26.12.07

Mon Seigneur Jésus, vous êtes dans votre crèche, ô mon Dieu, ô mon Maître, ô mon Seigneur... vous y êtes abandonné, oublié inconnu, pauvre, manquant de bien des choses, dont ne manquent pas les autres enfants, dans une abjection infinie... faites-moi la grâce, vous qui me voyez de cette crèche, de vous consoler, de vous faire plaisir autant que cela est en moi, et pour cela ce qu'il faut, c'est que je m'efforce moi indigne et misérable de vous imiter, d'être votre image fidèle, à l'intérieur de mon âme, et par l'extérieur de ma vie ; par toutes mes pensées, mes paroles et mes actes... Que j'en suis loin ! Que j'en ai été loin hier !... Mais tout vous est possible, grand Dieu, Époux bien-aimé, frère très tendre, Créateur et conservateur très puissant, qui me voyez de votre petite crèche... Oh ! vous me tendez les bras, je le sens... et cela d'autant que je suis plus misérable... vous m'aimez, non seulement parce que je suis votre enfant, la brebis de votre troupeau, mais encore parce que je suis faible et languissant à l'infini... Ce que je ne puis pas faire, vous le ferez en moi, n'est-ce pas, Seigneur et doux Sauveur ? Ce que je devrais être faites-le en moi, vous qui êtes tout puissant sur toutes vos créatures ; mon Epoux, mon bien-aimé, votre indigne épouse se met corps et âme entre vos mains, faites-la ce que vous voulez qu'elle soit... elle vous le demande avec foi, et en votre nom, et ce qu'elle vous demande ce n'est que le bon Esprit, votre Esprit... Sainte Vierge ma mère, mon père saint Joseph, ma mère sainte Magdeleine, mon père saint Paul, mon bon ange, et vous grand saint Etienne, joignez ensemble vos prières et obtenez cette grâce à votre indigne enfant et serviteur... Et vous saint Etienne, patron des martyrs, obtenez-moi la grâce d'être l'image de mon Epoux non seulement dans la vie mais, comme vous, dans sa mort sanglante... obtenez-moi de l'aimer comme vous "du plus grand amour", de mourir de la manière qui le glorifiera le plus, comme Il le veut de moi
Amen