24.02.09

" C'EST À MOI QUE VOUS L'AVEZ FAIT"
LMC d'Italie
Février 2009
Spécial Jubilé / 10
Rénover et Restaurer
"LA FRATERNITÉ CHEZ LES LMC"
(Notre Seconde Famille)
MESSAGE DU PÈRE SEBASTIAN
"Chers frères et soeurs,
A la différence de notre famille naturelle, la Famille des Laïcs Missionnaires de la Charité est surnaturelle et universelle. Nous sommes une famille de croyants qui avons décidé de devenir saints en travaillant au salut et à la sanctification des membres de notre famille naturelle et des personnes dans le besoin. Constamment nous nous efforçons de transformer nos foyers en de véritables sanctuaires d'amour, avant tout par la prière, le dialogue , le partage et le service. Nous faisons des choses ordinaires avec un amour extraordinaire pour la plus grande gloire de Dieu.
Notre famille est une école où nous apprenons tous les vertus du service, de l'humilité et de la joie; où nous découvrons, à travers la prière et la contemplation, que nous sommes indignes de "servir nos frères qui vivent et meurent dans la pauvreté et la famine"; où nous prenons conscience du caractère sacré et indissoluble de nos familles naturelles et avec cette institution fondamentale nous nous engageons à être un témoignage convaincant d'amour et de partage pour la société contemporaine. Cette seconde famille doit être une authentique école de prière où la rencontre personnelle avec Jésus, notre Seigneur et notre Dieu, "ne s'exprime pas seulement en demande d'aide, mais aussi en action de grâce, louange, adoration, contemplation, écoute, affection ardente jusqu'à une vraie "folie" du coeur."
(Jean-Paul II, Novo Millennio Ineunte, 33)
MESSAGE DE MÈRE TERESA
"Jésus se fait l'affamé, le nu, le sans-logis, le malade, le prisonnier, l'isolé, l'indésirable, et dit: " C'est à Moi que vous l'avez fait." Il a faim de notre amour et cette faim est celle de nos pauvres. C'est la faim que vous et moi devons découvrir, elle pourrait être dans notre propre maison.
J'ai visité une maison de retraite dans laquelle il y avait beaucoup de parents âgés. J'ai vu que dans cette maison ils avaient tout, mais que tous regardaient vers la porte. Je me suis tournée vers la soeur et lui ai demandé: "Comment se fait il que ces personnes qui ont tout ici regardent toutes vers la porte, pourquoi ne sourient-elles pas?". Je suis tellement habituée à voir les sourires de nos gens, même les mourants sourient. Et elle m'a dit: " C'est comme ça presque tous les jours. Ils espèrent qu'un fils ou une fille va venir leur rendre visite. Ils souffrent parce qu'ils ont été oubliés." C'est là que l'amour commence. Peut-être dans notre propre famille avons-nous quelqu'un
qui se sent seul, malade, inquiet. Sommes-nous là pour l' accueillir?
J'ai été surprise en Occident de voir autant de jeunes garçons et filles s'adonner à la drogue, et j'ai essayé de découvrir pourquoi. Parce qu'il n'y a personne dans la famille pour les accueillir. Le père et la mère sont tellement occupés, ils n'ont pas le temps. Les enfants alors vont dans la rue et se laissent entraîner dans de vilaines histoires...
Je trouve que l'enfant à naître est aujourd'hui le plus pauvre parmi les pauvres, le plus mal aimé, le plus indésirable, le rebut de notre société...
Mais que dit Dieu? Il dit:" Même si une mère pouvait oublier son enfant, Moi je ne t'oublierai pas. Je t'ai gravé dans la paume de Ma main." ...Nous avons été gravés dans la paume de Sa main; cet enfant à naître a été gravé dans la paume de la main de Dieu depuis sa conception et a été appelé par Dieu pour aimer et pour être aimé, non seulement dans cette vie, mais pour l'éternité. Dieu ne peut pas nous oublier."