06.02.10
Anniversaire de la mort de Marthe Robin :
le vendredi 6 février 1981 au Foyer de Charité
de Châteauneuf-de-Galaure
Le père Finet la trouva sans vie, sur le sol, vers 17 heures. Elle mourut seule, durant sa passion hebdomadaire, à l'heure où, sur la Croix, Jésus " remit l'esprit ".
Prière que Marthe aimait que l'on récite tous les jours
Je vous choisis, aujourd'hui, 0 Marie,
En présence de toute la Cour Céleste
Pour ma Mère et ma Reine.
Je vous livre et consacre, en toute soumission et amour,
Mon corps et mon âme,
Mes biens intérieurs et extérieurs,
Et la valeur même de mes bonnes actions
Passées, présentes et futures,
Vous laissant un entier et plein droit
De disposer de moi,
Et de tout ce qui m'appartient,
Sans exception, selon Votre Bon Plaisir
A la plus grande Gloire de Dieu,
Dans le temps et l'éternité,
Amen
Prière donnée par Marthe et récitée dans les Foyers de Charité après chaque communion.
O Mère bien aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l'Amour,
apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité,
à fixer sur Elle notre respectueuse et affectueuse attention.
Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle,
ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ;
tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous dans vos clartés, inondez-nous de vos douceurs,
emportez-nous dans la lumière et dans l'Amour, emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.
Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu ;
mais que chaque minute nous emporte plus avant dans les profondeurs de l'auguste Mystère,
jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine,
verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l' Unité. Amen.
MARIE
pour Marthe
« Que le genre humain tout entier réunisse, s'il le peut, toutes les nuances des fleurs, qu'il prenne tous ses sourires au printemps, aux forêts leurs effluves embaumés, aux montagnes leur majesté, aux flots leur transparence, aux aurores leurs premières teintes, aux jours ses bienheureuses clartés, aux soirs leurs harmonies mélancoliques, aux vallées leurs gazouillis d'oiseaux et le murmure chantant des ruisseaux, aux déserts leur calme mystérieux. Qu'il aille plus loin encore, qu'il prenne la sagesse sur les cheveux blancs des vieillards, l'enthousiasme sur le front resté pur des jeunes gens, l'innocence en l'âme des vierges. Qu'il accumule tous les trésors des cœurs généreux et si dévoués de nos mères... Qu'il multiplie toutes les beautés à l'infini, qu'il en retire par la pensée toute imperfection, il n'aura encore qu'une bien pâle idée de ce qu'est Marie, la Vierge des Vierges, l'Immaculée Mère de Dieu.
Qu'il ajoute encore tout ce qu'il pourra imaginer dans son esprit, inventer dans son cœur à cette merveille de l'Amour de degrés en degrés, jusqu'aux confins des perfections divines, Marie est encore infiniment plus belle que la beauté entrevue, plus grande que la grandeur soupçonnée, plus puissante et plus reine que le cœur humain le plus vibrant d'amour ne l'a jamais compris. Elle est l'Immaculée, infiniment au-dessus de toutes les louanges que le langage humain, même le plus pur et le plus doué, ne saurait balbutier ici-bas par toutes les inventions de son amour. Dans notre impuissance à la chanter d'une manière digne d'Elle, mieux vaut confesser avec tous les anges et tous les élus qui la contemplent dans les hauteurs de la gloire, que la beauté divine de la très Sainte Vierge dépasse à l'infini toutes les louanges réunies du ciel et de la terre et que la parole humaine dès qu'elle touche aux grandeurs de Marie ne peut qu'humblement répéter le cri de Saint Bernard : « de Marie, jamais, jamais assez ! »
Il n'y a vraiment que l'Esprit Saint et Jésus lui-même qui puissent pleinement la louer et parler d'Elle comme il convient...
Marie est un abîme de complaisances où repose la Trinité d'Amour !... Et ce n'est là qu'un point de départ, le commencement d'une très grande réalisation éternelle ! … C'est une aurore qui monte au-delà de ce monde et dont chaque nation va bientôt connaître le Règne éblouissant de Lumière, d'Amour et de Vie Divine. »
Dimanche 7 février 2010
5ème dimanche du temps ordinaire
Antienne d'ouverture
Venez, inclinez-vous, prosternez-vous : adorons le Seigneur qui nous a faits : oui, il est notre Dieu.
PRIÈRE. Dans ton amour inlassable, Seigneur, veille sur ta famille ; et, puisque ta grâce est notre unique espoir, garde-nous sous ta constante protection. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.
Lecture du livre d'Isaïe (6, 1-2a, 3-8)
L'ANNÉE DE LA MORT du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un trône très élevé... Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils se criaient l'un à l'autre : « Saint !
Saint ! Saint !, le Seigneur Dieu de l'univers. Toute la terre est remplie de sa gloire. »...
J'entendis alors la voix du Seigneur qui disait : « Qui enverrai-je ? Qui sera notre messager ? » Et j'ai répondu : « Moi, je serai ton messager : envoie-moi. »
Psaume 137 (138)
R. Saint est le Seigneur notre Dieu !
De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce :
tu as entendu les paroles de ma bouche.
Je te chante en présence des anges,
vers ton temple sacré, je me prosterne...
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (15, 1-11)
FRÈRES, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous
l'avez reçu, et vous y restez attachés ; vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants...
Mais ce que je suis, je le suis par la grâce de Dieu...
Alléluia. Alléluia. La voix du Seigneur appelle : « Venez, suivez-moi, je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (5, 1-11)
UN JOUR, Jésus se trouvait sur le bord du lac de Génésareth : la foule se pressait autour de lui pour écouter la parole de Dieu... Jésus monta dans une des barques... Puis il s'assit et, de la barque, il enseignait la foule.
Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson. ».. et ils prirent une telle quantité de poissons que leurs filets se déchiraient.... A cette vue, Simon-Pierre tomba aux pieds de Jésus, en disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur. »...
Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. »
Alors, ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent.
HOMÉLIE de Dom Patrick Olive (Abbé de Notre-Dame de Sept-Fons)
Comment n'être pas frappé de la souveraine liberté avec laquelle Jésus s'adresse à ces pêcheurs du lac, emprunte leur barque, commande leur pêche. Mais plus surprenante encore est la docilité de ces hommes. Ils ont donc saisi mystérieusement qu'ils n'avaient pas affaire à un exalté ou à un prédicant ordinaire. Ils obéissent sans mot dire et le résultat ne se fait pas attendre, une pêche vraiment miraculeuse, un départ irrévocable : Laissant tout, ils le suivirent.
Ainsi le Christ s'adresse-t-Il à tout homme de bonne volonté pour entrer dans sa vie et la transformer. Bien-heureux celui qui le reçoit ! Il y faut certes un cœur préparé. Ce qui signifie d'abord un cœur simple, qui n'est pas prévenu par des a priori paralysants mais qui laisse volontiers Dieu conduire les événements sans « enjamber sur la Providence ». Ce n'est qu'après l'obéissance de Simon que le signe miraculeux est donné. Ce n'est qu'après l'acceptation du plan de Dieu sur nous que se dévoilent la force et la grandeur de sa grâce à l'œuvre dans nos pauvretés. Et cette irruption de Dieu s'accomplit toujours, signe infaillible, de la conscience de notre indignité. Alors, pour nous aussi, retentit le « n'aie pas peur » qui nous lie à tout jamais au Dieu qui nous rend forts.