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08.04.11

French (FR)   Lettre de père Sébastien M.C. Annonciation 2011  -  Categories: Père Sebastien, fafa  -  @ 20:02:16

L'Annonciation du Seigneur 2011

«  Jésus Eucharistique
dans les vies du vénérable Jean-Paul II et de la bienheureuse Teresa de Calcutta  »

Le monde des croyants et des non-croyants également attend avec impatience le 1er mai 2011, le dimanche de la Divine Miséricorde. La place St Pierre et les différentes parties de la ville historique de Rome seront remplies d'un nombre incalculable de personnes venant de tous les coins du monde pour participer à la joie de la béatification d'un des grands saints de notre temps, à la mort duquel les jeunes ont crié d'une seule voix : «  Santo subito  » - « saint tout de suite  ». Ce cri venu des quatre coins du monde est arrivé au ciel et le Seigneur a réalisé le miracle demandé de la béatification faite par son intercession. Il va donc rejoindre la liste du nombre incalculable de bienheureux au ciel, y compris la mère des pauvres, la bienheureuse Teresa de Calcutta, que le vénérable Pape Jean-Paul II a béatifié lui-même le 19 octobre 2003, le dimanche de la Mission, durant le jubilé de son pontificat. Ces deux grands saints de notre temps ont laissé derrière eux un très riche héritage de foi profonde et d'exemple inoubliable de l'amour de Dieu grand et invincible. Quel était le secret de leur vie ? Qui les a inspirés, en leur donnant la grâce, le courage et la force de réaliser et d'accomplir ce qu'ils ont réalisé et accompli ? Leur souvenir est encore frais, comme beaucoup d'entre nous ont eu le privilège inestimable de marcher et de travailler avec les deux ou au moins l'un des deux. Ils ont tous les deux puiser leur force en renouvelant leur capacité d'amour du prochain, en particulier des pauvres, des derniers, des plus petits et des perdus, à partir de leur rencontre avec le Seigneur Eucharistique et vice versa. Nous ne pouvons donc pas passer simplement sans avoir une pensée pour leur dévotion au don et au mystère très important et ineffable qu'est la très Sainte Eucharistie. Ici nous nous limitons à quelques uns de leurs écrits sur l'Eucharistie, qui expriment et expliquent le pouvoir qu'elle a exercé sur leurs vies. Le vénérable Pape Jean-Paul II et la bienheureuse Teresa de Calcutta étaient fermement convaincus que le centre de leur vie était enraciné dans l'Eucharistie. Jésus Eucharistique et la bienheureuse Vierge Marie ont pris petit à petit possession d'eux, à tel point qu'ils sont devenus tous les deux «  des aimants si puissants », qui ont été capables d'attirer les âmes à Dieu et Dieu aux âmes. Ils ont eu tous les deux une dévotion remarquable pour l'Eucharistie et ils ont laissé un patrimoine tout à fait incroyable à l'Église. Ils ont aimé tous les deux Jésus dans l'Eucharistie, ils l''ont aimé et servi dans leur prochain, en particulier dans les plus pauvres. «  Comment pourrait-il en être autrement  », écrit le Saint Père Jean-Paul II, «  dès lors que le Christ contemplé dans la prière est Celui-là même qui vit et souffre dans les pauvres ?  » ( cf V.C. N° 82/3). Les Constitutions des frères Missionnaires de la Charité Contemplatifs disent : « … Nous sommes appelés à être des missionnaires contemplatifs et des missionnaires contemplatifs vingt quatre heures par jour ; de la présence de Jésus dans le Saint Sacrement nous allons à la présence de Jésus dans les plus pauvres parmi les pauvres, et vice versa...
«  La personne de Jésus que nous contemplons, que nous écoutons et adorons dans le Pain de Vie est la même personne de Jésus à laquelle nous donnons un service de tout cœur et gratuit sous l'habit de détresse des plus petits, des derniers et des perdus, des personnes seules, âgées, pas aimées, abandonnées, des malades du sida, etc... Jésus est présent en eux tous, car il a dit : «  Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait  »
( Mt 25, 31-46 )  ». La bienheureuse Teresa a écrit à l'archevêque de Calcutta en janvier 1948 : «  L'œuvre que nous devrons accomplir sera impossible sans Sa grâce continuelle depuis le tabernacle. C'est Lui qui devra tout faire. Nous n'avons qu'à suivre.  » ( Couvent de Lorette, Calcutta, 28.01.1948 ). Nous ne pouvons donc pas exister ni travailler auprès des pauvres si nous n'avons pas une bonne compréhension de la double présence de Jésus. Elle est inséparable, comme les deux ailes d'un oiseau. Aucun oiseau ne peut voler avec une seule aile seulement. Plus nous aimons Jésus dans le Pain de Vie, plus nous le recevons dans la Sainte Communion et nous l'adorons avec ferveur, plus nous l'aimons et le servons dans les plus pauvres parmi les pauvres. Il est impossible que quelqu'un qui aime réellement Jésus dans l'Eucharistie n'aime pas en même temps son prochain et n'essaie pas de l'aider de toutes les façons possibles. Les communautés chrétiennes doivent être des communautés eucharistiques, ce qui signifie que Jésus dans l'Eucharistie est le centre de leur vie en communauté et dans leur attention pastorale. St Albert Hurtado, un des saints de notre temps, de Santiago de Chili, a été canonisé par le Pape Benoît XVI le dimanche 23 octobre 2005, pendant le Synode des évêques sur l'Eucharistie. Sa devise était : «  Ma messe est ma vie et ma vie est une messe prolongée  ». Jésus se donne totalement à nous dans la Sainte Eucharistie. St Augustin écrit : «  Bien que Dieu soit tout-puissant, il est incapable de donner plus ; bien que suprêmement sage, il ne sait pas donner plus ; bien qu'extrêmement riche, il n'a rien de plus à donner  ». Souvent nous sentons une tension apparente entre la vie active et contemplative. Le vénérable Jean-Paul II écrit dans son exhortation apostolique «  Redemptoris Custos, le Gardien du Rédempteur » : «  ( En Joseph ) l'apparente tension entre la vie active et la vie contemplative est dépassée en lui de manière idéale, comme cela peut se faire en celui qui possède la perfection de la charité  ». La très sainte Eucharistie garde la vertu de charité vivante et active en nous. Dans la règle d'origine des sœurs la bienheureuse Teresa M.C. a écrit en 1947 : «  Les sœurs doivent utiliser tous les moyens pour apprendre et grandir dans cet amour tendre pour Jésus dans le Saint Sacrement  » ( R. 34 ). Ici la bienheureuse Teresa M.C., inspirée et guidée par le Saint Esprit, utilise deux mots absolus : «  doivent  » et «  tous  », c-a-d nous devons, selon elle, ce qu'elle a fait elle-même, je le crois, en premier, utiliser tous les moyens «  pour apprendre et grandir  » dans cet amour tendre pour Jésus dans le Saint Sacrement afin que notre tendre amour pour Jésus sous l'habit de détresse des plus pauvres parmi les pauvres puisse aussi augmenter et grandir. Depuis le tout début de sa vocation M.C. notre sainte fondatrice a été très consciente, certaine et convaincue que sans un amour spécial et tendre pour Jésus dans l'Eucharistie, ses sœurs, et ses frères et elle seraient incapables d'aimer et de servir Jésus dans les pauvres. Cela est clair dans sa lettre à l'archevêque de Calcutta quand elle dit : «  La seule chose que je vous demande, Excellence, c'est de nous apporter toute l'aide spirituelle dont nous aurons besoin. - Si nous avons Notre Seigneur au milieu de nous - avec la Messe et la Sainte Communion quotidiennes, je ne crains rien ni pour les Sœurs ni pour moi-même. - Il prendra soin de nous. Mais sans Lui je ne peux exister - je suis impuissante.  » ( Fête-Dieu 1947 ). Telle fut alors la vie de la bienheureuse Teresa, et son œuvre a été l'extension et la continuation non seulement de l'œuvre de Jésus, mais Jésus en personne qui a œuvré avec elle. Ses Sœurs et ses frères et elle sont censés avoir cette conviction, et seulement alors leur vie produira de plus en plus de fruit. Son intimité avec Jésus a commencé à un jeune âge, aussi jeune que cinq ans et demi, ce qui est devenu de plus en plus fort et profond avec les années. Ici nous avons à nouveau le texte authentique qu'elle a écrit à l'archevêque de Calcutta : «  Depuis l'âge de cinq ans et demi, quand je L'ai reçu pour la première fois dans la communion, l'amour des âmes m'habite. Il a grandi avec les années jusqu'à ce que je vienne en Inde dans l'espoir de sauver de nombreuses âmes. Pendant ces 18 années j'ai essayé de vivre selon Ses désirs. J'ai brûlé du désir de L'aimer comme Il n'a jamais été aimé … » ( 25 janvier 1947 ). Cet amour ardent a continué à brûler son cœur et son âme pour le salut et la sanctification des âmes, en particulier des plus pauvres parmi les pauvres. Chaque messe et chaque sainte communion pour elle mettait davantage de bois dans le feu, car elle écrit : «  Ces désirs d'apaiser la soif de Notre Seigneur pour les âmes des pauvres, pour de pures victimes de Son amour, ne font que croître à chaque Messe et à chaque Sainte Communion. Toutes mes prières et toute la journée, en un mot, sont pleines de ce désir.  » ( 3 décembre 1947 ). Chaque fois que quelqu'un demandait à la bienheureuse Teresa M.C. quel était le secret de son pouvoir, de sa force et de sa vitalité, en particulier quand elle était très âgée, elle avait l'habitude de montrer le tabernacle. Même quand elle était hospitalisée en différents hôpitaux, elle demandait un tabernacle dans sa chambre d'hôpital, où elle voulait qu'un prêtre célèbre la messe chaque jour et lui donne la communion, et avoir en plus une heure d'adoration devant le Saint Sacrement exposé. A Calcutta, quand elle était au Woodlands Nursing home, c'est un docteur hindou qui a demandé aux sœurs d'apporter «  cette boîte  » de la Maison-Mère des sœurs M.C.. Le docteur ne savait pas comment appeler cette boîte, que nous appelons le tabernacle – tabernaculos veut dire l'habitation de Dieu parmi nous. Le docteur a dit que la bienheureuse Teresa se sentirait mieux et moins agitée si les sœurs apportaient la «  Présence de Jésus  » dans l'Eucharistie ; et cela fut fait et elle se montra exceptionnellement en paix et pleine de grâce. La vie de la bienheureuse Teresa a été alors une vie eucharistique. Dans deux des lettres les plus importantes qu'elle a écrites, elle dit : « Un jour à la communion j'ai entendu la même voix très distinctement...  », et alors elle énumère le genre de membres qu'elle doit avoir, et leurs qualités. Il lui a pour ainsi dire tout dicté. Il a défini dans des termes très clairs et simples la vocation M.C., c-a-d «  aimer et souffrir et sauver les âmes  ». Il a parlé de la sorte d'habit qu'elle et ses religieuses devraient porter..., du genre de personnes qu'elles devraient servir, du nom de la Congrégation qu'elle était appelée à fonder, etc... Ses locutions et ses visions ont pris place aussi dans un tel contexte : «  Dans toutes mes prières et mes communions Il me demande continuellement : Me refuseras-tu ? Quand il était question de ton âme, je n'ai pas pensé à moi mais je me suis donné librement pour toi sur la croix et maintenant qu'en est-il de toi ? Refuseras-tu ?...  » ( Fête de St François Xavier 1947 ). Dans son message aux jeunes du monde le vénérable Jean-Paul II écrit : «  Chers amis, si vous apprenez à découvrir Jésus dans l'Eucharistie, vous saurez le découvrir aussi dans vos frères et sœurs, en particulier dans les plus pauvres. L'Eucharistie reçue avec amour et adorée avec ferveur, devient une école de liberté et de charité pour réaliser le commandement de l'amour... Cette école eucharistique de liberté et de charité apprend à dépasser les émotions superficielles pour s'enraciner fermement dans ce qui est vrai et bon ; elle délivre du repliement sur soi pour disposer à s'ouvrir aux autres, elle enseigne à passer d'un amour affectif à un amour effectif. Car aimer ce n'est pas seulement un sentiment ; c'est un acte de volonté qui consiste à préférer de manière constante le bien de l'autre à son propre bien...
C'est avec cette liberté intérieure et cette charité brûlante que Jésus nous apprend à le rencontrer dans les autres, en premier lieu dans le visage défiguré du pauvre. La bienheureuse Teresa de Calcutta aimait distribuer sa «  carte de visite  » sur laquelle il était écrit : Le fruit du silence, c'est la prière ; le fruit de la prière, c'est la foi ; le fruit de la foi, c'est l'amour ; le fruit de l'amour, c'est le service ; le fruit du service, c'est la paix  ». Voilà le chemin de la rencontre avec Jésus... Le monde a un besoin urgent du grand signe prophétique de la charité fraternelle ! Il ne suffit pas, en effet, de « parler » de Jésus ; il faut aussi d'une certaine façon le faire « voir » par le témoignage éloquent de sa vie  »
( Pape Jean-Paul II ). Notre amour pour Jésus dans le Pain de Vie et notre amour pour les plus pauvres parmi les pauvres sont inséparables. Ils forment une seule réalité. Afin que nous puissions nourrir les affamés et étancher la soif des assoiffés, Jésus nous nourrit tous d'abord de son propre Corps ; il étanche notre soif avec sa Parole et son Sang. Le Pape Benoît XVI écrit dans sa première lettre encyclique «  Deus Caritas est  » : «  Seul le service du prochain ouvre mes yeux sur ce que Dieu fait pour moi et sur sa manière à lui de m'aimer. Les saints – pensons par exemple à la bienheureuse Teresa de Calcutta – ont puisé dans la rencontre avec le Seigneur dans l'Eucharistie leur capacité à aimer le prochain de manière toujours nouvelle, et réciproquement cette rencontre a acquis son réalisme et sa profondeur précisément grâce à leur service des autres. Amour de Dieu et amour du prochain sont inséparables, c'est un unique commandement. Tous les deux cependant vivent de l'amour prévenant de Dieu qui nous a aimés le premier.  » ( N° 18 ). Ce double amour peut être comparé à l'eau qui va dans un réservoir à travers un tuyau. Le réservoir reçoit l'eau à travers un seul tuyau et ensuite la même eau passe à travers un autre tuyau pour être distribuée à tous ceux qui en ont besoin. Le réservoir, comme nous le savons très bien, ne produit pas d'eau et il ne boit ni absorbe l'eau. Le but et la fonction du réservoir est de recueillir l'eau à travers un seul tuyau et de la distribuer à toutes les personnes autour à travers un autre tuyau. Il y a un dicton en latin : «  Nemo dat quod non habet  » ( Personne ne peut donner ce qu'il ou elle n'a pas ). Nous donnons et nous partageons ce que nous recevons du bon Dieu dans la prière. C'est pourquoi Jésus a dit à la bienheureuse Teresa M.C., que les sœurs, les frères et elle devaient être très unis à Lui pour rayonner son amour sur les âmes. Plus nous recevons, plus nous donnons et nous partageons avec tous ceux qui sont dans le besoin, et plus nous partageons, plus nous recevons. L'amour grandit à travers l'amour. La source de cet amour invincible c'est la très sainte Trinité, qui est la fontaine inépuisable. Nous nous connectons à cette fontaine d'amour par la prière, en particulier par les sacrements du Baptême et de l'Eucharistie. Par ce chemin nous vivons toujours dans l'amour de l'amour. Notre amour devient donc de plus en plus effectif. Dans les mots du vénérable Pape Jean-Paul II : «  Proclamer la mort du Seigneur «  jusqu'à ce qu'il vienne  » ( 1 Co 11, 26 ) implique, pour ceux qui participent à l'Eucharistie, l'engagement de transformer la vie, pour qu'elle devienne, d'une certaine façon, totalement «  eucharistique  ».
… De manière significative, là où les Évangiles synoptiques racontent l'institution de L'Eucharistie, l'Évangile de Jean propose, en en illustrant ainsi le sens profond, le récit du
«  lavement des pieds  », par lequel Jésus se fait maître de la communion et du service  »
( Ecclesia de Eucharistia N° 20 ). St Jean Chrysostome écrit : «  Voulez-vous donc honorer le corps de Jésus-Christ? Ne le méprisez pas, lorsqu’il est nu et pendant qu’en cette Eglise vous le couvrez d’étoffes de soie, ne lui laissez pas souffrir ailleurs le froid et la nudité. Car Celui qui a dit « Ceci est mon corps, » et qui a produit cet effet par la vertu de sa parole, a dit aussi : « Vous m’avez vu souffrir la faim, et vous ne « m’avez pas donné à manger. Car quand vous « l’avez refusé à quelqu’un de ces petits, c’est « à moi-même que vous l’avez refusé. »...
Quel avantage peut recevoir Jésus-Christ, de voir ici sa table couverte de vases d’or, pendant qu’il meurt de faim dans la personne des pauvres ? Commencez par le soulager dans sa faim, et s’il vous reste quelque argent, ornez ensuite son autel.  »
( St Jean Chrysostome Évangile de St Matthieu, homélie 50, 3-4 ). Notre Mère l'Église et tous ses membres ont tiré leur vie de l'Eucharistie... car la très sainte Eucharistie contient toute notre richesse spirituelle ( cf Ecclesia de Eucharistia N° 1 ).On peut dire que l'Eucharistie construit notre Église et la fait grandir. La célébration de l'Eucharistie est au centre du processus de croissance de l'Église : «  Se souvenant du commandement du Seigneur “faites cela en mémoire de moi » (Lc 22,19), elle fera en sorte que le saint mystère du Corps et du Sang du Christ soit célébré et vénéré comme « source et sommet” 29 de la communion avec Dieu et entre les frères et les sœurs.
En célébrant et en adorant le don de l'Eucharistie dans une fidèle obéissance au Seigneur, la communauté y puise inspiration et force pour sa donation totale à Dieu, pour être signe de son amour gratuit envers l'humanité et probante pour les biens futurs.  »
( Service de l'Autorité et Obéissance N° 13b ) Les Constitutions des frères Missionnaires de la Charité Contemplatifs disent : «  Nous ne devons jamais oublier que le cœur de la célébration eucharistique est le don de lui-même de Jésus dans le Pain de Vie et dans les corps des pauvres brisés, emprisonnés, malades, seuls. Le sacrifice de nous-mêmes avec Jésus dans l'Eucharistie pour l'amour des autres – nos frères et les pauvres – est le seul fondement de chaque communauté. Nous nous unissons au Seigneur dans un sacrifice fécond et acceptable pour la vie du monde.
Chaque jour nous sommes nourris à la table du Seigneur et rempli de sa Parole et de son Pain. Donc nous devons être toujours prêts à rompre «  le Pain de Vie  » pour les pauvres et les affamés partout dans le monde. Nous ne gardons rien pour nous mais nous partageons avec les pauvres dans la joie et dans la gaieté de cœur tout ce que nous avons reçues de la tendresse de Dieu.
Toute notre vie doit être adoration en Esprit et en vérité. »
«  Jésus nous attend dans ce sacrement de l'amour. Ne mesurons pas notre temps pour aller le rencontrer dans l'adoration, dans la contemplation pleine de foi et prête à réparer les grandes fautes et les grands délits du monde. Que notre adoration ne cesse jamais ! » ( Pape Jean-Paul II – La Sainte Eucharistie, Lettre Dominicae Cenae, 24 février 1980, 1, 3 ) . Je voudrais conclure ce discours sur le don ineffable de l'Eucharistie en citant à nouveau la bienheureuse Teresa M.C., qui écrit : «  J'étais par moments tellement attirée par le Saint-Sacrement. Je désirais ardemment la Sainte Communion. Nuit après nuit le sommeil se dérobait – et uniquement pour passer ces heures à désirer intensément Sa venue. Cela a commencé à Asansol en février – et maintenant toutes les nuits pendant une heure ou deux, j'ai remarqué que c'est entre 11 heures et 1 heure, le même désir ardent vient interrompre le sommeil.  » ( La bienheureuse Teresa M.C. au père Van Exem, 08.08.1947 ). Telle a été la vie de la bienheureuse Teresa et son expérience quotidienne. Que ce soit aussi notre vie et notre expérience. Que nous désirions tous ardemment sa venue dans le Pain de Vie pour le recevoir dans la Sainte Communion avec un amour ardent, l'adorer dans l'Eucharistie avec une grande ferveur et un grand enthousiasme et le servir dans les autres, en particulier dans les plus pauvres. « Que notre adoration ne cesse jamais  » ( Vénérable Jean-Paul II ). Père Sebastian Vazhakala M.C.

Cette lettre a été publiée dans l'Osservatore Romano dans l'édition hebdomadaire en anglais le 4 mai 2011

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