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30.12.07

French (FR)   Temps de Noël avec Charles de Foucauld 28  -  Categories: prières, Charles de Foucauld, jc  -  @ 23:28:28

Dimanche 30 Décembre. Sainte Vierge, saint Joseph, mettez-moi aux pieds de Notre Seigneur Jésus, faites-moi adorer avec vous cet enfant si doux qui est le Saint des saints, la Beauté des beautés, la Sagesse des sagesses, la Perfection des perfections. O mon Dieu je défaille ! faites-moi vous aimer... comment faire pour vous aimer ? mon Dieu je voudrais tant, tant vous aimer et je vous aime si peu, si pauvrement ! Comment faire ? - Viens et vois. Si tu veux voir !... (Voir c'est aimer, car qui me voit m'aime nécessairement.) Si tu veux "voir", aime et "viens". Viens, c'est-à-dire suis-moi partout où je veux te conduire, ne me refuse rien... Prête l'oreille, écoute ma voix et viens, suis-moi dans le chemin où je te mènerai quel qu'il soit, dur ou doux, mais il sera bientôt dur car pour être mon disciple il faut se renoncer et porter sa croix. Prête l'oreille à ma grâce, à mes inspirations, écoute, interroge ton directeur, obéis et fais ce que je te demande, suis-moi partout où je te mènerai et quand tu seras "venu" ainsi, tu me "verras" et quand tu me verras, ma beauté te jettera hors de toi et tu m'aimeras à en mourir. -O ma mère, ô mon père, prenez-moi dans vos bras, ô sainte Magdeleine et saint Paul priez pour moi, ô mon bon ange soutenez-moi et guidez-moi afin que je "vienne" et que je "voie" et qu'ainsi j'aime ce divin enfant et le serve de mon mieux pendant ma vie et pendant l'éternité. - Et je vous demande la même grâce pour tous les hommes.

Amen

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L’Adoration des bergers
1654
Signé à gauche sur le bord inférieur Rembrandt f

Dans cette estampe de L’Adoration des bergers à la lanterne, les personnages centraux de la Vierge et de l’Enfant sont dessinés avec une grande économie de tailles et semblent resplendir grâce à la blancheur du papier. En tirant cette épreuve, Rembrandt prit grand soin de nettoyer la planche de manière que l’image soit presque entièrement baignée de lumière, ce qui semble peu vraisemblable, puisque seule la flamme d’une petite lampe à huile placée au fond, au centre de la composition, prodigue un éclairage parcimonieux. Il existe des épreuves que l’artiste a tirées en laissant une légère couche d’encre sur la planche afin de créer une ambiance de pénombre, ce qui est plus logique compte tenu de la faible source de clarté.
Entre cette estampe et celle, gravée deux ans plus tôt sur le même thème, dont la scène se situait dans une obscurité presque totale, le contraste est grand en raison non seulement de la tonalité, mais aussi de l’attitude des personnages. Cette estampe-là nous montrait une Vierge triste, appuyée sur quelques ballots, songeant sans doute aux souffrances qui attendent son fils, à moins qu’épuisée, elle ne cherche tout simplement à se protéger du froid. Ici, elle fait le geste, fréquent dans l’iconographie chrétienne, de soulever son manteau pour montrer aux bergers le nouveau-né. Quant à saint Joseph, au lieu de lire dans un coin, il ouvre les bras comme pour les inviter à adorer l’Enfant. Le visage du garçonnet qui se penche pour regarder Jésus, avec l’expression habituelle chez ceux de son âge face à un plus petit qu’eux, est une véritable merveille. Si les figures sont dessinées à l’aide de tailles assez longues, celles de la vache (et non pas d’un âne comme habituellement), du bœuf, ainsi que de la partie droite de l’étable, sont beaucoup plus travaillées, avec des tailles courtes et denses, visant à donner de la profondeur à la scène et une grande richesse de tons à l’image.

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