22.12.07

Samedi 22 Décembre !... Il est 3 ou 4 heures du matin... Votre première journée de marche est achevée... Vous êtes au gîte, dans quelque maison amie où à l'hôtellerie, chez des amis sans doute, car vous deviez en avoir sur le chemin, soit à Jesraïl, soit à Djenin, soit à Zebaldi, ou en queque bourgade ou village de ces parages... Il est probable que le temps du repos est déjà passé pour vous, malgré la fatigue... Vous veillez tous deux seuls aux pieds de Jésus, comme dans votre maison de Nazareth... tout vous est un Nazareth... tout vous est une solitude... tout vous est un lieu excellent pour adorer parfaitement... Oh ! comme vous adorez en esprit et en vérité : en esprit car tout votre esprit adore ; il est tout entier dans l'adoration, perdu et noyé... en vérité, car vous n'adorez pas des lèvres comme moi hélas ! si souvent, mais du fond du coeur, tout votre coeur est là brûlant, se consumant comme une lampe, se répandant comme un baume, se fondant d'amour, rempli et débordant de Dieu et vide de tout ce qui n'est pas Lui... Cette journée se passera comme celle d'hier, comme le moment présent... Marchant, arrêtés, seuls, en compagnie, vous adorerez Jésus, votre esprit et votre coeur seront à ses pieds le contemplant, l'adorant, perdus en Lui... faites que moi aussi je passe cette journée de la sorte, ô mes bienheureux parents ! O ma mère sainte Magdeleine ! O mon bon ange ! et non seulement cette journée, mais comme vous toutes les journées de ma vie ! Et je vous demande la même grâce pour tous les hommes puisqu'ils sont tous enfants de Dieu, et en particulier pour ceux que je dois particulièrement aimer. En Jésus, par Lui et pour Lui
Amen
Monastère Ethiopien