27.10.10

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III Personne ne devrait rejoindre le mouvement LMC pour passer son temps de loisir ou prendre sa vocation comme un passe-temps. Ce n'est pas un passe-temps mais un appel de Dieu « à aimer et à souffrir et à sauver les âmes ». Oui, c'est la vocation des MC et des LMC. Cela demande parfois des sacrifices héroïques. Jésus lui-même a demandé cette sorte de sacrifices à la bienheureuse Mère Teresa quand Il lui a dit : « Offre davantage de sacrifices, souris plus tendrement, prie avec davantage de ferveur. » (voir la Grâce fondatrice de Mère).
IV Les LMC doivent lire et étudier leurs Statuts et leur Chemin de Vie avant de faire leurs vœux, étant donné qu'ils font ou renouvellent leurs vœux selon les Statuts et le Chemin de Vie des Laïcs Missionnaires de la Charité.
Les vœux.
Qu'est-ce qu'un vœu ?
« Le vœu, c'est-à-dire la promesse délibérée et libre faite à Dieu d'un bien possible et meilleur, est un acte de la vertu de religion. » (Canon 1191/1)
Les éléments essentiels d'un vœu sont :
Une promesse, et non un simple souhait ou désir ;
- faite délibérément et librement ;
- à Dieu et à lui seul ;
- s'accordant à être remplie en raison de la vertu de religion ;
- par respect d'une chose, qui est en elle-même positivement bonne, pas simplement indifférente et qui est possible à réaliser, en toutes circonstances, et la « meilleure option » pour la personne en question.
A partir de ceci, il est tout à fait clair qu'aucun vœu ne devrait être fait sans une réflexion préalable sérieuse de la part de tous ceux qui sont concernés. Tous ceux qui font des vœux doivent comprendre et apprécier convenablement le sens et l'implication du vœu en question.
Les sortes de vœux.
« Le vœu est public s'il est reçu au nom de l'Église par le Supérieur légitime ; sinon, il est privé. » (Canon 1192).
Le vœu d'un religieux est public, puisque celui ou celle qui fait le vœu le fait au nom de l'Église et le vœu est reçu par un Supérieur légitime. Les vœux des frères et sœurs Missionnaires de la Charité sont simples et publics. C'est pourquoi le ou la Supérieur(e) Général(e) ou son ou sa délégué(e) dit à la profession religieuse de ses sujets respectifs : « Par l'autorité qui m'a été confiée, j'accepte vos vœux au nom de l'Église, pour la communauté des Missionnaires de la Charité.
Moi, je, vraiment ... » alors que les vœux des Laïcs Missionnaires de la Charité sont juridiquement privés, comme les vœux ne sont pas faits au nom de l'Église mais avec et pour l'Église.
Le célébrant à la messe de profession, cardinal, évêque ou prêtre, y compris le directeur spirituel LMC, ne reçoit pas les vœux des LMC mais les LMC font leurs vœux en sa présence. Le célébrant qui signe le formulaire des vœux ne doit pas écrire « Entre mes mains » mais « En ma présence ».