04.01.08

Vendredi 4 Janvier. Sainte Vierge, saint joseph, mettez-moi entre vous aux pieds de Jésus dans sa petite crèche.. Il fait nuit... il est tard... Bethléem sommeille mais vous veillez : vous êtes à côté l'un de l'autre auprès de votre enfant et de votre Dieu, vous le couvez des yeux, vous l'adorez ensemble dans un silence, un recueillement et un amour infini...Où est le monde ? Qu'est-ce que le monde ? Les rois, les savants, les riches, les grands, la gloire, l'esprit, l'honneur, la beauté humaine, toute jouissance et puissance humaine ?... Que cela est petit, que cela est néant. Mais là, entre vous, dans cette petite crèche, est tout, le Créateur de tout, l'être en soi, l'être, le parfait, l'infini, le bon, le sage, l'amour surtout, le beau... tout l'être et toute la perfection, tout ce que l'oeil ne peut contempler, ni l'oreille entendre, ni l'esprit concevoir... tout cela est là, en ce petit enfant si doux qui vous sourit et vous tend les bras et vous demande des baisers... Comme vous le contemplez, comme vous vous noyez dans sa vue, dans son amour, dans son adoration. Comme elles passent vite pour vous les heures de la nuit dans cette douce veille. Si l'un de vous a besoin de s'assoupir un moment, l'autre continue sa bienheureuse adoration ! Que vous êtes heureux ! Comme le Ciel est là ! Mettez-moi entre vous, ô mes bien-aimés parents, entre vous aujourd'hui, entre vous toujours sur la terre et au ciel, entre vous pendant toute la vie de Jésus pour la partager avec vous, pour être avec vous la société fidèle, le petit frère de sa vie cachée, puisque c'est à cela que, dans sa bonté infinie,dans sa miséricorde incompréhensible, il m'appelé moi misérable pécheur ! Oui cette imitation fidèle, cette place tous les jours de ma vie à votre divin et béni foyer, je vous le demande pour moi, puisque votre divin Jésus veut que je sois à cette place de choix (il veut garder tout contre lui, la pauvre brebis qu'il a ramené de si loin)... mais pour tous les hommes je vous demande de les mettre en ces temps de Noël, en ces nuits qui suivent la naissance du divin Enfant, avec vous au pied de sa crèche, dans votre amour, votre contemplation, votre adoration... Je vous demande cela ô sainte Vierge, ô saint Joseph, par Notre-Seigneur Jésus, en Notre-Seigneur Jésus, en votre si doux enfant Jésus, en notre bien-aimé Enfant Jésus
Amen !
02.01.08

Jeudi 3 Janvier. Mon Seigneur Jésus, je vous adore dans votre crèche... Je vous aime de tout mon coeur, de toute mon âme, de toutes mes forces, de tout mon esprit. Votre petit serviteur, votre petit enfant, celui que, dans votre infinie bonté, vous faites votre petit frère, se prosterne à vos pieds et vous adore de tout son coeur, Jésus bien-aimé, Jésus enfant si doux !... Sainte Vierge et saint Joseph, sainte Magdeleine et saint paul, mon bon ange, douce sainte Geneviève, saint pontife Anthère qui donnâtes votre sang pour cet enfant béni, mettez-moi avec vous à ses pieds, mettez_moi au pied de cette petite crèche... Je remets mon âme entre vos mains : donnez-moi à Jésus... Obtenez-moi par vos saintes prières que ce don soit véritable, et qu'à jamais j'appartienne à ce divin Enfant, étant vraiment son petit frère, partageant tous ses sentiments et toute sa vie, faisant en tout ce qu'Il veut de moi, en Lui, par Lui et pour Lui.
Amen
01.01.08
Gloire à Dieu ! Au plus haut des cieux !
Plein de grâce et de vérité,
Il resplendit près de sa Mère !
Jésus s'endort ! Pour l'adorer,
Sur une crèche le monde est penché !
( Hymne de l'office des lectures de "Sainte Marie, Mère de Dieu")
Mais on appelle Sion : "Ma Mère !"
car en elle, tout homme est né.
C'est lui, le Très-Haut, qui la maintient.
Au registre des peuples, le Seigneur écrit :
"Chacun est né là-bas."
Tous ils chantent et ils dansent, et ils chantent :
"En toi, toutes nos sources!"
(Psaume 86)
Le Verbe s'est fait chair, alléluia,
il a demeuré parmi nous, alléluia.
(Psaume 98)
Pousse des cris de joie, fille de Sion !
Eclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, tressaille d'allégresse, fille de Jérusalem !
Le roi d'Israël, le Seigneur, est en toi.
( Sophonie,3 14,15b)
Portes de la Basilique de Nazareth et sources du Jourdain à Banias
Mardi 1er janvier 2008 Sainte Marie, Mère de Dieu. Journée mondiale de la Paix.
Prière
Dieu tout-puissant, par la maternité virginale de la bienheureuse Marie, tu as offert au genre humain les trésors du salut éternel ; accorde-nous de sentir qu'intervient en notre faveur celle qui nous permit d'accueillir l'auteur de la vie, Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur. Lui qui régne avec toi et le Saint- Esprit.
Lecture du livre des Nombres (6, 22-27)
« LE SEIGNEUR dit à Moïse : « Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d'Israël : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il se penche vers toi ! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix ! »... »
Psaume 66
Que Dieu nous prenne en grâce et qu'il nous bénisse !
Que ton visage s'illumine pour nous,
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut parmi toutes les nations...
La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que la terre tout entière l'adore !
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Galates (4, 4-7)
« FRÈRES, lorque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d'une femme, il a été sujet de la loi de Moïse pour racheter ceux qui étaient sujets de la Loi et pour faire de nous des fils... »
Alléluia. Alléluia. Jadis, par les prophètes, Dieu parlait à nos pères : aujourd'hui sa parole vient à nous en son Fils. Allléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (2, 16-21)
« QUAND LES BERGERS arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans un mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur.Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçu le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception. »
Messe à Thoiry avec le père Emile Sinègre
Environ 30 personnes
Message du Pape Benoît XVI pour la Journée Mondiale de la Paix
Au commencement d'une nouvelle année, je désire faire parvenir mes voeux fervents de paix, ainsi qu'un chaleureux message d'espérance, aux hommes et aux femmes du monde entier. Je le fais en proposant à la réflexion commune le thème par lequel j'ai ouvert ce message et qui me tient particulièrement à coeur :
Famille humaine, communauté de paix. De fait, la première forme de communion entre des personnes est celle que l'amour suscite entre un homme et une femme décidés à s'unir de façon stable pour construire ensemble une nouvelle famille. Mais les peuples de la terre sont aussi appelés à instaurer entre eux des relations de solidarité et de collabaration, comme il revient aux membres de l'unique famille humaine : « Tous les peuples – a déclaré le Concile Vatican II- forment ensemble une seule communauté, ont une seule origine, puisque Dieu a fait habiter tout le genre humain sur toute la surface de la terre (cf. Ac 17, 26), et ont une seule fin dernière, qui est Dieu » (Con. oecum. Vat.II, Décret Nostra aetate, n.1.)...
Il est bon aussi de mentionner la célébration du 25ème anniversaire de l'adoption par le Saint-Siège de la Charte des droits de la famille (1983-2008), ainsi que le 40ème anniversaire de la première Journée mondiale de la Paix (1968-2008). Fruit d'une intuition providentielle du Pape Paul VI, poursuivie avec une grande conviction par mon vénéré prédécesseur le Pape Jean-Paul II, la célébration de cette Journée a permis à l'Eglise, au fil des années, de développer, à travers les Messages publiés à cette occasion, une doctrine lumineuse en faveur de ce bien humain fondamental. A la lumière de ces célébrations significatives, j'invite tous les hommes et toutes les femmes à prendre une conscience plus claire de leur appartenance commune à l'unique famille humaine et à s'employer pour que la convivialité sur la terre soit toujours davantage le reflet de cette conviction, dont dépend l'instauration d'une paix véritable et durable. J'invite aussi les croyants à implorer Dieu inlassablement, pour qu'il accorde le grand don de la paix. Quant aux chrétiens, ils savent qu'ils peuvent se confier à l'intercession de Celle qui, étant la Mère du Fils de Dieu qui s'est fait chair pour le salut de l'humanité tout entière, est notre Mère à tous.
A tous, j'offre mes voeux d'heureuse année nouvelle !
Du Vatican, le 8 décembre 2007.
Le Pape Paul VI
Hymne
Pleine de grâce, réjouis-toi !
L'Emmanuel a trouvé place
Dans ta demeure illuminée.
Par toi, la gloire a rayonné
Pour le salut de notre race.
Arche d'alliance, réjouis-toi !
Sur toi repose la présence
Du Dieu caché dans la nuée.
Par toi, la route est éclairée
Dans le désert où l'homme avance.
Vierge fidèle, réjouis-toi !
Dans la ténèbre où Dieu t'appelle,
Tu fais briller si haut ta foi
Que tu reflètes sur nos croix
La paix du Christ et sa lumière.
Reine des anges, réjouis-toi !
Déjà l'Église en toi contemple
La création transfigurée :
Fais-nous la joie de partager
L'exultation de ta louange.

Lundi 31 Décembre. Mon Seigneur jésus, vous me voyez de votre crèche... Oh ! faites que je vous y console, que je ne vous y fasse pas de peine... hélas on fait parfois aux hommes de la peine sans le vouloir... faites que je ne vous en fasse jamais !... Mon Dieu vous m'avez tiré de la boue où j'étais plongé pour faire de moi votre petit frère, pour me donner cette bénie vocation de partager votre vie : ô rendez-m'y fidèle mon Dieu !...Soutenez-moi pour que je sois fidèle à une telle grâce ! C'est aujourd'hui le dernier jour de cette année 97... grande et solennelle année pour moi, mon Dieu, année comblée de grâces infinies... Toutes nos années, tous nos jours sont grands par les grâces dont vous nous comblez mon Dieu, il me semble pourtant qu'il y a dans ma vie cinq années particulièrement grandes et bénies, celle de mon baptême, de ma première communion, de ma conversion,de mon entrée à la Trappe, de mon entrée dans cette vie cachée et abjecte conforme à la vôtre. C'est cette année, le 17 février 97 que vous m'avez fait cette dernière grâce... Merci, merci, merci...
-Maintenant, ô doux enfant Jésus que j'adore dans cette petite crèche, faites-moi être fidèle à cette grâce infinie : me voici suppliant à vos pieds :secourez-moi, secourez-moi ; je vous demande une seule chose, mon Dieu : la fidélité : faire votre volonté tous les instants de ma vie : c'est tout ce que je vous demande pour moi et je ne vous fais ensuite qu'aune autre demande, que je vous fais en vue de tous, vous le savez: je vous demande pour tous les hommes ce que je viens de vous demander pour moi : que tous fassent votre volonté, mon doux Jésus
Amen