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13.12.09

French (FR)   Dimanche 13 décembre 2009  -  Categories: fafa, Benoit XVI  -  @ 18:49:26

3ème Dimanche de l' Avent
Dimanche 13 décembre 2009
Dimanche de la Joie

Antienne d'ouverture

Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche.
Prière
Tu le vois, Seigneur, ton peuple se prépare à célébrer la naissance de ton Fils ; dirige notre joie vers la joie d'un si grand mystère : pour que nous fêtions notre salut avec un cœur vraiment ouvert. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen.

Lecture du livre de Sophonie
(3, 14-18a)

POUSSE DES CRIS DE JOIE, fille de Sion ! … Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem ! … Le Seigneur ton Dieu est en toi...

Cantique (Isaïe 12)
R. Laissons éclater notre joie : Dieu est au milieu de nous.
… Jubilez, criez de joie, habitants de Sion,
car il est grand au milieu de toi, le Saint d'Israël !

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Philippiens (4, 4-7)

FRÈRES, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; laissez-moi vous le redire : soyez dans la joie...

Évangile
Alléluia. Alléluia. Prophète du Très-Haut, Jean est venu préparer la route devant le Seigneur et porter témoignage à la Lumière. Alléluia.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc (3, 10-18)

Les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : «  Que devons-nous faire ?  » ...
«  Moi, je vous baptise avec de l'eau ; mais il vient, celui qui est plus puissant que moi. Je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit Saint et dans le feu... Par ces exhortations et bien d'autres encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.

Homélie du Pape Benoît XVI : Célébration des premières vêpres de l'Avent, 28 novembre 2009

«  … l'Avent est le temps de la présence et de l'attente de l'éternité. Précisément pour cette raison, c'est, de manière particulière, le temps de la joie, d'une joie intériorisée, qu'aucune souffrance ne peut effacer. La joie du fait que Dieu s'est fait enfant. Cette joie, présente en nous de manière invisible, nous encourage à aller de l'avant avec confiance. La Vierge Marie est le modèle et le soutien de cette joie intime, au moyen de laquelle nous a été donné l'Enfant Jésus. Puisse-t-elle nous obtenir, fidèle disciple de son Fils, la grâce de vivre ce temps liturgique vigilants et actifs dans l'attente. Amen! »

MESSAGE DE NOËL DE NOTRE ÉVÊQUE
ÉRIC AUMONIER

Noël est la fête des pauvres par excellence.

Secret de cette fête.

Secret difficile à percer à qui ne se fait pas pauvre, ou ne connaît la pauvreté que de façon lointaine ou livresque.

Joie à cause de la présence d'un enfant, à cause de Dieu se faisant enfant pour rejoindre les enfants, petits et grands.

Joie de sa simple présence, inattendue, surprenante, mais bien réelle.

Discrète et presque invisible, insistante pourtant. Avec ses cris, ses silences, ses yeux ouverts ou fermés, sa bouche attendant qu'on le nourrisse, ses gestes apprivoisant l'air, les choses, le temps.

Joie de ce Quelqu'un, ici, maintenant, qui entre en relation et la cherche...

Il n'a que Lui-même à offrir pauvrement. Dans le silence et la passion.

Pas d'introductions infinies d'ambassadeurs ou d'huissiers pour lui être présenté, mais seulement l'attention de Marie, et sa délicatesse.

Pas besoin de cadeaux pour se faire bien voir ; les bergers sont arrivés avant les mages.

Pas de passe-droit pour l'écouter et le suivre, mais l'art de regarder où va l'étoile de l'Esprit «  qui souffle là où il veut ».

C'est pourquoi la joie de Noël passe par les barreaux des prisons, ou par les abris de fortune des sinistrés oubliés de Manille et d'ailleurs...

Passera-t-elle notre porte ?


Benoît XVI
Angélus du dimanche 13 décembre

ROME, Dimanche 13 Décembre 2009
Chers frères et sœurs !
Nous sommes désormais au troisième dimanche de l'Avent. Aujourd'hui, la liturgie évoque l'invitation de l'Apôtre Paul : « Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous ! » (Ph 4, 4-5). Alors qu'elle nous accompagne vers Noël, notre Mère l'Eglise nous aide à redécouvrir le sens et le goût de la joie chrétienne, si différente de celle du monde. En ce dimanche, selon une belle tradition, les enfants de Rome viennent faire bénir par le Pape les santons de l'Enfant Jésus qu'ils mettront dans leurs crèches. Et en effet, je vois ici, place Saint Pierre, beaucoup d'enfants et de jeunes avec leurs parents, leurs enseignants et leurs catéchistes. Très chers enfants, je vous salue tous avec affection et je vous remercie d'être venus. C'est pour moi un motif de joie de savoir que l'usage de faire une crèche se conserve dans vos familles. Mais il ne suffit pas de répéter un geste traditionnel, aussi important soit-il. Il faut chercher à vivre dans la réalité de tous les jours ce que la crèche représente, c'est-à-dire l'amour du Christ, son humilité, sa pauvreté. C'est ce que fit saint François à Greccio : il représenta une scène vivante de la Nativité, pour pouvoir la contempler et l'adorer, mais surtout pour mieux savoir mettre en pratique le message du Fils de Dieu, qui par amour pour nous s'est dépouillé de tout et s'est fait petit enfant.
La bénédiction des « Bambinelli » - comme on dit à Rome - nous rappelle que la crèche est une école de vie, où nous pouvons apprendre le secret de la joie véritable. Cela ne consiste pas tant à avoir beaucoup de choses, mais à se sentir aimés du Seigneur, en se faisant don pour les autres et en s'entraidant. Regardons la crèche : la Vierge et saint Joseph ne ressemblent pas à une famille très chanceuse ; ils ont eu leur premier enfant au cœur de grands désagréments ; et pourtant ils sont emplis d'une joie intime, parce qu'ils s'aiment, qu'ils s'aident et surtout qu'ils sont certains que Dieu, qui s'est fait présent dans l'Enfant Jésus, est à l'œuvre dans leur histoire. Et les bergers ? Quelle raison auraient-ils de se réjouir ? Ce Nouveau Né ne changera certainement pas leur condition de pauvreté et de marginalisation. Mais la foi les aide à reconnaître ce « nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche », comme le « signe » de l'accomplissement des promesses de Dieu pour tous les hommes « qu'il aime » (Lc 2,12.14) pour eux-mêmes !
Voilà, chers amis, en quoi consiste la joie véritable : c'est de sentir que notre existence personnelle et communautaire est visitée et remplie d'un grand mystère, le mystère de l'amour de Dieu. Pour nous réjouir, nous avons besoin non seulement de choses, mais d'amour et de vérité : nous avons besoin d'un Dieu proche, qui réchauffe notre cœur et qui réponde à nos attentes profondes. Ce Dieu s'est manifesté en Jésus, né de la Vierge Marie. C'est pourquoi ce « Bambinello », que nous mettons dans la cabane ou dans la grotte, est le centre de tout, il est le cœur du monde. Prions pour que tous les hommes, comme la Vierge Marie, puissent accueillir au cœur de leur vie le Dieu qui s'est fait enfant, source de la joie véritable.

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