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14.01.07

French (FR)   Sondage et Evangélisation  -  Categories: jc, documents, Jean-Paul II  -  @ 19:26:18

Sondage dans le journal La Croix du mardi 9 janvier 2007 :
Quelle est votre religion si vous en avez une ?
Réponse : Catholique : 51%
A quelle fréquence assistez-vous à la messe ?
En % des catholiques français
Pratiquants réguliers : une fois ou plus par semaine : 8%
: une ou deux fois par mois : 9%
Vous arrive-t-il de prier ?
jamais ou exeptionnellement : 47%
chaque jour : 16%
Selon vous, qu'y a-t-il après la mort ?
il n'y a rien : 26%
quelque chose mais ne savent pas quoi : 53%
la résurrection des morts 10%

:

Ceci interpelle !!! :
Comme dans le rugby il faut en revenir aux fondamentaux.

Une Église plus contemplative : le Visage du Christ contemplé

3. Cum Maria contemplemur Christi vultum ! Ces paroles me reviennent souvent à l'esprit : contempler le « visage » du Christ avec Marie. Lorsque nous parlons du « visage » du Christ, nous nous référons à son aspect humain, à travers lequel resplendit la gloire éternelle du Fils unique du Père (voir Jn 1, 14) : « La gloire de la divinité resplendit dans le visage du Christ » (ibid., n° 21). Contempler le visage du Christ conduit à une connaissance profonde et passionnante de son mystère. Contempler Jésus avec les yeux de la foi nous fait pénétrer davantage dans le mystère de Dieu-Trinité. Jésus dit : « Qui m'a vu a vu le Père » (Jn 14, 9). À travers le Rosaire, nous avançons sur cet itinéraire mystique « en compagnie de sa Mère très sainte et à son école » (Rosarium Virginis Mariae, n° 3). Marie nous sert même de maîtresse et de guide. Sous l'action de l'Esprit Saint, elle nous aide à acquérir cette « audace tranquille » qui permet de transmettre aux autres l'expérience de Jésus et l'espérance qui anime les croyants (voir Redemptoris missio, n° 24).
Tournons-nous toujours vers Marie, modèle incomparable ! Dans son âme, toutes les paroles de l'Évangile trouvent un écho extraordinaire. Marie est la « mémoire » contemplative de l'Église, qui vit dans le désir de s'unir plus profondément à son Époux pour marquer encore davantage notre société. Face aux grands problèmes, face à la douleur innocente, aux injustices perpétrées avec une insolence arrogante, comment devons-nous réagir ? À l'école de Marie, qui est notre Mère, les croyants apprennent à reconnaître dans l'apparent « silence de Dieu » la Parole qui retentit dans le silence pour notre salut.


Une Église plus sainte : le visage du Christ imité et aimé

4. Grâce au baptême, tous les croyants sont appelés à la sainteté.

Le concile Vatican II, dans la Constitution dogmatique Lumen gentium, souligne que la vocation universelle à la sainteté consiste à l'appel de tous à la perfection de la charité.
Sainteté et mission sont deux aspects inséparables de la vocation de chaque baptisé. L'engagement à devenir plus saints est étroitement lié à celui de diffuser le message du salut. « Tout fidèle - rappelais-je dans Redemptoris missio - est appelé à la sainteté et à la mission » (n° 90). En contemplant les mystères du Rosaire, le croyant est encouragé à suivre le Christ et à en partager la vie, jusqu'à pouvoir dire avec saint Paul : « Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » (Ga 2, 20).

Si tous les mystères du Rosaire constituent une école importante de sainteté et d'évangélisation, les mystères lumineux mettent en évidence des aspects singuliers de notre sequela évangélique. Le baptême de Jésus au Jourdain rappelle que chaque baptisé est choisi pour devenir dans le Christ « fils dans le Fils » (Ep 1, 5 ; voir Gaudium et spes, n° 22). Lors des noces de Cana, Marie invite à l'écoute obéissante de la Parole du Seigneur : « Faites tout ce qu'il vous dira » (Jn 2, 5). L'annonce du Royaume et l'invitation à la conversion sont une claire consigne pour tous à entreprendre le chemin de la sainteté. Dans la Transfiguration de Jésus, le baptisé fait l'expérience de la joie qui l'attend. En méditant l'institution de l'eucharistie, il retourne perpétuellement au Cénacle, où le divin Maître a transmis le trésor le plus précieux à ses disciples : lui-même dans le sacrement de l'autel.

Les paroles que la Vierge prononce à Cana constituent en quelque sorte l'horizon marial de tous les mystères lumineux. L'annonce du Royaume imminent, l'appel à la conversion et à la miséricorde, la Transfiguration sur le mont Thabor et l'institution de l'eucharistie trouvent, en effet, dans le cœur de Marie un écho particulier. Marie garde les yeux fixés sur le Christ, mettant à profit chacune de ses paroles et indique à tous comment être d'authentiques disciples de son Fils.



Une Église plus missionnaire : le Visage du Christ annoncé

5. À aucune autre époque, l'Église n'a eu autant de possibilités d'annoncer Jésus comme aujourd'hui, grâce au développement des moyens de communication. C'est précisément pour cette raison que l'Église est appelée aujourd'hui à faire transparaître le visage de son Époux avec une sainteté plus resplendissante. Dans ce difficile effort, elle se sait soutenue par Marie. Elle « apprend » d'elle à être « vierge », totalement dédiée à son Époux, Jésus-Christ, et « mère » d'une multitude de fils qu'elle engendre à la vie immortelle.
Sous le regard vigilant de la Mère, la communauté ecclésiale croît comme une famille ravivée par l'effusion puissante de l'Esprit et, prête à relever les défis de la nouvelle évangélisation, elle contemple le visage miséricordieux de Jésus dans les frères, en particulier chez les pauvres et les personnes indigentes, ainsi que ceux qui sont éloignés de la foi et de l'Évangile. En particulier, l'Église n'a pas peur de crier au monde que le Christ est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6) ; elle ne craint pas d'annoncer avec joie « la bonne nouvelle, dont le centre, mieux encore, le contenu lui-même, réside dans la personne du Christ, le Verbe fait chair, l'unique Sauveur du monde » (Rosarium Virginis Mariae, n° 20).
Il est urgent de préparer des évangélisateurs compétents et saints ; il est nécessaire que la ferveur ne s'affaiblisse pas chez les apôtres, en particulier pour la mission ad gentes. Le Rosaire, s'il est pleinement redécouvert et valorisé, offre une aide spirituelle et pédagogique constante mais en même temps féconde pour former le Peuple de Dieu à travailler dans le vaste domaine de l'action apostolique.

Une consigne précise

6. Le devoir de l'animation missionnaire doit continuer à représenter un engagement sérieux et cohérent de chaque baptisé et de chaque communauté ecclésiale. Un rôle plus spécifique et particulier revient certainement aux Œuvres pontificales missionnaires, que je remercie pour ce qu'elles accomplissent déjà généreusement.
Je voudrais suggérer à tous d'intensifier la récitation du saint Rosaire, au niveau personnel et communautaire, pour obtenir du Seigneur les grâces dont l'Église et l'humanité ont particulièrement besoin. J'y invite véritablement chacun : enfants et adultes, jeunes et personnes âgées, familles, paroisses et communautés religieuses.
Parmi les nombreuses intentions, je ne voudrais pas oublier celle de la paix. La guerre et l'injustice naissent dans le cœur « divisé ». « Celui qui assimile le mystère du Christ - et le Rosaire vise précisément à cela -, apprend le secret de la paix et en fait un projet de vie » (Rosarium Virginis Mariae, n° 40). Si le Rosaire rythme notre existence, il pourra devenir un instrument privilégié pour construire la paix dans le cœur des hommes, dans les familles et entre les peuples. Avec Marie, nous pouvons tout obtenir de son Fils Jésus. Soutenus par Marie, nous n'hésiterons pas à nous consacrer avec générosité à la diffusion de l'annonce évangélique jusqu'aux extrémités de la terre.

Message pour la Journée mondiale des missions
Jean-Paul II

Traiter le visage du Christ souffrant, tel qu’il se serait imprimé sur le linge de Véronique, en un seul trait se développant en spirale à partir du bout du nez, peut paraître une gageure quelque peu sacrilège. En fait, Claude Mellan (1598-1688), buriniste inégalé, n’a fait ici qu’aller à l’extrême de sa manière habituelle, qui était de ne point croiser les tailles, la première étant pour lui suffisante. La devise inventée par l’abbé de Marolles, " Formatur unicus una, non alter ", montre la richesse de l’équivoque : ce personnage unique (le Christ) est issu d’une personne unique (la Vierge) et formé d’une ligne unique ; il n’y en a pas deux comme lui, il n’y a pas deux lignes, il n’y a pas (malgré les copies et les imitations) deux estampes comme celle-ci.

Chaque fois que nous communions dans notre Eglise de Thoiry, nous passons devant ce Visage du Christ sur le coté de l'autel du Saint-Sacrement, surmonté du vitrail de l'Annonciation à Marie. Que comme Marie et à sa suite nous répondions à Son Appel !

11.01.07

French (FR)   Homélie de Damien Warnan, Diacre  -  Categories: Homélies, jc  -  @ 18:36:04

Homélie de Damien Warnan, de Flexanville, en l'Eglise de Thoiry le Dimanche 3 Décembre 2006. Damien doit être ordonné prêtre à Versailles le 24 Juin par Monseigneur Eric Aumonier. DEO GRACIAS !!!

Le célibat sacerdotal
3 décembre 2006 – 1er dimanche de l’Avent

En ce premier dimanche de l’Avent, les textes de la liturgie nous invitent à tourner nos regards vers la venue du Seigneur, et à préparer nos cœurs à cette venue. Je parle de la venue du Seigneur, mais en réalité il y a deux venues du Seigneur.

Il y a tout d’abord la venue du Seigneur dans la chair, l’Incarnation du Verbe dans le sein de la Vierge Marie et la naissance dans la crèche, que nous fêtons à Noël, et qui est préparée par le temps de l’Avent. La première lecture du livre d’Isaïe nous invite à tourner les yeux vers cette première venue du Seigneur. Ensuite, il y a la seconde venue du Seigneur qui est son retour sur la terre à la fin des temps, et que l’on appelle la parousie. La deuxième lecture ainsi que l’Evangile du jour, mais aussi les textes qui nous ont été proposés au cours des dernières semaines de l’année liturgique qui vient de se terminer, nous invitent à tourner nos regards vers cette seconde venue du Seigneur, à rester en éveil, à persévérer dans la foi pour être prêts au moment où le Christ viendra pour juger les vivants et les morts.

Si Jésus vient sur la terre, c’est pour y établir son Royaume, le Royaume des Cieux. Chacune de ces deux venues est comme un avènement de Jésus comme Roi. Il y a donc deux avènements du Christ : un premier avènement au moment de son Incarnation et de sa naissance de la Vierge Marie. Dans cet avènement, Jésus se présente à nous comme un roi d’humilité, que l’on retrouvera quelques années plus tard couronné d’épines. Lors du premier avènement de Jésus, sa royauté demeure cachée aux yeux des hommes. Le second avènement, c’est le retour du Seigneur à la fin des temps. Dans cet avènement, Jésus se présentera à nous comme le roi de gloire, victorieux de la mort et du péché. La royauté de Jésus sera alors pleinement manifestée, et toutes choses lui seront soumises dans le ciel et sur la terre.

Nous qui vivons dans le temps présent, nous vivons entre ces deux venues du Seigneur, et nous sommes appelés à convertir nos cœurs pour préparer le retour de Jésus. En effet, entre l’avènement du Christ dans la chair par l’Incarnation, et l’avènement glorieux du Christ à la fin des temps, nous vivons dans le temps de l’avènement du Christ dans nos cœurs. Le Royaume de Dieu est déjà présent sur cette terre, et tous les jours, nous demandons à Dieu « que ton règne vienne », pour manifester notre désir, notre attente d’entrer pleinement dans ce Royaume de Dieu.

Dans ce bas monde, le Royaume de Dieu est déjà présent, mais de manière cachée. Le Seigneur nous donne cependant des signes visibles de cette présence du Royaume parmi nous. Parmi ces signes, je voudrais aujourd’hui vous parler du célibat sacré auquel je me suis engagé au moment de mon ordination diaconale. En effet, ce retour aujourd’hui sur ma paroisse d’origine prend très nettement une forme d’action grâce pour les dons reçus du Seigneur, et je ne peux pas omettre de faire écho à l’événement de mon ordination diaconale il y a deux mois. Cette ordination revêt une importance particulière pour le futur prêtre, car c’est le moment de l’engagement définitif vers le sacerdoce, dans le célibat et l’obéissance à l’évêque. J’aurais donc pu parler de beaucoup de choses aujourd’hui : le sacerdoce, la vocation ou bien sur le diaconat. Cependant, j’ai choisi de dire un mot sur un aspect précis de l’ordination diaconale : l’engagement au célibat sacré. Pourquoi parler du célibat aujourd’hui ? D’abord parce qu’il me semble que c’est une dimension essentielle de la vocation du prêtre, et ensuite parce que en ce premier dimanche de l’Avent où nous sommes invités à tourner nos regards vers la venue du Christ et l’avènement du Royaume, il me semble tout à fait opportun de dire un mot sur le célibat, qui est précisément un signe du Royaume à venir.

Le regard porté sur le célibat des prêtres est malheureusement souvent très négatif. Les objections soulevées sont nombreuses : le célibat empêcherait le prêtre de s’épanouir, il correspond à un passé révolu, à un vision négative de la conjugalité et de la sexualité, et l’on pourrait continuer la liste. On a souvent l’image d’une discipline qui est imposée par l’Eglise de manière autoritaire.

Mais le célibat des prêtres, bien avant d’être une discipline imposée par l’Eglise, c’est avant tout un don que Dieu fait à son Eglise. L’Eglise n’impose pas de manière autoritaire le célibat à ses prêtres, mais elle le reçoit comme un don de Dieu. Jésus, en vivant lui-même le célibat, et en le recommandant à ses disciples les plus proches, a institué le célibat sacré pour être un signe du Royaume des Cieux, pour toutes les époques de l’Histoire de l’Eglise.

Au cours de l’Evangile de la semaine dernière, nous avons entendu Jésus, le jour de sa Passion, répondre à Pilate lors de son interrogatoire : « Mon Royaume n’est pas de ce monde ». Si Dieu nous donne aujourd’hui des prêtres qui lui sont consacrés dans le célibat, c’est justement pour signifier que le Royaume du Christ n’est pas de ce monde, et pour signifier que c’est tout le Peuple de Dieu qui est en marche vers ce Royaume. Nous sommes de passage sur cette terre, et c’est aux biens célestes que nous devons nous attacher. Celui qui choisit le célibat pour l’Amour du Christ, anticipe en quelque sorte le Royaume des Cieux, et témoigne d’une manière particulièrement forte que l’Amour de Dieu suffit à lui seul au bonheur de l’homme, non seulement dans le paradis, mais aussi déjà sur cette terre.

L’Eglise doit être orientée vers l’action de grâce pour ce don du célibat. Il ne s’agit pas de rendre grâce à tel ou tel prêtre en particulier. Mais il s’agit de rendre grâce à Dieu pour ce don du célibat des prêtres qui est un signe réel du Royaume des Cieux, et qui stimule de manière authentique la charité pastorale des prêtres de l’Eglise. En effet, le prêtre qui choisit le célibat le fait par Amour du Christ, et pour participer d’une manière plus profonde à l’Amour du Christ pour tous les hommes, Lui qui a versé son Sang, et qui est mort pour chacun d’entre eux.

Ce matin, je voudrais donc vous inviter à nous réjouir de ce que le Seigneur appelle toujours des hommes à vivre le célibat sacré. Nous ne devons pas plaindre les prêtres qui choisissent cet état de vie. En effet, bien loin de le considérer comme une contrainte ou un poids à traîner, c’est un choix qu’ils posent en toute liberté, et surtout avec l’enthousiasme de se savoir associés d’une manière si profonde à la mission du Christ. Je voudrais vous inviter à prier le Seigneur pour qu’il appelle toujours de jeunes hommes à vivre dans le célibat comme prêtres pour le service de l’Eglise. Nous sommes souvent tentés de vouloir nous adapter à la société contemporaine pour laquelle le célibat ne représente plus du tout une valeur. Nous sommes aussi parfois tentés d’imiter d’autres confessions chrétiennes pour lesquelles le célibat n’est pas absolument requis pour être ordonné prêtre ou pour être pasteur. Mais je crois que l’Eglise latine se doit plutôt d’être reconnaissante envers Dieu, et fière de conserver fidèlement ce don du Seigneur à son Eglise, et c’est pourquoi nous devons encourager les jeunes qui ressentent cet appel, en les accompagnant de notre prière et de notre amitié. D’ailleurs, au passage, il ne faut pas non plus oublier dans notre prière et dans notre amitié les prêtres qui rencontrent des difficultés importantes dans leur célibat.

Je termine en invoquant la Vierge Marie, la Vierge fidèle et pure qui s’est offerte entièrement au Seigneur en se rendant disponible au dessein que Dieu avait formé pour elle et pour l’humanité entière. Qu’elle soit le modèle de tous ceux que le Seigneur appelle à vivre la virginité consacrée pour le service de l’Eglise.
Amen

08.01.07

French (FR)   Epiphanie - Prier avec Thérèse  -  Categories: prières, jc, Thérèse de l'Enfant-Jésus  -  @ 19:43:03

"En Orient apparut une étoile
Et nous suivons son cours mystérieux
Astre béni, sa clarté nous dévoile
Que sur la terre est né le Roi des Cieux.

2 Le Ciel nous protège
Et notre cortège
Bravant pluies et neige
Suit l'astre brillant !...

3 Que chacun s'apprête...
L'étoile s'arrête !...
Entrons tous en fête,
Adorons l'Enfant !...
"


L'étoile nous guide vers l'Enfant-Dieu

En ce mois de Janvier, nos regards restent tournés vers le Mystère de la Nativité du Seigneur. Les paroles du prophète Isaïe, entendues dans la nuit de Noël, résonnent encore à nos oreilles et dans nos coeurs : "Un enfant nous est né, un Fils nous a été donné !"

Après la venue des bergers à la crèche, voici que les mages venus d'Orient se mettent en route pour venir adorer le Roi des Cieux. Une étoile mystérieuse les guide vers Celui qui est la lumière et la vie des hommes : le Verbe de Dieu fait chair en Marie.

La poésie inachevée de Thérèse sur l'Epiphanie nous invite à nous mettre en route vers le lieu qui a vu la naissance de cet enfant, en suivant l'étoile qui l'annonce : "Et nous suivons son cours mystérieux" chante Thérèse

Notre vie, en cette terre d'exil, est une quête de Dieu sans trève. Nous devons nous mettre ou nous remettre sans cesse à la recherche de Celui qui, dans la folie de son amour, est venu à notre rencontre en se faisant petit enfant.Notre marche se fait entre ombre et lumière, dans la joie comme dans les épreuves : "notre cortège bravant pluies et neige Attitude de foi que la grâce de Dieu nous accompagne : "Le Ciel nous protège !"

Mais quelle est donc l'Etoile qui nous guide ? Qui donc peut le mieux désigner à notre adoration ce roi des Cieux qui est né pour notre salut ?

Sa Mère ! Marie, qui dans la gloire de sa virginité, a enfanté Dieu pour nous !

Elle est la route que le Verbe Dieu a pris pour s'abaisser jusqu'à nous, elle est pareillement le chemin que nous devons prendre pour nous élever jusqu'à Lui :Ô Vierge Immaculée, c'est toi ma douce étoile, Qui me donne Jésus et qui m'unis à Lui" chante Thérèse. (PN 5)

Douce Etoile ! Etoile de la mer - Stella Maris ! Marie est véritablement cette étoile de la mer, puisqu'en la mer orageuse de ce monde elle est la vraie étoile qui nous conduit au port lorsqu'on la prend pour guide. Signe d'espérance et de consolation qui brille devant le peuple de Dieu en pélerinage ici-bas, Marie est le moyen le plus sûr et le plus rapide pour trouver Jésus-Christ, puisqu'Il est né d'elle.

Salut ! Etoile de la mer ! Sainte Mère de Dieu !
Toi la toujours Vierge, l'éclatante entrée de la Lumière !
Nations rachetées, venez adorer et célebrer
la Vie que la Vierge nous a donnée !

Alors, qui que nous soyons, "entrons tous en fête" dans l'humble étable de Bethléem, et avec Marie et Joseph, en nous mettant à genoux devant Dieu petit enfant, adorons-Le en lui rendant amour pour amour. Comme l'a écrit le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus dans Je veux voir Dieu (p78) :

"Berger ou mage,on ne peut atteindre Dieu ici-bas
qu'en s'agenouillant devant la crèche de Bethléem
et en l'adorant caché dans la faiblesse d'un enfant
".

Père Patrick Lemoine

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