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30.12.07

French (FR)   Temps de Noël avec Charles de Foucauld 28  -  Categories: prières, Charles de Foucauld, jc  -  @ 23:28:28

Dimanche 30 Décembre. Sainte Vierge, saint Joseph, mettez-moi aux pieds de Notre Seigneur Jésus, faites-moi adorer avec vous cet enfant si doux qui est le Saint des saints, la Beauté des beautés, la Sagesse des sagesses, la Perfection des perfections. O mon Dieu je défaille ! faites-moi vous aimer... comment faire pour vous aimer ? mon Dieu je voudrais tant, tant vous aimer et je vous aime si peu, si pauvrement ! Comment faire ? - Viens et vois. Si tu veux voir !... (Voir c'est aimer, car qui me voit m'aime nécessairement.) Si tu veux "voir", aime et "viens". Viens, c'est-à-dire suis-moi partout où je veux te conduire, ne me refuse rien... Prête l'oreille, écoute ma voix et viens, suis-moi dans le chemin où je te mènerai quel qu'il soit, dur ou doux, mais il sera bientôt dur car pour être mon disciple il faut se renoncer et porter sa croix. Prête l'oreille à ma grâce, à mes inspirations, écoute, interroge ton directeur, obéis et fais ce que je te demande, suis-moi partout où je te mènerai et quand tu seras "venu" ainsi, tu me "verras" et quand tu me verras, ma beauté te jettera hors de toi et tu m'aimeras à en mourir. -O ma mère, ô mon père, prenez-moi dans vos bras, ô sainte Magdeleine et saint Paul priez pour moi, ô mon bon ange soutenez-moi et guidez-moi afin que je "vienne" et que je "voie" et qu'ainsi j'aime ce divin enfant et le serve de mon mieux pendant ma vie et pendant l'éternité. - Et je vous demande la même grâce pour tous les hommes.

Amen

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L’Adoration des bergers
1654
Signé à gauche sur le bord inférieur Rembrandt f

Dans cette estampe de L’Adoration des bergers à la lanterne, les personnages centraux de la Vierge et de l’Enfant sont dessinés avec une grande économie de tailles et semblent resplendir grâce à la blancheur du papier. En tirant cette épreuve, Rembrandt prit grand soin de nettoyer la planche de manière que l’image soit presque entièrement baignée de lumière, ce qui semble peu vraisemblable, puisque seule la flamme d’une petite lampe à huile placée au fond, au centre de la composition, prodigue un éclairage parcimonieux. Il existe des épreuves que l’artiste a tirées en laissant une légère couche d’encre sur la planche afin de créer une ambiance de pénombre, ce qui est plus logique compte tenu de la faible source de clarté.
Entre cette estampe et celle, gravée deux ans plus tôt sur le même thème, dont la scène se situait dans une obscurité presque totale, le contraste est grand en raison non seulement de la tonalité, mais aussi de l’attitude des personnages. Cette estampe-là nous montrait une Vierge triste, appuyée sur quelques ballots, songeant sans doute aux souffrances qui attendent son fils, à moins qu’épuisée, elle ne cherche tout simplement à se protéger du froid. Ici, elle fait le geste, fréquent dans l’iconographie chrétienne, de soulever son manteau pour montrer aux bergers le nouveau-né. Quant à saint Joseph, au lieu de lire dans un coin, il ouvre les bras comme pour les inviter à adorer l’Enfant. Le visage du garçonnet qui se penche pour regarder Jésus, avec l’expression habituelle chez ceux de son âge face à un plus petit qu’eux, est une véritable merveille. Si les figures sont dessinées à l’aide de tailles assez longues, celles de la vache (et non pas d’un âne comme habituellement), du bœuf, ainsi que de la partie droite de l’étable, sont beaucoup plus travaillées, avec des tailles courtes et denses, visant à donner de la profondeur à la scène et une grande richesse de tons à l’image.
French (FR)   Dimanche 30 décembre 2007 La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph  -  Categories: fafa, prière  -  @ 16:04:16

Dimanche 30 décembre 2007 La Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph

Antienne d'ouverture

Les bergers vinrent en hâte et ils trouvèrent Marie et Joseph avec le nouveau-né dans une crèche.

Lecture du livre de Ben Sirac le Sage (3, 2...14)

« Le Seigneur glorifie le père dans ses enfants, il renforce l'autorité de la mère sur ses fils. Celui qui honore son père obtient le pardon de ses fautes, celui qui glorifie sa mère est comme celui qui amasse un trésor. Celui qui honore son père aura de la joie dans ses enfants, au jour de sa prière il sera exaucé. Celui qui glorifie son père verra de longs jours, celui qui obéit au Seigneur donne du réconfort à sa mère... »

Psaume 127

Heureux les habitants de ta maison, Seigneur.

...Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d'olivier...

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens (3, 12-21)

« Frères, puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes ses fidèles et ses bien-aimés, revêtez votre coeur de tendresse et de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous mutuellement, et pardonnez si vous avez des reproches à vous faire. Agissez comme le Seigneur : il vous a pardonné, faites de même. Par-dessus tout cela, qu'il y ait l'amour : c'est lui qui fait l'unité dans la perfection. Et que, dans vos coeurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés pour former en lui un seul corps... »

Alléluia. Alléluia. Vraiment, tu es un Dieu caché, Dieu parmi les hommes, Jésus Sauveur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (2, 13...23)

« A»près le départ des Mages, l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et fuis en Egypte. Reste là-bas jusqu'à ce que je t'avertisse, car Hérode va rechercher l'enfant, pour le faire périr. »...
Après la mort d'Hérode, l'Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Egypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l'enfant et sa mère, et reviens au pays d'Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l'enfant. »...Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth. Ainsi s'accomplit ce que le Seigneur avait dit par les prophètes : « Il sera appelé nazaréen ».

Jésus mon Bien-Aimé, rappelle-toi !...

...Rappelle-toi que tu nommas ton père
L'humble Joseph qui par l'ordre du Ciel
Sans t'éveiller, sur le sein de ta mère
Sut t'arracher aux fureurs d'un mortel.
Verbe Dieu, souviens-toi de ce mystère étrange
Tu gardas le silence et fis parler un ange !
De ton lointain exil
Sur les rives du Nil
Rappelle-toi...

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face


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La Fuite en Égypte, effet nocturne
Signé et daté Rembrandt
"Quand ils se furent retirés, voici que l’Ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et dit : “Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte […] car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr.” Lui, se levant, prit avec lui l’enfant et sa mère, de nuit, et se retira en Égypte."
(Matthieu, II, 13-14.)

Rembrandt fut très sensible à ce thème tout au long de sa carrière. Il y consacra huit estampes de 1627 à 1654, dont cinq sur le cheminement des fugitifs et trois sur la halte au cours du trajet, selon l’iconographie traditionnelle. L’interprétation stylistique et technique est très variée. Elle traduit non seulement l’évolution de l’artiste à travers un même thème mais aussi sa surprenante créativité : eau-forte légère au trait, semblable à un dessin à la plume ou à la pointe d’argent, plus élaborée avec des recherches d’effets lumineux, scènes nocturnes aux techniques mêlées, et même modifications d’une planche d’Hercule Seghers (1589-1590 – ca 1638), artiste admiré par Rembrandt, toutes les manières exploitées par l’artiste et même l’un de ses tout premiers essais alors qu’il était âgé de vingt-deux ans apparaissent dans les estampes traitant ce thème.
Dans cette Fuite en Égypte nocturne qui s’accompagne des reflets vacillants d’une lanterne et d’un pâle clair de lune, Rembrandt traduit par une succession d’états la progression de la nuit et de son oppressante obscurité pour cette famille de fugitifs. Le clair de lune qui les éclairait faiblement au début en se glissant entre d’obscurs nuages s’estompe peu à peu. La lanterne que tient Joseph tout en tirant l’âne par la bride ne projette plus qu’une faible clarté sur Joseph, la tête de l’âne et le voile de la Vierge sous lequel se devine l’Enfant. Le ciel s’est totalement assombri, il se confond avec les arbres et les personnages se distinguent à peine dans l’ombre d’une opacité de plus en plus angoissante. La subtilité des personnages et des contours de l’âne esquissés par la lumière ne s’apprécient pleinement que dans les premières impressions comme celles-ci.

G. L.

29.12.07

French (FR)   Vendredi 28 décembre 2007  -  Categories: jc, prière  -  @ 18:06:18

Vendredi 28 décembre Saints Innocents

Alléluia. Alléluia. A toi, Dieu, notre louange ! Toi, dont témoignent les enfants martyrs, nous t'acclamons : tu es Seigneur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
(2, 13-18)

« ...Un cri s'élève dans Rama, des pleurs et une longue plainte : c'est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas qu'on la console, car ils ne sont plus. »

Homélie de S. Quodvultdeus aux Catéchumènes, sur le symbole

Enfants et témoins du Christ

...Ces tout-petits meurent pour le Christ sans le savoir, les parents pleurent la mort de ces martyrs ; et ceux qui ne parlent pas encore, le Christ les rend capables d'être ses témoins. ..

Ce petit enfant pas encore né

Prions aujourd'hui pour que chaque enfant soit voulu par sa mère, pour qu'aucune mère ne le détruise.
Mère Teresa


Mariage de Marion Warnan et d'Antoine Guérin

Marion et Antoine se sont unis dans le Sacrement de Mariage à l'église saint Pierre de Monfort l'Amaury au cours d'une Messe présidée par le père Damien Warnan, frère de Marion et concélébrée par notre curé, le père Gérard Verheyde, le père François Dedieu, le père Julien Palcoux, le père François-Laurent Coeur, avec le père Amaury Sartorius à l'orgue et Marie Monteiro qui animait les chants : Messe des Anges.

Prière eucharistique

Vraiment, il est digne et juste,
il est équitable et salutaire
de te rendre grâce, toujours et en tout lieu,
à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout puissant.

Tu as voulu que l'homme et la femme,
créés par ta bonté,
atteignent à une telle grandeur
que l'affection mutuelle des époux
soit une image de ton amour.

Ceux que tu as créés par ton amour,
c'est aussi à l'amour que tu les appelles sans cesse
afin qu'à ton amour ils participent éternellement.

Nous te rendons grâce:
car le sacrement du mariage,
s'il nous révèle ton amour,
consacre aussi l'amour humain,
par le Christ notre Seigneur.

Par lui, avec les anges et tous les saints
nous chantons l'hymne de ta gloire
et sans fin nous proclamons : Saint...

Que Marie, notre Mère, protège Marion et Antoine !
Qu'elle les garde toujours « un » et fidèles dans le Coeur de son Fils !
Que le Seigneur les enveloppe de sa tendresse et de son Amour !
Qu'Il leur donne de nombreux enfants et qu'ils soient tous des témoins joyeux
de l'Amour infini du Père, du Fils et du Saint Esprit pour tous les hommes sans exception !

French (FR)   Temps de Noël avec Charles de Foucauld 27  -  Categories: prières, Charles de Foucauld, jc  -  @ 16:44:05

Samedi 29 Décembre. Sainte Vierge, saint Joseph, mettez votre petit enfant entre vous au pied de la crèche, faites-lui passer ses heures comme vous passez les vôtres, apprenez-lui à adorer sans cesse Jésus avec vous, à Le contempler sans cesse... à avoir l'esprit perdu en Lui lorsque le devoir force de sortir de la grotte, de quitter le Tabernacle, de s'éloigner de la présence du corps de Jésus, et lorsque on peut enfin revenir à ses pieds à abîmer en Lui ses yeux, son âme, tout son être... Comme tous les instants qu'on peut passer à ses pieds, on les passe à ses pieds ! Comme tous les instants qu'on peut (sans nuire à son service) étant à ses pieds passer simplement à Le contempler, sans faire rien d'autre que de se noyer silencieusement dans son amour, on les passe dans cette bienheureuse inaction qui est si agissante puisqu'elle est un élan continu d'amour... Sainte Magdeleine, saint Paul, mettez-moi aux pieds de Jésus comme vous y auriez été, faites-moi passer ces jours comme si vous y étiez à ma place...Mon bon ange, je vous donne mon corps et mon âme, servez-vous en comme étant vôtres, et adorez et servez par leur moyen Notre-Seigneur comme vous voudriez le faire, comme vous voulez que je le fasse : voici que vous avez une âme humaine et un corps : usez-en pour la plus grande gloire de Dieu.
Saint Thomas, glorieux martyr, obtenez-moi la grâce de donner, si c'est la volonté de Jésus, comme vous, mon sang pour Lui, Lui qui vivant sur la terre donna son sang pour moi. En Lui, par Lui et pour Lui

Amen

28.12.07

French (FR)   Lundi 24 et Mardi 25 décembre 2007 Nativité du Seigneur  -  Categories: fafa, prière  -  @ 20:08:31

Lundi 24 décembre 2007 Messe de la Nuit de Noël

Antienne d'ouverture

Tous ensemble, réjouissons-nous ; dans le monde un enfant est né :
Dieu, notre sauveur ! Aujourd'hui la paix véritable vient du ciel sur notre terre !

Lecture du livre d'Isaïe (9, 1-6)

« LE PEUPLE QUI MARCHAIT DANS LES TÉNÈBRES a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l'ombre, une lumière a resplendi. Tu as prodigué l'allégresse, tu as fait grandir la joie...
Oui ! un enfant nous est né, un fils nous a été donné..."

Psaume 95

Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !...

Les arbres des forêts dansent de joie
devant la face du Seigneur, car il vient,
pour gouverner le monde avec justice.

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre à Tite
(2, 11-14)

« LA GRÂCE DE DIEU s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. ...
Car il s'est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien. »

Alléluia. Alléluia. Je vous annonce une grande joie. Aujourd'hui nous est né un Sauveur : c'est le Messie, le Seigneur ! Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
(2, 1-14)

« EN CES JOURS-LÀ, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre...
l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : aujourd'hui vous est né un Sauveur dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »

Mardi 25 décembre 2007

NATIVITÉ DU SEIGNEUR

Commencement de l'Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean
(1, 1-18)

« Au commencement était le Verbe, la Parole de Dieu, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu...
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans ce monde...
Et le Verbe s'est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité... »

Méditation du Cardinal Decourtray

L'Eglise de Bethléem, c'est cette femme et cet homme penchés sur un berceau en forme de mangeoire...
Marie, encore tout émue, mais rassurée par la présence de son merveilleux compagnon, médite « en les portant en son coeur », les événements qui viennent de bouleverser sa vie : la rencontre du messager de Dieu, l'annonce de l'impossible conception, la visite à Elisabeth, l'ordonnance impériale, le pénible voyage, le caravansérail inhospitalier, la recherche d'un abri de fortune, et puis, l'accouchement si étrangement paisible du beau bébé, fruit de sa foi autant que de son corps, à qui des bergers du voisinage et des mages de l'Orient sont venus rendre une bien mystérieuse visite.
Joseph veille sur l'enfant et sa mère : l'enfant si proche et si lointain, qu'il a mission de protéger, de reconnaître et de nommer ; la mère, qui lui inspire tant de tendresse et de vénération. Serviteur disponible et vigilant, il attend que Dieu lui fasse signe à nouveau.
L'enfant dort, se réveille, sourit, pleure, boit avec bonheur le lait maternel, sourit encore, se rendort. Parfois « il s 'agite un peu, murmure vaguement, sort le bras, essaye de se réveiller et ne peut pas ». A peine perceptible, sa respiration rythme le silence de la nuit. Une paix indicible inonde le coeur des parents. « Inentendue comme le souffle qui s'exhale, l'existence éternelle emplit la chambre, égale à toutes ces pauvres choses innocentes et naïves, quand il est avec nous, nul mal ne nous arrive... »
L'Eglise de Bethléem, ce sont les bergers, ces fils d'Israël méprisés par la synagogue, marginaux résignés à leur statut de « pauvres du pays », soudain enveloppés de lumière, effrayés, vite apaisés et aussitôt envoyés par le messager céleste. Ils trouvent Marie, Joseph, le nouveau-né couché dans la mangeoire et s'en vont tout joyeux le raconter aux autres et le chanter à Dieu.
L'Eglise de Bethléem ce sont les mages, ces fils d'Orient, savants et religieux, conduits par un astre à chevelure d'or vers le Roi de leurs rêves. Ils se prosternent, offrent leurs cadeaux et s'en retournent chez eux en suivant le nouveau chemin que Dieu leur indique.
L'Eglise de Bethléem, c'est cette part minuscule de l'humanité rassemblée autour de son Sauveur, protégée du tyran fourbe et assassin par la présence du Prince de la Paix que la Vierge comblée de grâce vient d'enfanter,et déjà envoyée pour proclamer la joyeuse nouvelle à tous les hommes, « ceux qui sont près et ceux qui sont loin... »Tandis que César Auguste recense la terre courbée sous son pouvoir et qu'Hérode affûte les glaives du massacre, « l'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable » où dort le Roi des rois. Sauveur désarmé, sans force, sans argent et sans voix, totalement dépendant, totalement livré. Il échappera demain au meurtre des innocents en attendant de le subir, trente-trois ans plus tard, sous les huées confondues de la foule de Jérusalem et des soldats de Rome, en présence de la mère douloureuse et du disciple bien-aimé.
C'est après la Pentecôte, dans la ferveur première de sa foi au Christ Ressuscité, que l'Eglise fait mémoire, avec l'évangéliste Luc, auteur des Actes des Apôtres, et Matthieu, l'un des Douze, de la naissance de Jésus. Elle retient ces événements, les méditant elle aussi, comme Marie, dans son coeur. Elle comprend qu'elle n'a d'autre berceau que celui de cet enfant, d'autre mère que la sienne. Elle s'émerveille de se reconnaître dans l'étable de Bethléem, ce premier cénacle. Elle sent se soulever en elle, comme les deux temps d'une même respiration, le double désir qui rythme sa vie : crier sur tous les toits la découverte inouïe et s'abîmer dans le silence de la contemplation...Elle se recueille en la Présence, dans l'attente du second avènement, et s'en va, pour le hâter, vers les quatre points de l'horizon. Elle se rassemble et se disperse, accueille et donne, adore et partage. Elle ne se lasse pas de rendre grâces.
Elle livre au Prince des ténèbres et à ses suppôts une bataille acharnée, bataille spirituelle qui prolonge la victoire de son Seigneur sur le péché, la fatalité et la mort. Elle en sort souvent blessée, parfois martyrisée, jamais désespérée. Et du sein même de l'épreuve où l'entraînent ses combats, c'est avec une irrésistible allégresse, l'allégresse pascale, qu'elle entonne à la louange de la gloire de Dieu le chant des Anges de Noël.

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Notre évêque nous a demandé de prier pour la Chine.

French (FR)   Temps de Noël avec Charles de Foucauld 26  -  Categories: prières, Charles de Foucauld, jc  -  @ 18:37:14

Vendredi 28 Décembre - Saints Innocents Sainte Vierge, saint Joseph, mettez-moi avec vous au pied de la crèche... que faites-vous ? A quoi se passent vos jours et vos nuits ? Faites-les moi passer comme vous, puisque je dois être l'un des vôtres puisque c'est la vocation que j'ai reçue du Ciel d'être le petit frère et le compagnon de Jésus et par conséquent votre petit enfant... Vous avez, tous deux, deux occupations, l'une qui ne cesse pas si ce n'est pendant les courts instants donnés au sommeil, l'autre qui dure chaque jour un temps plus ou moins long... Celle qui ne cesse pas c'est la contemplation, l'adoration... Quand vous êtes dans la grotte vos yeux ne se détachent pas du divin enfant... quand vous êtes obligés de le quitter votre pensée reste à ses pieds : cette occupation ne cesse pas, elle est de tous vos instants : votre coeur ne cesse pas d'adorer, de se fondre en amour et adoration... L'autre occupation c'est le travail manuel, matériel, pour Marie le soin de son fils et divers soins de ménage... pour Joseph la plus grande partie des soins du ménage, les courses au-dehors, et puis il lui faut chercher du travail et louer ses bras pour subvenir à l'existence de la sainte Famille pendant un temps qu'il prévoit devoir être assez long... et tout cela dans la pauvreté, l'abjection, le froid, la pénitence, dans une vie toute céleste où l'esprit perdu en Dieu ne donne rien au corps que le strict nécéssaire, ne trouvant d'ailleurs de plaisir, de satisfaction que dans une chose : l'adoration de Jésus. Faites-moi partager cette vie , ô Marie, ô saint Joseph, ô sainte Magdeleine, ô saint Paul, ô mon bon ange... Faites-la moi mener avec vous, ô mon père et ma mère, moi qui suis votre petit enfant...- Saints Innocents priez pour moi afin que comme vous, si c'est la volonté de Dieu, je Le glorifie en donnant pour Lui mon sang, en Lui, par Lui et pour Lui.

Amen

27.12.07

French (FR)   Temps de Noël avec Charles de Foucauld 25  -  Categories: prières, Charles de Foucauld, jc  -  @ 17:52:36

Jeudi 27 Décembre. Mon Seigneur Jésus, je vous adore de toute mon âme, de tout mon coeur, de toutes mes forces, de tout mon esprit,dans votre crèche. Vous me voyez de cette crèche, tel que je suis en cet instant... mon Dieu je vous adore de toutes les forces de mon être : je vous aime par dessus tout, je vous aime uniquement, je n'aime tout autre être qu'en vous et pour vous ! tout mon coeur est à vous, pour vous ! vous le remplissez tout entier, mon Dieu, mon Roi, mon Maître Bien-Aimé, mon divin Seigneur et époux... je ne veux respirer que pour vous, je vous offre tous les moments de ma vie, tout mon être... faîtes-moi une seule grâce, ô Jésus enfant si doux, ô mon Dieu bien aimé ; celle de faire en tout votre volonté pendant tous mes instants, et par là de vous glorifier et de consoler votre coeur autant qu'il m'est possible... Cette même grâce je vous la demande pour tous ceux pour qui vous voulez que je prie particulièrement, et pour tous les hommes... Ma mère bien aimée, mon père saint Joseph, mettez-moi aux pieds de votre Fils : faites-moi l'adorer avec vous... Vous avez introduit près de sa crèche dans le temps ses premiers adorateurs... Vous continuez à introduire près d'elle en tous les temps; ; introduisez -moi dans cette sainte grotte et après m'y avoir fait entrer, faites-m'y rester entre vous, à partager votre vie et à adorer avec vous nuit et jour le divin enfant... Vous savez à quoi Jésus m'appelle, à partager sa vie comme un petit frère, à être l'image de sa vie cachée, à vivre avec lui à son foyer, à être par conséquent votre petit enfant : recevez-moi comme votre petit enfant, gardez-moi, apprenez-moi à servir et à adorer Jésus avec vous : ô père, ô mère, je remets mon corps et mon âme entre vos mains, disposez-en selon la volonté de notre Père commun et por sa plus grande gloire...

Amen

Saint Jean, si ce jour n'était pas si grand par la présence de Jésus, Emmanuel, dans la crèche, comme il serait grand par votre seule fête ! Patron des âmes qui aiment, des âmes contemplatives, de ceux qui veulent suivre Jésus jusqu'à la croix, de ceux qui veulent être de vrais fils de Marie pour être de vrais frères de Jésus... saint martyr, âme de feu, fils du Tonnerre... dépositaire des secrets du Maître, fidèle interprète et observateur de ses paroles, vous par qui il s'est plu à transmettre son dernier commandement, son testament "Petits enfants, aimez-vous les uns les autres", vous qui l'avez si bien pratiqué... faites de nous, de moi, de ceux que j'aime, de tous les hommes rachetés à si grand prix, de fidèles enfants de Marie, vos fidèles imitateurs, dans l'amour, la contemplation, la fidélité, la ferveur, le courage, la pénitence, s'il plaît à Dieu dans le martyre, dans la charité fraternelle qui fait aimer tous les hommes comme Jésus les a aimés, en Lui, par Lui et pour Lui

Amen

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26.12.07

French (FR)   Temps de Noël avec Charles de Foucauld 24  -  Categories: prières, Charles de Foucauld, jc  -  @ 11:50:16

Mon Seigneur Jésus, vous êtes dans votre crèche, ô mon Dieu, ô mon Maître, ô mon Seigneur... vous y êtes abandonné, oublié inconnu, pauvre, manquant de bien des choses, dont ne manquent pas les autres enfants, dans une abjection infinie... faites-moi la grâce, vous qui me voyez de cette crèche, de vous consoler, de vous faire plaisir autant que cela est en moi, et pour cela ce qu'il faut, c'est que je m'efforce moi indigne et misérable de vous imiter, d'être votre image fidèle, à l'intérieur de mon âme, et par l'extérieur de ma vie ; par toutes mes pensées, mes paroles et mes actes... Que j'en suis loin ! Que j'en ai été loin hier !... Mais tout vous est possible, grand Dieu, Époux bien-aimé, frère très tendre, Créateur et conservateur très puissant, qui me voyez de votre petite crèche... Oh ! vous me tendez les bras, je le sens... et cela d'autant que je suis plus misérable... vous m'aimez, non seulement parce que je suis votre enfant, la brebis de votre troupeau, mais encore parce que je suis faible et languissant à l'infini... Ce que je ne puis pas faire, vous le ferez en moi, n'est-ce pas, Seigneur et doux Sauveur ? Ce que je devrais être faites-le en moi, vous qui êtes tout puissant sur toutes vos créatures ; mon Epoux, mon bien-aimé, votre indigne épouse se met corps et âme entre vos mains, faites-la ce que vous voulez qu'elle soit... elle vous le demande avec foi, et en votre nom, et ce qu'elle vous demande ce n'est que le bon Esprit, votre Esprit... Sainte Vierge ma mère, mon père saint Joseph, ma mère sainte Magdeleine, mon père saint Paul, mon bon ange, et vous grand saint Etienne, joignez ensemble vos prières et obtenez cette grâce à votre indigne enfant et serviteur... Et vous saint Etienne, patron des martyrs, obtenez-moi la grâce d'être l'image de mon Epoux non seulement dans la vie mais, comme vous, dans sa mort sanglante... obtenez-moi de l'aimer comme vous "du plus grand amour", de mourir de la manière qui le glorifiera le plus, comme Il le veut de moi

Amen

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25.12.07

French (FR)   Il est né le Divin Enfant !!!  -  Categories: Evenements, jc, fafa  -  @ 23:18:45

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French (FR)   Temps de Noël avec Charles de Foucauld 23  -  Categories: prières, Charles de Foucauld, jc  -  @ 11:38:14

Mardi 25 Decembre - Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ

Il est 2 à 3 heures du matin...la messe de minuit est dite ; j'ai reçu entre mes lèvres votre corps saint... Vous vous êtes donné à moi : vous êtes entré en moi, comme vous êtes, il y a environ mille neuf cents ans, entré dans le monde... Mon Seigneur Jésus, Le monde ne vous a pas reçu... Oh ! je veux vous recevoir ! Mais hélas ! avec tous mes désirs qu'ai-je à vous offrir ? Ai-je mieux à vous offrir qu'une grotte froide, obscure, souillée, habitée par le boeuf et l'âne, par la nature brutale, les pensées terrestres, les sentiments bas et grossierss. Hélas ! mon Dieu, je le reconnais, c'est là la triste hospitalité que je vous offre. Pardon, pardon, pardon d'avoir si peu travaillé à l'aide des grâces sans nombre que vous m'avez données pour faire de cette grotte de mon âme, où je savais que vous deviez entrer, une demeure moins indigne de Vous ; une demeure chaude, claire, propre, ornée de votre pensée... Mais ce je n'ai pas fait, faites-le Seigneur Jésus ! Illuminez cette grotte de mon âme, ô divin Soleil ! Réchauffez-la , purifiez-la... Vous êtes en elle, transformez-la par vos rayons... Obtenez-moi cette grâce, ô mon Père et ma Mère ! Ö sainte Vierge et saint Joseph ! Que-faites-vous, en ce moment, tous deux ? Vous adorez, recueillis, silencieux, vous vous perdez dans une contemplation sans fin, couvrant, baisant du regard celui que vous avez, depuis quelques instants , adoré, caché... Comme vous le regardez ! Que d'amour, que d'adoration dans vos yeux et dans vos coeurs ! O ma Mère, vous le tenez dans vos bras, comme vous le réchauffez sur votre coeur, comme vous le serrez contre vous ! comme vous l'embrassez ! comme vous le nourissez ! Comme vous lui prodiguez à la fois les adorations et les respects dus à votre Dieu ; et les tendresses, les caresses, les soins que demande un petit enfant ! Et vous, saint Joseph, comme vous vous montrez vrai père pour Jésus, comme vous Le regardez, comme vous l'adorez ! et en même temps comme vous le soignez et le caressez ! Comme vos infinis respects et votre adoration profonde vous empêchent peu de le caresser !... Au contraire , vous sentez que ce divin Enfant ne doit pas être plus dépourvu de caresses que ne le sont les enfants ordinaires... il doit plutôt en recevoir mille fois plus qu'aucun autre... Aussi vous l'en comblez tous deux. O saints Parents... Votre nuit et désormais toute votre vie sont partagées en deux occupations, l'adoration immobile et silencieuse, et les caresses, les soins empressés et dévoués et bien tendres... Mais, soit immobile, soit agissante, votre contemplation ne cesse pas ; vos coeurs, vos esprits, vos âmes ne cessent d'être noyés et perdus dans l'amour... Faites que ma vie se conforme à la vôtre, ô mes parents bénis, qu'elle se passe comme la vôtre à adorer Jésus ou à agir pour Lui, toujours abîmés dans son amour en Lui, par Lui et pour Lui.

Amen

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24.12.07

French (FR)   Dimanche 23 décembre 2007 4ème dimanche de l'Avent  -  Categories: fafa, prière  -  @ 13:19:14

Dimanche 23 décembre 2007 4ème dimanche de l'Avent

Antienne d'ouverture

Cieux, faites venir le Juste comme une rosée.
Qu'il descende des nuées
comme une pluie bienfaisante.
Que la terre s'entrouvre
et donne naissance au Sauveur.

Lecture du livre d'Isaïe
(7, 10-16)

« ...Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel (c'est-à-dire : Dieu avec nous). De crème et de miel il se nourrira, et il saura rejeter le mal et choisir le bien, elle sera abandonnée, la terre dont les deux rois te font trembler. »

Psaume 23

Qu'il vienne, le Seigneur :
c'est lui, le roi de gloire !

Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots...

Commencement de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains
( 1, 1-7)

« MOI PAUL, serviteur de Jésus-Christ, appelé par Dieu pour être Apôtre, mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle que Dieu avait déjà promise par ses prophètes dans les saintes Écritures, je m'adresse à vous, bien-aimés de Dieu qui êtes à Rome.
Cette Bonne Nouvelle concerne son Fils : selon la chair, il est né de la race de David ; selon l'Esprit qui sanctifie, il a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d'entre les morts, lui, Jésus-Christ, notre Seigneur... »

Alléluia. Alléluia. Voici que la Vierge concevra : elle enfantera un fils, on l'appellera Emmanuel, « Dieu-avec-nous ». Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
(1, 18-24)

« VOICI QUELLE FUT L'ORIGINE de Jésus-Christ. Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
... "Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : « le Seigneur sauve »), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplit la parole du Seigneur prononcée par le prophète : Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »...

Homélie du père Alain Quilici O.P.

Ce qui est beau chez Marie et chez Joseph, c'est leur fidélité à l'imprévisible Esprit Saint. Ce qui nous est si difficile, à nous, c'est d'admettre l'imprévisible action de Dieu dans notre vie. Nous disons que nous sommes prêts à tout, mais quand un événement arrive, et qu'il a la forme d'une catastrophe, comme ici pour Marie le fait d'attendre un enfant avant même d'être mariée, nous cherchons aussitôt comment y échapper, sans nous demander, dans la prière, s'il n'y aurait pas du divin dans ce qui arrive. Marie et Joseph, au contraire, nous donnent le bel exemple d'une vie simple qui admet que Dieu puisse intervenir et bousculer leurs plans raisonnables. C'est ainsi que leur attitude nous prépare à Noël : non seulement à fêter la grande et unique fête de la naissance de Jésus, Verbe de Dieu qui vient en ce monde, mais aussi (et cela est merveilleux) à fêter ce même Jésus qui intervient en notre vie personnelle. Et si souvent Il intervient ! Ici par la joie d'un mariage, là par une maladie qui conduit à une conversion, ici par un appel intérieur à la vie religieuse, là par un échec professionnel qui contraint à se dépouiller. A celui qui sait observer, tout est Parole de Dieu, même ce qui a priori semble une catastrophe. Avec Marie et Joseph, c'est ainsi qu'il faut préparer Noël : en méditant, à toute occasion, cette phrase de l'Evangile de ce jour : « Tout cela arriva pour que s'accomplît la Parole du Seigneur » (Mt 1, 22). Viens, Seigneur Jésus. Ton Eglise t'attend.

Méditation du père Marie Dominique Philippe O.P.

On peut dire que la Sainte Famille est à la fois l'achèvement de toute la grande attente et le point de départ de la Nouvelle Alliance ; Dieu a voulu encore que la plénitude de la reprise de tout se fasse par la famille. Elle se fait à travers le coeur virginal de Marie. Ce coeur virginal de Marie est aussi le coeur d'une épouse pour Joseph. Et il devient, miraculeusement, le coeur de la Mère de Dieu. C'est à travers la femme, dans toute sa plénitude de femme que se fait cette reprise : Marie est consacrée à Dieu dans tout son être, et elle est totalement donnée à Joseph comme une épouse à son époux ; l'Ecriture le souligne puisque c'est Marie fiancée à Joseph que l'ange Gabriel vient visiter. Cet amour entre Marie et Joseph, s'il est d'une délicatesse, d'une limpidité et d'une pureté toutes spéciales, est aussi amour d'une très grande force ; ce n'est pas du tout d'une façon idyllique que Joseph aime Marie. Joseph l'aime à travers toute sa sensibilité, à travers tout son être, mais il respecte l'oeuvre de Dieu en elle et par là il l'aime encore plus. C'est là la grandeur de Joseph. Il a un goût parfait, il a bien choisi, il a choisi Marie de préférence à toutes les autres, en comprenant que l'amour de Marie pour Dieu, qu'il devinait en elle, ne l'empêchait en rien d'être une véritable épouse pour lui. Joseph, loin de mettre une opposition entre l'amour de la femme pour Dieu et l'amour de la femme pour l'homme,comprend au contraire que plus la femme est donnée à Dieu, plus elle sera capable d'être donnée à son époux. C'est bien ce qui s'est réalisé entre Joseph et Marie. Il saura que, grâce à ce mystère et par ce mystère, Marie peut l'aimer d'une manière encore plus forte, d'une manière encore plus humaine : c'est un amour qui assume, qui sublime, tout le point de vue sexuel, pour que cet amour demeure dans sa limpidité absolue, l'amour qu'une vierge toute consacrée à Dieu peut avoir. Cet amour virginal va s'épanouir ou se manifester à travers son amour d'épouse. Et son amour d'épouse pour Joseph éclatera dans un amour de mère pour celui qui naîtra d'elle à partir de l'Esprit Saint, préservant ainsi sa virginité mais ne s'opposant en rien à son amour pour Joseph.
Si Joseph a eu peur à un moment donné et s'est demandé s'il ne devait pas s'écarter parce que Dieu avait semblé le laisser de côté, il a compris ensuite, par l'ange, donc directement par Dieu, qu'il devait au contraire aimer plus profondément Marie parce que Dieu l'avait choisie. Marie a été doublement choisie, par Joseph et par Dieu.

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French (FR)   Temps de l'Avent avec Charles de Foucauld 22  -  Categories: prières, Charles de Foucauld, jc  -  @ 11:41:42

Lundi 24 Décembre. Nous voici au 23, 10 heures du soir... Encore vingt-six heures et vous naîtrez, mon Seigneur Jésus. Encore vingt-six heures à passer dans le très doux sein de Marie, dans la pureté immaculée de la plus parfaite de vos créatures... et ensuite vous entrerez dans ce triste monde, beau pourtant, puisqu'il est l'oeuvre de vos mains ; oeuvre "bonne" à votre propre jugement, mais oeuvre souillée et corrompue par bien des crimes, des péchés, des misères... Et vous allez vivre trente-trois ans sur cette froide terre qui produit depuis la faute d'Adam tant de ronces et d'épines, parmi ces enfants des hommes qui vous recevront si mal, qui, naissant, vous repousseront de leur demeure et vous forceront à naître dans une grotte sauvage entre des animaux sans raison, qui vivant, vous persécuteront, vous chasseront de Bethléem, de Nazareth, de Jérusalem, de toutes vos cités ; enfin, prêts à vous égorger, à vous précipiter, à vous traduire en jugement, qui, mourant, crieront : Tolle ! tolle ! crucifige ! et qui enfin vous attacheront à la croix !... C'est parmi ces hommes que vous venez ! C'est pour eux que vous venez ! C'est pour souffrir cela que vous venez ! Mon Dieu que vous êtes bon ! Que vous nous aimez ! Mon Dieu faites-moi vous aimer ! faites-moi vous suivre ! Moi, à qui vous avez donné pour vocation de vous suivre dans votre vie cachée, faites-moi vivre comme vous avez vécu, vivre pour ce pour quoi vous avez vécu, être votre image fidèle, votre petit frère tendre et fidèle, faites-moi vous consoler le plus qu'il m'est possible pendant tous les instants de cette vie que vous allez commencer, faites-moi faire en tout ce que vous voulez de moi : Fiat voluntas tua... en Vous, par Vous et pour Vous.

Amen

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