12.06.07
Fête du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Antienne d'ouverture
Le Seigneur a nourri son peuple de la fleur du froment, il l'a rassasié du miel du rocher
Alléluia. Alléluia.
Tu es le pain vivant venu du ciel, Seigneur Jésus.
Qui mange de ce pain vivra pour toujours.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (9, 11-17)
« Jésus parlait du règne de Dieu à la foule, et il guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Les Douze s'approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule, ils pourront aller dans les villages et les fermes des environs...Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons... » Il y avait bien cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante. » Ils obéirent et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il les bénit, les rompit et les donna à ses disciples pour qu'ils les distribuent à tout le monde.
Tous mangèrent à leur faim, et l'on ramassa les morceaux qui restaient: cela remplit douze paniers. »
Homélie du Père Alain Quilici O.P.prise dans Ephata
Une fois par an, après avoir longuement célébré les grands événements du salut dans la vie de Jésus, l'Eglise consacre une fête particulière à célébrer ce qui fut un événement unique et qui demeure un événement permanent : l'Eucharistie. Dieu nourrit ses enfants. Il leur donne un pain spirituel qui donne la vie éternelle et pour évoquer ce don merveilleux on nous propose un des récits de la multiplication des pains. On aurait pu lire le récit de l'institution de l'Eucharistie mais l'Eglise a préféré la multiplication de pains. C'est que l'un est lié à l'autre. Ce récit permet même de comprendre mieux l'intention de Dieu, dans le geste de Jésus Avez-vous remarqué que «le jour baisse », ce qui veut dire que les les hommes vont retrouver cette nuit qui pèse sur eux et suscite en eux de l'angoisse. De plus, c'est une foule, car le monde entier est concerné. Ils ont faim, grand problème de tous les temps et de chacun de nous. Ils sont loin de tout village car l'homme est perdu loin de sa vraie patrie qu'est le ciel. Et les apôtre eux-mêmes sont incapables de leur donner à manger, comme le suggère Jésus. Alors Dieu intervient, Il ne veut pas que l'homme meure , ni de solitude, ni d'angoisse, ni de faim. Il est prévenant; comme un père, comme une mère, Il donne de lui-même pour que ses enfants n'aient plus faim. Et tous mangèrent à leur faim. Chaque jour à la messe, le miracle se reproduit, le pain est multiplié, les foules sont rassasiées. Elles sont sauvées de la mort. cela valait bien de faire une fête.
MÉDITATION DE JEAN-PAUL II
Ce culte est dirigé vers Dieu le Père, par Jésus-Christ, dans l'Esprit Saint, Avant tout vers le Père qui, comme l'affirme l'Évangile de saint Jean, a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle (Jn 3,16). Il s'adresse aussi, dans l'Esprit Saint, au Fils incarné, selon l'économie du salut, surtout au moment de consécration suprême et d'abandon total de lui-même auquel se réfèrent les paroles prononcées au cénacle : Ceci est mon corps livré pour vous...Ceci est la coupe de mon sang qui sera versé pour vous...(Mt 22,26). L'acclamation liturgique nous ramène précisément à ce moment; et en célébrant sa résurrection, nous unissons dans le même acte de vénération le Christ ressuscité et glorifié « à la droite du Père », et aussi la perspective de sa « venue dans la gloire ». C'est toutefois l'anéantissement volontaire, agréable au Père et glorifié par la résurrection, qui, célébré sacramentellement en même temps que la résurrection, nous porte à adorer le Rédempteur : qui s'est fait obéissant jusqu'à la mort, et à la mort sur une croix (Ph 2,8). Notre adoration possède encore une autre caractéristique particulière. Elle est pénétrée de la grandeur de cette mort humaine, dans laquelle le monde, c'est-à-dire chacun de nous, a été aimé jusqu'au bout (Jn 13,1). De la sorte elle est aussi une réponse qui veut chercher à s'acquitter envers l'amour immolé jusqu'à la mort sur une croix : elle est notre « Eucharistie », c'est-à-dire notre action de grâces, notre louange pour avoir été rachetés par sa mort et rendus participants de la vie immortelle par sa résurrection.
Un tel culte, qui s'adresse par conséquent à la Trinité du Père, du Fils et de l'Esprit Saint, accompagne et pénètre avant tout la célébration de la liturgie eucharistique.Mais il doit aussi remplir nos sanctuaires même hors des heures de messe. Puisque le mystère eucharistique a été institué par amour et qu'il nous rend le Christ sacramentellement présent, il est digne en vérité d'action de grâces et de culte. Ce culte doit apparaître dans chacune de nos rencontres avec le Saint Sacrement, quand nous visitons nos églises, ou quand les saintes espèces sont portées et administrées aux malades. L'adoration du Christ dans ce sacrement d'amour doit trouver ensuite son expression en diverses formes de dévotion eucharistique : prières personnelles devant le Saint Sacrement, heures d'adoration, expositions brèves, prolongées, annuelles (quarante heures), bénédictions eucharistiques, processions eucharistiques, congrès eucharistiques.
La solennité du « corps et du sang du Christ », instaurée par mon prédécesseur Urbain IV en mémoire de l'institution de ce grand mystère, comme acte de culte public rendu au Christ présent dans l'Eucharistie, appelle ici une mention spéciale. Tout cela correspond donc aux principes généraux, et aux normes particulières existant depuis longtemps mais qui ont été formulées à nouveau pendant ou après le concile Vatican II.
« Qu’en ce jour, les foules empressées du peuple fidèle, accourent dans les temples avec une nouvelle ferveur ; que le clergé et le peuple se lèvent pour faire éclater leur joie dans des cantiques de louanges ; que les cœurs et les désirs, les voix et les lèvres chantent des hymnes joyeux ; que la foi chante, que l’espérance bondisse, que la charité tressaille, que la dévotion applaudisse, que le chœur des prêtres jubile, que l’assemblée des vierges soit remplie de consolation ; que chacun vienne avec un cœur fervent, une volonté empressée, qu’il rende ses devoirs avec zèle, pour célébrer dignement la solennité d’un si grand jour, et puissent tous les enfants du Christ être enflammés d’une telle ardeur pour son service, qu’augmentant de jour en jour le trésor de leurs mérites, ils soient jugés dignes de recevoir comme leur récompense, au terme de leur course, Celui qui sur la croix se livra pour leur rédemption, et dans le Sacrement se donne à eux en nourriture » (Extrait de la Bulle d'Urbain IV pour l'institution de la Fête-Dieu dans l'Eglise universelle, 1264)
30.01.07

Antienne d'ouverture
Je veux paraître devant toi, Seigneur, et me rassasier de ta présence.
Alléluia. Alléluia. Jésus Christ, notre Sauveur, a détruit la mort; il a fait resplendir la vie par son Évangile. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (5,21-43)
« JÉSUS REGAGNA en barque l'autre rive et une grande foule s'assembla autour de lui. Il était au bord du lac. Arrive un chef de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment: « Ma petite fille est à toute extrémité. Viens lui uimposer les mains pour qu'elle soit sauvée et qu'elle vive. » ...Or, une femme qui avait des pertes de sang depuis douze ans...cette femme donc, ayant appris ce qu'on disait de Jésus, vint par derrière dans la foule et toucha son vêtement. Car elle se disait : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée. » À l'instant , l'hémorragie s'arrêta, et elle ressentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal...
Mais Jésus reprit: « Ma fille, ta foi t'a sauvée. Va en paix et sois guérie de ton mal. »...
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue...Il saisit la main de l'enfant, et lui dit: « Talitha koum », ce qui signifie: « Jeune fille, je te le dis, lève-toi. » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher – elle avait douze ans-. Ils en furent complètement bouleversés. Mais Jésus leur recommanda avec insistance que personne ne le sache; puis il leur dit de la faire manger. »
Homélie prise dans Ephata
Cet épisode de l'Évangile de saint Marc nous plonge au coeur du mystère de l'histoire de la rédemption d'Israël et des nations. Voici donc que la fille du chef de la synagogue est mourante, et son cri de détresse arrive aux oreilles du Seigneur, comme il est écrit : Pourquoi m'ont-ils irrité par leurs idoles? Je suis meurtri de la meurtrissure de la fille de mon peuple, je suis dans le deuil, et je pleure nuit et jour les morts de la fille de mon peuple ! (Jr 8,19-23). Cette fille est l'image du peuple d'Israël gémissant dans l'attente du salut messianique. Mais voici Jésus le Messie, Fils de David qui n'a été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël ; c'est pourquoi Il se porte d'abord au secours de la fille du chef de la synagogue, pour lui imposer les mains, lui le grand-prêtre des Hébreux, afin que son peuple soit sauvé et qu'il vive selon les promesses. Cependant chemin faisant, alors qu'une femme touche les franges rituelles du vêtement de Jésus, une force sort de lui qui la guérit et la purifie de son flux de sang, elle que les médecins avaient ruinée sans pouvoir jamais l'apaiser. Cette femme représente les nations païennes affligées par l'impureté de l'idolâtrie, égarées par la médecine des fausses doctrines. Ayant appris ce que le Dieu d'Israël fait par son Messie Jésus, ces nations viennent « par derrière » dit l'Évangile, comme « greffées » au peuple des Hébreux, pour « toucher » le mystère du Christ et obtenir par la foi le salut et la paix. C'est ce qui est écrit : l'Evangile est puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif d'abord puis du Grec (Rm 1,16). Néammoins, lorsque Jésus arrive à la maison du chef de la synagogue, Il doit subir l'incrédulité et la moquerie des juifs ; ainsi en est-il dans l'histoire du salut : selon la sagesse du plan divin, Israël, momentanément aveuglé, refusa le salut immédiat en Jésus Christ, pour que les nations accèdent à la vérité et se nourrissent d'une partie de la miséricorde tombée de la table des Hébreux. Enfin le « Talitha koum » que Jésus adresse à la jeune fille, et qui la rappelle à la vie, prophétise le relèvement et l'illumination messianique d'Israël par la Parole vivifiante de son Messie. Nous qui avons part à la richesse de la racine, accueillons sans orgueil le mystère de l'amour de Dieu pour son peuple, et comme nous y exhorte saint Paul, ne faisons pas le fier aux dépens de l'olivier franc d'Israël. (Fernand Dumont (communauté des Béatitudes))
Joyeux anniversaire de mariage à Julie et Jean-Jacques !
Aujourd'hui à 15h le "chapelet itinérant" a été prié chez Monique Marigny à Ferranville.
Nous avons prié pour nos enfants, petits enfants, pour nos familles, pour toutes les familles de la terre, pour notre Église, nos prêtres , tous les prêtres du monde entier, en union avec l'Abbé Pierre et pour l'Abbé Pierre et pour toutes nos intentions et celles de la Sainte Vierge, avec l'Évangile et les méditations de la chapelle de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac.
Prière de Jean Paul II à la Chapelle le 31 mai 1980
O Marie, conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à vous.
Telle est la prière que tu as inspirée, ô Marie, à sainte Catherine Labouré, en ce lieu même, voilà cent cinquante ans ; et cette invocation, désormais gravée sur la Médaille, est maintenant portée et prononcée par tant de fidèles dans le monde entier ! [...]
Tu es bénie entre toutes les femmes !
Tu as été associée intimement à toute l'oeuvre de notre Rédemption, associée à la Croix de notre Sauveur ; ton coeur a été transpercé, à côté de son coeur. Et maintenant, dans la gloire de Ton Fils, tu ne cesses d'intercéder pour nous, pauvres pécheurs.
Tu veilles sur l'Eglise dont tu es la Mère. Tu veilles sur chacun de tes enfants. Tu obtiens de Dieu, pour nous, toutes ces grâces que symbolisent les rayons de lumière qui irradient de tes mains ouvertes, à la seule condition que nous osions Te les demander, que nous approchions de Toi avec la confiance, la hardiesse, la simplicité d'une enfant.
Et c'est ainsi que Tu nous mènes sans cesse vers Ton divin Fils.
20.01.07

Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière : la splendeur et l'éclat, la puissance et la beauté brillent dans son Temple saint !
Alléluia. Alléluia. Le Seigneur a envoyé Jésus, son Serviteur, porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres. Alléluia.
Commencement de l'Évangile selon saint Luc (1,1-4 ;4,14-21)
«...Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit : l'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur. Jésus referma le livre, le rendit au servant et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui. Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. »
Homélie prise dans Ephata
Comme on envie ces auditeurs de la synagogue de Nazareth dont, une fois au moins, le prédicateur fut Jésus lui-même. Celui en qui s'accomplissaient les Ecritures explique les Ecritures : Aujourd'hui, cette parole s'accomplit. Et cet « aujourd'hui » dure encore pour nous lorsque retentit à nos oreilles la Parole de Dieu ; nous devons recevoir cette parole, l'accueillir, faire place dans notre coeur afin qu'elle puisse y retentir de toutes ses harmoniques. En soi, la Parole de Dieu est souverainement efficace, l'Ecriture nous le montre bien, mais notre inertie, voire notre refus, peuvent la rendre stérile. Il faut une longue patience,une fréquentation habituelle de la Parole pour la rendre fructueuse. Il faut la lire et la relire jusqu'à s'en imprégner afin qu'elle occupe nos pensées et vienne comme naturellement à nos lèvres. Bienheureuse rumination qui introduit la Parole de Dieu au milieu de nos soucis, de nos tentations, pour qu'elle les éclaire et les repousse. Alors la Parole devient vraiment nôtre aujourd'hui : elle guide nos pas et nous fait vivre selon Dieu, créant une familiarité de plus en plus intime avec le Père qui a envoyé sa Parole, avec Jésus-Parole, avec l'Esprit de Dieu qui illumine et réchauffe nos coeurs au contact de la Parole.
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))
Le Christ rend présent le Royaume
13. Jésus de Nazareth conduit à son terme le plan de Dieu. Après avoir reçu l'Esprit Saint au baptême, il manifeste sa vocation messianique; il parcourt la Galilée, «proclamant l'Evangile de Dieu et disant: "Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche: repentez-vous et croyez à l'Evangile"» (Mc 1, 14-15; cf. Mt 4, 17; Lc 4, 43 ) . La proclamation et l'instauration du Royaume de Dieu sont l'objet de sa mission: «C'est pour cela que j'ai été envoyé» (Lc 4, 43). Mais il y a plus: Jésus est lui-même la Bonne Nouvelle, comme il le déclare dans la synagogue de son village, dès le début de sa mission, en s'appliquant la parole d'Isaie sur l'Oint, envoyé par l'Esprit du Seigneur (cf. Lc 4, 14-21). Le Christ étant la Bonne Nouvelle, il y a en lui identité entre le message et le messager, entre le dire, l'agir et l'être. Sa force et le secret de l'efficacité de son action résident dans sa totale identification avec le message qu'il annonce: il proclame la Bonne Nouvelle non seulement par ce qu'il dit ou ce qu'il fait, mais par ce qu'il est.
Le ministère de Jésus est décrit dans le contexte de ses voyages dans son pays. L'horizon de sa mission avant la Pâque se concentre sur Israël; toutefois, il y a en Jésus un élément nouveau d'importance primordiale. La réalité eschatologique n'est pas renvoyée à une fin du monde éloignée, mais elle devient proche et commence à advenir. Le Royaume de Dieu est tout proche (cf. Mc 1, 15), on prie pour qu'il vienne (cf. Mt 6, 10), la foi le voit déjà à l'œuvre dans les signes, tels les miracles (cf. Mt 11, 4-5), les exorcismes (cf. Mt 12, 25-28), le choix des Douze (cf. Mc 3, 13-19), l'annonce de la Bonne Nouvelle aux pauvres (cf. Lc 4, 18). Dans les rencontres de Jésus avec les païens, il apparaît clairement que l'accès au Royaume advient par la foi et la conversion (cf. Mc 1, 15), et non du fait d'une simple appartenance ethnique.
Le Règne que Jésus inaugure est le Règne de Dieu. Jésus lui-même révèle qui est ce Dieu qu'il désigne par le terme familier de « Abba », Père (Mc 14, 36). Dieu, révélé surtout dans les paraboles (cf. Lc 15, 3-32: Mt 20, 1-16), est sensible aux besoins et aux souffrances de tout homme: il est un Père plein d'amour et de compassion qui pardonne et accorde gratuitement les grâces demandées.
Saint Jean nous dit que « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8. 16). Tout homme est donc invité à « se convertir » et à « croire » à l'amour miséricordieux de Dieu pour lui: le Royaume croîtra dans la mesure où tous les hommes apprendront à se tourner vers Dieu comme vers un Père dans l'intimité de la prière (cf. Lc 11, 2; Mt 23, 9) et s'efforceront d'accomplir sa volonté (cf. Mt 7, 21).
Ioannes Paulus PP. II
REDEMPTORIS MISSIO

Nous sommes liés spirituellement à la lignée d’Abraham. Nous avons une même communauté de destin car c’est du peuple d’Israël que nous avons reçu la Révélation de l’Alliance.
L’Église se nourrit encore maintenant de la racine de l’olivier franc :
" Mais si quelques-unes des branches ont été coupées tandis que toi, sauvageon d’olivier tu as été greffé parmi elles pour bénéficier avec elles de la sève de l’olivier, ne va pas te glorifier aux dépens des branches. Ou si tu veux te glorifier, ce n’est pas toi qui portes la racine, c’est la racine qui te porte". (Romains 11,18)
Le Christ, Marie, les apôtres, les disciples et une bonne part des premiers chrétiens furent juifs. Par eux l’héritage d’Israël est devenu levain parmi les nations.
Le peuple juif reste le témoin permanent de la fidélité de Dieu. Juifs et chrétiens attendent la venue du Jour du Seigneur dans la vigilance, la prière, l’action et la fidélité à la Parole. Le Tanar (l’ancien Testament pour les chrétiens) y fait sans cesse référence et alimente notre foi.
Nous avons beaucoup en commun :
- une foi en même Dieu unique
- une foi en un Dieu créateur (et qui exclut la déification du monde, cf New Age)
- un Dieu qui crée l’homme à son image ce qui lui confère une dignité et une grandeur unique
- la Révélation à Noé et Abraham et celle de l’Alliance au Sinaï
- La révélation donnée à travers les Dix Paroles (commandements) qui résument la relation à Dieu et aux hommes
- L’espérance messianique qui lance l’homme vers son but à travers la Rédemption.
La liturgie chrétienne puise dans la prière d’Israël qui a été la prière du Christ : fêtes, sanctification des jours, office divin, sanctus, Pater, magnificat, benedictus, offertoire de l’eucharistie, sanctification des étapes de la vie
Nous avons enfin en commun une attitude fondamentale devant Dieu : crainte de Dieu, obéissance (écoute et pratique), connaissance de Dieu, conversion (teshouva), mémoire des merveilles accomplies par Dieu, amour, confiance, fidélité, sainteté, louange..
Saint Fabien et Saint Sébastien
Saint Fabien : premier laïc élu pape en 236. Estimé de tous pour son zèle apostolique, il meurt victime de la persécution de Dèce , le 20 janvier 250.
Saint Sébastien : Capitaine de la compagnie des gardes, il est en garnison à Milan, quand il décide de rejoindre Rome pour venir en aide à ses frères chrétiens persécutés sur l'ordre de Dioclétien.
Bientôt sommé de renier sa foi et de sacrifier aux idoles, Sébastien refuse d'obéïr. Cela lui vaut d'être percé de flèches en 304. A son intercession, Rome fut délivrée de la peste en 680.
« Je prendrai soin de mon troupeau dit le Seigneur ; je lui donnerai moi-même un berger pour le conduire. Et moi, le Seigneur, je serai leur Dieu. »
Alléluia. Alléluia. Seigneur Dieu, ouvre notre coeur, pour qu'il recherche avec amour les paroles de ton Fils. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (3,20-21)
« Jésus entre dans une maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu'il n'était pas possible de manger. Sa famille, l'apprenant, vint pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Homélie prise dans Ephata
« Il a perdu le sens. » Jésus Sagesse éternelle du Père est taxé de folie par ses proches, tant il est vrai qu'un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et sa propre maison: La lumière est venue dans le monde et les siens ne l'ont pas reconnue. Quel est donc ce Dieu si déroutant, si incompréhensible qui refuse de se laisser enfermer dans nos calculs humains? La sagesse de Dieu est folie aux yeux des hommes ; à la suite de Jésus,combien de ses disciples ne supporteront-ils pas cette même accusation de folie? Tels ces fols en Christ de la sainte Russie dont le regard était empli d'une telle sagesse que les humbles ne s'y trompaient pas et les vénéraient. La famille de Jésus n'a pas su échapper à ses propres certitudes pour s'ouvrir à la lumière .Cela viendra plus tard : Comme vos coeurs sont lents à croire, dira Jésus aux apôtres. Dieu est le Tout-Autre, accepterons-nous de basculer dans sa sagesse à Lui et de tout perdre pour jouer ce jeu de la folie de l'amour de Dieu ?
(Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda)).
Le P. de Montfort, un" missionnaire extraordinairement rayonnant"
...Avant tout, saint Louis-Marie frappe par sa spiritualité théocentrique. Il a «le goût de Dieu et de sa vérité» (L'Amour de la Sagesse éternelle, n. 13) et sait communiquer sa foi en Dieu, dont il exprime à la fois la majesté et la douceur, car Dieu est source débordante d'amour. Le Père de Montfort n'hésite pas à ouvrir aux plus humbles le mystère de la Trinité, qui inspire sa prière et sa réflexion sur l'Incarnation rédemptrice, oeuvre des Personnes divines. Il veut faire saisir l'actualité de la présence divine dans le temps de l'Église; il écrit notamment: «La conduite que les trois Personnes de la Très Sainte Trinité ont tenue dans l'Incarnation et le premier avènement de Jésus Christ, elles la gardent tous les jours, d'une manière invisible, dans la sainte Église, et la garderont jusqu'à la consommation des siècles, dans le dernier avènement de Jésus Christ» (Traité de la vrai dévotion, n. 22) À notre époque, son témoignage peut aider à fonder vigoureusement l'existence chrétienne sur la foi dans le Dieu vivant, sur une relation chaleureuse avec lui et sur une solide expérience ecclésiale, grâce à l'Esprit du Père et du Fils, dont le règne continue à présent (cf. Prière embrasée, n. 16).
3. La personne du Christ domine la pensée de Grignion de Montfort: «Jésus Christ notre Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, doit être la fin dernière de toutes nos autres dévotions» (Traité de la vraie dévotion, n. 61). L'Incarnation du Verbe est pour lui réalité absolument centrale: «Ô Sagesse éternelle [...], je vous adore [...], dans le sein de votre Père pendant l'éternité, et dans le sein virginal de Marie, votre digne Mère, dans le temps de votre Incarnation» (L'Amour de la Sagesse éternelle, n.223). L'ardente célébration de la personne du Fils de Dieu incarné, qui se retrouve dans tout l'enseignement du Père de Montfort, garde aujourd'hui son inestimable valeur, car elle relève d'une conception équilibrée du point de vue de la doctrine et elle porte à l'adhésion de tout l'être à Celui qui révèle à l'humanité sa véritable vocation. Puissent les fidèles entendre cette exhortation: «Jésus Christ, la Sagesse éternelle, est tout ce que vous pouvez et devez désirer. Désirez-le, cherchez-le, [...] unique et précieuse perle»... (ibid., n. 9)!
Lettre de Jean-Paul II pour les 50 ans de la canonisation de saint Louis-Marie


Happy Feast to Father Sebastian, Joyeuse fête à tous les Sébastien et les Fabien et les Fabienne !
01.01.07

Antienne d'ouverture
Nous te saluons, Mère très sainte : tu as mis au monde le Roi qui gouverne le ciel et la terre pour les siècles sans fin.
Lecture du livre des Nombres
« LE SEIGNEUR dit à Moïse : « Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d'Israël : Que le Seigneur te bénisse et te garde !... »
Psaume 66
Que Dieu nous prenne en grâce et qu'il nous bénisse !
« Que ton visage s'illumine pour nous,
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations... »
Leecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Galates (4, 4-7)
« FRÈRES, lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d'une femme, il a été sujet de la loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils... »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 16-21)
« QUAND les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire...Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception. »
L'IMAGE DE LA MÈRE
« La naissance parle toujours de la Mère, de Celle qui donne la vie, de Celle qui donne l'homme au mpnde. Le premier jour de l'an est le jour de la Mère.
Nous la voyons donc – comme dans tant de tableaux et de sculptures – l'Enfant dans les bras, ou l'Enfant au sein. Mère. Celle qui a engendré et nourri le Fils de Dieu. Mère du Christ. Il n'est d'image plus connue ou parlant de manière plus simple du mystère de la nativité du Seigneur que celle de la Mère avec Jésus dans les bras. Cette image n'est-elle pas la source de notre toute particulière confiance? N'est-ce pas précisément elle qui nous permet de vivre au milieu de tous les mystères de notre foi et, en les contemplant comme « divins », de les considérer en même temps comme humains?
Mais il y a encore une autre image de la Mère avec le Fils entre les bras. Elle se trouve dans cette Basilique: c'est la « Pieta », c'est Marie avec Jésus descendu de la Croix; avec Jésus qui a expiré devant ses yeux, sur le Golgotha, et qui retourne entre ces bras qui, à Bethléem, l'ont offert comme Sauveur du monde.
Je voudrais lier notre prière à cette double image. Je voudrais la lier à cette Maternité que l'Eglise vénère de manière particulière en l'octave du Noël du Seigneur.
Cest pourquoi, je dis: « Mère, Toi qui sais ce que signifie serrer dans ses bras le corps mort de son Fils, de Celui à qui tu as donné la vie, épargne à toutes les mères de ce monde la mort de leurs fils, les tourments, l'esclavage, la destruction de la guerre, les persécutions, les camps de concentration, les prisons ! Conserve-leur la joie de la naissance, de la subsistance, du développement de l'homme et de sa vie.
Au nom de cette vie, au nom de la naissance du Seigneur, implore avec nous la paix, la justice dans le monde. » (Jean-Paul II : Une année avec Marie : méditations quotidiennes 29.03.1985)
l

Dimanche à la messe nous avons chanté à l'Offertoire un refrain de saint Ignace de Loyola : "Amar y servir ", "aimer et servir" en français.
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec l'exhortation apostolique "Christifideles Laici" de 1988, que nous sommes en train d'étudier, qui s'appuie sur la parabole de la Vigne et des sarments et nous fait pénétrer dans le mystère de l'Eglise : Appartenir pleinement au mystère de l'Eglise-Communion pour participer pleinement au mystère de l'Eglise -Mission ...Être et agir... aimer et servir... Communion et Mission .
Cela a été la vocation de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus dont nous fêterons l'anniversaire de sa naissance demain "...Je compris que l'Amour renfermait toutes les vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... En un mot qu'Il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée : O Jésus, mon Amour... ma vocation, enfin je l'ai trouvée, MA VOCATION C'EST L'AMOUR !...
Cela est aussi celle de Mère Teresa et de toute la famille des Missionnaires de la Charité. En avril 1964 Mère Teresa écrivait à ses soeurs : "Quand la petite Fleur fut canonisée, on ne trouva pas de grandes choses à dire pour son procès de canonisation. Elle fut canonisée à cause d'une seule chose. Ainsi que le déclara Pie X "Elle fit les petites choses ordinaires avec un amour extraordinaire." C'est ce que vous et moi avons offert quand nous avons donné notre parole à Jésus. C'est notre voeu. Être Missionnaire de la Charité, c'est être Missionnaire d'Amour... "
C'est notre vocation à nous tous , "Fidèles Laics du Christ ".
Qu' avec la protection et le secours de Marie , Mère de l'Eglise, avec la petite Thérèse et Mère Teresa, nous chantions en toutes les langues et vivions joyeusement, tout au long de cette nouvelle année, le refrain de saint Ignace: "AIMER ET SERVIR, AMAR Y SERVIR, LOVE AND SERVE,... »
Ce sont nos voeux du fond du Coeur !
Jean-Claude et Fabienne
Ci-joint mèditation de Mère Teresa sur la parabole de « La Vigne et les Sarments ».
29.12.06

Antienne d'ouverture
Dieu a tant aimé le monde
qu'il a donné le Fils unique.
Ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas
mais il obtiendra la vie éternelle.
Lecture de la première lettre de saint Jean (2, 3-11)
« Mes bien-aimés, voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus Christ : c'est en gardant ses commandements...Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est encore maintenant dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a pour lui aucune occasion de chute... »
Psaume 95
Joie au ciel ! Exulte la terre !
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !... »
Alléluia.Alléluia.
Voici la lumière qui éclaire les nations !
Voici la gloire d'Israël ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2,22-35)
« Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. »...Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui...Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître,tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »
« C'est aujourd'hui la fête de Jésus Christ, au quarantième jour de sa vie, dans le Temple de Jérusalem où il fut porté pour satisfaire aux prescriptions de la loi de Moïse (cf. Lc 2,22-24). Mais c'est aussi la fête de Marie.
Elle porte l'enfant dans ses bras. Mais, même de cette façon, Jésus est la lumière de nos âmes, la lumière qui éclaire les ténèbres de la connaissance et de l'existence humaines, de l'intelligence et du coeur.
Ces « pensées intimes d'un grand nombre » sont révélées quand les mains maternelles de Marie soutiennent cette grande Lumière Divine, quand elles la rapprochent de l'homme. » (Jean-Paul II: Une année avec Marie, méditations quotidiennes.29.03.1985).
22.12.06

Le DON DE LA JOIE
Antienne d'ouverture : Portes, levez vos frontons! élevez-vous, portes éternelles: qu'il entre, le Roi de gloire! (Ps 23,7)
Lecture du premier livre de Samuel (I, 24-28, 2,1a.)
LORSQUE SAMUEL eut été sevré, Anne, sa mère le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;...
On offrit le taureau en sacrifice, et on présenta l'enfant au prêtre Éli.
Anne lui dit alors: «Écoute-moi, mon Seigneur, je t'en prie! ...C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. Àmon tour, je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. »
Alors il se prosternèrent devant le Seigneur, Et Anne fit cette prière:
CANTIQUE (I Samuel 2,1)
Dieu est la joie de mon coeur.
« Mon coeur exulte à cause du Seigneur;
mon front s'est relevé grâce à mon Dieu!
Face à mes ennemis, s'ouvre ma bouche:
oui, je me réjouis de ta victoire !...
De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre
pour qu'il siège parmi les princes
et reçoive un trône de gloire. »
Alléluia. Alléluia. Viens, Roi de l'univers, pierre angulaire de l'Église ! À l'homme que tu as pétri de la terre, viens apporter le salut. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (I, 46-56)
« MARIE RENDIT GRÂCE au Seigneur en disant: « Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur. Il s'est penché sur son humble servante; désormais tous les âges me diront bienheureuse.Le Puissant fit pour moi des merveilles; Saint est son nom! Son amour s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent...Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. »Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle. »
NOUS APPRENONS DE MARIE « LE SECRET DE LA JOIE »
« Nous apprenons de Marie « le secret de la joie » qui vient de la foi, pour en illuminer notre vie et celle des autres.
L'Évangile de la Visitation est rempli de joie: joie d'être visitée par Dieu, joie d'ouvrir les portes au Rédempteur. cette joie est le fruit de l'Esprit Saint, et personne ne peut nous l'enlever, si nous lui restons fidèles. » (Jean-Paul II: Une année avec Marie : méditations quotidiennes 1985).
« La joie est prière.
La joie est force.
La joie est amour
La joie est un filet d'amour avec lequel on peut attraper les âmes. »(Mère Teresa LS, 68).
« La joie était la force de Notre Dame. La joie seulement a pu lui donner la force d'aller en hâte à travers les collines de Judée pour faire le travail de servante aupès de sa cousine . » (Mère Teresa LC, 89).
Nous aussi, comme elle, nous devons être de vraies servantes du Seigneur et chaque jour après la Sainte Communion nous allons en hâte, à travers les collines des difficultés rendre un service gratuit et de tout coeur aux pauvres. »(Mère Teresa)
« Un coeur joyeux est le résultat normal d'un coeur brûlant d'amour. »(Mère Teresa)
« La joie est très contagieuse; donc, soyez toujours pleins de joie quand vous allez parmi les pauvres. » (Mère Teresa LC, 105).
Donne-moi, Seigneur, le virus de la Joie, et que je puisse contaminer tous ceux que je rencontrerai ! Supprime en moi tous les anti corps: l'égoisme, les manques d'humilité, l'amour propre...qui pourraient l'empêcher de s'installer dans mon coeur !.
Inocule-moi, Seigneur , le virus de la Joie!
Marie, « Cause de notre Joie », priez pour nous... (Fabienne).
Action de grâce pour Serge F. qui a retrouvé du travail aujourd'hui.
« SOYEZ JOYEUX DANS L'ESPÉRANCE » (St Paul 12,12).
21.12.06
Jeudi 21 décembre Saint Pierre Canisius,théologien jésuite au temps du concile de Trente.
Antienne d'ouverture
Voici venir le Seigneur Souverain : il aura pour nom Emmanuel car il sera : « Dieu avec nous ».
Lecture du Cantique des Cantiques (2,8-14)
« VOICI MON BIEN-AIMÉ qui vient ! il escalade les montagnes, il franchit les collines, il accourt comme la gazelle, comme le petit d'une biche. ..
Mon bien-aimé aparlé ; il m'a dit : «... Lève-toi, mon amie, viens, ma toute belle ! Ma colombe, blottie dans le rocher, cachée dans la falaise, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ton visage est beau. »
Psaume 32(33)
Criez au Seigneur votre joie,
chantez_lui le cantique nouveau.
« Rendez grâce au Seigneur sur la cithare,
jouez pour lui de la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau,
de tout votre art, soutenez l'ovation...
Nous attendons notre vie du Seigneur :
il est pour nous un appui,un bouclier.
La joie de notre coeur vient de lui,
notre confiance est dans son nom très saint. »
Alléluia.Alléluia. Viens, Emmanuel, notre Législateur et notre Roi ! Sauve-nous, Seigneur notre Dieu. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (1,39-45)
« EN CES JOURS-LÀ, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée. Elle entra dans la maison de Zaccharie et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'Esprit Saint, et s'écria d'une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. ..
Heureuse, celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
« C'est un des moments les plus beaux de la vie de Marie : Jésus étant entré dans sa vie, elle part aussitôt, en hâte, chez Élisabeth pour lui donner Jésus et Le donner à son fils.Nous lisons dans l'Evangile que l'enfant « bondit d'allégresse » à cette première rencontre avec le Christ.Notre Dame fut le fil le plus merveilleux Elle permit à Dieu de la remplir à ras bord, aussi, par son abandon,
« que tout se passe pour moi selon ta parole », elle devint pleine de grâce qu'elle alla transmettre à Jean. Demandons à Dieu de nous utiliser pour aller partout dans le monde ...et pour continuer à connecter les fils des coeurs des hommes au courant, Jésus ( Mère Teresa : LS, 22). »
PRÉVENANTE DANS SA JOIE
«Ecoutons ce célèbre commentaire, plein d'onction spirituelle, que saint Ambroise fait du voyage de Marie : « Joyeuse de réaliser son désir, délicate dans son devoir, prévenante dans sa joie, elle se hâte vers la montagne. A quoi devaient tendre, sinon à gagner les sommets, les pas empressés de celle qui déjà était pleine de Dieu? La grâce du Saint-Esprit ne connaît point d'obstacles qui puissent retarder son pas. »...
... « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu'à moi? »(Lc 1,43).« Elisabeth est la première qui a professé la foi de l'Eglise: Mère de mon Seigneur, Mère de Dieu, Theotokos!« Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur! » (Lc 1, 45).
Aujourd'hui ces paroles d'Elisabeth, adressées à Marie à la Visitation, sont répétées par toute l'Eglise. » ( Jean- Paul II : Une année avec Marie, méditations quotidiennes. 1985.)
20.12.06

Mercredi 20 décembre
Antienne d'ouverture :
Un rameau sortira de la souche de Jessé, la gloire du Seigneur remplira la terre, et tout homme verra le salut de notre Dieu.
Lecture du livre d'Isaïe (7,10-16)
« ...Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel (c'est-à-dire : « Dieu-avec-nous »). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien... »
Psaume 23
Qu'il vienne, le Seigneur, le roi de gloire !
« Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots... »
Alléluia. Alléluia. Viens, Clé de David ! Toi qui ouvres les portes du Royaume, arrache à leur prison les captifs des ténèbres. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (1,26-38)
« Au sixiéme jour d'Élisabeth, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée,appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. L'ange entra chez elle et dit : « Je te salue,Comblée- de -grâce, le Seigneur est avec toi. » ...L'ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il règnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. »...Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole... »
Dès ce moment Marie comprend. Elle ne pose plus aucune question. Elle dit seulement: « ...qu'il m'advienne selon ta parole » (Lc 1,38). Et le Verbe s'est fait chair (cf Jn 1, 14).
La mission du Fils commence dans l'Esprit Saint.
« La mission du Fils et la mission de l'Esprit Saint » commencent. Dans cette première étape la mission s'adresse à Elle seule: à la Vierge de Nazareth. L'Esprit Saint descend d'abord sur Elle. Marie, dans son humaine et virginale substance, est par la puissance du Très-Haut prise sous ombre. Grâce à cette puissance et par le Saint-Esprit, Elle devient Mère du Fils de Dieu, tout en restant vierge. La mission du Fils commence en elle dans son coeur. La mission de l'Esprit Saint qui « procède du Père et du Fils » parvient d'abord à Elle, à l'âme qui est Son Epouse, la plus pure et la plus sensible. » (Une année avec Marie: méditations quotidiennes de Jean-Paul II).
Marie, Mère de Jésus, donne-moi
ton coeur, si beau, si pur, si Immaculé,
si plein d'amour et d'humilité
que je puisse recevoir Jésus
dans le Pain de Vie,
L'aimer comme tu L'as aimé et
Le servir
sous l'habit de détresse
du Plus Pauvre parmi les Pauvres.
Amen (Mère Teresa).
17.12.06
Antienne d'ouverture :
Il vient le Christ, notre Roi : Jean lui rend témoignage:
« Voici l'Agneau de Dieu qui devait venir ».
Lecture du livre de Jérémie (23,5-8)
« Voici venir des jours, déclare le Seigneur, où je donnerai à David un Germe juste : il régnera en vrai roi, il agira avec intelligence, il exercera dans le pays le droit et la justice...Voici le nom qu'on lui donnera : « Le Seigneur-est-notre-justice. »
...on dira : « Par le Seigneur vivant, qui a fait monter du pays du Nord les hommes de la maison d'Israël, qui les a ramenés de tous les pays où il les avait dispersés, et qui les fait demeurer sur leur propre sol. »
Psaume 71 (72)
Voici venir des jours
de justice et de paix.
« Dieu, donne au roi tes pouvoirs,
à ce fils de roi ta justice.
Qu'il gouverne ton peuple avec justice,
qu'il fasse droit aux malheureux !... »
Alléluia. Alléluia. Viens, Chef de ton peuple Israël !Toi qui as donné la Loi sur la montagne, délivre-nous par la vigueur de ton bras. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (1,18-24)
« Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ...
...l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est à dire: « Le Seigneur-sauve »), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »...Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit, et prit chez lui son épouse. »
...Il y a une analogie étroite entre « l'annonciation » du texte de Matthieu et celle du texte de Luc. Le messager divin introduit Joseph dans le mystère de la maternité de Marie. Celle qui est son « épouse » selon la loi, tout en restant vierge, est devenue mère par le fait de l'Esprit Saint. Et quand le Fils que Marie porte en son sein viendra au monde, il devra recevoir le nom de Jésus. C'était là un nom connu parmi les Israélites, et on le donnait parfois aux enfants. Mais ici il s'agit du Fils qui - selon la promesse divine - accomplira pleinement la signification de ce nom: Jésus, Yehošua', qui veut dire Dieu sauve.
Le messager s'adresse à Joseph en tant qu' « époux de Marie », celui qui, le moment venu, devra donner ce nom au Fils qui naîtra de la Vierge de Nazareth qui l'a épousé. Il s'adresse donc à Joseph en lui confiant les devoirs d'un Père terrestre à l'égard du Fils de Marie. « A son réveil, Joseph fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit: il prit chez lui son épouser » (Mt 1, 24). Il la prit avec tout le mystère de sa maternité, il la prit avec le Fils qui devait venir au monde par le fait de l'Esprit Saint: il manifesta ainsi une disponibilité de volonté semblable à celle de Marie à l'égard de ce que Dieu lui demandait par son messager.
( EXHORTATION APOSTOLIQUE REDEMPTORIS CUSTOS DE SA SAINTETÉ JEAN-PAUL II
SUR LA FIGURE ET LA MISSION DE SAINT JOSEPH DANS LA VIE DU CHRIST ET DE L'ÉGLISE )
16.12.06

Antienne d'ouverture :
Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
Lecture de Ben Sirac le Sage (48, 1...11)
"LE PROPHÈTE ÉLIE surgit comme un feu, sa parole brûlait comme une torche...heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l'amour du Seigneur, car nous aussi, nous posséderons la vraie vie."
Psaume 79
Fais-nous revenir à toi, Seigneur,
et nous serons sauvés.
« Berger d'Israël, écoute,
resplendis au-dessus des Kéroubim.
Réveille ta vaillance
et viens nous sauver... »
Alléluia. Alléluia.
Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez la route : tout homme verra le salut de Dieu.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (17,10-13)
« Les disciples interrogèrent Jésus: « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d'abord? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre tout en place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu'ils ont voulu. Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu'il leur parlait de Jean le Baptiste. »
Le Christ initie progressivement ses disciples à découvrir le mystère du Salut. C'est dans les « douleurs de l'enfantement » que se réalise l'avènement du monde nouveau. Le Fils de l'homme, lui aussi, va souffrir par eux. Le caractère tragique de la vie des prophètes, en particulier celle de Jean Baptiste qu'annonce Jésus, n'est que l'expression du conflit irréductible entre la manifestation définitive de Dieu dans l'histoire humaine en la personne de Jésus, et les forces du mal qui lui résistent. La venue du Christ cristallise un tel conflit, en même temps qu'il le résout.
La victoire du Ressuscité est déjà à l'oeuvre dès l'Incarnation. Et cette victoire qui fait la joie des prophètes et de Jean le Baptiste, l'ami de l'époux, s'accomplit aussi bien pour les âges qui suivent le Christ que pour ceux qui l'ont précédé. (Homélie prise dans Ephata).
« Pour offrir une maison au Christ qui n'a pas de maison, commencez par faire de vos propres maisons des lieux où abondent la paix, la joie et l'amour à travers l'amour que vous portez à chaque membre de votre famille et à vos voisins. » ( Mère Teresa: SMT , 61).
« N'aie pas peur, ouvre tout grand les portes au Christ. » ( Homèlie de Jean-Paul II pour le début de son pontificat le dimanche 22 .10.1978 )
12.12.06
Mardi 12 décembre Ste Jeanne Françoise de Chantal
Notre Dame de Guadalupe à Mexico ( 1531 )
Antienne d'ouverture : Voici que le Seigneur va venir, et, avec lui, tous ceux qui ont cru en lui; on verra, ce jour-là, une grande lumière.(cf.Za 14,5.7)
« Consolez. consolez mon peuple, dit votre Dieu. ..Une voix proclame : « Préparez à travers le désert le chemin du Seigneur. ..Alors la gloire du Seigneur se révélera et tous en même temps verront que la bouche du Seigneur a parlé. »...Comme un berger, il conduit son troupeau ; son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son coeur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits. »(Is 40,1-11)
Voici le Seigneur Dieu qui vient avec puissance
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !... » (Ps 95)
Alléluia. Alléluia. Il est proche le jour du Seigneur ; le voici qui vient nous sauver. Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu ( 18,12-14)
« Jésus disait à ses disciples : « Que pensez-vous de ceci ? Si un homme posséde cent brebis et que l'une d'entre elles s'égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour partir à la recherche de la brebis égarée?...
Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu. »
« Le Bon Pasteur connait chacun de nous... »
et il nous conduit au Père. Il Lui conduit même les brebis « qui ne sont pas de cet enclos » (Jn 10,16).Son amour et sa sollicitude s'étendent à tous les hommes.
Même ceux qui ne sont pas dans l'Église sont compris dans l'oeuvre du salut.
« L'amour est la plus complète révélation du Bien ».
Chez le Christ, cet amour se manifeste dans le « donner la vie » et en même temps dans le « restituer la vie. ». ( O R,19.82 Jean-Paul II ).
« Le pasteur dont parle Jésus abandonne quatre-vingt-dix neuf brebis sur la montagne pour aller à la recherche de celle qui s'est égarée. Dieu ne considère pas l'humanité comme une masse anonyme, mais s'arrête sur chaque individu et prend soin de chacun avec un soin personnel. Le Christ est le véritable Pasteur qui , de son bras, rassemble son troupeau, il « porte[les agneaux] sur son sein, il conduit doucement les brebis mères » (Is 40,11).
La parabole de la brebis égarée est éloquente. La brebis, à la différence des autres animaux, comme par exemple le chien, ne sait pas revenir seule à la maison et a besoin d'être guidée par le pasteur. De même, nous aussi sommes incapables de nous sauver avec nos seules forces. Nous avons besoin de l'intervention d'En-haut. Et à Noël, ce prodige d'amour s'accomplit: Dieu est devenu l'un de nous pour nous aider à retrouver le chemin qui conduit au bonheur et au salut...
Que la Très Sainte Vierge Marie, Siège de la Sagesse, nous accompagne dans cette attente fervente. » (Homélie du Pape Jean-Paul II le Mardi 10 décembre 2002 aux étudiants et aux professeurs des Universités Romaines).
11.12.06
Antienne d'ouverture Écoutez, tous les peuples, la parole du Seigneur, annoncez-la aux terres lointaines : Voici notre Sauveur qui vient, ne craignez plus.
« Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent ! Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse, qu'il se couvre de fleurs des champs, qu'il exulte et crie de joie ! ...dites aux gens qui s'affolent : « Prenez courage, ne craignez pas. Voici votre Dieu...Ils reviendront, les captifs rachetés par le Seigneur, ils arriveront à Jérusalem dans une clameur de joie, un bonheur sans fin illuminera leur visage ;...
(Is 35,1...10).
Voici notre Dieu qui vient nous sauver.
...Amour et vérité se rencontrent,
justice et paix s'embrassent ;
la vérité germera de la terre
et du ciel se penchera la justice...(Ps 84)
Alléluia.Alléluia.
Il va venir, le Roi, le Maître de la terre ;
il ôtera nos liens, il nous délivrera. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (5,17-26)
« Un jour que Jésus enseignait, il y avait dans l'assistance des pharisiens et des docteurs de la Loi, venus de tous les villages de Galilée et de Judée, ainsi que de Jérusalem ; et la puissance du Seigneur était à l'oeuvre pour lui faire opérer des guérisons...Arrivent des gens, portant sur une civière un homme qui était paralysé ; ...ils montérent sur le toit et, en écartant les tuiles, ils le firent descendre avec sa civière en plein milieu devant Jésus.Voyant leur foi, il dit : « Tes péchés te sont pardonnés. » Les scribes et les pharisiens se mirent à penser : « « Quel est cet homme qui dit des blasphèmes? Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul? »Mais Jésus, saisissant leurs raisonnements, leur répondit : « Pourquoi tenir ces raisonnements? Qu'est-ce qui est le plus facile? de dire : « Tes péchés te sont pardonnés », ou bien de dire : « Lève-toi et marche? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur terre le pouvoir de pardonner les péchés, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : lève-toi, prends ta civière et retourne chez toi. » Al'instant même, celui-ci se leva devant eux, il prit ce qui lui servait de lit et s'en alla chez lui en rendant gloire à Dieu. Tous furent saisis de stupeur et ils rendaient gloire à Dieu... »
« Nous devons tous redécouvrir, dans la foi, le vrai visage de la paroisse, c'est-à-dire le « mystère » même de l'Eglise présente et agissante en elle. Si parfois elle n'est pas riche de personnes et de moyens, si même elle est parfois dispersée sur des territoires immenses, ou indiscernable au milieu de quartiers modernes populeux et confus, la paroisse n'est pas, en premier lieu une structure, un territoire, un édifice; c'est avant tout « la famille de Dieu, fraternité qui n'a qu'une âme ». C'est une maison de famille, fraternelle et accueillante »; c'est « la communauté des fidèles ». En définitive, la paroisse est fondée sur une réalité théologique, car c'est une communauté eucharistique.... »
( Exhortation Apostolique Post-Synodale Christifideles Laici de sa sainteté le Pape Jean-Paul II
sur la Vocation et la Mission des Laïcs dans l'Église et dans le monde.)
09.12.06
Samedi 9 décembre. St Pierre Fourier
Antienne d'ouverture: Viens, Seigneur, montre-nous ton visage, et nous serons sauvés.
« PEUPLE DE SION, toi qui habites Jérusalem, jamais plus tu ne pleureras.Quand tu crieras, le Seigneur se penchera vers toi. Dès qu'il t'aura entendu, il te répondra...,le jour où le Seigneur pansera la blessure de son peuple et guérira ses meurtrissures. » (Is 30,19...26).
Heureux qui espère le Seigneur !
Il est bon de fêter notre Dieu,
il est beau de chanter sa louange !
Le Seigneur rebâtit Jérusalem,
il rassemble les déportés d'Israël...(PS 146)
Alléluia.Alléluia. Le Seigneur est notre juge, notre chef et notre roi : c'est lui qui nous sauvera. Alléluia.
«Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la BONNE NOUVELLE du Royaume et guérissant toute maladieet toute infirmité. Voyant les foules, il eut pitié d'elles parce qu'elles étaient fatiguées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, et les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. »...Vous avez reçu gratuitement : donnez gratuitement. » (Mt 9,35-38 ; 10, 1.6-8)
O Mère de l'Église, je t'adresse une supplication spéciale pour tous les prêtres qui oeuvrent sur cette terre, afin qu'ils soient de « vrais serviteurs du Christ et intendants des mystères de Dieu »
(1 Co 4,1) pour le bien de tous leurs frères. Je te prie pour les religieux et les religieuses, pour toutes les âmes consacrées, et pour que beaucoup répondent à une telle vocation. Je te prie pour que les fidèles et notamment les familles de ce pays aient toujours une grande générositédans la foi. Que tous fassent progresserl'oeuvre de l'évangélisationcommencée ici par les ouvriers apostoliquesqui les ont précédés depuis plusieurs générations!
Que le Verbe de Dieu, qui s'est fait chair dans ton sein virginal par l'action du Saint-Esprit, grandisse dans les coeurs et étende son rayonnement pour le salut du monde entier!
(Pape Jean-Paul II)
JOIE à partager :
Action de grâces pour le jubilé, hier, de Sr Blandine M.C. chez les Srs Missionnaires de la Charité à Paris. Que de souvenirs !
Action de grâces également pour le baptême hier soir et la confirmation et la 1ère communion de Corinne Vivet à l' église de Montfort l'Amaury. Merci à toutes les deux ! Vous êtes dans notre coeur et notre prière.
Merci.
PRIÈRE DU SOIR
Donne à nos bergers le regard du bon berger, celui qui relève les brebis et les rend à la vie. Donne à nos bergers la voix qui, selon sainte Catherine de Sienne, ressuscite les enfants qui sont morts dans le sein de l'Eglise. Donne-nous des prêtres et des évêques, des bergers selon ton coeur de miséricorde. Donne-leur ces épaules infatigables de celui qui aime et porte les faibles pour l'amour de toi qui, de fort, t'es rendu faible. Donne-leur, donne-nous de devenir des christophores, des porteurs du Christ.