05.12.07

Dimanche 18 novembre 20007 33ème dimanche ordinaire
Journée nationale du Secours Catholique
Fête de la Sainte Famille pour les LMC
Antienne d'ouverture
« Mes pensées, dit le Seigneur Dieu, sont des pensées de paix et non pas de malheur. Appelez-moi, je vous écouterai et, de partout, je vous rassemblerai. »
(Jer 29, 11.12.14.)
Lecture du livre de Malachie (3, 19-20a)
« Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. »
Psaume 97 (98)
R/Il vient, le Seigneur, gouverner le monde avec justice.
« Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !...
Lecture de la seconde lettre de saint Paul Apôtre aux Thessaloniciens (3, 7-12)
« FRÈRES,...À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus-Christ cet ordre et cet appel : qu'ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu'ils auront gagné.
Alléluia. Alléluia. Redressez-vous, levez la tête, car votre rédemption approche. Alléluia.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (21, 5-19)
« ...Mais avant tout cela, on portera la main sur vous et on vous persécutera ;...Ce sera pour vous l'occasion de rendre témoignage. Mettez-vous dans la tête que vous n'avez pas à vous soucier de votre défense. Moi-même, je vous inspirerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront opposer ni résistance ni contradiction. Vous serez livrés même par vos parents, vos frères, votre famille et vos amis, et ils feront mettre à mort certains d'entre vous. Vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu. C'est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. »
La fin des temps, dont nous ignorons tout, heurte parfois notre imagination. L'Evangile, à sa façon, nous enseigne ce qui nous est utile sans pour autant nourrir une vaine curiosité. Oui, la fin viendra et, en un certain sens, nous sommes déjà à l'époque de la fin, déjà les signes précurseurs, épidémies, catastrophes, guerres, abondent mais il ne faut pas se hâter de courir après le premier prophète venu. Notre maître et Seigneur est là, près de nous, Il ne se révèle pas dans des signes extérieurs bruyants et spectaculaires, mais Il agit au coeur de chacun et ne nous abandonne jamais dans la détresse. Lorsque vient la persécution, autre signe de la fin et qui ne manque jamais à l'Eglise. Il est lui-même la force des témoins, des martyrs précieux aux yeux de Dieu. Nous n'avons rien à redouter des événements extérieurs car notre force est en lui et Il nous aime. Aussi la sérénité dans l'attente est-elle le signe du vrai croyant Appuyé sur la force de Dieu, habité par l'Esprit, le croyant va à la rencontre définitive de celui qui l'a déjà rencontré dans son coeur et qui l'aime.
Homélie d'un frère de Taizé prise dans Ephata
« Charité : le mot que je ne cacherai pas ; quand on fait des concessions sur les mots, on finit par en faire sur les idées. Il a été mal employé? Et puis après? Rétablissez-le dans son vrai sens. On est agacé par certains qui disent pratiquer la charité? Non, répondez que c'est la charité qui pratique le chrétien, qui l'agit, qui l'anime. C'est l'inverse.
On dit qu'il exerce la charité, non c'est la charité qui l'exerce. La charité n'est pas le résultat d'un labeur humain. C'est un travail de Dieu dans l'âme qui consent, à tout prix, à s'y livrer. La fraternité indispensable n'en est que le résultat. »
Jean Rodhain. Pélerinage international du monde ouvrier, Lourdes, août 1958.
Jésus s'est converti en Pain de Vie pour satisfaire notre faim de son amour, mais je crois que cela ne lui a pas suffi : il a voulu être nu, sans toit, affamé. Et il a dit : « J'avais faim, j'étais nu, malade, sans toit...C'est à moi que vous l'avez fait. »...
Il en est de même pour vous, dans vos foyers, dans votre vie. Jésus continue à dire : J'ai eu faim...Dans votre maison, vous avez un Christ affamé, un Christ nu, un Christ sans toit. Etes-vous capable de le reconnaître? Que de fois un enfant abandonne le foyer familial, parce que personne ne l'aime à la maison. Trop souvent on trouve les vieillards dans les asiles parce que personne n'a de temps à leur consacrer ! Les pauvres sont parmi nous. Nous en apercevons-nous?...
On ne peut séparer la vie de prière de la quête d'argent, d'aliments et de vêtements.
Bienheureuse Mère Teresa. Nous serons jugés sur l'amour : textes recueillis et présentés par José-Luis Gonzalez-Balado
Sagrada Familia (Gaudi)