10.12.07
Social et spirituel
suite au mot du père Gérard pour la deuxième semaine de l'Avent :
«Chers paroissiens,
Dans notre communauté entre ceux qui accentuent l’aspect social de l’Eglise, et les autres l’aspect spirituel, il n’est pas facile de trouver le juste milieu. Face à ces 2 réalités, tous nous avons failli par notre laxisme ou notre excessivité. Jean le Baptiste nous invite à une conversion radicale pour retrouver cette harmonie promise et idéalisée dans la 1ere lecture. Il nous annonce également le baptême dans l’Esprit Saint qui permet déjà l’équilibre entre action et contemplation, solidarité et prière, social et spirituel. D’ailleurs les deux ne devraient-ils pas aller ensemble ?
P. Gérard »
quelques réflections :
Peut-on parler d'aspect social et spirituel de l'Eglise et d'équilibre entre ces deux aspects ?
N'y a-t-il pas entre entre action et contemplation, service et prière, pour tout chrétien une unité indissoluble ?
Quand nous communions, c'est le Christ que nous recevons et c'est le Christ que
nous portons aux autres dans le service. Dans la Messe c'est le Christ qui se met à notre service cf (Jn, 13 ) et dans le service des pauvres des exclus et des malades c'est le Christ que nous contemplons.
Le Pape Benoît XVI conclut ainsi une récente catéchèse sur les pères de l'Eglise consacrée à Saint Aphraate, dit le Sage Persan qui vécut au quatrième siècle :
« Chers frères et sœurs, revenons encore — pour conclure — à l'enseignement d'Aphraate sur la prière. Selon cet antique « Sage », la prière se réalise lorsque le Christ demeure dans le cœur du chrétien, et il l'invite à un engagement cohérent de charité envers son prochain. Il écrit en effet :
Apporte le réconfort aux accablés, visite les malades,
sois plein de sollicitude envers les pauvres : telle est la prière.
La prière est bonne,
et ses œuvres sont belles.
La prière est acceptée lorsqu'elle apporte le réconfort au prochain.
La prière est écoutée
lorsque dans celle-ci se trouve également le pardon des offenses.
La prière est forte
lorsqu'elle est remplie de la force de Dieu » (Démonstrations 4, 14-16).
Avec ces paroles, Aphraate nous invite à une prière qui devient vie chrétienne, vie réalisée, vie pénétrée par la foi, par l'ouverture à Dieu et, ainsi, par l'amour pour le prochain. »
Le chapitre I de l'exhortation apostolique « Les fidèles laîcs » de Jean_Paul II commente ( Jn 15, 5) «Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments » et développe la dignité des fidèles laïcs dans l'Eglise-Mystère.
Mère Teresa a écrit une méditation sur « la vigne et les sarments » dont voici un extrait :
Devenir de vrais sarments sur la vigne de Jésus
Devenons de vrais sarments, pleins de fruits, sur la vigne de Jésus. Accueillons-Le dans nos vies chaque fois qu'Il veut y venir. Il vient comme Vérité qui doit être dite, comme Vie qui doit être vécue, comme Lumière qui doit être réfléchie, comme Amour qui doit être aimé, comme Chemin que nous devons prendre, comme Joie que nous devons répandre, comme Paix que nous devons planter, comme Sacrifice que nous devons offrir dans nos familles et avec nos voisins, qu'ils soient proches ou lointains (SMT, 37).
Nous sommes tous témoins du Christ
Nous devons tous être des témoins du Christ. Le Christ est la vigne et nous sommes les sarments. Sans nous, il n'y aurait pas de fruits. C'est quelque chose à avoir à l'esprit. Dieu est le vigneron pour nous tous. Le Christ n'a fait aucune différence entre les Prêtres et les Frères, les Soeurs et les Laïcs, aucune différence en tant que témoins-liés. Nous devons tous être des témoins de la compassion du Christ, de l'amour du Christ, pour nos familles, nos voisins, dans les villes ou villages où nous résidons, et pour le monde dans lequel nous vivons.
Un Coopérateur du Christ
Chacun d'entre nous est un coopérateur du Christ, le sarment sur la vigne, donc qu'est-ce que cela signifie pour vous et pour moi être coopérateur du Christ? Cela signifie demeurer dans Son amour, avoir Sa joie, répandre Sa compassion, être témoin de Sa présence dans le monde. (LS, 60).
Cette unité entre prière et service est un mystère pour chacun d'entre nous et au delà des apparences nous ne pouvons pas le cerner.
En tant que fidèles laïcs nous sommes tous de pauvres, obscurs, indignes « coopérateurs du Christ »...
Soyons un seul coeur, tout à Jésus par Marie
dans la joie de l'Avent
Jean-Claude
Envoi de Laurie Dwyer,très chère amie LMC des Etats-Unis
"The created realities are windows to God, through which
we are meant to see God's presence and action."
30.09.07

Je viens à toi, Jésus
pour que tu m'effleures avant que je commence ma journée.
Que tes yeux se posent un instant sur les miens.
Laisse-moi emporter à mon lieu de travail
l'assurance de ton amitié.
Emplis mon esprit pour qu'il supporte le désert et le bruit.
Que ton rayonnement béni
recouvre la cime de mes pensées.
Et donne-moi la force pour ceux qui ont besoin de moi.
Mère Teresa
Seigneur, aide-moi,
apprends-moi
à parler de moi
aussi peu que possible,
à accepter tout
de bonne humeur,
à passer
sur les fautes d'autrui,
à céder à sa volonté
de bon coeur,
à ne pas chercher
l'admiration,
à céder dans les discussions,
à ne pas me retrancher
derrière ma dignité,
à être toujours
doux et aimable.
Mère Teresa
27.02.07

Pendant ce temps de Carême je vous propose de méditer sur cette conférence donné au congrès eucharistique de Benevent en Italie le 2 juin 2002 par Benoit XVI alors Cardinal Ratzinger.
Introduction.................................page 2
1. Eucharistie...............................page 3
2. Communion.................................page 4
3. La solidarité.............................page 5
Conclusion: l'Eucharistie comme sacrement des transformations..page 6
04.12.06
Il est difficile de prier si nous ne savons pas comment prier, mais nous devons nous aider nous-mêmes à prier. Le premier moyen à utiliser est le SILENCE. Nous ne pouvons pas nous mettre directement en présence de Dieu si nous ne pratiquons pas le silence intérieur et extérieur. Donc nous prendrons comme point particulier le silence de la langue, des yeux et de l'esprit.
Le silence de la langue nous apprendra tellement: à parler au Christ, à être joyeuses à la récréation, et à avoir beaucoup de choses à dire. A la récréation le Christ nous parle à travers les autres et à la méditation il nous parle directement. Le silence nous fait ressembler encore plus au Christ parce qu'il avait un amour particulier pour cette vertu.
Ensuite nous avons le silence des yeux qui nous aidera toujours à voir Dieu. Nos yeux sont comme deux fenêtres par lesquelles le Christ ou le monde arrivent dans nos coeurs. Nous avons souvent à faire preuve d'un grand courage pour les laisser fermer. Combien de fois nous disons,"J'aimerais ne pas avoir vu cette chose," et pourtant nous nous efforçons si peu de vaincre le désir de tout voir.
Le silence de l'esprit et du coeur: notre Dame "gardait toutes ces choses dans son coeur." Ce silence la conduisit près du Seigneur,de telle sorte qu'elle n'eut jamais rien à regretter. Regardez ce qu'elle fit quand St Joseph fut troublé. Un seul mot venu d'elle aurait éclairci son esprit; elle ne dit pas ce mot et notre Seigneur lui-même a fait le miracle d'éclaircir. Cela ne voudrait-il pas nous convaincre de cette nécessité du silence! Je pense alors que le chemin à suivre pour être en union intime avec Dieu deviendra très clair.
Le silence nous donne un regard neuf sur tout. Nous avons besoin du silence pour pouvoir toucher les âmes. L'essentiel n'est pas ce que nous disons mais ce que Dieu nous dit et dit à travers nous. Jésus nous attend toujours dans le silence. Dans ce silence. il nous écoutera, il y parlera à notre âme, nous y écouterons sa voix.
Le silence intérieur est très difficile, mais nous devons faire l'effort de prier. Dans le silence nous trouverons une énergie nouvelle et une véritable unité. L'énergie de Dieu sera la nôtre pour faire bien toutes choses, et ainsi il y aura l'unité de nos pensées avec ses pensées, l'unité de nos prières avec ses prières, l'unité de nos actions avec ses actions,l'unité de notre vie avec sa vie. Toutes nos paroles seront inutiles si elles ne viennent pas de l'intérieur. Les paroles qui ne donnent pas la lumière du Christ augmentent l'obscurité.
Mére Teresa
+LDM 25 Mars, 1993 Varanasi
Mes très chers enfants, Sœurs, Frères et Pères,
Cette lettre étant très personnelle, j'ai voulu l'écrire de ma propre main, mais il y a tant de choses à dire. Mais même si elle n'est pas de la main de Mère, elle vient cependant du cœur de Mère.
Jésus veut que je vous dise encore- surtout en cette Semaine Sainte- combien Il a d'amour pour chacun d'entre vous, au-delà de tout ce que vous pouvez imaginer. Je m'inquiète de ce que certains d'entre vous n'aient pas encore vraiment rencontré Jésus -seul à seul- : vous et Jésus seulement. Nous pouvons passer du temps à la chapelle, mais avez-vous vu – avec les yeux de votre âme- avec quel amour Il vous regarde ? Connaissez-vous vraiment Jésus vivant, non pas à partir de livres mais en étant avec Lui dans votre cœur? Avez-vous entendu les mots d'amour qu'Il vous dit ? Demandez la grâce: Il a le désir ardent de vous la donner. Tant que vous n'entendrez pas Jésus dans le silence de votre propre cœur, vous ne pourrez pas l'entendre dire « J'ai soif »dans le cœur des pauvres. N'abandonnez jamais ce contact intime quotidien avec Jésus comme une personne réelle vivante, non pas juste comme une idée. Comment pouvons-nous passer même un seul jour sans entendre Jésus dire « Je t'aime ». C'est impossible. Notre âme en a besoin autant que notre corps a besoin de respirer l'air. Sinon, la prière est morte, la méditation n'est que réflexion. Jésus veut que chacun d'entre vous l'entende - parler dans le silence de votre cœur.
Faites attention à tout ce qui pourrait faire obstacle à ce contact personnel avec Jésus vivant. Le diable peut essayer de se servir des blessures de la vie, et quelquefois de nos propres fautes pour vous faire sentir qu'il est impossible que Jésus vous aime réellement, qu'Il est vraiment attaché à vous. C'est un danger pour nous tous. Et c'est très triste, parce que c'est complètement à l'opposé de ce que Jésus veut réellement et attend de vous dire. Non seulement qu'Il vous aime, mais encore plus: qu'Il vous désire ardemment. Vous Lui manquez quand vous ne venez pas près de Lui. Il a soif de vous. Il vous aime toujours, même quand vous ne vous en sentez pas dignes. Lorsque vous n'êtes pas acceptés par les autres, même parfois par vous-même. Il est celui qui vous accepte toujours. Mes enfants, vous n'avez pas à être différents pour que Jésus vous aime. Croyez seulement : vous êtes précieux pour Lui. Apportez toutes vos souffrances à ses pieds, ouvrez seulement votre coeur pour qu'Il vous aime tels que vous êtes. Il fera le reste.
Vous savez tous dans votre esprit que Jésus vous aime, mais avec cette lettre, Mère veut plutôt toucher votre cœur. Jésus veut ranimer nos cœurs, pour que nous ne perdions pas notre premier amour, surtout dans le futur quand Mère vous aura quittés. C'est pourquoi je veux que vous lisiez cette lettre devant le Saint Sacrement, là même où elle a été écrite, afin que Jésus lui-même puisse parler à chacun de vous.
Pourquoi Mère vous dit-elle cela ? Après avoir lu la lettre du Saint Père sur « J'ai soif », j'étais tellement frappée que je ne pourrais pas vous dire ce que j'ai ressenti. Cette lettre m'a fait découvrir encore davantage combien notre vocation est belle. Combien est grand l'amour de Dieu envers nous pour qu'Il est choisi notre Congrégation pour étancher cette soif de Jésus, d'amour , et des âmes – en nous donnant notre place spéciale dans l'Église. En même temps nous rappelons au monde Sa Soif , quelque chose que l'on oubliait. J'ai écrit au Saint Père pour le remercier. La lettre du Saint Père est un signe pour notre Congrégation toute entière – pour approfondir de plus en plus cette grande soif de Jésus de chacun de nous. C'est aussi un signe pour Mère, que le temps est venu pour moi de parler ouvertement du don que Dieu a fait le 10 septembre, d'expliquer de façon aussi détaillée que je le peux ce que signifie pour moi la Soif de Jésus.
Pour moi, la Soif de Jésus est une chose si intime, que jusqu'à présent je me suis sentie gênée pour vous parler du 10 septembre. Je voulais faire comme Notre Dame qui « gardait toutes ces choses dans son cœur. » C'est pourquoi Mère n'a pas tellement parlé de « J'ai soif », surtout en public. Mais cependant les lettres et les instructions de Mère la désignent toujours, en montrant les moyens d'étancher Sa Soif à travers la prière, l'intimité avec Jésus, en vivant nos vœux, surtout notre 4ème vœu. Pour moi c'est si clair : tout chez les MC existe uniquement pour étancher la Soif de Jésus. Ses paroles écrites sur le mur de chaque chapelle MC, ne proviennent pas seulement du passé, mais elles sont vivantes ici et maintenant, elles vous sont dites. Est-ce que vous le croyez? Si vous le croyez , vous entendrez, vous sentirez Sa présence. Laissez-la devenir aussi intime pour chacun de vous qu'elle l'est pour moi: c'est la plus grande joie que vous puissiez m'offrir. Mère essaiera de vous aider à comprendre, mais Jésus lui-même doit être le seul à vous dire « J'ai soif » Ecoutez votre propre nom. Pas seulement une fois. Chaque jour. Si vous écoutez avec votre cœur, vous entendrez, vous comprendrez.
Pourquoi Jésus dit-il « J'ai soif » ? Qu'est-ce que cela signifie ? C'est très difficile de l'expliquer avec des mots. Si vous deviez retenir une seule chose de la lettre de Mère, rappelez-vous ceci: « J'ai soif » est quelque chose de beaucoup plus profond que Jésus disant seulement « Je vous aime. » Tant que vous ne saurez pas de façon très intime que Jésus a soif de vous, vous ne pourrez pas commencer à savoir qui Il veut être pour vous. Ni qui Il veut que vous soyez pour Lui.
Le cœur et l'âme des MC sont seulement ceci : la Soif du Cœur de Jésus, caché dans les pauvres. C'est la source de tout ce qui fait la vie des MC. Elle nous donne notre But, notre 4ème vœu, l'esprit de notre Congrégation et son unique objectif. Etancher la soif de Jésus vivant au milieu de nous : est la seule raison d'être de la Congrégation. Pouvons-nous chacun d'entre nous en dire autant que c'est notre seule raison de vivre ? Demandez-vous : est-ce que cela ferait une différence dans ma vocation, dans ma relation avec Jésus , dans mon travail, si la Soif de Jésus n'était plus notre But, n'était plus sur les murs de la chapelle ? Est-ce que cela changerait quelque chose dans ma vie ? Est-ce que j'en ressentirais une perte ? Posez-vous ces questions honnêtement et que ce soit un test pour chacun pour voir si la Soif de Jésus est une réalité, quelque chose de vivant, pas simplement une idée.
« J'ai soif » (Jn 19,28) et « C'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,30) : rappelez-vous toujours de lier les deux, le moyen avec le But. Que nul ne sépare ce que Dieu a uni. Ne sous-estimez pas nos moyens pratiques: le travail pour les pauvres, si petit ou humble qu'il soit – qui font de notre vie quelque chose de beau pour Dieu. Ils sont les dons les plus précieux de Dieu à notre Congrégation, : la présence cachée mais si proche de Jésus, si capable de nous toucher. Sans notre travail pour les pauvres le But disparaît – la Soif de Jésus se réduit à des mots qui n'ont pas de sens ni de réponse . En unissant les deux, notre vocation de MC restera vivante et réelle, ce que Notre Dame a demandé.
Faites attention au choix des prédicateurs de retraite. Ils ne comprennent pas tous correctement notre esprit. Ils peuvent être saints et érudits, cela ne suppose pas pour autant qu'ils aient la grâce d'état de notre vocation. S'ils vous disent quelque chose de différent de ce que Mère écrit dans cette lettre, je vous demande de ne pas écouter ni de vous laisser troubler. La Soif de Jésus est le foyer de tout ce qui est MC. L'Eglise l'a confirmé encore et encore : « Notre charisme est d'étancher la Soif de Jésus d'amour et des âmes , en travaillant au salut et à la sanctification des plus pauvres parmi les pauvres. » Rien de différent. Rien d'autre. Faisons tout ce que nous pouvons pour protéger ce don de Dieu à notre Congrégation.
Croyez-moi, mes chers enfants, soyez très attentifs à ce que Mère vous dit maintenant: seule la Soif de Jésus, si vous l'entendez, la ressentez, y répondez avec tout votre coeur, gardera la Congrégation en vie après que Mère vous aura quittés. Si c'est votre vie, tout ira bien pour vous. Même quand Mère vous aura quittés, la Soif de Jésus ne vous quittera jamais. Jésus, assoiffé dans les pauvres, vous L'aurez toujours avec vous.
C'est pourquoi je veux que les Sœurs actives et les Frères actifs, les Sœurs contemplatives et les Frères contemplatifs, et les Pères s'aident mutuellement à étancher la Soif de Jésus avec leurs dons particuliers : en se soutenant, en se complétant les uns les autres et cette Grâce précieuse d'une Famille unie, avec un seul But et objectif. N'excluez pas les Coopérateurs ni les Laïcs MC de cette demande, c'est leur appel à eux aussi, aidez-les à le comprendre.
Parce que le premier devoir du prêtre est le ministère de la prédication, j'ai demandé il y a quelques années à nos Pères de commencer à parler sur « J'ai soif », pour entrer plus profondément dans le don que Dieu a fait à notre Congrégation le 10 septembre. Je sens que Jésus veut cela d'eux, aussi dans le futur – priez donc Notre Dame de les garder dans ce rôle particulier de leur 4ème vœu. Notre Dame nous aidera tous pour cela, puisqu' elle fut la première personne, avec St Jean, et j'en suis sûre Marie Madeleine, à entendre le cri de Jésus « J'ai soif ». Parce qu'elle était là au Calvaire, elle sait combien le désir ardent de Jésus pour vous et pour les pauvres est réel et profond. Le savons-nous? Le sentons-nous comme Elle? Demandez-lui de vous l'apprendre, vous et toute la Congrégation êtes à elle. Son rôle est de vous amener face à face, comme Jean et Madeleine, avec l'amour dans le Cœur de Jésus crucifié. Avant, c'était Notre Dame qui suppliait Mère, maintenant c'est Mère qui, en son nom, vous supplie : « Écoutez la soif de Jésus. » Qu'elle soit pour chacun de vous ce que le Saint Père a dit dans sa lettre: une Parole de Vie.
Comment approchez-vous la Soif de Jésus ? Un seul secret : plus vous viendrez près de Jésus, mieux vous connaîtrez Sa Soif. « Repentez-vous et croyez », nous dit Jésus. De quoi faut-il nous repentir ? De notre indifférence, de notre dureté de cœur. Que faut-il croire ? Que Jésus a soif, même maintenant, dans votre cœur et dans les pauvres – Il connaît votre faiblesse, Il veut seulement votre amour, Il veut seulement avoir la chance de vous aimer. Il n'est pas lié par le temps. Chaque fois que nous venons près de Lui, nous devenons associés à Notre Dame, à St Jean, à Marie Madeleine. Ecoutez-Le. Ecoutez votre propre nom. Faites que ma joie et la vôtre soient complètes.
Prions
Que Dieu vous bénisse
M. Teresa m.c.