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22.09.21

French (FR)   1er septembre 2021  -  Categories: Père Sebastien  -  @ 16:28:41

1er Septembre 2021

Notre vol pour Accra, au Ghana était le soir du mardi 13 juillet 2021 à 20h45. Le temps de vol de Lagos à Accra est exactement d’une heure. Parce qu’au Ghana il y a une heure de moins qu’au Nigeria, nous avons atterri à l'aéroport international d'Accra à la même heure que notre heure de départ, à 20h45 le mardi 13 juillet 2021.
Après avoir atterri à Accra, les passagers ont dû accomplir de nombreuses formalités. La première d'entre elles fut une épreuve pour faire le test du Covid-19, ce qui signifiait aller dans un tout nouveau bâtiment, où nous devions prendre rendez-vous en ligne, après quoi nous devions aller payer 130 euros chacun pour un test rapide, cela signifiait passer par plusieurs bureaux et finalement parvenir à la personne qui faisait le test. Le test à proprement parler a duré environ 30 secondes. Après avoir fait le test nous sommes passés par l'immigration. Le Frère André Marie dut se rendre à la section où il était écrit : « Visa à l'arrivée », où il devait remettre des papiers qu'il avait déjà obtenus par courriel du Frère Stephen M.C. de Kumasi, avant notre départ du Nigeria.
L'immigration faite, la chose suivante fut de récupérer nos bagages. Avec eux, nous avons dû nous rendre à un autre bureau pour le résultat du test rapide de Covid-19. Là aussi, il a fallu attendre un peu. Il était alors près de 22h00, heure du Ghana, soit 23h00 au Nigeria et 12H00 à Rome.
Le P. Subash nous attendait avec impatience. Nous avons pris un taxi et sommes allés loger chez le Frère Subash. Nos sincères remerciements vont au Frère Subash pour son accueil chaleureux, ses soins tendres et son hospitalité généreuse. Un délicieux petit-déjeuner du Kerala était prêt à 5h30, après quoi nous sommes partis en taxi pour l'aéroport pour nous rendre à Kumasi.
Nous avons atterri à l'aéroport de Kumasi à 10h30 le mercredi 14 juillet 2021. Nous avons attendu environ 25 minutes avant que le Frère Stephen M.C. avec le Frère Kelechi Paul M.C. viennent nous chercher et nous amènent à la communauté Yesu Fié, à Pankrono, au Kumasi. L'une des premières choses que nous avons faites a été de célébrer la sainte Messe avec et pour la communauté de deux Frères profès et six novices, qui se préparaient à prononcer leurs vœux le samedi 17 juillet 2021.
Comme les novices avaient déjà eu leur retraite de huit jours pour préparer leurs vœux, il ne restait qu'une sorte de Triduum à faire dans la mesure du possible. Yesu Fié a sept garçons et hommes handicapés orphelins, qui sont pris en charge par les Frères eux-mêmes. Ils n'ont ni salariés ni beaucoup de bénévoles !
Leur profession allait être dans l'église paroissiale Saint-Joseph, à Pankrono, au Kumasi, le samedi 17 juillet à 10h00. Son Excellence, le révérend Gabriel Anokye allait très gentiment présider la célébration eucharistique, ce qu'il a fait. Son Excellence, le révérend Peter Sarpong, l’archevêque émérite, est également venu pour l'occasion, bien qu'il n'avait pas l'air très bien.
Le vendredi 16 juillet, fête facultative de Notre-Dame du Mont Carmel, les novices ont passé une journée en prière. Ils ont également rédigé la formule des vœux devant le Saint-Sacrement exposé. Mes souvenirs sont revenus lorsque j'ai prononcé mes premiers vœux au 7 Mansatala Row, Kidderpore, à Calcutta. Nous aussi, nous étions six, en comptant le Fr. Andrew M.C. qui aussi était canoniquement novice, bien qu'il fût notre Maître des novices, notre Supérieur et Supérieur général car nous étions le premier groupe d'hommes de la famille des Missionnaires de la Charité. De ce groupe qui a prononcé ses vœux le dimanche de Pentecôte, le 2 juin 1968, je suis le seul membre restant.
Enfin arriva le jour tant attendu pour la célébration du Jubilé d'Argent du Fr. Stephen M.C., qui a fait ses premiers vœux dans la maison mère des Sœurs M.C. à Calcutta, le dimanche 8 septembre 1996. Chaque célébration jubilaire est un jour de grande action de grâce à la Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit. Chaque célébration jubilaire est un appel à revenir à l'esprit originel de joie et d'enthousiasme, de ferveur et de zèle. Chaque célébration jubilaire est un temps de renouveau, de réconciliation mais aussi de réparation ! C'est aussi pourquoi le Jubilaire fait un renouvellement de dévotion de ses vœux.
Il convenait d'avoir la première profession des six Frères le même jour que le Jubilé du Fr. Stephen M.C.. Pour lui, c'était un rappel de sa propre première profession, tandis que pour les six novices, c'était un rappel de persévérance dans leur vocation, même s'il faut traverser le feu et les inondations.
Le samedi 17 juillet 2021 fut une journée nuageuse. Pendant notre sainte messe, il a plu très fort. La sainte messe a commencé vers 10 h 15. La célébration eucharistique a eu lieu dans une très grande salle. Il y avait environ 11 prêtres et deux archevêques. L'homélie a été considérablement longue et a été prêchée en twi et aussi en anglais avec un esprit, une fermeté et une conviction très élevés. Malheureusement, ceux qui étaient assis derrière l'autel ne pouvaient pas bien l'entendre.
Après l'homélie, il y a eu la première profession religieuse tant attendue de six de nos Frères : Fr. Joseph Mark M.C., fr. Daniele M.C., frère Kelechi Paul M.C., fr. Emmanuel Joseph M.C., fr. Fidelis M.C. et fr. John Vermi M.C..
Le rite de la première profession religieuse tel qu'il a été préparé dans nos livrets a été suivi à la lettre. Bien que les profès aient été prêts et disposés à accepter tout ce que la Société MCBC pourrait leur demander, ils ont été quand même interrogés sur leur volonté et leur empressement à vivre les conseils évangéliques et le quatrième vœu de Charité. Nous sommes libres d'adhérer à un institut ; personne, pas même le Pape, ne peut nous forcer à devenir un Frère MCBC. Nous choisissons librement et délibérément d'adhérer à la société MCBC. Aucun de nous n'est obligé de faire les quatre vœux que nous prononçons. C'est totalement libre, voire cent pour cent libre. Si je suis forcé de faire mes vœux, mes vœux ne sont pas valides. Que ce soit très clair. Nous sommes totalement libres de faire nos vœux après une bonne préparation, après avoir écrit de nos mains la lettre de candidature, la formule de vœux, etc., mais nous ne sommes pas libres de vivre notre Esprit, notre charisme et notre spiritualité exprimés dans nos Constitutions, dans notre chemin spirituel et dans notre mode de vie des MCBC après avoir fait nos vœux selon les Constitutions et le mode de vie des Frères Contemplatifs Missionnaires de la Charité. Il devient indispensable pour chaque membre de faire de son mieux pour vivre pleinement, parfaitement, dans la prière et avec persévérance tous les jours de sa vie. Permettez-moi de répéter ce que j'ai dit : nous sommes libres de faire nos vœux, mais nous ne sommes pas libres de vivre nos vœux après les avoir faits. Cela devient une obligation de vivre et d'aimer notre Esprit, notre charisme et notre spiritualité selon nos Constitutions et notre mode de vie.
C'est aussi la raison pour laquelle on nous enseigne pendant notre noviciat à la fois en théorie et en pratique notre mode de vie. Nous sommes destinés à être des victimes de l'amour de Jésus, à lui être si unis que nous rayonnions son amour sur les âmes. Pour embrasser comme Jésus et avec Jésus librement et joyeusement sa pauvreté de la croix, son obéissance de la croix et sa charité de la croix. Ici, il n'y a ni ambiguïté ni confusion. Ne soyons pas des membres confus ni des membres de convenance de la société MCBC, mais des membres MCBC convaincus et engagés, qui font désormais partie intégrante de la Société. La Société MCBC devient pour un membre engagé sa première famille. Veuillez lire et méditer encore et encore, même quotidiennement, les quinze (15) préambules qui se trouvent au début de nos Constitutions (cf. pages 23-27).
Plus nous comprenons la réalité fondamentale de la liberté et de la responsabilité, qui vont de pair, plus nous vivons pleinement, joyeusement et de manière responsable notre vocation MCBC. L'appel du Maître et la réponse des disciples et des serviteurs, se trouvent dans l'appel du Père et la réponse du Fils Jésus-Christ. Il y a la relation Père-Fils. Nous devenons des fils dans le Fils bien-aimé Jésus-Christ et essayons d'accomplir la volonté du Père avec Jésus, dont la nourriture était de faire la volonté de son Père qui l'a envoyé (cf. Jn 4, 34). Après nos vœux, nous ne devons plus faire notre propre volonté, aller où nous aimons aller, faire ce que nous aimons faire, etc...
Jésus veut des Frères obéissants recouverts de l'obéissance de la croix de Jésus. Ici, nous devons approfondir cela. Comment Jésus a-t-il obéi à son Père ? Notre obéissance religieuse est censée être comme l'obéissance de la croix de Jésus. A l'âge de douze ans, on voit Jésus préférer pour la première fois faire la volonté de son Père céleste plutôt que la volonté de ses parents terrestres dans le contexte où cela s'est déroulé (cf. Lc 2, 43-51).
Dans l'évangile de Luc (2:49), Jésus ne réprimanda pas Marie et Joseph, comme s'ils avaient fait quelque chose de mal, mais il les instruisit sur la façon dont leur rôle parental doit être subordonné à la volonté de son divin Père. Ici, St Luc le précise en disant : « … et il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis… » (Lc 2, 51). L'obéissance de Jésus à ses parents devient maintenant un exemple édifiant. Il a obéi même au gouverneur romain Ponce Pilate car il a vu en lui la volonté de son Père. Chaque fois que nous obéissons à notre autorité légitime, nous obéissons à Dieu comme Jésus l'a fait. Jésus est devenu obéissant jusqu'à la mort, la mort sur une croix (cf. Ph 2, 8). « En effet, de même que par la désobéissance d'un seul être humain la multitude a été rendue pécheresse, de même par l'obéissance d'un seul la multitude sera-t-elle rendue juste » (Rm 5, 19). Le Supérieur peut faire des erreurs en commandant, mais nous ne pouvons pas commettre d’erreurs en obéissant au Supérieur, car le Supérieur est censé prendre la place de Dieu et censé agir non seulement au nom de Dieu, mais agir comme Dieu avec amour, compassion, douceur et fermeté. Ce sera une tâche exigeante pour tous, en particulier pour ceux qui détiennent l'autorité.
D'autre part, le Père n'a pas tenu compte de l'appel de son Fils unique, mais lui a fait subir toutes sortes de souffrances physiques, morales et mentales et finalement la mort sur la croix entre deux voleurs dans l'abandon total du Père... Plus son Père a apparemment abandonné son Fils, plus Jésus s'est abandonné entre les mains du Père. Humainement parlant, Jésus aurait pu réagir avec beaucoup de véhémence au silence et à l'apparente absence de coopération de son Père. Mais Jésus ne devint pas amer envers son Père, mais à plus forte raison Jésus se plaisait à s'offrir totalement au Père, annihilant sa propre volonté et s'abandonnant totalement à son Père pour la rédemption et la sanctification de l'humanité pécheresse. C'était une obéissance sacrificielle et rédemptrice dans un amour inconditionnel.
Ici, nous sommes obligés de nous examiner nous-mêmes ainsi que nos consciences. Comment est-ce que je réagis lorsque des épreuves entrent dans ma vie ? Est-ce qu’elles deviennent des tremplins pour ma vocation pour devenir meilleur(e) et plus saint(e) ou est-ce que j'en fais des pierres d'achoppement et que je me décourage ?
Chaque épreuve, chaque crise, chaque défi a ces deux dimensions : soit nous en faisons une pierre d'achoppement, soit nous en faisons un tremplin pour grandir en sainteté et aimer d'autant plus notre vocation avec conviction et détermination.
Les épreuves sont un must pour notre croissance spirituelle mais sont aussi des moyens de sauver des âmes. Pas de douleur, pas de gain, dit-on. Jésus veut que chaque membre des MCBC soit recouvert non seulement de l'obéissance de la croix, mais aussi de la charité et de la pauvreté de la croix. Alors seulement nous pouvons sauver les âmes : la nôtre et celles des autres, en particulier des plus pauvres d'entre les pauvres.
C'était un jour de pluie à Kumasi. La célébration eucharistique a duré trois heures et demie. Comme c’était un jour de pluie, l'organisation des repas n'a pas bien fonctionné. Les deux archevêques sont venus à Yesu Fié pour déjeuner vite. Cependant, tout n'était pas prêt de la meilleure façon possible. Cela a pris du temps. En plus de cela, les archevêques voulaient le repas traditionnel : le « fufu ». Cela a pris du temps. La pluie a apporté une certaine confusion. Certains des prêtres sont partis et sont rentrés chez eux avec un panier-repas, m'a-t-on dit, tandis que d'autres sont restés, y compris les évêques, le curé et quelques autres.
Il y avait une raison. C'est différent de Lagos, où nous avons nos chers LMC prêts à faire les préparatifs de jour comme de nuit. De nombreux volontaires sont également à Lagos. Nous pouvons compter sur eux. A Kumasi, malheureusement, il n'y a pratiquement pas de LMC ni beaucoup de volontaires. Bien sûr, les membres de la famille du Fr. Stephen M.C. ont travaillé très dur. La différence est notable. C'est dommage que nous n'encouragions pas à construire un groupe solide de LMC dans l'archidiocèse de Kumasi et éventuellement dans tous les diocèses du Ghana. Prions pour que cela puisse non seulement avoir lieu bientôt, mais aussi grandir et s'épanouir !
Merci à nos Sœurs M.C. de Kumasi, Sr Jacinta M.C. et toute la communauté des Sœurs.
Les nouveaux frères profès sont toujours dans la communauté Yesu Fié à Kumasi jusqu'à ce que certains Frères viennent les remplacer, ce qui prend un peu plus de temps que prévu pour des raisons bureaucratiques et autres. « Le temps n'a pas de pitié pour le cœur humain ». Ici aussi, nous voyons que c’est ce qui se passe . Grâce à Dieu, nos Frères nouvellement profès n'ont pas fait de vœux conditionnels. Ils sont donc heureux de continuer à servir avec joie et enthousiasme. Même si nous mourons, notre joie et notre enthousiasme ne devraient pas mourir, même si nous souffrons, nous devons expérimenter la paix et la joie dans nos cœurs !
Le lendemain de la profession, nous avons eu la messe d'action de grâce pour les Frères nouvellement profès. Désormais ils ajouteront à leurs noms MC, qui peut signifier Missionnaires de la Charité, Martyrs de la Clarté, Maître de la Charité, etc. Après les deux ans et plus de noviciat, quand on fait les vœux traditionnels de Chasteté, Pauvreté, Obéissance et le vœu MC supplémentaire de service gratuit et de tout cœur aux plus pauvres d'entre les pauvres, on se veut prêt à agir au nom des Missionnaires de la Charité, dont la vocation est très spéciale et particulière. Encore faut-il en prendre soin. Ce ne sera pas automatique.
Une fois, j'ai demandé à Ste Teresa M.C., qui après la sainte communion s'asseyait complètement reculée de tous, enveloppée de silence, ce qu'elle faisait ou disait à Jésus. Sa réponse fut très révélatrice. Elle m’a dit que chaque jour après la sainte communion, elle remerciait Jésus pour le don de sa vocation M.C.. « C'est tout ? », lui ai-je demandé. Elle a dit non. Elle demandait le don non seulement de la sainte persévérance, mais aussi de la croissance dans la sainteté. « Rien de plus, Mère ? », lui ai-je encore demandé. Elle a dit : « J'ai fait une promesse à Jésus que je donnerai des saints à la Mère Église. Nous avons le devoir de devenir des saints. Notre vocation n'est pas de faire telle ou telle œuvre, mais de devenir saint et d'aider les autres à grandir en sainteté. Nous n'avons pas besoin d’être nombreux, mais nous avons besoin de membres qui sont amoureux de Jésus… »
Dans l'une des lettres Ste Mère Teresa M.C. a écrit : « …Aidez les Frères à grandir dans l'amour, ainsi devenez saints – car la sainteté est la seule chose, c'est la raison de l'existence des MCBC ».
Nous ne remercierons jamais assez Dieu pour le don de notre vocation MCBC. Une fois de plus, nous souhaitons aux nouveaux profès nos chaleureuses félicitations. Faisons aussi ce que Ste Teresa M.C. faisait chaque jour, à savoir « louer et remercier Dieu pour le don de notre vocation MCBC et… »
Dans la matinée du lundi 19 juillet 2021, le Fr. André Marie M.C. et le P. Sébastian M.C. sont allés célébrer la sainte Messe au couvent des sœurs M.C. à Kumasi. Après le petit déjeuner, Sr Jacinta M.C., la Supérieure, nous a emmenés à la salle des enfants pour les bénir. C’e fut une expérience très émouvante. Ils ne sont pas seulement orphelins, mais la plupart d'entre eux sont estropiés, handicapés, malades mentaux et..!
Alors que nous terminions notre visite à la maison des détenus, le Fr. Stephen M.C. est venu nous emmener faire le test Covid-19 avant de partir en voyage, ce qui a été fait. Mais sur le chemin du retour, nous nous sommes retrouvés dans un embouteillage, ce qui a pris plus de deux heures au lieu de trente minutes.
Le mardi 20 juillet 2021, nous nous sommes rendus à Accra et sommes arrivés à l'aéroport international près de cinq heures avant le vol pour effectuer toutes les formalités. Tout s'est bien passé et nous avons voyagé d'Accra via Istanbul, en Turquie, jusqu'à Rome et avons atterri à Rome, à Fiumicino, même avant l'heure.
Nos sincères remerciements vont à tous nos Frères, aux LMC et aux autres, qui nous ont accompagnés de bout en bout par leurs prières et leurs sacrifices. Que le bon Dieu bénisse et récompense chacun de vous comme vous le méritez. L'amour ne se mesure pas. La mesure avec laquelle aimer Dieu est de l'aimer sans mesure et d'aimer notre prochain comme nous voulons que les autres nous aiment.
Dieu vous bénisse.

Fr. Sebastian Vazhakala M.C.

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