03.04.18
Dimanche de Pâques, 1er avril 2018
Alléluia, Louez le Seigneur, Christ est ressuscité,
Il est vraiment ressuscité ! Alléluia.
Chers frères et sœurs bien-aimés
J'espère que vous avez entendu la bonne nouvelle : que Jésus a enlevé la lourde pierre qui était placée à l'entrée de sa tombe et il est sorti. Il n'est pas sorti en courant du tombeau et personne n'a volé son corps. L'observation de St. Jean alors qu'il s’est rendu dans la tombe après Saint-Pierre qui est entré en premier, mérite qu'on s'y attarde. Ici nous pouvons lire le rapport d'un témoin oculaire qui a même observé que " le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. » (Jn 20,7). Pourquoi Saint Jean a-t-il écrit ces petits détails ? Pour montrer que le corps de Jésus n'avait pas été volé, et qu'il n'a pas couru hors de la tombe, effrayé, mais qu’il s'est levé, a fait son lit et a enlevé la lourde pierre de l'entrée du tombeau, et qu’il est sorti de la tombe calmement, paisiblement et joyeusement.
Jésus était le grain de blé, qui a été enterré dans le ventre de la terre pendant trois jours et qui est sorti maintenant avec une nouvelle vie. Selon les propres paroles de Jésus: « si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle….» (cf. Jn 12, 24-26).
Pour nous qui croyons, la mort et la résurrection sont inséparables. Si nous n'apprenons pas à mourir à notre orgueil, jalousie, colère, paresse, avarice, gourmandise, luxure, paresse ; si nous ne sortons pas de notre tombe trinitaire du je, du moi et du moi-même ; si nous restons enfermés dans la tombe de notre égoïsme et de notre égocentrisme, nous ne connaîtrons jamais la joie de la résurrection.
Nous possédons vraiment la bonne nouvelle que Jésus est ressuscité, que nous sommes choisis pour le proclamer près de nous et au loin, jusque dans les îles lointaines par des paroles et des actes, par des prières ferventes et assidues et des sacrifices généreux, par l'abnégation et la charité.
Que notre présence joyeuse, nos paroles et nos actions ressuscitent, réveillent et raniment la présence de Jésus dans le cœur des personnes que nous rencontrons et avec qui nous vivons. Qu'il y ait une véritable résurrection dans notre vie de prière, dans notre vie communautaire et dans notre apostolat.
Que nos salutations de joyeuse et sainte Pâques soient d’une grande joie et d’un grand enthousiasme. Laissons notre joie et notre enthousiasme s'élever jusqu'au paroxysme !
Encore une fois, je souhaite à chacun d'entre vous une Pâques très heureuse et sainte. Alléluia, alléluia!
Que Dieu vous bénisse.
Père Sebastian Vazhakala m.c.