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28.12.07

French (FR)   Lundi 24 et Mardi 25 décembre 2007 Nativité du Seigneur  -  Categories: fafa, prière  -  @ 20:08:31

Lundi 24 décembre 2007 Messe de la Nuit de Noël

Antienne d'ouverture

Tous ensemble, réjouissons-nous ; dans le monde un enfant est né :
Dieu, notre sauveur ! Aujourd'hui la paix véritable vient du ciel sur notre terre !

Lecture du livre d'Isaïe (9, 1-6)

« LE PEUPLE QUI MARCHAIT DANS LES TÉNÈBRES a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie...
Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné..."

Psaume 95

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !...

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
pour gouverner le monde avec justice.

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre à Tite
(2, 11-14)

« LA GRÂCE DE DIEU s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. ...
Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien. »

Alléluia. Alléluia. Je vous annonce une grande joie. Aujourd'hui nous est né un Sauveur : c'est le Messie, le Seigneur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(2, 1-14)

« EN CES JOURS-LÀ, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre...
l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »

Mardi 25 décembre 2007

NATIVITÉ DU SEIGNEUR

Commencement de l'Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean
(1, 1-18)

« Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu...
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans ce monde...
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité... »

Méditation du Cardinal Decourtray

L'Eglise de Bethléem, c'est cette femme et cet homme penchés sur un berceau en forme de mangeoire...
Marie, encore tout émue, mais rassurée par la présence de son merveilleux compagnon, médite « en les portant en son coeur », les événements qui viennent de bouleverser sa vie : la rencontre du messager de Dieu, l'annonce de l'impossible conception, la visite à Elisabeth, l'ordonnance impériale, le pénible voyage, le caravansérail inhospitalier, la recherche d'un abri de fortune, et puis, l'accouchement si étrangement paisible du beau bébé, fruit de sa foi autant que de son corps, à qui des bergers du voisinage et des mages de l'Orient sont venus rendre une bien mystérieuse visite.
Joseph veille sur l'enfant et sa mère : l'enfant si proche et si lointain, qu'il a mission de protéger, de reconnaître et de nommer ; la mère, qui lui inspire tant de tendresse et de vénération. Serviteur disponible et vigilant, il attend que Dieu lui fasse signe à nouveau.
L'enfant dort, se réveille, sourit, pleure, boit avec bonheur le lait maternel, sourit encore, se rendort. Parfois « il s 'agite un peu, murmure vaguement, sort le bras, essaye de se réveiller et ne peut pas ». A peine perceptible, sa respiration rythme le silence de la nuit. Une paix indicible inonde le coeur des parents. « Inentendue comme le souffle qui s'exhale, l'existence éternelle emplit la chambre, égale à toutes ces pauvres choses innocentes et naïves, quand il est avec nous, nul mal ne nous arrive... »
L'Eglise de Bethléem, ce sont les bergers, ces fils d'Israël méprisés par la synagogue, marginaux résignés à leur statut de « pauvres du pays », soudain enveloppés de lumière, effrayés, vite apaisés et aussitôt envoyés par le messager céleste. Ils trouvent Marie, Joseph, le nouveau-né couché dans la mangeoire et s'en vont tout joyeux le raconter aux autres et le chanter à Dieu.
L'Eglise de Bethléem ce sont les mages, ces fils d'Orient, savants et religieux, conduits par un astre à chevelure d'or vers le Roi de leurs rêves. Ils se prosternent, offrent leurs cadeaux et s'en retournent chez eux en suivant le nouveau chemin que Dieu leur indique.
L'Eglise de Bethléem, c'est cette part minuscule de l'humanité rassemblée autour de son Sauveur, protégée du tyran fourbe et assassin par la présence du Prince de la Paix que la Vierge comblée de grâce vient d'enfanter,et déjà envoyée pour proclamer la joyeuse nouvelle à tous les hommes, « ceux qui sont près et ceux qui sont loin... »Tandis que César Auguste recense la terre courbée sous son pouvoir et qu'Hérode affûte les glaives du massacre, « l'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable » où dort le Roi des rois. Sauveur désarmé, sans force, sans argent et sans voix, totalement dépendant, totalement livré. Il échappera demain au meurtre des innocents en attendant de le subir, trente-trois ans plus tard, sous les huées confondues de la foule de Jérusalem et des soldats de Rome, en présence de la mère douloureuse et du disciple bien-aimé.
C'est après la Pentecôte, dans la ferveur première de sa foi au Christ Ressuscité, que l'Eglise fait mémoire, avec l'évangéliste Luc, auteur des Actes des Apôtres, et Matthieu, l'un des Douze, de la naissance de Jésus. Elle retient ces événements, les méditant elle aussi, comme Marie, dans son coeur. Elle comprend qu'elle n'a d'autre berceau que celui de cet enfant, d'autre mère que la sienne. Elle s'émerveille de se reconnaître dans l'étable de Bethléem, ce premier cénacle. Elle sent se soulever en elle, comme les deux temps d'une même respiration, le double désir qui rythme sa vie : crier sur tous les toits la découverte inouïe et s'abîmer dans le silence de la contemplation...Elle se recueille en la Présence, dans l'attente du second avènement, et s'en va, pour le hâter, vers les quatre points de l'horizon. Elle se rassemble et se disperse, accueille et donne, adore et partage. Elle ne se lasse pas de rendre grâces.
Elle livre au Prince des ténèbres et à ses suppôts une bataille acharnée, bataille spirituelle qui prolonge la victoire de son Seigneur sur le péché, la fatalité et la mort. Elle en sort souvent blessée, parfois martyrisée, jamais désespérée. Et du sein même de l'épreuve où l'entraînent ses combats, c'est avec une irrésistible allégresse, l'allégresse pascale, qu'elle entonne à la louange de la gloire de Dieu le chant des Anges de Noël.

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Notre évêque nous a demandé de prier pour la Chine.

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