21.12.07

p>Mercredi 19 Décembre Encore six jours. Votre dernier sabbat de Nazareth, votre dernier sabbat de Dieu caché ! Votre dernière semaine de Dieu caché sont écoulés, ô Marie ô Joseph !...quelle vie nouvelle va commencer pour vous. Ne défaillez-vous pas ? N'y a-t-il pas dans cette pensée de Dieu désormais visible entre vous et pour vous, de quoi mourir d'amour et de bonheur ? ...La terre vous est un ciel déjà, vous qui avez Jésus au milieu de vous et qui l'adorez si profondément, qui sentez tellement l'infini bonheur de l'avoir avec vous, qui vous perdez avec tant d'amour et de délices dans son adoration... mais que sera-ce quand ce Jésus , vous le verrez, vous l'entendrez, quand il vous parlera, vous caressera, vous embrassera, vous baisera comme sa mère et son père, quand vous aurez à le soigner, à l'entretenir, à Lui donner tout ce qu'il lui faut ?
Et moi, Jésus n'est-il pas en moi comme en Marie quand je le reçois dans la sainte communion ? N'est-il pas avec moi quand je suis au pied du Tabernacle ? Ne m'embrasse-t'il pas quand je communie ? Ne me caresse t'il pas dans la bénédiction du Saint-Sacrement ? N'ai-je pas à l'entrenir,à le soigner quand j'arrange et je tiens propre son sanctuaire, quand je sers le prêtre, quand je l'aide à se vêtir ? N'ai-je pas à le nourrir quand je travaille pour ses filles ou que je fais quelque bien aux pauvres ? Et comme je fais tout cela tièdement !... Et ne me parle-t'il pas dans les saints Evangiles et par mon directeur ? ... Et comme je reçois tièdement sa parole,... Mon Dieu, convertissez-moi, sainte Vierge, saint Joseph, je me remets entre vos mains, vous voyez ma misère, convertissez-moi afin que, moi qui par une grâce infinie de Jésus, suis appelé par Lui à partager sa vie et la vôtre, je la partage comme un petit frère fidèle, aimant et reconnaissant, consolant son Coeur le plus possible en tout instant; et comme votre enfant fidèle et obéissant, faisant tout ce que vous voulez de moi, tout ce que Dieu veut de moi... Convertissez-moi afin que je fasse ce que Dieu veut de moi, ô mon père, ô ma mère, et vous aussi, ô ma mère sainte Magdeleine, ô mon père saint Paul, ô mon bon ange... Je remets pour cela mon âme entre vos mains. Amen !...Et je vous demande la même grâce pour tous les hommes, en Notre-Seigneur Jésus, par Lui et pour Lui.
Amen.
13.12.07

Mercredi 13 Décembre Plus que douze jours !... Le temps approche... O sainte Vierge, O saint-Joseph, y pensez-vous ? Pensez-vous au peu de temps qui vous reste à passer dans ce doux Nazareth où vous coulez des jours si divinement heureux, noyés dans la contemplation du Dieu caché, vous enivrant de son amour pendant vos longues heures de muette adoration ?... Non, vous n'y pensez pas... à chaque jour suffit sa peine... à chaque jour son devoir... Vous voulez partir à Bethléem de manière a y être le soir du 24... cette année ce sera un vendredi soir : vous y arriverez juste pour le sabbat du lendemain, il y a quatre jours de voyage : il vous suffira de vous mettre en route le mardi: la journée de lundi suffira pour les préparatifs ; ils ne sont pas grands quand on a le bonheur d'être pauvre, et surtout quand on est pauvre d'esprit, détaché de tout, sauf de Dieu... D'ici la, c'est la vie ordinaire, les jours et les nuits partagés entre la prière et le travail quotidien: vous travaillez au trousseau, à la layette de votre enfant, ô ma mère, et mon père travaille comme d'ordinaire dans son humble métier... peut-être travaille-t'il un peu plus qu'à l'ordinaire car il faut ramasser un peu d'argent pour les frais de voyage... Soit travail, soit prière, tous les instants du jour se passent ensemble... Comment Joseph s'éloignerait-t'il du lieu où est sa vie ? Il a vécu contre Marie et ne quitte pas sa présence et celle de Jésus... il travaille en les regardant, en adorant Jésus et quand le travail recueilli, muet, est fini, il revient s'asseoir auprès de Marie qui quitte aussi son ouvrage, et tous deux dans une union de coeur qui n'a jamais eu la pareille sur la terre, et un amour mutuel le plus grand qui est existé et doive exister jamais entre deux créatures, mais recueillis et silencieux, ils se mettent à adorer et à admirer pendant de longues et bienheureuses heures le Dieu qui est avec eux... Faites-moi, faites-nous à nous tous qui aimons le Coeur de Jésus, partager vos adorations, ô Marie, ô Joseph, je vous le demande au nom de Jésus, en Lui, par Lui et pour Lui
Amen
Notre Pape Benôit XVI le jour de l'Immaculée Conception
24.01.07

l'Innocent
Seigneur, en ce temps de scandale où tant de chrétiens se laissent prendre aux pièges de la puissance, apprends-nous par ton Esprit, à être, à l'image de ton Fils, des êtres si faibles et si démunis, que tu sois notre seule force.
A une époque où la presse et les moyens d'informations conditionnent comme jamais la pensée des hommes, que ton Esprit fasse de nous des êtres d'une totale liberté par rapport à tous les jugements du monde.
Seigneur , dans ce monde encombré de richesses, fais de nous des pauvres qui aient le courage de laisser l'Evangile se manifester en eux dans son explosive nouveauté, dans la tendresse infinie de son intransigeance.
Fais de nous des êtres brisés par le péché du monde, solidaire de toute la misère, faibles d'une faiblesse infinie, pour que nous soyons les témoins de la miséricorde du Père.
Que ta Croix de lumière plantée au coeur de nos vies fasse de nous des enfants pétris de douceur et de faiblesse, heureux de la joie de Dieu, capables de bénir Dieu en toutes choses.
Façonne-nous à ton image pour que nous devenions des innocents, capables, comme Paul, de "délirer" par amour pour leurs frères.
Marie-Joseph Le Guillou
La paternité est don de soi, don de sa vie. Qui consent à être père consent à « passer », à donner la substance de sa vie pour que la vie soit transmise. Les fils n'ont pas nécessairement conscience de ce don, mais c'est grâce à lui qu'ils vivent, et qu'ils pourront, à leur tour, accepter d'être pères .
Pour nous, ses anciens élèves, le Père Le Guillou a su aménager au prix de quelles souffrances ? - l'espace de liberté spiri tuelle et intellectuelle qui nous a permis d'étudier,de mûrir à l'abri des vents de folies idéologiques. Avec son profond calme, sa sérénité, sa sûreté doctrinale, il nous a aidés à nous garder libres des polémiques stériles.
En ces « temps de guerre », il nous a permis de vivre sur un îlot de paix. Dans cette période de laideurs, il nous a donné le goût de la philocalia, de l'amour du beau, de la beauté de la foi, de la sainteté. Par sa joie spirituelle il nous a fait comprendre que la vérité rend libre. Enfin, et ce n'est pas le moindre trait de sa paternité spirituelle, il ne nous a pas retenus pour lui-même.
Comment traduire notre gratitude pour tant de dons reçus ? Ce recueil de témoignages et d'études veut en être une expression. Ce ne sont que quelques fils du riche tissu de sa vie qui peuvent y être mis en lumière. L'essentiel reste invisible, réservé dans le secret de Dieu pour le grand jour de la Rencontre.
Mgr Christoph von Schönborn
14.01.07
Sondage dans le journal La Croix du mardi 9 janvier 2007 :
Quelle est votre religion si vous en avez une ?
Réponse : Catholique : 51%
A quelle fréquence assistez-vous à la messe ?
En % des catholiques français
Pratiquants réguliers : une fois ou plus par semaine : 8%
: une ou deux fois par mois : 9%
Vous arrive-t-il de prier ?
jamais ou exeptionnellement : 47%
chaque jour : 16%
Selon vous, qu'y a-t-il après la mort ?
il n'y a rien : 26%
quelque chose mais ne savent pas quoi : 53%
la résurrection des morts 10%
:
Ceci interpelle !!! :
Comme dans le rugby il faut en revenir aux fondamentaux.
Une Église plus contemplative : le Visage du Christ contemplé
3. Cum Maria contemplemur Christi vultum ! Ces paroles me reviennent souvent à l'esprit : contempler le « visage » du Christ avec Marie. Lorsque nous parlons du « visage » du Christ, nous nous référons à son aspect humain, à travers lequel resplendit la gloire éternelle du Fils unique du Père (voir Jn 1, 14) : « La gloire de la divinité resplendit dans le visage du Christ » (ibid., n° 21). Contempler le visage du Christ conduit à une connaissance profonde et passionnante de son mystère. Contempler Jésus avec les yeux de la foi nous fait pénétrer davantage dans le mystère de Dieu-Trinité. Jésus dit : « Qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14, 9). À travers le Rosaire, nous avançons sur cet itinéraire mystique « en compagnie de sa Mère très sainte et à son école » (Rosarium Virginis Mariae, n° 3). Marie nous sert même de maîtresse et de guide. Sous l'action de l'Esprit Saint, elle nous aide à acquérir cette « audace tranquille » qui permet de transmettre aux autres l'expérience de Jésus et l'espérance qui anime les croyants (voir Redemptoris missio, n° 24).
Tournons-nous toujours vers Marie, modèle incomparable ! Dans son âme, toutes les paroles de l'Évangile trouvent un écho extraordinaire. Marie est la « mémoire » contemplative de l'Église, qui vit dans le désir de s'unir plus profondément à son Époux pour marquer encore davantage notre société. Face aux grands problèmes, face à la douleur innocente, aux injustices perpétrées avec une insolence arrogante, comment devons-nous réagir ? À l'école de Marie, qui est notre Mère, les croyants apprennent à reconnaître dans l'apparent « silence de Dieu » la Parole qui retentit dans le silence pour notre salut.
Une Église plus sainte : le visage du Christ imité et aimé
4. Grâce au baptême, tous les croyants sont appelés à la sainteté.
Le concile Vatican II, dans la Constitution dogmatique Lumen gentium, souligne que la vocation universelle à la sainteté consiste à l'appel de tous à la perfection de la charité.
Sainteté et mission sont deux aspects inséparables de la vocation de chaque baptisé. L'engagement à devenir plus saints est étroitement lié à celui de diffuser le message du salut. « Tout fidèle - rappelais-je dans Redemptoris missio - est appelé à la sainteté et à la mission » (n° 90). En contemplant les mystères du Rosaire, le croyant est encouragé à suivre le Christ et à en partager la vie, jusqu'à pouvoir dire avec saint Paul : « Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20).
Si tous les mystères du Rosaire constituent une école importante de sainteté et d'évangélisation, les mystères lumineux mettent en évidence des aspects singuliers de notre sequela évangélique. Le baptême de Jésus au Jourdain rappelle que chaque baptisé est choisi pour devenir dans le Christ « fils dans le Fils » (Ep 1, 5 ; voir Gaudium et spes, n° 22). Lors des noces de Cana, Marie invite à l'écoute obéissante de la Parole du Seigneur : « Faites tout ce qu'il vous dira » (Jn 2, 5). L'annonce du Royaume et l'invitation à la conversion sont une claire consigne pour tous à entreprendre le chemin de la sainteté. Dans la Transfiguration de Jésus, le baptisé fait l'expérience de la joie qui l'attend. En méditant l'institution de l'eucharistie, il retourne perpétuellement au Cénacle, où le divin Maître a transmis le trésor le plus précieux à ses disciples : lui-même dans le sacrement de l'autel.
Les paroles que la Vierge prononce à Cana constituent en quelque sorte l'horizon marial de tous les mystères lumineux. L'annonce du Royaume imminent, l'appel à la conversion et à la miséricorde, la Transfiguration sur le mont Thabor et l'institution de l'eucharistie trouvent, en effet, dans le cœur de Marie un écho particulier. Marie garde les yeux fixés sur le Christ, mettant à profit chacune de ses paroles et indique à tous comment être d'authentiques disciples de son Fils.
Une Église plus missionnaire : le Visage du Christ annoncé
5. À aucune autre époque, l'Église n'a eu autant de possibilités d'annoncer Jésus comme aujourd'hui, grâce au développement des moyens de communication. C'est précisément pour cette raison que l'Église est appelée aujourd'hui à faire transparaître le visage de son Époux avec une sainteté plus resplendissante. Dans ce difficile effort, elle se sait soutenue par Marie. Elle « apprend » d'elle à être « vierge », totalement dédiée à son Époux, Jésus-Christ, et « mère » d'une multitude de fils qu'elle engendre à la vie immortelle.
Sous le regard vigilant de la Mère, la communauté ecclésiale croît comme une famille ravivée par l'effusion puissante de l'Esprit et, prête à relever les défis de la nouvelle évangélisation, elle contemple le visage miséricordieux de Jésus dans les frères, en particulier chez les pauvres et les personnes indigentes, ainsi que ceux qui sont éloignés de la foi et de l'Évangile. En particulier, l'Église n'a pas peur de crier au monde que le Christ est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6) ; elle ne craint pas d'annoncer avec joie « la bonne nouvelle, dont le centre, mieux encore, le contenu lui-même, réside dans la personne du Christ, le Verbe fait chair, l'unique Sauveur du monde » (Rosarium Virginis Mariae, n° 20).
Il est urgent de préparer des évangélisateurs compétents et saints ; il est nécessaire que la ferveur ne s'affaiblisse pas chez les apôtres, en particulier pour la mission ad gentes. Le Rosaire, s'il est pleinement redécouvert et valorisé, offre une aide spirituelle et pédagogique constante mais en même temps féconde pour former le Peuple de Dieu à travailler dans le vaste domaine de l'action apostolique.
Une consigne précise
6. Le devoir de l'animation missionnaire doit continuer à représenter un engagement sérieux et cohérent de chaque baptisé et de chaque communauté ecclésiale. Un rôle plus spécifique et particulier revient certainement aux Œuvres pontificales missionnaires, que je remercie pour ce qu'elles accomplissent déjà généreusement.
Je voudrais suggérer à tous d'intensifier la récitation du saint Rosaire, au niveau personnel et communautaire, pour obtenir du Seigneur les grâces dont l'Église et l'humanité ont particulièrement besoin. J'y invite véritablement chacun : enfants et adultes, jeunes et personnes âgées, familles, paroisses et communautés religieuses.
Parmi les nombreuses intentions, je ne voudrais pas oublier celle de la paix. La guerre et l'injustice naissent dans le cœur « divisé ». « Celui qui assimile le mystère du Christ - et le Rosaire vise précisément à cela -, apprend le secret de la paix et en fait un projet de vie » (Rosarium Virginis Mariae, n° 40). Si le Rosaire rythme notre existence, il pourra devenir un instrument privilégié pour construire la paix dans le cœur des hommes, dans les familles et entre les peuples. Avec Marie, nous pouvons tout obtenir de son Fils Jésus. Soutenus par Marie, nous n'hésiterons pas à nous consacrer avec générosité à la diffusion de l'annonce évangélique jusqu'aux extrémités de la terre.
Message pour la Journée mondiale des missions
Jean-Paul II
Traiter le visage du Christ souffrant, tel qu’il se serait imprimé sur le linge de Véronique, en un seul trait se développant en spirale à partir du bout du nez, peut paraître une gageure quelque peu sacrilège. En fait, Claude Mellan (1598-1688), buriniste inégalé, n’a fait ici qu’aller à l’extrême de sa manière habituelle, qui était de ne point croiser les tailles, la première étant pour lui suffisante. La devise inventée par l’abbé de Marolles, " Formatur unicus una, non alter ", montre la richesse de l’équivoque : ce personnage unique (le Christ) est issu d’une personne unique (la Vierge) et formé d’une ligne unique ; il n’y en a pas deux comme lui, il n’y a pas deux lignes, il n’y a pas (malgré les copies et les imitations) deux estampes comme celle-ci.
Chaque fois que nous communions dans notre Eglise de Thoiry, nous passons devant ce Visage du Christ sur le coté de l'autel du Saint-Sacrement, surmonté du vitrail de l'Annonciation à Marie. Que comme Marie et à sa suite nous répondions à Son Appel !