30.05.13
NEUVAINE AU SACRÉ CŒUR
MÈRE TERESA A PRIÉ CETTE NEUVAINE PENDANT PLUS DE 50 ANS ET LES MISIONNAIRES DE LA CHARITÉ LA PRIENT ENCORE AUJOURD'HUI
O Divin Jésus, toi qui as dit : Demandez et vous recevrez, cherchez et vous trouverez, frappez et l'on vous ouvrira ; regarde-nous prosternés à tes pieds. Animés par une foi et une confiance vives en ces promesses, dictées par ton Sacré Cœur et prononcées par tes lèvres adorables, nous venons te demander
(ici mentionnez la demande.)
A qui pouvons-nous nous adresser, O doux Jésus, si ce n'est à toi, dont le Cœur est une source inépuisable de toutes grâces et mérites ? Où pouvons-nous chercher, si ce n'est dans le Trésor qui contient toutes les richesses de ta clémence et de ta bonté ? Où pouvons-nous frapper, si ce n'est à la porte de ton Sacré Cœur à travers lequel Dieu lui-même vient à nous et à travers lequel nous allons à Dieu ? Nous avons donc recours à toi, O Cœur de Jésus. Nous trouvons la consolation en toi quand nous sommes affligés, la protection quand nous sommes persécutés, la force quand nous sommes accablés par les épreuves, et la lumière quand nous sommes dans le doute et l'obscurité.
Nous croyons fermement que tu peux nous accorder la grâce que nous implorons, même si cela exige un miracle. Nous confessons que nous sommes indignes de tes faveurs, O Jésus, mais ce n'est pas une raison pour nous de nous décourager. Tu es le Dieu de Miséricorde et tu ne repousseras pas un cœur contrit et humble. Jette sur nous un regard de pitié, nous te le demandons et ton Cœur compatissant trouvera dans nos misères et notre faiblesse un motif pressant d'exaucer nos demandes. Mais, O Sacré Cœur, quelque soit ta décision en ce qui concerne notre demande, nous ne cesserons jamais de t'adorer, de t'aimer, de te louer, et de te servir. Daigne, Seigneur Jésus, accepter ceci : notre acte de soumission parfaite aux décrets de ton Cœur adorable, que nous désirons sincèrement qu'ils se réalisent en nous et par nous et en toutes créatures pour les siècles des siècles. Amen.
O Sacré Cœur de Jésus, que ton règne vienne !
( A prier tous les jours de la Neuvaine )
Rome, 28 mai 2013 (Zenit.org) Anne Kurian
La vie chrétienne « n’est pas un vernis », elle « pénètre jusqu'aux os, jusqu’au cœur » de l’existence, a expliqué le pape François lors de la messe qu’il a célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, à 7h, ce 28 mai 2013. C'est pourquoi suivre le Christ ne peut pas être un moyen de faire carrière.
Des collaborateurs du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, des ouvriers de la centrale thermoélectrique et de l’atelier de menuiserie du Vatican, ont participé à la célébration, indiquent L'Oservatore Romano et Radio Vatican.
Le pape a commenté l’Evangile du jour, où Pierre dit à Jésus « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre », ce que le pape traduit par « Tout ça c’est bien, mais nous ? Nous avons tout quitté pour te suivre. Quel sera le salaire ? Comment sera la récompense ? ».
La réponse de Jésus « est un peu ironique », a-t-il constaté : « mais oui, vous qui avez quitté une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, vous aurez cent fois plus », mais aussi « la persécution », qui semble « le salaire du disciple ».
Jamais sans la croix
Celui qui veut suivre le Christ « doit suivre le même chemin que [lui] » : un chemin d’abaissement, qui « finit sur la croix », a rappelé le pape François : « Il y aura toujours les difficultés qui viennent du monde et les persécutions, car Il est passé par cette route en premier. Quand un chrétien n’a pas de difficultés dans sa vie et que tout va bien, tout est beau, quelque chose ne va pas », comme s’il avait cédé à la tentation de « suivre l’esprit du monde » plutôt que Jésus, a estimé le pape.
Il n’est pas possible de « supprimer la croix de la route de Jésus, elle est toujours là », a-t-il insisté, précisant que le chrétien ne doit pas chercher à souffrir, mais « il suit Jésus par amour et quand on suit Jésus par amour, l'envie du diable peut faire tant de choses ».
La foi n’est pas un vernis
« L’esprit du monde ne tolère pas le témoignage » du chrétien, a fait remarquer le pape, évoquant Mère Teresa, vue dans la société comme une figure positive qui « a fait tant de belles choses pour les autres ».
Mais « l’esprit du monde ne dit jamais que la bienheureuse Teresa tous les jours, si longtemps, était en adoration; jamais. Il réduit l’activité chrétienne aux bonnes actions sociales. Comme si l'existence chrétienne était un vernis, une patine de christianisme ».
« L’annonce de Jésus n’est pas une patine », a-t-il souligné, elle pénètre « dans les os », va « droit au cœur, à l’intérieur », et « change » l’homme. Et cela, « l’esprit du monde ne le tolère pas; il ne le tolère pas et à cause de cela viennent les persécutions ».
Non au carriérisme
Suivre le Seigneur n’est pas une façon d’acquérir du pouvoir, a poursuivi le pape, citant « des empereurs, tant de gouvernants, tant de personnes », qui, dans l’histoire de l’Eglise ont pensé que suivre le Christ c’était « faire carrière ». Y compris « certains prêtres, certains évêques », a-t-il ajouté.
Cette attitude ne correspond pas à l’esprit du disciple, mais plutôt à l’attitude de Pierre, qui demande : « et nous, quelle carrière faisons-nous ?». Et Jésus répond : « je vous donnerai tout, avec la persécution ».
« Demandons cette grâce : suivre Jésus sur la route qu’il a enseignée. Cela est beau : il ne nous laisse jamais seuls, jamais. Il est toujours avec nous », a-t-il conclu.