apprenions à prier en nous aimant les uns les autres comme le Père l'aimé.
« Je vous aime », ne cessait-il de dire, « comme le Père vous a aimés, l'a aimé ». Et son amour c'était la croix, son amour c'était le pain de vie. Et Il veut que nous prions avec un cœur pur, avec un cœur simple, avec un cœur humble. « Si vous ne devenez pas comme de petits enfants vous ne pouvez pas apprendre à prier, vous ne pouvez pas entrer au ciel, vous ne pouvez pas voir Dieu. » Devenir un petit enfant veut dire être un avec le Père, aimer le Père, être en paix avec le Père, notre Père.
La prière, c'est seulement être dans la famille, être un avec le Père, le Fils et le Saint Esprit. L'amour du Père pour son Fils, le Saint Esprit. Et l'amour, notre amour pour le Père, à travers Jésus, son Fils, remplis du Saint Esprit, est notre union avec Dieu, et le fruit de cette union avec Dieu, le fruit de cette prière, ce que nous avons appelé la prière. Nous avons donné ce nom mais en fait la prière n'est rien d'autre que cette union avec le Christ.
Comme l'a dit St Paul : « Ce n'est plus moi qui vis c'est le Christ qui vit en moi. » Le Christ prie en moi, le Christ travaille en moi, le Christ pense en moi, le Christ regarde à travers mes yeux, le Christ parle à travers mes paroles, le Christ travaille avec mes mains, le Christ marche avec mes pieds, le Christ aime avec mon cœur. Comme la prière de St Paul : « J'appartiens au Christ et rien ne pourra me séparer de l'amour du Christ. » C'était cette union : l'union avec Dieu, l'union avec le Maître dans le Saint Esprit.
Et si nous voulons vraiment prier nous devons d'abord apprendre à écouter, car Dieu parle dans le silence du cœur. Et pour pouvoir entendre ce silence, pour pouvoir entendre Dieu nous avons besoin d'avoir un cœur pur ; car un cœur pur peut voir Dieu, peut entendre Dieu, peut écouter Dieu ; et alors seulement nous parlons à Dieu avec notre cœur débordant. Mais nous ne pouvons pas parler si nous n'avons pas écouté, si nous n'avons pas établi cette relation étroite avec Dieu dans le silence de notre cœur.
Et donc la prière ne doit pas être une torture, elle ne doit pas nous faire sentir mal à l'aise, elle ne doit pas nous troubler. C'est quelque chose que l'on attend avec impatience, c'est parler à mon Père, parler à Jésus, celui auquel j'appartiens : corps, âme, esprit et cœur.
Et quand il m' arrive de ne pas pouvoir prier, c'est très simple : si Jésus est dans mon cœur, que je le laisse prier, que je lui permette de prier en moi, de parler à son Père dans le silence de mon cœur. Si je ne peux pas parler, il parlera, si je ne peux pas prier, il priera. C'est pourquoi nous devrions dire : « Jésus dans mon cœur, je crois en ton amour fidèle pour moi, je t'aime. » Et nous devrions être souvent dans cette union avec lui et et lui permettre de l'être, et quand nous n'avons rien à donner, donnons-lui ce rien. Quand nous ne pouvons pas prier, donnons-lui cette incapacité. Il y a une raison de plus de le laisser prier le Père en nous. Demandons-Lui de prier en nous, car personne ne connaît mieux le Père que lui. Personne ne peut mieux prier que Jésus. Et si mon cœur est pur, si dans mon cœur Jésus est vivant, si mon cœur est un tabernacle du Dieu vivant pour sanctifier dans la grâce : Jésus et moi nous sommes un. Il prie en moi, il pense en moi, il travaille avec moi et à travers moi, il utilise ma langue pour parler, il utilise mon cerveau pour penser, il utilise mes mains pour le toucher dans le corps brisé.
Et pour nous qui recevons le don précieux de la communion tous les jours, ce contact avec le Christ est notre prière ; cet amour pour le Christ, cette joie dans sa présence, cet abandon à son amour est notre prière. Car la prière n'est que cet abandon total, cette unité totale avec le Christ.
Et pour pouvoir prier demandons à Notre Dame, car personne n'a prié mieux qu'elle, et personne n'a écouté mieux qu'elle, et personne n'a donné Jésus mieux qu'elle, et personne n'aurait pu devenir un meilleur prêtre qu'elle. Et cependant elle est restée seulement la servante du Seigneur. Elle a préféré écouter, elle a préféré être la servante, l'humble servante du Père, l'humble mère du Fils, l'humble épouse du Saint Esprit.
Le cardinal Newman a fait une prière merveilleuse de sa relation étroite avec le Christ. Et je pense que si nous pouvions faire nôtre cette prière cela apporterait dans nos vies cette unité totale, que Jésus et moi sommes un.
« Mon Jésus, aide-nous à répandre ton parfum partout où nous allons. Inonde nos âmes de ton Esprit et de ta Vie. Pénètre et possède tout notre être si profondément que toutes nos vies ne soient qu' un rayonnement de la tienne. Rayonne à travers nous et vis tellement en nous que chaque âme avec laquelle nous rentrons en contact sente ta présence en nos âmes. Fais que ce ne soit plus nous qu'elles regardent et qu'elles voient mais Jésus seul. Reste avec nous et alors nous commencerons à rayonner comme tu rayonnes, à rayonner de telle façon que nous serons une lumière pour les autres ; la lumière, o Jésus, viendra entièrement de toi ; rien ne viendra de nous ; ce sera toi qui rayonnera sur les autres à travers nous. Laisse-nous alors te prier de la manière que tu aimes le plus en rayonnant sur ceux qui sont autour de nous. Fais que nous T'annoncions sans prêcher, non par des paroles mais par notre exemple, par la force contagieuse, l'influence bienveillante de ce que nous faisons, la plénitude évidente de l'amour que nos cœurs Te portent. »
Ce sont des paroles de prière. Si nous avons le chapelet, et si nous avons les nombreuses prières de la messe, écoutons-les d'abord dans le silence de nos cœurs, afin que nous puissions y répondre avec un plus grand amour, avec une plus grande conviction, et avec une plus grande fécondité, car elles viennent du débordement de notre cœur.
La prière est joie, la prière est le soleil de l'amour de Dieu, la prière est l'espérance du bonheur éternel, la prière est la flamme brûlante de l'amour de Dieu pour vous et pour moi.
Demandons à Notre Dame de nous donner son cœur si beau, si pur, si immaculé, si plein d'amour et d'humilité afin que nous puissions prier comme elle a prié, aimer Jésus comme elle l'a aimé, être totalement à la disposition du Père comme elle l'a été, être l'épouse fidèle du Saint Esprit comme elle l'a été.
Prions les uns pour les autres, car c'est le meilleur moyen de s'aimer les uns les autres comme Jésus nous l'a dit ; de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés, comme le Père l'a aimé.
Il nous a aimés. Aimons-nous les uns les autres comme il nous a aimés sur la croix, comme il nous aime maintenant dans l'Eucharistie, et dans les pauvres.
Car si nous demandons à Notre Dame de nous apprendre comment elle priait le travail qu'elle faisait pour Jésus, elle nous montrera que si nous faisons le travail avec Jésus, pour Jésus et à Jésus nous prions le travail car nous le touchons, nous l'aimons et nous sommes alors en sa présence vingt quatre heures sur vingt quatre.
Et c'est ce qui fait de nous des contemplatives au cœur du monde ; car nous sommes alors vingt quatre heures en sa présence : dans l'affamé, le nu, le sans-abri, l'indésirable, le pas aimé, le négligé ; car Jésus a dit : « Tout ce que vous faites à l'un de ces plus petits de mes frères c'est à moi que vous le faites. »
Donc quand nous le faisons à lui, nous prions le travail ; car en le faisant avec lui, en le faisant pour lui, en le faisant à lui nous l'aimons ; et en l'aimant nous entrons de plus en plus dans cette union avec Lui et nous lui permettons de vivre sa vie en nous. Et cette vie du Christ en nous c'est la sainteté.
31.12.09
RÉVEILLONS(-NOUS)
Sortons de notre sommeil,
Soyons ramenés à la conscience,
Soyons ranimés,
Revenons à la réalité,
Soyons ramenés à la VIE
Chantons,
Dansons,
Louons,
Rendons grâce,
Disons MERCI
Avec nos deux yeux,
Avec nos deux mains,
Avec notre langue,
Avec nos deux pieds,
Avec notre cœur.
Avec tout notre corps,
De tout notre cœur,
Disons-Lui MERCI
à Lui,
l'INFINI,
le MESSIE qui nous a donné la vie, SA VIE.
Et accueillons,
Ranimons,
Enlaçons,
Donnons,
Partageons...
29.11.09
Dimanche 29 novembre 2009
1er dimanche de l'Avent
Saint Martin de Thoiry
1ère et 3ème étapes de baptême de 17 enfants du catéchisme.
Lecture du livre de Jérémie ( 33, 14-16 )
" PAROLE DU SEIGNEUR, Voici venir des jours où j'accomplirai la promesse de bonheur que j'ai adressée à la maison d'Israël et à la maison de Juda... En ces jours-là, Juda sera délivré, Jérusalem habitera en sécurité, et voici le nom qu'on lui donnera : "Le-Seigneur-est-notre-Justice."
PSAUME 24 (25)
R : Vers toi, Seigneur j'élève mon âme, vers toi mon Dieu.
... Il est droit, il est bon le Seigneur,
lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles,
il enseigne aux humbles le chemin...
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens (3, 12-4, 2)
" FRÈRES, que le Seigneur vous donne entre vous et à l'égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant, comme celui que nous avons pour vous... "
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (21, 25-28.34-36)
" JÉSUS parlait à ses disciples de sa venue : " ... Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'homme "
Bénédiction solennelle
... La venue du Rédempteur pauvre parmi les pauvres est déjà une grande joie ; quand il apparaîtra dans toute sa gloire, qu'il vous ouvre le bonheur sans fin.
- Amen...
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Après la marche dans le désert du Tassili des AJJER, dans le silence,
nous plongeons dans L'Avent :
la Grande Attente du Sauveur dans le Silence et la Prière.
Joyeux Temps de l'Avent !
23.02.08
Première lecture de l'office des lectures
Livre de l'Exode (Ex 20, 1-17)
Les dix commandements
La charte fondamentale de l'Alliance, jusqu'à l'heure des Béatitudes évangéliques, résidera dans les dix Paroles de Dieu. Il faudra des générations de prophètes pour que leur sens profond soit compris: ce qui compte aux yeux de Dieu, ce ne sont pas les rites d'un culte, même très saint, et encore moins les tabous simplistes d'une foi primitive, mais d'abord la perfection de la sainteté religieuse et morale en réponse à l'amour du Dieu unique.
Et Dieu prononça toutes ces paroles:
C'est moi le SEIGNEUR, ton Dieu, qui t'ai fait sortir du pays d'Égypte, de la maison de servitude:
Tu n'auras pas d'autres dieux face à moi.
Tu ne te feras pas d'idole, ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici-bas ou dans les eaux sous la terre.
Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux et tu ne les serviras pas, car c'est moi le SEIGNEUR, ton Dieu, un Dieu jaloux, poursuivant la faute des pères chez les fils sur trois et quatre générations - s'ils me haïssent -
mais prouvant sa fidélité à des milliers de générations - si elles m'aiment et gardent mes commandements.
Tu ne prononceras pas à tort le nom du SEIGNEUR, ton Dieu, car le SEIGNEUR n'acquitte pas celui qui prononce son nom à tort.
Que du jour du sabbat on fasse un mémorial en le tenant pour sacré.
Tu travailleras six jours, faisant tout ton ouvrage,
mais le septième jour, c'est le sabbat du SEIGNEUR, ton Dieu. Tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, pas plus que ton serviteur, ta servante, tes bêtes ou l'émigré que tu as dans tes villes.
Car en six jours, le SEIGNEUR a fait le ciel et la terre, la mer et tout ce qu'ils contiennent, mais il s'est reposé le septième jour. C'est pourquoi le SEIGNEUR a béni le jour du sabbat et l'a consacré.
Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que te donne le SEIGNEUR, ton Dieu.
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d'adultère.
Tu ne commettras pas de rapt.
Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain.
Tu n'auras pas de visées sur la maison de ton prochain. Tu n'auras de visées ni sur la femme de ton prochain, ni sur son serviteur, sa servante, son boeuf ou son âne, ni sur rien qui appartienne à ton prochain
R/Celui qui vit dans l'amour
accomplit toute la loi.
La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne la vie.
La charte du Seigneur est sûre
qui rend sages les simples.
Le commandement du Seigneur est limpide,
il clarifie le regard.
19.02.08
Méditation... Liturgie des Heures : Office des lectures de ce jour
HOMÉLIE DE SAINT AUGUSTIN SUR LE PSAUME 140
La passion du Christ est celle de tout son Corps.
Seigneur, j'ai crié vers toi, écoute-moi! Nous pouvons tous dire cela. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Christ total qui le dit. Mais cela est dit davantage au nom de son corps; car, lorsqu'il était ici-bas, il a prié en portant notre chair, et c'est au nom de son corps qu'il a prié son Père. Tandis qu'il priait, de grosses gouttes de sang sortaient de tout son corps. C'est ce qui est écrit dans l'Évangile : Jésus priait avec plus d'insistance et il eut une sueur de sang. Ce sang qui jaillit de tout le corps, n'est-ce pas la souffrance des martyrs, qui appartient à toute l'Église? Seigneur, je crie vers toi, écoute-moi! Entends la voix de ma prière quand je crierai vers toi. Tu croyais avoir fini de crier, quand tu disais: Seigneur, j ai crié vers toi. Tu as crié, mais ne t'apaise pas encore. Si la détresse est finie, c'en est fini de crier; mais si la détresse de l'Église et du corps du Christ se maintient jusqu'à la fin du monde, il ne faut pas dire seulement: J'ai crié vers toi, écoute-moi, mais aussi: Entends la voix de ma prière quand je crierai vers toi.
Que ma prière, devant toi, s'élève comme un encens, et mes mains, comme le sacrifice du soir. Tout chrétien reconnaît que cela s'entend habituellement de son chef en personne. En effet, tandis que le jour déclinait, vers le soir, le Seigneur sur la croix donna sa vie pour la reprendre; il ne l'a pas perdue contre sa volonté.
Cependant, nous sommes représentés là aussi. Qu'est-ce qui a été cloué au gibet, sinon ce que le Seigneur a reçu de nous? Et comment peut-il se faire que Dieu le Père délaisse et abandonne son Fils unique, qui n'est avec lui qu un seul Dieu? Cependant, en fixant notre faible nature sur la croix, puisque, selon l'Apôtre, l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui, c'est par la voix de cet homme qui est en nous qu'il a crié: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?
Voilà donc ce qui est le sacrifice du soir: la passion du Seigneur, la croix du Seigneur, l'oblation de la victime de notre salut, l'holocauste agréé par Dieu. Ce sacrifice du soir, il en a fait, par sa résurrection, l'offrande du matin. La prière qui s'élève, dans sa pureté, du coeur fidèle, est comme l'encens qui monte de l'autel. Rien n'est plus délectable que ce parfum du Seigneur, et tous ceux qui croient doivent en être imprégnés.
Donc, l'homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui. Telles sont les paroles de l'Apôtre. Et il ajoute: pour que ce corps du péché soit réduit à l'impuissance, et qu ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Ces hommes méprisés,
ces femmes humiliées,
ces enfants que tout rejette,
ces meurtris, ces torturés,
tous ces visages bafoués :
Seigneur Jésus,
c'est toi qui me regardes.
R/Oserons-nous reconnaître
celui qui fut transpercé ?
Comme un surgeon,
il grandît devant nous,
comme une racine en terre aride.
Il n'a ni beauté, ni éclat,
homme des douleurs,
rebut d'humanité.
Mais ce sont nos souffrances qu'il porte,
nos misères dont il est accablé.
Le châtiment qui nous rend la paix est sur lui,
et c'est grâce à ses plaies
que nous sommes guéris.
David dictant les psaumes sous l'inspiration divine
11.02.08
"BERNADETTE PARLE"
Aujourd'hui,11 Février 2008 cent cinquantième anniversaire des apparitions de Lourdes, mettons nos pieds dans les sabots de Bernadette et prions avec elle, elle que la Vierge a choisi à cause de sa petitesse. Nous nous aiderons de méditations écrites à l'occasion du centième anniversaire des apparitions par Monseigneur John Moloney qui a réuni ces 22 méditations dans un petit livre en anglais intitulé "Bernadette speaks"
.(Monseigneur Moloney qui est proche de la famille des Missionnaires de la Charité et que nous connaissons personnellement nous a donné l'autorisation de le traduire et de le publier sur notre blog.)
" Bernadette est tout-à-fait une sainte pour notre temps.
A un moment, comme elle s'agenouillait devant la Vierge Immaculée à la grotte, elle tenait une chandelle allumée dans sa main
On pourrait dire que toute sa vie a été comme une chandelle
-une chandelle pour les jeunes, leur montrant le chemin ;
-une chandelle pour la vie de famille comme communion d'amour ;
-une chandelle pour les malades pour éclairer la nuit sombre de la douleur ;
-une chandelle pour la vie religieuse à travers son exemple lumineux de joie et de fidélité à sa vocation."
Introduction
Les paroles de Bernadette ont, comme toute sa vie, quelque chose du parfum et de la candeur de l'enfance. Elles apportent la fraîcheur des fleurs de printemps à un monde fané. Quelques unes sont les présentations fidèles du message qu'elle reçut; d'autres viennent de ses réflexions personnelles, qui sont comme des fenêtres ouvertes sur son âme; d'autres sont de courtes phrases qui jaillissent de la sagesse du cœur combinées avec son approche, pleine de bon sens pratique, de sa façon de vivre.
Elle est une sainte pressée; quelquefois, dans la sublimité de sa prière, elle semble être élevée de terre vers le ciel, cependant le modèle de sa sainteté la montre toujours avec les deux pieds bien plantés sur terre. Comme Mgr Donze, évêque de Lourdes, la décrit, « Elle parle et exprime sa foi d'une manière simple et correcte, ayant rapport avec les événements de sa vie quotidienne comme ils se présentent à elle. » Ses paroles méritent notre attention, elles peuvent devenir une lampe pour éclairer nos pas. Vers la fin de sa vie, elle dit, « Ce qu'on écrira de plus simple sera le meilleur. » Les réflections dans ce livre sont basées sur son désir d'être simple. Son chemin vers la sainteté et les thèmes principaux de sa vie sont très clairement illustrés à travers ses propres paroles.
Les pensées qui sont tissées autour de ses paroles dans ces réflections sont destinées à nous aider à la voir un peu plus clairement dans la lumière resplendissante de la Vierge Immaculée, et aussi à former un point de départ pour notre prière. Le centenaire de sa mort en 1879 l'amène devant nos yeux. Elle mérite qu'on se souvienne d'elle. Elle est une sainte pour notre temps avec un message pertinent pour notre monde. Sa vie reflète la beauté sans tache de Marie pour un monde pécheur.
JOHN MOLONEY
16 avril 1979.
Ce livre comprend 23 chapitres (Pages 2 à 24 )
07.02.08
Messe à Thoiry présidée par le père Gérard avec le père Zédét
Pour nous guider tout au long de ce carême méditons la première lecture de l'office des lectures pour le mercredi des cendres tirée du livre d'Isaïe au chapître 58 versets 1 à 12 :
Le jeûne qui plaît à Dieu
Dès le début du Carême, nous sommes mis en garde contre une façon trop ritualiste de le vivre. Jeûner, c'est d'abord fuir le péché, et plus encore, répandre l'amour autour de nous et travailler à la délivrance de ceux qui souffrent
58 1
Crie à pleine gorge ! Ne te retiens pas !
Que ta voix résonne comme le cor !
Dénonce à mon peuple ses fautes,
à la maison de Jacob ses péchés.
2 Ils viennent me consulter jour après jour,
ils veulent connaître mes chemins.
Comme une nation qui pratiquerait la justice
et n'abandonnerait pas la loi de son Dieu,
ils me demandent de leur faire justice,
ils voudraient que Dieu se rapproche.
3 « Pourquoi jeûner si tu ne le vois pas ?
pourquoi nous mortifier si tu l'ignores ? »
Oui, mais le jour où vous jeûnez,
vous savez bien trouver votre intérêt,
et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous.
4 Votre jeûne se passe en disputes et querelles,
en coups de poings sauvages.
Ce n'est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd'hui
que vous ferez entendre là-haut votre voix.
5 Est-ce là le jeûne qui me plaît ?
Est-ce là votre jour de pénitence ?
Courber la tête comme un roseau,
coucher sur le sac et la cendre,
appelles-tu cela un jeûne,
un jour bien accueilli par le Seigneur ?
6 Quel est donc le jeûne qui me plaît ?
N'est-ce pas faire tomber les chaînes injustes,
délier les attaches du joug,
rendre la liberté aux opprimés,
briser tous les jougs ?
7 N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim,
recueillir chez toi le malheureux sans abri,
couvrir celui que tu verras sans vêtement,
ne pas te dérober à ton semblable ?
8 Alors ta lumière jaillira comme l'aurore,
et tes forces reviendront rapidement.
Ta justice marchera devant toi,
et la gloire du Seigneur t'accompagnera.
9 Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ;
si tu cries, il dira : « Me voici. »
Si tu fais disparaître de ton pays
le joug, le geste de menace, la parole malfaisante,
10 si tu donnes de bon coeur à celui qui a faim,
et si tu combles les désirs du malheureux,
ta lumière se lèvera dans les ténèbres
et ton obscurité sera comme la lumière de midi
.
11 Le Seigneur sera toujours ton guide.
En plein désert, il te comblera et te rendra vigueur.
Tu seras comme un jardin bien irrigué,
comme une source où les eaux ne manquent jamais.
12 Tu rebâtiras les ruines anciennes,
tu restaureras les fondations séculaires.
On t'appellera : « Celui qui répare les brèches »,
« Celui qui remet en service les routes »
.
5
8, 12 : « Tu rebâtiras les ruines anciennes » litt. « On rebâtira grâce à toi » ; « Celui qui remet en service les routes » litt. « qui remet des routes pour habiter »
Le prophête Isaïe dans toute sa splendeur (Souillac)
13.01.08
Dimanche 13 janvier 2008 Baptême du Seigneur
Journée mondiale des Migrants et des Réfugiés
Antienne d'ouverture
Au baptême de Jésus, les cieux s'ouvrirent : l'Esprit, comme une colombe, reposa sur lui, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui, j'ai mis tout mon amour. » (Cf. Mt 3, 16-17)
Lecture du livre d'Isaïe (42, 1-4, 6-7)
« AINSI PARLE LE SEIGNEUR : Voici mon serviteur que je soutiens, mon élu en qui j'ai mis toute ma joie. J'ai fait reposer sur lui mon esprit ; devant les nations, il fera paraître le jugement que j'ai prononcé. Il ne criera pas, il ne haussera pas le ton, on n'entendra pas sa voix sur la place publique. Il n'écrasera pas le roseau froissé ; il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, il fera paraître le jugement en toute fidélité...
Moi, le Seigneur, je t'ai appelé selon la justice, je t'ai pris par la main, je t'ai mis à part, j'ai fait de toi mon Alliance avec le peuple, et la lumière des nations ; tu ouvriras les yeux des aveugles, tu feras sortir les captifs de leur prison, et de leur cachot, ceux qui habitent les ténèbres.»
Psaume 28
Dieu, bénis ton peuple, donne-lui la paix.
Rendez au Seigneur, vous, les dieux,
rendez au Seigneur gloire et puissance.
Rendez au Seigneur la gloire de son nom,
adorez le Seigneur, éblouissant de sainteté...
Lecture du livre des Actes des Apôtres (10, 34-38)
« QUAND PIERRE arriva à Césarée, chez un centurion de l'armée romaine, il s'adressa à ceux qui étaient là : « En vérité, je le comprends, Dieu ne fait pas de différence entre les hommes ; mais, quelle que soit leur race, il accueille les hommes qui l'adorent et font ce qui est juste. Il a envoyé la Parole aux fils d'Israël, pour leur annoncer la paix par Jésus Christ : c'est lui, Jésus, qui est le Seigneur de tous.
...Jésus de Nazareth, Dieu l'a consacré par l'Esprit Saint et rempli de sa force. Là où il passait, il faisait le bien, et il guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du démon. Car Dieu était avec lui. »
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui, le ciel s'est ouvert, l'Esprit descend sur Jésus, et la voix du Père domine les eaux : « Voici mon Fils, mon bien-aimé ! » Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (3, 13-17)
« JÉSUS, arrivant de Galilée, paraît sur les bords du Jourdain, et il vient à Jean pour se faire baptiser par lui...
Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l'eau ; voici que les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »
Homélie de « Sources chrétiennes »
Jésus demande à Jean de le baptiser de ce baptême de repentance dont Il n'a nul besoin afin que dès le début tout se réalise et que déjà se manifeste la Sainte Trinité qu'Il vient révéler au monde. Jean appelait le peuple à venir se préparer à la venue imminente du Messie. Il lui est donné de contempler ce à quoi aspire tout contemplatif, tout homme de prière : percevoir, recevoir le mystère de Dieu, le Père, le Fils, le Saint-Esprit. Jean voit le Fils, le Verbe éternel de Dieu, et il le désigne déjà comme Sauveur. Il entend le Père que nul ne peut voir, et le Père témoigne, atteste que celui-ci est bien son Fils (Jn 5, 36-37). Il perçoit la présence de l'Esprit qui plane sur les eaux, mères de toute vie (Gn 1,2). Cet Esprit qui est descendu sur Marie, engendrant en elle la vie humaine et divine (Lc 1, 35). Cet Esprit qui descendra un jour sur les Apôtres pour qu'ils fécondent la terre et lui donnent la vie éternelle (Ac 2,4). Et nous-mêmes, si nous sommes baptisés d'un autre baptême, autrement efficace (Mc 10,39), nous le sommes aussi Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (Mt 28,19). Et selon la promesse, la Sainte et divine Trinité fait en nous sa demeure (Jn 14,23). Elle transforme notre existence, la plongeant en Dieu et nous attirant vers lui avec la puissance d'attraction de la Résurrection.
En cette journée mondiale des Migrants et des Réfugiés nous ne pouvons pas nous empêcher de penser et de prier pour tous ceux qui sont déracinés, séparés de leurs parents, de leur conjoints, de leurs enfants pour des raisons diverses... et en particulier pour ceux et celles que nous connaissons : leurs visages sont gravés dans nos coeurs. Merci à eux pour leur présence, leur courage, leur témoignage, leur rayonnement : pour tout ce qu'ils et elles nous apportent et nous donnent ! Puissions-nous leur apporter et leur donner autant en retour ! Que Jésus, Marie et Joseph, qui eux aussi ont été des Migrants et des Réfugiés en Egypte, les guident et les soutiennent toujours !
07.01.08

Dimanche 6 janvier 2008 Solennité de l'Epiphanie du Seigneur
Prière
Aujourd'hui, Seigneur, tu as révélé ton Fils unique aux nations, des pgrâce à l'étoile qui les guidait ; daigne nous accorder, à nous qui te connaissons déjà par la foi, d'être conduits jusqu'à la claire vision de ta splendeur. Par Jésus Christ, ton Fils.
Lecture du livre d'Isaïe (60, 1-6)
« DEBOUT, JÉRUSALEM ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi...Alors tu verras, tu seras radieuse, ton coeur frémira et se dilatera. Les trésors d'au-delà des mers afflueront vers toi avec les richesses des nations. Des foules de chameaux t'envahiront, des dromadaires de Madiane et d'Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l'or et l'encens et proclamant les louanges du Seigneur. »
Psaume 71
Parmi toutes les nations, Seigneur, on connaîtra ton salut.
...Les rois de Tarsis et des îles apporteront des présents,
les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui,
tous les pays le serviront.
Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie. »
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens (3, 2-3a. 5-6)
« FRÈRES, vous avez appris en quoi consiste la grâce que Dieu m'a donnée pour vous : par révélation, il m'a fait connaître le mystère du Christ...Ce mystère, c'est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Évangile. »
Alléluia. Alléluia. Nous avons vu se lever son étoile, et nous sommes venus adorer le Seigneur. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (2, 1-12)
« Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »...
Et voilà que l'étoile qu'ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s'arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l'enfant. Quand ils virent l'étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
Homélie
Il ne suffisait pas que le Messie vînt au monde. Il fallait qu'Il soit connu de lui. Et avant même qu'Il eût commencé à prêcher, la création le manifestait. Les mages d'Orient reconnurent son signe et se mirent en quête de lui. Mais déjà le monde se divise à son sujet. Les mages le cherchent pour l'adorer. Hérode le cherche pour le tuer. Les uns lui apportent des présents symboliques : de l'or car ils vénèrent en lui le roi du monde ; de l'encens car il est le grand prêtre qui intercédera efficacement pour nous auprès de Dieu (Hé 7, 25) et de la myrrhe utilisée pour embaumer les morts, car un jour Il vaincra la mort et l'emmènera captive (1 Co 15, 26).
Hérode, lui, calcule déjà en son coeur comment Il intervient concrètement dans l'histoire. Et les puissants ont à juste titre peur d'être renversés de leurs trônes (Lc 1, 52).
Ainsi l'Epiphanie du Seigneur, celle de ce jour, celle plus glorieuse encore du jour de sa Résurrection, est-elle une pierre d'achoppement pour tout un chacun. Il faut choisir : ou l'on va vers lui pour se prosterner et l'adorer (Mt 2, 11) ou l'on va refuser sa divine intervention et tout faire pour tenter d'effacer la réalité de sa présence (le massacre des saints Innocents).
Ce choix face à la manifestation du Seigneur est proposé à chacun car elle reste un mystère. Et l'Epiphanie comme la Résurrection demande un acte de foi.
Epiphanie (évangéliaire d'Ergbert, datant de 963) avec explication pour adultes...
L’Etoile du Royaume, méditation explicative pour adultes de l’image de l’Epiphanie de l’évangéliaire d’Egbert
Une étoile a brillé dans leur ciel et les voilà partis, ces mages qui sont les premiers pèlerins de l'Évangile.
Leur cheminement matériel et spirituel se lit sur deux registres.
En haut, ils émergent de la brume ou de leurs rêves. Ils se sont mis en route avec des lances ; ils les portent maintenant comme des bâtons de pèlerin, tout attentifs à l'étoile que montre le premier d'entre eux. Elle a de quoi les étonner, cette étoile ! Matthieu nous dit qu'elle apparaît et disparaît, et qu'elle change de cap ! Toute l'image tourne autour d'elle.
Mais voici qu'elle s'est arrêtée au-dessus de la Maison où se tiennent l'Enfant et Marie sa mère.
L'enlumineur nous montre les mages qui, en haut, sont partis à la recherche d'une étoile, et qui se retrouvent, en bas, devant un enfant. Selon une tradition locale contemporaine de l'enluminure, les mages s'appellent Pudizar, Caspar et Melchias. Ils sont couronnés, en écho au psaume 91 qui proclamait la venue, depuis des horizons lointains, de souverains apportant leurs présents et se prosternant devant le Roi-Messie que tout Israël attendait.
Toute leur attitude montre bien qu'ils ont atteint le but de leur attente comme de leur espérance. Car celui devant lequel ils se prosternent avec tant d'empressement et de déférence, c'est « l'enfant qu'ils trouvent avec Marie, sa mère, dans la maison. » Et cet enfant c'est le vrai Roi d'Israël. C'est pourquoi ils lui offrent pièces d'or.
Il était d'usage au Moyen Âge d'offrir, au souverain, des pièces d'or à son effigie au moment des Étrennes, en guise de reconnaissance de sa royauté. Les habiller comme des princes du Xème siècle est une invitation discrète faite, au pouvoir impérial, à agir comme les mages et à se soumettre à l'Église.
L'enlumineur ne suit pas tout à fait le texte d'Évangile. Les mages n'apportent ici que l'or ; il leur manque sur cette image, la myrrhe, parfum dont on embaumait les morts, et l'encens, dont les volutes odoriférantes montent vers le ciel : ce sont les présents qui, selon la Tradition, traduisaient leur reconnaissance de Jésus-Christ, comme vrai Roi, vrai homme (c'est-à-dire mortel) et vrai Dieu. Ce que saint Ephrem résume ainsi : « Ouvrant leurs trésors, les mages offrirent en cadeau à ce petit enfant : l'or, comme à un roi, la myrrhe en signe de sa mort, l'encens à sa divinité. »
Vêtu comme un adulte d'une tunique et d'un manteau pourpre, Jésus tend la main droite vers les mages pour leur transmettre la Parole contenue dans le Livre des Écritures, qu'il tient.
Marie ne retient pas son Fils pour elle. Elle le présente aux mages, comme elle le présente à tous les hommes. Elle est assise sur un trône royal, rehaussé d'un coussin : c'est le trône du grand roi David, promis par l'ange Gabriel, lors de l'Annonciation (Lc 1, 32). Le corps de la mère forme lui-même un trône pour l'enfant. Marie est bien, ici, le « trône de la Sagesse », chanté dans les Litanies de la Vierge.
Joseph, debout et très attentif, tient de la main gauche le trône, pour souligner son adhésion au message évangélique (Mt 1,20-24). Issu de la maison de David, il porte comme Jésus le manteau pourpre royal. C'est lui qui transmet à Jésus la filiation davidique.
Regardons bien :
Pour bien comprendre le message que révèle la partie droite de l'image, il faut en dérouler l'écheveau. Commençons par le livre que tient l'enfant, qui lui-même est assis sur les genoux de Marie, sa mère. Continuons par la porte dans laquelle ils s'inscrivent tous, puis par la basilique qu'ils nous ouvrent. Et comme cette basilique se poursuit au-delà de la bordure, nous pouvons y voir l'annonce d’une Église encore à construire, dont la Porte serait Marie avec Jésus, et la clef, les Écritures que tient l'enfant !
En haut brille toujours l'étoile autour de laquelle pivote tout le cheminement des mages. S'ils ont été emplis de joie à sa vue, c'est qu'ils ont compris qu'enfin se réalise la prophétie faite, au temps de Moïse, par le mage païen Bâlaam :
« Je le vois, mais ce n'est pas pour maintenant ;
de Jacob va naître une étoile,
D'Israël va surgir un sceptre royal. » (nb 24,17).
L'enlumineur a peint une étoile dont les huit branches annoncent le huitième Jour (1er jour de la semaine, jour de la résurrection, le Jour du Salut). Arrivés au terme de leur pèlerinage, les mages comprennent que l’étoile, qu'Hérode et Jérusalem ne peuvent voir, est celle qui précède tout pèlerin en quête de Jésus et de son Royaume. La lumière qui les avait éveillés et mis en route, c'est bien la Lumière de Dieu, car dans le Christ s'accomplit toute la création.
« Moi Jésus, je suis l’Etoile radieuse du matin » (Ap 22,16).
01.01.08
Mardi 1er janvier 2008 Sainte Marie, Mère de Dieu. Journée mondiale de la Paix.
Prière
Dieu tout-puissant, par la maternité virginale de la bienheureuse Marie, tu as offert au genre humain les trésors du salut éternel ; accorde-nous de sentir qu'intervient en notre faveur celle qui nous permit d'accueillir l'auteur de la vie, Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Lui qui régne avec toi et le Saint- Esprit.
Lecture du livre des Nombres (6, 22-27)
« LE SEIGNEUR dit à Moïse : « Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d'Israël : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix ! »... »
Psaume 66
Que Dieu nous prenne en grâce et qu'il nous bénisse !
Que ton visage s'illumine pour nous,
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut parmi toutes les nations...
La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que la terre tout entière l'adore !
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Galates (4, 4-7)
« FRÈRES, lorque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d'une femme, il a été sujet de la loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils... »
Alléluia. Alléluia. Jadis, par les prophètes, Dieu parlait à nos pères : aujourd'hui sa parole vient à nous en son Fils. Allléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 16-21)
« QUAND LES BERGERS arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans un mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur.Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçu le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception. »
Messe à Thoiry avec le père Emile Sinègre
Environ 30 personnes
Message du Pape Benoît XVI pour la Journée Mondiale de la Paix
Au commencement d'une nouvelle année, je désire faire parvenir mes voeux fervents de paix, ainsi qu'un chaleureux message d'espérance, aux hommes et aux femmes du monde entier. Je le fais en proposant à la réflexion commune le thème par lequel j'ai ouvert ce message et qui me tient particulièrement à coeur :
Famille humaine, communauté de paix. De fait, la première forme de communion entre des personnes est celle que l'amour suscite entre un homme et une femme décidés à s'unir de façon stable pour construire ensemble une nouvelle famille. Mais les peuples de la terre sont aussi appelés à instaurer entre eux des relations de solidarité et de collabaration, comme il revient aux membres de l'unique famille humaine : « Tous les peuples – a déclaré le Concile Vatican II- forment ensemble une seule communauté, ont une seule origine, puisque Dieu a fait habiter tout le genre humain sur toute la surface de la terre (cf. Ac 17, 26), et ont une seule fin dernière, qui est Dieu » (Con. oecum. Vat.II, Décret Nostra aetate, n.1.)...
Il est bon aussi de mentionner la célébration du 25ème anniversaire de l'adoption par le Saint-Siège de la Charte des droits de la famille (1983-2008), ainsi que le 40ème anniversaire de la première Journée mondiale de la Paix (1968-2008). Fruit d'une intuition providentielle du Pape Paul VI, poursuivie avec une grande conviction par mon vénéré prédécesseur le Pape Jean-Paul II, la célébration de cette Journée a permis à l'Eglise, au fil des années, de développer, à travers les Messages publiés à cette occasion, une doctrine lumineuse en faveur de ce bien humain fondamental. A la lumière de ces célébrations significatives, j'invite tous les hommes et toutes les femmes à prendre une conscience plus claire de leur appartenance commune à l'unique famille humaine et à s'employer pour que la convivialité sur la terre soit toujours davantage le reflet de cette conviction, dont dépend l'instauration d'une paix véritable et durable. J'invite aussi les croyants à implorer Dieu inlassablement, pour qu'il accorde le grand don de la paix. Quant aux chrétiens, ils savent qu'ils peuvent se confier à l'intercession de Celle qui, étant la Mère du Fils de Dieu qui s'est fait chair pour le salut de l'humanité tout entière, est notre Mère à tous.
A tous, j'offre mes voeux d'heureuse année nouvelle !
Du Vatican, le 8 décembre 2007.
Le Pape Paul VI
Hymne
Pleine de grâce, réjouis-toi !
L'Emmanuel a trouvé place
Dans ta demeure illuminée.
Par toi, la gloire a rayonné
Pour le salut de notre race.
Arche d'alliance, réjouis-toi !
Sur toi repose la présence
Du Dieu caché dans la nuée.
Par toi, la route est éclairée
Dans le désert où l'homme avance.
Vierge fidèle, réjouis-toi !
Dans la ténèbre où Dieu t'appelle,
Tu fais briller si haut ta foi
Que tu reflètes sur nos croix
La paix du Christ et sa lumière.
Reine des anges, réjouis-toi !
Déjà l'Église en toi contemple
La création transfigurée :
Fais-nous la joie de partager
L'exultation de ta louange.
30.12.07

Dimanche 30 décembre 2007 La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph
Antienne d'ouverture
Les bergers vinrent en hâte et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né dans une crèche.
Lecture du livre de Ben Sirac le Sage (3, 2...14)
« Le Seigneur glorifie le père dans ses enfants, il renforce l'autorité de la mère sur ses fils. Celui qui honore son père obtient le pardon de ses fautes, celui qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor. Celui qui honore son père aura de la joie dans ses enfants, au jour de sa prière il sera exaucé. Celui qui glorifie son père verra de longs jours, celui qui obéit au Seigneur donne du réconfort à sa mère... »
Psaume 127
Heureux les habitants de ta maison, Seigneur.
...Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier...
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens (3, 12-21)
« Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés, revêtez votre coeur de tendresse et de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous mutuellement, et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur : il vous a pardonné, faites de même. Par-dessus tout cela, qu'il y ait l'amour : c'est lui qui fait l'unité dans la perfection. Et que, dans vos coeurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former en lui un seul corps... »
Alléluia. Alléluia. Vraiment, tu es un Dieu caché, Dieu parmi les hommes, Jésus Sauveur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (2, 13...23)
« A»près le départ des Mages, l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Egypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant, pour le faire périr. »...
Après la mort d'Hérode, l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Egypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et reviens au pays d'Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant. »...Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par les prophètes : « Il sera appelé nazaréen ».
Jésus mon Bien-Aimé, rappelle-toi !...
...Rappelle-toi que tu nommas ton père
L'humble Joseph qui par l'ordre du Ciel
Sans t'éveiller, sur le sein de ta mère
Sut t'arracher aux fureurs d'un mortel.
Verbe Dieu, souviens-toi de ce mystère étrange
Tu gardas le silence et fis parler un ange !
De ton lointain exil
Sur les rives du Nil
Rappelle-toi...
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face
La Fuite en Égypte, effet nocturne
Signé et daté Rembrandt
"Quand ils se furent retirés, voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et dit : “Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte […] car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr.” Lui, se levant, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Égypte."
(Matthieu, II, 13-14.)
Rembrandt fut très sensible à ce thème tout au long de sa carrière. Il y consacra huit estampes de 1627 à 1654, dont cinq sur le cheminement des fugitifs et trois sur la halte au cours du trajet, selon l’iconographie traditionnelle. L’interprétation stylistique et technique est très variée. Elle traduit non seulement l’évolution de l’artiste à travers un même thème mais aussi sa surprenante créativité : eau-forte légère au trait, semblable à un dessin à la plume ou à la pointe d’argent, plus élaborée avec des recherches d’effets lumineux, scènes nocturnes aux techniques mêlées, et même modifications d’une planche d’Hercule Seghers (1589-1590 – ca 1638), artiste admiré par Rembrandt, toutes les manières exploitées par l’artiste et même l’un de ses tout premiers essais alors qu’il était âgé de vingt-deux ans apparaissent dans les estampes traitant ce thème.
Dans cette Fuite en Égypte nocturne qui s’accompagne des reflets vacillants d’une lanterne et d’un pâle clair de lune, Rembrandt traduit par une succession d’états la progression de la nuit et de son oppressante obscurité pour cette famille de fugitifs. Le clair de lune qui les éclairait faiblement au début en se glissant entre d’obscurs nuages s’estompe peu à peu. La lanterne que tient Joseph tout en tirant l’âne par la bride ne projette plus qu’une faible clarté sur Joseph, la tête de l’âne et le voile de la Vierge sous lequel se devine l’Enfant. Le ciel s’est totalement assombri, il se confond avec les arbres et les personnages se distinguent à peine dans l’ombre d’une opacité de plus en plus angoissante. La subtilité des personnages et des contours de l’âne esquissés par la lumière ne s’apprécient pleinement que dans les premières impressions comme celles-ci.
G. L.
29.12.07
Vendredi 28 décembre Saints Innocents
Alléluia. Alléluia. A toi, Dieu, notre louange ! Toi, dont témoignent les enfants martyrs, nous t'acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (2, 13-18)
« ...Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus. »
Homélie de S. Quodvultdeus aux Catéchumènes, sur le symbole
Enfants et témoins du Christ
...Ces tout-petits meurent pour le Christ sans le savoir, les parents pleurent la mort de ces martyrs ; et ceux qui ne parlent pas encore, le Christ les rend capables d'être ses témoins. ..
Ce petit enfant pas encore né
Prions aujourd'hui pour que chaque enfant soit voulu par sa mère, pour qu'aucune mère ne le détruise.
Mère Teresa
Mariage de Marion Warnan et d'Antoine Guérin
Marion et Antoine se sont unis dans le Sacrement de Mariage à l'église saint Pierre de Monfort l'Amaury au cours d'une Messe présidée par le père Damien Warnan, frère de Marion et concélébrée par notre curé, le père Gérard Verheyde, le père François Dedieu, le père Julien Palcoux, le père François-Laurent Coeur, avec le père Amaury Sartorius à l'orgue et Marie Monteiro qui animait les chants : Messe des Anges.
Prière eucharistique
Vraiment, il est digne et juste,
il est équitable et salutaire
de te rendre grâce, toujours et en tout lieu,
à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout puissant.
Tu as voulu que l'homme et la femme,
créés par ta bonté,
atteignent à une telle grandeur
que l'affection mutuelle des époux
soit une image de ton amour.
Ceux que tu as créés par ton amour,
c'est aussi à l'amour que tu les appelles sans cesse
afin qu'à ton amour ils participent éternellement.
Nous te rendons grâce:
car le sacrement du mariage,
s'il nous révèle ton amour,
consacre aussi l'amour humain,
par le Christ notre Seigneur.
Par lui, avec les anges et tous les saints
nous chantons l'hymne de ta gloire
et sans fin nous proclamons : Saint...
Que Marie, notre Mère, protège Marion et Antoine !
Qu'elle les garde toujours « un » et fidèles dans le Coeur de son Fils !
Que le Seigneur les enveloppe de sa tendresse et de son Amour !
Qu'Il leur donne de nombreux enfants et qu'ils soient tous des témoins joyeux
de l'Amour infini du Père, du Fils et du Saint Esprit pour tous les hommes sans exception !
28.12.07
Lundi 24 décembre 2007 Messe de la Nuit de Noël
Antienne d'ouverture
Tous ensemble, réjouissons-nous ; dans le monde un enfant est né :
Dieu, notre sauveur ! Aujourd'hui la paix véritable vient du ciel sur notre terre !
Lecture du livre d'Isaïe (9, 1-6)
« LE PEUPLE QUI MARCHAIT DANS LES TÉNÈBRES a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie...
Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné..."
Psaume 95
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !...
Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
pour gouverner le monde avec justice.
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre à Tite (2, 11-14)
« LA GRÂCE DE DIEU s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. ...
Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien. »
Alléluia. Alléluia. Je vous annonce une grande joie. Aujourd'hui nous est né un Sauveur : c'est le Messie, le Seigneur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 1-14)
« EN CES JOURS-LÀ, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre...
l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »
Mardi 25 décembre 2007
NATIVITÉ DU SEIGNEUR
Commencement de l'Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (1, 1-18)
« Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu...
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans ce monde...
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité... »
Méditation du Cardinal Decourtray
L'Eglise de Bethléem, c'est cette femme et cet homme penchés sur un berceau en forme de mangeoire...
Marie, encore tout émue, mais rassurée par la présence de son merveilleux compagnon, médite « en les portant en son coeur », les événements qui viennent de bouleverser sa vie : la rencontre du messager de Dieu, l'annonce de l'impossible conception, la visite à Elisabeth, l'ordonnance impériale, le pénible voyage, le caravansérail inhospitalier, la recherche d'un abri de fortune, et puis, l'accouchement si étrangement paisible du beau bébé, fruit de sa foi autant que de son corps, à qui des bergers du voisinage et des mages de l'Orient sont venus rendre une bien mystérieuse visite.
Joseph veille sur l'enfant et sa mère : l'enfant si proche et si lointain, qu'il a mission de protéger, de reconnaître et de nommer ; la mère, qui lui inspire tant de tendresse et de vénération. Serviteur disponible et vigilant, il attend que Dieu lui fasse signe à nouveau.
L'enfant dort, se réveille, sourit, pleure, boit avec bonheur le lait maternel, sourit encore, se rendort. Parfois « il s 'agite un peu, murmure vaguement, sort le bras, essaye de se réveiller et ne peut pas ». A peine perceptible, sa respiration rythme le silence de la nuit. Une paix indicible inonde le coeur des parents. « Inentendue comme le souffle qui s'exhale, l'existence éternelle emplit la chambre, égale à toutes ces pauvres choses innocentes et naïves, quand il est avec nous, nul mal ne nous arrive... »
L'Eglise de Bethléem, ce sont les bergers, ces fils d'Israël méprisés par la synagogue, marginaux résignés à leur statut de « pauvres du pays », soudain enveloppés de lumière, effrayés, vite apaisés et aussitôt envoyés par le messager céleste. Ils trouvent Marie, Joseph, le nouveau-né couché dans la mangeoire et s'en vont tout joyeux le raconter aux autres et le chanter à Dieu.
L'Eglise de Bethléem ce sont les mages, ces fils d'Orient, savants et religieux, conduits par un astre à chevelure d'or vers le Roi de leurs rêves. Ils se prosternent, offrent leurs cadeaux et s'en retournent chez eux en suivant le nouveau chemin que Dieu leur indique.
L'Eglise de Bethléem, c'est cette part minuscule de l'humanité rassemblée autour de son Sauveur, protégée du tyran fourbe et assassin par la présence du Prince de la Paix que la Vierge comblée de grâce vient d'enfanter,et déjà envoyée pour proclamer la joyeuse nouvelle à tous les hommes, « ceux qui sont près et ceux qui sont loin... »Tandis que César Auguste recense la terre courbée sous son pouvoir et qu'Hérode affûte les glaives du massacre, « l'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable » où dort le Roi des rois. Sauveur désarmé, sans force, sans argent et sans voix, totalement dépendant, totalement livré. Il échappera demain au meurtre des innocents en attendant de le subir, trente-trois ans plus tard, sous les huées confondues de la foule de Jérusalem et des soldats de Rome, en présence de la mère douloureuse et du disciple bien-aimé.
C'est après la Pentecôte, dans la ferveur première de sa foi au Christ Ressuscité, que l'Eglise fait mémoire, avec l'évangéliste Luc, auteur des Actes des Apôtres, et Matthieu, l'un des Douze, de la naissance de Jésus. Elle retient ces événements, les méditant elle aussi, comme Marie, dans son coeur. Elle comprend qu'elle n'a d'autre berceau que celui de cet enfant, d'autre mère que la sienne. Elle s'émerveille de se reconnaître dans l'étable de Bethléem, ce premier cénacle. Elle sent se soulever en elle, comme les deux temps d'une même respiration, le double désir qui rythme sa vie : crier sur tous les toits la découverte inouïe et s'abîmer dans le silence de la contemplation...Elle se recueille en la Présence, dans l'attente du second avènement, et s'en va, pour le hâter, vers les quatre points de l'horizon. Elle se rassemble et se disperse, accueille et donne, adore et partage. Elle ne se lasse pas de rendre grâces.
Elle livre au Prince des ténèbres et à ses suppôts une bataille acharnée, bataille spirituelle qui prolonge la victoire de son Seigneur sur le péché, la fatalité et la mort. Elle en sort souvent blessée, parfois martyrisée, jamais désespérée. Et du sein même de l'épreuve où l'entraînent ses combats, c'est avec une irrésistible allégresse, l'allégresse pascale, qu'elle entonne à la louange de la gloire de Dieu le chant des Anges de Noël.
Notre évêque nous a demandé de prier pour la Chine.
24.12.07
Dimanche 23 décembre 2007 4ème dimanche de l'Avent
Antienne d'ouverture
Cieux, faites venir le Juste comme une rosée.
Qu'il descende des nuées
comme une pluie bienfaisante.
Que la terre s'entrouvre
et donne naissance au Sauveur.
Lecture du livre d'Isaïe (7, 10-16)
« ...Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel (c'est-à-dire : Dieu avec nous). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien, elle sera abandonnée, la terre dont les deux rois te font trembler. »
Psaume 23
Qu'il vienne, le Seigneur :
c'est lui, le roi de gloire !
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots...
Commencement de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains ( 1, 1-7)
« MOI PAUL, serviteur de Jésus-Christ, appelé par Dieu pour être Apôtre, mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle que Dieu avait déjà promise par ses prophètes dans les saintes Écritures, je m'adresse à vous, bien-aimés de Dieu qui êtes à Rome.
Cette Bonne Nouvelle concerne son Fils : selon la chair, il est né de la race de David ; selon l'Esprit qui sanctifie, il a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d'entre les morts, lui, Jésus-Christ, notre Seigneur... »
Alléluia. Alléluia. Voici que la Vierge concevra : elle enfantera un fils, on l'appellera Emmanuel, « Dieu-avec-nous ». Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (1, 18-24)
« VOICI QUELLE FUT L'ORIGINE de Jésus-Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
... "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : « le Seigneur sauve »), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplit la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »...
Homélie du père Alain Quilici O.P.
Ce qui est beau chez Marie et chez Joseph, c'est leur fidélité à l'imprévisible Esprit Saint. Ce qui nous est si difficile, à nous, c'est d'admettre l'imprévisible action de Dieu dans notre vie. Nous disons que nous sommes prêts à tout, mais quand un événement arrive, et qu'il a la forme d'une catastrophe, comme ici pour Marie le fait d'attendre un enfant avant même d'être mariée, nous cherchons aussitôt comment y échapper, sans nous demander, dans la prière, s'il n'y aurait pas du divin dans ce qui arrive. Marie et Joseph, au contraire, nous donnent le bel exemple d'une vie simple qui admet que Dieu puisse intervenir et bousculer leurs plans raisonnables. C'est ainsi que leur attitude nous prépare à Noël : non seulement à fêter la grande et unique fête de la naissance de Jésus, Verbe de Dieu qui vient en ce monde, mais aussi (et cela est merveilleux) à fêter ce même Jésus qui intervient en notre vie personnelle. Et si souvent Il intervient ! Ici par la joie d'un mariage, là par une maladie qui conduit à une conversion, ici par un appel intérieur à la vie religieuse, là par un échec professionnel qui contraint à se dépouiller. A celui qui sait observer, tout est Parole de Dieu, même ce qui a priori semble une catastrophe. Avec Marie et Joseph, c'est ainsi qu'il faut préparer Noël : en méditant, à toute occasion, cette phrase de l'Evangile de ce jour : « Tout cela arriva pour que s'accomplît la Parole du Seigneur » (Mt 1, 22). Viens, Seigneur Jésus. Ton Eglise t'attend.
Méditation du père Marie Dominique Philippe O.P.
On peut dire que la Sainte Famille est à la fois l'achèvement de toute la grande attente et le point de départ de la Nouvelle Alliance ; Dieu a voulu encore que la plénitude de la reprise de tout se fasse par la famille. Elle se fait à travers le coeur virginal de Marie. Ce coeur virginal de Marie est aussi le coeur d'une épouse pour Joseph. Et il devient, miraculeusement, le coeur de la Mère de Dieu. C'est à travers la femme, dans toute sa plénitude de femme que se fait cette reprise : Marie est consacrée à Dieu dans tout son être, et elle est totalement donnée à Joseph comme une épouse à son époux ; l'Ecriture le souligne puisque c'est Marie fiancée à Joseph que l'ange Gabriel vient visiter. Cet amour entre Marie et Joseph, s'il est d'une délicatesse, d'une limpidité et d'une pureté toutes spéciales, est aussi amour d'une très grande force ; ce n'est pas du tout d'une façon idyllique que Joseph aime Marie. Joseph l'aime à travers toute sa sensibilité, à travers tout son être, mais il respecte l'oeuvre de Dieu en elle et par là il l'aime encore plus. C'est là la grandeur de Joseph. Il a un goût parfait, il a bien choisi, il a choisi Marie de préférence à toutes les autres, en comprenant que l'amour de Marie pour Dieu, qu'il devinait en elle, ne l'empêchait en rien d'être une véritable épouse pour lui. Joseph, loin de mettre une opposition entre l'amour de la femme pour Dieu et l'amour de la femme pour l'homme,comprend au contraire que plus la femme est donnée à Dieu, plus elle sera capable d'être donnée à son époux. C'est bien ce qui s'est réalisé entre Joseph et Marie. Il saura que, grâce à ce mystère et par ce mystère, Marie peut l'aimer d'une manière encore plus forte, d'une manière encore plus humaine : c'est un amour qui assume, qui sublime, tout le point de vue sexuel, pour que cet amour demeure dans sa limpidité absolue, l'amour qu'une vierge toute consacrée à Dieu peut avoir. Cet amour virginal va s'épanouir ou se manifester à travers son amour d'épouse. Et son amour d'épouse pour Joseph éclatera dans un amour de mère pour celui qui naîtra d'elle à partir de l'Esprit Saint, préservant ainsi sa virginité mais ne s'opposant en rien à son amour pour Joseph.
Si Joseph a eu peur à un moment donné et s'est demandé s'il ne devait pas s'écarter parce que Dieu avait semblé le laisser de côté, il a compris ensuite, par l'ange, donc directement par Dieu, qu'il devait au contraire aimer plus profondément Marie parce que Dieu l'avait choisie. Marie a été doublement choisie, par Joseph et par Dieu.
16.12.07
Dimanche 16 décembre 3ème dimanche de l'Avent: dimanche de la Joie.
Aujourd'hui commence "le temps de la Paix" proposé par le mouvement catholique international pour la Paix, Pax Christi qui s'achèvera avec le dimanche de l'Épiphanie. Le thème de cette année est : "La personne, coeur de la Paix".
Antienne d'ouverture
Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche. (Cf. Ph 4, 4-5)
Lecture du livre d'Isaïe (35, 1-6a.10)
« LE DÉSERT et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent! Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs, qu'il exulte et crie de joie!...
Alors s'ouvriront les yeux des aveugles et les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf et la bouche du muet criera de joie.
Ils reviendront, les captifs rachetés par le Seigneur, ils arriveront à Jérusalem dans une clameur de joie, un bonheur sans fin illuminera leur visage; allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s'enfuiront. »
Psaume 145
Viens, Seigneur, et sauve-nous!
Le Seigneur fait justice aux opprimés,
aux affamés, il donne le pain,
le Seigneur délie les enchaînés...
Lecture de la lettre de saint Jacques (5, 7-10)
« FRÈRES, en attendant la venue du Seigneur, ayez de la patience. Voyez le cultivateur : il attend les produits précieux de la terre avec patience, jusqu'à ce qu'il ait fait la première et la dernière récoltes. Ayez de la patience vous aussi, et soyez fermes, car la venue du Seigneur est proche... »
Alléluia. Alléluia. Prophète du Très-Haut, Jean est venu préparer la route devant le Seigneur et rendre témoignage à la Lumière. Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (11, 2-11)
« JEAN LE BAPTISTE, dans sa prison, avait appris ce que faisait le Christ. Il lui envoya demander par ses disciples : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre? » Jésus leur répondit : « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres. Heureux celui qui ne tombera pas à cause de moi!
Tandis que les envoyés de Jean se retiraient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean: « ...C'est de lui qu'il est écrit : Voici que j'envoie mon messager en avant de toi, pour qu'il prépare le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui. »
Homélie du père Patrice Vivarès prise dans Ephata
Jean Baptiste est-il pris d'un doute au sujet de Jésus? Ou bien veut-il rassurer ses disciples? Peut-être ! A moins qu'il ne demande à Jésus, qui semble bien le comprendre ainsi, une parole de vie pour illuminer les ténèbres de sa prison, et sa mort prochaine. Et Jésus lui renvoie la parole du prophète Isaïe. Si les habitants de Nazareth en ont frémi de rage (Lc 4, 28), Jean Baptiste, une fois de plus, en tressaille de joie. Et voilà que Jésus lui rend le plus beau témoignage qu'aucun homme n'ait jamais reçu, puisqu'il vient de Dieu lui-même. Il le désigne à notre attention et nous recommande de nous mettre à son école : école d'humilité, de sens de Dieu, d'abnégation et de joie (Jn 3, 29). Mais voilà que se servant de Jean Baptiste comme d'un tremplin, Jésus porte sur nous son regard. Il nous décerne , à nous aussi, un éloge qui suscite notre joie. Un éloge qui n'est pas dû à nos mérites personnels, mais au bonheur que nous avons d'être ses disciples. Par le baptême, nous sommes entrés dans le Royaume de Dieu, et cela suffit à nous rendre, si petits soyons-nous et si faible soit notre foi, plus grands que Jean Baptiste, qui est le plus grand des enfants des hommes. Aucune parole ne pouvait nous réconforter davantage, aucune ne pouvait nous valoriser mieux et nous grandir à nos propres yeux. Nous ne saurions en tirer vanité, puiqu'il n'en va pas de nos oeuvres mais de la miséricorde de Dieu. Mais nous pouvons en tirer gloire, car si petits soyons-nous, et pécheurs, et misérables, nous sommes grands aux yeux de Dieu, et déjà sauvés, du seul fait d'avoir été regardés et d'avoir été aimés par Jésus le Sauveur. Jean Baptiste n'en a pas douté. Nous ne devons pas en douter non plus.
Fiancés qui se préparent au mariage à l'église de Thoiry autour du père Matthieu Williamson; l'un des fiancés lit la 2ème lecture et la 1ère lecture est lue par une jeune femme arrivée récemment à Goupillières avec son mari.
Repas de Noël du Secours Catholique à la salle des Bonnettes à La Queue Lez Yvelines avec : des jeux, les Magiciens du coeur, les cadeaux du père Noël...avec Madame le Maire de La Queue au début et le père Gérard, le père Matthieu, le pére Émile. Thème de la Paix.: journée joyeuse et chaleureuse.
Hier, samedi 15 décembre, nous sommes allés avec Olga, Jacqueline et Antoinette chez nos soeurs Missionnaires de la Charité, retrouver le père Philippe Pignel et les autres laïcs (Karine, Michèle, Benoîte, Marguerite, Mona, Jeanne) pour notre rencontre mensuelle des LMC: Adoration du Saint Sacrement avec les soeurs, Liturgie des Heures, partage et continuation de l'étude de l'exhortation apostolique post-synodale de Jean-Paul II, Christifideles laici. (cf. la préparation de Benoîte sur le blog LMC)
Nous avons également retrouvé nos amies d'Afrique et autres pays et leurs bébés et futurs bébés et Rose, dans notre vie depuis 20 ans, qui doit se faire opérer Lundi...Priez pour elle.
Saint Jean le Baptiste
peinture murale, vers 1360
11.12.07
Dimanche 9 décembre 2007 2ème dimanche de l'Avent
Antienne d'ouverture
Peuple de Dieu, voici que le Seigneur va venir pour sauver tous les hommes. Le Seigneur fera retentir sa parole pour la joie de votre coeur.
PRIÈRE
Seigneur tout-puissant et miséricordieux, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils; mais éveille en nous cette intelligence du coeur qui nous prépare à l'accueillir et nous fait entrer dans sa propre vie. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit.
Lecture du livre d'Isaïe (11, 1-10)
« Parole du Seigneur Dieu.
Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l'esprit du Seigneur...Ce jour-là, la racine de Jessé, père de David, sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure. »
Psaume 71
Voici venir un jour sans fin de justice et de paix
Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux!...
Que son nom dure toujours ;
sous le soleil, que subsiste son nom !
En lui, que soient bénies toutes les familles de la terre ;
que tous les pays le disent bienheureux !
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
( 15, 4-9)
"FRÈRES, tout ce que les livres saints ont dit avant nous est écrit pour nous instruire, afin que nous possédions l'espérance grâce à la persévérance et au courage que donne l'Écriture. Que le Dieu de la persévérance et du courage vous donne d'être d'accord entre vous selon l'Esprit du Christ Jésus. Ainsi, d'un même coeur, d'une même voix, vous rendrez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ..."
Alléluia. Alléluia. Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route : tout homme verra le salut de Dieu. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (3, 1-12)
« EN CES JOURS-LÀ, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche ! »...Moi, je vous baptiserai dans l'eau, pour vous amener à la conversion. Mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, et je ne suis pas digne de lui retirer ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu ; il tient la pelle à vanner dans sa main, il va nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier. Quant à la paille, il la brûlera dans un feu qui ne s'éteint pas. »
Le 8 décembre , fête de l'Immaculée Conception:
Hier à Lourdes, le Cardinal Ivan Dias, préfet de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, avec de nombreux évêques, prêtres et laïcs de tous pays, a ouvert solennellement le Jubilé du 150ème anniversaire des Apparitions de la Sainte Vierge Marie à Bernadette :
8 décembre 2007 – 8 décembre 2008.
Il a transmis un message d'amour de notre Pape Benoît XVI : « Je vous porte une salutation très cordiale de Sa Sainteté le Pape Benoît XVI qui m'a chargé de vous faire part de son amour et sollicitude paternelle ».
Voici la prière officielle à réciter pour l'année préparatoire au Jubilé 2008:
Seigneur,
tu as préparé Marie pour qu’elle soit la Mère de ton Fils.
Par son Immaculée Conception,
tu l’a protégée de tout péché, de toute blessure du péché.
C’est ainsi qu’elle eut la force de dire le « oui » de la foi,
depuis l’Annonciation jusqu’à la Croix.
Ce que tu as réalisé en Marie, Seigneur, est admirable.
Nous te rendons grâce.
A Lourdes, Seigneur, tu as préparé Bernadette
pour qu’elle soit témoin des apparitions de la Vierge.
Dans la transparence de son coeur,
par son humilité et son courage,
elle a déjoué tous les pièges du Malin.
Ce que tu as réalisé en Bernadette, Seigneur, est admirable.
Nous te rendons grâce.
Et maintenant, Seigneur, voici qu’approche le jubilé des Apparitions.
Prépare-nous à le fêter dans un grand élan de joie.
Fais-nous entendre, dès maintenant, ta parole de réconciliation et de paix.
Ouvre nos coeurs, nos yeux et nos bras aux détresses des autres.
Que l’année jubilaire soit un temps de grâce
pour ceux qui viendront à la Grotte de Massabielle
et pour ceux qui s’uniront de loin à la prière des pèlerins.
Comme Bernadette qui désirait tant recevoir l’Eucharistie,
avive en nous le désir de communier au Christ
et d’être habités par l’Esprit Saint,
encore davantage, en cette année jubilaire que tu nous offres,
à l’exemple et à l’intercession de Marie, ton humble servante,
qu’avec toutes les générations nous proclamons bienheureuse.
Ad libitum : Gloria Patri et Filio et Spiritui sancto...
Amen !
A Lyon, Mgr Barbarin a fêté la Lumière, le jour de la fête des lumières (tradition qui date du 8 décembre 1852: le jour de l'inauguration de la statue de la Vierge Marie érigée sur la colline de Fourvière un orage s'abat sur Lyon mais heureusement le temps redevient clément. La population alors illumine ses fenêtres ce qu'elle continue à faire de nos jours: « Fêtes des lumières » ) Avant de présider la Messe dans la cathédrale, le cardinal a communiqué en direct, grâce à KTO, avec Mgr Perrier à Lourdes.
A Rome, voici le texte intégral de la prière que le Pape Benoît XVI a prononcée lors du traditionnel hommage à la Sainte Vierge, place d'Espagne, à l'occasion de la solennité de l'Immaculée Conception :(cliquez sur Immaculée Conception)
A l'église Saint Pierre de Garancières, à 16h, Le M.C.R. (Mouvement chrétien des retraités) nous a invités à prier l'Hymne Acathiste à la Mère de Dieu :
(Cliquez sur Hymne ou sur l'Icône)
10.12.07
Dimanche 2 décembre 2007 1er dimanche de l'Avent
Lecture du livre d'Isaïe (2,1-5)
« LE PROPHÈTE ISAÏE a reçu cette révélation au sujet de Juda et de Jérusalem : Il arrivera dans l'avenir que la montagne du temple du Seigneur sera placée à la tête des montagnes et dominera les collines. Toutes les nations afflueront vers elle, des peuples nombreux se mettront en marche, et ils diront : « Venez, montons à la montagne du Seigneur, au temple du Dieu de Jacob. Il nous enseignera ses chemins et nous suivrons ses sentiers. Car c'est de Sion que vient la Loi, de Jérusalem la parole du Seigneur. »...Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur. »
Psaume 121
Allons dans la joie à la rencontre du Seigneur.
Quelle joie quand on m'a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !...
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains (13, 11-14a)
« FRÈRES, vous le savez : c'est le moment, l'heure est venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu'à l'époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière... »
Alléluia. Alléluia. Montre-nous, Seigneur, ta miséricorde : fais-nous voir le jour de ton salut. Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu (24, 37-44)
« Jésus parlait à ses disciples de sa venue : L'avènement du Fils de l'homme ressemblera à ce qui s'est passé à l'époque de Noé...Veillez donc, car vous ne connaissez pas le jour où votre Seigneur viendra...
Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »
Homélie du père Dominique Rey (communauté de l'Emmanuel ) prise dans Ephata
Si nous étions avertis du moment du retour du Christ ou, du moins, du moment de notre mort, nous vivrions différemment. On le pense, en général. Le Christ en doute. Il pense, lui, que l'incertitude est meilleure conseillère. Car c'est vivre constamment avec Dieu que de ne savoir jamais à quel moment précis Il peut intervenir. La véritable amoureuse le comprendra qui est toujours avec celui qu'elle aime, et qui se fait une joie qu'à tout moment il puisse apparaître. Nous sommes des amoureux heureux, sûrs d'être aimés, sûrs d'être épousés, sûrs d'être un jour comblés. Celui qui oublierait son amour serait bien malheureux. Celui qui se satisferait de l'absence de son amour serait bien à plaindre. Et nous devons être, nous, non comme des craintifs qui ont peur d'être jugés, mais comme sont les petits enfants à l'approche de Noël, frétillant à la perspective du bonheur qui les attend. Si Jésus évoque Noé et le déluge qui a tout fait perdre à ceux qui ne l'ont pas vu venir, ce n'est pas pour nous terroriser à l'annonce de malheurs à venir. C'est pour secouer notre négligence : tout ce qu'on a peut se perdre en un clin d'oeil, sauf savoir qu'on est aimé. Il faut donc prévenir le malheur, toujours possible, en se détachant de ce qui nous attache, et en s'attachant à ce qui nous rend libres. Alors tout peut arriver, même Dieu. Il nous trouvera libres et prêts. Prêts pour le bonheur.
Le Jugement dernier - Fresque de la Chapelle Sixtine par Michel Ange.
05.12.07

Dimanche 18 novembre 20007 33ème dimanche ordinaire
Journée nationale du Secours Catholique
Fête de la Sainte Famille pour les LMC
Antienne d'ouverture
« Mes pensées, dit le Seigneur Dieu, sont des pensées de paix et non pas de malheur. Appelez-moi, je vous écouterai et, de partout, je vous rassemblerai. »
(Jer 29, 11.12.14.)
Lecture du livre de Malachie (3, 19-20a)
« Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. »
Psaume 97 (98)
R/Il vient, le Seigneur, gouverner le monde avec justice.
« Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !...
Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens (3, 7-12)
« FRÈRES,...À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus-Christ cet ordre et cet appel : qu'ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu'ils auront gagné.
Alléluia. Alléluia. Redressez-vous, levez la tête, car votre rédemption approche. Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (21, 5-19)
« ...Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et on vous persécutera ;...Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. »
La fin des temps, dont nous ignorons tout, heurte parfois notre imagination. L'Evangile, à sa façon, nous enseigne ce qui nous est utile sans pour autant nourrir une vaine curiosité. Oui, la fin viendra et, en un certain sens, nous sommes déjà à l'époque de la fin, déjà les signes précurseurs, épidémies, catastrophes, guerres, abondent mais il ne faut pas se hâter de courir après le premier prophète venu. Notre maître et Seigneur est là, près de nous, Il ne se révèle pas dans des signes extérieurs bruyants et spectaculaires, mais Il agit au coeur de chacun et ne nous abandonne jamais dans la détresse. Lorsque vient la persécution, autre signe de la fin et qui ne manque jamais à l'Eglise. Il est lui-même la force des témoins, des martyrs précieux aux yeux de Dieu. Nous n'avons rien à redouter des événements extérieurs car notre force est en lui et Il nous aime. Aussi la sérénité dans l'attente est-elle le signe du vrai croyant Appuyé sur la force de Dieu, habité par l'Esprit, le croyant va à la rencontre définitive de celui qui l'a déjà rencontré dans son coeur et qui l'aime.
Homélie d'un frère de Taizé prise dans Ephata
« Charité : le mot que je ne cacherai pas ; quand on fait des concessions sur les mots, on finit par en faire sur les idées. Il a été mal employé? Et puis après? Rétablissez-le dans son vrai sens. On est agacé par certains qui disent pratiquer la charité? Non, répondez que c'est la charité qui pratique le chrétien, qui l'agit, qui l'anime. C'est l'inverse.
On dit qu'il exerce la charité, non c'est la charité qui l'exerce. La charité n'est pas le résultat d'un labeur humain. C'est un travail de Dieu dans l'âme qui consent, à tout prix, à s'y livrer. La fraternité indispensable n'en est que le résultat. »
Jean Rodhain. Pélerinage international du monde ouvrier, Lourdes, août 1958.
Jésus s'est converti en Pain de Vie pour satisfaire notre faim de son amour, mais je crois que cela ne lui a pas suffi : il a voulu être nu, sans toit, affamé. Et il a dit : « J'avais faim, j'étais nu, malade, sans toit...C'est à moi que vous l'avez fait. »...
Il en est de même pour vous, dans vos foyers, dans votre vie. Jésus continue à dire : J'ai eu faim...Dans votre maison, vous avez un Christ affamé, un Christ nu, un Christ sans toit. Etes-vous capable de le reconnaître? Que de fois un enfant abandonne le foyer familial, parce que personne ne l'aime à la maison. Trop souvent on trouve les vieillards dans les asiles parce que personne n'a de temps à leur consacrer ! Les pauvres sont parmi nous. Nous en apercevons-nous?...
On ne peut séparer la vie de prière de la quête d'argent, d'aliments et de vêtements.
Bienheureuse Mère Teresa. Nous serons jugés sur l'amour : textes recueillis et présentés par José-Luis Gonzalez-Balado
Sagrada Familia (Gaudi)
14.11.07
Samedi 10 novembre 2007 Saint Léon le Grand, pape et docteur de l'Église
Homélie de saint Ambroise sur le bien de la mort, ( prise dans l'office des lectures du samedi de la 31ème semaine dans la Liturgie des Heures, que nous avons lue avec les LMC pendant l'adoration chez les Srs M.C., et qui nous a interpellés.)
« Si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui »
L'Apôtre dit: Le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. Puis, pour nous apprendre qu'il y a une mort dans cette vie, et une mort qui est bonne, il nous exhorte à porter la mort de Jésus dans notre corps ; car celui qui a en lui la mort de Jésus aura aussi la vie de Jésus dans son corps.
Que la mort agisse donc en nous, pour que la vie aussi y agisse. Cette vie-là est bonne après la mort, elle est bonne après la victoire, elle est bonne quand le combat est terminé, si bien que la loi de la chair ne pourra plus combattre la loi de l'esprit ; alors il n'y aura plus en nous la contradiction apportée par ce corps de mort, mais il y aura dans ce corps de mort la victoire. Et je me demande moi-même si cette mort-là n'aurait pas plus de force que la vie. Mais oui, je suis poussé par l'autorité de l'Apôtre, qui dit : La mort est à l'oeuvre en nous, mais la vie en vous. La mort d'un seul a engendré la vie de combien de peuples! C'est pourquoi saint Paul enseigne que ceux qui vivent ici-bas doivent désirer cette mort-là, pour que la mort du Christ transparaisse dans notre corps. Cette mort-là, c'est la mort bienheureuse par laquelle l'homme extérieur tombe en ruines pour que l'homme intérieur se renouvelle, et notre demeure terrestre se détruit pour que notre habitation céleste nous soit ouverte.
Il imite donc la mort, celui qui s'éloigne des relations de la chair et se débarrasse de ces liens dont le Seigneur te dit, par le prophète Isaïe : Défais tous les liens injustes, délie les obligations nées de contrats imposés, libère les opprimés et détruis toutes les fraudes iniques.
Le Seigneur a souffert d'être affronté à la mort afin de faire disparaître la faute. Mais pour que la nature ne trouve pas son achèvement dans la mort, la résurrection des morts a été accordée. C'est ainsi que, la mort mettant fin à la faute, la résurrection ferait subsister la nature.
Aussi cette mort est-elle un passage pour tous les hommes. Il faut que tu passes constamment : passage de la corruption à l'incorruption, de la mortalité à l'immortalité, des agitations à la tranquillité. Ne sois pas heurté par le nom de la mort, mais réjouis-toi pour les bienfaits d'un heureux passage. Qu'est-ce que la mort, sinon l'ensevelissement des vices, le surgissement des vertus? C'est pourquoi il est dit : Que mon âme meure parmi les âmes des justes, c'est à dire : qu'elle soit ensevelie pour enterrer ses vices, et qu'elle obtienne la grâce des justes qui portent la mort du Christ dans leur corps et dans leur âme.
Par son étrange et fulgurante interprétation du Calvaire, Rembrandt provoque une émotion brusque chez le spectateur projeté soudain dans un univers visionnaire, très émotionnel. L’estampe des Trois Croix apparaît comme une œuvre inspirée. L’impression de surnaturel créée par la violence du clair-obscur, du graphisme, des variations successives de la lumière et des ténèbres, par l’épouvante et le désarroi qui saisit la foule, par le chaos qui règne et la sensation d’intemporalité, projette ses effets vers l’extérieur. C’est d’une manière synthétique, et cependant dans un style pictural, que Rembrandt conçoit cette représentation de la mort du Christ en s’appuyant sur des artifices jusqu’à l’abstraction. Son œuvre atteint un sommet de l’art.
Il situe la scène dans un triangle de lumière et dispose les participants en demi-cercle au pied des trois croix, sur un vaste plateau où le spectateur est invité à pénétrer. La profondeur est rendue par des pans d’obscurité obliques, ouverts vers l’extérieur, de part et d’autre du cône de clarté dont la source est située au-delà de la feuille. Le Christ est l’élément central de la composition, entouré du bon larron à sa droite et du mauvais larron à sa gauche. Marie-Madeleine éplorée enserre la croix ; à ses côtés, à droite, saint Jean se tient la tête dans les mains, désespéré ; devant lui les saintes femmes soutiennent Marie. Le centurion converti et repenti, descendu de cheval, s’est agenouillé devant Jésus. À la droite du Christ se tiennent l’armée romaine immobile et la foule agitée dans des attitudes diverses, exprimant souvent la douleur : une personne se cache le visage, une autre se jette à terre – il s’agit peut-être de Simon de Cyrène –, au premier plan, soutenue par deux hommes. Habituellement, ces comportements ne sont pas figurés. Dans l’angle inférieur droit, une caverne s’ouvre sur des ténèbres.
(commentaire pris sur le site de la B.N.F.)
02.11.07

Jeudi 1er novembre 2007 La fête de TOUS LE SAINTS
Alléluia. Alléluia. Venez au Seigneur, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau: il vous donnera le repos. Alléluia.
« ...Heureux les pauvres de coeur...
Heureux les doux...
Heureux ceux qui pleurent...
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice...
Heureux les miséricordieux...
Heureux les coeurs purs...
Heureux les artisans de paix...
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice...
Heureux serez-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on dit faussement toute sorte
de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux! »
Homélie du père Daniel Ange
Fêter tous les saints, c'est regarder ceux qui possèdent déjà l'héritage de la gloire éternelle. Eux qui ont voulu vivre de leur grâce de fils adoptifs, ils ont laissé la miséricorde du Père vivifier chaque instant de leur vie, chaque fibre de leur coeur . Les saints contemplent la face de Dieu et jouissent pleinement de cette vision. Ce sont des frères aînés que l'Eglise nous propose comme modèles, parce, pécheurs comme chacun d'entre nous, ils ont accepté de se laisser rencontrer par Jésus, à travers leurs désirs, leurs faiblesses, leurs souffrances, voire leurs détresses. Cette béatitude qui leur donne de partager actuellement la vie même de la Sainte Trinité est un fruit de surabondance que le sang du Christ leur a acquis. Malgré les nuits, à travers les purifications constantes que l'amour exige pour être vrai, et parfois au-delà de tout espoir humain, tous ont voulu se laisser brûler par l'amour et disparaître pour que Jésus soit progressivement tout en eux. C'est Marie, la Reine de tous les Saints, qui les a inlassablement ramenés à cette voie de pauvreté ; c'est à sa suite qu'ils ont appris à tout recevoir comme un don gratuit du Fils ; c'est avec elle qu'ils vivent actuellement cachés dans le secret du Père.
Je pense particulièrement - à vous, père Trochon, qui nous avez quittés un 1er novembre(1998), vous qui, aveugle à la fin de votre vie, vouliez voir Dieu et attendiez avec impatience le « Face à Face » avec Lui et avec notre « Bonne Mère »
et à vous, Mother (Teresa), qui nous avez montré un tel chemin de sainteté, dans la souffrance et dans la joie!
Priez, priez pour nous!
22.10.07
Dimanche 21 octobre 2007 29ème dimanche du temps ordinaire
Journée de la Mission universelle de l'Eglise
Lecture du livre de l'Exode (17, 8-13)
« ...Mais les mains de Moïse s'alourdissaient; on prit une pierre, on la plaça derrière lui, et il s'assit dessus. Aaron et Hour lui soutenaient les mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Ainsi les mains de Moïse demeurèrent levées jusq'au coucher du soleil. Et Josué triompha des Amalécites au tranchant de l'épée. »
Psaume 120 (121)
...Le Seigneur te gardera de tout mal,
il gardera ta vie.
Le Seigneur te gardera, au départ et au retour,
maintenant, à jamais.
Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre à Timothée (3,14-4,2)
« FILS BIEN-AIMÉ, ...proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d'instruire. »
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur est juste en toutes ses voies, il est proche de ceux qui l'invoquent, il écoute leur cri : il les sauve. Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (18, 1-8)
« JÉSUS DIT UNE PARABOLE pour montrer à ses disciples qu'il faut toujours prier sans se décourager...Mais le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? »
Méditation de saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars
Voyez mes enfants! Le trésor d'un chrétien n'est pas sur la terre, il est dans le ciel. Eh bien ! Notre pensée doit aller où est notre trésor ! L'homme a une belle fonction : celle de prier et d'aimer...Vous priez, vous aimez : voilà le bonheur sur terre !
La prière n'est autre chose qu'une union avec Dieu. Quand on a le coeur pur et uni à Dieu, on sent en soi un baume, une douceur qui enivre, une lumière qui éblouit. Dans cette union intime, Dieu et l'âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble : on ne peut plus les séparer. C'est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite créature; c'est un bonheur qu'on ne peut comprendre. Nous avions mérité de ne pas prier ; mais Dieu dans sa bonté, nous a permis de lui parler. Notre prière est un encens qu'Il reçoit avec plaisir. Vous avez un petit coeur, mais la prière l'élargit et le rend capable d'aimer Dieu.
La prière fait passer le temps avec une grande rapidité, et si agréablement qu'on ne s'aperçoit pas de sa durée. Tenez ! Quand je courais la Bresse, dans le temps que les pauvres curés étaient presque tous malades, je priais le Bon Dieu le long du chemin. Je vous assure que le temps ne me durait pas. On en voit qui se perde dans la prière comme le poisson dans l'eau, parcequ'ils sont tout au Bon Dieu. Dans leur coeur, il n'y a pas d'entre-deux. Oh ! Que j'aime ces âmes généreuses !
Saint François d'Assise et sainte Colette voyaient notre Seigneur et lui parlaient comme nous nous parlons. Tandis que nous, que de fois nous venons à l'Eglise sans savoir ce que nous venons faire et ce que nous voulons demander ! Et pourtant, quand on va chez quelqu'un, on sait bien pourquoi on y va. Il y en a qui ont l'air de dire au Bon Dieu : « Je m'en vais vous dire deux mots pour me débarrasser de vous! » Je pense souvent que, lorsque nous venons adorer notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous le lui demandions avec une foi bien vive...
07.10.07

Dimanche 7 octobre 2007 27ème dimanche du temps ordinaire
Fête de Notre Dame du Rosaire
Fête de la Congrégation des Missionnaires de la Charité
Lecture du livre d'Habacuc (1, 2-3 ; 2, 2-4)
« COMBIEN DE TEMPS, Seigneur, vais-je t'appeler au secours, et tu n'entends pas, crier contre la violence, et tu ne délivres pas !...
Alors le Seigneur me répondit : « Tu vas mettre par écrit la vision, ...Si elle paraît tarder, attends-la : elle viendra certainement, à son heure. Celui qui est insolent n'a pas l'âme droite, mais le juste vivra par sa fidélité. »
Psaume 94
Aujourd'hui, ne fermons pas notre coeur, mais écoutons la voix du Seigneur !
...Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous,
adorons le Seigneur qui nous a faits.
Oui, il est notre Dieu ;
nous sommes le peuple qu'il conduit.
Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre à Timothée (1, 6-8. 13-14)
« FILS BIEN-AIMÉ, je te rappelle que tu dois réveiller en toi le don de Dieu que tu as reçu quand je t'ai imposé les mains. Car ce n'est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de raison... »
Alléluia. Alléluia. Dieu nous a fait renaître d'une semence impérissable : sa parole vivante qui
demeure pour toujours. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (17, 5-10)
« LES APÔTRES dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! » Le Seigneur répondit : »La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde, vous diriez au grand arbre que voici : »Déracine-toi et va te planter dans la mer » ; il vous obéirait...
De même vous aussi, quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : « Nous sommes des serviteurs quelconques : nous n'avons fait que votre devoir. »
VIVRE L'ÉVANGILE CETTE SEMAINE ( pris dans Prions en Église )
Quand les événements du monde ou les aléas de nos histoires personnelles viennent ébranler nos convictions et troubler notre vision de Dieu, sachons, comme Habacuc, en faire le terreau de notre prière. Essayons de ne pas enfouir nos questions et de ne pas nous détourner de ce Dieu que nous ne comprenons plus. Et, tel le prophète, mettons-nous en position d'écoute vigilante pour « guetter ce que dira le Seigneur ». Ce qui suppose de prendre « le bouclier de la foi » (Ép 6, 16) et de ne pas fuir le combat spirituel. Peut-être entendrons-nous alors, que la promesse de Dieu de renouveler toute chose – à commencer par nous-même - « se réalisera certainement, mais au temps fixé », et « ne décevra pas ». Alors, même si son accomplissement « paraît tarder », sachons attendre et implorer la force de l'Esprit pour qu'il nous apprenne à vivre une espérance active, fondée sur la confiance et l'amour.
Soeur Emmanuelle Billoteau
ermite bénédictine
Hier, 1er samedi d'octobre, c'était la 1ère profession et le renouvellement annuel des voeux privés des Laïcs Missionnaires de la Charité dans de nombreuses parties du monde.
A Paris chez les soeurs Missionnaires de la Charité à la soup kitchen 60 rue de la Folie Méricourt,
Benoîte a prononcé ses 1ers voeux privés de LMC et Karine, Michèle, Jacqueline, Jean-Claude et moi avons renouvelé nos voeux au cours de la Messe présidée par notre Directeur Spirituel : le Père Philippe Pignel après une journée de récollection au 62 rue de la Folie Méricourt au couvent des soeurs M.C. Pour Jean-Claude et moi c'était la 20ème fois !
Le thème de la récollection le matin avec le Père Pignel portait sur le thème : « Viens, sois Ma lumière », paroles que Jésus a adressées à la bienheureuse Mère Teresa. Nous avons eu ensuite l'adoration du Saint Sacrement exposé avec confessions, le déjeûner : temps de partage puis la préparation des intentions de Prière Universelle pour la Messe et la répétition des chants. Puis
Soeur Anne Maylis a continué de nous parler pendant une heure de cet appel de Jésus : « Viens, sois Ma lumière » qui était également adressé à chacun d'entre nous...
Nous avons eu un autre temps d'adoration puis la Messe avec de nombreux participants de tout âge, pays, couleur et état de vie.
Ce furent des instants forts de partage, de communion, d'espérance, de joie, même si de nombreuses personnes vivaient de grandes souffrances.
Merci Seigneur !
En cette fête de Notre Dame du Rosaire, fête de toute la famille des Missionnaires de la Charité, nous nous souvenons tout particulièrement des paroles de Mère Teresa adressées aux Laïcs Missionnaires de la Charité le 2 mai 1990 :
« Mes chers Laïcs Missionnaires de la Charité
Priez toujours ensemble et vous resterez ensemble.
Soyez tout à Jésus à travers Marie.
Prions »
21.09.07

Seigneur, quand ma croix
devient lourde,
donne-moi la croix d'un autre à partager.
Quand je suis pauvre,
conduis-moi à quelqu'un dans le besoin.
Quand je n'ai pas de temps,
donne-moi quelqu'un que je puisse aider un instant.
Quand je suis humilié,
donne-moi quelqu'un dont j'aurai à faire l'éloge.
Mère Teresa
16.09.07
Dimanche 16 septembre 2007 24ème dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia. Toi qui es bon et qui pardonnes, toi qui recherches la brebis égarée, rends-nous, Seigneur, la joie d'être sauvés. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,1-32
« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue! » Je vous le dis : « C'est ainsi qu'il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt- dix neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion...
« Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce d'argent que j'avais perdue ! » De même, je vous le dis : il y a de la joie chez les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »...
« ...car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! »
Heureux ceux dont toute la fortune réside dans l'amour
"Quand l'un des fils de la parabole (Lc 15, 1-32) le demande, le père partage sans retard toute sa fortune entre les deux, pour que les fils sachent que ce n'était pas par cupidité, mais par amour que leur père, auparavant, gardait le bien et que c'est par prudence et non par malveillance qu'il ne l'avait pas donné. Le père s'attachait à conserver sa fortune pour ses fils, il ne la leur refusait pas, il désirait qu'elle dure pour ses enfants et ne soit pas perdue.
Heureux les fils dont toute la fortune réside dans l'amour de leur père. Toutes les autres manières de posséder brisent l'unité, séparent les frères, dispersent les familles, ruinent et outragent l'amour des parents...
Que le respect de notre père nous protège, que l'amour de notre mère nous garde en paix, que nous défende l'affection de notre famille. Au milieu des lumières de nos proches, les fautes n'ont pas la force de durer ; les yeux de nos proches sont autant de lumières. Le jour, c'est le regard de notre mère. Le soleil brille sur le visage de notre père."
(Parole d'or » de St Pierre Chrysologue prise dans Magnificat)
Trois nouveaux bienheureux dans l'Eglise
Hier, au Mans, le Cardinal José Saraiva Martins, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, a proclamé bienheureux, au nom du Pape Benoît XVI, le Père Basile Antoine Marie Moreau, fondateur de la Congrégation de la Sainte Croix qui compte plus de 1650 religieux engagés dans l'enseignement et l'éducation des plus pauvres,répartis dans une quinzaine de pays.C'est une communauté composée de pères, de frères et de soeurs: le reliquaire est un arbre à trois branches soutenant un globe terrestre. Le Cardinal Martins a repris les mots de Sainte Edith Stein: "Cela nous fait du bien de penser que nous sommes citoyens du paradis et que les saints, dans le Ciel, sont nos concitoyens et nos voisins de palier." Le bienheureux Basile Moreau pourra être fêté localement le 20 janvier, jour anniversaire de sa mort.
Ce matin, en Pologne, dans le sanctuaire de Lichen, le Cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d'Etat du Pape Benoît XVI, a béatifié le Père Stanislas Papczynski, Fondateur de la Congrégation des Clercs mariaux, "prêtre exemplaire dans la prédication, dans la formation des laïcs, père des pauvres et apôtre de la prière d'intention pour les défunts"(Benoît XVI)
De même, ce matin, le Cardinal Martins a béatifié à Bordeaux, soeur Marie-Céline de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie, moniale professe du Deuxième Ordre de Saint-François."J'ai soif d'être une rose de charité" disait-elle.
Mercredi 5 septembre nous sommes allés à Paris chez nos bien-aimées soeurs M.C. rue de la Folie Méricourt fêter le 10ème anniversaire de la mort de notre bien-aimée et bienheureuse Mère Teresa.
Quelle joie de se retrouver avec les soeurs et les frères M.C., les LMC, les dames du foyer et leurs enfants, les habitués de la soup kitchen, le Père Pignel, le curé de St Ambroise, les pères Alfredo d'Equateur, Cristian du Chili, Derek avec un autre séminariste d'origine chaldéenne... autour de Monseigneur Jérôme Beau , très chaleureux et joyeux !
Samedi 15 septembre: Notre Dame des Douleurs
Nous avons eu notre réunion LMC avec le Père Pignel chez les soeurs M.C.à nouveau.
Thème de notre retraite pour le renouvellement de nos voeux le 6 octobre :
« VIENS, SOIS MA LUMIÈRE»( paroles de Jésus à Mère Teresa )
« Prier,
ce n'est pas demander.
Prier, c'est se mettre
entre les mains de Dieu,
à sa disposition,
et écouter sa voix
au plus profond
de nos coeurs. »
12.08.07
Messe du 19° dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia. Soyez vigilants et demeurez prêts : vous ne connaissez pas l'heure où le Fils de l'homme viendra. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (12, 32-48)
Jésus disait à ses disciples : « ...Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées...
« Vous aussi, tenez-vous prêts : c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Fils de l'homme viendra. »...Heureux serviteur que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. Vraiment, je vous le déclare : il lui confiera la charge de tous ses biens...
« À qui l'on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l'on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »
Homélie du père Andrej Sothys à Thoiry
« Restez en tenue de service »
« Nous attendons ta venue dans la gloire ! » Voilà ce que nous proclamons à chaque messe. L'Evangile nous dit que Jésus revient. Toute notre vie nous prépare à cette rencontre définitive avec lui. Mais il importe absolument que cette rencontre nous la préparions comme une grande fête.
Le jour de l'Ascension, nous avons fêté le retour définitif de Jésus vers le Père. Il n'est plus visible à notre regard. Mais lui-même nous dit qu'il est avec nous tous les jours jusqu'à la fin du monde. Il est présent parmi nous dans l'Eucharistie qui nous rassemble le dimanche. Quand nous écoutons l'Evangile c'est lui qui nous parle. Ce n'est donc pas le moment d'être distraits. Il est également présent en chaque personne que nous rencontrons, en particulier celles qui sont douloureusement éprouvées par la souffrance, la maladie, l'exclusion...
Nous risquons fort de passer à côté de lui sans le reconnaître. C'est pour cette raison que Jésus nous invite avec beaucoup d'insistance à être attentifs aux signes de sa présence parmi nous. Il nous demande à tous de rester éveillés et en tenue de service car il vient à l'improviste. Il n'y a pas de vacances pour qui veut marcher à sa suite. Il n'est pas question non plus de retraite anticipée. C'est tous les jours et tout au long de notre vie qu'il faut rester en état de service et de mission. Cela suppose de notre part une attention et une vigilance permanentes.
Cette fidélité est une réponse à celle de Dieu qui ne cesse de faire le premier pas vers nous. Au milieu de nos doutes et de nos fragilités, nous bénéficions d'un soutien indéfectible. Dieu ne renonce jamais à son projet d'amour, quelques soient nos trahisons et nos abandons. C'est auprès du Seigneur que nous puisons la force et le courage pour tenir bon. Que ce soit dans le domaine de la foi, de la famille ou des divers engagements chrétiens, nous nous appuyons sur le Seigneur. Nous pouvons toujours compter sur son soutien et son amour.
Rester éveillés...! C'est un peu comme le conducteur qui doit surveiller la route et anticiper sur tout ce qui peut se passer. Dans notre vie de tous les jours, nous voyons bien que nous sommes souvent tentés de nous laisser distraire ou séduire. Tout d'abord, pour ce qui concerne le retour du Maître, on se dit qu'on a bien le temps d'y penser. C'est une erreur.
Parfois aussi, nous pouvons être tentés par la lassitude et le pessimisme : c'est ce qui arrive quand on ne voit que ce qui va mal autour de nous et en nous. La tentation est grande de penser : « A quoi bon continuer ? » Ce découragement c'est dangereux car il nous entraîne vers un manque de confiance en l'amour de Dieu. Et puis, il y a tant de sollicitations qui cherchent à nous attirer ailleurs. Tous ces plaisirs faciles que le monde nous offre largement sont autant d'échos qui risquent de nous détourner de l'essentiel.
Mais le Seigneur nous invite inlassablement à nous ressaisir, à nous relever et à revenir vers lui de tout notre coeur. Si nous le voulons bien, son pardon nous est toujous offert. Là où le péché abonde, sa grâce surabonde. Il est toujours là pour nous remettre en état de servir. Son grand désir c'est que, par nos mains fragiles, se construise son règne d'amour et de justice. Le Seigneur compte sur notre fidélité quotidienne.
A propos de « fidélité », une précision s'impose. Il ne s'agit pas d'une attitude figée et statique. Ce projet de vie qui donne une orientation nouvelle à notre vie, peut être appelé à prendre des formes nouvelles. C'est vrai pour les jeunes qui se marient, pour les parents qui donnent naissance à un enfant mais aussi pour les religieux et les prêtres qui s'engagent au service du Christ et de l'Eglise. C'est également vrai pour toute personne qui s'investit dans une responsabilité ou un service d'Eglise. Les uns et les autres ne savent pas toujours jusqu'où leur engagement les conduira. Nous n'avons pas à nous crisper sur ce à quoi nous avions rêvé au départ. Notre fidélité doit s'adapter aux situations nouvelles que nous rencontrons tout au long de notre vie. La vraie fidélité est une aventure, une route à tracer en terrain inconnu. Elle nous fait avancer jour après jour avec un coeur purifié.
En tout cas, une chose est sûre : l'expérience de tenir sa lampe allumée dans l'attente du retour du Christ, ça vaut le coup. Il est toujours là pour nous accompagner, nous soutenir et nous donner sa force et sa joie. Un jour, nous aurons à rendre notre tenue de service. Si nous sommes restés fidèles, ce maître extraordinaire prendra la sienne pour servir lui-même ses serviteurs et ses servantes.
En attendant, Jésus nous invite à nous faire un trésor dans les cieux. Le plus important ce ne sont pas les bonnes oeuvres et les bonnes actions que nous pourrions accumuler devant Dieu comme un capital. Tout ça c'est sans doute bien et il ne faut pas le négliger. Mais il y a beaucoup mieux. Ce trésor dans les cieux c'est Dieu lui-même. Quand l'Evangile nous recommande de nous faire un trésor dans les cieux c'est pour que nous devenions riches de la richesse de Dieu. Quand il nous dit : « Bienheureux les pauvres « , il ne parle pas de misère ; il s'adresse à ceux qui sont ouverts à une richesse bien plus grande, la présence de Dieu en eux.
Chaque semaine, nous sommes invités à l'Eucharistie. En y venant, nous témoignons de notre attachement au Christ et à son Eglise. En allant communier au Corps et au Sang du Seigneur, nous puisons en lui la force nécessaire pour rester fidèles à notre service. Nous devenons le Corps du Christ. c'est lui notre Lumière.
11.08.07
Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix ( Edith Stein) Copatronne de l'Europe
Alléluia. Alléluia. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : le Royaume des cieux est à eux! Alléluia.
« Qui perdra sa vie à cause de moi la gardera »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (10, 34-39)
« Jésus disait aux douze Apôtres : « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive...
« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera. »
Perdre sa vie ( Clé de lecture prise dans Prions en Église )
En conclusion de son discours d'envoi en mission, Jésus dit que le disciple qui témoigne de sa foi aura à souffrir. C'est peut-être au coeur même des relations les plus proches qu'il aura à combattre, voire rencontrera la contradiction. La suite du Christ est un acte de liberté, qui exige un attachement fort à sa personne, un amour de préférence. Cet attachement transforme les relations humaines. Il provoque à perdre sa vie en la donnant, pour un Autre, pour les autres. Ce n'est pas la grandeur du don qui est regardé ; quand bien même il ne s'agirait que d'un simple verre d'eau fraîche, ce qui compte c'est d'avoir reconnu l'autre comme un frère. Il s'agit de se décentrer : nos actions ne se mesurent pas à partir de nous- mêmes, mais
à partir de ce qui, sorti de nous, devient vie pour l'autre.
Prière
Dieu de nos Pères
Tu as conduit Sainte Thérèse Bénédicte, ta martyre,
à la connaissance
et à l'imitation jusque dans la mort,
de ton Fils crucifié ;
Fais qu'à son intercession
tous les hommes reconnaissent dans le Christ leur Sauveur
et puissent, grâce à lui,
contempler sans fin ton visage.
06.08.07
La Transfiguration du Christ sur le mont Thabor est célébrée quarante jours avant l'Exaltation de la Sainte Croix.
La fête était connue en Orient dès le Vème siécle.
Le 2ème dimanche du Carême, la liturgie évoquait déjà la Transfiguration, qui rappelle en plus d'un point le baptême du Seigneur. La nuée qui enveloppe Jésus, la voix du Père qui le désigne comme son Fils bien-aimé (a. d'ouverture) renouvellent la manifestation du Jourdain. Ici s'ajoute la présence de Moïse et d'Élie, apportant le témoignage de la Loi et des prophètes dont Jésus dira qu'ils avaient annoncé sa mort et sa résurrection Lc 24, 26-27). Or le but immédiat de la Transfiguration était précisément de préparer « le coeur de ses disciples à surmonter le scandale de la croix » (préface). Mais la Transfiguration est aussi, comme le baptême, une annonce de la « merveilleuse adoption » qui fera de tous les croyants des fils de Dieu et des cohéritiers du Christ (p.d'ouverture). Jésus « laissait transparaître en sa chair la clarté dont resplendira le corps de son Église » (préface) quand il apparaîtra dans sa gloire (a. de la communion). La vision offerte aux Apôtes contient les prémices de celle dans laquelle « nous verrons le Christ tel qu'il est » (a. de la communion). Dés maintenant, l'eucharistie nous y prépare, en nous faisant « ressembler davantage à celui dont Dieu nous a révélé la splendeur » (p. après la communion). (pris dans Magnificat)
Alléluia. Alléluia. Exaltez le Seigneur notre Dieu, prosternez-vous devant la sainte montagne : dans sa lumière, nous voyons la lumière. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9,28b-36)
« Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante. Et deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire. Ils parlaient de son départ qui allait se réaliser à Jérusalem.
...se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés...
Et de la nuée, se fit entendre : « Celui-ci est mon mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. »...
Homélie de frère Dominique (communauté St Jean) prise dans Ephata
Épiphanie trinitaire, mystère de lumière où l'espace d'un instant, le Père donne à son Fils bien-aimé de laisser rayonner sa gloire devant les yeux de quelques disciples. En quelques mots nous est révélé le secret qui habite au plus intime du coeur de Jésus, cette soif brûlante d'accomplir sa passion pour jeter un feu sur la terre. L'Église nous propose de contempler aujourd'hui ce qui est comme un écho de l'épiphanie du baptême ; ce n'est plus Jean Baptiste qui devine l'Agneau blessé, mais l'Agneau lui-même s'entretient de sa passion, le Père lui-même commande à Pierre, Jacques et Jean de suivre celui qui ne cesse de les préparer à son sacrifice. Les disciples n'ont pas compris : face à ce départ, à ce renoncement, ils n'ont souci que de leur efficacité possible. D'abord hébétés de sommeil, ils n'ont pas veillé, ils ne se sont pas associés à la prière ardente du Fis bien-aimé ; puis, hébétés de crainte, ils n'ont pas su puiser à ce qui aurait dû nourrir leur espérance au temps de l'épreuve. Ce qui a été offert à la contemplation, le visage rayonnant de Jésus et la parole aimante du Père, tout cela est vécu actuellement par l'Église, au plus profond du coeur de ceux qui prient. Sachons, dans la foi, le reconnaître et sachons nous appuyer sur cette certitude qu'une semence de gloire est déjà à l'oeuvre en chacun d'entre nous.
Cette nuit le Cardinal Jean Marie Lustiger nous a quittés . Il va nous manquer.
Merci pour tout ce que vous nous avez apportés, pour votre témoignage de chrétien solide et entraînant. Merci pour vos enseignements si riches et si profonds. Merci d'avoir su rayonner Jésus Christ autour de vous avec enthousiasme.
Vous devez contempler maintenant le visage rayonnant de Jésus transfiguré en gloire.
Aidez-nous, comme vous l'avez fait sur la terre, à rester éveillés, à veiller dans la prière pour contempler Jésus , nous laisser transformer et transfigurer par Lui pour qu'Il rayonne à travers nous!
« Bien-aimé Jésus,...rayonne à travers nous et et sois si présent en nous, que chaque âme avec laquelle nous entrerons en contact sente ta présence dans notre âme... Reste avec nous et alors nous commencerons à rayonner; à rayonner de telle façon que nous serons une lumière pour les autres; la lumière, O Jésus, ne viendra que de toi, aucun rayon ne nous appartiendra; ce sera toi qui illuminera les autres à travers nous.... »(Cardinal Newman)
17.07.07
Notre Dame du Mont Carmel
Aux temps anciens, le Mont Carmel fut lié à la geste d'Élie.
Au milieu du XIIème siècle, l'érémitisme fleurit en Palestine; sur les pentes du mont Carmel, un groupe d'ermites s'organise, dans une grande fidélité au prophète Elie et à la Vierge Marie. Sous la pression musulmane, quelques frères carmes se réfugient en Europe et, malgré une forte opposition du clergé local, obtiennent du pape Honorius III d'être reconnus. C'est au milieu de ces difficultés que Marie apparaît à leur prieur général, pour le conforter dans sa mission et l'assurer de sa protection pour l'ordre du Carmel.
Notre -Dame du Mont Carmel est une fête bien particulière puisqu'elle commémore l'octroi du scapulaire monastique par la Vierge Marie à saint Simon Stock, prieur de l'ordre au XIV° siècle. La famille carmélitaine s'était signalée, dès ses origines érémétiques en Palestine, par une fervente dévotion à Notre Dame ; aussi celle-ci avait-elle visiblement pris la petite congrégation sous sa protection singulière. Le scapulaire carme devint, pour beaucoup de fidèles groupés en confréries, comme le signe tangible de l'appartenance à Marie, « signe d'une fraternelle alliance et gage d'une future part à l'héritage ». Mais, devant l'ampleur de ce mouvement, ce qui n'était à l'origine qu'une petite fête familiale fut bientôt étendu à l'ensemble de l'Eglise par le pape Benoît XIII au XVIII° siècle. Plus qu'une dévotion, il faut voir ce souci qu'a l'Eglise de réveiller et de nourrir chez ses enfants un authentique esprit d'amour et de dépendance à l'égard de leur mère ; cette dépendance est à la fois vitale (il n'est que de voir la précarité d'une vie érémétique sur le mont Carmel pour le comprendre) et filiale, comme le montre cette coutume carmélitaine de considérer Marie comme la prieure de chacun des monastères. Cette fête est donc aujourd'hui, pour nous, l'occasion de renouveler notre consécration à Notre-Dame, non seulement individuellement, mais aussi en famille et en Eglise, pour que chacun se remette en confiance sous sa totale protection. (pris dans Ephata).
C'est aujourd'hui en cette grande fête de Notre Dame qu'ont eu lieu en l'église Saint Pierre de Montfort l'Amaury les obsêques de notre bien-aimé Gérard Leopold décédé le 11 juillet à l'âge de 54 ans.
Merci Gérard pour tout ce que tu nous a donné dans le silence, la prière, ta souffrance offerte.
Merci à ta femme Françoise et à ses cinq enfants, à tes beaux-parents qui nous ont fait partager leur foi et leur Espérance remplie de Joie malgré la douleur.
Merci pour ce dernier échange imprévu : « un cadeau ».
Tu nous avais parlé de la fête de Notre Dame du Mont Carmel: « un bon jour... » Tu as pu lui souhaiter en personne, toi que tes parents avaient consacré à la Sainte Vierge et qui l'aimait temps, Notre Dame de Lourdes où tu aimais tant aller avec les malades. Jusqu'au dernier moment tu as continué à penser à tous ceux qui souffrent, aux jeunes et aux moins jeunes... et à offrir tes souffrances.
Tu vas nous manquer.
Maintenant, comme sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, la bienheureuse Mère Teresa, Jean-Paul II ...
dont tu nous parlais souvent, tu vas pouvoir continuer à soutenir ta famille et « tes amis » sur leur chemin sur la terre. Merci.
A Dieu .
Prière de la Messe du jour
Que la prière maternelle de la Vierge Marie vienne à notre aide, Seigneur;
Acorde-nous, par sa protection, de parvenir à la montagne véritable qui est le Christ, notre Seigneur.
Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit pour les siècles des siècles.
Amen.
Ce tableau de Tommaso de Vigilia (XVe siècle) représente la Mère de Dieu revêtue de soleil et raconte l’histoire de sa protection sur l’Ordre du Carmel :
Les scènes de droite illustrent de haut en bas une légende selon laquelle la Vierge Marie serait intervenue directement auprès du pape Jean XXII pour obtenir la reconnaissance définitive par l’Église de l’Ordre qui lui était consacré
* Comment les Frères allèrent trouver le pape Jean XXII (en 1317 à Avignon) pour être confirmés dans leur Religion du Carmel.
* Comment la Vierge Marie apparaît de nuit au pape Jean et lui commande : « Confirmes ma Religion avec beaucoup de respect. »
* Comment le pape Jean confirma la Religion de la Vierge Marie.
Au pied de la Vierge Marie, nous pouvons reconnaître de droite à gauche : Saint Simon Stock recevant de la Vierge le scapulaire du Carmel, le Prophète Élie, le Prophète Élisée, Saint Ange.
Les scènes de gauche évoquent de bas en haut la réalisation des promesses liées au scapulaire du Carmel : la délivrance des peines du Purgatoire le samedi suivant le jour de la mort.
* Comment la Vierge Marie porte les âmes des Frères et Sœurs (du Carmel) au Paradis et les recommande au Christ.
* Comment la Vierge Marie tire les âmes des Frères et Sœurs du Purgatoire le premier samedi (suivant le jour de leur mort).
* Comment les Frères (carmes) vêtirent les Frères et Sœurs (du Carmel) de l’habit de la Vierge Marie.
12.06.07
Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Antienne d'ouverture
Le Seigneur a nourri son peuple de la fleur du froment, il l'a rassasié du miel du rocher
Alléluia. Alléluia.
Tu es le pain vivant venu du ciel, Seigneur Jésus.
Qui mange de ce pain vivra pour toujours.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9, 11-17)
« Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs...Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons... » Il y avait bien cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante. » Ils obéirent et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu'ils les distribuent à tout le monde.
Tous mangèrent à leur faim, et l'on ramassa les morceaux qui restaient: cela remplit douze paniers. »
Homélie du Père Alain Quilici O.P.prise dans Ephata
Une fois par an, après avoir longuement célébré les grands événements du salut dans la vie de Jésus, l'Eglise consacre une fête particulière à célébrer ce qui fut un événement unique et qui demeure un événement permanent : l'Eucharistie. Dieu nourrit ses enfants. Il leur donne un pain spirituel qui donne la vie éternelle et pour évoquer ce don merveilleux on nous propose un des récits de la multiplication des pains. On aurait pu lire le récit de l'institution de l'Eucharistie mais l'Eglise a préféré la multiplication de pains. C'est que l'un est lié à l'autre. Ce récit permet même de comprendre mieux l'intention de Dieu, dans le geste de Jésus Avez-vous remarqué que «le jour baisse », ce qui veut dire que les les hommes vont retrouver cette nuit qui pèse sur eux et suscite en eux de l'angoisse. De plus, c'est une foule, car le monde entier est concerné. Ils ont faim, grand problème de tous les temps et de chacun de nous. Ils sont loin de tout village car l'homme est perdu loin de sa vraie patrie qu'est le ciel. Et les apôtre eux-mêmes sont incapables de leur donner à manger, comme le suggère Jésus. Alors Dieu intervient, Il ne veut pas que l'homme meure , ni de solitude, ni d'angoisse, ni de faim. Il est prévenant; comme un père, comme une mère, Il donne de lui-même pour que ses enfants n'aient plus faim. Et tous mangèrent à leur faim. Chaque jour à la messe, le miracle se reproduit, le pain est multiplié, les foules sont rassasiées. Elles sont sauvées de la mort. cela valait bien de faire une fête.
MÉDITATION DE JEAN-PAUL II
Ce culte est dirigé vers Dieu le Père, par Jésus-Christ, dans l'Esprit Saint, Avant tout vers le Père qui, comme l'affirme l'Évangile de saint Jean, a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle (Jn 3,16). Il s'adresse aussi, dans l'Esprit Saint, au Fils incarné, selon l'économie du salut, surtout au moment de consécration suprême et d'abandon total de lui-même auquel se réfèrent les paroles prononcées au cénacle : Ceci est mon corps livré pour vous...Ceci est la coupe de mon sang qui sera versé pour vous...(Mt 22,26). L'acclamation liturgique nous ramène précisément à ce moment; et en célébrant sa résurrection, nous unissons dans le même acte de vénération le Christ ressuscité et glorifié « à la droite du Père », et aussi la perspective de sa « venue dans la gloire ». C'est toutefois l'anéantissement volontaire, agréable au Père et glorifié par la résurrection, qui, célébré sacramentellement en même temps que la résurrection, nous porte à adorer le Rédempteur : qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix (Ph 2,8). Notre adoration possède encore une autre caractéristique particulière. Elle est pénétrée de la grandeur de cette mort humaine, dans laquelle le monde, c'est-à-dire chacun de nous, a été aimé jusqu'au bout (Jn 13,1). De la sorte elle est aussi une réponse qui veut chercher à s'acquitter envers l'amour immolé jusqu'à la mort sur une croix : elle est notre « Eucharistie », c'est-à-dire notre action de grâces, notre louange pour avoir été rachetés par sa mort et rendus participants de la vie immortelle par sa résurrection.
Un tel culte, qui s'adresse par conséquent à la Trinité du Père, du Fils et de l'Esprit Saint, accompagne et pénètre avant tout la célébration de la liturgie eucharistique.Mais il doit aussi remplir nos sanctuaires même hors des heures de messe. Puisque le mystère eucharistique a été institué par amour et qu'il nous rend le Christ sacramentellement présent, il est digne en vérité d'action de grâces et de culte. Ce culte doit apparaître dans chacune de nos rencontres avec le Saint Sacrement, quand nous visitons nos églises, ou quand les saintes espèces sont portées et administrées aux malades. L'adoration du Christ dans ce sacrement d'amour doit trouver ensuite son expression en diverses formes de dévotion eucharistique : prières personnelles devant le Saint Sacrement, heures d'adoration, expositions brèves, prolongées, annuelles (quarante heures), bénédictions eucharistiques, processions eucharistiques, congrès eucharistiques.
La solennité du « corps et du sang du Christ », instaurée par mon prédécesseur Urbain IV en mémoire de l'institution de ce grand mystère, comme acte de culte public rendu au Christ présent dans l'Eucharistie, appelle ici une mention spéciale. Tout cela correspond donc aux principes généraux, et aux normes particulières existant depuis longtemps mais qui ont été formulées à nouveau pendant ou après le concile Vatican II.
« Qu’en ce jour, les foules empressées du peuple fidèle, accourent dans les temples avec une nouvelle ferveur ; que le clergé et le peuple se lèvent pour faire éclater leur joie dans des cantiques de louanges ; que les cœurs et les désirs, les voix et les lèvres chantent des hymnes joyeux ; que la foi chante, que l’espérance bondisse, que la charité tressaille, que la dévotion applaudisse, que le chœur des prêtres jubile, que l’assemblée des vierges soit remplie de consolation ; que chacun vienne avec un cœur fervent, une volonté empressée, qu’il rende ses devoirs avec zèle, pour célébrer dignement la solennité d’un si grand jour, et puissent tous les enfants du Christ être enflammés d’une telle ardeur pour son service, qu’augmentant de jour en jour le trésor de leurs mérites, ils soient jugés dignes de recevoir comme leur récompense, au terme de leur course, Celui qui sur la croix se livra pour leur rédemption, et dans le Sacrement se donne à eux en nourriture » (Extrait de la Bulle d'Urbain IV pour l'institution de la Fête-Dieu dans l'Eglise universelle, 1264)
16.04.07

lendemain du Dimanche de la Divine Miséricorde: Jésus à sainte Faustine: « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde, » « A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie, C'est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier, Je te laisserai pénétrer ma mortelle tristesse; en cette heure, je ne saurais rien refuser à l'âme qui me prie, par ma passion,,, » « Dis, ma fille, que la fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier, »
Saint Benoît-Joseph Labre,
Anniversaire de la mort de Bernadette à Nevers: « J'ai soif... »
Anniversaire de la fondation des Laïcs Missionnaires de la Charité (1984): « J'ai soif »
80 ans de notre bien-aimé Pape Benoît XVI,
Commémoration de la Shoah,
Evangile du dimanche de la Divine Miséricorde selon sain Jean (20, 19-31),
« ...Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu! » Jésus lui dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois, Heureux ceux qui croient sans avoir vu, »
Homélie prise dans Ephata
La joie pascale qui habite la liturgie de ce temps ne doit pas nous faire oublier que c'est à un mystère de foi que nous sommes confrontés, La béatitude de Jésus à Thomas s'adresse à nous, La joie pascale, c'est la joie de la foi, Autant dire qu'elle n'a pas grand chose à voir avec le sentiment que nous nommons habituellement « joie », Elle est plus proche de cette paix que le Christ souhaite à ses disciples lorsqu'Il leur apparaît au début de cet évangile ; cette tranquillité profonde, cette conviction inébranlable qui sont la source de notre équilibre chrétien et aussi humain, Cette paix qui nous conduit à poser sur les autres, sur la vie et sur nous-mêmes, un regard clairvoyant et miséricordieux, Cette joie paisible, dont l'origine est une foi inébranlable dans la victoire du Christ, quelles que soient les tribulations ou les épreuves présentes, c'est la joie qui nous étonne chez les saints martyrs, chez les grands malades croyants, C'est un don de Dieu, c'est finalement la présence en nous de Dieu qui habite le cœur du croyant et le transforme, c'est quelque chose du regard que Dieu pose sur nous et qui fait peu à peu de nous de vrais fils de notre Père,
Chant : En toi j'ai mis ma confiance, Oh Dieu très saint
Toi seul est mon espérance et mon soutien
C'est pourquoi je ne crains rien
J'ai foi en toi, Oh Dieu très saint (bis)
Joyeux anniversaire à notre Pape bien-aimé!
Joyeuse fête à tous les LMC!
En union avec tous les juifs du monde entier, Pardon et Merci pour leur témoignage , leur existence , leur présence,
19.03.07
Lecture du livre de Josué (5, 10-12)
« APRÈS LE PASSAGE DU JOURDAIN, les fils d'Israël campèrent à Guilgal et célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, vers le soir , dans la plaine de Jéricho...Il n'y avait plus de manne pour les fils d'Israël, qui mangèrent cette année-là ce qu'ils récoltèrent sur la terre de Canaan. »
Psaume 33 (34)
« Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !... »
Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (5, 17-21)
« FRÈRES, si quelqu'un est en Jésus Christ, il est une créature nouvelle...Au nom du Christ, nous vous le demandons, laissez-vous réconcilier avec Dieu... »
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. Comme la tendresse d'un père pour son enfant, le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour. Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (15, 1-3.11-32)
« LES PUBLICAINS et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l'écouter. Les pharisiens et les scribes récréminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs et mange avec eux ! »...Il fallait bien festoyer et se réjouir; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. »
Homélie du père Thomas Philippe O.P. prise dans Ephata
L'itinéraire de conversion que saint Luc peint ici avec tant de réalisme nous permet de reconnaître notre propre chemin, et donc de retrouver, nous aussi, la maison de notre Père. L'ingratitude du fils aîné qui préfère son plaisir à la fidélité filiale rejoint notre facilité à trahir un amour qui ne cesse de s'offrir à nous, et de vouloir pour nous un bonheur qui semble ne pas nous attirer. La déchéance qui suit une existence vouée à des plaisirs vite épuisés doit nous aider à comprendre où se trouve pour nous ce vrai bonheur, non dans une illusoire satisfaction de désirs passagers, mais dans la purification du coeur rendu ainsi capable de connaître la joie de l'amour de Dieu. L'inlassable patience de Dieu, mieux peinte encore ici que dans la parabole du figuier, saisit le moindre geste de repentir pour attirer de nouveau le prodigue et lui faire retrouver le chemin de la vie ; cela peut nous donner confiance, mais aussi mieux nous faire mesurer la profondeur de notre ingratitude face à la fidélité de Dieu. Nous sommes aussi ce fils aîné qui ne sait pas reconnaître l'amour et s'en offense. Le péché a blessé en nous le pouvoir d'aimer ; seul Dieu peut nous guérir en mettant dans nos coeurs un amour qui réponde à son amour ; alors il y aura la joie au ciel pour un coeur qui, de nouveau, se tourne vers Dieu pour lui rendre l'amour qu'Il y a déposé.
Jacques Bouvy nous a quittés hier. Il est parti dans la discrétion, comme il a vécu. Son sourire, sa gentillesse, sa présence réconfortante et pleine de respect et d'amour va nous manquer et manquer à tous les paroissiens de Thoiry. Merci pour tout ce que vous nous avez apporté.
Intention de prière universelle faite et lue par Jean-Claude à la messe à Thoiry :
Père, Toi qui es tendresse et pitié, reçois dans tes bras ceux qui ont quitté ce monde et tout particulièrement Jacques Bouvy. Donne à sa famille, à sa femme Marie-Louise, à ses enfants et petits enfants, force, courage et consolation pour surmonter l'épreuve de la séparation. Père, par Marie, nous Te le demandons.
Refrain chanté : Entends le cri des hommes monter vers toi, Seigneur.
07.03.07
MESSAGE DE CARÊME de notre évêque Mgr Éric Aumonier, évêque de Versailles pour les Yvelines
Carême et ouverture des yeux et du coeur
L'exercice du carême esr un exercice de vérité. La vérité de l'amour vrai, qui se traduit par des actes.
Le jeûne et la prière, l'aumône sont des actes, oui, mais sans la charité, ils résonnent dans le vide, ils sonnent creux. C'est pourquoi...
Je vous propose pendant ce carême d'être vigilants sur les solitudes.
Pas comme des observateurs mais comme des frères ert soeurs, présents, d'une présence réelle, par visites, téléphones, mails courriers, de toute manière, auprès des plus seuls.
Des personnes à côté de nous crèvent de solitude.
Celle qui mettait les fleurs à l'église chaque dimanche et qu'on ne revoit plus parce qu'elle est tombée sans bruit et sans le dire à personne.
Celle qui ne voit plus ses petits enfants parce qu'elle ne peut plus parler et qu'elle vous envoie promener quand on va la voir. Qui ne dit plus merci ni bonjour, mais se plaint toujours de tout.
Celui qui avait des élèves et une vie sociale, au moins à l'école, et qui est à la retraite.
Ce jeune qui n'a pas confiance en lui, et encore moins dans les autres, depuis que quelqu'un l'a tué en le traitant de nul.
Celui qui attend d'être « visité »,
celui qui n'attend même plus.
En réalité, c'est toujours Jésus lui-même.
Il attend.
+ Éric Aumonier
Évêque de Versailles pour les Yvelines
«Pour vous,qui suis-je ?» (Mt 16, 15)Méditation de Mère Teresa (à l'hôpital)
05.03.07
Obsêques d'Odette Arbillot à l'église d'Osmoy.
F: Lecture du livre des Lamentations (3, 16-26)
« J'ai oublié le bonheur,
la paix a déserté mon âme !
Et j'ai dit : « Toute mon assurance a disparu
avec l'espoir qui me venait du Seigneur. »
Revenir sur la misère où je m'égare,
c'est de l'amertume et du poison !
Sans trêve, mon âme y revient,
et je la sens défaillir.
ce qui fait mon espérance :
le bontés du Seigneur ne sont pas épuisées,
ses miséricordes ne sont pas finies;
elles se renouvellent chaque matin,
car sa fidélité est inlassable.
Je me dis : « Le Seigneur est mon partage,
c'est pourquoi j'espère en lui. »
Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui,
pour celui qui le recherche.
C'est une bonne chose d'attendre en silence
le secours du Seigneur.
»
Connaissance de sa fille Dominique : émouvante rencontre ! Odette m'avait si souvent parlé d'elle et de ses petites filles ! Et nous avions seulement échangé plusieurs fois par téléphone. Odette nous a beaucoup apporté.
Lundi de la 2ème semaine de Carême
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (6, 36-38)
« Jésus disait à la foule : « Soyez miséricordieux comme votre Pére est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés.Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. »
Homélie du Père Thomas Philippe O.P. prise dans Ephata
Jésus de nouveau nous appelle à imiter notre Père céleste en étant miséricordieux. Cette insistance est très douce, car nous avons tous l'expérience de notre misère, et nous pouvons comprendre par là ce qu'est la miséricorde. Mais elle est très rigoureuse aussi, car Jésus nous en avertit, il y a une exacte proportion entre la miséricorde que nous exercerons envers nos frères et celle que nous recevrons du Père. Sentence bouleversante quand on y pense ! Dieu nous aime tellement qu'Il met entre nos mains la « mesure » même dont Il se sert pour dispenser son amour. Mais Il veut que nous nous en servions comme lui, pour donner sans mesure.
Jésus nous indique quatre moyens très pratiques d'exercer la miséricorde. D'abord, ne pas juger. Pendant ce carême, prenons la résolution de ne jamais juger. Tâchons de faire le jeûne de ces jugements spontanés que nous portons si souvent, en paroles ou en pensées. Même si nous exerçons une responsabilité sur des personnes, nous n'avons jamais à juger leurs intentions ; nous ne savons pas quels sont leurs sentiments profonds, et le secret de leur coeur n'appartient qu'à Dieu.
Condamner est encore pire : c'est poser un jugement définitif. Evitons la moindre condamnation, dans nos paroles et dans nos gestes. Au contraire, efforçons-nous toujours d'acquitter, d'excuser, de remettre à chacun sa dette ; essayons de pardonner toujours et nous recevrons aussi le pardon du Père. C'est ainsi que le règne de Dieu adviendra « sur la terre comme au ciel ».
04.03.07
Antienne d'ouverture
En mon coeur je t'ai dit: Je cherche ton visage, ton visage, Seigneur, je le recherche; ne détourne pas ta face. (Ps 26, 8-9)
Lecture du livre de la Genèse (15, 5-12, 17-18)
LE SEIGNEUR PARLAIT À ABRAHAM dans une vision. Puis il le fit sortir et lui dit : « Regarde le ciel, et compte les étoiles, si tu le peux... » Et il déclara : « Vois, quelle descendance tu auras ! » Abraham eut foi dans le Seigneur, et le Seigneur estima qu'il était juste...
Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abraham en ces termes : « À ta descendance je donne le pays que voici. »
Psaume 26
« Le Seigneur est ma lumière et mon salut,
de qui aurais-je crainte?
Le Seigneur est le rempart de ma vie,
devant qui tremblerais-je,... »
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (3, 17-4, 1)
« FRÈRES,...nous sommes citoyens des cieux; c'est à ce titre que nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus Christ, lui qui transformera nos pauvres corps à l'image de son corps glorieux, avec la puissance qui le rend capable aussi de tout dominer...tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9, 28-36)
« JÉSUS prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu'il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante. Et deux hommes s'entretenaient avec lui: c'étaient Moïse et Élie, apparus dans la gloire...Pierre et ses compagnons étaient accablés de sommeil ; mais se réveillant, ils virent la gloire de Jésus, et les deux hommes à ses côtés...une nuée survint et les couvrit de son ombre ; ils furent saisis de frayeur lorsqu'ils y pénétrèrent. Et, de la nuée, une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils, celui que j'ai choisi, écoutez-le. »... »
Homélie du père Émile Sinègre à l'église de Thoiry
La Transfiguration par Raphaël
21.02.07

Chers frères et sœurs,
Le Mercredi des Cendres, que nous célébrons aujourd'hui, est pour nous, chrétiens, un jour particulier de recueillement et de réflexion. Nous entreprenons, en effet le chemin du Carême, fait d'écoute de la Parole de Dieu, de prière et de pénitence. Il s'agit de quarante jours au cours desquels la liturgie nous aidera à revivre les étapes principales du mystère du salut. Comme nous le savons, l'homme avait été créé pour être l'ami de Dieu. Mais le péché de nos ancêtres a brisé cette relation de confiance et d'amour, et a rendu par conséquent l'humanité incapable de réaliser sa vocation originelle. Toutefois, grâce au sacrifice rédempteur du Christ, nous avons été sauvés du pouvoir du mal : en effet, le Christ, écrit l'apôtre Jean, s'est fait victime d'expiation pour nos péchés (cf. 1 Gn 2, 2), et saint Pierre ajoute : Il est mort pour les péchés une fois pour toutes (cf. 1 P 3, 18).
Mort au péché dans le Christ, le baptisé renaît lui aussi à la vie nouvelle, rétabli gratuitement dans la dignité d’enfant de Dieu. C'est pourquoi, dans la première communauté chrétienne, le Baptême était considéré comme la « première résurrection » (cf. Ap 20, 5; Rm 6, 1-11; Jn 5, 25-28). Dès les origines, donc, le Carême est vécu comme le temps de la préparation immédiate au Baptême, qu'il faut administrer solennellement au cours de la Veillée pascale. Tout le Carême était un chemin vers cette grande rencontre avec le Christ, cette immersion dans le Christ et ce renouveau de la vie. Nous sommes déjà baptisés, mais souvent, le Baptême n'est pas très efficace dans notre vie quotidienne. C'est pourquoi, pour nous aussi, le Carême est un « catéchuménat » renouvelé, à travers lequel nous allons à nouveau à la rencontre de notre Baptême pour le redécouvrir et le revivre en profondeur, pour devenir à nouveau réellement chrétiens. Le Carême est donc une occasion de « redevenir » chrétiens, à travers un processus constant de changement intérieur, et de progrès dans la connaissance et dans l'amour du Christ. La conversion n'est jamais faite une fois pour toutes, mais c'est un processus, un chemin intérieur de toute notre vie. Cet itinéraire de conversion évangélique ne peut certes pas se limiter à une période particulière de l'année : c'est un chemin quotidien, qui doit embrasser tout l'arc de l'existence, chaque jour de notre vie. Dans cette optique, pour chaque chrétien et pour toutes les communautés ecclésiales, le Carême est le temps spirituel favorable pour s'entraîner avec une plus grande ténacité à chercher Dieu, en ouvrant son cœur au Christ. Saint Augustin a dit un jour que notre vie est un unique exercice du désir de s'approcher de Dieu, de devenir capables de laisser entrer Dieu dans notre être. « La vie tout entière du fervent chrétien — dit-il — est un saint désir ». S'il en est ainsi, au cours du Carême, nous sommes encouragés encore plus à arracher « de nos désirs les racines de la vanité » pour éduquer le cœur à désirer, c'est-à-dire à aimer Dieu. « Dieu : — dit encore saint Augustin — ces deux syllabes sont tout ce que nous désirons » (cf. Tract. in Iohn., 4). Et souhaitons que nous commencions réellement à désirer Dieu et ainsi, à désirer la vie véritable, l'amour lui-même et la vérité.
L'exhortation rapportée par l'évangéliste Marc retentit alors de manière ô combien opportune : « Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle » (Mc 1, 15). Le désir sincère de Dieu nous conduit à rejeter le mal et à accomplir le bien. Cette conversion du cœur est tout d'abord un don gratuit de Dieu, qui nous a créés pour lui et qui nous a rachetés en Jésus Christ : notre véritable bonheur consiste à demeurer en Lui (cf. Jn 15, 3). C'est pour cette raison qu'il prévient lui-même, par sa grâce, notre désir, et qu'il accompagne nos efforts de conversion. Que signifie, en réalité, se convertir ? Se convertir signifie chercher Dieu, aller avec Dieu, suivre docilement les enseignements de son Fils, de Jésus Christ ; se convertir n'est pas un effort pour s'auto-réaliser, car l'être humain n'est pas l'archétype de son destin éternel. Ce n'est pas nous qui avons créé nos personnes. C'est pourquoi l'autoréalisation est une contradiction et est également trop peu pour nous. Nous avons une destination plus élevée. Nous pourrions dire que la conversion consiste précisément à ne pas se considérer les « créateurs » de soi-même et ainsi découvrir la vérité, car nous ne sommes pas les auteurs de nous-mêmes. La conversion consiste à accepter librement et avec amour de dépendre en tout de Dieu, notre véritable Créateur, de dépendre de l'amour. Ce n'est pas une dépendance mais la liberté. Se convertir signifie alors ne pas rechercher son succès personnel — qui est quelque chose qui passe — mais, en abandonnant toute certitude humaine, se placer avec simplicité et confiance à la suite du Seigneur pour que Jésus devienne pour chacun, comme aimait à le répéter la bienheureuse Teresa de Calcutta, « mon tout en tout ». Celui qui se laisse conquérir par Lui ne craint pas de perdre sa propre vie, car sur la Croix Il nous a aimés et s'est donné lui-même pour nous. Et précisément en perdant notre vie par amour nous la retrouvons.
J'ai voulu souligner l'immense amour que Dieu éprouve pour nous, dans le message pour le Carême, publié il y a quelques jours, afin que les chrétiens de chaque communauté puissent s'arrêter spirituellement, au cours du temps quadragésimal, avec Marie et Jean, le disciple bien-aimé, aux côtés de Celui qui, sur la Croix, a consommé pour l'humanité le sacrifice de sa vie (cf. Jn 19, 25). Oui, chers frères et sœurs, la Croix est la révélation définitive de l'amour et de la miséricorde divine également pour nous, les hommes et les femmes de notre époque, trop souvent distraits par des préoccupations et des intérêts terrestres et passagers. Dieu est amour, et son amour est le secret de notre bonheur. Cependant, pour entrer dans ce mystère d'amour il n'y a pas d'autre voie que celle de nous perdre, de nous donner, la voie de la Croix. « Si quelqu'un veut marcher derrière moi — dit le Seigneur —, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive » (Mc 8, 34). Voilà pourquoi la Liturgie quadragésimale, alors qu'elle nous invite à réfléchir et à prier, nous incite à valoriser davantage la pénitence et le sacrifice, pour rejeter le péché et le mal et vaincre l'égoïsme et l'indifférence. La prière, le jeûne et la pénitence, les œuvres de charité envers nos frères deviennent ainsi les sentiers spirituels à parcourir pour retourner à Dieu, en réponse aux appels répétés à la conversion contenus également dans la liturgie d'aujourd'hui (cf. Jl 2, 12-13; Mt 6, 16-18).
Chers frères et sœurs, que la période quadragésimale, que nous entreprenons aujourd'hui avec le rite austère et significatif de l'imposition des Cendres, soit pour tous une expérience renouvelée de l'amour miséricordieux du Christ, qui sur la Croix a versé son sang pour nous. Mettons-nous docilement à son école, pour apprendre à « redonner », à notre tour, son amour au prochain, en particulier à ceux qui souffrent et qui sont en difficulté. Telle est la mission de chaque disciple du Christ, mais pour l'accomplir il est nécessaire de rester à l'écoute de sa Parole et de se nourrir avec assiduité de son Corps et de son Sang. Que l'itinéraire quadragésimal, qui dans l'Eglise antique est l'itinéraire vers l'initiation chrétienne, vers le Baptême et l'Eucharistie, soit pour nous baptisés un temps « eucharistique » au cours duquel nous participons avec une plus grande ferveur au sacrifice de l'Eucharistie. Que la Vierge Marie qui, après avoir partagé la passion douloureuse de son divin Fils, a fait l'expérience de la joie de sa résurrection, nous accompagne au cours de ce Carême vers le mystère de la Pâque, révélation suprême de l'amour de Dieu.
Bon Carême à tous!
19.02.07
2007-02-13
Message de carême de Benoît XVI :
« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé » (Jn 19, 37)
CARÊME 2007, MESSAGE DE BENOÎT XVI
« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé.» (Jn 19, 37)
Chers frères et sœurs!
« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé. » (Jn 19, 37). C’est le thème biblique qui guidera cette année notre réflexion quadragésimale. Le Carême est une période propice pour apprendre à faire halte avec Marie et Jean, le disciple préféré, auprès de Celui qui, sur la Croix, offre pour l’Humanité entière le sacrifice de sa vie (cf. Jn 19, 25). Aussi, avec une participation plus fervente, nous tournons notre regard, en ce temps de pénitence et de prière, vers le Christ crucifié qui, en mourant sur le Calvaire, nous a révélé pleinement l’amour de Dieu. Je me suis penché sur le thème de l’amour dans l’encyclique « Deus caritas est », en soulignant ses deux formes fondamentales : l’agape et l’eros.
L’amour de Dieu : agape et eros.
Le terme agape, que l’on trouve très souvent dans le Nouveau Testament, indique l’amour désintéressé de celui qui recherche exclusivement le bien d’autrui ; le mot eros, quant à lui, désigne l’amour de celui qui désire posséder ce qui lui manque et aspire à l’union avec l’aimé.
L’amour dont Dieu nous entoure est sans aucun doute agape. En effet, l’homme peut-il donner à Dieu quelque chose de bon qu’Il ne possède pas déjà ? Tout ce que la créature humaine est et a, est un don divin : aussi est-ce la créature qui a besoin de Dieu en tout. Mais l’amour de Dieu est aussi eros. Dans l’Ancien Testament, le Créateur de l’univers montre envers le peuple qu’il s’est choisi une prédilection qui transcende toute motivation humaine. Le prophète Osée exprime cette passion divine avec des images audacieuses comme celle de l’amour d’un homme pour une femme adultère (3, 1-3) ; Ézéchiel, pour sa part, n’a pas peur d’utiliser un langage ardent et passionné pour parler du rapport de Dieu avec le peuple d’Israël (16, 1-22). Ces textes bibliques indiquent que l’eros fait partie du cœur même de Dieu : le Tout-puissant attend le « oui » de sa créature comme un jeune marié celui de sa promise.
Malheureusement, dès les origines, l’humanité, séduite par les mensonges du Malin, s’est fermée à l’amour de Dieu, dans l’illusion d’une impossible autosuffisance (Jn 3, 1-7). En se repliant sur lui-même, Adam s’est éloigné de cette source de la vie qu’est Dieu lui-même, et il est devenu le premier de « ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort » (Hb 2, 15).
Dieu, cependant, ne s’est pas avoué vaincu, mais au contraire, le « non » de l’homme a été comme l’impulsion décisive qui l’a conduit à manifester son amour dans toute sa force rédemptrice.
La Croix révèle la plénitude de l’amour de Dieu.
C’est dans le mystère de la Croix que se révèle pleinement la puissance irrésistible de la miséricorde du Père céleste. Pour conquérir à nouveau l’amour de sa créature, Il a accepté de payer un très grand prix : le sang de son Fils Unique. La mort qui, pour le premier Adam, était un signe radical de solitude et d’impuissance, a été ainsi transformée dans l’acte suprême d’amour et de liberté du nouvel Adam.
Aussi pouvons- nous bien affirmer, avec Maxime le Confesseur, que le Christ « mourut, si l’on peut dire, divinement parce que il mourut librement » (Ambigua, 91, 1956). Sur la Croix, l’eros de Dieu se manifeste à nous. Eros est effectivement – selon l’expression du Pseudo-Denys – cette force « qui ne permet pas à l’amant de demeurer en lui-même, mais le pousse à s’unir à l’aimé » (De divinis nominibus, IV, 13 : PG 3, 712). Existe-t-il plus « fol eros » (N. Cabasilas, Vita in Christo, 648) que celui qui a conduit le Fils de Dieu à s’unir à nous jusqu’à endurer comme siennes les conséquences de nos propres fautes ?
« Celui qu’ils ont transpercé »
Chers frères et sœurs, regardons le Christ transpercé sur la Croix ! Il est la révélation la plus bouleversante de l’amour de Dieu, un amour dans lequel Eros et Agapè, loin de s’opposer, s’illuminent mutuellement. Sur la Croix c’est Dieu lui-même qui mendie l’amour de sa créature : Il a soif de l’amour de chacun de nous. L’apôtre Thomas reconnut Jésus comme « Seigneur et Dieu » quand il mit la main sur la blessure de son flanc. Il n’est pas surprenant que, à travers les saints, beaucoup aient trouvé dans le cœur de Jésus l’expression la plus émouvante de ce mystère de l’amour.
On pourrait précisément dire que la révélation de l’eros de Dieu envers l’homme est, en réalité, l’expression suprême de son agape. En vérité, seul l’amour dans lequel s’unissent le don désintéressé de soi et le désir passionné de réciprocité, donne une ivresse qui rend légers les sacrifices les plus lourds. Jésus a dit : « Quand je serai élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » (Jn 12, 32). La réponse que le Seigneur désire ardemment de notre part est avant tout d’accueillir son amour et de se laisser attirer par lui. Accepter son amour, cependant, ne suffit pas. Il s’agit de correspondre à un tel amour pour ensuite s’engager à le communiquer aux autres : le Christ « m’attire à lui » pour s’unir à moi, pour que j’apprenne à aimer mes frères du même amour.
Le sang et l’eau.
« Ils regarderont celui qu'ils ont transpercé ». Regardons avec confiance le côté transpercé de Jésus, d’où jaillissent « du sang et de l’eau » (Jn 19, 34) ! Les Pères de l’Église ont considéré ces éléments comme les symboles des sacrements du Baptême et de l’Eucharistie. Avec l’eau du Baptême, grâce à l’action du Saint Esprit, se dévoile à nous l’intimité de l’amour trinitaire. Pendant le chemin du Carême, mémoire de notre Baptême, nous sommes exhortés à sortir de nous-mêmes pour nous ouvrir, dans un abandon confiant, à l’étreinte miséricordieuse du Père (cf. saint Jean Chrysostome, Catéchèses 3,14). Le sang, symbole de l’amour du Bon Pasteur, coule en nous tout spécialement dans le mystère eucharistique : « L’Eucharistie nous attire dans l’acte d’offrande de Jésus… nous sommes entraînés dans la dynamique de son offrande » (Encyclique Deus caritas est, 13).
Nous vivons alors le Carême comme un temps « eucharistique », dans lequel, en accueillant l’amour de Jésus, nous apprenons à le répandre autour de nous dans chaque geste et dans chaque parole. Contempler « celui qu’ils ont transpercé » nous poussera de cette manière à ouvrir notre cœur aux autres en reconnaissant les blessures infligées à la dignité de l’être humain ; cela nous poussera, en particulier, à combattre chaque forme de mépris de la vie et d’exploitation des personnes, et à soulager les drames de la solitude et de l’abandon de tant de personnes.
Le Carême est pour chaque chrétien une expérience renouvelée de l’amour de Dieu qui se donne à nous dans le Christ, amour que chaque jour nous devons à notre tour « redonner » au prochain, surtout à ceux qui souffrent le plus et sont dans le besoin. De cette façon seulement nous pourrons participer pleinement à la joie de Pâques.
Marie, Mère du Bel Amour, tu nous guides dans ce chemin du Carême, chemin d’authentique conversion à l’amour du Christ.
A vous, chers frères et sœurs, je souhaite un chemin du Carême profitable, et je vous adresse affectueusement à tous une spéciale Bénédiction Apostolique.
Du Vatican, le 21 novembre 2006.
BENEDICTUS PP. XVI
Anniversaires:
Dimanche 18 février, nous avons souhaité à la maison les 35 ans de Vincent :déjà, avec Jenny, Eirik, Olga et Romain revenu de Londres pour le week end ( et qui s'est fait mal au genou en jouant au foot samedi : genou gonflé...)
Aujourd'hui Jessy s'est fait opéré d'un genou : ligaments...
On est dans les problèmes de genoux : à genoux !
Jean : « silence radio » s'est reconnecté !
Karine H. a fêté ses 50 ans et surtout la fête de sainte Bernadette.
12.02.07

Fête de Notre Dame de Lourdes. Journée mondiale des malades.
Antienne d'ouverture
Seigneur, sois le rocher qui m'abrite, la maison bien défendue qui me sauve. Pour l'honneur de ton nom, guide-moi, conduis-moi.
Lecture du livre de Jérémie
« ...Béni soit l'homme qui met sa confiance dans le Seigneur, dont le Seigneur est l'espoir...
Psaume 1
En Dieu notre espérance, en Dieu, notre joie !
« Heureux est l'homme
qui n'entre pas dans les vues des méchants,
qui ne suit pas le chemin des pécheurs,
mais se plaît dans la loi du Seigneur
et murmure sa loi jour et nuit !...
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (15,12...20)
"Frères, nous proclamons que le Christ est ressuscité d'entre les morts;...Si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si le Christ n'est pas ressuscité, votre foi ne mène à rien, vous n'êtes pas libérés de vos péchés ; et puis, ceux qui sont morts dans le Christ sont perdus. ..Mais non ! le Christ est ressuscité d'entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité. »
« Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (6,17...26)
«... Heureux, vous les pauvres: le Royaume de Dieu est à vous.Heureux, vous qui avez faim maintenant : vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant : vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous repoussent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l'homme. Ce jour-là, soyez heureux et sautez de joie, car votre récompense est grande dans le ciel... »
150ème Anniversaire des apparitions de la Sainte Vierge Marie à Bernadette en 2008 (1858-2008)
« Elle me dit aussi qu'elle ne me promettait pas de me faire heureuse dans ce monde mais dans l'autre » (Les écrits de sainte Bernadette et sa voie spirituelle présentés par André Ravier S.J. Soeurs de la Charité de Nevers)
« Une Nouvelle Visitation » par Monseigneur John Moloney
Une fois que Marie eut accepté la mission sublime de devenir la mère du Rédempteur son « qu'il m'advienne selon ta parole » dirigea chaque pas de sa vie. Obéissant à l'incitation du Saint Esprit elle se leva et partit en hâte visiter sa cousine Elisabeth. À cette rencontre solennelle fut faite la première proclamation de la « Bonne Nouvelle ». « Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, parce qu'il a visité son peuple, accompli sa libération » Lc 1,68).
Son voyage de foi l'amena à Ain Karim;
il l'amena plus loin au Calvaire où les grandes choses que lui qui est tout puissant avait fait en elle furent achevées quand lui fut donnée une nouvelle maternité universelle, une nouvelle mission d'amener toute la famille humaine à travers les collines et les vallées du monde à leur destination éternelle.
Les paroles de Jésus mourant, « Voici ta mère »(Jn 19,27) adressées à Jean, nous étaient adressées à nous tous. Le mot « Voici » exprime l'idée d'une invitation spéciale à regarder avec attention, avec amour, à garder nos yeux tournés vers elle le long de notre pélerinage sur la terre .
A travers les siècles Dieu a continué à visiter son peuple; il a envoyé Marie dans de nombreuses visitations, et dans ses voyages elle a révélé avoir un besoin particulier; et a donné un message correspondant au besoin d'un moment particulier, quand le peuple de Dieu est invité à tourner les yeux vers elle et à écouter, avec attention et ouverture de coeur ,le message qu'elle vient transmettre.
Lourdes
Son apparition à Lourdes fut une telle visitation pour l'Eglise, dans son cycle liturgique de fêtes , elle s'en souvient chaque année le 11 février. Le tout premier geste de la Dame que Bernadette a vu fut un signe de maternité exprimé à travers un sourire. « J'ai vu la dame me sourire très gracieusement et qui semblait me faire signe de m'approcher. » La beauté extraordinaire de la Dame poussa l'enfant à s'agenouiller à ses pieds; le rayonnement de son sourire désarma les larmes de l'enfant. Elle fit signe à Bernadette de s'approcher. Quand elle essaya de faire le signe de la croix elle était incapable de lever la main jusqu'à ce que la Dame fit le signe de la croix avec elle.
Un sourire, un signe, un signe de la croix. À travers ces simples gestes Marie portait déjà avant qu'elle ne parle, un message, destiné non seulement à Bernadette, mais à nous tous. Il est facile pour nous de voir combien sont proches les mots de la Constitution sur l'Eglise du Concile Vatican II qui ont rapport à l'histoire de Lourdes et à son message. « Si l'Eglise en la personne de la bienheureuse Vierge, atteint déjà la perfection qui la fait sans tache ni ride (cf. Eph. 5,27), les fidèles du Christ, eux, sont encore tendus dans leur effort pour croître en sainteté par la victoire sur le péché : c'est pourquoi ils lèvent leurs yeux vers Marie ... »
Marie, le type et le modèle de l'Eglise se montre à Lourdes sans tache ni ride. La dernière fois qu'elle vint, Bernadette la décrit : « Je ne l'ai jamais vue aussi belle ». C'était la beauté de l'amour sans péché du Coeur Immaculé de Marie. Sur le fond de cette beauté resplendissante et immortelle, était présentée une autre vision -, une vision d'un monde où le péché souille l'image de Dieu dans les coeurs humains.
Marie, Refuge des pécheurs, a le souci urgent de ses enfants affligés par le péché. Le coeur de son message à Lourdes fut un appel urgent à se détourner du péché, le besoin de pénitence – un cri répété trois fois; une invitation « Priez Dieu pour les pécheurs. » Le rayonnement du sourire de la Dame s'obscurcit quand elle donna son message. Un enfant est sensible à la douleur d'une mère. Bernadette pleura. Quand on lui demanda pourquoi, elle dit, « J'ai pleuré parce que la dame a pleuré. »
Signes des Temps
Marie fait pour nous ce qu'elle a fait pour le monde du siècle dernier. Elle exerce sa maternité en interprétant les signes des temps pour notre temps. Les signes varient d'un siècle à l'autre, mais le péché, utilisant différents manteaux, et le langage pour nous attirer vers le péché, demeure inchangé. Le péché devrait choquer; mais un monde qui conclut un marché avec le péché le rend socialement acceptable. Là où il y a une certaine fatigue dans la Foi il y a moins d'énergie à se battre contre le péché. Donc le besoin est urgent. «Les fidèles du Christ, eux, sont ecore tendus dans leur effort pour croître en sainteté par la victoire sur le péché . » Le chemin vers la victoire est, « croître en sainteté. » En chacun d'entre nous il y a l'instinct de l'enfant quand il est en danger de chercher l'aide d'une mère. Et donc, dans notre combat contre le péché, nous « tournons nos yeux vers Marie. » (Sacred Heart Messenger : Messager du Coeur de Jésus).
Notre Dame de Lourdes, je te confie tous les malades que je porte dans mon coeur : Françoise, Gérard, Adrien, Cécile, Janine, Monique, père Jean, Marie Régina, Jean, Roger, Marie-France, Eduardito et Kim, ...
03.02.07

Le culte de saint Blaise, évêque de Sébaste en Arménie et martyr (vers 320), se répandit en Occident à partir du XIe siècle. en raison des miracles que lui attribuait sa légende. De nombreuses églises ont été mises sous son patronage.
Alléluia. Alléluia. Seigneur Jésus, tu es le vrai Pasteur : nous écoutons ta voix, nous marchons à ta suite. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (6, 30-34)
« Après leur première mission, les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent ce qu'ils ont fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. »...
En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parcequ'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement. »
« Reposez-vous un peu »
Saint Bernard s'adresse ici au pape Eugène III, accaparé par le jugement d'affaires temporelles.
«... Et toi donc, dis-le moi, où es-tu jamais libre ? Où peux-tu trouver abri ? Où peux-tu être toi-même ? Partout c'est le vacarme, partout c'est le tumulte ; oui, partout tu es accablé par le joug de ta servitude !...
« Que veux-tu donc que je fasse, vas-tu me dire?Je veux que tu t'épargnes en t'arrachant à tes occupations. » Mais peut-être vas-tu me répondre :
« Cela m'est impossible ; il me serait moins difficile de dire adieu à la chaire de saint Pierre ! »
Je le croirais comme toi si, ces occupations, je te demandais de les rompre, mais je te demande simplement de les interrompre. Si je te vois consacrer à la seule action sans rien en réserver à la méditation, tout ce que tu as de temps et de coeur, te louerai-je? Non, je ne te louerai pas en cela. Pas plus que ne pourra le faire, à mon avis, quiconque aura compris cette parole de Salomon : Celui qui restreindra en soi la part de l'action entrera en possesion de la sagesse (Si 38, 24). Et certes il n'est pas bon, pour cette action même, que la méditation ne la précède.
Pris dans Magnificat
(St Bernard de Clairvaux (+ 1153) a fait rayonner, au XIIe siècle, l'Ordre cistercien dans toute l'Europe.
La nuit dernière fut encore une nuit d'adoration où l'Afrique était largement représentée : Cameroun, Côte d'Ivoire, Rwanda, et aussi Irak. Quel témoignage pour nous que toutes ces femmes réfugiées politiques qui ont laissé dans leur pays ou dans des camps de réfugiés : mari ou enfants ou parents et proches vivants ou morts ! Action de grâces pour elles et aussi pour le père Robert Zédet qui préside la Messe et nous enrichit chaque fois davantage de son témoignage !
A bientôt. Nous partons avec Olga une semaine à la montagne.
01.02.07

Antienne d'ouverture
Nous rappelons ton amour, Seigneur, au milieu de ton temple ; sur toute la terre, ceux qui t'ont rencontré proclament ta louange : tu es toute justice.
Alléluia. Alléluia. Voici la lumière qui éclaire les nations ! Voici la gloire d'Israël ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 22-40)
« Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : "Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur."...
Poussé par l'Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l'enfant Jésus pour acomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. » [Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère: « Vois : ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.- Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée.- Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser...S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.Lorsqu 'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.]
La Présentation au Temple par Bellini
Homélie prise dans Ephata
Marie, sous le souffle de l'Esprit Saint, offre son fils au Père ; c'est l'aboutissement de cette liturgie de la présentation édictée par Moïse, au cours de laquelle des générations de femmes ont consacré à leur Créateur le premier-né de leurs entrailles ; cette loi religieuse n'était que la préfiguration d'un mystère d'amour, sacerdotal : aujourd'hui est ce premier moment où l'Esprit, qui a fécondé le sein de Marie, pousse celle-ci à retourner au Père, le Fils qu'elle a porté ; volontairement, Marie pénètre ainsi plus avant dans la vie trinitaire, mouvement, danse incessante de retour du Fils vers le Père dans l'Esprit. Mystère de joie où la Mère de Dieu, restée pauvre servante, se soumet à la loi, sachant que son obéissance amoureuse lui permet d'aller au-devant des désirs de son Dieu. Mais c'est aussi l'annonce de l'offrande douloureuse de la Croix : Marie apprend du vieillard Syméon que cette attraction du Père doit la saisir elle-même, dans une exigence surabondante, jusqu'à transpercer son propre coeur : annonce de cette mort mystique qu'elle connaîtra à la Croix, alors que l'enfant n'est encore regardé que comme lumière pour éclairer les nations et gloire du peuple Israël ; Marie comprend alors en silence jusqu'où le Père veut associer sa maternité à son oeuvre de salut : c'est en mère qu'elle devra préparer et accompagner son fils à la Croix. C'est dans cette grâce de la Présentation au Temple que nous pouvons demander à Marie d'aller jusqu'au bout de cette maternité qu'elle exerce sur nous, de son sacerdoce royal : c'est elle seule qui peut nous préparer, selon les exigences de Dieu posées sur chacun de nous, à cette offrande que Dieu mendie de notre libre arbitre. (Frère Dominique (communauté Saint-Jean))
Pieta Michelangelo
Alléluia. Alléluia. Le règne de Dieu est venu jusqu'à vous : croyez à la Bonne Nouvelle ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (6, 7-13)
« JÉSUS appelle les Douze, et pour la première fois il les envoie deux par deux. Il leur donnait pouvoir sur les esprits mauvais, et il leur prescrivit de ne rien emporter pour la route, si ce n'est un bâton ; de n'avoir ni pain, ni sac, ni pièces de monnaie dans leur ceinture. « Mettez des sandales, ne prenez pas de tunique de rechange. »...
Ils chassaient beaucoup de démons, faisaient des onctions d'huile à de nombreux malades, et les guérissaient. »
Homélie prise dans Ephata
L'évangélisation est le débordement d'un surcroît d'amour qu'il est impossible de garder pour soi-même. La création n'est-elle pas le signe tangible de l'amour trinitaire qui sans fin donne la vie ? Formés, comblés par le Messie, les Douze, et tous les missionnaires qui dans le droit fil de l'Evangile ont traversé les siècles, vont révéler ce qu'ils vivent. Témoins de l'Amour, leur bouche parle de l'abondance du coeur. Non pas sous le coup d'une exaltation, mais dûment mandatés et emplis de l'onction d'en-haut. Rien ne semble avoir résisté à la puissance de la grâce dans ces premières évangélisations, mais Jésus prévient qu'ils ne seront pas toujours accueillis. La mission s'enracine dans le baptême. Tout chrétien est prophète et se doit de porter la Parole, agissant parfois avec un déploiement de charismes : délivrances, guérisons, repentances, accroissement de la foi et conversions de tout genre. Ainsi le corps ecclésial s'agrandit et le désir poignant du Berger gagne peu à peu nos coeurs trop repliés parfois sur eux-mêmes. Que le cri de saint Paul nous habite : Malheur à moi si je n'évangélise pas ! (Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))
30.01.07

Prêtre de Turin, Jean Bosco a consacré toute sa vie à la jeunesse populaire de cette ville, mais son regard s'étendait bien au-delà du Piémont. C'est pourquoi il fonda la congrégation des Salésiens et celle de Marie-Auxiliatrice, qui se mirent au service des jeunes non seulement en Europe mais jusqu'à la lointaine Terre de Feu.
1)A l'âge de 9 ans le petit Jean Bosco voit en rêve Marie qui lui présente son avenir d'éducateur
2)Jean Bosco saltimbanque amuse ses compagnons et les fait prier
3)Devenu prêtre, Jean Bosco rencontre son premier jeune chômeur
4)Jean Bosco et sa Mère Marguerite recueillent les jeunes désœuvrés
5)Jean Bosco présente Marie Auxiliatrice à la dévotion des jeunes
6)Jean Bosco propose souvent le sacrement du pardon
7)Jean Bosco reçoit le jeune Dominique Savio qui deviendra un saint
8)Don Bosco attaqué par des malandrins est défendu par un chien gris
9)Don Bosco en visite à Paris prêche à Saint Sulpice en 1883
10)Le Cardinal Richard rend visite à Don Bosco juste avant son décès
collection de vitraux consacrés à la vie de St Jean Bosco à La chapelle du patro St Pierre de Ménilmontant
Antienne d'ouverture
« Laissez les enfants venir à moi, dit le Seigneur. Ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent. »(Mc 10, 14)
Alléluia. Alléluia. Seigneur Jésus, tu es le vrai Pasteur: nous écoutons ta voix, nous marchons à ta suite. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (6, 1-6)
« JÉSUS EST PARTI pour son pays, et ses disciples le suivent. Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Les nombreux auditeurs, frappés d'étonnement, disaient: « D'où cela lui vient-il? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains? N'est-il pas le charpentier, le fils de Marie, ...
Jésus leur disait: « Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa famille et sa propre maison. »Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle;..Il s'étonna de leur manque de foi. Alors il parcourait les villages d'alentour en enseignant. »
Homélie prise dans Ephata
Jésus est de retour dans la synagogue de son enfance, de son adolescence, où tous les jours Il venait avec Joseph pour chanter les psaumes, pour prier le Saint. Béni soit-il parmi ses frères, ses proches, ses voisins. Mais comme il est difficile de reconnaître la valeur de ceux qui nous sont proches ! Comme il est difficile d'accepter de reconnaître que nous avons été aveugles, que notre regard était voilé, que nous sommes la plupart du temps incapables de reconnaître Dieu lorsqu'Il vient à nous par un homme ! Il nous manque ce regard de l'Amour qui va au-delà des apparences, au-delà de l'intelligence, pour arriver à l'essentiel, la présence de Dieu dans mon frère. Il faudrait tout d'abord porter ce même regard sur soi,accepter que Dieu nous aime alors que nous ne nous aimons pas, que Dieu nous choisit quand nous nous rejetons nous-mêmes et rejetons les autres. Nos préjugés nous aveuglent,nos idées toutes faites nous étouffent. Alors, devenons comme des petits enfants pour pouvoir discerner les prémices du Royaume. Retrouvons cette capacité d'émerveillement qui vient d'un coeur pur, sans scepticisme, sans envie, tout ouvert à la grâce. Accueillons Dieu qui vient pour notre bonheur et suivons-le. (Fernand Dumont (communauté des Béatitudes)

Antienne d'ouverture
Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.
Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort; il a fait resplendir la vie par son Évangile. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (5,21-43)
« JÉSUS REGAGNA en barque l'autre rive et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment: « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui uimposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. » ...Or, une femme qui avait des pertes de sang depuis douze ans...cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l'instant , l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal...
Mais Jésus reprit: « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »...
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue...Il saisit la main de l'enfant, et lui dit: « Talitha koum », ce qui signifie: « Jeune fille, je te le dis, lève-toi. » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait douze ans-. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache; puis il leur dit de la faire manger. »
Homélie prise dans Ephata
Cet épisode de l'Évangile de saint Marc nous plonge au coeur du mystère de l'histoire de la rédemption d'Israël et des nations. Voici donc que la fille du chef de la synagogue est mourante, et son cri de détresse arrive aux oreilles du Seigneur, comme il est écrit : Pourquoi m'ont-ils irrité par leurs idoles? Je suis meurtri de la meurtrissure de la fille de mon peuple, je suis dans le deuil, et je pleure nuit et jour les morts de la fille de mon peuple ! (Jr 8,19-23). Cette fille est l'image du peuple d'Israël gémissant dans l'attente du salut messianique. Mais voici Jésus le Messie, Fils de David qui n'a été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël ; c'est pourquoi Il se porte d'abord au secours de la fille du chef de la synagogue, pour lui imposer les mains, lui le grand-prêtre des Hébreux, afin que son peuple soit sauvé et qu'il vive selon les promesses. Cependant chemin faisant, alors qu'une femme touche les franges rituelles du vêtement de Jésus, une force sort de lui qui la guérit et la purifie de son flux de sang, elle que les médecins avaient ruinée sans pouvoir jamais l'apaiser. Cette femme représente les nations païennes affligées par l'impureté de l'idolâtrie, égarées par la médecine des fausses doctrines. Ayant appris ce que le Dieu d'Israël fait par son Messie Jésus, ces nations viennent « par derrière » dit l'Évangile, comme « greffées » au peuple des Hébreux, pour « toucher » le mystère du Christ et obtenir par la foi le salut et la paix. C'est ce qui est écrit : l'Evangile est puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif d'abord puis du Grec (Rm 1,16). Néammoins, lorsque Jésus arrive à la maison du chef de la synagogue, Il doit subir l'incrédulité et la moquerie des juifs ; ainsi en est-il dans l'histoire du salut : selon la sagesse du plan divin, Israël, momentanément aveuglé, refusa le salut immédiat en Jésus Christ, pour que les nations accèdent à la vérité et se nourrissent d'une partie de la miséricorde tombée de la table des Hébreux. Enfin le « Talitha koum » que Jésus adresse à la jeune fille, et qui la rappelle à la vie, prophétise le relèvement et l'illumination messianique d'Israël par la Parole vivifiante de son Messie. Nous qui avons part à la richesse de la racine, accueillons sans orgueil le mystère de l'amour de Dieu pour son peuple, et comme nous y exhorte saint Paul, ne faisons pas le fier aux dépens de l'olivier franc d'Israël. (Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))
Joyeux anniversaire de mariage à Julie et Jean-Jacques !
Aujourd'hui à 15h le "chapelet itinérant" a été prié chez Monique Marigny à Ferranville.
Nous avons prié pour nos enfants, petits enfants, pour nos familles, pour toutes les familles de la terre, pour notre Église, nos prêtres , tous les prêtres du monde entier, en union avec l'Abbé Pierre et pour l'Abbé Pierre et pour toutes nos intentions et celles de la Sainte Vierge, avec l'Évangile et les méditations de la chapelle de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac.
Prière de Jean Paul II à la Chapelle le 31 mai 1980
O Marie, conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à vous.
Telle est la prière que tu as inspirée, ô Marie, à sainte Catherine Labouré, en ce lieu même, voilà cent cinquante ans ; et cette invocation, désormais gravée sur la Médaille, est maintenant portée et prononcée par tant de fidèles dans le monde entier ! [...]
Tu es bénie entre toutes les femmes !
Tu as été associée intimement à toute l'oeuvre de notre Rédemption, associée à la Croix de notre Sauveur ; ton coeur a été transpercé, à côté de son coeur. Et maintenant, dans la gloire de Ton Fils, tu ne cesses d'intercéder pour nous, pauvres pécheurs.
Tu veilles sur l'Eglise dont tu es la Mère. Tu veilles sur chacun de tes enfants. Tu obtiens de Dieu, pour nous, toutes ces grâces que symbolisent les rayons de lumière qui irradient de tes mains ouvertes, à la seule condition que nous osions Te les demander, que nous approchions de Toi avec la confiance, la hardiesse, la simplicité d'une enfant.
Et c'est ainsi que Tu nous mènes sans cesse vers Ton divin Fils.
29.01.07
Nous rappelons ton amour, Seigneur, au milieu de ton peuple ; sur toute la terre ceux qui t'ont rencontré proclament ta louange : tu es toute justice.
Alléluia. Alléluia. Un grand prophète s'est levé parmi nous : Dieu a visité son peuple. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (5,1-20)
« JÉSUS ET SES DISCIPLES arrivèrent sur l'autre rive du lac, dans le pays des Géraséniens. Comme Jésus descendait de la barque, aussitôt un homme possédé d'un esprit mauvais sortit du cimetière à sa rencontre; ...Voyant Jésus deloin, il accourut, se prosterna devant lui et cria de toutes ses forces:« Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu très-haut? Je t'adjure par Dieu, ne me fais pas souffrir! » Jésus lui disait en effet: « Esprit mauvais, sors de cet homme! » Et il lui demandait: « Quel est ton nom? » L'homme lui répond: « Je m'appelle Légion, car nous sommes beaucoup. » ...Alors, les esprits mauvais supplièrent Jésus: « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. » Il le leur permit. Alors ils sortirent de l'homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer: il y avait environ deux mille porcs, et ils s'étouffaient dans la mer...
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. Il n'y consentit pas, mais il lui dit: « Rentre chez toi, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toit dans sa miséricorde. » Alors cet homme s'en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole tout ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l'admiration. »
Homélie prise dans Ephata
Jésus et ses disciples entrent pour la première fois en pays païen, et il semble bien que Satan considère qu'ils violent son fief ! Aussi, dès qu'ils mettent le pied sur cette terre, un combat singulier s'engage entre Jésus et les forces du Mal. Et là, la gloire de Jésus éclate au grand jour, même pour cette légion d'esprits impurs qui ne peut taire son essence divine: Que me veux-tu, fils du Dieu Très-Haut? Ce que personne n'avait jamais pu faire pour cet homme porteur du mal absolu, Jésus le fait par sa simple parole. Celui qui est la Vie se manifeste, et les forces de mort livrent leur assaut. Mais par la puissance de Dieu, ce qui est impur rejoint l'impur (les porcs pour les juifs) pour aller à sa perte. Et voilà que cet homme, icône de Dieu, divisé, aliéné, défiguré, devenu lieu d'infestation maligne de « l'adversaire », retrouve son unité, son intégrité, sa liberté et sa beauté d'enfant de Dieu. Il est rendu à sa vocation de lumière. Nous sommes invités nous aussi à nous laisser purifier, à passer par le feu transformant de Celui qui est la Voie, la Vérité, la Vie, pour que , bénéficiaires de sa miséricorde infinie, nous ne vivions plus dans la crainte des oeuvres de Dieu. « Eloigne toi de moi, je suis indigne. » Non, nous sommes faits pour vivre dans l'orbe de son amour, comme il sied à des enfants, et Dieu ne supporte pas de perdre un seul de ses fils! Plus nous sommes pardonnés, plus nous savons, comme ce malheureux «possédé », ce que nous devons au Seigneur, et plus nous avons le désir d'être ses témoins, de proclamer ce que notre Dieu a fait et fait sans cesse pour nous ! Oui, Seigneur, tu as vaincu définitivement la mort et toutes les oeuvres de mort. Aucune force ne peut nous arracher à ton coeur, si nous avons l'humilité de revenir à toi encore et toujours, quels que soient nos manques, nos chutes, car tu nous aimes d'un amour inlassable. Pour toi tout est toujours possible !
(Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))
28.01.07
Homélie du Cardinal Barbarin pour les obsèques de l’Abbé Pierre cliquez sur Tous cele lien
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Antienne d' ouverture
Sauve-nous, Seigneur notre Dieu ; rassemble tes enfants dispersés. Nous rendrons grâce à ton saint nom, nous te bénirons dans la joie.
Lecture du livre de Jérémie (1, 4-5.17-19)
« LE SEIGNEUR m'adressa la parole et me dit : « Avant même de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu viennes au jour, je t'ai consacré ; je fais de toi un prophète pour les peuples...Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer. Parole du Seigneur. »
Le prophète Jérémie peint par Rembrand
Psaume 70
Sans fin je proclamerai ta victoire et ton salut.
« Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,
mon appui dès ma jeunesse.
Toi, mon soutien dès avant ma naissance,
tu m'as choisi dès le ventre de ma mère... »
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12,31-13,13)
« FRÈRES, parmi les dons de Dieu, vous cherchez à obtenir ce qu'il y a de meilleur. Eh bien, je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres.J'aurais beau...J'aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j'aurais beau me faire brûler vif, s'il me manque l'amour, cela ne me sert à rien. L'amour prend patience ; l'amour rend service ; l'amour ne jalouse pas; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt ; il ne s'emporte
pas ; il n'entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. L'amour ne passera jamais...Nous voyons actuellement une image obscure dans un miroir ; ce jour-là, nous verrons face à face...Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c'est la charité. »
La Foi écarte l'Eucharistie (un calice surmonté d'une hostie où la crucifixion est finement ciselée) du chien de l'infidélité.
L'Espérance, une ancre déposée aux pieds, semble entièrement aspirée vers le ciel.
La Charité, tout en douceur, accueille des enfants.
Les vertus théologales (1543-1544) (Du Broeucq)
Alléluia. Alléluia. De l'Orient à l'Occident, parmi toutes les nations, on reconnaîtra le salut de notre Dieu. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (4,21-30)
« DANS la synagogue de Nazareth, après la lecture du livre d'Isaïe, Jésus déclara : « Cette parole de l'Écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »...Puis il ajouta : « Amen, je vous le dis, aucun prophète n'est bien accueilli dans son pays...À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux. Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu'à un escarpement de la colline où la ville est construite, pour le précipiter en bas. Mais lui, passant au milieu d'eux, allait son chemin. »
Passant au milieu d'eux Jésus allait son chemin : texte de St Thomas d'Aquin pris dans Magnificat
«Tous ceux qui se laissent conduire par l'Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu (Rm 8, 14). Remarquons cependant que les fils de Dieu, l'Esprit Saint ne les meut pas comme des «esclaves », mais comme des hommes libres. Or l'homme libre est celui qui, maître de lui-même, agit par décision personnelle, par volonté. L'Esprit Saint, lui , faisant de nous les amis de Dieu, nous incline à agir de telle sorte que notre action soit volontaire. Fils de Dieu que nous sommes, l'Esprit Saint nous donne d'agir librement, par amour, et non servilement, par crainte.L'Esprit que vous avez reçu ne fait pas de vous des esclaves, des gens qui ont encore peur ; c'est un Esprit qui fait de vous des fils (v.15). La volonté est déjà orientée vers ce qui est réellement le bien... L'Esprit Saint, lui, oriente par amour notre volonté vers le vrai bien ; aussi bien nous délivre-t-il tant de la servitude qui nous fait agir (esclaves de la passion et des suites du péché) contre l'orientation de la volonté, que de la servitude qui nous fait agir, soumis à la loi, contre le mouvement de notre volonté, non point comme des amis, mais comme des esclaves. Là où est l'Esprit de Dieu, là est la liberté, proclame l'Apôtre (2 Co 3, 17)
Saint Thomas d'Aquin, O.P. (+ 1274) a accompli une oeuvre théologique immense en Italie, à Paris et à Cologne.
26.01.07

Antienne d'ouverture
Tes prêtres, Seigneur, seront vêtus de sainteté et tes fidèles chanteront, pleins de joie.
Alléluia. Alléluia. Christ, manifesté dans la chair, proclamé parmi les nations, accueilli dans la foi, gloire à toi ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (10,1-9)
« PARMI SES DISCIPLES, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux devant lui dans toutes les villes et localités où lui-même devait aller. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales, et ne vous attardez pas en salutations sur la route. Dans toute maison où vous entrerez, dites d'abord : « Paix à cette maison. »...Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : « Le règne de Dieu est tout proche de vous. » »
Clé de lecture prise dans Prions en Église
La notion de règne s'enracine dans l'histoire d'Israël : c'est l'expérience de Dieu comme souverain, qui régit l'univers et qui accompagne son peuple. Le terme Royaume apparaît 162 fois dans le Nouveau Testament, dont 121 fois dans les évangiles synoptiques. L'expression Royaume de Dieu, Royaume des cieux se rencontre 104 fois dans les évangiles, 51 dans Matthieu, 14 dans Marc, 39 dans Luc. Jésus proclame que « le règne de Dieu est tout proche ». Au début de sa vie publique, il avait proclamé l'année de grâce, d'accueil de la part du Seigneur ; sa venue accomplit les espérances du peuple (Lc 4, 17-19). Il lie l'année d'accueil du Seigneur à la venue du Royaume de Dieu. En sa personne, Dieu est intervenu pour son peuple d'une manière définitive, le règne s'est manifesté en Bonne Nouvelle de salut
Dernier hommage à "l'Insurgé de Dieu"
25.01.07
Antienne d'ouverture
Je sais à qui j'ai fait confiance; et je suis sûr que le Seigneur, le juste Juge, me donnera la récompense, au jour de sa Venue.
Alléluia. Alléluia. Gloire au Christ, qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (16, 15-18)
« JÉSUS RESSUSCITÉ dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera comdamné.Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils chasseront les esprits mauvais ; ils parleront un langage nouveau ; ils prendront des serpents dans leurs mains, et, s'ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s'en trouveront bien. »
Homélie prise dans Ephata
La conversion de saint Paul, telle qu'elle nous est rapportée dans les Actes des Apôtres, est la grande manifestation du Christ ressuscité poursuivant son agonie à travers tous ses frères persécutés et souffrants. C'est aussi l'occasion de rendre grâce pour ce don gratuit qu'est la foi ; la tranformation radicale de Saul n'est que le signe d'un bouleversement encore plus profond et caché ; par le Christ, la vie de la Très Sainte Trinité s'est emparée d'une manière nouvelle de son coeur profond, a guéri celui-ci et illuminé son intelligence. Mais ce que Paul a perçu en un instant, Jésus lui demande ensuite, à travers Ananie, puis à Jérusalem, de le recevoir en Eglise. Redevenu petit enfant dans la foi, il apprend et se laisse conduire dans les hésitations et les luttes, jusqu'à offrir sa vie. L'exultation de Paul, devenu brasier d'amour pour Celui qui l'a aimé le premier, transparaît alors dans toutes ses lettres. Joyeux de partager la passion du Christ, il court en avant, s'offrant constamment aux nouvelles exigences de l'Esprit. Cette conversion, malgré son caractère exceptionnel (certains théologiens vont jusqu'à envisager que Paul ait alors été élevé jusqu'à la vision béatifique) n'est pourtant que la réponse de Dieu à une soif ardente de le servir : Saul n'était pas un tiède, et c'est à ce même don absolu que la grâce nous appelle, chacun selon sa place propre dans l'Eglise.
(Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))
La conversion de Saint Paul ( Carravagio)
24.01.07

François de Sales fut essentiellement un pasteur. Missionnaire puis évêque de Genève résidant à Annecy, fondateur de la Visitation avec Jeanne-Françoise de Chantal, il se fit tout à tous par la parole et par l'écrit, traitant de théologie avec les protestants, mettant la vie spirituelle à la portée des laïcs, attentifs aux petits comme aux grands.
Ainsi parle le Seigneur Dieu : « Je vous donnerai des pasteurs selon mon coeur ; ils vous conduiront avec intelligence et sagesse. »
Alléluia. Alléluia. La parole de Dieu est semée en nos coeurs. Heureux qui la reçoit et la fait fructifier ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (4,1-20)
« JÉSUS s'est mis une fois de plus à enseigner au bord du lac, et une foule très nombreuse se rassemble auprès de lui, si bien qu'il monte dans une barque où il s'assoit...Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et il leur disait dans son enseignement : « Écoutez ! Voici que le semeur est sorti pour semer...
Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l'accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent pour un. »
Homélie prise dans Ephata
La parabole du semeur est claire, transparente, et pourtant même son entourage demande des explications ! C'est qu'il faut renoncer totalement à soi-même pour recevoir le message du Christ. C'est au coeur qu'il s'adresse avant tout. Voilà la bonne terre féconde qui donne du fruit en abondance. N'oublions pas que ce passage vient immédiatement après celui de : Qui est ma mère, qui sont mes frères? Comment écouter la parole de Dieu si l'on ne désire pas la suivre, être dans sa volonté, le préférer à soi-même, à tout ce qui vous est cher? Si c'est notre intelligence qui reçoit le grain, bien vite il sera emporté, dévoré, brûlé, étouffé sous l'action de nos désirs, de nos faiblesses, de toutes nos pauvretés. Mais si nous l'accueillons tout au fond de notre coeur, le voici en sûreté, rien ne peut l'atteindre. Il va pouvoir germer, prendre racine, grandir au soleil de l'amour, il va pouvoir venir au grand jour et donner son fruit. Alors tournons-nous vers celui que nous avons tranpercé, accueillons le Verbe fait chair, laissons-le tracer ses sillons au fond de nos coeurs et recevons-le de tout notre être. (Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))
22.01.07
Le Seigneur est la force de son peuple, le protecteur et le sauveur de ses fidéles. Sauve-nous, Seigneur, veille sur nous, conduis-nous toujours.
. Tu es béni, Dieu notre Père, Seigneur de l'univers, toi qui révèles aux petits les mystères du Royaume ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,31-35)
« COMME JÉSUS était dans une maison, sa mère et ses frères arrivent...et on lui dit : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui te cherchent. »Mais il leur répond : « Qui est ma mère? qui sont mes frères? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma soeur, ma mère. »
Homélie prise dans Ephata
A la famille contituée par les liens du sang et la proximité naturelle, comme elle existe en Orient de mémoire d'homme, Jésus substitue comme étant préférable celle des adorateurs de Dieu, des craignant-Dieu, de ceux qui font la volonté de son Père, c'est -à -dire de ceux qui le suivent et l'imitent, lui Jésus. Saint Jérôme, dans son commentaire sur cet Évangile, écrit : « Ceux-là sont ma mère et mes frères qui chaque jour m'engendrent dans l'âme des croyants, et font les oeuvres de mon Père. Jésus n'a pas renié sa mère, mais il a fait passer ses apôtres avant sa parenté pour que nous aussi, lorsque nous avons à mettre en balance les affections, nous préférions l'esprit à la chair. » La paternité qui vient de Dieu est première et fondatrice. Le Christ inaugure avec Dieu son Père une filiation sans précédent : Mon Père et moi sommes un ! (Jn 10,30). Il nous donne la clef qui nous fait pénétrer à sa suite dans le coeur même du Père, dans l'intimité de notre créateur qui nous est plus intime que nous-mêmes. Que le Christ nous apprenne à regarder ceux qu'Il a placés près de nous, dans cette perspective nouvelle, afin que l'amour que nous leur portons serve le plan que la miséricorde du Père a pour chacun d'eux. (Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))
Allons aux obsèques d'Yves Lefrère à Recloses. Flash back 23 ans en arrière. Que de souvenirs à partager! Juste le temps de manger un peu d'un délicieux couscous préparé par Marie-Noëlle, devenue experte en la matière, et nous repartons pour arriver juste à la maison à 15 h pour"le chapelet itinérant" avec Janine, Hardy, Dominique, Danielle, Goretti, et le père Zédet.
21.01.07

diacre de Sarragosse, fut mis à mort à Valence (Espagne) avec son évêque, Valère, après avoir subi la torture. Comme Laurent de Rome, Vincent offre le modèle accompli du service dans l'Église : ministre de l'évêque pour l'offrande du sacrifice et le gouvernement de la communauté, le diacre doit l'accompagner aussi à l'heure suprême du témoignage.
Saint Vincent est vraiment un martyr, car il a versé son sang pour le nom du Christ ; il n'a pas craint les menaces, et il est parvenu au Royaume du ciel.
Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort, il a fait resplendir la vie par son Évangile. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,22-30)
« LES SCRIBES, qui étaient descendus de Jérusalem, disaient : »Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ; c'est par le chef des des démons qu'il expulse les démons. » Les appelant près de lui, Jésus disait en parobole : « Comment Satan peut-il expulser Satan? Si un royaume se divise, ce royaume ne peut pas tenir. Si une famille se divise, cette famille ne poura pas tenir. Si Satan s'est dressé contre lui-même, s'il s'est divisé, il ne peut pas tenir ; c'en est fini de lui...Amen, je vous le dis : Dieu pardonnera tout aux enfants des hommes, tous les péchés et tous les blasphèmes. Mais si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le pardon. Il est coupable d'un péché pour toujours. » Jésus parla ainsi parcequ'ils avaient dit : « Il est possédé par un esprit impur. »
Homélie prise dans Ephata
Au lieu de se réjouir de ce qu'ils voient Jésus accomplir son oeuvre sous leurs yeux, et qui fait d'eux des témoins privilégiés de la proximité de Dieu, des scribes venus d' « en haut lieu » en prennent ombrage. Ils ont du zèle, mais c'est un zèle que n'éclaire pas la connaissance véritable : ils méconnaissent la justice qui vient de Dieu, cherchant à établir la leur (Rom 10,2-3). Malgré tous les signes attestant que Jésus est vraiment l' « élu de Dieu », que ses paroles et ses actes empreints de beauté, de pureté et de puissance, viennent de l'Esprit du Père, ils persistent : Il est possédé par un esprit impur...c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons ! Il y a dans cette attitude une perversion de l'intelligence et du coeur pour ne pas dire de l'âme qui font que l'on manque absolument Dieu. Oser préférer de tels propos équivaut à introduire l'abomination de la désolation dans le Saint des Saints. C'est ce blasphème contre l'Esprit, l'essence même de Dieu, qui est péché éternel, car c'est non seulement le refus de l'amour de Dieu, mais c'est avant tout le refus que Dieu soit Amour. C'est la coupure irrémissible qui renvoie à la mort, dont Dieu même ne peut tirer. Que jamais le Seigneur ne permette que notre orgueil, notre endurcissement, notre opacité à son amour nous entraînent à nier qu'Il est le Dieu trois fois Saint, l'unique source du salut.
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))
Donner ce que Dieu nous donne
« Dans la période où il se préparait à s'engager pour la vie dans notre communauté de Taizé, l'un de mes frères, Hector, a reçu de sa mère une lettre qu'il a tenu à me montrer. Sa mère habite à New York. Presque chaque jour elle est appelée par des pauvres du voisinage, là où il y a un mourant, et elle prie alors le rosaire. Cette mère n'a eu qu'un enfant, Hector est fils unique. Sachant que son fils prendrait un engagement à vie dans notre communauté, elle lui écrivit pour lui exprimer qu'elle consentait à sa vocation et lui adressa les lignes que voici :
« En lisant dans ta lettre ton amour total pour Dieu, je voyais passer devant mes yeux la Vierge Marie. Comme femme et comme mère, elle aussi a souffert pour son Fils, sachant que celui qui avait passé par ses entrailles devrait plus tard être crucifié pour son peuple. Accepter les choses que Dieu a déjà disposé purifie peu à peu le coeur. Mon fils, que puis-je comme mère te refuser? Que puis-je comme mère exiger de toi? Que puis-je quand c'est Dieu qui agit et dispose? Je ne peux pas refuser à Dieu ce qui est à Lui. Je lui donne le peu que j'ai. Tu es ma vie, tu es tout ce que j'ai, mais à cause de l'amour que Dieu a pour nous, nous devons lui donner tout. »
Cette mère donne ce que Dieu lui a donné. Bien sûr tous ne se sentent pas capables d'un tel don immédiat. Ils ont besoin de beaucoup de temps pour que vienne peu à peu en eux le paisible consentement intérieur.
Par sa vie, Marie réalise le geste de l'offrande. Elle ne retient pas pour elle-même ce que Dieu lui a donné, elle offre son Fils au monde. En elle transparaît une source de réconciliation. A cette source se puise l'audace toute évangélique de pardonner, de se réconcilier, en un mot de donner ce que Dieu donne. » (Frère Roger de Taizé : Marie mère de réconciliations 1987)
« ...Que Marie soit source de notre joie ! ...
La joie était la force de la Vierge. Seule la joie pouvait lui donner la force de s'empresser d'aller sur les collines de Judée pour y faire le travail d'une servante. Etre servante, c'est être au service des autres, avec joie.
Nous aussi, nous devons nous empresser de gravir les collines des difficultés, pour être joyeusement au service des autres. » (Mère Teresa de Calcutta : Marie mère de réconciliations)
DECLARATION COMMUNE ENTRE LE PAPE BENOÎT XVI ET LE PATRIARCHE BARTHOLOMAIOS I
« Voici le jour que le Seigneur a fait, qu’il soit notre bonheur et notre joie » (Ps 117,24) !
La rencontre fraternelle que nous avons eue, nous, Benoît XVI, Pape de Rome, et Bartholomaios I, Patriarche œcuménique, est l’œuvre de Dieu, et en quelque sorte un don venant de Lui. Nous rendons grâce à l’Auteur de tout bien qui nous permet encore une fois, dans la prière et l’échange, d’exprimer notre joie de nous sentir frères et de renouveler notre engagement en vue de la pleine communion. Cet engagement nous vient de la volonté de notre Seigneur et de notre responsabilité de Pasteurs dans l’Église du Christ. Puisse notre rencontre être un signe et un encouragement pour nous à partager les mêmes sentiments et les mêmes attitudes de fraternité, de collaboration et de communion dans la charité et dans la vérité. L’Esprit Saint nous aidera à préparer le grand jour du rétablissement de la pleine unité, quand et comme Dieu le voudra. Nous pourrons alors nous réjouir et exulter vraiment.
1. Nous avons évoqué avec gratitude les rencontres de nos vénérés prédécesseurs, bénis par le Seigneur, qui ont montré au monde l’urgence de l’unité et qui ont tracé des sentiers sûrs pour y parvenir, dans le dialogue, la prière et la vie ecclésiale quotidienne. Le Pape Paul VI et le Patriarche Athénagoras I, pèlerins à Jérusalem sur le lieu même où Jésus Christ est mort et est ressuscité pour le salut du monde, se sont ensuite rencontrés de nouveau, ici au Phanar et à Rome. Ils nous ont laissé une déclaration commune qui garde toute sa valeur, soulignant que le vrai dialogue de la charité doit soutenir et inspirer tous les rapports entre les personnes et entre les Églises elles-mêmes, «doit être enraciné dans une fidélité totale à l’unique Seigneur Jésus Christ et dans un respect mutuel de leurs propres traditions» (Tomos Agapis, 195). Nous n’avons pas non plus oublié l’échange de visites entre Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II et Sa Sainteté Dimitrios I. C’est précisément durant la visite du Pape Jean-Paul II, sa première visite œcuménique, que fut annoncée la création de la Commission mixte pour le dialogue théologique entre l’Église Catholique romaine et l’Église Orthodoxe. Celle-ci a réuni nos Églises dans le but déclaré de rétablir la pleine communion.
En ce qui concerne les relations entre l’Église de Rome et l’Église de Constantinople, nous ne pouvons oublier l’acte ecclésial solennel reléguant dans l’oubli les anciens anathèmes qui, durant des siècles, ont affecté de manière négative les rapports entre nos Églises. Nous n’avons pas encore tiré de cet acte toutes les conséquences positives qui peuvent en découler pour notre marche vers la pleine unité, à laquelle la Commission mixte est appelée à apporter une contribution importante. Nous exhortons nos fidèles à prendre une part active dans cette démarche, par la prière et par des gestes significatifs.
2. Lors de la session plénière de la Commission mixte pour le dialogue théologique qui s’est tenu récemment à Belgrade et qui a généreusement été accueillie par l’Église orthodoxe serbe, nous avons exprimé notre joie profonde pour la reprise du dialogue théologique. Après une interruption de quelques années, due à diverses difficultés, la Commission a pu travailler à nouveau dans un esprit d’amitié et de collaboration. En traitant le thème «Conciliarité et autorité dans l’Église» au niveau local, régional et universel, elle a entrepris une phase d’étude sur les conséquences ecclésiologiques et canoniques de la nature sacramentelle de l’Église. Cela permettra d’aborder quelques-unes des principales questions encore controversées. Nous sommes décidés à soutenir sans cesse, comme par le passé, le travail confié à cette Commission et nous accompagnons ses membres de nos prières.
3. Comme Pasteurs, nous avons tout d’abord réfléchi à la mission d’annoncer l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui. Cette mission, « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples » (Mt 28, 19), est aujourd’hui plus que jamais actuelle et nécessaire, même dans les pays traditionnellement chrétiens. De plus, nous ne pouvons pas ignorer la montée de la sécularisation, du relativisme, voire du nihilisme, surtout dans le monde occidental. Tout cela exige une annonce renouvelée et puissante de l’Evangile, adaptée aux cultures de notre temps. Nos traditions représentent pour nous un patrimoine qui doit être partagé, proposé et actualisé continuellement. C’est pourquoi nous devons renforcer les collaborations et notre témoignage commun devant toutes les nations.
4. Nous avons évalué positivement le chemin vers la formation de l’Union européenne. Les acteurs de cette grande initiative ne manqueront pas de prendre en considération tous les aspects qui touchent à la personne humaine et à ses droits inaliénables, surtout la liberté religieuse, témoin et garante du respect de toute autre liberté. Dans chaque initiative d’unification, les minorités doivent être protégées, avec leurs traditions culturelles et leurs spécificités religieuses. En Europe tout en demeurant ouverts aux autres religions et à leur contribution à la culture,nous devons unir nos efforts pour préserver les racines, les traditions et les valeurs chrétiennes, pour assurer le respect de l’histoire, ainsi que pour contribuer à la culture de la future Europe, à la qualité des relations humaines à tous les niveaux. Dans ce contexte, comment ne pas évoquer les très anciens témoins et l’illustre patrimoine chrétiens de la terre où a lieu notre rencontre, en commençant par ce que nous dit le livre des Actes des Apôtres évoquant la figure de saint Paul, Apôtre des nations. Sur cette terre, le message de l’Évangile et l’ancienne tradition culturelle se sont rejoints. Ce lien, qui a tant contribué à l’héritage chrétien qui nous est commun, demeure actuel et portera encore des fruits dans l’avenir pour l’évangélisation et pour notre unité.
5. Notre regard s’est porté sur les lieux du monde d’aujourd’hui où vivent les chrétiens et sur les difficultés auxquelles ils doivent faire face, en particulier la pauvreté, les guerres et le terrorisme, mais également les diverses formes d’exploitation des pauvres, des émigrés, des femmes et des enfants. Nous sommes appelés à entreprendre ensemble une action en faveur du respect des droits de l’homme, de tout être humain, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, du développement économique, social et culturel. Nos traditions théologiques et éthiques peuvent offrir une base solide de prédication et d’action communes. Nous voulons avant tout affirmer que tuer des innocents au nom de Dieu est une offense envers Lui et envers la dignité humaine. Nous devons tous nous engager pour un service renouvelé de l’homme et pour la défense de la vie humaine, de toute vie humaine.
Nous avons profondément à cœur la paix au Moyen-Orient, où notre Seigneur a vécu, a souffert, est mort et est ressuscité, et où vivent, depuis tant de siècles, une multitude de frères chrétiens. Nous désirons ardemment que soit rétablie la paix sur cette terre, que se renforce la coexistence cordiale entre ses diverses populations, entre les Églises et entre les différentes religions qui s’y trouvent. Pour cela, nous encourageons l’établissement de rapports plus étroits entre les chrétiens et d’un dialogue interreligieux authentique et loyal, en vue de lutter contre toute forme de violence et de discrimination.
6. Actuellement, devant les grands dangers concernant l’environnement naturel, nous voulons exprimer notre souci face aux conséquences négatives pour l’humanité et pour la création tout entière qui peuvent résulter d’un progrès économique et technologique qui ne reconnaît pas ses limites. En tant que chefs religieux, nous considérons comme un de nos devoirs d’encourager et de soutenir tous les efforts qui sont fais pour protéger la création de Dieu et pour laisser aux générations futures une terre dans laquelle elles pourront vivre.
7. Enfin, notre pensée se tourne vers vous tous, les fidèles de nos Églises, présents partout dans le monde, évêques, prêtres, diacres, religieux et religieuses, hommes et femmes laïques engagés dans un service ecclésial et tous les baptisés. Nous saluons en Christ les autres chrétiens, les assurant de notre prière et de notre disponibilité au dialogue et à la collaboration. Avec les paroles de l’Apôtre des Gentils, nous vous saluons tous : « À vous, grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ » (2 Co 1, 2).
Phanar, le 30 novembre 2006
Benoît XVI - Bartholomaios I

L'abbé Pierre : "Pierrot la soutane" nous quitte. L'abbé à la pélerine noire, qui a secouru,réconforté,accueilli, hébergé, remis sur pied tant de personnes sous son toit. Merci !
Que le Seigneur l'acueille dans sa maison et qu'il continue du ciel à intercéder à voix forte pour toutes les personnes sans logis,...!
20.01.07

Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière : la splendeur et l'éclat, la puissance et la beauté brillent dans son Temple saint !
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur a envoyé Jésus, son Serviteur, porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres. Alléluia.
Commencement de l'Évangile selon saint Luc (1,1-4 ;4,14-21)
«...Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : l'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Homélie prise dans Ephata
Comme on envie ces auditeurs de la synagogue de Nazareth dont, une fois au moins, le prédicateur fut Jésus lui-même. Celui en qui s'accomplissaient les Ecritures explique les Ecritures : Aujourd'hui, cette parole s'accomplit. Et cet « aujourd'hui » dure encore pour nous lorsque retentit à nos oreilles la Parole de Dieu ; nous devons recevoir cette parole, l'accueillir, faire place dans notre coeur afin qu'elle puisse y retentir de toutes ses harmoniques. En soi, la Parole de Dieu est souverainement efficace, l'Ecriture nous le montre bien, mais notre inertie, voire notre refus, peuvent la rendre stérile. Il faut une longue patience,une fréquentation habituelle de la Parole pour la rendre fructueuse. Il faut la lire et la relire jusqu'à s'en imprégner afin qu'elle occupe nos pensées et vienne comme naturellement à nos lèvres. Bienheureuse rumination qui introduit la Parole de Dieu au milieu de nos soucis, de nos tentations, pour qu'elle les éclaire et les repousse. Alors la Parole devient vraiment nôtre aujourd'hui : elle guide nos pas et nous fait vivre selon Dieu, créant une familiarité de plus en plus intime avec le Père qui a envoyé sa Parole, avec Jésus-Parole, avec l'Esprit de Dieu qui illumine et réchauffe nos coeurs au contact de la Parole.
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))
Le Christ rend présent le Royaume
13. Jésus de Nazareth conduit à son terme le plan de Dieu. Après avoir reçu l'Esprit Saint au baptême, il manifeste sa vocation messianique; il parcourt la Galilée, «proclamant l'Evangile de Dieu et disant: "Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche: repentez-vous et croyez à l'Evangile"» (Mc 1, 14-15; cf. Mt 4, 17; Lc 4, 43 ) . La proclamation et l'instauration du Royaume de Dieu sont l'objet de sa mission: «C'est pour cela que j'ai été envoyé» (Lc 4, 43). Mais il y a plus: Jésus est lui-même la Bonne Nouvelle, comme il le déclare dans la synagogue de son village, dès le début de sa mission, en s'appliquant la parole d'Isaie sur l'Oint, envoyé par l'Esprit du Seigneur (cf. Lc 4, 14-21). Le Christ étant la Bonne Nouvelle, il y a en lui identité entre le message et le messager, entre le dire, l'agir et l'être. Sa force et le secret de l'efficacité de son action résident dans sa totale identification avec le message qu'il annonce: il proclame la Bonne Nouvelle non seulement par ce qu'il dit ou ce qu'il fait, mais par ce qu'il est.
Le ministère de Jésus est décrit dans le contexte de ses voyages dans son pays. L'horizon de sa mission avant la Pâque se concentre sur Israël; toutefois, il y a en Jésus un élément nouveau d'importance primordiale. La réalité eschatologique n'est pas renvoyée à une fin du monde éloignée, mais elle devient proche et commence à advenir. Le Royaume de Dieu est tout proche (cf. Mc 1, 15), on prie pour qu'il vienne (cf. Mt 6, 10), la foi le voit déjà à l'œuvre dans les signes, tels les miracles (cf. Mt 11, 4-5), les exorcismes (cf. Mt 12, 25-28), le choix des Douze (cf. Mc 3, 13-19), l'annonce de la Bonne Nouvelle aux pauvres (cf. Lc 4, 18). Dans les rencontres de Jésus avec les païens, il apparaît clairement que l'accès au Royaume advient par la foi et la conversion (cf. Mc 1, 15), et non du fait d'une simple appartenance ethnique.
Le Règne que Jésus inaugure est le Règne de Dieu. Jésus lui-même révèle qui est ce Dieu qu'il désigne par le terme familier de « Abba », Père (Mc 14, 36). Dieu, révélé surtout dans les paraboles (cf. Lc 15, 3-32: Mt 20, 1-16), est sensible aux besoins et aux souffrances de tout homme: il est un Père plein d'amour et de compassion qui pardonne et accorde gratuitement les grâces demandées.
Saint Jean nous dit que « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8. 16). Tout homme est donc invité à « se convertir » et à « croire » à l'amour miséricordieux de Dieu pour lui: le Royaume croîtra dans la mesure où tous les hommes apprendront à se tourner vers Dieu comme vers un Père dans l'intimité de la prière (cf. Lc 11, 2; Mt 23, 9) et s'efforceront d'accomplir sa volonté (cf. Mt 7, 21).
Ioannes Paulus PP. II
REDEMPTORIS MISSIO

Nous sommes liés spirituellement à la lignée d’Abraham. Nous avons une même communauté de destin car c’est du peuple d’Israël que nous avons reçu la Révélation de l’Alliance.
L’Église se nourrit encore maintenant de la racine de l’olivier franc :
" Mais si quelques-unes des branches ont été coupées tandis que toi, sauvageon d’olivier tu as été greffé parmi elles pour bénéficier avec elles de la sève de l’olivier, ne va pas te glorifier aux dépens des branches. Ou si tu veux te glorifier, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte". (Romains 11,18)
Le Christ, Marie, les apôtres, les disciples et une bonne part des premiers chrétiens furent juifs. Par eux l’héritage d’Israël est devenu levain parmi les nations.
Le peuple juif reste le témoin permanent de la fidélité de Dieu. Juifs et chrétiens attendent la venue du Jour du Seigneur dans la vigilance, la prière, l’action et la fidélité à la Parole. Le Tanar (l’ancien Testament pour les chrétiens) y fait sans cesse référence et alimente notre foi.
Nous avons beaucoup en commun :
- une foi en même Dieu unique
- une foi en un Dieu créateur (et qui exclut la déification du monde, cf New Age)
- un Dieu qui crée l’homme à son image ce qui lui confère une dignité et une grandeur unique
- la Révélation à Noé et Abraham et celle de l’Alliance au Sinaï
- La révélation donnée à travers les Dix Paroles (commandements) qui résument la relation à Dieu et aux hommes
- L’espérance messianique qui lance l’homme vers son but à travers la Rédemption.
La liturgie chrétienne puise dans la prière d’Israël qui a été la prière du Christ : fêtes, sanctification des jours, office divin, sanctus, Pater, magnificat, benedictus, offertoire de l’eucharistie, sanctification des étapes de la vie
Nous avons enfin en commun une attitude fondamentale devant Dieu : crainte de Dieu, obéissance (écoute et pratique), connaissance de Dieu, conversion (teshouva), mémoire des merveilles accomplies par Dieu, amour, confiance, fidélité, sainteté, louange..
Saint Fabien et Saint Sébastien
Saint Fabien : premier laïc élu pape en 236. Estimé de tous pour son zèle apostolique, il meurt victime de la persécution de Dèce , le 20 janvier 250.
Saint Sébastien : Capitaine de la compagnie des gardes, il est en garnison à Milan, quand il décide de rejoindre Rome pour venir en aide à ses frères chrétiens persécutés sur l'ordre de Dioclétien.
Bientôt sommé de renier sa foi et de sacrifier aux idoles, Sébastien refuse d'obéïr. Cela lui vaut d'être percé de flèches en 304. A son intercession, Rome fut délivrée de la peste en 680.
« Je prendrai soin de mon troupeau dit le Seigneur ; je lui donnerai moi-même un berger pour le conduire. Et moi, le Seigneur, je serai leur Dieu. »
Alléluia. Alléluia. Seigneur Dieu, ouvre notre coeur, pour qu'il recherche avec amour les paroles de ton Fils. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,20-21)
« Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu'il n'était pas possible de manger. Sa famille, l'apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Homélie prise dans Ephata
« Il a perdu le sens. » Jésus Sagesse éternelle du Père est taxé de folie par ses proches, tant il est vrai qu'un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et sa propre maison: La lumière est venue dans le monde et les siens ne l'ont pas reconnue. Quel est donc ce Dieu si déroutant, si incompréhensible qui refuse de se laisser enfermer dans nos calculs humains? La sagesse de Dieu est folie aux yeux des hommes ; à la suite de Jésus,combien de ses disciples ne supporteront-ils pas cette même accusation de folie? Tels ces fols en Christ de la sainte Russie dont le regard était empli d'une telle sagesse que les humbles ne s'y trompaient pas et les vénéraient. La famille de Jésus n'a pas su échapper à ses propres certitudes pour s'ouvrir à la lumière .Cela viendra plus tard : Comme vos coeurs sont lents à croire, dira Jésus aux apôtres. Dieu est le Tout-Autre, accepterons-nous de basculer dans sa sagesse à Lui et de tout perdre pour jouer ce jeu de la folie de l'amour de Dieu ?
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda)).
Le P. de Montfort, un" missionnaire extraordinairement rayonnant"
...Avant tout, saint Louis-Marie frappe par sa spiritualité théocentrique. Il a «le goût de Dieu et de sa vérité» (L'Amour de la Sagesse éternelle, n. 13) et sait communiquer sa foi en Dieu, dont il exprime à la fois la majesté et la douceur, car Dieu est source débordante d'amour. Le Père de Montfort n'hésite pas à ouvrir aux plus humbles le mystère de la Trinité, qui inspire sa prière et sa réflexion sur l'Incarnation rédemptrice, oeuvre des Personnes divines. Il veut faire saisir l'actualité de la présence divine dans le temps de l'Église; il écrit notamment: «La conduite que les trois Personnes de la Très Sainte Trinité ont tenue dans l'Incarnation et le premier avènement de Jésus Christ, elles la gardent tous les jours, d'une manière invisible, dans la sainte Église, et la garderont jusqu'à la consommation des siècles, dans le dernier avènement de Jésus Christ» (Traité de la vrai dévotion, n. 22) À notre époque, son témoignage peut aider à fonder vigoureusement l'existence chrétienne sur la foi dans le Dieu vivant, sur une relation chaleureuse avec lui et sur une solide expérience ecclésiale, grâce à l'Esprit du Père et du Fils, dont le règne continue à présent (cf. Prière embrasée, n. 16).
3. La personne du Christ domine la pensée de Grignion de Montfort: «Jésus Christ notre Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, doit être la fin dernière de toutes nos autres dévotions» (Traité de la vraie dévotion, n. 61). L'Incarnation du Verbe est pour lui réalité absolument centrale: «Ô Sagesse éternelle [...], je vous adore [...], dans le sein de votre Père pendant l'éternité, et dans le sein virginal de Marie, votre digne Mère, dans le temps de votre Incarnation» (L'Amour de la Sagesse éternelle, n.223). L'ardente célébration de la personne du Fils de Dieu incarné, qui se retrouve dans tout l'enseignement du Père de Montfort, garde aujourd'hui son inestimable valeur, car elle relève d'une conception équilibrée du point de vue de la doctrine et elle porte à l'adhésion de tout l'être à Celui qui révèle à l'humanité sa véritable vocation. Puissent les fidèles entendre cette exhortation: «Jésus Christ, la Sagesse éternelle, est tout ce que vous pouvez et devez désirer. Désirez-le, cherchez-le, [...] unique et précieuse perle»... (ibid., n. 9)!
Lettre de Jean-Paul II pour les 50 ans de la canonisation de saint Louis-Marie


Happy Feast to Father Sebastian, Joyeuse fête à tous les Sébastien et les Fabien et les Fabienne !
18.01.07
Antienne d'ouverture
Le Seigneur est mon appui : il m'a dégagé, m'a donné du large, il m'a libéré, car il m'aime.
Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort, il a fait resplendir la vie par son Évangile. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,7-12)
«JESUS SE RETIRA avec ses disciples au bord du lac ;...Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour qu'il ne soit pas écrasé par la foule. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits mauvais le voyaient, ils se prosternaient devant lui et criaient : « Tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître. »
Homélie prise dans Ephata
« Jésus se retira avec ses disciples au bord de la mer. La mer, dans le langage symbolique de la Bible, est le lieu du chaos, où sont plongés les esprits infernaux, et le séjour du Léviathan, le monstre mauvais. Mais le Christ est venu pour libérer les captifs des enfers, son oeuvre de guérison au bord de la mer de Galilée nous révèle déjà qu'Il est le seul capable d'affronter et de vaincre le mal sous toutes ses formes.
A la nouvelle des prodiges qu'Il accomplit, une grande multitude vient à lui de toutes les contrées de la terre d'Israël, du Liban et même de l'Idumée. Cette foule, dans l'assurance d'obtenir la guérison, mue par un désir violent de s'emparer du Royaume, se jette sans crainte sur Jésus pour le toucher. Cette multitude d'hommes et de femmes annonce, dès le début du ministère de Jésus, que sa mission rédemptrice est universelle, absolue et définitive.
Jésus n'est pas un simple rabbin thaumaturge de passage, comme il en existait de son temps ; Il est le Fils du Dieu vivant devant qui tout être plie le genou, au ciel , sur terre et aux enfers, et à qui toutes les puissances sont soumises.
Ce titre de Fils de Dieu révélé par le Père à son baptême et divulgué par les démons jetés à ses pieds, doit rester secret jusqu'à ce que vienne l'heure du Fils de l'homme, l'heure de son procès et de sa mort en croix. Prions le Père pour que notre prédication et notre témoignage s'accompagnent aussi de signes et de prodiges, pour que par le nom de Jésus s'opèrent de si nombreuses guérisons que tous ceux qui sont frappés de quelque mal osent encore se jeter sur le Christ pour le toucher. »
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda). »
Aujourd'hui commence la semaine de prière pour l'unité des chrétiens.
Prière pour l'unité de l'abbé Paul Couturier (1881 1953), un pionnier de l'œcuménisme
Seigneur Jésus, qui à la veille de mourir pour nous, as prié
pour que tous tes disciples soient parfaitement un,
comme toi en ton Père et ton Père en toi, fais-nous ressentir
douloureusement l'infidélité de notre désunion.
Donne-nous la loyauté de connaître et le courage
de rejeter ce qui se cache en nous d'indifférence ,
de méfiance et même d'hostilité mutuelle.
Accorde-nous de nous rencontrer tous en toi
afin que de nos âmes et de nos lèvres monte incessamment
ta prière pour l'unité des chrétiens telle que tu la veux,
par les moyens que tu veux.
En toi qui es la charité parfaite,
fais-nous trouver la voie qui conduit à l'unité
dans l'obéissance à ton amour et à ta vérité. Amen.
Méditation du jour, prise dans Magnificat, de Frère Roger Schutz (+ 2005).
Il a fondé la Communauté oecuménique de Taizé en 1940)
Qu'ils soient un, pour que le monde croie
À la veille de sa mort, le Christ dépose un feu dans la conscience de l'Église. Il prie : Qu'ils soient un...pour que les hommes croient (Jn 17,21). Pour le Christ, l'unité n'est pas un but en soi, elle n'est pas pour être mieux ensemble ou plus forts, elle est pour les hommes, pour rendre crédible la communauté chrétienne.
L'unité, l'oecuménicité de l'Église, c'est du feu. Oui, pour la crédibilité de l'Église, il est essentiel que notre unité redevienne toujours à nouveau visible aux yeux de tous. Elle suppose beucoup d'imagination, de créativité, puisqu'elle se voit dans des signes d'Église.
Mercredi 24 janvier à 20h30 : veillée oecuménique à la Chapelle de l'hôpital de Montfort l'Amaury.
Anniversaire de la mort du père Yves Aubry ( fondateur du « Bon Larron », + 2002)
Père Yves, priez pour nous et pour tous les prisonniers : ceux qui sont derrière les barreaux de la prison, les prisonniers de l'alcool, de la drogue, de l'argent , du sexe , du jeu, des mauvaises habitudes...!, pour tous ceux que je porte dans mon coeur ! Merci !
Merci Seigneur de nous avoir donné la joie de vous rencontrer !
Fafa
17.01.07

Notre Dame de Pontmain. Apparition du 17 Janvier 1871
MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS • MON FILS SE LAISSE TOUCHER
Antoine, le père des moines d'Égypte, se fixa dans le désert à 20 ans, après avoir entendu lire dans l'Évangile : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres et suis-moi. » Il allait y vivre durant près d'un siècle. De nombreux disciples le suivirent dans cette vie d'austérité qui donne accès à l'intimité du Dieu vivant. (Magnificat).
Alléluia. Alléluia. Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie.Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,1-6)
« UN JOUR, Jésus entra dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était paralysée.On observait Jésus pour voir s'il le guérirait le jour du sabbat ; on pourrait ainsi l'accuser. Il dit à l'homme qui avait la main paralysée : « Viens te mettre là devant tout le monde. » Et s'adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien, ou de faire le mal? de sauver une vie, ou de tuer? » Mais ils se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l'endurcissement de leurs coeurs, il dit à l'homme : « Étends la main. » Il l'étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent avec les partisans d'Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr. »
Homélie prise dans Ephata
« ...C'est une parabole qui nous est présentée. L'homme à la main desséchée est là au milieu pour rappeler aux pharisiens le vrai sens des commandements. Si je t'oublie, Jérusalem, que ma droite se dessèche ! Le psaume que tout Juif connaît doit monter à l'esprit des pharisiens ! Le Seigneur leur tend les bras. Le regard de Dieu est sur nous, navré de l'endurcissement de nos coeurs. Au nom du légalisme, nous jugeons, nous condamnons, nous oublions que c'est sa miséricorde qui nous rachète et nous sauve. Gardons-nous d'être pires que ces pharisiens en jugeant leur conduite. Il nous faut regarder avec le coeur, un coeur semblable à celui de Jésus, tendre, bouleversé d'amour pour chacun de nous ; alors entrons dans son regard et laissons-nous faire. » (Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda).
Papa, je pense très fort à toi aujourd'hui. J'espère que « sa miséricorde » t'a sauvé ! et que tu es dans la Joie éternelle avec Maman dans « le face à face » avec Dieu : le Père, le Fils et le Saint Esprit, avec Marie et tous les saints !
À toi qui es mort pauvre comme Job :
Lecture du livre de Job
« Job prit la parole et dit: « Je voudrais qu'on écrive ce que je vais dire, que mes paroles soient gravées sur le bronze avec le ciseau de fer et le poinçon, qu'elles soient sculptées dans le roc pour toujours : Je sais, moi, que mon libérateur est vivant, et qu'à la fin il se dressera sur la pousière des morts; avec mon corps, je me tiendrai debout, et de mes yeux de chair, je verrai Dieu. Moi-même, je le verrai, et, quand mes yeux le regarderont, il ne se détournera pas. » (Jb 19, 1.23-27a).
15.01.07
Adorons Dieu dans sa sainte demeure ; il fait habiter les siens tous ensemble dans sa maison ; c'est lui qui donne force et puissance à son peuple.
Alléluia. Alléluia. L'Esprit du Dieu vivant donne la vie : là où est l'Esprit du Seigneur, là est la liberté. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (2 , 23-28)
« UN JOUR DE SABBAT, Jésus marchait à travers les champs de blé ; et ses disciples, chemin faisant, se mirent à arracher des épis. Les pharisiens lui disaient : « Regarde ce qu'ils font le jour du sabbat ! Cela n'est pas permis. »...Jésus leur disait encore : « Le sabbat a été fait pour l'homme, et non pas l'homme pour le sabbat. Voilà pourquoi le Fils de l'homme est maître du sabbat. »
Homélie prise dans Ephata :
« ...En ce jour du shabbat, même le plus pauvre doit se considérer comme un prince convié à la table de son Seigneur, exactement comme David et ses compagnons, mangeant les pains de l'offrande dans le Temple. Prenons garde alors que la tiédeur, l'amertume ou l'orgueil ne fassent de nous des rabat-joie, pour accabler nos frères par des : « ce n'est pas permis ! » intempestifs et moralisants. Le Fils de l'homme est maître du shabbat, Jésus est le maître de la sanctification du shabbat. Toutes ces paroles, les guérisons qu'Il opère, la ferveur et la réjouissance auxquelles Il appelle ses disciples en ce jour béni, témoignent de son parfait amour et de sa joie à célébrer et vénérer le septième jour institué par son Père. Enfin, Jésus confère au shabbat, dont Il est l'âme, son sens le plus ultime, le plus spirituel et le plus mystique. » (Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda)
Méditation du jour prise dans Magnificat :
Se préparer à la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens
A la question : « Les problèmes nouveaux du monde séculier rendent-ils l'oecuménisme superflu ?, le père Congar répond ainsi :
« L'oecuménisme spirituel a été peut-être le plus efficace. On comprend qu'on puisse éprouver une certaine lassitude à célébrer pour la énième fois uns Semaine d'universelle prière pour l'unité. C'est la tentation de toute vie de prière. Mais la pratique de l'oecuménisme spirituel est nécessaire pour donner sa qualité et sa profondeur à l'engagement séculier ensemble. L'unité est une grâce, l'oecuménisme est un immense processus de grâce. La prière est indispensable pour honorer sa nature profonde. » (Card. Yves Congar, O.P.)
Le cardinal Yves Congar (+ 1995), dominicain, fut l'un des principaux experts de Vatican II. Il a produit une des oeuvres les plus importantes du Xxe siècle sur l'Église et sur l'oecuménisme.
Rémi fut évêque de Reims pendant soixante-dix ans. Son nom est attaché au baptême de Clovis et à l'entrée des Francs dans l'Église catholique. Mais l'évènement ne fut pas fortuit. En effet, Rémi avait exercé de longue date une influence déterminante dans le cheminement du roi franc vers la foi.
Alléluia. Alléluia. Elle est vivante, la parole de Dieu ; elle agit avec puissance, et pénètre les pensées de notre coeur. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (2, 18-22)
« COMME LES DISCIPLES de Jean Baptiste et les pharisiens jeûnaient, on vient demander à
Jésus : « Pourquoi tes disciples ne jeûnent-ils pas, comme les disciples de Jean et ceux des pharisiens? » Jésus répond : « Les invités de la noce pourraient-ils donc jeûner, pendant que l'Époux est avec eux? Tant qu'ils ont l'Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner. Mais un temps viendra où l'Époux leur sera enlevé : ce jour-là ils jeûneront...
Ou encore, personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement la fermentation fait éclater les outres, et l'on perd à la fois le vin et les outres. À vin nouveau, outres neuves. »
Homélie prise dans Ephata
«L'Epoux est là, Dieu amoureux de l'homme a choisi d'épouser son humanité en nous envoyant son Fils, le Verbe fait chair. Les trois paroles que profère Jésus concernent une même nouveauté. Celui qui doit venir est là, et le temps n'est donc plus à l'affliction mais à la joie. La Bonne Nouvelle est pour tous ceux qui, le coeur renouvelé pourront accueillir le vin nouveau du souffle de sainteté. L'image de l'outre, dont la fabrication fait l'objet de règles minutieuses, nous éclaire particulièrement. Ce « contenant » présente une certaine fragilité puiqu'il s'agit d'une peau entière d'animal, assemblée de telle façon qu'elle devient étanche. Le contenu doit donc ne pas fermenter. On mettra un liquide plus « calme » dans une outre ancienne. Le vin bouillonnant, le vin nouveau, ce vin qui communique une ivresse de feu comme au jour de la Pentecôte n'est autre que le Saint-Esprit, le contenant c'est le coeur de l'homme.
Jésus affirme clairement que l'homme bon tire du trésor de son coeur le « nouveau » et « l'ancien ». Tant de chrétiens se veulent partisans, soit du nouveau, soit de l'ancien, comme si l'un excluait l'autre. Pour Jésus, « l'ancien », c'est la Torah, la Loi révélée à Moïse dont aucun iota ne passera. Le « nouveau » vient du fait que le scribe, son disciple, s'instruit du Royaume des Cieux. Le nouveau vient d'en haut et concerne les choses à venir. Le scribe nouveau connaît l'alpha et l'omega, le début et la fin. Il dispose dans son coeur du pain de la Parole, des Ecritures et du pain des anges, il convie ceux qui l'approchent au festin des noces. » (Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda).
13.01.07

Antienne d'ouverture
Que toute la terre se prosterne devant toi, Seigneur, qu'elle chante pour toi, qu'elle chante à la gloire de ton nom, Dieu très-haut
Lecture du livre d'Isaïe (62, 1-5)
« POUR la cause de Jérusalem je ne me tairai pas, pour Sion je ne prendrai pas de repos,avant que sa justice ne se lève comme l'aurore et que son salut ne flambloie comme une torche...Comme un jeune homme épouse une jeune fille, celui qui t'a construite t'épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu. »
Psaume 95
Allez dire au monde entier
les merveilles de Dieu
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !... »
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12,4-11)
« FRÈRES, les dons de la grâce sont variés, mais c'est toujours le même Esprit. Les fonctions dans l'Église sont variées, mais c'est toujours le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c'est toujours le même Dieu qui agit en tous... »
Alléluia. Alléluia. Soyons dans la joie pour l'Alliance nouvelle : heureux les invités aux noces de l'Agneau ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (2, 1-11)
« IL Y AVAIT un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. ...»
Homélie prise dans Ephata :
« ...Cette manifestation de la puissance de Dieu, ce dévoilement de son rôle de Messie, Marie y est associée et nous montre notre propre place dans le déroulement de la rédemption. Nous devons savoir reconaître l'heure de Dieu : l'heure où Dieu intervient dans notre vie, et savoir l'accueillir pour notre bonheur et notre salut : lorsqu'Il frappe à notre porte, ouvrons-la toute grande. L'intercession pour les besoins de tous les hommes fait partie des exigences de notre vie chrétienne et est une forme éminente de charité. Entrer dans la volonté de Dieu, comme Marie le suggère aux serviteurs, c'est l'assurance de notre réussite dans la vie chrétienne et du développement de notre vraie liberté, celle qui nous introduit toujours plus avant dans l'amour véritable. » (père Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))
Hilaire était laïc quand il fut élu évêque de Poitiers vers 350. Défenseur vigoureux de la divinité de Jésus Christ contre les ariens, il subit quatre années d'exil en Orient pour sa fidélité à la foi définie à Nicée. De retour à Poitiers, où il devait mourir, il favorisa l'instauration de la vie monastique à Ligugé par le futur saint Martin.
(Homélie sur Saint Hilaire de Poitiers)
Lecture de la lettre aux Hébreux (4,12-16)
« ELLE EST VIVANTE, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu'une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l'âme, jusqu'aux jointures et jusqu'aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du coeur... »
Psaume 18
Tes paroles, Seigneur,
sont l'esprit et la vie.
« La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples... »
Alléluia. Alléluia. Auprès du Seigneur est la grâce, en lui toute miséricorde. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (2,13-17)
« Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac; toute la foule venait à lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui
dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit...Même le scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples :
« Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »Jésus, qui avait entendu, leur déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
Entre avec le pardon, il t'attend
« Allons, pharisien, confesse ton péché, et tu pourras venir à la table du Christ ; le Christ pour toi se fera pain, ce pain qui sera rompu pour le pardon de tes péchés ; le Christ deviendra pour toi la coupe, cette coupe qui sera versée pour la rémission de tes fautes. Allons, pharisien, partage le repas des pécheurs, et le Christ partagera ton repas ; reconnais-toi pécheur, et le Christ mangera avec toi ; entre avec les pécheurs au festin de ton Seigneur et tu pourras ne plus être pécheur ; entre avec le pardon du Christ dans la maison de la miséricorde, de peur qu'avec ta propre justice tu ne sois exclu de cette demeure. Allons, reconnais le Christ, écoute le Christ. Oui, écoute ton Seigneur, écoute le médecin d'en haut, lui qui réfute sans appel tes fausses accusations. Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades (Mc 2, 17). Si tu veux être guéri, reconnais ta maladie...Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. » ( saint Pierre Chrysologue )
Par sa « parole d'or », saint Pierre Chrysologue (+ 450), archevêque de Ravenne, nous laisse cent soixante-seize sermons d'inspiration biblique. (Méditation du jour prise dans Magnificat).
Prie pour nous, Patrick, mon grand frère, toi qui as quitté la terre à huit mois le 13 janvier 1938, pour toute notre famille et pour tous ceux que je porte dans mon coeur, en particulier ceux qui souffrent dans leur corps, dans leur coeur et dans leur esprit ! ( pour nous tous sur cette terre).Fafa
saint Pierre Chrysologue
12.01.07
Hier : Soirée de prière à l'église de Vicq (chauffée) avec notre curé, le père Gérard Verheyde : louange, enseignement : le père Gérard nous lit des extraits du récit laissé par le père abbé de la Trappe de Sept-Fons: « L'Eucharistie, les moines... et Clémenceau. »
« L'Eucharistie, c'est le dogme central de notre religion. On l'a appelé le « dogme générateur de la piété chrétienne »...Mais c'est le Christ seul qui reste Voie, Vérité et Vie. Or le Christ, ce n'est pas un être disparu dont nous nous souvenons, ni un être lointain à qui nous pensons. Il est vivant; Il habite au milieu de nous; Il est présent dans l'Eucharistie. Et c'est pour cela que l'Eucharistie est la Base, le Centre, le Foyer de la religion. De là part toute la vie. Pas d'ailleurs.
Vous n'y croyez pas; mais nous y croyons, nous.
Nous croyons fermement, résolument, à fond, de toutes les moelles de notre être, que dans le tabernacle de chacune de nos églises, Dieu réside réellement sous l'apparence de l'Hostie.
Nous croyons à cause de l'affirmation du Christ.
Vous le considérez, vous me l'avez dit, comme un surhomme entre les hommes; comme la plus haute personnalité qui ait honoré l'humanité.
Nous , nous l'adorons comme notre Dieu.
Il a dit:
« Je suis le Pain de Vie, Ma Chair est votre nourriture ».
Il a dit:
« Si vous ne mangez pas Ma Chair, vous n'aurez pas la Vie. Celui qui me mange vivra de ma vie. »
Il a dit, en prenant un peu de pain:
« Ceci est mon corps »; et il a donné aux prêtres le pouvoir d'opérer la même transformation merveilleuse...
Au milieu du silence des âmes qui oublient, nous venons, en notre nom et en celui de nos frères, rendre hommage au Christ présent et méconnu. Avons-nous tort ?...
Nous ne cherchons pas autre chose qu'à honorer le Christ qui vit au milieu de nous, qui nous voit et qui nous entend, à qui nous parlons comme si nous le voyions...
...la messe, c'est le sacrifice divin du Calvaire se reproduisant chaque jour au milieu de nous...
Tous les jours, à la messe, le Christ renouvelle l'oeuvre immense de la Rédemption du monde...
On ne s'accoutume pas à la messe...Quand le Christ donne son sang afin d'offrir à son Père le seul hommage d'adoration qui soit digne de lui, nous resterions inertes et sans vibrer devant cette grande chose d'un Dieu qui adoreDieu ?
Quand, par son sacrifice, il remercie pour toutes les grâces qui pleuvent sur le monde, nous qui en sommes bénéficiaires, nous n'unirions-pas notre merci au sien ? Comment !
C'est pour nos péchés et pour ceux du monde entier que le Christ est mort; et s'il continue à s'immoler à la messe, c'est pour demander continuellement pardon, puisque continuellement nous péchons... »
« Quand j'eus fini de parler, conclut Dom Chautard, le Président était visiblement ému:
« J'ai compris l'idéal d'un moine. Je ne suis pas chrétien, mais je comprends que, lorsqu'on l'est profondément, on puisse être fier d'être moine.
A partir d'aujourd'hui, considérez-moi comme votre ami. »
Adoration silencieuse.
Puis Complies chantées
et partage autour d'une tisane.
Merci Seigneur et père Gérard ...
Aujourd'hui journée de Formation initiale pour les bénévoles du Secours Catholique au presbytère de Montfort l'Amaury : 11 personnes jeunes et moins jeunes, nouveaux et anciens bénévoles, venus de Beynes,Thoiry, Pontchartrain, Bazainville, Neauphle le château, Poissy, Viroflay, Versailles.
Intervenants : Bernadette Mélois (IEDH) et le Père Albert Guimbert.
Temps fort d'enseignement et de partage.
« Connaissance des pauvretés et du Secours Catholique »
Prière finale : Donne-moi ta force pour servir
Seigneur, donne-moi des yeux
pour te voir dénudé et affamé ;
des oreilles, pour t'écouter criant et suppliant.
Donne-moi des mains
pour te soigner, malade et emprisonné.
Donne-moi un coeur ouvert
pour t'accueillir étranger et sans toit,
dans la maison de la fraternité,
à la table du partage.
Donne-moi l'intelligence
pour construire des ponts,
un coeur pour briser les frontières
l'audace pour les dénoncer.
Donne-moi la force pour la marche,
l'appui dans les tribulations,
l'intrépidité dans la prophétie.
Donne-moi le courage
de raccourcir les distances,
globaliser les solidarités,
rallumer les rêves,
planter des fleurs et des sourires
d'un avenir d'espoir.
Père José Oscar Beozzo (Brésil)
Monseigneur Rhodain fondateur du Secours Catholique
11.01.07
Alléluia. Alléluia. Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 40-45)
« UN LÉPREUX vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui. »
«Le lépreux ne dit pas : « Si tu demandes à Dieu », ni : « Si tu pries », mais : Si tu le veux, tu peux me purifier. (Mc 1, 40). Il ne dit pas non plus : « Seigneur, purifie-moi », mais il s'en remet entièrement à Jésus, il le rend maître de sa guérison et témoigne de sa toute-puissance...
Jésus ne répond pas : « Sois purifié », mais : Je le veux, sois purifié (v.41)...Il désirait par ces mots affermir tout le peuple ainsi que le lépreux dans la conviction qu'ils avaient de sa puissance ; voilà pourquoi il dit : Je le veux. Il ne s'est pas contenté de le dire sans le faire, mais l'acte suivit immédiatement. S'il s'était mal exprimé, si sa parole avait été un blasphème, son action aurait dû se trouver empêchée. Maintenant, au contraire, la nature s'exécute avec une étonnante promptitude, plus vite même que l'Évangile ne peut le dire, car le mot soudain ( v.42) est trop lent pour rendre la rapidité de l'acte. »
(Saint Jean Chrysostome (+ 407), « Bouche d'or », fut archevêque de Constantinople. Il est surnommé le « docteur de l'Eucharistie ».).
10.01.07
Alléluia. Alleluia. Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1.29-39)
« ...Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais, et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait... »
« Les Pros »Prière :
Ceux qui sont « Pour » la prière,( du latin, pro « en avant ») c.a.d., les amoureux de Dieu, ceux qui veulent - avoir une relation d'amour avec Dieu: avec Notre Père et avec Jésus et avec le Saint Esprit: avec la Sainte Trinité en communion avec tous les Saints du ciel et ceux sur la terre qui veulent le devenir: unis à Dieu Trinité.
- partager la relation d'amour qui existe entre les 3 personnes de la Sainte Trinité...en écoutant, en demandant, en partageant, en louant, en adorant, en rendant grâce...)
et pas « les pros » de la prière(mais existent-ils? car pros voudrait dire les professionnels de la prière, les qualifiés, les spécialistes de la prière mais existent-ils? ce n'est pas comme au tennis ou dans quelque autre sport, cela ne va pas crescendo.., on ne gagne pas des milliers d'euros...
Plus on prie, plus on s'abaisse , plus on tombe, plus on perd...mais nous avons un trésor dans les Cieux...
Les « Pros » Prière ce sont aussi les pro fessants leur foi, les pro clamant la Parole, le pro chain,
les pro phètes,
Jésus a donné sa vie pour nous : pro nobis
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs : ora pro nobis
Article écrit dans Sources (Mensuel diocésain d'Information et de Réflexion du diocèse de Versailles) par le père Amaury Sartorius, curé de la paroisse Sainte-Jeanne d'Arc à Versailles :
« L'adoration perpétuelle
Un luxe pour paroissiens nombreux ?
Tout le monde connaît Montmartre : le Saint-Sacrement y est exposé depuis plus de cent ans ! Mais savez-vous qu'en 22 lieux en France, des adorateurs se relaient jour et nuit ?
Trois paroisses de notre diocèse : Ste-Jeanne d'Arc à Versailles, Viroflay et depuis un an Maisons-Laffitte, ont placé l'adoration eucharistique au coeur de leur action missionnaire. Se prennent-ils pour un monastère? Sont-ils des « pros » de la prière, des maniaques de l'adoration? Pas du tout. Je dirai simplement que l'attention renouvelée envers l'adoration perpétuelle est un fruit de Vatican II. En définissant la liturgie, et particulièrement l'Eucharistie, comme source et sommet de la vie de l'Église, les Pères conciliaires ont exprimé en termes simples une réalité essentielle.
Si la messe est une source, c'est que la dévotion envers l'Eucharistie ne s'arrête pas à l'Ite missa est. L'adoration du Saint-Sacrement prolonge la communion eucharistique dans le temps. Mais elle l'appelle et la prépare aussi, ou plutôt c'est le Christ lui-même qui convoque le fidèle: « j'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous » (Lc 22,15).
Mais pourquoi en prendre « à perpette »? Sous un angle pratique, c'est le seul moyen pour que chacun trouve le créneau qui lui convient, et dans une paroisse se trouvent des rythmes de vie très différents ! La possibilité de prier la nuit est aussi une grâce inouïe dans un monde bruyant. Ce sont les meilleures heures. Mais surtout, la chaîne ininterrompue d'adorateurs manifeste la vocation sacerdotale de l'Église qui s'associe au Christ pour offrir le monde à Dieu. »
VERBO CARUM FACTUM EST PRO NOBIS! GAUDEAMUS!
09.01.07

Retour au temps ordinaire :
« Faire les petites choses ordinaires avec un amour extraordinaire »
Restons « branchés » !
Dans notre groupement paroissial, nous sommes gâtés car si nous, les fils, nous voulons être « branchés » au « Courant », (à Dieu), être en relation avec Lui à travers la prière, en plus de la possibilité d'avoir la Messe quotidienne, il existe de nombreuses propositions de prière, de nombreuses formes de prière: nous pouvons prier assis, debout, à genoux..., les mains jointes , ouvertes, les bras le long du corps, ouverts vers le ciel...,
dans des endroits différents: chez l'habitant, dans des oratoires, des chapelles, des églises ...,dans la forêt,... dans des endroits chauffés et plus frais...il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs.
Toutefois si notre prière est authentique, il s'agit toujours de la même prière : la prière de Jésus à son Père dans l'Esprit, la prière trinitaire de l'Eglise : d'adoration, de contemplation, de louange, d'action de grâces : la prière eucharistique et traditionnelle du « Pauvre », de Jésus.
Mais le plus difficile c'est de se faire pauvre, de se vider , de se désencombrer pour laisser Jésus prier: adorer, louer, aimer en nous et à travers nous, vivre en nous.
Un bon moyen ( à mon avis, que vous n'êtes pas obligé de partager)de rester branché au « Courant », au Coeur du Christ est de passer par le fil de la Vierge, par le coeur de Marie (bien que, toujours à mon avis, nous y passions toujours, même sans le vouloir ou sans le savoir car elle est le canal incontournable, la Mère de Dieu et de tous les hommes sans exception, elle est notre Mère.
(Encore le blabla de Fafa...).
LITURGIE DES HEURES
« La prière chrétienne est avant tout la prière de toute la communauté que le Christ rassemble. Chacun participe à cette prière, qui est la prière propre d'un corps unique, car en elle s'unissent les prières qui expriment la la voix de l'épouse bien-aimée du Christ, les désirs et les voeux de tout le peuple chrétien, les supplications pour les besoins de tous les hommes.
C'est du coeur du Christ que cette prière reçoit son unité. Notre Rédempteur a en effet voulu « que la vie qu'il avait commencée dans son corps mortel par ses prières et son sacrifice fût continuée sans interruption au cours des siècles dans son corps mystique qui est l'Église ».C'est ainsi que la prière de l'Église est en même temps « la prière du Christ que celui-ci, avec son Corps, présente au Père »...
« En venant pour apporter aux hommes la vie divine, le Verbe qui procède du Père comme l'éclat de sa gloire, le « Souverain Prêtre de la Nouvelle et Éternelle Alliance, le Christ Jésus, prenant la nature humaine, a introduit dans notre exil terrestre cet hymne qui se chante éternellement dans les demeures célestes ». Désormais dans le coeur du Christ, la louange de Dieu se fait entendre par des paroles humaines, celles de l'adoration, de la propitiation et de l'intercession. Tout cela est présenté à Dieu par le chef de l'humanité nouvelle, médiateur entre Dieu et les hommes, au nom et pour le bien de tous... »
Alléluia. Alléluia. Accueillons la parole de Dieu : ce n'est pas une parole humaine, c'est vraiment Dieu qui nous parle. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,21-28)
« Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaum. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes...Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la Galilée. »
Homélie prise dans Ephata
« ...Quand même croyants, malgré tout ce qui semble nier que l'Eternel est amour.Pour être croyant, il faut plus encore que les paroles, qu'il y ait notre manière de vivre, nos actes, notre façon de communier à la souffrance qui nous entoure. C'est seulement celui qui est capable de prendre tous les risques pour que soit secouru son prochain le plus souffrant, c'est seulement celui-là dont la parole sera croyable. »
08.01.07

Antienne d'ouverture
Au baptême de Jésus, les cieux s'ouvrirent ; l'Esprit, comme une colombe, reposa sur lui, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »
Lecture du livre d'Isaïe (40,1...11)
« CONSOLEZ,consolez mon peuple, dit votre Dieu...Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son coeur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits. »
Psaume 103
L'eau et l'Esprit te rendent témoignage.Seigneur de gloire !
« Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !
Comme une tenture, tu déploies les cieux,
tu élèves dans leurs eaux tes demeures... »
Alléluia. Alléluia. Voici venir un plus fort que moi, proclame le Baptiste ; c'est lui qui vous baptisera dans l'Esprit Saint rt dans le feu. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (3,15...22)
« ...Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s'ouvrit. L'Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils : moi aujourd'hui, je t'ai engendré.(ou bien: « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en tou j'ai mis tout mon amour. »
Homélie prise dans Ephata
« L'Esprit Saint vient solennellement attester la divinité de Jésus au moment où Il accomplit comme un homme ordinaire le geste pénitentiel de se soumettre au Baptême de Jean. Ainsi, au long de sa vie, Jésus ne se montrera-t-Il jamais si grand que dans l'humilité des gestes et des paroles ! Profonde leçon pour nous qui voyons les choses si différemment. Suivre le Christ c'est emprunter ce chemin d'humilité, c'est à dire la vérité. Le Christ, vrai Dieu et vrai homme, nous enseigne la vérité de notre être. Blessés par le péché, purifiés par le Baptême, nous oscillons entre les deux abîmes également tentants du mal et de la sainteté. Et cela se vit dans le quotidien le plus humble. A chaque pas nous pouvons choisir Dieu et son amour ou le refuser. Mettre ses pas dans les pas de Jésus, c'est s'assurer un chemin qui, pour être étroit et caillouteux, n'en conduit pas moins à la vie éternelle ; au vrai bonheur. »
DIRE OUI A LA CULTURE DE LA VIE
« Le Baptême est don de vie. C'est un « oui » au défi de vivre vraiment la vie, en disant « non » à l'attachement de la mort qui se présente sous le masque de la vie; et c'est un « oui » au grand don de la vraie vie qui est présente dans le visage du Christ, qui se donne à nous dans le Baptême, puis dans l'Eucharistie. »
Homélie de Benoît XVI sur le Baptême 8 JAN 2006
07.01.07

Antienne d'ouverture
Voici venir le Seigneur souverain ; il tient en main la royauté, la puissance et l'empire.
Lecture du livre d'Isaïe (60, 1-6)
« DEBOUT, JÉRUSALEM ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s'est levée sur toi...Alors tu verras, tu seras radieuse, ton coeur frémira et se dilatera. Les trésors d'au-delà des mers afflueront vers toi avec les richesses des nations. Des foules de chameaux t'envahiront,des dromadaires de Madiane et d'Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l'or et l'encens et proclamant les louanges du Seigneur. »
Psaume 71
Parmi toutes les nations, Seigneur, on connaîtra ton salut.
« Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux !... »
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Éphésiens (3, 2-3a.5-6)
« FRÈRES,vous avez appris en quoi consiste la grâce que Dieu m'a donnée pour vous : par révélation, il m'a fait connaître le mystère du Christ...Ce mystère, c'est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l'annonce de l'Évangile. »
Alléluia. Alléluia. Nous avons vu se lever son étoile, et nous sommes venus adorer le Seigneur. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (2, 1-12)
« JÉSUS était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand.Or, voici que des mages venus d'Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des juifs qui vient de naître? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »...
En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. »
Homélie prise dans Ephata
« ...les puissants ont à juste titre peur d'être renversés de leurs trônes (Lc 1, 52).
A insi l'Épiphanie du Seigneur, celle de ce jour, celle plus glorieuse encore du jour de sa Résurrection, est-elle une pierre d'achoppement pour tout un chacun. Il faut choisir : ou l'on va vers lui pour se prosterner et l'adorer (Mt 2,11) ou l'on va refuser sa divine intervention et tout faire pour tenter d'effacer la réalité de sa présence (le massacre des saints Innocents).
Ce choix face à la manifestation du Seigneur est proposé à chacun car elle reste un mystère. Et l'Épiphanie comme la Résurrection demande un acte de foi. »
Bonne fête de l'Épiphanie !
Joyeuse anniversaire de baptême à Sarah. Joyeuse anniversaire à Christine B.
Hymne du soir
« ...Et dans la joie du Dieu qu'ils ont vu,
Ils porteront le message reçu,
Car le Paradis
Sur terre a fleuri.
Heureux le coeur qui annonce Jésus! »
Bonne nuit!
Fafa
06.01.07

Antienne d'ouverture
Une lumière s'est levée dans les ténèbres pour les hommes au coeur droit: c'est le Seigneur miséricordieux, juste et plein de pitié.
Lecture de la première lettre de saint Jean (5, 5-13)
« Mes bien-aimés, qui donc est vainqueur du monde? N'est-ce pas celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu?...Je vous ai écrit tout cela pour vous faire savoir que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu. »
Psaume 147
Peuple de Dieu, chante ton Seigneur !
« Glorifie le Seigneur, Jérusalem !
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants... »
Alléluia. Alléluia. Le ciel est ouvert, la voix du Père a retenti : « Voici mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! » Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 7-11)
« Jean Baptiste proclamait dans le désert : « Voici venir derrière moi celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de me courber à ses pieds pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés dans l'eau ; lui, vous baptisera dans l'Esprit Saint. »
Or, à cette époque, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et se fit baptiser par Jean dans le Jourdain...Du ciel, une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour. »
Ce matin à la fin de la nuit d'adoration, nous avons lu l' homélie du jour prise dans l'Office des Lectures de la Liturgie des Heures intitulée Homélie africaine du Vème siècle !
Il y avait parmi nous des femmes réfugiées venant d'Angola, du Cameroun, de Guinée, du Rwanda;d'Irak, des Antilles.
Action de grâces pour tout ce qu'elles nous apportent !
Que Dieu leur accorde la joie de réunir leur famille disséminée par la guerre et toutes les atrocités commises par des hommes devenus bourreaux : que les épouses retrouvent leurs maris, leurs enfants, leurs parents, s'ils n'ont pas disparu ! et aussi que les enfants retrouvent leurs parents !
Seigneur, nous te Le demandons par le coeur immaculé de ta mère !
HOMÉLIE AFRICAINE DU Vème SIÈCLE
Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu
« Notre Seigneur Jésus Christ, frères très chers, qui est pour l'éternité créateur de toutes choses, en naissant d'une mère aujourd'hui, s'est fait notre Sauveur. Il est né pour nous aujourd'hui dans le temps,parce qu'il l'a voulu,pour nous conduire à l'éternité du Père. Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu : pour que l'homme mange le pain des anges, le Seigneur des anges aujourd'hui s'est fait homme.
Aujourd'hui s'est accomplie la fameuse prophétie : Cieux, faites descendre votre rosée et que les nuées fassent pleuvoir le Juste ; que la terre s'ouvre et qu'elle fasse germer le Sauveur. Celui qui fait toutes choses a donc été fait, afin de retrouver ce qui était perdu. Car dans les psaume, l'homme fait cet aveu : Avant d'avoir été humilié, j'ai péché. L'homme a péché, il est devenu coupable. En naissant, Dieu est devenu homme pour que le coupable soit délivré. L'homme est tombé misérablement, Dieu est descendu miséricordieusement. L'homme est tombé par orgueil, Dieu est descendu avec la grâce.
Quelles merveilles, quels prodiges, mes frères ! Les lois de la nature sont bouleversées dans l'homme : Dieu prend naissance, une vierge est enceinte, la parole de Dieu en fait une épouse sans intervention d'homme : elle devient à la fois mère et vierge ; elle devient mère en restant intacte ; c'est une vierge qui a un fils, sans relation avec un homme ; toujours pure, mais non stérile. Le seul homme qui soit né sans péché est celui qui n'a pas été engendré par l'union et la convoitise de la chair, mais par l'obéissance de l'esprit. »
Bonne journée à tous et toutes
Fafa, la folle de Goupillières
05.01.07
Antienne d'ouverture
Une lumière s'est levée dans les ténèbres pour les hommes au coeur droit : c'est le Seigneur miséricordieux, juste et plein de pitié.
Lecture de la première lettre de saint Jean (3, 11-21)
« MES BIEN-AIMÉS, voici ce que vous avez entendu annoncer depuis le commencement : il faut nous aimer les uns les autres...Mes enfants, nous devons aimer , non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité... »
Psaime 99
Acclamez le Seigneur, terre entière !
« Acclamez le Seigneur, terre entière !
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !... »
Alléluia. Alléluia. En Jésus de Nazareth, nous avons reconnu le Messie : c'est lui, le Fils de Dieu ! Alléluia
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1, 43-51)
« Jésus avait rencontré ses premiers disciples ; ...Il rencontre Philippe, et lui dit : « Suis moi »..Philippe rencontre Nathanaël et lui dit : « Celui dont parlent la loi de Moïse et les Prophètes , nous l'avons trouvé : c'est Jésus, fils de Joseph, de Nazareth. »Nathanaël répliqua : « De Nazareth ! Peut-il sortir de là quelque chose de bon? » Jésus lui répond : « Viens et tu verras. ».. . « Amen, je vous le dis : vous verrez les cieux ouverts, avec les anges de Dieu qui montent et qui descendent au-dessus du Fils de l'homme.
Homélie prise dans Ephata :
« ...L'amour qui vient de Dieu peut seul nous rendre capables d'être « vrais » sans artifice comme Nathanaël et de voir le ciel ouvert et les anges monter et descendre au-dessus du Fils de l'homme. En ce sens, c'est croire que Jésus est Fils de Dieu. Etre chrétien consiste moins à connaître beaucoup de choses au sujet de Jésus qu'à l'aborder personnellement. Jésus nous regarde et nous appelle par notre nom. Nous répondons :" Rabbi, c'est toi le Fils de Dieu" et tout notre comportement découle de cette reconnaissance.(Père Samuel Bernard ( communauté Saint-Jean)) »
04.01.07
Antienne d'ouverture
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre une lumière a resplendi.
Lecture de la première lettre de saint Jean (3, 7-10)
« MES PETITS ENFANTS, ne vous laissez égarer par personne : celui qui vit selon la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;...Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne vit pas selon la justice n'appartient pas à Dieu, et pas davantage celui qui n'aime pas son frère. »
Psaume 97
La terre entière a vu
le Sauveur que Dieu nous donne.
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire... »
Alléluia. Alléluia. En Jésus Christ, nous avons reconnu le Messie : par lui nous viennent grâce et vérité. Alléluia.
Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean (1, 35-42)
« JEAN BAPTISTE se trouvait de nouveau avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus. Celui-ci se retourna,vit qu'ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous? » Ils lui répondirent : « Rabbi (c'est à dire Maître), où demeures-tu? » Il leur dit : « Venez et vous verrez. »...
PRIÈRE DU SOIR
Jésus, ton regard se pose parfois sur nous comme il s'est posé sur tes premiers disciples. Dans ce regard, un appel qu'aucun des mots de notre langue ne pourrait traduire. Un regard qui descend dans les profondeurs et rejoint les aspirations les plus cachées et tranche les liens les plus serrées. Après ce regard, une simple parole : toi, suis-moi. Seigneur, que dans le silence de la prière je ne détourne pas les yeux de ton regard qui me déroute. Que je me laisse sonder par toi afin de recevoir pleinement ta Parole.
03.01.07

Antienne d'ouverture
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient: Dieu, le Seigneur, nous donne sa lumière.
Lecture de la première lettre de saint Jean (2,29-3,6)
" MES BIEN-AIMÉS, puisque vous savez que Dieu est juste, reconnaissez aussi que tout homme qui vit selon la justice de Dieu est vraiment né de lui..."
Psaume 97
La terre entière a vu
le Sauveur que Dieu nous donne.
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire... »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1, 29-34)
« COMME Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde; c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place devant moi, car avant moi il était... »J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans l'eau m'a dit : « L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint. » Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage: c'est lui le Fils de Dieu. »
Homélie (prise dans Ephata)
« Le pécheur que je suis blesse Dieu. Cet amour blessé a une réponse étonnante : « Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » A chacune de nos messes, cette parole de Jean Baptiste désigne l'hostie consacrée, présence réelle de notre Sauveur.
Plaçons-nous à l'école de Jean-Baptiste : il nous apprend à découvrir Jésus. « Au milieu de vous se tient quelqu'un que vous ne connaissez pas. » Il nous le révèle en s'effaçant, comme tout vrai
témoin : « Il a sa place devant moi, avant moi Il était.
Cette proclamation du Précurseur confesse la réalité du Fils de Dieu, préexistant à tout. Comme nous à la messe, Jean a proclamé : « Je ne suis pas digne... »Il s'est laissé guider, ainsi il a vu la colombe se poser sur l'Agneau.
Cet Esprit Saint nous est donné, à nous aussi, par Jésus : c'est lui qui baptise dans l'Esprit Saint. Cet Esprit qui fait de nous des fils et des témoins, tout au long de nos journées.(Père Samuel Bernard (communauté Saint-Jean)) »
En réponse à des souhaits émis au cours du dîner paroissial à Thoiry, hier, de 15h à 16 h, un « Chapelet Itinérant » a débuté chez Dominique Franzil à Autouillet avec Danielle V., Marie-Louise s'est perdue, Corinne était retenue chez elle par ses filles malades et les autres pélerins étaient encore en vacances...
Nous avons prié des méditations de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus dont c'était l'anniversaire de la naissance. Ensuite Dominique nous a offert une tasse de thé.
Mardi prochain nous irons chez une autre personne dans un village différent .
Bonne fête à toutes les Geneviève : à Geneviève P., Geneviève V...
02.01.07

Antienne d'ouverture
Les sages brilleront comme la splendeur du firmament, et ceux qui sont des maîtres de justice pour la multitude resplendiront comme des étoiles, dans les siècles des siècles. (Dn 12,3)
Lecture de la première de saint Jean (2, 22-28)
«MES BIEN-AIMÉS, le menteur n'est-il pas celui qui refuse d'admettre que Jésus est le Christ?
C'est celui-là, l'Anti-Christ : il refuse à la fois le Père et le Fils, car celui qui refuse le Fils se sépare du Père, et celui qui reconnaît le Fils trouve en même temps le Père...
Et maintenant, mes petits enfants, demeurez en lui; ainsi, quand il paraîtra, nous aurons de l'assurance, et nous serons sans honte devant lui, lors de sa venue. »
Psaume 97
La terre entière a vu le Sauveur que Dieu nous donne.
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire... »
Alléluia. Alléluia. Jadis, par les prophètes, Dieu parlait à nos pères ; aujourd'hui, sa parole vient à nous en son Fils. Alléluia.
« VOICI QUEL FUT LE TÉMOIGNAGE de Jean Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander : « Qui es-tu? » Il le reconnut ouvertement, il déclara : « Je ne suis pas le Messie. »...Je suis la voix qui crie à travers le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »...
« Moi, je baptise dans l'eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas : c'est lui qui vient derrière moi, et je ne suis même pas digne de défaire la courroie de sa sandale. »... »
« Qui es-tu? Question posée à Jean Baptiste mais à travers lui, adressée à Jésus.
Par l'intermédiaire de lectures liturgiques, l'Eglise nous redit la grande question, dont la réponse est la foi. Ne nous habituons pas à une réponse facile. Répondre qui est Jean Baptiste, qui est Jésus, engage toute une vie. Elle implique la conversion de notre coeur et de nos moeurs. Admettre que Jésus est Seigneur et Sauveur implique un changement profond de notre vie. Sans cela c'est une légère coloration à notre vie, sans plus. Jean Baptiste renvoie à un Autre. Il n'est que celui qui désigne et se retire.
Ainsi en va-t'il de nous-mêmes et de l'Eglise que nous formons dans le Saint-Esprit. Non pas une organisation philantropique, ni un club de gens de mêmes convictions, mais la servante du Seigneur, qui lutte sans cesse contre l'orgueil et les antéchrists qui rôdent partout et en nous. » ( Homélie prise dans Ephata ).
Aujourd'hui c'est aussi l'anniversaire de la naissance de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face. Que « la Petite Fleur »nous jettent beaucoup de fleurs à partager avec tous ceux que nous rencontrerons sans exception !
« Jeter des Fleurs, Jésus, voilà mon arme
Lorsque je veux lutter pour sauver les pécheurs
La victoire est à moi...toujours je te désarme
Avec mes fleurs !!!... »( PN 34 )
31.12.06
Antienne d'ouverture
Les bergers vinrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une crèche.
Lecture du premier livre de Samuel (1, 20...28)
« LE TEMPS VENU, Anne conçut et mit au monde un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c'est à dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l'ai demandé au Seigneur. »...Lorsque Samuel eut été sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;...et on présenta l'enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon Seigneur, je t'en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi en priant le Seigneur. C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. A mon tour je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur. »
Psaume 83
Seigneur, en ta demeure, toute paix, toute joie !
« Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon coeur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !... »
Lecture de la première de saint Jean
« Mes bien-aimés, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes.Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu...Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé.Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu'il nous a donné son Esprit. »
Alléluia. Alléluia. Vraiment, tu es un Dieu caché, Dieu parmi les hommes, Jésus, Sauveur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 41-52)
« CHAQUE ANNÉE, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pélerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent...C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi...
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché? Ne le saviez-vous pas? C'est chez mon Père que je dois être. »... »
Homélie du Père Émile Sinègre à consulter en cliquant sur le lien
.
Message du Pape Benoît XVI pour la journée de la Paix le 1er janvier 2007 à lire sur Internet...
« La personne humaine coeur de la Paix »
Fin du message :
« Puisse Marie nous montrer en son Fils le chemin de la paix et illuminer nos yeux, pour qu'ils sachent reconnaître son Visage dans le visage de toute personne humaine, coeur de la paix »
Joyeuse et sainte Année à tous : la Paix, la Joie et l'Amour à partager avec tous ceux que vous rencontrerez sans exception
Fabienne
30.12.06
Antienne d'ouverture
Alors qu'un profond silence enveloppait toutes choses et que la nuit en était au milieu de son cours, ta Parole toute-puissante, Seigneur, est venue du ciel, ta demeure royale.
Lecture de la première de saint Jean (2, 12-17)
JE VOUS LE DIS, mes petits enfants : « Vos péchés, sont pardonnés à cause du nom de Jésus. » Je vous le dis à vous, les plus anciens : « Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. » Je vous le dis à vous, les plus jeunes : « Vous avez vaincu le Mauvais. »...N'ayez pas l'amour du monde, ni de ce qui est dans le monde...Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. »
Psaume 95
Joie au ciel ! Exulte la terre !
" Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom..."
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui la lumière a brillé sur la terre. Peuples de l'univers, entrez dans la clarté de Dieu.Venez tous adorer le Seigneur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc ( 2, 36-40)
"QUAND LES PARENTS de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser...S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. "
Après Syméon, voici Anne la prophétesse.
Par sa prière et son attente confiante, elle reconnaît ce Jésus comme l'Envoyé de Dieu. Alors jaillit de son coeur la louange.
Sans avoir jamais vu l'Enfant-Jésus, Anne le connaissait dèjà, par la connaissance du coeur, nourrie du désir de le voir.
Combien d'hommes et de femmes, habitués aux « choses » chrétiennes, oublient de reconnaître Jésus? Leur coeur ne brûle plus de désir. Pour eux, tout appartient au domaine du connu, du passé.
Il faut parfois user du jeûne et de la prière pour retrouver des yeux et un coeur neufs.
Lafoule continue d'aller et venir, attendant du fantastique, ou n'attendant rien du tout. Mais le croyant, comme la vieille femme du Temple, reconnaît le Sauveur du monde dans cet enfant porté par Marie.
Le monde, avec ses désirs, oublie le véritable désir.
N'attendons pas le jour où nous le verrons dans sa gloire pour reconnaître au milieu de la foule le plus petit, le plus caché, celui qui soutient l'univers de sa Parole et demeure éternellement. ( Homélie prise dans Ephata )
29.12.06

Antienne d'ouverture
Dieu a tant aimé le monde
qu'il a donné le Fils unique.
Ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas
mais il obtiendra la vie éternelle.
Lecture de la première lettre de saint Jean (2, 3-11)
« Mes bien-aimés, voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus Christ : c'est en gardant ses commandements...Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est encore maintenant dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a pour lui aucune occasion de chute... »
Psaume 95
Joie au ciel ! Exulte la terre !
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !... »
Alléluia.Alléluia.
Voici la lumière qui éclaire les nations !
Voici la gloire d'Israël ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2,22-35)
« Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. »...Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui...Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître,tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »
« C'est aujourd'hui la fête de Jésus Christ, au quarantième jour de sa vie, dans le Temple de Jérusalem où il fut porté pour satisfaire aux prescriptions de la loi de Moïse (cf. Lc 2,22-24). Mais c'est aussi la fête de Marie.
Elle porte l'enfant dans ses bras. Mais, même de cette façon, Jésus est la lumière de nos âmes, la lumière qui éclaire les ténèbres de la connaissance et de l'existence humaines, de l'intelligence et du coeur.
Ces « pensées intimes d'un grand nombre » sont révélées quand les mains maternelles de Marie soutiennent cette grande Lumière Divine, quand elles la rapprochent de l'homme. » (Jean-Paul II: Une année avec Marie, méditations quotidiennes.29.03.1985).
28.12.06

Les Saints Innocents . Depuis au moins le VIe siècle, l'Église honore dans les jours de la nativité du Seigneur ceux qu'on appelle en Orient les enfants tués par Hérode et en Occident les saints Innocents. Ce faisant, elle rappelle qu'ils ont été mis à mort « pour le Christ » (a. d'ouverture), à la place de celui que la liturgie appelle « l'Agneau innocent ». Les enfants de Bethléem constituent les prémices des rachetés (a.de la communion). « Incapables de confesser le nom du Christ », ils ont pourtant été « glorifiés par la grâce de sa naissance » (p. après la communion). En eux, la croix est venue se planter près de la crèche; leur mort est une prophétie de la rédemption. Il faut ajouter que le fait d'honorer ces enfants comme des martyrs éclaire la nature du martyre qui est avant tout, comme le baptême, un don gratuit de Dieu. ( pris dans Magnificat ).
Antienne d'ouverture
Pour le Christ, les saints Innocents furent mis à mort ; compagnons de l'Agneau sans tache, ils chantent sans fin dans le ciel : Gloire à toi, Seigneur.
Lecture de la première lettre de saint Jean (1,5 à 2,2 )
« VOICI LE MESSAGE que Jésus Christ nous a fait entendre et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous n'agissons pas selon la vérité ; mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière,nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché... »
Psaume 123
Notre âme, comme un oiseau,
a échappé à l'oiseleur.
« ...Béni soit le Seigneur !
Le filet s'est rompu : nous avons échappé.
Notre secours est le nom du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre. »
Alléluia. Alléluia. À toi, Dieu, notre louange ! Toi, dont témoignent les enfants martyrs, nous t'acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu ( 2,13-18 )
« APRÈS LA VISITE des mages à Bethléem, l'ange du Seigneur apparait en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu'à la mort d'Hérode...Alors Hérode, voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Jérémie : Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus. »
« La vie est un don que Dieu nous a fait.
Cette vie est présente même dans un être qui n'est pas encore né. »
« Je pense que le cri des enfants qui sont tués avant de venir au monde doit être entendu par Dieu ...
Jésus dit que nous sommes beaucoup plus important aux yeux de son Père que l'herbe, les oiseaux et les fleurs de la terre . Et que s'Il prend soin de ces choses, combien prendra-t-Il davantage soin de Sa propre vie en nous. Il ne peut pas nous tromper. La vie est le plus grand don de Dieu aux êtres humains, et les humains sont créés à l'image de Dieu. La vie appartient à Dieu et nous n'avons pas le droit de la détruire. »
( Bienheureuse Teresa de Calcutta : LC, 40 : 1982 ).
"LE SIGNE DE DIEU C'EST L'ENFANT", a dit notre Pape Benoît XVI dans son homélie de la messe de minuit.
27.12.06

Saint Jean : Il a un lien spécial avec chacun des aspects du mystère du Christ. L'Apôtre « qui reposa sur la poitrine du Seigneur au cours de la dernière Cène » (a. d'ouverture), qui reçut Marie pour mère au pied de la croix et qui fut le premier des disciples à croire en la résurrection (Évangile) peut être considéré comme le théologien du mystère pascal, et c'est à juste titre que nous lisons chaque jour son Évangile durant le temps de Pâques. Mais saint Jean est aussi le hérault du mystère de l'Incarnation (p.d'ouverture et après la communion), l'homme qui a écrit sous l'inspiration de l'Esprit : « Le Verbe s'est fait chair, il a établi sa demeure parmi nous » (a. de la communion)...Jean a vécu dans l'intimité du Christ qu'il avait rencontré sur le bord du Jourdain, il a été avec Pierre et Jacques le témoin de sa transfiguration et le compagnon de son agonie ; seul de tous les Apôtres, il a vu mourir le Maître et l'a déposé dans son sépulcre...
Il y a découvert avec éblouissement que « Dieu est amour » et que le commandement du Seigneur consiste dans l'amour. (pris dans Magnificat )
Antienne d'ouverture
Nous fêtons saint Jean qui reposa sur la poitrine du Seigneur au cours de la dernière Cène : heureux l'Apôtre à qui furent révélés les secrets du Royaume et qui transmit la parole de vie à toute la terre.
Commencement de la première lettre de saint Jean (1,1-4)
«CE QUI ÉTAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c'est le Verbe, la Parole de la vie...nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s'est manifestée à nous. Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l'annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. Et c'est nous qui écrivons cela, afin que nous ayons la plénitude de la joie. »
Psaume 96
L e Verbe s'est fait chair, et nous avons vu sa gloire.
« Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent,
justice et droit sont l'appui de son trône... »
Aléluia. Alléluia. Jean, le disciple bien-aimé, a porté témoignage au Verbe de vie, et nous savons que son témoignage est vrai. Alleluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (20, 2-8)
« LE MATIN DE PÂQUES, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple , celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. « Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau....l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.. En se penchant, il voit que le linceul est resté là; cependant il n'entre pas...C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. »
Jean est le disciple bien-aimé, celui qui repose sur la poitrine de Jésus à la veille du sacrifice, celui à qui Jésus fait don de sa propre mère à la Croix. Aimé du Christ pour la jeunesse de son coeur et la perspicacité de son intelligence, il témoigne de sa fidélité en restant seul avec Marie, pour partager jusqu'au bout le sacrifice de l'Agneau. Témoin du Verbe fait chair, il nous apprend à contempler le mystère de Jésus, Parole du Père venu nous apporter la vérité et la vie. Apôtre de la charité, il nous presse de vivre de ce feu que Jésus est venu jeter sur la terre. C'est en aimant, jusqu'au bout de nous-même, Dieu et nos frères, que nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils dans la lumière. (Homélie prise dans Ephata).
« Qu'as-tu fait de ton frère »
(Conférence des Évêques de France à l'occasion des prochaines élections: 18/10/06)
« Aujourd'hui , une fois de plus, quand Jésus vient parmi les Siens, les Siens ne Le reconnaissent pas! Il vient dans les corps abimés de nos pauvres ; Il vient même dans les riches étouffés
par leurs propres richesses. Il vient dans la solitude de leurs coeurs, et quand il n'y a personne pour les aimer. Jésus vient à vous et à moi et souvent, très, très souvent, nous passons à côté de Lui. » (Mère Teresa LS,10).
Noël.
Accueil de Jésus.
Accueil de l'enfant.
«... La crèche, c'est la grotte, c'est l'annonce du tombeau.
« La visite des mages, c'est déjà la venue des saintes femmes apportant les aromates pour embaumer Celui qui donne sa vie sur la croix. La crèche, c'est l'abandon par les hommes, c'est le rejet de celui qui vient chez les siens et que les siens n'ont pas reçu. C'est la pauvreté et le dénuement de Celui qu'on n'attendait pas. Qu'on n'attendait pas comme ça en tout cas.
Mais à la crèche, il y a aussi la foi. De Joseph, de Marie et de quelques pauvres, au ciel et sur terre.
Mais à la crèche, il y a aussi l'amour. De Joseph, de Marie et de quelques autres, au ciel et sur terre.
Mais à la crèche, il y a au moins deux coeurs qui accueillent Jésus: Joseph et Marie...
Joseph et Marie s'aiment et accueillent le don de Dieu. Ils ne l'ont pas acheté, ils ne l'ont pas fabriqué, ils n'ont pas dit qu'ils y avaient droit...Jésus, grâce à eux, dociles à l'Esprit Saint, est né dans un climat de grâce , d'amour, d'accueil sans réserve.
Si nous ne pouvons pas nous faire à l'idée que des enfants naissent sans être entourés de l'amour de leur père et de leur mère, c'est sans doute aussi parce que nous regardons ce qui se passe à la crèche... » ( Message de Noël de notre évêque:Mgr Eric Aumonier, Évêque de Versailles pour les Yvelines )
.
SAINT ETIENNE est « le premier de tous les martyrs » (a. et p. d'ouverture). Aussi son témoignage a-t-il toujours gardé une valeur exemplaire dans l'Église. Si Étienne fut choisi comme chef de file des sept hommes « estimés de tous , remplis d 'Esprit Saint et
de sagesse » qui devaient décharger les Apôtres du service des repas (Ac 6, 2-3), il ne tarda pas à prendre sa part dans l'annonce de la Bonne Nouvelle (1ère lecture). C'est l'Esprit qui le faisait parler et transfigurait son visage face à ses adversaires (1ère lecture). C'est encore l'Esprit qui lui faisait découvrir comment doit mourir un disciple de Jésus. Témoin du Christ ressuscité qu'il contemple dans sa gloire, Étienne n'a d'autre souci que de revivre fidèlement en sa chair la Passion du Seigneur. Mais, alors que Jésus en croix s'adressait à son Père, c'est Jésus , le Fils de Dieu, qu'invoque Étienne. Jésus disait : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font » ; Étienne répète : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché » (1ère lecture et p. d'ouverture). Jésus s'écriait: « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (a.de la communion). Avec Étienne commence l' « imitation de Jésus Christ ». L'Esprit lui avait fait comprendre que la mort peut parler plus haut que la vie et qu'en succombant par fidélité au Seigneur, on devient soi-même « une parole de Dieu » (Ignace d'Antioche).
Antienne d'ouverture
Les portes du ciel s'ouvrirent pour saint Étienne; premier de tous les martyrs, il a reçu la récompense du vainqueur.
Lecture du livre des Actes des Apôtres (6,8...7,60)
« Etienne, qui était plein de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants...Ils se mirent à discuter avec Étiene ...Mais Étienne, rempli de l'Esprit Saint, ...déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts : le Fils de l'homme est debout à la droite de Dieu. »...ils se précipitèrent sur lui, l'entraînèrent hors de la ville et commencèrent à lui jeter des pierres. Les témoins avaient mis leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu'on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis il se mit à genoux et s'écria d'une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s'endormit dans la mort. »
Psaume 30
En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.
« Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Pour l'honneur de ton nom,
tu me guides et me conduis... »
Alléluia. Alléluia. Rempli de l'Esprit Saint, Étienne a vu les cieux ouverts et Jésus debout à la droite du Père. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (10, 17-22)
« Jésus disait à ses disciples : « Méfiez des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues...Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour ce que vous direz ni comment vous le direz ; ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous...mais celui qui aura persévéré jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. »
Homélie prise dans Ephata
« ...Si l'Eglise nous demande au lendemain de Noël de célébrer ce martyr, c'est pour nous aider à comprendre que la joie de la Nativité s'achève dans cette force vive dont le sacrifice du Christ est source. La présence du Fils de Dieu au milieu des hommes est un appel à la gloire pour ceux qui acceptent de s'abandonner totalement à l'Esprit. A ceux-là, la force, la sagesse, la miséricorde et la douceur sont accordées à l'image de leur Seigneur. » (Père Samuel Bernard (communauté Saint-Jean))
20.12.06

Mercredi 20 décembre
Antienne d'ouverture :
Un rameau sortira de la souche de Jessé, la gloire du Seigneur remplira la terre, et tout homme verra le salut de notre Dieu.
Lecture du livre d'Isaïe (7,10-16)
« ...Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel (c'est-à-dire : « Dieu-avec-nous »). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien... »
Psaume 23
Qu'il vienne, le Seigneur, le roi de gloire !
« Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots... »
Alléluia. Alléluia. Viens, Clé de David ! Toi qui ouvres les portes du Royaume, arrache à leur prison les captifs des ténèbres. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (1,26-38)
« Au sixiéme jour d'Élisabeth, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée,appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue,Comblée- de -grâce, le Seigneur est avec toi. » ...L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »...Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole... »
Dès ce moment Marie comprend. Elle ne pose plus aucune question. Elle dit seulement: « ...qu'il m'advienne selon ta parole » (Lc 1,38). Et le Verbe s'est fait chair (cf Jn 1, 14).
La mission du Fils commence dans l'Esprit Saint.
« La mission du Fils et la mission de l'Esprit Saint » commencent. Dans cette première étape la mission s'adresse à Elle seule: à la Vierge de Nazareth. L'Esprit Saint descend d'abord sur Elle. Marie, dans son humaine et virginale substance, est par la puissance du Très-Haut prise sous ombre. Grâce à cette puissance et par le Saint-Esprit, Elle devient Mère du Fils de Dieu, tout en restant vierge. La mission du Fils commence en elle dans son coeur. La mission de l'Esprit Saint qui « procède du Père et du Fils » parvient d'abord à Elle, à l'âme qui est Son Epouse, la plus pure et la plus sensible. » (Une année avec Marie: méditations quotidiennes de Jean-Paul II).
Marie, Mère de Jésus, donne-moi
ton coeur, si beau, si pur, si Immaculé,
si plein d'amour et d'humilité
que je puisse recevoir Jésus
dans le Pain de Vie,
L'aimer comme tu L'as aimé et
Le servir
sous l'habit de détresse
du Plus Pauvre parmi les Pauvres.
Amen (Mère Teresa).
19.12.06
Antienne d'ouverture :
Celui qui doit venir viendra sans tarder ; alors plus de crainte pour nous, car il est notre Sauveur.
Lecture du livre des juges (13,2-7.24-25a)
« Il y avait un homme de Soréa, du clan de Dane, nommé Manoa. Sa femme était stérile et n'avait pas eu d'enfant. L'ange du Seigneur apparut à cette femme et lui dit : « Tu es stérile, et tu n'as pas eu d'enfant. Mais tu vas concevoir et enfanter un fils....il sera voué à Dieu dès sa conception. C'est lui qui entreprendra de sauver Israël de la main des Philistins. »...
La femme mit au monde un fils, et elle le nomma Samson. L'enfant grandit, le Seigneur le bénit, et l'esprit du Seigneur commença à le conduire.»
Psaume 70(71)
Je veux chanter ta louange et proclamer ta gloire
« En toi, Seigneur, j'ai mon refuge :
garde-moi d'être humilié pour toujours.
Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,
tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.
Sois le rocher qui m'accueille,
toujours accessible ;
tu as résolu de me sauver :
ma forteresse et mon roc c'est toi !... »
Alléluia. Alléluia. Viens, Rameau de Jessé, étendard dressé à la face des nations ! Délivre-nous, ne tarde plus.Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (1,5-25)
« IL Y AVAIT, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zaccharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron ; elle s'appelait Elisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu...Ils n'avaient pas d'enfants, car Élisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés.
..Or, tandis que Zaccharie, au jour fixé pour les prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l'usage liturgique, pour aller offrir l'encens dans le sanctuaire du Seigneur...L'ange du Seigneur lui aparut debout à droite de l'autel de l'encens. En le voyant, Zaccharie fut bouleversé et saisi de crainte. L'ange lui dit : « Sois sans crainte, Zaccharie, car ta supplication a été entendue : ta femme Élisabeth te donnera un fils, et tu le nommeras Jean.Tu seras dans la joie et l'allégresse..et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance ; il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur avec l'esprit et la puissance du prophète Élie...pour...préparer au Seigneur un peuple capable de l'accueillir. ».
Mais Zaccharie dit à l'Ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera? Moi, je suis un vieil homme, et ma femme aussi est âgée. » L'ange lui répondit: « Je suis Gabriel; je me tiens en présence de Dieu, , et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle...et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela se réalisera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles...Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le sanctuaire...Élisabeth devint enceinte .Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle disait: « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, lorsqu'il a daigné mettre fin à ce qui faisait ma honte aux yeux des hommes. »
Zacharie, Elisabeth
Comme Abraham, Zaccharie et Elisabeth suivent les commandements de Dieu d'une manière irréprochable (Gn 17, 1 ; 22, 6).Comme Sarah(Gn 11, 30), Rébecca (Gn 25,21), Rachel (Gn29,31), la mère de Samson (Jg 13,2-3), Anne (I S 1,5), Élisabeth est stérile. Comme Abraham et Sarah (Gn 18,11), Zaccharie et Élisabeth sont avancés en âge. Comme Abraham (Gn 17,19), Zaccharie reçoit l'annonce de la naissance d'un fils. Il répond à l'ange avec les mots d'Abraham; il connaît donc les Écritures. S'il les connaît, il doit savoir que la promesse divine se réalisera. Le manque de foi n'empêche pas la bonne nouvelle de faire son chemin: Dieu réalise son dessein de salut malgré le doute de Zaccharie. Cette résistance du commencement en laisse prévoir d'autres et annonce la victoire du Dieu qui se souvient. (Clé de Lecture prise dans Prions en Église)
Joyeuse anniversaire à Françoise F.
17.12.06
Antienne d'ouverture :
Il vient le Christ, notre Roi : Jean lui rend témoignage:
« Voici l'Agneau de Dieu qui devait venir ».
Lecture du livre de Jérémie (23,5-8)
« Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je donnerai à David un Germe juste : il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice...Voici le nom qu'on lui donnera : « Le Seigneur-est-notre-justice. »
...on dira : « Par le Seigneur vivant, qui a fait monter du pays du Nord les hommes de la maison d'Israël, qui les a ramenés de tous les pays où il les avait dispersés, et qui les fait demeurer sur leur propre sol. »
Psaume 71 (72)
Voici venir des jours
de justice et de paix.
« Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux !... »
Alléluia. Alléluia. Viens, Chef de ton peuple Israël !Toi qui as donné la Loi sur la montagne, délivre-nous par la vigueur de ton bras. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (1,18-24)
« Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ...
...l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est à dire: « Le Seigneur-sauve »), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »...Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit, et prit chez lui son épouse. »
...Il y a une analogie étroite entre « l'annonciation » du texte de Matthieu et celle du texte de Luc. Le messager divin introduit Joseph dans le mystère de la maternité de Marie. Celle qui est son « épouse » selon la loi, tout en restant vierge, est devenue mère par le fait de l'Esprit Saint. Et quand le Fils que Marie porte en son sein viendra au monde, il devra recevoir le nom de Jésus. C'était là un nom connu parmi les Israélites, et on le donnait parfois aux enfants. Mais ici il s'agit du Fils qui - selon la promesse divine - accomplira pleinement la signification de ce nom: Jésus, Yehošua', qui veut dire Dieu sauve.
Le messager s'adresse à Joseph en tant qu' « époux de Marie », celui qui, le moment venu, devra donner ce nom au Fils qui naîtra de la Vierge de Nazareth qui l'a épousé. Il s'adresse donc à Joseph en lui confiant les devoirs d'un Père terrestre à l'égard du Fils de Marie. « A son réveil, Joseph fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui son épouser » (Mt 1, 24). Il la prit avec tout le mystère de sa maternité, il la prit avec le Fils qui devait venir au monde par le fait de l'Esprit Saint: il manifesta ainsi une disponibilité de volonté semblable à celle de Marie à l'égard de ce que Dieu lui demandait par son messager.
( EXHORTATION APOSTOLIQUE REDEMPTORIS CUSTOS DE SA SAINTETÉ JEAN-PAUL II
SUR LA FIGURE ET LA MISSION DE SAINT JOSEPH DANS LA VIE DU CHRIST ET DE L'ÉGLISE )
16.12.06

La JOIE du DON
Antienne d'ouverture:
Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche.
Lecture du livre de Sophonie (3,14-18a)
« Pousse des cris de joie, fille de Sion ! éclate en ovations, Israël ! Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem !...
Le Seigneur ton Dieu est en toi, c'est lui, le héros qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie et son allégresse, il te renouvellera par son amour ; il dansera pour toi avec des cris de joie, comme aux jours de fête. »
CANTIQUE (Isaïe 12)
Laissons éclater notre joie :
Dieu est au milieu de nous.
« Voici le Dieu qui me sauve :
j'ai confiance, je n'ai plus de crainte.
Ma force et mon chant, c'est le Seigneur ;
il est pour moi le salut...
Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël ! »
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (4,4-7)
« Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie. ..
Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, dans l'action de grâce priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, gardera votre coeur et votre intelligence dans le Christ Jésus. »
Alléluia.Alléluia. Prophète du Très Haut, Jean est venu préparer la route devant le Seigneur et porter témoignage à la Lumière. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (3,10-18)
« Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire? »
Jean leur répondait : »Celui qui a deux vêtements, qu'il partage avec celui qui n'en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu'il fasse de même ! »...Jean s'adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales.Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu.... » Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle. »
La JOIE qui est la note dominante de la liturgie d'aujourd'hui trouve sa raison d'être dans la conclusion de cet évangile : la Bonne Nouvelle nous est annoncée....La bonne nouvelle du DON que Dieu nous fait : la venue de son Fils, l'effusion de son Esprit, se réalisera pour nous si, comme Jean , nous reconnaissons dans l'humilité le Fils qui vient et l'Esprit qui nous est donné...(Homélie prise dans Ephata)
« Faites de votre maison, de votre famille, un autre Nazareth où règnent l'amour, la paix, la joie et l'unité, car l'amour commence à la maison. »(Mère Teresa LS, 71).
Le père Matthieu dans son homélie à la messe à Thoiry aujourd'hui s'est appuyé sur les paroles que Mère Teresa a si souvent prononcées:
"Le fruit du silence est la prière
Le fruit de la prière est la foi
Le fruit de la foi est l'amour
Le fruit de l'amour est le service
Le fruit du service est la paix. "
Résonnent également en mon coeur la petite prière que Mère Teresa a envoyé à Père Sébastien M.C.,le fondateur des frères Missionnaires de la Charité Contemplatifs, dans une lettre à l'époque de la fondation de cette branche :
"Si nous prions, nous croirons,
si nous croyons, nous aimerons,
si nous aimons, nous servirons.
Seulement alors, nous mettrons notre amour pour Dieu
en action vivante
à travers le service au Christ
caché sous l'habit de détresse du Pauvre ".
(octobre 1977 )
Un film va sortir dans quelques jours "LE GRAND SILENCE", réalisé par le cinéaste allemand Philip Gröning et tourné à la Grande Chartreuse.
A cette occasion le journal La Croix a publié un dossier sur " Les chartreux, Communauté de silence ". Ci-joint en voici quelques extraits que l'on peut méditer pendant ce temps de silence de l'Avent :
"La Chartreuse est ainsi "une communion de solitaires pour Dieu "qui n'ont qu'un seul but : " découvrir l'immensité de l'amour " (Statuts 35,1) et vivre par la puissance de l'Esprit, aussi continuellement que possible, dans la lumière de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ. Les chartreux utilisent volontiers la figure de Marie de Béthanie pour expliquer leur attitude d'âme. Comme elle ils ont choisi une voie de simplicité, de silence et d'écoute de la Parole, à l'abri du monde qu'ils portent dans leur coeur et offrent à Dieu par cet apostolat caché. Ils sont comme le dit Ludolphe le Chartreux, "l'Eglise agenouillée aux pieds du Christ priant pour ceux qui sont dans la vie active, ayant abandonné les chose temporelles pour le repos en Dieu ".
Reste qu'unifier le coeur et entrer dans le repos contemplatif ne va pas de soi. Le chemin est long, l'ascèse rude et l'unité intérieure difficile à conquérir. Les statuts de l'ordre le disent clairement : "Qui persévère sans défaillance dans la cellule, et se laisse enseigner par elle, tend à faire de toute son existence une seule prière continuelle. Mais il ne peut rentrer dans ce repos sans passer par l'épreuve d'un rude combat : ce sont les austérités auxquelles il s'applique comme un familier de la Croix, ou les visites du Seigneur, venu l'éprouver comme l'or dans le feu; Ainsi, purifié par la patience, nourri et fortifié par la méditation assidue de l'Écriture, introduit par la grâce de Saint-Esprit dans les profondeurs de son coeur, il pourra désormais, non seulement servir Dieu mais adhérer à Lui. " ( Statuts 3.2 )
Le silence est une parole
" Ce que la solitude et le silence du désert apportent d'utilité et de divine jouissance à ceux qui les aiment, ceux-là seuls le savent, qui en ont fait l'expèrience. " ( Lettre de saint Bruno... )
" Le silence est une parole, le silence est une pensée. C'est une parole et une pensée où se concentrent toutes paroles et toutes pensées. " " Le cartusianisme repose sur un fond de silence...C'est en ce fond que naît pour chacun de nous Celui qui est la parole éternelle. Toute notre vocation est là : écouter Celui qui engendre cette parole, et en vivre. La parole procède du Silence, et nous nous efforçons de l'atteindre en son Principe. C'est que le silence dont il s'agit n'est pas un vide et un néant, c'est, au contraire, l' Être en sa plénitude féconde. " Dom Augustin Guillerand
Pour mon ami G. L.

Antienne d'ouverture :
Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
Lecture de Ben Sirac le Sage (48, 1...11)
"LE PROPHÈTE ÉLIE surgit comme un feu, sa parole brûlait comme une torche...heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l'amour du Seigneur, car nous aussi, nous posséderons la vraie vie."
Psaume 79
Fais-nous revenir à toi, Seigneur,
et nous serons sauvés.
« Berger d'Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim.
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver... »
Alléluia. Alléluia.
Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route : tout homme verra le salut de Dieu.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (17,10-13)
« Les disciples interrogèrent Jésus: « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d'abord? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre tout en place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu. Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu'il leur parlait de Jean le Baptiste. »
Le Christ initie progressivement ses disciples à découvrir le mystère du Salut. C'est dans les « douleurs de l'enfantement » que se réalise l'avènement du monde nouveau. Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. Le caractère tragique de la vie des prophètes, en particulier celle de Jean Baptiste qu'annonce Jésus, n'est que l'expression du conflit irréductible entre la manifestation définitive de Dieu dans l'histoire humaine en la personne de Jésus, et les forces du mal qui lui résistent. La venue du Christ cristallise un tel conflit, en même temps qu'il le résout.
La victoire du Ressuscité est déjà à l'oeuvre dès l'Incarnation. Et cette victoire qui fait la joie des prophètes et de Jean le Baptiste, l'ami de l'époux, s'accomplit aussi bien pour les âges qui suivent le Christ que pour ceux qui l'ont précédé. (Homélie prise dans Ephata).
« Pour offrir une maison au Christ qui n'a pas de maison, commencez par faire de vos propres maisons des lieux où abondent la paix, la joie et l'amour à travers l'amour que vous portez à chaque membre de votre famille et à vos voisins. » ( Mère Teresa: SMT , 61).
« N'aie pas peur, ouvre tout grand les portes au Christ. » ( Homèlie de Jean-Paul II pour le début de son pontificat le dimanche 22 .10.1978 )
14.12.06
Notre curé le père Gérard, dans son dernier mot dominical nous a invités à méditer pour ce temps d'Avent les paroles du Credo de Nicée-Constantinople.
Pourquoi Nicée-Constantinople
Parce que ce credo est le fruit de deux conciles :
Le concile de Nicée qui s'est tenu du 19 Juin au 25 Août 325 et a été le premier concile oeucuménique avec la participation de 318 évèques venus d'orient et d'occident.
Le concile de Constantinople qui s'est réuni de Mai à fin Juillet 381 avec 150 évèques
( Nicée, actuellement Izmit, est situé à 100 kilomètres de Constantinople, actuellement Istamboul sur la rive asiate de la mer de Marmara ).
Pourquoi le concile de Nicée
Il a été convoqué par l' empereur Constantin récemment converti à la foi catholique qui, devant le développement rapide accompagné de troubles dans tout l'orient de l'arianisme, voulait recréer l'unité de l'église et éviter un schisme, de nombreux évêques d'orient s'étant laissés séduire par les idées d'Arius.
L'hérésie d'Arius
Elle est née, avec ses thèses les plus radicales et ses arguments les plus forts, de l'esprit d'un homme: Arius, prètre d'Alexandrie en Egypte qui l'a conçue sytématiquement et l'a enfantée par sa propagande. Vraisemblablement Lybien d'origine, devenu diacre à Alexandrie sous Pierre 1er et impliqué déjà dans le schisme de Mélèce, puis prêtre sous Achillas qui lui confère le sacerdoce , il devient curé de Baucalis , le port d'Alexandrie .Excellent dialecticien et prédicateur de renom il rentre en conflit avec Alexandre en 318.Il est condamné et excommunié par Alexandre. son évêque. Exilé en Palestine il continue à propager son hérésie.
La doctrine d'Arius:
Elle tient en quatre assertions majeures :
Le Fils n'est pas éternel
Le Fils a été créé du néant par Dieu et cela volontairement
Le Fils n'est pas Dieu Véritable, égal et consubstantiel au Père
Le Verbe est imparfait et changeant
La propagation de sa doctrine
Exégète doublé d'un dialectien il a fait sien des principes et des formules en vogue depuis longtemps dans les milieux d'Alexandrie. Ce qui lui appartient en propre c'est de les avoir liés en un tout solide et de les avoir propagés dans un langage populaire...Par cette sorte de concentration intense et de présentation brillante il a chargé ses thèses d'une puissance explosive; il est moins le créateur d'un système abstrait que le créateur d'un mouvement de pensée qui a ébranlé tout l'orient;
Voici un exemple tiré du début de la Thalie, poème ou il présente sa doctrine :
Dieu, lui même, selon ce qu'il est, est donc ineffable pour tous.
Il est seul à n'avoir personne d'égal ni de semblable ni de même gloire
Nous le disons inengendré à cause de celui qui, par nature, est engendré
Nous le célébrons sans principe à cause de celui qui a un principe
Nous le vénérons éternel à cause de celui qui est dans le temps
Celui qui est sans principe a établi le Fils principe des créatures
et après l'avoir produit, il l'a adopté pour son fils...
......
La Foi de Nicée
Le concile de Nicée dont les principaux artisans et défenseurs de l'orthodoxie furent saint Athanase pour l'orient et saint Hilaire de Poitiers pour l'occident condamna Arius et ses partisans et promulga le symbole dit de Nicée.
Sa pierre d'angle : HOMOOUSIOS
Ce mot grec "homoousios", qui signifie en français "consubstantiel" ou "de même substance", est comme la pierre d'angle de la foi de Nicée. Ce mot en résume le contenu et en constitue l'originalité. Les Ariens l'ont repoussé comme une nouveauté contraire à L'Ecriture et l'Eglise Catholique l'a regardé comme la marque même de l'orthodoxie,
La Foi au Saint-Esprit
Il y a un contraste saisissant entre le développement du deuxième article du symbole sur le Fils et le troisième résumé en quatre mots "et au Saint Esprit. Cet énoncé est très bref mais d'une importance capitale par le fait même que les pères du concile le confessent solennellement après et avec le Père et le Fils.
Si bref qu'il soit le troisième article du symbole de Nicée manifeste que la Trinité divine est une et indivisible et que ses trois Personnes sont inséparablement l'objet de la même foi.
Anathématisme
Il complète négativement la profession de foi
Quand à ceux qui disent : "il fut un temps où il n'était pas "et "avant d'être engendré il n'était pas " et qu'" il a été tiré du néant ou d' une autre substance ou essence ", qui déclarent que le Fils de Dieu est ou changeant ou variable ", ceux-là l'Eglise catholique et apostolique les anathématise.
Concile de Constantinople
Il réunit en 382 152 évèques et constitue le deuxième concile oecuménique. Il reprendra le Credo de Nicée, complétera légèrement l'article concernant le Fils et développera l'article concernant l'Esprit-Saint.
Méditation
Pour cette fin du temps d'Avent à l'invite du père Gérard je vais méditer sur le mot "consubstantiel", charnière de ma foi en Jésus-Christ " vrai Dieu et vrai Homme "et sur « Dieu Un en Trois qui est Amour »
Ma pensée revient également sur le récent voyage de notre Pape Benoit XVI qui, atterrissant à l'antique Constantinople, a survolé Nicée où s'est forgé le symbole de la Foi catholique il y a presque dix-sept siècles, a été prié avec nos frères musulmans dans l'ancienne Basilique Sainte-Sophie et a posé une nouvelle pierre sur le chemin de la pleine communion avec nos frères orthodoxes.
Cette réflexion m'a conduit à revisiter le Coran J'y ai trouvé cette sourate qu'Arius n'aurait pas reniée.
Si vous avez la curiosité de lire ce que le Coran dit de Jésus et de Marie cliquez sur ce lien et dans la fenêtre de recherche écrivez Jésus ou Marie, Cela m'a interpellé.
Ne nous laissons pas gagner par l'air du temps (New Age, relativisme, Esotérisme, spiritisme, antiPapisme...) Arius n'est jamais bien loin.
Ne me laisse pas me décentrer...Ne nous laisse pas nous décentrer.
Viens Seigneur Jésus ! Marie sois ma mère maintenant !
jc. Joyeux Avent!!!
PS : Mes réflexions sont tirées du livre en deux tomes :
"L'HERESIE D'ARIUS ET LA "FOI" DE NICEE"
d'Ephrem Boularand Professeur de Théologie Positive et de Patrologie
à l'Institut Catholique de Toulouse (1972)
Sainte Odile. St Jean de la Coix: (1542-1591) : religieux carme espagnol, rencontra à 25 ans Thérèse d'Avila, la réformatrice du Carmel. Il voulut adopter, lui aussi, l'observance primitive, mais ses supérieurs s'y opposèrent violemment. La persécution ne fit qu'aider à son union avec Dieu sur les sommets de la vie mystique, dont ses écrits ont gardé la brûlure.
Pie XI proclame Ste Thérèse de l'Enfant Jésus patronne des Missions.
Antienne d'ouverture
Que la croix de notre Seigneur Jésus Christ soit ma seule fierté. Par elle, le monde est à jamais crucifié pour moi, et moi, pour le monde.
Lecture du livre d'Isaïe (41,13-20)
« JE SUIS LE SEIGNEUR ton Dieu. Je te prends la main droite, et je te dis: « Ne crains pas, je viens à ton secours; » Ne crains pas, Jacob, faible vermisseau, Israël, misérable mortel. Je viens à ton secours, déclare le Seigneur; ton rédempteur, c'est le Dieu Saint d'Israël...Je mettrai dans le désert le cèdre et l'acacia, le myrte et l'olivier; je mettrai dans les terres incultes le cyprès, le pin et le mélèze, afin que tous regardent et reconnaissent, afin que tous considèrent et découvrent que la main du Seigneur a fait tout cela, que le Dieu Saint d'Israël en est le créateur. »
Béni sois-tu, Seigneur,
Dieu de tendresse et d'amour !
Psaume 144
« Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !
La bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses oeuvres... »
Alléluia. Alléluia. Ciel, répands ta rosée ! Nuées, faites pleuvoir le juste ! Terre, ouvre-toi, que germe le Sauveur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu ( 11,11-15)
« Jésus déclarait aux foules : « Amen, je vous le dis : Parmi les hommes, il n'en a pas existé de plus grand que Jean Baptiste ; et cependant le plus petit dans le Royaume des cieux est plus grand que lui...Et, si vous voulez bien comprendre, le prophète Elie qui doit venir, c'est lui. Celui qui a des oreilles, qu'il entende ! »
Le Père éternel a dit une seule parole: c'est son Fils. Il la dit éternellement et dans un éternel silence. C'est dans le silence de l'âme qu'elle se fait entendre. (Maxime 147: St Jean de la Croix)
Ce qu'il y a de plus nécessaire pour nous c'est de faire taire devant ce grand Dieu nos tendances et notre langue car le langage qu'il se plait à entendre est le silence de l'amour. (Lettre.8:(St Jean de la Croix)
MA JOIE
Il est des âmes sur la terre
Qui cherchent en vain le bonheur
Mais pour moi, c'est tout le contraire
La joie se trouve dans mon coeur
Cette joie n'est pas éphémère
Je la possède sans retour
Comme une rose printanière
Elle me sourit chaque jour...( Ste Thérèse de l'Enfant Jésus )
12.12.06
Mardi 12 décembre Ste Jeanne Françoise de Chantal
Notre Dame de Guadalupe à Mexico ( 1531 )
Antienne d'ouverture : Voici que le Seigneur va venir, et, avec lui, tous ceux qui ont cru en lui; on verra, ce jour-là, une grande lumière.(cf.Za 14,5.7)
« Consolez. consolez mon peuple, dit votre Dieu. ..Une voix proclame : « Préparez à travers le désert le chemin du Seigneur. ..Alors la gloire du Seigneur se révélera et tous en même temps verront que la bouche du Seigneur a parlé. »...Comme un berger, il conduit son troupeau ; son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son coeur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits. »(Is 40,1-11)
Voici le Seigneur Dieu qui vient avec puissance
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !... » (Ps 95)
Alléluia. Alléluia. Il est proche le jour du Seigneur ; le voici qui vient nous sauver. Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu ( 18,12-14)
« Jésus disait à ses disciples : « Que pensez-vous de ceci ? Si un homme posséde cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée?...
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu. »
« Le Bon Pasteur connait chacun de nous... »
et il nous conduit au Père. Il Lui conduit même les brebis « qui ne sont pas de cet enclos » (Jn 10,16).Son amour et sa sollicitude s'étendent à tous les hommes.
Même ceux qui ne sont pas dans l'Église sont compris dans l'oeuvre du salut.
« L'amour est la plus complète révélation du Bien ».
Chez le Christ, cet amour se manifeste dans le « donner la vie » et en même temps dans le « restituer la vie. ». ( O R,19.82 Jean-Paul II ).
« Le pasteur dont parle Jésus abandonne quatre-vingt-dix neuf brebis sur la montagne pour aller à la recherche de celle qui s'est égarée. Dieu ne considère pas l'humanité comme une masse anonyme, mais s'arrête sur chaque individu et prend soin de chacun avec un soin personnel. Le Christ est le véritable Pasteur qui , de son bras, rassemble son troupeau, il « porte[les agneaux] sur son sein, il conduit doucement les brebis mères » (Is 40,11).
La parabole de la brebis égarée est éloquente. La brebis, à la différence des autres animaux, comme par exemple le chien, ne sait pas revenir seule à la maison et a besoin d'être guidée par le pasteur. De même, nous aussi sommes incapables de nous sauver avec nos seules forces. Nous avons besoin de l'intervention d'En-haut. Et à Noël, ce prodige d'amour s'accomplit: Dieu est devenu l'un de nous pour nous aider à retrouver le chemin qui conduit au bonheur et au salut...
Que la Très Sainte Vierge Marie, Siège de la Sagesse, nous accompagne dans cette attente fervente. » (Homélie du Pape Jean-Paul II le Mardi 10 décembre 2002 aux étudiants et aux professeurs des Universités Romaines).
11.12.06
Antienne d'ouverture Écoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur, annoncez-la aux terres lointaines : Voici notre Sauveur qui vient, ne craignez plus.
« Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent ! Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs, qu'il exulte et crie de joie ! ...dites aux gens qui s'affolent : « Prenez courage, ne craignez pas. Voici votre Dieu...Ils reviendront, les captifs rachetés par le Seigneur, ils arriveront à Jérusalem dans une clameur de joie, un bonheur sans fin illuminera leur visage ;...
(Is 35,1...10).
Voici notre Dieu qui vient nous sauver.
...Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice...(Ps 84)
Alléluia.Alléluia.
Il va venir, le Roi, le Maître de la terre ;
il ôtera nos liens, il nous délivrera. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (5,17-26)
« Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l'assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l'oeuvre pour lui faire opérer des guérisons...Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ...ils montérent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus.Voyant leur foi, il dit : « Tes péchés te sont pardonnés. » Les scribes et les pharisiens se mirent à penser : « « Quel est cet homme qui dit des blasphèmes? Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul? »Mais Jésus, saisissant leurs raisonnements, leur répondit : « Pourquoi tenir ces raisonnements? Qu'est-ce qui est le plus facile? de dire : « Tes péchés te sont pardonnés », ou bien de dire : « Lève-toi et marche? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : lève-toi, prends ta civière et retourne chez toi. » Al'instant même, celui-ci se leva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s'en alla chez lui en rendant gloire à Dieu. Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu... »
« Nous devons tous redécouvrir, dans la foi, le vrai visage de la paroisse, c'est-à-dire le « mystère » même de l'Eglise présente et agissante en elle. Si parfois elle n'est pas riche de personnes et de moyens, si même elle est parfois dispersée sur des territoires immenses, ou indiscernable au milieu de quartiers modernes populeux et confus, la paroisse n'est pas, en premier lieu une structure, un territoire, un édifice; c'est avant tout « la famille de Dieu, fraternité qui n'a qu'une âme ». C'est une maison de famille, fraternelle et accueillante »; c'est « la communauté des fidèles ». En définitive, la paroisse est fondée sur une réalité théologique, car c'est une communauté eucharistique.... »
( Exhortation Apostolique Post-Synodale Christifideles Laici de sa sainteté le Pape Jean-Paul II
sur la Vocation et la Mission des Laïcs dans l'Église et dans le monde.)
10.12.06

Antienne d'ouverture : Peuple de Dieu, voici que le Seigneur va venir pour sauver tous les hommes. Le Seigneur fera retentir sa parole pour la joie de votre coeur.
« Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère, et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours, ...car Dieu conduira Israël dans la joie, à la lumière de sa gloire, lui donnant comme escorte sa miséricorde et sa justice. »(Ba 5,1-9)
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleines de rires,
nous poussions des cris de joie...
Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.(Ps 125)
« Frères, chaque fois que je prie pour vous tous, c'est toujours avec joie, à cause de ce que vous avez fait pour l'Évangile en communion avec moi, depuis le premier jour jusqu'à maintenant...Ainsi, dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le jour du Christ ; et vous aurez en plénitude la justice obtenue grâce à Jésus Christ pour la gloire et la louange de Dieu. »(Ph 1,4-6.8-11)
Alléluia. Alléluia. Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route : tout homme verra le salut de Dieu. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
" ...la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : « À travers le désert une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur du Seigneur, aplanissez sa route...et tout homme verra le salut de Dieu." (Lc 3,1-6).
Homélie du père Émile Sinègre à l' église de Thoiry ( cliquez sur le lien )
...Fais que nous te prêchions sans te prêcher, non par des mots mais par notre exemple...
Être une voix...Si nous pouvions être une voix qui parle de la tendresse de Dieu et de la charité de Dieu et de la charité du Christ...Si nous pouvions être une voix qui dise qu'il est bon, parce que nous serions un peu bons. Une voix qui dise qu'il est tendre parce que nous serions un peu tendres... Si nous pouvions être quelque chose qui aide à croire à l'Amour divin...
Il est grand de dire quelque chose de Dieu, non par les paroles, mais par ce que l'on est. ( Père Henri Huvelin: directeur spirituel de Charles de Foucauld.).
Hier nous avons eu la joie de nous retrouver chez les soeurs Missionnaires de la Charité avec les autres LMC de notre groupe et le Père Philippe Pignel : Chapelet de la Miséricorde Divine en anglais avec les soeurs dans la chapelle. Instruction du Père Philippe et partage. Liturgie des heures dans la chapelle. Échange avec Sr Anne Maëlys...
Retrouvailles avec Sr Fabienne revenue de Calcutta pour refaire faire son visa pour l'Inde. Que de souvenirs depuis 1986!
Ensuite dîner chez Vincent et Jenny avec Eivor, la mère de Jenny, en France pour quelques jours.
Très agréable soirée!
Eivor et Jenny nous montrent les panneaux lumineux qui sont accrochés au mur de leur salon comme cela se fait dans les maisons et dans les rues de leur ville d'origine au nord de la Finlande: Jacobstadt (pendant le temps de l'Avent et de Noël) qui représentent la Foi sous la forme d'une Croix, l'Espérance sous la forme d'une Ancre et la Charité sous la forme d'un Coeur.
09.12.06
Samedi 9 décembre. St Pierre Fourier
Antienne d'ouverture: Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
« PEUPLE DE SION, toi qui habites Jérusalem, jamais plus tu ne pleureras.Quand tu crieras, le Seigneur se penchera vers toi. Dès qu'il t'aura entendu, il te répondra...,le jour où le Seigneur pansera la blessure de son peuple et guérira ses meurtrissures. » (Is 30,19...26).
Heureux qui espère le Seigneur !
Il est bon de fêter notre Dieu,
il est beau de chanter sa louange !
Le Seigneur rebâtit Jérusalem,
il rassemble les déportés d'Israël...(PS 146)
Alléluia.Alléluia. Le Seigneur est notre juge, notre chef et notre roi : c'est lui qui nous sauvera. Alléluia.
«Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la BONNE NOUVELLE du Royaume et guérissant toute maladieet toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »...Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. » (Mt 9,35-38 ; 10, 1.6-8)
O Mère de l'Église, je t'adresse une supplication spéciale pour tous les prêtres qui oeuvrent sur cette terre, afin qu'ils soient de « vrais serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu »
(1 Co 4,1) pour le bien de tous leurs frères. Je te prie pour les religieux et les religieuses, pour toutes les âmes consacrées, et pour que beaucoup répondent à une telle vocation. Je te prie pour que les fidèles et notamment les familles de ce pays aient toujours une grande générositédans la foi. Que tous fassent progresserl'oeuvre de l'évangélisationcommencée ici par les ouvriers apostoliquesqui les ont précédés depuis plusieurs générations!
Que le Verbe de Dieu, qui s'est fait chair dans ton sein virginal par l'action du Saint-Esprit, grandisse dans les coeurs et étende son rayonnement pour le salut du monde entier!
(Pape Jean-Paul II)
JOIE à partager :
Action de grâces pour le jubilé, hier, de Sr Blandine M.C. chez les Srs Missionnaires de la Charité à Paris. Que de souvenirs !
Action de grâces également pour le baptême hier soir et la confirmation et la 1ère communion de Corinne Vivet à l' église de Montfort l'Amaury. Merci à toutes les deux ! Vous êtes dans notre coeur et notre prière.
Merci.
PRIÈRE DU SOIR
Donne à nos bergers le regard du bon berger, celui qui relève les brebis et les rend à la vie. Donne à nos bergers la voix qui, selon sainte Catherine de Sienne, ressuscite les enfants qui sont morts dans le sein de l'Eglise. Donne-nous des prêtres et des évêques, des bergers selon ton coeur de miséricorde. Donne-leur ces épaules infatigables de celui qui aime et porte les faibles pour l'amour de toi qui, de fort, t'es rendu faible. Donne-leur, donne-nous de devenir des christophores, des porteurs du Christ.
08.12.06

SAINTE MARIE, MÈRE DE DIEU. Dès les premiers siècles, l'Eglise a formulé dans sa prière l'essentiel de sa foi concernant la Mère de Jésus (concile d'Ephèse en 431). Mais il fallut ensuite un long temps pour découvrir peu à peu les merveilles de grâce (antienne de la communion), que contenaient ces mots jaillis spontanément des lèvres du peuple chrétien. Saint Irénée avait pressenti l'immaculée conception de Marie, lorsqu'il saluait en elle « la nouvelle Ève ». Ce n'est pourtant qu'au XVe siècle que nous voyons l'Église exposer formellement dans sa liturgie : Dieu a préparé à son Fils « une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge « , préservant celle-ci "de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ce Fils » (prière d'ouverture). La formule est d'une telle plénitude qu'elle devait être reprise presque textuellement dans la définition dogmatique du Pape Pie IX (1854) . l'Immaculée Conception n'est pas seulement pour Marie la préservation du mal, elle est plénitude de grâce : Dieu l'a « comblée de grâce »(préface), «enveloppée du manteau de l'innocence » (a.d'ouverture). Comme son assomption, la conception immaculée de Marie est fondée sur la maternité divine (préface, p. d'ouverture et a. de la communion). Comme en son assomption, Marie est, en sa conception immaculée, l'image anticipée de l'Église : en elle, Dieu « préfigurait l'Église, la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de beauté » (préface), sainte et irréprochable (Ép 5,27).
Antienne d'ouverture:
Je tressaille de joie dans le Seigneur,mon âme exulte en mon Dieu. Car il m'a enveloppée du manteau de l'innocence, et m'a fait revêtir les vêtements du salut, comme une épouse parée de ses bijoux.
" L'homme appela sa femme : « Ève » (c'est -à-dire : « la vivante »), parce qu'elle fut la mère de tous les vivants."(Gn 3,9...20)
lE Seigneur a fait pour toi des merveilles ,Vierge Marie.
Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire...(Ps 97).
BÉNI SOIT DIEU, le Père de notre Seigneur Jésus Christ. ...En lui il nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons ,dans l'amour saints et irréprochables sous son regard...En lui, Dieu nous a d'avance destinés à devenir son peuple ; car lui qui réalise tout ce qu'il a décidé, il a voulu que nous soyons ceux qui avaient espéré dans le Christ à la louange de sa gloire.(Ep 1,3...12)
Alléluia. Alléluia. Réjouis-toi, Vierge Marie, comblée de grâce : le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre les femmes. Alléluia.
« ...L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père : il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin... »
Marie dit alors : " Voici la servante du Seigneur : que tout se passe pour moi selon ta parole." »
(Lc 1, 26-38).
« Avant le Christ, le mystère de la très Sainte Trinité n'était pour ainsi dire pas connu. Pour que le monde pût le connaître, la seconde personne de la Sainte Trinité s'est fait homme et est venue en ce monde ; ce fut la première étape pour une parfaite connaissance de Dieu. Mais afin que le Fils de Dieu soit mieux connu, il fallut la venue du Saint-Esprit- la troisième personne de la Sainte Trinité...Il nous est difficile de comprendre que l'Immaculée est comme « l'incarnation » de l'Esprit-Saint...
Le Saint-Esprit est dans l'Immaculée, à la manière, pourrait-on dire, dont la deuxième personne de la Sainte Trinité, le Verbe, est en son humanité. Cependant, avec cette différence : en Jésus, il y a deux natures, divine et humaine, mais une seule personne qui est Dieu. Mais la nature et la personne de l'Immaculée sont différentes de la nature et de la personne de l'Esprit-Saint. Et cette union est si inexprimable mais si parfaite que le Saint-Esprit agit uniquement par l'Immaculée,son épouse...En honorant l'Immaculée, nous adorons d'une façon particulière le Saint-Esprit.
(Saint Maximilien Kolbe : 28-7-1935 : L.Fr. Salezy Mikolajczyk)
Nous devons être comme une plume dans la main de l'Immaculée...Si Elle met de côté sa plume, attendons humblement . Si Elle veut écrire, soyons obéissants à chaque mouvement qu'Elle fait avec cette plume. Soyons son instrument...Elle peut le mieux réaliser la gloire de Dieu...tout dépend de notre parfaite docilité à son égard.»(Saint Maximilien Kolbe).
« Marie, Mère de Jésus, donne-moi ton coeur,
si beau, si pur , si Immaculé,
si plein d'amour et d'humilité que je puisse
recevoir Jésus dans le Pain de Vie,
L'aimer comme tu l'as aimé
et Le servir sous l'habit de détresse
des plus pauvres parmi les pauvres.
Amen. »(Mère Teresa).
Joyeux Anniversaire à Stéphanie: 40 ans déjà!
Union de prière avec les pélerins de Lourdes: avec Sr Francesca Sr Claudia...Franklane...
avec notre bien-aimée Sr Irène, Sr Marie-Joseph,...,avec père Jean...
avec les pélerins de la chapelle de la Médaille Miraculeuse,
ceux du jardin de l'Immaculée en Pologne..., avec les LMC et les MC.
10ème retrouvailles pour l'heure de la Miséricorde Divine à 15h à Garancières avec la récitation du chapelet à la Miséricorde Divine, comme chaque Vendredi depuis le 6 Octobre.
Voici comment Soeur Faustine note la demande de Jésus à la date du 10 octobre 1937, juste un an avant sa mort:"A trois heures implore ma miséricorde, tout particulièrement pour les pécheurs, et ne fût-ce que pour un bref instant, plonge-toi dans ma passion, en particulier dans mon abandon au moment de mon agonie. C'est là une heure de grande miséricorde pour le monde entier. Je te laisserai pénétrer ma mortelle tristesse ; en cette heure, je ne saurais rien refuser à l'âme qui me prie, par ma passion..."(PJ 1320).
Au début du chapelet: Notre Père...,Je vous salue Marie...,Je crois en Dieu...
Sur les gros grains, une fois:
"Père Éternel, je T'offre le Corps et le Sang, l'Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre-Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier."(PJ 475)
Sur les petits grains, dix fois:
Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier."
Pour terminer, trois fois :
"Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Eternel, prends pitié de nous et du monde entier."
07.12.06
Jeudi 7 décembre St Ambroise: Romain d'origine, Ambroise était préfet de police à Milan quand il fut élu évêque de cette ville. Il sut résister avec énergie aux empiétements du pouvoir impérial, tandis qu'il s'attachait à catéchiser le peuple, en commentant l'Ecriture et en propageant le chant religieux. Il a introduit dans l'Eglise d'Occident la coutume grecque de chanter des hymnes. Son éloquence réussit à toucher saint Augustin et à dissiper ses derniers doutes.
C'est Ambroise qui conféra le baptême au futur évêque d'Hippone, dans la nuit de Pâques 387 .
Tous deux font partie, avec saint Jérôme et saint Grégoire le Grand, des quatre grands docteurs latins de l'Eglise.(Il a laissé plusieurs écrits, principalement exégétiques et moraux).
Jour anniversaire de la mort de notre neveu Frédéric, mort à la maison, à l'âge de 37 ans , le 7 décembre 1998, ou plutôt entré dans la maison du Père,dans la Vie éternelle ce jour-là.
Que de souvenirs affluent à mon esprit! Merci, Frédéric pour tout ce que tu m'as fait découvrir dans ton denier parcours du combattant! Merci pour toutes ces souffrances et ces joies partagées, ces fous rires même! Nous pensons particulièrement aujourd'hui à toute ta famille: à ta mère, à ton père, ton frère...ton beau-père... et à ta femme et à tes enfants que nous portons dans notre coeur et dans notre prière . Bonne fête à Ambroise!
Antienne d'ouverture: Ainsi parle le Seigneur : « Je me susciterai un prêtre fidèle, qui agira selon mon coeur et mon désir. »(I S 2 ; 35)
« ...Tu construis solidement la paix, Seigneur, pour ceux qui ont confiance en toi...Mettez toujours votre confiance dans le Seigneur, car le Seigneur est le Rocher pour toujours...(Is 26, 1-6)
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
« Rendez grâce au Seigneur : Il est bon !
éternel est son amour !... » (Ps 117)
Evangile
Alléluia. Alléluia. Cherchons le Seigneur, tant qu'il se laisse trouver. Invoquons-le, tant qu'il est proche !
Alléluia.
« Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Il ne suffit pas de me dire : « Seigneur, Seigneur ! » pour entrer dans le Royaume des cieux ; mais il faut faire la volonté de mon Père qui est aux cieux.Tout homme qui écoute ce que je vous dis là et le met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a bâti sa maison sur le roc... »
(Mt 7,21.24-27)
« Gardez la joie de vous aimer les uns les autres.L'amour est un roc qui permet de tenir sans peur quand viennent les épreuves ou la souffrance...
Vous avez reçu l'Amour, vous avez reçu la plus grande richesse qui puisse exister. Ne craignez pas de la partager. Pensez à tous ceux qui en sont affamés. »(Mère Teresa).
Réunion de secteur du Secours Catholique:
« ...Si deux ou trois se réunissent, en son Nom, pour servir la table des pauvres, il est au milieu d'eux, dans le grand réfectoire...
Adorons le Seigneur présent sur terre, mais au lieu de rêver vers vingt siècles en arrière, pourquoi ne pas regarder enfin « les autres « comme nous les verrons dans l'éternité, sous leurs masques humains. »(Mgr Jean Rodhain 1934)
« Jésus vient nous voir . Allons à sa rencontre pour lui souhaiter la bienvenue. Il vient à nous en ceux qui ont faim ou manquent de vêtements, ceux qui n'ont personne, les alcooliques, les drogués, les prostituées, les mendiants des rues...
Il est possible que Jésus vienne à vous ou à moi dans un père qui n'a personne, dans une mère, dans un frère ou une soeur.
Si nous le repoussons, si nous n'allons pas à leur rencontre, c'est Jésus lui-même que nous repoussons. »(Mère Teresa).
« C'EST À MOI QUE VOUS L'AVEZ FAIT.»
06.12.06
Mercredi 6 décembre St Nicolas (4eme siècle) Evêque de Myre, en Asie Mineure,il laisse le souvenir d'un homme charitable qui a délivré des enfants et donné une dot à trois jeunes filles. Sa légende fut déformée et reprise dans les personnages de Santa Klaus et du Père Noêl.
Joyeuse fête à tous les Nicolas et en particulier à l'un de mes filleuls.
Antienne d'ouverture: Le Seigneur va venir sans tarder éclairer ce que voilent nos ténébres et se manifester à toutes les nations.(Cf.Ha 2,3 ; I Co 4.5)
« Ce JOUR-LA, le Seigneur, Dieu de l'univers, préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, ...Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pout toujours. Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages...Et ce jour-là on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »... »(Is 25, 6...10...)
Près de toi, Seigneur, sans fin nous vivrons.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer...(Ps 22)
Evangile
Alleluia. Alléluia.Il viendra, le Seigneur, pour sauver son peuple. Heureux ceux qui sont prêts à partir à sa rencontre!
« ...on les déposa à ces pieds et il les guérit. ...et ils rendirent gloire au Dieu d'Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit : « J'ai pitié de cette foule : depuis trois jours déjà, ils sont avec moi et n'ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun ; ils pourraient défaillir en route. » ...
Il prit les sept pains et les poissons, il rendit grâce, les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules..
Tous mangèrent à leur faim ; et, des morceaux qui restaient, on ramassa sept corbeilles pleines. »
(Mt 15,...29-37)
« De nos jours au-delà de la nourriture matérielle dont certains manquent , les gens sont affamés et assoiffés de nourriture spirituelle, que faisons-nous pour eux? Leur donnons-nous la Parole de Dieu?... »(Homélie du pére Zédet à la messe à Thoiry)
« Et Jésus nous a laissé le secret de son amour lorsqu'il s'est écrié : « Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites ». Tout l'Evangile se trouve dans ces quelques mots. Tout au long du jour, nous pouvons rencontrer Jésus en le servant dans les pauvres.
Et la faim n'est pas simplement la faim de pain. C'est bien souvent celle de la Parole de Dieu, de l'Amour.
Et la nudité n'est pas simplement le besoin d'un vêtement. C'est bien souvent le désir d'être reconnu dans sa dignité humaine.
Et le fait d'être sans logis n'est pas simplement de manquer d'un abri de pierre ou de briques, c'est le fait d'être rejeté, haï, méprisé. »(Bienheureuse Mère Teresa)
05.12.06
Mardi 5 décembre.
Antienne d'ouverture: Voici que le Seigneur va venir, et, avec lui, tous ceux qui ont cru en lui ; on verra, ce jour-là, une grande lumière. (cf. Za 14,5.7)
« Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l'esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur qui lui inspirera la crainte du Seigneur. Il ne jugera pas d'après les apparences, il ne tranchera pas d'après ce qu'il entend dire. Il jugera les petits avec justice, il tranchera avec droiture en faveur des pauvres du pays...Le loup habitera avec l'agneau...Ce jour-là, la racine de Jessé, père de David, sera dressée comme un étendard pour les peuples, les nations la chercheront, et la gloire sera sa demeure. »(Is 11, 1...10)
Voici venir des jours de justice et de paix.
« ...Il délivrera le pauvre qui appelle
et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre,
du pauvre dont il sauve la vie... »(Ps 71)
Alléluia.Alléluia. Voici qu'il vient avec puissance, notre Seigneur, pour éclairer les yeux de ses serviteurs. Alléluia.
« Jésus, exultant de joie sous l'action de l'Esprit Saint, dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m' a été confié par mon Père ; personne ne connaît qui est le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît qui est le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. »...(Lc 10,21...24).
« Nous avons besoin de trouver Dieu, et ce n'est ni dans l'agitation ni dans le bruit que nous le pourrons. Dieu est l'ami du silence . Dans quel silence croissent les arbres, les fleurs et l'herbe! Dans quel silence se meuvent les étoiles, la lune et le soleil! N'est-ce pas notre mission de donner Dieu aux pauvres des taudis ? Non pas un Dieu mort, mais un Dieu vivant et aimant. Plus nous recevons dans la prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active. Nous avons besoin de silence pour être capables de toucher les âmes. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu nous dit et dit à travers nous. Toutes nos paroles seront vaines tant qu'elles ne viendront pas du plus intime, - les paroles qui ne transmettent pas la lumière du Christ accroissent les ténèbres. » (Bienheureuse Mère Teresa).
04.12.06
Lundi 4 décembre. "Voici notre Sauveur qui vient,ne craignez plus."
St Jean Damascène ou St Jean de Damas.(vIIe-vIIIes)appelé également Mansour (en arabe: le Victorieux) ou Fils de Mansour , du nom de son grand-père. Docteur de l'Eglise. Fêté à la fois par l'Eglise orthodoxe et par l'Eglise romaine.
"Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur(Is 2,5)
"Quelle joie quand on m'a dit : "Nous irons à la maison du Seigneur!"..."(Ps 121...)
"Le centurion reprit : "Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri"...".(Mt 8,8)
"Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du Royaume des cieux."(Mt 8,11).
03.12.06
Dimanche 3 décembre. Allons au-devant de celui qui vient!
"Parole du Seigneur. Voici venir des jours où j'accomplirai la promesse de bonheur que j'ai adressée à la maison d'Israël et à la maison de Juda..." (Jr 33,14) "Frères, que le Seigneur vous donne, entre vous et à l'égard de tous les hommes, un amour de plus en plus intense et débordant,comme celui que nous avons pour vous." (St Paul 1Th 3,12)
"Restez éveillés et priés en tout temps"(St Luc 21,36...")
Quelle joie d'avoir pu ,grâce à KTO, suivre le voyage du Pape en Turquie,prier avec lui à Ephèse (où nous étions avec 5 de nos enfants le 15 août 1991),en communion avec des chrétiens d'autres communautés et aussi à Istanbul Constantinople avec des musulmans...!
Quelle joie d'avoir eu vendredi 1er décembre la Messe avec le Père Zédet et la nuit d'Adoration avec toutes ces personnes de toutes couleurs venues d'univers si différents!
Quelle joie d'avoir eu aujourd'hui la grâce d'écouter,pendant la Messe à Thoiry, présidée par le père Gérard,l'homélie de Damien Warnan( diacre, qui sera ordonné le 24 juin prochain) que nous avons connu tout petit et qui est toujours dans notre coeur et notre prière, avec toute sa famille réunie à Thoiry à part Benoît , avec Julie, Sarah et Antoine...!Quelle joie aussi d' avoir assisté et partagé la dernière étape de baptême de Corinne Vivet qui sera baptisée à Montfort le 8 décembre , fête de l'Immaculée Conception . Merci Seigneur!
"Soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire: soyez dans la joie.Que votre sérénité soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche." (Ph 4,4-5).
Aide- nous Seigneur à devenir de plus en plus "UN SEUL COEUR". Marie, notre Mère ,prie pour nous!
28.11.06
Fête de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse 27.11.06
Quelques réflexions suite à notre dîner paroissial à Thoiry le samedi 25 novembre 2006.
Oui : la COMMUNICATION.
Il faut une meilleure Communication; « faire remonter et redescendre les informations » afin que toute personne dans chaque village puisse être informée de ce qui se passe dans la paroisse..
De nos jours il n'y a jamais eu autant de débats, de réflexions sur la Communication, de temps passé à en parler, pour apprendre à la pratiquer: des stages, des week-ends de formation à la Communication...
Mais nous, chrétiens, on aura beau faire le parcours complet et sans fautes, il me semble que sans COMMUNION il n'y a pas de vraie COMMUNICATION. Toutes les lampes auront beau être branchées, tous les hallogènes auront beau être installés..., sans « Courant » électrique ils ne pourront pas fonctionner.
« Je ne suis qu'un petit fil – Dieu est le Courant. « ( Mère Teresa )
Sans Amour la Communication ne servira de rien.
« ...Si je n'ai la Charité, cela ne sert de rien. » ( Co, 13...3 )« Voici quel est mon commandement: vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés. Nul n'a plus grand amour que celui-ci: donner sa vie pour ses amis. »(Jn.15,12-13)
Mais comme il est difficile d'Aimer comme Jésus nous a aimés et continue de le faire!
Cela suppose de nous vider, de nous oublier nous-mêmes, de nous convertir à chaque instant ( nous tourner et nous retourner vers Dieu ) pour nous unir à Dieu et aux autres.
Si nous voulons que notre verre plein ( de nous-mêmes ) se vide pour que l'EAU Vive, l'Eau de la Vie, l'Amour, puisse le remplir, c'est un travail de chaque instant, car à peine le verre vidé, il se remplit à nouveau de nos manques d'Amour, à nouveau nous débordons et sommes débordés... C'est toujours à recommencer. La Persévérance est à pratiquer sans cesse; Cela fait mal d'Aimer mais quelle Joie à rencontrer!
Si nous voulons évangéliser, il faut faire la place à l'Unique Evangélisateur : Jésus-Christ. C'est Lui qui évangélise à travers nos mains, nos pieds, notre bouche, notre sourire, notre joie, nos yeux, notre regard... notre être tout entier.
Prenons le temps de L'écouter, dans le Silence, d'écouter sa Parole, de Le recevoir et de L'accueillir dans le Pain de Vie pour pouvoir le donner à tous ceux que nous rencontrons sans exception.
Prenons le temps d'aimer.
Laissons-Le agir et aimer en nous.Nous ne sommes que de petits instruments.« Je suis un petit crayon dans les mains de Dieu. C'est Lui qui écrit. Il fait tout -et c'est vraiment difficile.Quelquefois le crayon se casse. Il doit le tailler un peu plus. » Mère Teresa
Laissons-nous faire, laissons Le faire. " ...Tout ce qu'il vous dira, faites-le. " (Jn 2,..5)
Si vous avez eu la patience de lire jusqu'au bout ces quelques réflexions de plus à partager, branchez votre fil au « Courant », branchons-nous!
« ...par la charité mettez-vous au service les uns des autres »( Ga 5,..13)... Laissez-vous « mener par l'Esprit. »( Ga 5..16).
Joyeux Avent.
Fabienne Bastide LMC ( un-seul-coeur.com )