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04.03.07

French (FR)   Homélie du père Émile Sinègre du 2ème dimanche de Carême, le 4 mars 2007 à Thoiry  -  Categories: Homélies, Père Emile Sinègre, fafa  -  @ 21:47:05

Chaque année, en ce temps de carême, la liturgie propose à notre réflexion le récit de la Transfiguration, selon Matth, Marc ou Luc. Remarquons tout d'abord, que Luc ne parle pas de transfiguration comme les autres Évangélistes parce qu'il s'adresse à de païens qui développent des théories sur la métamorphose, une transformation de notre corps, c'est une autre manière d'exprimer unr transfiguration, aussi écrit-il : « Son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d'une blancheur éclatante. » Jésus homme, c'est la face visible du Dieu invisible. Dieu, on ne peut pas le voir, mais des hommes ont vu Jésus. A la Transfiguration Jésus dévoile en partie sa véritable identité. A la veille d'événements douloureux, la Transfiguration de Jésus, c'est un réconfort pour les disciples d'autant plus que Pierre vient de signifier qu'il n'accepte pas la mort de Jésus. Pour les trois disciples, la Transfiguration est une expérience mystique qui place Jésus dans la lignée de Moïse : la Loi, et d'Elie : le prophète. Et comme au baptême, il y a la voix du Père qui se fait entendre, mais ici, il ajoute : « écoutez-le. ».Jésus nous a donné la charte de la nouvelle alliance qui se résume dans un mot « aimer ». Il a bien dit qu'il ne venait pas abolir la loi ou les prophètes symbolisés à la Transfiguration par Moïse et Elie, mais les parfaire. La Transfiguration prépare les apôtres au sacrifice de la Croix, signe de la nouvelle alliance, la liturgie de ce jour nous rappelle la première alliance conclue entre Dieu et Abraham.
Dieu s'est révélé à Abraham et lui a dit de partir de Ur en Chaldée pour aller en pays de Canaan. Abraham a exprimé sa confiance en Dieu, Dieu lui a fait des promesses, en particulier de multiplier sa descendance, une descendance aussi nombreuse que les étoiles. Mais comment d'une manière concrète Abraham va-t-il comprendre que Dieu réalisera ses promesses. Dieu va faire alliance avec lui à la manière de l'époque, on sacrifie des animaux, on les partage en deux et chaque contractant passe au milieu des animaux, ce qui signifie : « si je ne tiens pas ma promesse, que je sois partagé en deux comme ces animaux. » Et voilà qu'Abraham est frappé d'un mystérieux sommeil et pendant ce sommeil, le feu divin passe au milieu des animaux. Dieu s'est engagé d'une manière unilatérale. Dieu fait en quelque sorte irruption dans le monde humain, il sera présent tout au long de l'histoire des descendants d'Abraham. Jésus à la Transfiguration prépare la nouvelle alliance qui élèvera l'homme à la dignité de fils de Dieu pour le conduire au royaume des cieux.
C'est pour cela que saint Paul pouvait écrire aux chrétiens de Philippe: « nous sommes citoyens des cieux » et Jésus transformera nos pauvres corps en son corps glorieux, le corps glorieux c'est son corps ressuscité au matin de Pâques et non le corps de la Transfiguration où il a laissé apparaître sa divinité, dans une vision exceptionnelle.Citoyens des cieux, nous ne devons pas nous comporter en ennemis du Christ et vivre en matérialiste, on pourrait parler des deux cités, mais n'oublions pas que si nous marchons vers la cité des cieux, nous sommes dans la cité terrestre, sans nous y attacher et faire le but de notre vie, mais en y travaillant à mettre plus de justice, de paix, d'amour, de partage, et en y annonçant le royaume de Dieu.
Au milieu des épreuves, renouvelons notre confiance en Dieu, si nous ne sommes pas toujours fidèles à l'Alliance, lui est toujours fidèle et nous attend comme le Père de l'enfant prodigue. Jésus restera toujours un peu mystérieux pour nous, comme il l'a été pour les apôtres. Il est important que nous fassions une expérience de Jésus, il y a des signes au cours de la vie qui sont un véritable contact avec lui, une rencontre en vérité. Le carême peut être un temps privilégié pour cette expérience, aller au désert ou sur la montagne pour parler à Dieu, c'est la prière. Lors de la Transfiguration, Jésus a été sur la montagne pour prier et c'est pendant qu'il priait que son visage devint tout autre. Il y a des personnes qui sont d'une certaine manière transfigurées lorsqu'elle prient, et leur attitude invite à la prière, cela arrive même à des enfants, et à des tout petits.
« Si vous ne ressemblez à ces petits enfants ». Soyons ici-bas des citoyens des cieux.

03.03.07

French (FR)   Méditation pour ce temps de Carême  -  Categories: Homélies, jc, Mgr Vingt-Trois  -  @ 16:05:01

Homélie de Mgr Vingt-Trois

Ce matin nous avions sous les yeux la ville de Jérusalem, cet après-midi au Kotel, plus tard au Saint-Sépulcre, comment ne serions-nous pas saisis non seulement par la beauté toute particulière de cette ville, mais surtout par le sens qu’elle revêt dans l’histoire de la foi. Comment ne serions-nous pas saisis d’interrogation et de tristesse en voyant que cette ville qui est appelée à devenir la mère de toutes les nations, et à partir de laquelle la Bonne Nouvelle est partie pour toutes les nations, cette ville dont chacun pourra dire qu’ « en elle tout homme est né », soit en même temps la mère qui voit la division se perpétuer ? Comment pouvons-nous comprendre ce mystère qui traverse non seulement la terre sur laquelle nous sommes, la Terre Sainte, mais qui traverse toute l’histoire de la révélation depuis Abraham jusqu’à nos jours ? Quel est ce mystère d’iniquité qui traverse le peuple de Dieu, jusque dans sa foi, pour qu’il ne puisse pas éviter de devenir un peuple divisé ? Quel est ce mystère qui traverse la liberté des croyants pour que leur amour de Dieu et le respect de la Loi ne produise pas l’unité et la paix auxquelles on s’attend ? Cette question n’est pas seulement la question de Jérusalem, c’est notre question à nous disciples du Christ, habités de l’Esprit d’amour et d’unité et cependant divisés. C’est à nous qu’est posée la question puisque, sur le tombeau même de Jésus, on prie successivement et non pas conjointement. Cet Esprit que Dieu par Jésus a répandu dans le cœur de ses apôtres pour leur faire comprendre la vérité toute entière, nous l’implorons pour qu’il nous fasse comprendre mieux en quoi nous avons manqué à l’amour de Dieu, en quoi nous manquons à l’amour de Dieu. Que devrions-nous changer dans notre vie, dans chacune de nos existences, dans chacune de nos journées, pour que l’Esprit d’amour soit vraiment à l’œuvre en nous, pour que nous devenions des artisans de paix, pour qu’à travers nous l’appel à la réconciliation devienne crédible parce que nous aurons d’abord accueilli la réconciliation dans notre vie et que nous serons remis dans l’unité du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Prions donc le Seigneur pour qu’il répande en nous son Esprit d’unité et de paix et qu’il fasse de nous les témoins de cet Esprit.

+ André Vingt-Trois

Archevêque de Paris

28.01.07

French (FR)   Homélie du Cardinal Barbarin pour les obsèques de l’Abbé Pierre  -  Categories: Homélies, jc  -  @ 16:58:41

Emmaüs, le nom d’un village qui résume toute la vie et l’oeuvre de l’Abbé Pierre.

Emmaüs, c’est un chemin.

Emmaüs, c’est d’abord la page d’Evangile que nous venons d’entendre. Elle raconte comment un chemin de tristesse peut devenir une promesse d’espérance. Deux compagnons découragés ont quitté Jérusalem. Tandis qu’ils s’éloignent de la Ville Sainte, un inconnu les rejoint, s’approche, les interroge et commence à leur parler.
Quelque chose s’éveille en eux et les bouleverse intérieurement : « Notre coeur n’était-il pas tout brûlant tandis qu’il nous parlait sur la route ? », diront-ils, lorsque leurs yeux s’ouvriront et reconnaîtront Jésus ressuscité.

Dans cet épisode du soir de Pâques, l’Abbé Pierre a vu toute sa mission, l’aventure d’Emmaüs. « Georges, lance-t-il un jour à son premier compagnon,viens, toi qui es tout cassé. Trouvons-en un autre comme toi, et nous irons ensemble soulager un troisième. »

Quelques années plus tard, la France a découvert l’épopée des chiffonniers d’Emmaüs. On les regardait comme des exclus ou des blessés de la vie, mais en vérité, ils étaient devenus des semeurs d’espérance. Il avait suffi que quelqu’un fasse jaillir en eux la source, pour que toute leur humanité soit à nouveau irriguée.

Où trouvait-il son énergie, ce prêtre à la santé fragile, constamment malade depuis son enfance ? La prière, la conversation quotidienne avec Jésus étaient le secret du dynamisme intrépide de l’Abbé Pierre. Dès son enfance, en famille, il avait appris à boire à cette fontaine d’eau vive. Durant les sept années de sa vie chez les Capucins, il reçut une solide formation spirituelle dans l’esprit de Saint François d’Assise. Plus tard, il voulut se retirer dans le silence et vécut huit ans au milieu des moines, à l’Abbaye de saint Wandrille, près d’Esteville, l’endroit où reposent ses premiers compagnons et qu’il va rejoindre ce soir.

On ne peut pas s’engager dans le service des pauvres et aller au devant de toutes les misères avec un tel enthousiasme, jusqu’à quatre vingt quatorze ans, si l’on ne va pas chercher cette force venue d’ailleurs. Que de fois, quand le fardeau se faisait trop lourd, ses proches l’ont entendu dire : « Laissez-moi ». Il entrait alors dans un dialogue dont il ne nous a livré que quelques mots : « O Dieu, toi qui es, sois ! ». Ce Dieu auquel il s’adressait avec une confiance d’enfant, Jésus lui révélait qu’Il est amour. L’appel était là ; il fallait donc repartir sur le chemin, témoigner de cet amour et le partager avec les autres.

Emmaüs, c’est une maison.

Emmaüs, c’est aussi une maison, une auberge. Elle est comme un refuge pour tous ceux que les difficultés de la route ont épuisés ou égarés. Les compagnons vont lutter ensemble pour panser les blessures. « Restituer à l’homme sa dignité, dit l’Abbé Pierre, voilà le grand secret. » Pour cela, l’itinéraire est simple : bâtir une maison, retrouver le sens et le goût du travail, gagner un salaire pour assurer sa vie et, sans tarder, venir en aide à ceux qui sont dans une misère plus grande encore.

Toujours penser aux autres d’abord. Qu’on me permette de raconter une anecdote, moment marquant de son enfance et de sa vie de famille à Lyon. Un dimanche, le jeune Henri - il n’avait pas encore dix ans - avait été puni et privé d’une sortie chez des cousins. Quand ses frères, en rentrant le soir, racontent la joie et les jeux de l’après midi, il leur répond : « Que voulez-vous que cela me fasse ; je n’y étais pas. » « Alors, dit-il, j’ai vu le visage de mon père s’assombrir. Il m’a pris à part et m’a dit : ‘Mais Henri, et les autres ? Ils ne comptent pas pour toi !’ ». Cette phrase qu’il n’a jamais oubliée marque le début de sa lutte acharnée contre toute forme d’égoïsme, le sien et celui des autres.

Béni soit Dieu pour ce père de famille nombreuse qui fait attention à chacun de ses enfants ! Et qui, par amour, lutte contre le péché dès qu’il le voit poindre dans leur coeur ! On peut dire que les autres en ont eu de la place, dans la suite de sa vie !

Tout est parti d’une pauvre baraque, trouvée à Neuilly Plaisance, en 1947. On la retape et les premiers compagnons arrivent deux ans plus tard. Sur la porte, il pose une pancarte : « Emmaüs ». Au fil des ans, les foyers vont se multiplier. A Charenton, où l’on a récupéré une ancienne chapelle, l’abbé loge au 10ème étage d’un immeuble voisin et vient souvent manger avec les compagnons. Durant l’hiver 54, l’insurgé de Dieu réveille la France entière de sa torpeur par ce cri devenu célèbre : « Mes amis, au secours, une femme vient de mourir gelée cette nuit à trois heures, sur le trottoir du Boulevard Sébastopol ».

Le ton de sa voix, les images de ce grand moment restent gravés dans nos mémoires. Un peuple tout entier, grâce à l’Abbé Pierre, est entré dans « l’insurrection de la bonté ».

Tout homme a droit à un logement décent où il puisse vivre avec les siens. Cinquante ans plus tard, l’aventure continue, et le combat est loin d’être gagné. L’Abbé Pierre ne l’abandonnera jamais, il a communiqué son élan à beaucoup d’autres. L’an dernier encore, à quatre vingt treize ans, il a repris son bâton de pèlerin pour aller à l’Assemblée Nationale supplier les députés d’agir en faveur des mal logés.

Non seulement il a toujours défendu les pauvres, mais il a vécu lui-même comme un pauvre. Dès l’âge de 19 ans, il renonce à sa part d’héritage et distribue tous les biens qui lui viennent de sa famille. Député de Meurthe et Moselle, au lendemain de la guerre, il donne chaque mois son indemnité parlementaire à ceux qui manquent de tout. Jusqu’au bout de sa course, malgré sa notoriété, il a gardé la pauvreté. Cela garantit l’authenticité de son action.

Mais c’est encore peu de chose pour lui. Si ce geste n’est pas habité par une lumière plus profonde, il ne vaut rien du tout. C’est lui qui a souhaité nous faire entendre ce matin le brûlant enseignement de saint Paul sur la charité : « J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien » (1 Cor 13, 3).

Emmaüs, c’est un repas, une révélation et un nouveau départ.

Emmaüs, enfin, c’est un repas. Dans les Foyers, on trouve une table ouverte pour une nourriture simple ou un repas de fête. Chacun a sa place, la conversation est animée, et, en hiver, le café chaud est apprécié de tous ; grand moment de la vie quotidienne et fraternelle. Depuis quelques années, pour la fin de sa route, Alfortville, cité de la banlieue parisienne était tout étonnée et heureuse d’accueillir le Français le plus estimé de ses compatriotes. C’est là qu’il a été accompagné jusqu’au bout. Dans quelques pièces, à côté du Centre International de ses compagnons, il a su garder la douce lumière d’Emmaüs, en attendant l’heure de la rencontre.

L’Evangile d’Emmaüs nous fait comprendre que nous sommes aussi attendus pour un autre repas. Le Seigneur se met à table avec nous. Il prend le pain, le bénit et nous le donne. C’est un geste qui résume toute la mission du Christ et l’ambition de l’Abbé Pierre. Rien n’est plus utile à l’humanité que ce partage concret et fraternel. A ce « repas du Seigneur », il a toujours été fidèle. Chaque soir, à l’heure dite, il célébrait la Messe. Tout était préparé avec soin dans sa chambre : la table installée, un calice, quelques hosties, et son livre usé qu’il avait annoté à toutes les pages.

Ce repas est le moment d’une Révélation. A Emmaüs, pendant que le pain est rompu, les yeux des compagnons s’ouvrent et ils reconnaissent le Seigneur : Il est vraiment ressuscité. Désormais, la victoire de l’amour contre toutes les tristesses de ce monde est assurée. Mais le Christ disparaît ; ses disciples sont passés de la désillusion à l’enthousiasme. Aussitôt, ils partent sur la route comme des messagers d’espérance.

C’est le repas que nous vivons en ce moment à Notre-Dame de Paris, et l’Abbé Pierre y prend part mystérieusement. Il attendait la mort dans la paix et avec une grande foi. On peut dire qu’il la désirait. A la fin du « Je vous salue Marie », il préférait dire : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de la Rencontre. » Nous prions ce matin pour que Dieu lui accorde son pardon et lui donne de vivre l’immense joie de cette rencontre. Au seuil de la maison où Jésus est parti nous préparer une place, notre Père l’attend et lui ouvre les bras.

Merci, Seigneur, de nous avoir donné un tel frère !

Merci, l’Abbé Pierre, de nous avoir donné un tel exemple !

Vous disparaissez et nous, comme les compagnons d’Emmaüs, nous repartons d’un bon pas, aujourd’hui, pour témoigner de cet amour et servir les autres, jusqu’à notre dernier souffle.

Cardinal Philippe Barbarin
Archevêque de Lyon

11.01.07

French (FR)   Homélie de Damien Warnan, Diacre  -  Categories: Homélies, jc  -  @ 18:36:04

Homélie de Damien Warnan, de Flexanville, en l'Eglise de Thoiry le Dimanche 3 Décembre 2006. Damien doit être ordonné prêtre à Versailles le 24 Juin par Monseigneur Eric Aumonier. DEO GRACIAS !!!

Le célibat sacerdotal
3 décembre 2006 – 1er dimanche de l’Avent

En ce premier dimanche de l’Avent, les textes de la liturgie nous invitent à tourner nos regards vers la venue du Seigneur, et à préparer nos cœurs à cette venue. Je parle de la venue du Seigneur, mais en réalité il y a deux venues du Seigneur.

Il y a tout d’abord la venue du Seigneur dans la chair, l’Incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge Marie et la naissance dans la crèche, que nous fêtons à Noël, et qui est préparée par le temps de l’Avent. La première lecture du livre d’Isaïe nous invite à tourner les yeux vers cette première venue du Seigneur. Ensuite, il y a la seconde venue du Seigneur qui est son retour sur la terre à la fin des temps, et que l’on appelle la parousie. La deuxième lecture ainsi que l’Evangile du jour, mais aussi les textes qui nous ont été proposés au cours des dernières semaines de l’année liturgique qui vient de se terminer, nous invitent à tourner nos regards vers cette seconde venue du Seigneur, à rester en éveil, à persévérer dans la foi pour être prêts au moment où le Christ viendra pour juger les vivants et les morts.

Si Jésus vient sur la terre, c’est pour y établir son Royaume, le Royaume des Cieux. Chacune de ces deux venues est comme un avènement de Jésus comme Roi. Il y a donc deux avènements du Christ : un premier avènement au moment de son Incarnation et de sa naissance de la Vierge Marie. Dans cet avènement, Jésus se présente à nous comme un roi d’humilité, que l’on retrouvera quelques années plus tard couronné d’épines. Lors du premier avènement de Jésus, sa royauté demeure cachée aux yeux des hommes. Le second avènement, c’est le retour du Seigneur à la fin des temps. Dans cet avènement, Jésus se présentera à nous comme le roi de gloire, victorieux de la mort et du péché. La royauté de Jésus sera alors pleinement manifestée, et toutes choses lui seront soumises dans le ciel et sur la terre.

Nous qui vivons dans le temps présent, nous vivons entre ces deux venues du Seigneur, et nous sommes appelés à convertir nos cœurs pour préparer le retour de Jésus. En effet, entre l’avènement du Christ dans la chair par l’Incarnation, et l’avènement glorieux du Christ à la fin des temps, nous vivons dans le temps de l’avènement du Christ dans nos cœurs. Le Royaume de Dieu est déjà présent sur cette terre, et tous les jours, nous demandons à Dieu « que ton règne vienne », pour manifester notre désir, notre attente d’entrer pleinement dans ce Royaume de Dieu.

Dans ce bas monde, le Royaume de Dieu est déjà présent, mais de manière cachée. Le Seigneur nous donne cependant des signes visibles de cette présence du Royaume parmi nous. Parmi ces signes, je voudrais aujourd’hui vous parler du célibat sacré auquel je me suis engagé au moment de mon ordination diaconale. En effet, ce retour aujourd’hui sur ma paroisse d’origine prend très nettement une forme d’action grâce pour les dons reçus du Seigneur, et je ne peux pas omettre de faire écho à l’événement de mon ordination diaconale il y a deux mois. Cette ordination revêt une importance particulière pour le futur prêtre, car c’est le moment de l’engagement définitif vers le sacerdoce, dans le célibat et l’obéissance à l’évêque. J’aurais donc pu parler de beaucoup de choses aujourd’hui : le sacerdoce, la vocation ou bien sur le diaconat. Cependant, j’ai choisi de dire un mot sur un aspect précis de l’ordination diaconale : l’engagement au célibat sacré. Pourquoi parler du célibat aujourd’hui ? D’abord parce qu’il me semble que c’est une dimension essentielle de la vocation du prêtre, et ensuite parce que en ce premier dimanche de l’Avent où nous sommes invités à tourner nos regards vers la venue du Christ et l’avènement du Royaume, il me semble tout à fait opportun de dire un mot sur le célibat, qui est précisément un signe du Royaume à venir.

Le regard porté sur le célibat des prêtres est malheureusement souvent très négatif. Les objections soulevées sont nombreuses : le célibat empêcherait le prêtre de s’épanouir, il correspond à un passé révolu, à un vision négative de la conjugalité et de la sexualité, et l’on pourrait continuer la liste. On a souvent l’image d’une discipline qui est imposée par l’Eglise de manière autoritaire.

Mais le célibat des prêtres, bien avant d’être une discipline imposée par l’Eglise, c’est avant tout un don que Dieu fait à son Eglise. L’Eglise n’impose pas de manière autoritaire le célibat à ses prêtres, mais elle le reçoit comme un don de Dieu. Jésus, en vivant lui-même le célibat, et en le recommandant à ses disciples les plus proches, a institué le célibat sacré pour être un signe du Royaume des Cieux, pour toutes les époques de l’Histoire de l’Eglise.

Au cours de l’Evangile de la semaine dernière, nous avons entendu Jésus, le jour de sa Passion, répondre à Pilate lors de son interrogatoire : « Mon Royaume n’est pas de ce monde ». Si Dieu nous donne aujourd’hui des prêtres qui lui sont consacrés dans le célibat, c’est justement pour signifier que le Royaume du Christ n’est pas de ce monde, et pour signifier que c’est tout le Peuple de Dieu qui est en marche vers ce Royaume. Nous sommes de passage sur cette terre, et c’est aux biens célestes que nous devons nous attacher. Celui qui choisit le célibat pour l’Amour du Christ, anticipe en quelque sorte le Royaume des Cieux, et témoigne d’une manière particulièrement forte que l’Amour de Dieu suffit à lui seul au bonheur de l’homme, non seulement dans le paradis, mais aussi déjà sur cette terre.

L’Eglise doit être orientée vers l’action de grâce pour ce don du célibat. Il ne s’agit pas de rendre grâce à tel ou tel prêtre en particulier. Mais il s’agit de rendre grâce à Dieu pour ce don du célibat des prêtres qui est un signe réel du Royaume des Cieux, et qui stimule de manière authentique la charité pastorale des prêtres de l’Eglise. En effet, le prêtre qui choisit le célibat le fait par Amour du Christ, et pour participer d’une manière plus profonde à l’Amour du Christ pour tous les hommes, Lui qui a versé son Sang, et qui est mort pour chacun d’entre eux.

Ce matin, je voudrais donc vous inviter à nous réjouir de ce que le Seigneur appelle toujours des hommes à vivre le célibat sacré. Nous ne devons pas plaindre les prêtres qui choisissent cet état de vie. En effet, bien loin de le considérer comme une contrainte ou un poids à traîner, c’est un choix qu’ils posent en toute liberté, et surtout avec l’enthousiasme de se savoir associés d’une manière si profonde à la mission du Christ. Je voudrais vous inviter à prier le Seigneur pour qu’il appelle toujours de jeunes hommes à vivre dans le célibat comme prêtres pour le service de l’Eglise. Nous sommes souvent tentés de vouloir nous adapter à la société contemporaine pour laquelle le célibat ne représente plus du tout une valeur. Nous sommes aussi parfois tentés d’imiter d’autres confessions chrétiennes pour lesquelles le célibat n’est pas absolument requis pour être ordonné prêtre ou pour être pasteur. Mais je crois que l’Eglise latine se doit plutôt d’être reconnaissante envers Dieu, et fière de conserver fidèlement ce don du Seigneur à son Eglise, et c’est pourquoi nous devons encourager les jeunes qui ressentent cet appel, en les accompagnant de notre prière et de notre amitié. D’ailleurs, au passage, il ne faut pas non plus oublier dans notre prière et dans notre amitié les prêtres qui rencontrent des difficultés importantes dans leur célibat.

Je termine en invoquant la Vierge Marie, la Vierge fidèle et pure qui s’est offerte entièrement au Seigneur en se rendant disponible au dessein que Dieu avait formé pour elle et pour l’humanité entière. Qu’elle soit le modèle de tous ceux que le Seigneur appelle à vivre la virginité consacrée pour le service de l’Eglise.
Amen

31.12.06

French (FR)   Homélie du père Émile Sinègre le dimanche 31 décembre à Thoiry  -  Categories: Père Emile Sinègre  -  @ 19:38:44
Fête de la Sainte Famille

Lorsque, en 1993, j'ai été en Terre Sainte avec Mgr Thomas et le ministres institués, prêtres, diacres et leurs épouses, on a pu assister, devant le Mur des lamentations à une Bar-Mitzva ; des hommes en grande tenue de prière se réunissent autour d'un enfant ( 12 ans accomplis ) qui devient responsable, c'est à dire adulte. Il a mis le talit (un châle), voile de la prière publique, les téphilim (phylactères) qu'il mettra sur le front et le bras gauche, le rouleau de la Loi, le jeune en lit un passage, on chante, on scande en battant des mains, les femmes à l'écart poussent des cris dans le genre de « you-you ». C'est la fête qui correspond un peu à notre Communion Solennelle. J'imagine volontiers que c'est peut-être à une fête semblable que fait allusion St Luc dans le récit de l'Evangile de ce jour bien qu'il dise que c'est pour la fête de Pâques. Et c'est au retour alors que les hommes et les femmes marchent en groupes séparés, et les garçons surtout après la Bar-Mitzva sont plutôt avec les hommes, que Joseph et Marie ne retrouvent pas Jésus à l'étape du soir. On comprend leur angoisse. Vous, pères et mères de famille , imaginez qu'un de vos enfants disparaisse. Et en fait cela arrive assez souvent, et nous voyons tous les services, hommes, hélicoptères et chiens, mis en oeuvre pour retrouver l'enfant perdu, sans compter la diffusion de photos, les appels sur les ondes. Il n'y avait rien de tous ces services et techniques au temps de Jésus, simplement ce qu'on peut appeler le téléphone arabe, alors, imaginez, pendant 3 jours ils l'ont cherché cet enfant dont ils connaissaient l'origine particulière, et que Dieu leur avait confié. En écrivant 3 jours, sans doute Luc pensait aux 3 jours dans le tombeau et à cette réflexion « pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ». C'est une réponse semblable que Jésus fait à ses parents « comment se fait-il que vous m'ayez cherché? Ne le saviez-vous pas, c'est chez mon Père que je dois être ». Eh oui, Dieu passe avant les parents, Jésus semble vouloir marquer les distances, il s'étonne qu'on le cherche. Et cependant, il est reparti avec eux, et l'Évangéliste a soin de nous dire qu'il leur était soumis, mais on comprend que Marie garde tous ces évènements dans son coeur, comme à Noël et elle a du en faire part à Luc qui nous rapporte cet événement. Avec nos connaissances catéchétiques et théologiques, et le credo de Nicée-Constantinople, on peut se demander pourquoi Marie n'a pas compris qui était Jésus, elle qui était à l'origine du mystère de l'Incarnation, comme on vient de le rappeler en fêtant Noël. Ce mystère, elle vivait au quotidien et le découvrait au fur et à mesure des évènements . Dieu a engagé Marie sur la voie royale, mais il ne la met pas à l'abri des surprises de la route. Pour Joseph et Marie, comme pour nous, la Foi est une aventure. Et en vivant leur vie de famille comme tous les foyers, ils éprouvent, comme tout croyant, la difficulté de lire dans la foi telle situation concrète surtout si elle est imprévue et complexe. Avec leurs difficultés, Joseph et Marie collaborent à l'oeuvre du salut.
Et pour accomplir cette oeuvre de salut Jésus quittera sa famille « l'homme quittera son père et sa mère » est-il écrit au début de la Bible, que ce soit pour fonder une famille ou pour un don à Dieu. Anne avait consacré son enfant Samuel à à Dieu, nous a rappelé la première lecture. Jésus, lui, est Fils de Dieu et Dieu lui-même, il était venu parmi nous pour accomplir une mission. Et aujourd'hui, il y a des enfants qui quittent leur famille pour se donner entièrement à Dieu. Et il arrive que des parents acceptent difficilement ce départ et on oublie, peut-être parce que l'enfant est trop programmé, que l'arrivée d'un enfant dans une famille, c'est un don de Dieu et qu'on peut lui donner celui qu'il a donné. St Jean dans sa 1ère lettre dont on vient de lire un passage, rappelle l'amour de Dieu, et l'amour que nous devons avoir les uns pour les autres, et d'abord en famille, c'est un lien d'amour qui unit les époux qui se sont choisis, mais les enfants n'ont pas choisi leurs parents et les frères et soeurs ne se choisissent pas, c'est l'amour qui doit faire le lien, comme il doit le faire entre tous les hommes. Le geste de paix doit exprimer cet amour des uns pour les autres.

26.12.06

French (FR)   Homélie du père Émile Sinègre à la messe de 11h à Thoiry le 25 Décembre  -  Categories: Homélies, Père Emile Sinègre, fafa  -  @ 14:33:12

NOËL 2006 : L' événement qui rassemble : une naissance, quelle que soit la manière de fêter Noël : manière païenne, matérialiste, il s'agit alors d'une vieille et belle légende. Manière humaine, il s'agit de la naissance de Jésus fondateur d'une secte qui dure depuis 2000 ans ! Manière chrétienne, ce doit être la nôtre, c'est-à-dire l'anniversaire de la Naissance du Fils de Dieu fait homme, le Messie promis et attendu depuis longtemps. Dans un passé lointain, Dieu a parlé par les prophètes, à Noël, Dieu vient lui-même nous parler. Noël rassemble la famille humaine, la famille chrétienne. Noël : une naissance qui a marqué l'humanité mais qui est pratiquement passée inaperçue au moment même sauf auprès de bergers et de rois Mages. On s'occupait des grands de ce monde, Jésus a-t-il été recensé ? 2000 ans après on parle de Jésus, et pas des grands. Le Magnificat, dit bien, « il renverse les puissants, il élève les humbles. » Si au 19ème on a essayé de faire oublier Jésus, à la fin du 20ème Jésus inquiète, il suffit de regarder les nombreuses publications, films, vidéo-cassettes qui le concernent. On démontre l'historicité de Jésus ou on la conteste. Ce sont les Evangiles auxquels nous croyons qui nous permettent de dire que Jésus est le Fils de Dieu. Ne demandons pas à des historiens de démontrer l'In carnation du Fils de Dieu, et sa naissance miraculeuse. Matthieu démontre aux Juifs que Jésus est le Messie promis, né d'une vierge, et nous venons d'entendre le texte de Luc qui écrit pour les Grecs, et qui veut aller à l'origine des choses : Jésus fruit de l'Esprit-Saint, né de la Vierge Marie est Fils du Dieu Très Haut. Pierre arrivera à cet acte de Foi : « tu es le Messie, le Fils du Dieu Vivant » et Jésus lui répondra : « Heureux es-tu car cette révélation t'est venue de mon Père ». La mémoire de cet homme nommé Jésus né en Palestine a été transmise par les premiers disciples et les communautés chrétiennes et consigné dans les Evangiles. Des historiens païens de l'époque ont parlé d'un certain Jésus. Les biographies de Jésus ne sont pas des preuves de la Foi Chrétienne, aujourd'hui des chrétiens n'acceptent pas tous les articles du Credo, dès les premiers siècles la divinité de Jèsus a été niée par la grande hérésie d'Arius et l'Eglise a con voqué le Concile de Nicée pour mettre les choses au point. Pour ses contemporains, Jésus est un pauvre, né loin de chez lui et ce sont des méprisés, des exclus de la société qui sont informés les premiers. Quel contraste entre la puissance de l'empereur et Dieu dans ce nouveau-né si fragile, quel contraste entre le palais impérial et la crèche. Jésus ne vient pas résoudre nos problèmes, il vient les partager, à nous de les résoudre. Noël aujourd'hui, c'est nous retrouver en famille, penser aux plus pauvres, aux isolés, aux malades, à la misère des pays en guerre. A l'occasion de Noël beaucoup d'organismes ont essayé d'atténuer un peu la souffrance des hommes. Qu'avons-nous fait et que pouvons- nous faire ? Ce devrait être Noël tous les jours. Que Noël soit une fête de joie, qu'elle nous apporte un peu de chaleur et surtout qu'elle nous révèle Jésus Fils de Dieu, Lumière des hommes. ».

10.12.06

French (FR)   Homélie du Père Émile Sinègre à l' église de Thoiry  -  Categories: Homélies, Père Emile Sinègre, fafa  -  @ 18:04:12

Dimanche 10 Décembre

L'Avent est un temps de préparation à un avénement qui est double: des prophètes de l'Ancien
Testament pensent à la venue du Messie attendu ; un signe, c'est le retour de exilés à Jérusalem dont parle aujourd'hui le prophète Baruch : « Jérusalem, quite ta robe de tristesse...et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours...Debout, Jérusalem! ...vois tes enfants rassemblés du levant au couchant par la parole du Dieu Saint. »
Le deuxième avènement, c'est la fin des temps, Jésus nous en parlait dans l'Évangile de dimanche dernier.
L'Évangile de ce jour nous parle de Jean le Baptiste et le situe dans le temps. Il est envoyé pour préparer ses compatriotes à la venue du Messie, et il les invite à la conversion en proposant un baptême qui sera le baptême dit de pénitence. St Luc reprend les paroles du prophète Baruch pour déterminer la mission de Jean le Baptiste : « Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. »
Aujourd'hui, pendant ce temps de l'Avent, nous pensons plus spécialement au temps où l'humanité attendait le Sauveur promis et nous nous préparons à fêter l'anniversaire de sa venue à Noël. Le texte de l'Évangile cite le prophète Isaïe qui invitait son peuple à préparer le chemin du Seigneur, c'est à dire à se préparer à le recevoir. Aujourd'hui, la liturgie, en proposant à notre réflexion ce passage de l'Évangile, veut nous inviter à nous préparer au retour du Seigneur à la fin des temps et comme il faut toujours être prêt, c'est aujourd'hui qu'il faut nous préparer à recevoir le Seigneur. On peut même dire qu'il va venir au milieu de nous par l'Eucharistie, et si nous communions, il vient en nous sous forme de nourriture qui nous soutient dans notre marche vers Dieu. Il faut donc toujours se préparer à le recevoir.
«Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. »Cette invitation d'Isaïe s'adressait d'abord aux déportés d'Israël car bientôt leur captivité va être terminée, et si parmi vous il y a d'anciens prisonniers de guerre ou des déportés, vous comprenez mieux ce qu'est ce retour, alors il faut tout faire pour faciliter le retour, supprimer les obstacles, faire en sorte une route droite et plane dans le désert. Et sans doute le Psaume 125 qui vient d'être lu à la suite du texte de Baruch qui fait allusion au même événement, a-t-il été composé à ce moment là ou chanté sur le chemin du retour « Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion, nous étions comme en rêve!... nous poussions des cris de joie, on disait parmi les nations : « Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous ...Qui sème dans les larmes moissonne dans la joie. »
« Préparez le chemin du Seigneur », cela commence par la catéchèse qui prépare le chemin du Seigneur au milieu des plus jeunes ou invite les jeunes à suivre le chemin du Seigneur. Cela doit commencer dès le plus jeune âge en famille,certains disent même que l'enfant est déjà marqué avant sa naissance par la pensée et la volonté de sa maman. Il y a ensuite dans les organisations paroissiales , l' éveil à la Foi, le catéchisme du primaire, l'Aumônerie des colléges qui continue dans le second cycle, et qui ne s'arrête pas là,: il y a des groupes d'aumônerie dans les grandes écoles, il y a aussi les mouvements de jeunes et d'adultes dans le secteur, il y a pour les retraités le Mouvement Chrétien des Retraités. Il y a aussi des groupes de prière et tous, jusqu'au dernier instant de notre vie , on approfondit notre connaissance de Dieu et on se prépare à sa venue. Vous avez entendu parler de la lettre aux catholiques de France, du rapport de Mgr Dagens : « proposer la Foi dans la société actuelle. » C'est tout le but de la mission de l'Église donc de chacun d'entre nous, puisque depuis notre baptême, nous sommes prophètes, tous nous devons nous sentir concernés comme témoins.
Pour préparer le chemin du Seigneur, voyons ce que chacun d'entre nous peut faire : pour la préparation de Noël pas de problème: tout l'environnement nous y invite, pensons tout de même aux problèmes financiers, nous savons qu'un certain nombre d'associations religieuses ou laïques pensent aux plus démunis,: dimanche prochain il y aura à la salle de la Bonnette à La Queue lez Yvelines un repas spectacle organisé par le Secours Catholique de notre secteur.
Préparer Noël : voyons comment nous pouvons apporter paix et joie autour de nous. Et souhaitons que se réalise en Israël et partout dans le monde ces paroles prophétiques de Baruc: « Dieu conduira Israël dans la joie, à la lumière de sa gloire, lui donnant comme escorte sa miséricorde et sa justice. »

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