31.12.06
Antienne d'ouverture
Les bergers vinrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une crèche.
Lecture du premier livre de Samuel (1, 20...28)
« LE TEMPS VENU, Anne conçut et mit au monde un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c'est à dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l'ai demandé au Seigneur. »...Lorsque Samuel eut été sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;...et on présenta l'enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon Seigneur, je t'en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi en priant le Seigneur. C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. A mon tour je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur. »
Psaume 83
Seigneur, en ta demeure, toute paix, toute joie !
« Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon coeur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !... »
Lecture de la première de saint Jean
« Mes bien-aimés, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes.Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu...Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé.Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu'il nous a donné son Esprit. »
Alléluia. Alléluia. Vraiment, tu es un Dieu caché, Dieu parmi les hommes, Jésus, Sauveur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 41-52)
« CHAQUE ANNÉE, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pélerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent...C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi...
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché? Ne le saviez-vous pas? C'est chez mon Père que je dois être. »... »
Homélie du Père Émile Sinègre à consulter en cliquant sur le lien
.
Message du Pape Benoît XVI pour la journée de la Paix le 1er janvier 2007 à lire sur Internet...
« La personne humaine coeur de la Paix »
Fin du message :
« Puisse Marie nous montrer en son Fils le chemin de la paix et illuminer nos yeux, pour qu'ils sachent reconnaître son Visage dans le visage de toute personne humaine, coeur de la paix »
Joyeuse et sainte Année à tous : la Paix, la Joie et l'Amour à partager avec tous ceux que vous rencontrerez sans exception
Fabienne
Antienne d'ouverture
Les bergers vinrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né couché dans une crèche.
Lecture du premier livre de Samuel (1, 20...28)
« LE TEMPS VENU, Anne conçut et mit au monde un fils ; elle lui donna le nom de Samuel (c'est à dire : Dieu exauce) car, disait-elle : « Je l'ai demandé au Seigneur. »...Lorsque Samuel eut été sevré, Anne, sa mère, le conduisit à la maison du Seigneur, à Silo ;...et on présenta l'enfant au prêtre Éli. Anne lui dit alors : « Écoute-moi, mon Seigneur, je t'en prie ! Aussi vrai que tu es vivant, je suis cette femme qui se tenait ici près de toi en priant le Seigneur. C'est pour obtenir cet enfant que je priais, et le Seigneur me l'a donné en réponse à ma demande. A mon tour je le donne au Seigneur. Il demeurera donné au Seigneur tous les jours de sa vie. » Alors ils se prosternèrent devant le Seigneur. »
Psaume 83
Seigneur, en ta demeure, toute paix, toute joie !
« Mon âme s'épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon coeur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !... »
Lecture de la première de saint Jean
« Mes bien-aimés, voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes.Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas découvert Dieu...Or, voici son commandement : avoir foi en son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l'a commandé.Et celui qui est fidèle à ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous reconnaissons qu'il demeure en nous, puisqu'il nous a donné son Esprit. »
Alléluia. Alléluia. Vraiment, tu es un Dieu caché, Dieu parmi les hommes, Jésus, Sauveur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 41-52)
« CHAQUE ANNÉE, les parents de Jésus allaient à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Quand il eut douze ans, ils firent le pélerinage suivant la coutume. Comme ils s'en retournaient à la fin de la semaine, le jeune Jésus resta à Jérusalem sans que ses parents s'en aperçoivent...C'est au bout de trois jours qu'ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs de la Loi...
Il leur dit : « Comment se fait-il que vous m'ayez cherché? Ne le saviez-vous pas? C'est chez mon Père que je dois être. »... »
Homélie du Père Émile Sinègre à consulter en cliquant sur le lien
.
Message du Pape Benoît XVI pour la journée de la Paix le 1er janvier 2007 à lire sur Internet...
« La personne humaine coeur de la Paix »
Fin du message :
« Puisse Marie nous montrer en son Fils le chemin de la paix et illuminer nos yeux, pour qu'ils sachent reconnaître son Visage dans le visage de toute personne humaine, coeur de la paix »
Joyeuse et sainte Année à tous : la Paix, la Joie et l'Amour à partager avec tous ceux que vous rencontrerez sans exception
Fabienne

Lorsque, en 1993, j'ai été en Terre Sainte avec Mgr Thomas et le ministres institués, prêtres, diacres et leurs épouses, on a pu assister, devant le Mur des lamentations à une Bar-Mitzva ; des hommes en grande tenue de prière se réunissent autour d'un enfant ( 12 ans accomplis ) qui devient responsable, c'est à dire adulte. Il a mis le talit (un châle), voile de la prière publique, les téphilim (phylactères) qu'il mettra sur le front et le bras gauche, le rouleau de la Loi, le jeune en lit un passage, on chante, on scande en battant des mains, les femmes à l'écart poussent des cris dans le genre de « you-you ». C'est la fête qui correspond un peu à notre Communion Solennelle. J'imagine volontiers que c'est peut-être à une fête semblable que fait allusion St Luc dans le récit de l'Evangile de ce jour bien qu'il dise que c'est pour la fête de Pâques. Et c'est au retour alors que les hommes et les femmes marchent en groupes séparés, et les garçons surtout après la Bar-Mitzva sont plutôt avec les hommes, que Joseph et Marie ne retrouvent pas Jésus à l'étape du soir. On comprend leur angoisse. Vous, pères et mères de famille , imaginez qu'un de vos enfants disparaisse. Et en fait cela arrive assez souvent, et nous voyons tous les services, hommes, hélicoptères et chiens, mis en oeuvre pour retrouver l'enfant perdu, sans compter la diffusion de photos, les appels sur les ondes. Il n'y avait rien de tous ces services et techniques au temps de Jésus, simplement ce qu'on peut appeler le téléphone arabe, alors, imaginez, pendant 3 jours ils l'ont cherché cet enfant dont ils connaissaient l'origine particulière, et que Dieu leur avait confié. En écrivant 3 jours, sans doute Luc pensait aux 3 jours dans le tombeau et à cette réflexion « pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ». C'est une réponse semblable que Jésus fait à ses parents « comment se fait-il que vous m'ayez cherché? Ne le saviez-vous pas, c'est chez mon Père que je dois être ». Eh oui, Dieu passe avant les parents, Jésus semble vouloir marquer les distances, il s'étonne qu'on le cherche. Et cependant, il est reparti avec eux, et l'Évangéliste a soin de nous dire qu'il leur était soumis, mais on comprend que Marie garde tous ces évènements dans son coeur, comme à Noël et elle a du en faire part à Luc qui nous rapporte cet événement. Avec nos connaissances catéchétiques et théologiques, et le credo de Nicée-Constantinople, on peut se demander pourquoi Marie n'a pas compris qui était Jésus, elle qui était à l'origine du mystère de l'Incarnation, comme on vient de le rappeler en fêtant Noël. Ce mystère, elle vivait au quotidien et le découvrait au fur et à mesure des évènements . Dieu a engagé Marie sur la voie royale, mais il ne la met pas à l'abri des surprises de la route. Pour Joseph et Marie, comme pour nous, la Foi est une aventure. Et en vivant leur vie de famille comme tous les foyers, ils éprouvent, comme tout croyant, la difficulté de lire dans la foi telle situation concrète surtout si elle est imprévue et complexe. Avec leurs difficultés, Joseph et Marie collaborent à l'oeuvre du salut.
Et pour accomplir cette oeuvre de salut Jésus quittera sa famille « l'homme quittera son père et sa mère » est-il écrit au début de la Bible, que ce soit pour fonder une famille ou pour un don à Dieu. Anne avait consacré son enfant Samuel à à Dieu, nous a rappelé la première lecture. Jésus, lui, est Fils de Dieu et Dieu lui-même, il était venu parmi nous pour accomplir une mission. Et aujourd'hui, il y a des enfants qui quittent leur famille pour se donner entièrement à Dieu. Et il arrive que des parents acceptent difficilement ce départ et on oublie, peut-être parce que l'enfant est trop programmé, que l'arrivée d'un enfant dans une famille, c'est un don de Dieu et qu'on peut lui donner celui qu'il a donné. St Jean dans sa 1ère lettre dont on vient de lire un passage, rappelle l'amour de Dieu, et l'amour que nous devons avoir les uns pour les autres, et d'abord en famille, c'est un lien d'amour qui unit les époux qui se sont choisis, mais les enfants n'ont pas choisi leurs parents et les frères et soeurs ne se choisissent pas, c'est l'amour qui doit faire le lien, comme il doit le faire entre tous les hommes. Le geste de paix doit exprimer cet amour des uns pour les autres.
30.12.06
Antienne d'ouverture
Alors qu'un profond silence enveloppait toutes choses et que la nuit en était au milieu de son cours, ta Parole toute-puissante, Seigneur, est venue du ciel, ta demeure royale.
Lecture de la première de saint Jean (2, 12-17)
JE VOUS LE DIS, mes petits enfants : « Vos péchés, sont pardonnés à cause du nom de Jésus. » Je vous le dis à vous, les plus anciens : « Vous connaissez celui qui existe depuis le commencement. » Je vous le dis à vous, les plus jeunes : « Vous avez vaincu le Mauvais. »...N'ayez pas l'amour du monde, ni de ce qui est dans le monde...Mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. »
Psaume 95
Joie au ciel ! Exulte la terre !
" Rendez au Seigneur, familles des peuples,
rendez au Seigneur la gloire et la puissance,
rendez au Seigneur la gloire de son nom..."
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui la lumière a brillé sur la terre. Peuples de l'univers, entrez dans la clarté de Dieu.Venez tous adorer le Seigneur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc ( 2, 36-40)
"QUAND LES PARENTS de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser...S'approchant d'eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu'ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L'enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. "
Après Syméon, voici Anne la prophétesse.
Par sa prière et son attente confiante, elle reconnaît ce Jésus comme l'Envoyé de Dieu. Alors jaillit de son coeur la louange.
Sans avoir jamais vu l'Enfant-Jésus, Anne le connaissait dèjà, par la connaissance du coeur, nourrie du désir de le voir.
Combien d'hommes et de femmes, habitués aux « choses » chrétiennes, oublient de reconnaître Jésus? Leur coeur ne brûle plus de désir. Pour eux, tout appartient au domaine du connu, du passé.
Il faut parfois user du jeûne et de la prière pour retrouver des yeux et un coeur neufs.
Lafoule continue d'aller et venir, attendant du fantastique, ou n'attendant rien du tout. Mais le croyant, comme la vieille femme du Temple, reconnaît le Sauveur du monde dans cet enfant porté par Marie.
Le monde, avec ses désirs, oublie le véritable désir.
N'attendons pas le jour où nous le verrons dans sa gloire pour reconnaître au milieu de la foule le plus petit, le plus caché, celui qui soutient l'univers de sa Parole et demeure éternellement. ( Homélie prise dans Ephata )
29.12.06

Antienne d'ouverture
Dieu a tant aimé le monde
qu'il a donné le Fils unique.
Ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas
mais il obtiendra la vie éternelle.
Lecture de la première lettre de saint Jean (2, 3-11)
« Mes bien-aimés, voici comment nous pouvons savoir que nous connaissons Jésus Christ : c'est en gardant ses commandements...Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est encore maintenant dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a pour lui aucune occasion de chute... »
Psaume 95
Joie au ciel ! Exulte la terre !
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !... »
Alléluia.Alléluia.
Voici la lumière qui éclaire les nations !
Voici la gloire d'Israël ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2,22-35)
« Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. »...Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C'était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d'Israël, et l'Esprit Saint était sur lui...Syméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître,tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d'Israël ton peuple. »Le père et la mère de l'enfant s'étonnaient de ce qu'on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils, qui est là, provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d'un grand nombre. »
« C'est aujourd'hui la fête de Jésus Christ, au quarantième jour de sa vie, dans le Temple de Jérusalem où il fut porté pour satisfaire aux prescriptions de la loi de Moïse (cf. Lc 2,22-24). Mais c'est aussi la fête de Marie.
Elle porte l'enfant dans ses bras. Mais, même de cette façon, Jésus est la lumière de nos âmes, la lumière qui éclaire les ténèbres de la connaissance et de l'existence humaines, de l'intelligence et du coeur.
Ces « pensées intimes d'un grand nombre » sont révélées quand les mains maternelles de Marie soutiennent cette grande Lumière Divine, quand elles la rapprochent de l'homme. » (Jean-Paul II: Une année avec Marie, méditations quotidiennes.29.03.1985).
28.12.06

Notre groupe de LMC de Paris se réunit ce samedi chez les Soeurs pour commencer à étudier l'exhortation apostolique "Christifideles Laici" dans le cadre de notre engagement. ci-joint l'introduction, les paragraphes 55 et 56 concernant "les états de vie et vocations" et "les diverses vocations laÏques" ainsi que la conclusion où l'appel du Bienheureux Jean-Paul II se transforme en une très belle et forte prière à Marie Mère du Christ et Mère de l'Eglise. JC.Fabienne a mis sur le blog Mère Teresa une traduction de méditations de Mère Teresa sur "La Vigne et les sarments"
INTRODUCTION
1. LES FIDÈLES LAÏCS (Christifideles laici), dont la «vocation et la mission dans l'Eglise et dans le monde vingt ans après le Concile Vatican II» a été le thème de l'assemblée générale du Synode des Evêques en 1987, appartiennent au Peuple de Dieu, représenté par les ouvriers de la vigne, dont parle Saint Matthieu dans son Evangile: «Le royaume des cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour toute la journée et il les envoya à sa vigne» (Mt 20, 1-2).
La parabole évangélique met sous nos yeux l'immense vigne du Seigneur, et la foule des personnes, hommes et femmes, qu'Il appelle et qu'Il envoie y travailler. La vigne, c'est le monde entier (cf. Mt 13, 38), qui doit être transformé selon le dessein de Dieu, en vue de l'avènement définitif du Royaume de Dieu.
Allez, vous aussi, à ma vigne
2. «Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail. Il leur dit: "Allez, vous aussi, à ma vigne"» (Mt 20, 3-4).
L'appel du Seigneur Jésus ne cesse de se faire entendre depuis ce jour lointain de notre histoire: il s'adresse à tout homme venu en ce monde.
De nos jours, dans une effusion renouvelée de l'Esprit de la Pentecôte, arrivée avec le Concile Vatican II, l'Eglise a vu mûrir en elle un sentiment plus vif de son caractère missionnaire et, dans un mouvement d'obéissance généreuse, elle a de nouveau écouté la voix du Seigneur qui l'envoie dans le monde comme «le sacrement universel du salut»(1).
Allez, vous aussi. L'appel ne s'adresse pas seulement aux Pasteurs, aux prêtres, aux religieux et aux religieuses; il s'étend à tous: les fidèles laïcs, eux aussi, sont appelés personnellement par le Seigneur, de qui ils reçoivent une mission pour l'Eglise et pour le monde. Saint Grégoire le Grand le rappelle, lorsque, prêchant au peuple chrétien, il commente la parabole des ouvriers de la vigne: «Examinez donc un peu, mes frères, votre mode de vie, et vérifiez bien si déjà vous êtes des ouvriers du Seigneur. Que chacun juge ce qu'il fait et se rende compte s'il travaille dans la vigne du Seigneur»(2).
Fort de son inestimable patrimoine doctrinal, spirituel et pastoral, le Concile a écrit des pages vraiment merveilleuses sur la nature, la dignité, la spiritualité, la mission, la responsabilité des fidèles laïcs. Et les Pères conciliaires, en écho à l'appel du Christ, ont appelé tous les fidèles laïcs, hommes et femmes, à travailler à sa vigne: «Le Saint Concile adjure avec force au nom du Seigneur tous les laïcs de répondre volontiers, avec élan et générosité, à l'appel du Christ qui, en ce moment même, les invite avec plus d'insistance, et à l'impulsion de l'Esprit Saint. Que les jeunes réalisent bien que cet appel s'adresse très particulièrement à eux, qu'ils le reçoivent avec joie et de grand coeur. C'est le Seigneur Lui-même qui, par le Concile, presse à nouveau tous les laïcs de s'unir plus intimement à Lui de jour en jour et de prendre à coeur ses intérêts comme leur propre affaire (cf. Ph 2, 5), de s'associer à sa mission de Sauveur; Il les envoie encore une fois en toute ville et en tout lieu où Il doit aller Lui-même (cf. Lc 10, 1)»(3).
Allez, vous aussi, à ma vigne. Ces paroles ont aussi résonné spirituellement pendant tout le déroulement du Synode des Evêques, qui s'est tenu à Rome du ler au 30 octobre 1987. Reprenant les pistes du Concile et éclairés par les expériences personnelles et communautaires de toute l'Eglise, les Pères, riches en outre de l'apport des Synodes précédents, ont étudié, de façon approfondie, «la vocation et la mission des laïcs dans l'Eglise et le monde, vingt ans après le Concile Vatican II».
Cette Assemblée comprenait des représentants qualifiés des fidèles laïcs, hommes et femmes, qui ont apporté une contribution précieuse aux travaux du Synode. L'homélie de clôture l'a explicitement reconnu: «Nous remercions le Seigneur de ce que, au cours de ce Synode, nous avons pu avoir non seulement la joie de la participation des laïcs (auditeurs et auditrices), mais plus encore de ce que le déroulement des discussions nous a permis d'entendre la voix des invités, les représentants du laïcat provenant de toutes les parties du monde, de différents pays. Cela nous a permis de profiter de leurs expériences, de leurs conseils et de leurs suggestions inspirés par leur amour pour la cause commune»(4).
Le regard fixé sur l'après-Concile, les Pères synodaux ont pu constater de quelle façon l'Esprit a continué de rajeunir l'Eglise, en suscitant en elle de nouvelles énergies de sainteté avec la participation de nombreux fidèles laïcs. Nous en trouvons un témoignage, entre autres, dans le nouveau style de collaboration entre prêtres, religieux et fidèles laïcs; dans la participation active à la liturgie, à l'annonce de la parole de Dieu, à la catéchèse; dans les multiples services et tâches confiés aux fidèles laïcs, qui les ont si bien assurés; dans la floraison vigoureuse de groupes, d'associations, de mouvements de spiritualité et d'engagement; dans la participation plus large et plus marquée des femmes à la vie de l'Eglise et au développement de la société.
Dans le même temps, le Synode ne manquait pas de noter que le chemin post-conciliaire des fidèles laïcs n'a pas été sans difficultés ni dangers. Dans le concret, on peut rappeler deux tentations auxquelles ils n'ont pas toujours su échapper: la tentation de se consacrer avec un si vif intérêt aux services et aux tâches d'Eglise, qu'ils en arrivent parfois à se désengager pratiquement de leurs responsabilités spécifiques au plan professionnel, social, économique, culturel et politique; et, en sens inverse, la tentation de légitimer l'injustifiable séparation entre la foi et la vie, entre l'accueil de l'Evangile et l'action concrète dans les domaines temporels et terrestres les plus divers.
Au cours de ses travaux, le Synode a fait sans cesse référence au Concile Vatican II, dont l'enseignement touchant le laïcat, à vingt ans de distance, a paru d'une actualité surprenante, et parfois d'une portée prophétique: un tel enseignement est capable d'éclairer et d'inspirer les réponses qui doivent être données aujourd'hui aux nouveaux problèmes. En vérité, le défi que les Pères synodaux ont relevé a été celui de bien tracer les routes précises afin que la splendide «théorie» sur le laïcat, formulée par le Concile, puisse devenir une authentique «pratique» ecclésiale. D'un autre côté, certains problèmes s'imposent par un certain caractère de «nouveauté»; au point qu'on peut les qualifier de post-conciliaires, au moins dans un sens chronologique: à ces problèmes, les Pères ont à juste titre réservé une attention toute spéciale au cours de leurs discussions et réflexions. Parmi ces problèmes, il faut mentionner ceux qui concernent les ministères et les services ecclésiaux confiés déjà ou qui seront à confier à des fidèles laïcs, la diffusion et la croissance de nouveaux «mouvements» à côté d'autres formes d'associations de laïcs, la place et le rôle de la femme autant dans l'Eglise que dans la société.
Au terme de leurs travaux menés avec zèle, compétence et générosité, les Pères du Synode m'ont manifesté leur désir et leur souhait qu'en temps opportun, je présente à l'Eglise universelle un document de conclusion sur le laïcat chrétien(5).
Cette Exhortation Apostolique Post-synodale veut donc faire ressortir toute la valeur des travaux du Synode, depuis les Lineamenta jusqu'à l'Instrumentum laboris, depuis la relation d'introduction jusqu'aux interventions de chacun des évêques et des laïcs et jusqu'au rapport de synthèse après la discussion en assemblée, depuis les discussions et les relations des «circuli minores» jusqu'aux «propositiones» et au Message final. Le présent document ne se situe donc pas en marge du Synode; il en constitue au contraire l'expression à la fois cohérente et fidèle; il est le fruit d'un travail collégial, dont la dernière étape a été la rédaction d'un exposé à laquelle ont contribué le Conseil du Secrétariat Général du Synode et le Secrétariat lui-même.
Susciter et alimenter une prise de conscience plus nette du don et de la responsabilité que tous les fidèles laïcs ont dans la communion et la mission de l'Eglise, tel est le but de notre Exhortation.
Les Saints Innocents . Depuis au moins le VIe siècle, l'Église honore dans les jours de la nativité du Seigneur ceux qu'on appelle en Orient les enfants tués par Hérode et en Occident les saints Innocents. Ce faisant, elle rappelle qu'ils ont été mis à mort « pour le Christ » (a. d'ouverture), à la place de celui que la liturgie appelle « l'Agneau innocent ». Les enfants de Bethléem constituent les prémices des rachetés (a.de la communion). « Incapables de confesser le nom du Christ », ils ont pourtant été « glorifiés par la grâce de sa naissance » (p. après la communion). En eux, la croix est venue se planter près de la crèche; leur mort est une prophétie de la rédemption. Il faut ajouter que le fait d'honorer ces enfants comme des martyrs éclaire la nature du martyre qui est avant tout, comme le baptême, un don gratuit de Dieu. ( pris dans Magnificat ).
Antienne d'ouverture
Pour le Christ, les saints Innocents furent mis à mort ; compagnons de l'Agneau sans tache, ils chantent sans fin dans le ciel : Gloire à toi, Seigneur.
Lecture de la première lettre de saint Jean (1,5 à 2,2 )
« VOICI LE MESSAGE que Jésus Christ nous a fait entendre et que nous vous annonçons : Dieu est lumière, il n'y a pas de ténèbres en lui. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous n'agissons pas selon la vérité ; mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière,nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché... »
Psaume 123
Notre âme, comme un oiseau,
a échappé à l'oiseleur.
« ...Béni soit le Seigneur !
Le filet s'est rompu : nous avons échappé.
Notre secours est le nom du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre. »
Alléluia. Alléluia. À toi, Dieu, notre louange ! Toi, dont témoignent les enfants martyrs, nous t'acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu ( 2,13-18 )
« APRÈS LA VISITE des mages à Bethléem, l'ange du Seigneur apparait en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant pour le faire périr. » Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l'enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu'à la mort d'Hérode...Alors Hérode, voyant que les mages l'avaient trompé, entra dans une violente fureur. Il envoya tuer tous les enfants de moins de deux ans à Bethléem et dans toute la région, d'après la date qu'il s'était fait préciser par les mages. Alors s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par le prophète Jérémie : Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus. »
« La vie est un don que Dieu nous a fait.
Cette vie est présente même dans un être qui n'est pas encore né. »
« Je pense que le cri des enfants qui sont tués avant de venir au monde doit être entendu par Dieu ...
Jésus dit que nous sommes beaucoup plus important aux yeux de son Père que l'herbe, les oiseaux et les fleurs de la terre . Et que s'Il prend soin de ces choses, combien prendra-t-Il davantage soin de Sa propre vie en nous. Il ne peut pas nous tromper. La vie est le plus grand don de Dieu aux êtres humains, et les humains sont créés à l'image de Dieu. La vie appartient à Dieu et nous n'avons pas le droit de la détruire. »
( Bienheureuse Teresa de Calcutta : LC, 40 : 1982 ).
"LE SIGNE DE DIEU C'EST L'ENFANT", a dit notre Pape Benoît XVI dans son homélie de la messe de minuit.
27.12.06

Saint Jean : Il a un lien spécial avec chacun des aspects du mystère du Christ. L'Apôtre « qui reposa sur la poitrine du Seigneur au cours de la dernière Cène » (a. d'ouverture), qui reçut Marie pour mère au pied de la croix et qui fut le premier des disciples à croire en la résurrection (Évangile) peut être considéré comme le théologien du mystère pascal, et c'est à juste titre que nous lisons chaque jour son Évangile durant le temps de Pâques. Mais saint Jean est aussi le hérault du mystère de l'Incarnation (p.d'ouverture et après la communion), l'homme qui a écrit sous l'inspiration de l'Esprit : « Le Verbe s'est fait chair, il a établi sa demeure parmi nous » (a. de la communion)...Jean a vécu dans l'intimité du Christ qu'il avait rencontré sur le bord du Jourdain, il a été avec Pierre et Jacques le témoin de sa transfiguration et le compagnon de son agonie ; seul de tous les Apôtres, il a vu mourir le Maître et l'a déposé dans son sépulcre...
Il y a découvert avec éblouissement que « Dieu est amour » et que le commandement du Seigneur consiste dans l'amour. (pris dans Magnificat )
Antienne d'ouverture
Nous fêtons saint Jean qui reposa sur la poitrine du Seigneur au cours de la dernière Cène : heureux l'Apôtre à qui furent révélés les secrets du Royaume et qui transmit la parole de vie à toute la terre.
Commencement de la première lettre de saint Jean (1,1-4)
«CE QUI ÉTAIT depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, ce que nous avons vu et que nos mains ont touché, c'est le Verbe, la Parole de la vie...nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s'est manifestée à nous. Ce que nous avons contemplé, ce que nous avons entendu, nous vous l'annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous. Et nous, nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils, Jésus Christ. Et c'est nous qui écrivons cela, afin que nous ayons la plénitude de la joie. »
Psaume 96
L e Verbe s'est fait chair, et nous avons vu sa gloire.
« Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Ténèbre et nuée l'entourent,
justice et droit sont l'appui de son trône... »
Aléluia. Alléluia. Jean, le disciple bien-aimé, a porté témoignage au Verbe de vie, et nous savons que son témoignage est vrai. Alleluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (20, 2-8)
« LE MATIN DE PÂQUES, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l'autre disciple , celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. « Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau....l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.. En se penchant, il voit que le linceul est resté là; cependant il n'entre pas...C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. »
Jean est le disciple bien-aimé, celui qui repose sur la poitrine de Jésus à la veille du sacrifice, celui à qui Jésus fait don de sa propre mère à la Croix. Aimé du Christ pour la jeunesse de son coeur et la perspicacité de son intelligence, il témoigne de sa fidélité en restant seul avec Marie, pour partager jusqu'au bout le sacrifice de l'Agneau. Témoin du Verbe fait chair, il nous apprend à contempler le mystère de Jésus, Parole du Père venu nous apporter la vérité et la vie. Apôtre de la charité, il nous presse de vivre de ce feu que Jésus est venu jeter sur la terre. C'est en aimant, jusqu'au bout de nous-même, Dieu et nos frères, que nous sommes en communion avec le Père et avec son Fils dans la lumière. (Homélie prise dans Ephata).
« Qu'as-tu fait de ton frère »
(Conférence des Évêques de France à l'occasion des prochaines élections: 18/10/06)
« Aujourd'hui , une fois de plus, quand Jésus vient parmi les Siens, les Siens ne Le reconnaissent pas! Il vient dans les corps abimés de nos pauvres ; Il vient même dans les riches étouffés
par leurs propres richesses. Il vient dans la solitude de leurs coeurs, et quand il n'y a personne pour les aimer. Jésus vient à vous et à moi et souvent, très, très souvent, nous passons à côté de Lui. » (Mère Teresa LS,10).
Noël.
Accueil de Jésus.
Accueil de l'enfant.
«... La crèche, c'est la grotte, c'est l'annonce du tombeau.
« La visite des mages, c'est déjà la venue des saintes femmes apportant les aromates pour embaumer Celui qui donne sa vie sur la croix. La crèche, c'est l'abandon par les hommes, c'est le rejet de celui qui vient chez les siens et que les siens n'ont pas reçu. C'est la pauvreté et le dénuement de Celui qu'on n'attendait pas. Qu'on n'attendait pas comme ça en tout cas.
Mais à la crèche, il y a aussi la foi. De Joseph, de Marie et de quelques pauvres, au ciel et sur terre.
Mais à la crèche, il y a aussi l'amour. De Joseph, de Marie et de quelques autres, au ciel et sur terre.
Mais à la crèche, il y a au moins deux coeurs qui accueillent Jésus: Joseph et Marie...
Joseph et Marie s'aiment et accueillent le don de Dieu. Ils ne l'ont pas acheté, ils ne l'ont pas fabriqué, ils n'ont pas dit qu'ils y avaient droit...Jésus, grâce à eux, dociles à l'Esprit Saint, est né dans un climat de grâce , d'amour, d'accueil sans réserve.
Si nous ne pouvons pas nous faire à l'idée que des enfants naissent sans être entourés de l'amour de leur père et de leur mère, c'est sans doute aussi parce que nous regardons ce qui se passe à la crèche... » ( Message de Noël de notre évêque:Mgr Eric Aumonier, Évêque de Versailles pour les Yvelines )
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SAINT ETIENNE est « le premier de tous les martyrs » (a. et p. d'ouverture). Aussi son témoignage a-t-il toujours gardé une valeur exemplaire dans l'Église. Si Étienne fut choisi comme chef de file des sept hommes « estimés de tous , remplis d 'Esprit Saint et
de sagesse » qui devaient décharger les Apôtres du service des repas (Ac 6, 2-3), il ne tarda pas à prendre sa part dans l'annonce de la Bonne Nouvelle (1ère lecture). C'est l'Esprit qui le faisait parler et transfigurait son visage face à ses adversaires (1ère lecture). C'est encore l'Esprit qui lui faisait découvrir comment doit mourir un disciple de Jésus. Témoin du Christ ressuscité qu'il contemple dans sa gloire, Étienne n'a d'autre souci que de revivre fidèlement en sa chair la Passion du Seigneur. Mais, alors que Jésus en croix s'adressait à son Père, c'est Jésus , le Fils de Dieu, qu'invoque Étienne. Jésus disait : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font » ; Étienne répète : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché » (1ère lecture et p. d'ouverture). Jésus s'écriait: « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (a.de la communion). Avec Étienne commence l' « imitation de Jésus Christ ». L'Esprit lui avait fait comprendre que la mort peut parler plus haut que la vie et qu'en succombant par fidélité au Seigneur, on devient soi-même « une parole de Dieu » (Ignace d'Antioche).
Antienne d'ouverture
Les portes du ciel s'ouvrirent pour saint Étienne; premier de tous les martyrs, il a reçu la récompense du vainqueur.
Lecture du livre des Actes des Apôtres (6,8...7,60)
« Etienne, qui était plein de la grâce et de la puissance de Dieu, accomplissait parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants...Ils se mirent à discuter avec Étiene ...Mais Étienne, rempli de l'Esprit Saint, ...déclara : « Voici que je contemple les cieux ouverts : le Fils de l'homme est debout à la droite de Dieu. »...ils se précipitèrent sur lui, l'entraînèrent hors de la ville et commencèrent à lui jeter des pierres. Les témoins avaient mis leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul. Étienne, pendant qu'on le lapidait, priait ainsi : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. » Puis il se mit à genoux et s'écria d'une voix forte : « Seigneur, ne leur compte pas ce péché. » Et, après cette parole, il s'endormit dans la mort. »
Psaume 30
En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit.
« Sois le rocher qui m'abrite,
la maison fortifiée qui me sauve.
Pour l'honneur de ton nom,
tu me guides et me conduis... »
Alléluia. Alléluia. Rempli de l'Esprit Saint, Étienne a vu les cieux ouverts et Jésus debout à la droite du Père. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (10, 17-22)
« Jésus disait à ses disciples : « Méfiez des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues...Quand on vous livrera, ne vous tourmentez pas pour ce que vous direz ni comment vous le direz ; ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là. Car ce n'est pas vous qui parlerez, c'est l'Esprit de votre Père qui parlera en vous...mais celui qui aura persévéré jusqu'au bout, celui-là sera sauvé. »
Homélie prise dans Ephata
« ...Si l'Eglise nous demande au lendemain de Noël de célébrer ce martyr, c'est pour nous aider à comprendre que la joie de la Nativité s'achève dans cette force vive dont le sacrifice du Christ est source. La présence du Fils de Dieu au milieu des hommes est un appel à la gloire pour ceux qui acceptent de s'abandonner totalement à l'Esprit. A ceux-là, la force, la sagesse, la miséricorde et la douceur sont accordées à l'image de leur Seigneur. » (Père Samuel Bernard (communauté Saint-Jean))
26.12.06

NOËL 2006 : L' événement qui rassemble : une naissance, quelle que soit la manière de fêter Noël : manière païenne, matérialiste, il s'agit alors d'une vieille et belle légende. Manière humaine, il s'agit de la naissance de Jésus fondateur d'une secte qui dure depuis 2000 ans ! Manière chrétienne, ce doit être la nôtre, c'est-à-dire l'anniversaire de la Naissance du Fils de Dieu fait homme, le Messie promis et attendu depuis longtemps. Dans un passé lointain, Dieu a parlé par les prophètes, à Noël, Dieu vient lui-même nous parler. Noël rassemble la famille humaine, la famille chrétienne. Noël : une naissance qui a marqué l'humanité mais qui est pratiquement passée inaperçue au moment même sauf auprès de bergers et de rois Mages. On s'occupait des grands de ce monde, Jésus a-t-il été recensé ? 2000 ans après on parle de Jésus, et pas des grands. Le Magnificat, dit bien, « il renverse les puissants, il élève les humbles. » Si au 19ème on a essayé de faire oublier Jésus, à la fin du 20ème Jésus inquiète, il suffit de regarder les nombreuses publications, films, vidéo-cassettes qui le concernent. On démontre l'historicité de Jésus ou on la conteste. Ce sont les Evangiles auxquels nous croyons qui nous permettent de dire que Jésus est le Fils de Dieu. Ne demandons pas à des historiens de démontrer l'In carnation du Fils de Dieu, et sa naissance miraculeuse. Matthieu démontre aux Juifs que Jésus est le Messie promis, né d'une vierge, et nous venons d'entendre le texte de Luc qui écrit pour les Grecs, et qui veut aller à l'origine des choses : Jésus fruit de l'Esprit-Saint, né de la Vierge Marie est Fils du Dieu Très Haut. Pierre arrivera à cet acte de Foi : « tu es le Messie, le Fils du Dieu Vivant » et Jésus lui répondra : « Heureux es-tu car cette révélation t'est venue de mon Père ». La mémoire de cet homme nommé Jésus né en Palestine a été transmise par les premiers disciples et les communautés chrétiennes et consigné dans les Evangiles. Des historiens païens de l'époque ont parlé d'un certain Jésus. Les biographies de Jésus ne sont pas des preuves de la Foi Chrétienne, aujourd'hui des chrétiens n'acceptent pas tous les articles du Credo, dès les premiers siècles la divinité de Jèsus a été niée par la grande hérésie d'Arius et l'Eglise a con voqué le Concile de Nicée pour mettre les choses au point. Pour ses contemporains, Jésus est un pauvre, né loin de chez lui et ce sont des méprisés, des exclus de la société qui sont informés les premiers. Quel contraste entre la puissance de l'empereur et Dieu dans ce nouveau-né si fragile, quel contraste entre le palais impérial et la crèche. Jésus ne vient pas résoudre nos problèmes, il vient les partager, à nous de les résoudre. Noël aujourd'hui, c'est nous retrouver en famille, penser aux plus pauvres, aux isolés, aux malades, à la misère des pays en guerre. A l'occasion de Noël beaucoup d'organismes ont essayé d'atténuer un peu la souffrance des hommes. Qu'avons-nous fait et que pouvons- nous faire ? Ce devrait être Noël tous les jours. Que Noël soit une fête de joie, qu'elle nous apporte un peu de chaleur et surtout qu'elle nous révèle Jésus Fils de Dieu, Lumière des hommes. ».
25.12.06
Antienne d'ouverture :
Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l'insigne du pouvoir est sur son épaule ; on l'appelle Messager de Dieu.
GLOIRE À DIEU
Lecture du livre d'Isaïe (52, 7-10)
« COMME IL EST BEAU de voir courir sur les montagnes le messager qui annonce la paix, le messager de la bonne nouvelle, qui annonce le salut, ...Éclatez en cris de joie, ruines de Jérusalem...Le Seigneur a montré la force divine de son bras aux yeux de toutes les nations. Et, d'un bout à l'autre de la terre, elles verront le salut de notre Dieu. »
Psaume 97
La terre entière a vu le Sauveur que Dieu nous donne.
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveiles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire...
Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur ! »
Commencement de la lettre aux Hébreux (1,1-6)
« SOUVENT, dans le passé, Dieu a parlé à nos pères par les prophètes sous des formes fragmentaires et variées ; mais, dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes, il nous a parlé par ce Fils qu'il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes. Reflet resplendissant de la gloire du Père..., au moment d'introduire le Premier-né dans le monde à venir,il (Dieu) dit : « Que tous les anges de Dieu se prosternent devant lui. »
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui la lumière a brillé sur la terre. Peuples de l'univers, entrez dans la clarté de Dieu ; venez tous adorer le Seigneur. Alléluia.
Commencement de l'Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1,1-18)
« AU COMMENCEMENT était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.Il était au commencement auprès de Dieu. Par lui, tout s'est fait, et rien de ce qui s'est fait ne s'est fait sans lui. En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont pas arrêtée...
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, lui par qui le monde s'est fait, mais le monde ne l'a pas reconnu...Mais tous ceux qui l'ont reçu, ceux qui croient en son nom, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu...
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce...Dieu, personne ne l'a jamais vu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui a conduit à le connaître. »
« Ce Fils nous est donné pour que le visage de Dieu, reconnaissable dans le visage d'un enfant, illumine aussi notre propre visage. Pour que cet amour promis depuis tant de siècles à Israël, cet amour de Dieu Père pour son Fils bien-aimé, vous compreniez qu'il vous est destiné à vous aussi puisque vous êtes appelés, vous aussi, à vivre du même amour et à devenir, à votre tour, fils dans le Fils unique. » (Cardinal Jean-Marie Lustiger ).
« Quand je vois l'Eternel enveloppé de langes
Quand du Verbe Divin j'entends le faible cri
O ma Mère chérie, je n'envie plus les anges
Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri !... »
(Ste Thérèse de l'Enfant Jésus - Pourquoi je t'aime Ô Marie)
«
Rappelle-toi qu'au jour de ta naissance
Quittant le Ciel les Anges ont chanté :
« A notre Dieu, gloire, honneur et puissance. Et paix aux coeurs de bonne volonté. »
Depuis dix-neuf cents ans tu tiens à ta promesse
Seigneur, de tes enfants la paix est la richesse
Pour goûter à jamais
Ton ineffable paix
Je viens à toi.
Je viens à toi, cache-moi dans tes langes
En ton berceau je veux rester toujours
Là je pourrai chantant avec les anges
Te rappeler tes joies des premiers jours... »
(Ste Thérèse de l'Enfant Jésus - Jésus, mon Bien-Aimé, rappelle-Toi).
Encore JOYEUX NOEL à tous.
Que l'ENFANT JESUS vous apporte la PAIX, la JOIE et l'AMOUR à partager avec tous ceux que vous rencontrerez sans exception !
La folle de Goupillières
.PS cliquez sur le lien pour lire l''homélie du Père Emile
Attention ! Lettre en 4 pages
Paix Amour et Joie
Noël
Demain c'est Noël. Nous allons fêter la naissance d'un enfant... Cet enfant n'est pas n'importe quel enfant ! C'est Dieu Lui-même qui se fait homme en la personne de son Fils. Cet enfant est le fruit de l'Amour, Amour de Dieu pour sa créature, pour chacun d'entre nous sans excepter personne, amour de sa créature en retour pour Lui en la personne de Marie qui conçue sans péché donne à l'Ange, pour nous tous, un oui sans réserve au désir de Dieu qu'elle devienne la mère de son Fils : " Salut comblée de grâces, le Seigneur est avec toi... voici que tu concevras et enfanteras un Fils et tu lui donneras le nom de Jésus... L'Esprit-Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre. C'est pourquoi l'enfant sera saint et appelé Fils de Dieu". Marie dit alors : "Je suis la servante du Seigneur, qu'il m'advienne selon ta parole "
Cet enfant c'est Jésus ce qui veut dire "Dieu sauve " ; c'est l'Emmanuel, " Dieu avec nous "
Saint Jean, dans le prologue de son Evangile, nous relate les mêmes évènements :
" Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu...
De tout être il était la vie et la vie était la lumière des hommes...
Le Verbe était la lumière véritable qui éclaire tout homme.
Il est venu chez les siens et les siens ne l'ont pas reçu...
Mais à tous ceux qui l'ont reçu il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
à ceux qui croient en son nom, lui que ni sang, ni vouloir de chair, ni vouloir d'homme
mais Dieu a engendré.
Et le Verbe s'est fait chair et il a demeuré parmi nous.
et nous avons vu sa gloire, gloire qu'il tient de son Père
comme Fils unique, plein de grâce et de vérité. "
" Et le Verbe s'est fait chair ". Pour nous les hommes et pour notre salut ll descendit du ciel et s'est fait homme. Y a t-il des mots plus émouvants, plus divins, plus joyeux que ceux-ci : Dieu s'est fait homme. Saint Augustin nous dit "Lui qui est la Vie, notre vie, est descendu parmi nous " et pourquoi "pour que nous puissions devenir Dieu ". "Dieu s'est fait homme pour que l'homme puisse devenir Dieu " Peut-on imaginer de don de Dieu plus grand à l'homme. Dieu qui est Amour se donne Lui-même en la personne de son Fils afin que nous puissions vivre de son Amour, par son Amour, en son Amour, Lui en nous et nous en Lui. " Si tu savais le don de Dieu ! "
C'est le mystère de l'Incarnation.
"Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur... "Marie est inondée de Joie. Si nous ne sommes pas complètement envahis par cette Joie qui devrait nous habiter, peut-être devons nous réfléchir dans le plus profond de notre coeur sur qui est Dieu pour nous ; acceptons- nous que " Dieu soit avec nous ", avons nous conscience d'avoir besoin d'être sauvé ; cet Enfant-Jésus est-il vraiment pour nous celui qui vient nous libérer ; est-il la vie et la lumière véritable qui nous éclaire et nous fait vivre ?
Qui est Dieu ?
Dieu est l'Unique, l'Ineffable, le Premier et le Dernier, le Commencement et la Fin de tout.
Il est le créateur du Ciel et de la Terre, de l' Univers visible et invisible.
Le Ciel
C'est le lieu propre de Dieu, des anges , créatures spirituelles créées par Dieu, purs esprits messagers et serviteurs de Dieu. Durant toute sa vie, de l'Incarnation à l'Ascension, la vie du Verbe Incarné est entouré de l'adoration et du service des anges. Saint Luc nous rapporte qu'alors que Marie met au monde son Fils Premier-né dans l'étable de Bethléem, l'Ange du Seigneur apparut aux bergers et la Gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d'une grande frayeur : "Rassurez-vous car voici que je vous annonce une grande joie qui sera celle de tout le peuple ( moi, toi, chacun d'entre-nous ) : aujourd'hui dans la cité de David un Sauveur vous est né qui est le Christ-Seigneur. Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né, enveloppé de langes et couché dans une crèche "
Et soudain se joignit à l'Ange une troupe nombreuse de l'armée céleste qui louait Dieu en disant : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et Paix sur la terre aux hommes ses bien-aimés ! »
La terre, l'univers visible
C'est Dieu Lui-même qui a créé le monde dans toute sa diversité, son ordre. Il n'existe rien qui ne doive son existence à Dieu Créateur ; et chaque créature possède sa bonté propre et sa perfection propre. La beauté de la création reflète l'infinie beauté du Créateur. L'homme est le sommet de toute la création et il existe une solidarité entre toutes les créatures du fait qu'elles ont un même Créateur et que toutes sont ordonnées à sa gloire.
Saint François nous le chante :
Loué sois-tu, Seigneur, dans toutes tes créatures,
Spécialement messire le frère Soleil,
par qui tu nous donnes le jour et la lumière.
Il est beau, rayonnant d'une grande splendeur,
et de Toi, le Très-Haut, il nous offre le symbole.
Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur Eau
qui est très utile et très humble
précieuse et chaste...
Loué sois-tu, mon Seigneur , pour sœur notre mère la Terre
qui nous porte et nous nourrit,
qui produit la diversité des fruits
avec les fleurs diaprées et les herbes...
Louez et bénissez mon Seigneur
rendez-lui grâce et servez le
en toute humilité.
Le texte de la Genèse dit qu'"au septième jour Dieu conclut l'ouvrage qu'Il avait fait" et qu'ainsi « le ciel et la terre furent achevés » et que Dieu au septième jour "chôma" et qu'Il sanctifia et bénit ce jour. La création est faite en vue du septième jour et donc du culte et de l'adoration de Dieu. "Ne rien préférer au culte de Dieu" dit saint Benoît.
Mais après l'Incarnation un jour nouveau s'est levé : le jour de la Résurrection du Christ. Le septième jour achève la première création . Le huitième jour commence la nouvelle création. Ainsi l'oeuvre de la création culmine en l'oeuvre plus grande de la Rédemption. La première création trouve son sommet dans le Christ, dont la Splendeur dépasse celle de la première.

Traduction de la lettre de Père Sébastien écrite en italien et incluse dans la NewsLetter italienne
enregisrée sur le blog précédemment .Traduction par Fabienne non garantie !
Laudetur Sacra Familia
Très chers frères et soeurs,
La joie et la paix durables sont les dons les plus précieux de ce saint temps de Noël. Beaucoup ont partagé cet Esprit de Noël avec nous et avec nos pauvres à travers le téléphone, les messages, les cartes de voeux, les lettres et les dons, tandis que d'autres sont venus nous rendre visite personnellement et d'autres nous ont assurés de leurs prières et de leurs sacrifices.
Quelque soit la façon dont vous avez partagé l'Esprit, notre amitié avec Dieu et les uns pour les autres s'est renouvelée, approfondie, purifiée, et renforcée. Vous nous avez fait percevoir que Dieu s'est vraiment incarné et a vécu avec nous, pour nous et au milieu de nous, comme nous le professons quand nous disons : « Pour nous les hommes et pour notre salut il descendit du ciel ».
Cette amitié se fonde sur le service, dans l'humilité et la charité. L'amitié qui se fonde simplement sur ce qui plaît ou ne plaît pas, sur l'égoisme et sur l'orgueil ne peut pas durer. La véritable amitié se fonde sur le respect, la confiance, le sacrifice, le pardon, la compréhension, l'humilité et l'estime. La véritable amitié se base sur l'amour de Dieu et du prochain. L'amitié sans sacrifice et sans un service affectueux dans l'humilité et dans la joie est une intolérable contrefaçon.
Je me rends compte toujours davantage que Noël est un temps de renouvellement. C'est le temps de renouveler notre amitié avec Dieu et avec les autres. Il ne s'agit pas de deux réalités parallèles , mais- nous le précisons- de deux réalités inséparables qui se fondent en une seule. C'est le temps de rappeler nos amitiés et d'en établir de nouvelles; de réparer les ponts ou d'en construire de nouveaux; de nettoyer et de rénover. C'est la raison pour laquelle nous envoyons des lettres et des cartes de voeux, en assurant de notre prière.
L'humilité ne nous rend pas pauvres et misérables, comme le font au contraire l'orgueil et la jalousie. Plus nous sommes humbles, plus nous devenons nobles. C'est seulement quand nous sommes prompts à partager l'humilité de Dieu, qui devint homme comme nous en tout excepté le péché , que nous partageons la divinité de Dieu et devenons grands et semblables à Dieu.
Satan est furieux contre les amis et les amoureux de Dieu; il essaie de toutes ses forces de nous faire devenir des ennemis de Dieu et de notre prochain, en suscitant en nous des sentiments de jalousie et d'ambition. Satan essaie de créer la désunion et de rompre notre amitié avec Dieu, qui se fonde sur la foi, l'espérance et la charité et est fortifiée par la prière, la contemplation et les oeuvres de miséricorde. Il sait que, si nous abandonnons notre vie de prière, nous pouvons facilement rompre notre amitié envers le prochain.
Il est impossible d'être ami avec notre voisin, si en premier lieu nous ne sommes pas amis avec Dieu. Dieu est non seulement notre Père mais il est notre ami fidèle pour toute la vie. L'amitié avec Dieu porte immédiatement à établir une amitié avec le prochain. Et cela est normal parce que nous sommes fils du même Père céleste: juste ou injuste, bon ou méchant, normal ou anormal, saint ou pécheur, noir, foncé, blanc ou jaune, nous sommes tous fils du même Père céleste.
Noël est aussi un temps de partage. Beaucoup d'entre vous ont donné avec générosité, et « Dieu aime celui qui donne avec joie ». Merci à tant parmi vous qui partagez de cette façon tant de temps, d'énergie, d'argent et de choses matérielles avec et pour nos pauvres. Votre générosité et votre bonne volonté infatigables sont vraiment édifiantes. Beaucoup d'entre vous se dépensent pour nous aider et aider nos pauvres.
Mes voeux les plus sincères pour un saint Noël et un Nouvel An plein de Paix.
P. Sebastian Vazhakala M.C.