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14.01.07

French (FR)   Sondage et Evangélisation  -  Categories: jc, documents, Jean-Paul II  -  @ 19:26:18

Sondage dans le journal La Croix du mardi 9 janvier 2007 :
Quelle est votre religion si vous en avez une ?
Réponse : Catholique : 51%
A quelle fréquence assistez-vous à la messe ?
En % des catholiques français
Pratiquants réguliers : une fois ou plus par semaine : 8%
: une ou deux fois par mois : 9%
Vous arrive-t-il de prier ?
jamais ou exeptionnellement : 47%
chaque jour : 16%
Selon vous, qu'y a-t-il après la mort ?
il n'y a rien : 26%
quelque chose mais ne savent pas quoi : 53%
la résurrection des morts 10%

:

Ceci interpelle !!! :
Comme dans le rugby il faut en revenir aux fondamentaux.

Une Église plus contemplative : le Visage du Christ contemplé

3. Cum Maria contemplemur Christi vultum ! Ces paroles me reviennent souvent à l'esprit : contempler le « visage » du Christ avec Marie. Lorsque nous parlons du « visage » du Christ, nous nous référons à son aspect humain, à travers lequel resplendit la gloire éternelle du Fils unique du Père (voir Jn 1, 14) : « La gloire de la divinité resplendit dans le visage du Christ » (ibid., n° 21). Contempler le visage du Christ conduit à une connaissance profonde et passionnante de son mystère. Contempler Jésus avec les yeux de la foi nous fait pénétrer davantage dans le mystère de Dieu-Trinité. Jésus dit : « Qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14, 9). À travers le Rosaire, nous avançons sur cet itinéraire mystique « en compagnie de sa Mère très sainte et à son école » (Rosarium Virginis Mariae, n° 3). Marie nous sert même de maîtresse et de guide. Sous l'action de l'Esprit Saint, elle nous aide à acquérir cette « audace tranquille » qui permet de transmettre aux autres l'expérience de Jésus et l'espérance qui anime les croyants (voir Redemptoris missio, n° 24).
Tournons-nous toujours vers Marie, modèle incomparable ! Dans son âme, toutes les paroles de l'Évangile trouvent un écho extraordinaire. Marie est la « mémoire » contemplative de l'Église, qui vit dans le désir de s'unir plus profondément à son Époux pour marquer encore davantage notre société. Face aux grands problèmes, face à la douleur innocente, aux injustices perpétrées avec une insolence arrogante, comment devons-nous réagir ? À l'école de Marie, qui est notre Mère, les croyants apprennent à reconnaître dans l'apparent « silence de Dieu » la Parole qui retentit dans le silence pour notre salut.


Une Église plus sainte : le visage du Christ imité et aimé

4. Grâce au baptême, tous les croyants sont appelés à la sainteté.

Le concile Vatican II, dans la Constitution dogmatique Lumen gentium, souligne que la vocation universelle à la sainteté consiste à l'appel de tous à la perfection de la charité.
Sainteté et mission sont deux aspects inséparables de la vocation de chaque baptisé. L'engagement à devenir plus saints est étroitement lié à celui de diffuser le message du salut. « Tout fidèle - rappelais-je dans Redemptoris missio - est appelé à la sainteté et à la mission » (n° 90). En contemplant les mystères du Rosaire, le croyant est encouragé à suivre le Christ et à en partager la vie, jusqu'à pouvoir dire avec saint Paul : « Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20).

Si tous les mystères du Rosaire constituent une école importante de sainteté et d'évangélisation, les mystères lumineux mettent en évidence des aspects singuliers de notre sequela évangélique. Le baptême de Jésus au Jourdain rappelle que chaque baptisé est choisi pour devenir dans le Christ « fils dans le Fils » (Ep 1, 5 ; voir Gaudium et spes, n° 22). Lors des noces de Cana, Marie invite à l'écoute obéissante de la Parole du Seigneur : « Faites tout ce qu'il vous dira » (Jn 2, 5). L'annonce du Royaume et l'invitation à la conversion sont une claire consigne pour tous à entreprendre le chemin de la sainteté. Dans la Transfiguration de Jésus, le baptisé fait l'expérience de la joie qui l'attend. En méditant l'institution de l'eucharistie, il retourne perpétuellement au Cénacle, où le divin Maître a transmis le trésor le plus précieux à ses disciples : lui-même dans le sacrement de l'autel.

Les paroles que la Vierge prononce à Cana constituent en quelque sorte l'horizon marial de tous les mystères lumineux. L'annonce du Royaume imminent, l'appel à la conversion et à la miséricorde, la Transfiguration sur le mont Thabor et l'institution de l'eucharistie trouvent, en effet, dans le cœur de Marie un écho particulier. Marie garde les yeux fixés sur le Christ, mettant à profit chacune de ses paroles et indique à tous comment être d'authentiques disciples de son Fils.



Une Église plus missionnaire : le Visage du Christ annoncé

5. À aucune autre époque, l'Église n'a eu autant de possibilités d'annoncer Jésus comme aujourd'hui, grâce au développement des moyens de communication. C'est précisément pour cette raison que l'Église est appelée aujourd'hui à faire transparaître le visage de son Époux avec une sainteté plus resplendissante. Dans ce difficile effort, elle se sait soutenue par Marie. Elle « apprend » d'elle à être « vierge », totalement dédiée à son Époux, Jésus-Christ, et « mère » d'une multitude de fils qu'elle engendre à la vie immortelle.
Sous le regard vigilant de la Mère, la communauté ecclésiale croît comme une famille ravivée par l'effusion puissante de l'Esprit et, prête à relever les défis de la nouvelle évangélisation, elle contemple le visage miséricordieux de Jésus dans les frères, en particulier chez les pauvres et les personnes indigentes, ainsi que ceux qui sont éloignés de la foi et de l'Évangile. En particulier, l'Église n'a pas peur de crier au monde que le Christ est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6) ; elle ne craint pas d'annoncer avec joie « la bonne nouvelle, dont le centre, mieux encore, le contenu lui-même, réside dans la personne du Christ, le Verbe fait chair, l'unique Sauveur du monde » (Rosarium Virginis Mariae, n° 20).
Il est urgent de préparer des évangélisateurs compétents et saints ; il est nécessaire que la ferveur ne s'affaiblisse pas chez les apôtres, en particulier pour la mission ad gentes. Le Rosaire, s'il est pleinement redécouvert et valorisé, offre une aide spirituelle et pédagogique constante mais en même temps féconde pour former le Peuple de Dieu à travailler dans le vaste domaine de l'action apostolique.

Une consigne précise

6. Le devoir de l'animation missionnaire doit continuer à représenter un engagement sérieux et cohérent de chaque baptisé et de chaque communauté ecclésiale. Un rôle plus spécifique et particulier revient certainement aux Œuvres pontificales missionnaires, que je remercie pour ce qu'elles accomplissent déjà généreusement.
Je voudrais suggérer à tous d'intensifier la récitation du saint Rosaire, au niveau personnel et communautaire, pour obtenir du Seigneur les grâces dont l'Église et l'humanité ont particulièrement besoin. J'y invite véritablement chacun : enfants et adultes, jeunes et personnes âgées, familles, paroisses et communautés religieuses.
Parmi les nombreuses intentions, je ne voudrais pas oublier celle de la paix. La guerre et l'injustice naissent dans le cœur « divisé ». « Celui qui assimile le mystère du Christ - et le Rosaire vise précisément à cela -, apprend le secret de la paix et en fait un projet de vie » (Rosarium Virginis Mariae, n° 40). Si le Rosaire rythme notre existence, il pourra devenir un instrument privilégié pour construire la paix dans le cœur des hommes, dans les familles et entre les peuples. Avec Marie, nous pouvons tout obtenir de son Fils Jésus. Soutenus par Marie, nous n'hésiterons pas à nous consacrer avec générosité à la diffusion de l'annonce évangélique jusqu'aux extrémités de la terre.

Message pour la Journée mondiale des missions
Jean-Paul II

Traiter le visage du Christ souffrant, tel qu’il se serait imprimé sur le linge de Véronique, en un seul trait se développant en spirale à partir du bout du nez, peut paraître une gageure quelque peu sacrilège. En fait, Claude Mellan (1598-1688), buriniste inégalé, n’a fait ici qu’aller à l’extrême de sa manière habituelle, qui était de ne point croiser les tailles, la première étant pour lui suffisante. La devise inventée par l’abbé de Marolles, " Formatur unicus una, non alter ", montre la richesse de l’équivoque : ce personnage unique (le Christ) est issu d’une personne unique (la Vierge) et formé d’une ligne unique ; il n’y en a pas deux comme lui, il n’y a pas deux lignes, il n’y a pas (malgré les copies et les imitations) deux estampes comme celle-ci.

Chaque fois que nous communions dans notre Eglise de Thoiry, nous passons devant ce Visage du Christ sur le coté de l'autel du Saint-Sacrement, surmonté du vitrail de l'Annonciation à Marie. Que comme Marie et à sa suite nous répondions à Son Appel !

13.01.07

French (FR)   Dimanche 14 janvier 2ème dimanche du temps ordinaire  -  Categories: fafa, prière  -  @ 23:26:22

Antienne d'ouverture

Que toute la terre se prosterne devant toi, Seigneur, qu'elle chante pour toi, qu'elle chante à la gloire de ton nom, Dieu très-haut

Lecture du livre d'Isaïe
(62, 1-5)

« POUR la cause de Jérusalem je ne me tairai pas, pour Sion je ne prendrai pas de repos,avant que sa justice ne se lève comme l'aurore et que son salut ne flambloie comme une torche...Comme un jeune homme épouse une jeune fille, celui qui t'a construite t'épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu. »

Psaume 95

Allez dire au monde entier
les merveilles de Dieu

« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !...
»

Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens
(12,4-11)

« FRÈRES, les dons de la grâce sont variés, mais c'est toujours le même Esprit. Les fonctions dans l'Église sont variées, mais c'est toujours le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c'est toujours le même Dieu qui agit en tous... »

Alléluia. Alléluia. Soyons dans la joie pour l'Alliance nouvelle : heureux les invités aux noces de l'Agneau ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
(2, 1-11)

« IL Y AVAIT un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. ...»

Homélie prise dans Ephata :

« ...Cette manifestation de la puissance de Dieu, ce dévoilement de son rôle de Messie, Marie y est associée et nous montre notre propre place dans le déroulement de la rédemption. Nous devons savoir reconaître l'heure de Dieu : l'heure où Dieu intervient dans notre vie, et savoir l'accueillir pour notre bonheur et notre salut : lorsqu'Il frappe à notre porte, ouvrons-la toute grande. L'intercession pour les besoins de tous les hommes fait partie des exigences de notre vie chrétienne et est une forme éminente de charité. Entrer dans la volonté de Dieu, comme Marie le suggère aux serviteurs, c'est l'assurance de notre réussite dans la vie chrétienne et du développement de notre vraie liberté, celle qui nous introduit toujours plus avant dans l'amour véritable. » (père Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))

Technorati Profile

French (FR)   Samedi 13 janvier Saint Hilaire de Poitiers  -  Categories: fafa, prière  -  @ 15:41:13

Hilaire était laïc quand il fut élu évêque de Poitiers vers 350. Défenseur vigoureux de la divinité de Jésus Christ contre les ariens, il subit quatre années d'exil en Orient pour sa fidélité à la foi définie à Nicée. De retour à Poitiers, où il devait mourir, il favorisa l'instauration de la vie monastique à Ligugé par le futur saint Martin.
(Homélie sur Saint Hilaire de Poitiers)

Lecture de la lettre aux Hébreux (4,12-16)

« ELLE EST VIVANTE, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu'une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l'âme, jusqu'aux jointures et jusqu'aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du coeur... »

Psaume 18

Tes paroles, Seigneur,
sont l'esprit et la vie.

« La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples..
. »

Alléluia. Alléluia. Auprès du Seigneur est la grâce, en lui toute miséricorde. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (2,13-17)

« Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac; toute la foule venait à lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui
dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit...Même le scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples :
« Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »Jésus, qui avait entendu, leur déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

Entre avec le pardon, il t'attend

« Allons, pharisien, confesse ton péché, et tu pourras venir à la table du Christ ; le Christ pour toi se fera pain, ce pain qui sera rompu pour le pardon de tes péchés ; le Christ deviendra pour toi la coupe, cette coupe qui sera versée pour la rémission de tes fautes. Allons, pharisien, partage le repas des pécheurs, et le Christ partagera ton repas ; reconnais-toi pécheur, et le Christ mangera avec toi ; entre avec les pécheurs au festin de ton Seigneur et tu pourras ne plus être pécheur ; entre avec le pardon du Christ dans la maison de la miséricorde, de peur qu'avec ta propre justice tu ne sois exclu de cette demeure. Allons, reconnais le Christ, écoute le Christ. Oui, écoute ton Seigneur, écoute le médecin d'en haut, lui qui réfute sans appel tes fausses accusations. Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades (Mc 2, 17). Si tu veux être guéri, reconnais ta maladie...Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. » ( saint Pierre Chrysologue )

Par sa « parole d'or », saint Pierre Chrysologue (+ 450), archevêque de Ravenne, nous laisse cent soixante-seize sermons d'inspiration biblique. (Méditation du jour prise dans Magnificat).

Prie pour nous, Patrick, mon grand frère, toi qui as quitté la terre à huit mois le 13 janvier 1938, pour toute notre famille et pour tous ceux que je porte dans mon coeur, en particulier ceux qui souffrent dans leur corps, dans leur coeur et dans leur esprit ! ( pour nous tous sur cette terre).Fafa


saint Pierre Chrysologue

12.01.07

French (FR)   Vendredi 12 janvier  -  Categories: fafa, prière  -  @ 19:42:19

Hier : Soirée de prière à l'église de Vicq (chauffée) avec notre curé, le père Gérard Verheyde : louange, enseignement : le père Gérard nous lit des extraits du récit laissé par le père abbé de la Trappe de Sept-Fons: « L'Eucharistie, les moines... et Clémenceau. »

« L'Eucharistie, c'est le dogme central de notre religion. On l'a appelé le « dogme générateur de la piété chrétienne »...Mais c'est le Christ seul qui reste Voie, Vérité et Vie. Or le Christ, ce n'est pas un être disparu dont nous nous souvenons, ni un être lointain à qui nous pensons. Il est vivant; Il habite au milieu de nous; Il est présent dans l'Eucharistie. Et c'est pour cela que l'Eucharistie est la Base, le Centre, le Foyer de la religion. De là part toute la vie. Pas d'ailleurs.
Vous n'y croyez pas; mais nous y croyons, nous.
Nous croyons fermement, résolument, à fond, de toutes les moelles de notre être, que dans le tabernacle de chacune de nos églises, Dieu réside réellement sous l'apparence de l'Hostie.
Nous croyons à cause de l'affirmation du Christ.
Vous le considérez, vous me l'avez dit, comme un surhomme entre les hommes; comme la plus haute personnalité qui ait honoré l'humanité.
Nous , nous l'adorons comme notre Dieu.
Il a dit:
« Je suis le Pain de Vie, Ma Chair est votre nourriture ».
Il a dit:
« Si vous ne mangez pas Ma Chair, vous n'aurez pas la Vie. Celui qui me mange vivra de ma vie. »
Il a dit, en prenant un peu de pain:
« Ceci est mon corps »; et il a donné aux prêtres le pouvoir d'opérer la même transformation merveilleuse...
Au milieu du silence des âmes qui oublient, nous venons, en notre nom et en celui de nos frères, rendre hommage au Christ présent et méconnu. Avons-nous tort ?...
Nous ne cherchons pas autre chose qu'à honorer le Christ qui vit au milieu de nous, qui nous voit et qui nous entend, à qui nous parlons comme si nous le voyions...
...la messe, c'est le sacrifice divin du Calvaire se reproduisant chaque jour au milieu de nous...
Tous les jours, à la messe, le Christ renouvelle l'oeuvre immense de la Rédemption du monde...
On ne s'accoutume pas à la messe...Quand le Christ donne son sang afin d'offrir à son Père le seul hommage d'adoration qui soit digne de lui, nous resterions inertes et sans vibrer devant cette grande chose d'un Dieu qui adoreDieu ?
Quand, par son sacrifice, il remercie pour toutes les grâces qui pleuvent sur le monde, nous qui en sommes bénéficiaires, nous n'unirions-pas notre merci au sien ? Comment !
C'est pour nos péchés et pour ceux du monde entier que le Christ est mort; et s'il continue à s'immoler à la messe, c'est pour demander continuellement pardon, puisque continuellement nous péchons... »

« Quand j'eus fini de parler, conclut Dom Chautard, le Président était visiblement ému:
« J'ai compris l'idéal d'un moine. Je ne suis pas chrétien, mais je comprends que, lorsqu'on l'est profondément, on puisse être fier d'être moine.
A partir d'aujourd'hui, considérez-moi comme votre ami. »

Adoration silencieuse.
Puis Complies chantées
et partage autour d'une tisane.
Merci Seigneur et père Gérard ...



Aujourd'hui journée de Formation initiale pour les bénévoles du Secours Catholique au presbytère de Montfort l'Amaury : 11 personnes jeunes et moins jeunes, nouveaux et anciens bénévoles, venus de Beynes,Thoiry, Pontchartrain, Bazainville, Neauphle le château, Poissy, Viroflay, Versailles.
Intervenants : Bernadette Mélois (IEDH) et le Père Albert Guimbert.
Temps fort d'enseignement et de partage.
« Connaissance des pauvretés et du Secours Catholique »


Prière finale : Donne-moi ta force pour servir

Seigneur, donne-moi des yeux
pour te voir dénudé et affamé ;
des oreilles, pour t'écouter criant et suppliant.
Donne-moi des mains
pour te soigner, malade et emprisonné.
Donne-moi un coeur ouvert
pour t'accueillir étranger et sans toit,
dans la maison de la fraternité,
à la table du partage.
Donne-moi l'intelligence
pour construire des ponts,
un coeur pour briser les frontières
l'audace pour les dénoncer.
Donne-moi la force pour la marche,
l'appui dans les tribulations,
l'intrépidité dans la prophétie.
Donne-moi le courage
de raccourcir les distances,
globaliser les solidarités,
rallumer les rêves,
planter des fleurs et des sourires
d'un avenir d'espoir.

Père José Oscar Beozzo (Brésil)

Monseigneur Rhodain fondateur du Secours Catholique

French (FR)   Résonance  -  Categories: documents, jc  -  @ 16:06:13

Ci-après extrait d'un commentaire orthodoxe sur la théologie de saint Jean Chrysostome :
Du sacrement du Christ dans l’Eucharistie à la réalité du Christ dans le pauvre

La doctrine eucharistique de saint Jean Chrysostome est particulièrement riche. Il montre bien comment l'eucharistie "fait" l'Église en incorporant les hommes au Corps du Christ. Il colore ses développements d'un sens du sacré en même temps que d'un accent de tendresse envers la personne du Christ qui correspondent à son génie particulier : “Celui que les anges ne regardent qu'en tremblant, ou plutôt qu'ils n'osent regarder à cause de l'éclat qui en émane, est celui-là même qui nous sert de nourriture, qui se mélange à nous, et avec qui nous ne faisons plus qu'une seule chair et qu'un seul corps (p. 109).

Il veut que nous devenions son corps non seulement par l'amour, mais qu'en réalité nous nous mêlions à sa propre chair. C'est ce qu'opère la nourriture que le Sauveur nous a donnée comme preuve de son amour. Voilà pourquoi il a uni, confondu son corps avec le nôtre, afin que nous soyons tous comme un même corps, joint à un seul chef. Ainsi font ceux qui s'aiment ardemment... Voilà ce que Jésus-Christ a fait pour nous : il nous a donné sa chair à manger pour attirer notre amour envers lui et nous montrer celui qu'il nous porte ; il ne s'est pas seulement fait voir à ceux qui ont désiré le contempler, mais encore il s'est donné à toucher, à palper, à manger, à broyer avec les dents, à absorber de manière à assouvir le plus ardent amour (p. 119-120).

Veillons donc sur nous-mêmes, mes très chers frères, puisque nous avons eu le bonheur de recevoir de si grands biens... Jusqu'à quand nous attacherons-nous aux choses présentes ?” (p. 123) .

Plus que jamais, les applications morales et parénétiques découlent ici du dogme. Devenus membres du Christ par l'eucharistie, les plus pauvres et les plus démunis sont par là même l'autel véritable sur lequel les fidèles doivent offrir le sacrifice spirituel de l'aumône et de la miséricorde : “L'autel dont je vous parle est fait des membres mêmes du Christ, et le corps du Christ devient pour toi un autel. Vénère-le : dans la chair, tu y fais le sacrifice au Seigneur. Cet autel est plus terrible que celui qui se dresse en cette Église, et, à plus forte raison, que celui de l'ancienne loi.

Ne vous récriez pas. Cet autel-ci est auguste, à cause de la victime qui y vient ; celui de l'aumône l'est davantage, parce qu'il est fait de cette victime même. Celui-ci est auguste, parce que, fait en pierres, il est sanctifié par le contact du corps du Christ ; et l'autre, parce qu'il est le corps même du Christ. Il est donc plus vénérable que celui-ci devant lequel, mon frère, tu te trouves.

Qu'est-ce donc encore qu'Aaron, quand on songe à ces choses ? Que sont la couronne, les sonnettes, le Saint des Saints ? Et pourquoi parler de cet autel ancien, quand, comparé à notre autel lui-même, l'autel de l'aumône est si splendide ? Et toi, tu vénères cet autel-ci, lorsque le corps du Christ y descend. Mais l'autre qui est le corps du Christ, tu le négliges et tu restes indifférent, quand il périt.

Cet autel, tu peux le voir dressé partout, dans les ruelles et sur les places, et, à chaque heure, tu peux y faire le sacrifice ; car c'est là aussi le lieu des sacrifices. Et comme le prêtre, debout à l'autel, appelle l'Esprit ; de même, toi aussi, tu appelles l'Esprit, comme cette huile répandue en abondance.” (Hom. 82 In Matth.; PG 58, 744.).

Technorati Profile

11.01.07

French (FR)   Homélie de Damien Warnan, Diacre  -  Categories: Homélies, jc  -  @ 18:36:04

Homélie de Damien Warnan, de Flexanville, en l'Eglise de Thoiry le Dimanche 3 Décembre 2006. Damien doit être ordonné prêtre à Versailles le 24 Juin par Monseigneur Eric Aumonier. DEO GRACIAS !!!

Le célibat sacerdotal
3 décembre 2006 – 1er dimanche de l’Avent

En ce premier dimanche de l’Avent, les textes de la liturgie nous invitent à tourner nos regards vers la venue du Seigneur, et à préparer nos cœurs à cette venue. Je parle de la venue du Seigneur, mais en réalité il y a deux venues du Seigneur.

Il y a tout d’abord la venue du Seigneur dans la chair, l’Incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge Marie et la naissance dans la crèche, que nous fêtons à Noël, et qui est préparée par le temps de l’Avent. La première lecture du livre d’Isaïe nous invite à tourner les yeux vers cette première venue du Seigneur. Ensuite, il y a la seconde venue du Seigneur qui est son retour sur la terre à la fin des temps, et que l’on appelle la parousie. La deuxième lecture ainsi que l’Evangile du jour, mais aussi les textes qui nous ont été proposés au cours des dernières semaines de l’année liturgique qui vient de se terminer, nous invitent à tourner nos regards vers cette seconde venue du Seigneur, à rester en éveil, à persévérer dans la foi pour être prêts au moment où le Christ viendra pour juger les vivants et les morts.

Si Jésus vient sur la terre, c’est pour y établir son Royaume, le Royaume des Cieux. Chacune de ces deux venues est comme un avènement de Jésus comme Roi. Il y a donc deux avènements du Christ : un premier avènement au moment de son Incarnation et de sa naissance de la Vierge Marie. Dans cet avènement, Jésus se présente à nous comme un roi d’humilité, que l’on retrouvera quelques années plus tard couronné d’épines. Lors du premier avènement de Jésus, sa royauté demeure cachée aux yeux des hommes. Le second avènement, c’est le retour du Seigneur à la fin des temps. Dans cet avènement, Jésus se présentera à nous comme le roi de gloire, victorieux de la mort et du péché. La royauté de Jésus sera alors pleinement manifestée, et toutes choses lui seront soumises dans le ciel et sur la terre.

Nous qui vivons dans le temps présent, nous vivons entre ces deux venues du Seigneur, et nous sommes appelés à convertir nos cœurs pour préparer le retour de Jésus. En effet, entre l’avènement du Christ dans la chair par l’Incarnation, et l’avènement glorieux du Christ à la fin des temps, nous vivons dans le temps de l’avènement du Christ dans nos cœurs. Le Royaume de Dieu est déjà présent sur cette terre, et tous les jours, nous demandons à Dieu « que ton règne vienne », pour manifester notre désir, notre attente d’entrer pleinement dans ce Royaume de Dieu.

Dans ce bas monde, le Royaume de Dieu est déjà présent, mais de manière cachée. Le Seigneur nous donne cependant des signes visibles de cette présence du Royaume parmi nous. Parmi ces signes, je voudrais aujourd’hui vous parler du célibat sacré auquel je me suis engagé au moment de mon ordination diaconale. En effet, ce retour aujourd’hui sur ma paroisse d’origine prend très nettement une forme d’action grâce pour les dons reçus du Seigneur, et je ne peux pas omettre de faire écho à l’événement de mon ordination diaconale il y a deux mois. Cette ordination revêt une importance particulière pour le futur prêtre, car c’est le moment de l’engagement définitif vers le sacerdoce, dans le célibat et l’obéissance à l’évêque. J’aurais donc pu parler de beaucoup de choses aujourd’hui : le sacerdoce, la vocation ou bien sur le diaconat. Cependant, j’ai choisi de dire un mot sur un aspect précis de l’ordination diaconale : l’engagement au célibat sacré. Pourquoi parler du célibat aujourd’hui ? D’abord parce qu’il me semble que c’est une dimension essentielle de la vocation du prêtre, et ensuite parce que en ce premier dimanche de l’Avent où nous sommes invités à tourner nos regards vers la venue du Christ et l’avènement du Royaume, il me semble tout à fait opportun de dire un mot sur le célibat, qui est précisément un signe du Royaume à venir.

Le regard porté sur le célibat des prêtres est malheureusement souvent très négatif. Les objections soulevées sont nombreuses : le célibat empêcherait le prêtre de s’épanouir, il correspond à un passé révolu, à un vision négative de la conjugalité et de la sexualité, et l’on pourrait continuer la liste. On a souvent l’image d’une discipline qui est imposée par l’Eglise de manière autoritaire.

Mais le célibat des prêtres, bien avant d’être une discipline imposée par l’Eglise, c’est avant tout un don que Dieu fait à son Eglise. L’Eglise n’impose pas de manière autoritaire le célibat à ses prêtres, mais elle le reçoit comme un don de Dieu. Jésus, en vivant lui-même le célibat, et en le recommandant à ses disciples les plus proches, a institué le célibat sacré pour être un signe du Royaume des Cieux, pour toutes les époques de l’Histoire de l’Eglise.

Au cours de l’Evangile de la semaine dernière, nous avons entendu Jésus, le jour de sa Passion, répondre à Pilate lors de son interrogatoire : « Mon Royaume n’est pas de ce monde ». Si Dieu nous donne aujourd’hui des prêtres qui lui sont consacrés dans le célibat, c’est justement pour signifier que le Royaume du Christ n’est pas de ce monde, et pour signifier que c’est tout le Peuple de Dieu qui est en marche vers ce Royaume. Nous sommes de passage sur cette terre, et c’est aux biens célestes que nous devons nous attacher. Celui qui choisit le célibat pour l’Amour du Christ, anticipe en quelque sorte le Royaume des Cieux, et témoigne d’une manière particulièrement forte que l’Amour de Dieu suffit à lui seul au bonheur de l’homme, non seulement dans le paradis, mais aussi déjà sur cette terre.

L’Eglise doit être orientée vers l’action de grâce pour ce don du célibat. Il ne s’agit pas de rendre grâce à tel ou tel prêtre en particulier. Mais il s’agit de rendre grâce à Dieu pour ce don du célibat des prêtres qui est un signe réel du Royaume des Cieux, et qui stimule de manière authentique la charité pastorale des prêtres de l’Eglise. En effet, le prêtre qui choisit le célibat le fait par Amour du Christ, et pour participer d’une manière plus profonde à l’Amour du Christ pour tous les hommes, Lui qui a versé son Sang, et qui est mort pour chacun d’entre eux.

Ce matin, je voudrais donc vous inviter à nous réjouir de ce que le Seigneur appelle toujours des hommes à vivre le célibat sacré. Nous ne devons pas plaindre les prêtres qui choisissent cet état de vie. En effet, bien loin de le considérer comme une contrainte ou un poids à traîner, c’est un choix qu’ils posent en toute liberté, et surtout avec l’enthousiasme de se savoir associés d’une manière si profonde à la mission du Christ. Je voudrais vous inviter à prier le Seigneur pour qu’il appelle toujours de jeunes hommes à vivre dans le célibat comme prêtres pour le service de l’Eglise. Nous sommes souvent tentés de vouloir nous adapter à la société contemporaine pour laquelle le célibat ne représente plus du tout une valeur. Nous sommes aussi parfois tentés d’imiter d’autres confessions chrétiennes pour lesquelles le célibat n’est pas absolument requis pour être ordonné prêtre ou pour être pasteur. Mais je crois que l’Eglise latine se doit plutôt d’être reconnaissante envers Dieu, et fière de conserver fidèlement ce don du Seigneur à son Eglise, et c’est pourquoi nous devons encourager les jeunes qui ressentent cet appel, en les accompagnant de notre prière et de notre amitié. D’ailleurs, au passage, il ne faut pas non plus oublier dans notre prière et dans notre amitié les prêtres qui rencontrent des difficultés importantes dans leur célibat.

Je termine en invoquant la Vierge Marie, la Vierge fidèle et pure qui s’est offerte entièrement au Seigneur en se rendant disponible au dessein que Dieu avait formé pour elle et pour l’humanité entière. Qu’elle soit le modèle de tous ceux que le Seigneur appelle à vivre la virginité consacrée pour le service de l’Eglise.
Amen

French (FR)   Jeudi 11 janvier  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 18:07:49

Alléluia. Alléluia. Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 40-45)

« UN LÉPREUX vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui. »

«Le lépreux ne dit pas : « Si tu demandes à Dieu », ni : « Si tu pries », mais : Si tu le veux, tu peux me purifier. (Mc 1, 40). Il ne dit pas non plus : « Seigneur, purifie-moi », mais il s'en remet entièrement à Jésus, il le rend maître de sa guérison et témoigne de sa toute-puissance...
Jésus ne répond pas : « Sois purifié », mais : Je le veux, sois purifié (v.41)...Il désirait par ces mots affermir tout le peuple ainsi que le lépreux dans la conviction qu'ils avaient de sa puissance ; voilà pourquoi il dit : Je le veux. Il ne s'est pas contenté de le dire sans le faire, mais l'acte suivit immédiatement. S'il s'était mal exprimé, si sa parole avait été un blasphème, son action aurait dû se trouver empêchée. Maintenant, au contraire, la nature s'exécute avec une étonnante promptitude, plus vite même que l'Évangile ne peut le dire, car le mot soudain ( v.42) est trop lent pour rendre la rapidité de l'acte. »

(Saint Jean Chrysostome (+ 407), « Bouche d'or », fut archevêque de Constantinople. Il est surnommé le « docteur de l'Eucharistie ».).

10.01.07

French (FR)   Mercredi 10 janvier  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 23:14:39

Alléluia. Alleluia. Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1.29-39)

« ...Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais, et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait... »

« Les Pros »Prière :

Ceux qui sont « Pour » la prière,( du latin, pro « en avant ») c.a.d., les amoureux de Dieu, ceux qui veulent - avoir une relation d'amour avec Dieu: avec Notre Père et avec Jésus et avec le Saint Esprit: avec la Sainte Trinité en communion avec tous les Saints du ciel et ceux sur la terre qui veulent le devenir: unis à Dieu Trinité.
- partager la relation d'amour qui existe entre les 3 personnes de la Sainte Trinité...en écoutant, en demandant, en partageant, en louant, en adorant, en rendant grâce...)

et pas « les pros » de la prière(mais existent-ils? car pros voudrait dire les professionnels de la prière, les qualifiés, les spécialistes de la prière mais existent-ils? ce n'est pas comme au tennis ou dans quelque autre sport, cela ne va pas crescendo.., on ne gagne pas des milliers d'euros...
Plus on prie, plus on s'abaisse , plus on tombe, plus on perd...mais nous avons un trésor dans les Cieux...

Les « Pros » Prière ce sont aussi les pro fessants leur foi, les pro clamant la Parole, le pro chain,
les pro phètes,

Jésus a donné sa vie pour nous : pro nobis

Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs : ora pro nobis


Article écrit dans Sources (Mensuel diocésain d'Information et de Réflexion du diocèse de Versailles) par le père Amaury Sartorius, curé de la paroisse Sainte-Jeanne d'Arc à Versailles :


« L'adoration perpétuelle

Un luxe pour paroissiens nombreux ?

Tout le monde connaît Montmartre : le Saint-Sacrement y est exposé depuis plus de cent ans ! Mais savez-vous qu'en 22 lieux en France, des adorateurs se relaient jour et nuit ?

Trois paroisses de notre diocèse : Ste-Jeanne d'Arc à Versailles, Viroflay et depuis un an Maisons-Laffitte, ont placé l'adoration eucharistique au coeur de leur action missionnaire. Se prennent-ils pour un monastère? Sont-ils des « pros » de la prière, des maniaques de l'adoration? Pas du tout. Je dirai simplement que l'attention renouvelée envers l'adoration perpétuelle est un fruit de Vatican II. En définissant la liturgie, et particulièrement l'Eucharistie, comme source et sommet de la vie de l'Église, les Pères conciliaires ont exprimé en termes simples une réalité essentielle.
Si la messe est une source, c'est que la dévotion envers l'Eucharistie ne s'arrête pas à l'Ite missa est. L'adoration du Saint-Sacrement prolonge la communion eucharistique dans le temps. Mais elle l'appelle et la prépare aussi, ou plutôt c'est le Christ lui-même qui convoque le fidèle: « j'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous » (Lc 22,15).
Mais pourquoi en prendre « à perpette »? Sous un angle pratique, c'est le seul moyen pour que chacun trouve le créneau qui lui convient, et dans une paroisse se trouvent des rythmes de vie très différents ! La possibilité de prier la nuit est aussi une grâce inouïe dans un monde bruyant. Ce sont les meilleures heures. Mais surtout, la chaîne ininterrompue d'adorateurs manifeste la vocation sacerdotale de l'Église qui s'associe au Christ pour offrir le monde à Dieu. »

VERBO CARUM FACTUM EST PRO NOBIS! GAUDEAMUS!

French (FR)   Ioannes Paulus PP. II Familiaris Consortio  -  Categories: Liens utiles  -  @ 16:52:24

09.01.07

French (FR)   Mardi 9 janvier 1ère semaine du temps ordinaire  -  Categories: News, fafa, prière, Mère Teresa  -  @ 14:23:33

Retour au temps ordinaire :

« Faire les petites choses ordinaires avec un amour extraordinaire »

Restons « branchés » !

Dans notre groupement paroissial, nous sommes gâtés car si nous, les fils, nous voulons être « branchés » au « Courant », (à Dieu), être en relation avec Lui à travers la prière, en plus de la possibilité d'avoir la Messe quotidienne, il existe de nombreuses propositions de prière, de nombreuses formes de prière: nous pouvons prier assis, debout, à genoux..., les mains jointes , ouvertes, les bras le long du corps, ouverts vers le ciel...,
dans des endroits différents: chez l'habitant, dans des oratoires, des chapelles, des églises ...,dans la forêt,... dans des endroits chauffés et plus frais...il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs.
Toutefois si notre prière est authentique, il s'agit toujours de la même prière : la prière de Jésus à son Père dans l'Esprit, la prière trinitaire de l'Eglise : d'adoration, de contemplation, de louange, d'action de grâces : la prière eucharistique et traditionnelle du « Pauvre », de Jésus.
Mais le plus difficile c'est de se faire pauvre, de se vider , de se désencombrer pour laisser Jésus prier: adorer, louer, aimer en nous et à travers nous, vivre en nous.
Un bon moyen ( à mon avis, que vous n'êtes pas obligé de partager)de rester branché au « Courant », au Coeur du Christ est de passer par le fil de la Vierge, par le coeur de Marie (bien que, toujours à mon avis, nous y passions toujours, même sans le vouloir ou sans le savoir car elle est le canal incontournable, la Mère de Dieu et de tous les hommes sans exception, elle est notre Mère.
(Encore le blabla de Fafa...).

LITURGIE DES HEURES

« La prière chrétienne est avant tout la prière de toute la communauté que le Christ rassemble. Chacun participe à cette prière, qui est la prière propre d'un corps unique, car en elle s'unissent les prières qui expriment la la voix de l'épouse bien-aimée du Christ, les désirs et les voeux de tout le peuple chrétien, les supplications pour les besoins de tous les hommes.
C'est du coeur du Christ que cette prière reçoit son unité. Notre Rédempteur a en effet voulu « que la vie qu'il avait commencée dans son corps mortel par ses prières et son sacrifice fût continuée sans interruption au cours des siècles dans son corps mystique qui est l'Église ».C'est ainsi que la prière de l'Église est en même temps « la prière du Christ que celui-ci, avec son Corps, présente au Père »...

« En venant pour apporter aux hommes la vie divine, le Verbe qui procède du Père comme l'éclat de sa gloire, le « Souverain Prêtre de la Nouvelle et Éternelle Alliance, le Christ Jésus, prenant la nature humaine, a introduit dans notre exil terrestre cet hymne qui se chante éternellement dans les demeures célestes ». Désormais dans le coeur du Christ, la louange de Dieu se fait entendre par des paroles humaines, celles de l'adoration, de la propitiation et de l'intercession. Tout cela est présenté à Dieu par le chef de l'humanité nouvelle, médiateur entre Dieu et les hommes, au nom et pour le bien de tous... »

Alléluia. Alléluia. Accueillons la parole de Dieu : ce n'est pas une parole humaine, c'est vraiment Dieu qui nous parle. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,21-28)

« Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaum. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes...Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la Galilée. »

Homélie prise dans Ephata

« ...Quand même croyants, malgré tout ce qui semble nier que l'Eternel est amour.Pour être croyant, il faut plus encore que les paroles, qu'il y ait notre manière de vivre, nos actes, notre façon de communier à la souffrance qui nous entoure. C'est seulement celui qui est capable de prendre tous les risques pour que soit secouru son prochain le plus souffrant, c'est seulement celui-là dont la parole sera croyable. »

08.01.07

French (FR)   Epiphanie - Prier avec Thérèse  -  Categories: prières, jc, Thérèse de l'Enfant-Jésus  -  @ 19:43:03

"En Orient apparut une étoile
Et nous suivons son cours mystérieux
Astre béni, sa clarté nous dévoile
Que sur la terre est né le Roi des Cieux.

2 Le Ciel nous protège
Et notre cortège
Bravant pluies et neige
Suit l'astre brillant !...

3 Que chacun s'apprête...
L'étoile s'arrête !...
Entrons tous en fête,
Adorons l'Enfant !...
"


L'étoile nous guide vers l'Enfant-Dieu

En ce mois de Janvier, nos regards restent tournés vers le Mystère de la Nativité du Seigneur. Les paroles du prophète Isaïe, entendues dans la nuit de Noël, résonnent encore à nos oreilles et dans nos coeurs : "Un enfant nous est né, un Fils nous a été donné !"

Après la venue des bergers à la crèche, voici que les mages venus d'Orient se mettent en route pour venir adorer le Roi des Cieux. Une étoile mystérieuse les guide vers Celui qui est la lumière et la vie des hommes : le Verbe de Dieu fait chair en Marie.

La poésie inachevée de Thérèse sur l'Epiphanie nous invite à nous mettre en route vers le lieu qui a vu la naissance de cet enfant, en suivant l'étoile qui l'annonce : "Et nous suivons son cours mystérieux" chante Thérèse

Notre vie, en cette terre d'exil, est une quête de Dieu sans trève. Nous devons nous mettre ou nous remettre sans cesse à la recherche de Celui qui, dans la folie de son amour, est venu à notre rencontre en se faisant petit enfant.Notre marche se fait entre ombre et lumière, dans la joie comme dans les épreuves : "notre cortège bravant pluies et neige Attitude de foi que la grâce de Dieu nous accompagne : "Le Ciel nous protège !"

Mais quelle est donc l'Etoile qui nous guide ? Qui donc peut le mieux désigner à notre adoration ce roi des Cieux qui est né pour notre salut ?

Sa Mère ! Marie, qui dans la gloire de sa virginité, a enfanté Dieu pour nous !

Elle est la route que le Verbe Dieu a pris pour s'abaisser jusqu'à nous, elle est pareillement le chemin que nous devons prendre pour nous élever jusqu'à Lui :Ô Vierge Immaculée, c'est toi ma douce étoile, Qui me donne Jésus et qui m'unis à Lui" chante Thérèse. (PN 5)

Douce Etoile ! Etoile de la mer - Stella Maris ! Marie est véritablement cette étoile de la mer, puisqu'en la mer orageuse de ce monde elle est la vraie étoile qui nous conduit au port lorsqu'on la prend pour guide. Signe d'espérance et de consolation qui brille devant le peuple de Dieu en pélerinage ici-bas, Marie est le moyen le plus sûr et le plus rapide pour trouver Jésus-Christ, puisqu'Il est né d'elle.

Salut ! Etoile de la mer ! Sainte Mère de Dieu !
Toi la toujours Vierge, l'éclatante entrée de la Lumière !
Nations rachetées, venez adorer et célebrer
la Vie que la Vierge nous a donnée !

Alors, qui que nous soyons, "entrons tous en fête" dans l'humble étable de Bethléem, et avec Marie et Joseph, en nous mettant à genoux devant Dieu petit enfant, adorons-Le en lui rendant amour pour amour. Comme l'a écrit le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus dans Je veux voir Dieu (p78) :

"Berger ou mage,on ne peut atteindre Dieu ici-bas
qu'en s'agenouillant devant la crèche de Bethléem
et en l'adorant caché dans la faiblesse d'un enfant
".

Père Patrick Lemoine

French (FR)   Lundi 8 janvier Fête du Baptême du Seigneur  -  Categories: News, fafa, prière  -  @ 16:09:51

Antienne d'ouverture

Au baptême de Jésus, les cieux s'ouvrirent ; l'Esprit, comme une colombe, reposa sur lui, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »

Lecture du livre d'Isaïe (40,1...11)

« CONSOLEZ,consolez mon peuple, dit votre Dieu...Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son coeur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits. »

Psaume 103

L'eau et l'Esprit te rendent témoignage.Seigneur de gloire !

« Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !
Comme une tenture, tu déploies les cieux,
tu élèves dans leurs eaux tes demeures...
»

Alléluia. Alléluia
. Voici venir un plus fort que moi, proclame le Baptiste ; c'est lui qui vous baptisera dans l'Esprit Saint rt dans le feu. Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(3,15...22)

« ...Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s'ouvrit. L'Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils : moi aujourd'hui, je t'ai engendré.(ou bien: « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en tou j'ai mis tout mon amour. »

Homélie
prise dans Ephata

« L'Esprit Saint vient solennellement attester la divinité de Jésus au moment où Il accomplit comme un homme ordinaire le geste pénitentiel de se soumettre au Baptême de Jean. Ainsi, au long de sa vie, Jésus ne se montrera-t-Il jamais si grand que dans l'humilité des gestes et des paroles ! Profonde leçon pour nous qui voyons les choses si différemment. Suivre le Christ c'est emprunter ce chemin d'humilité, c'est à dire la vérité. Le Christ, vrai Dieu et vrai homme, nous enseigne la vérité de notre être. Blessés par le péché, purifiés par le Baptême, nous oscillons entre les deux abîmes également tentants du mal et de la sainteté. Et cela se vit dans le quotidien le plus humble. A chaque pas nous pouvons choisir Dieu et son amour ou le refuser. Mettre ses pas dans les pas de Jésus, c'est s'assurer un chemin qui, pour être étroit et caillouteux, n'en conduit pas moins à la vie éternelle ; au vrai bonheur. »

DIRE OUI A LA CULTURE DE LA VIE

« Le Baptême est don de vie. C'est un « oui » au défi de vivre vraiment la vie, en disant « non » à l'attachement de la mort qui se présente sous le masque de la vie; et c'est un « oui » au grand don de la vraie vie qui est présente dans le visage du Christ, qui se donne à nous dans le Baptême, puis dans l'Eucharistie. »
Homélie de Benoît XVI sur le Baptême 8 JAN 2006

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