13.01.07

Antienne d'ouverture
Que toute la terre se prosterne devant toi, Seigneur, qu'elle chante pour toi, qu'elle chante à la gloire de ton nom, Dieu très-haut
Lecture du livre d'Isaïe (62, 1-5)
« POUR la cause de Jérusalem je ne me tairai pas, pour Sion je ne prendrai pas de repos,avant que sa justice ne se lève comme l'aurore et que son salut ne flambloie comme une torche...Comme un jeune homme épouse une jeune fille, celui qui t'a construite t'épousera. Comme la jeune mariée est la joie de son mari, ainsi tu seras la joie de ton Dieu. »
Psaume 95
Allez dire au monde entier
les merveilles de Dieu
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom !... »
Lecture de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens (12,4-11)
« FRÈRES, les dons de la grâce sont variés, mais c'est toujours le même Esprit. Les fonctions dans l'Église sont variées, mais c'est toujours le même Seigneur. Les activités sont variées, mais c'est toujours le même Dieu qui agit en tous... »
Alléluia. Alléluia. Soyons dans la joie pour l'Alliance nouvelle : heureux les invités aux noces de l'Agneau ! Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (2, 1-11)
« IL Y AVAIT un mariage à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au repas de noces avec ses disciples. Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n'ont pas de vin. » Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n'est pas encore venue. » Sa mère dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu'il vous dira. ...»
Homélie prise dans Ephata :
« ...Cette manifestation de la puissance de Dieu, ce dévoilement de son rôle de Messie, Marie y est associée et nous montre notre propre place dans le déroulement de la rédemption. Nous devons savoir reconaître l'heure de Dieu : l'heure où Dieu intervient dans notre vie, et savoir l'accueillir pour notre bonheur et notre salut : lorsqu'Il frappe à notre porte, ouvrons-la toute grande. L'intercession pour les besoins de tous les hommes fait partie des exigences de notre vie chrétienne et est une forme éminente de charité. Entrer dans la volonté de Dieu, comme Marie le suggère aux serviteurs, c'est l'assurance de notre réussite dans la vie chrétienne et du développement de notre vraie liberté, celle qui nous introduit toujours plus avant dans l'amour véritable. » (père Fernand Dumont (communauté du Lion de Juda))
Hilaire était laïc quand il fut élu évêque de Poitiers vers 350. Défenseur vigoureux de la divinité de Jésus Christ contre les ariens, il subit quatre années d'exil en Orient pour sa fidélité à la foi définie à Nicée. De retour à Poitiers, où il devait mourir, il favorisa l'instauration de la vie monastique à Ligugé par le futur saint Martin.
(Homélie sur Saint Hilaire de Poitiers)
Lecture de la lettre aux Hébreux (4,12-16)
« ELLE EST VIVANTE, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu'une épée à deux tranchants ; elle pénètre au plus profond de l'âme, jusqu'aux jointures et jusqu'aux moelles ; elle juge des intentions et des pensées du coeur... »
Psaume 18
Tes paroles, Seigneur,
sont l'esprit et la vie.
« La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples... »
Alléluia. Alléluia. Auprès du Seigneur est la grâce, en lui toute miséricorde. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (2,13-17)
« Jésus sortit de nouveau sur le rivage du lac; toute la foule venait à lui, et il les instruisait. En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui
dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit...Même le scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples :
« Il mange avec les publicains et les pécheurs ! »Jésus, qui avait entendu, leur déclara :
« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
Entre avec le pardon, il t'attend
« Allons, pharisien, confesse ton péché, et tu pourras venir à la table du Christ ; le Christ pour toi se fera pain, ce pain qui sera rompu pour le pardon de tes péchés ; le Christ deviendra pour toi la coupe, cette coupe qui sera versée pour la rémission de tes fautes. Allons, pharisien, partage le repas des pécheurs, et le Christ partagera ton repas ; reconnais-toi pécheur, et le Christ mangera avec toi ; entre avec les pécheurs au festin de ton Seigneur et tu pourras ne plus être pécheur ; entre avec le pardon du Christ dans la maison de la miséricorde, de peur qu'avec ta propre justice tu ne sois exclu de cette demeure. Allons, reconnais le Christ, écoute le Christ. Oui, écoute ton Seigneur, écoute le médecin d'en haut, lui qui réfute sans appel tes fausses accusations. Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades (Mc 2, 17). Si tu veux être guéri, reconnais ta maladie...Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. » ( saint Pierre Chrysologue )
Par sa « parole d'or », saint Pierre Chrysologue (+ 450), archevêque de Ravenne, nous laisse cent soixante-seize sermons d'inspiration biblique. (Méditation du jour prise dans Magnificat).
Prie pour nous, Patrick, mon grand frère, toi qui as quitté la terre à huit mois le 13 janvier 1938, pour toute notre famille et pour tous ceux que je porte dans mon coeur, en particulier ceux qui souffrent dans leur corps, dans leur coeur et dans leur esprit ! ( pour nous tous sur cette terre).Fafa
saint Pierre Chrysologue
12.01.07
Hier : Soirée de prière à l'église de Vicq (chauffée) avec notre curé, le père Gérard Verheyde : louange, enseignement : le père Gérard nous lit des extraits du récit laissé par le père abbé de la Trappe de Sept-Fons: « L'Eucharistie, les moines... et Clémenceau. »
« L'Eucharistie, c'est le dogme central de notre religion. On l'a appelé le « dogme générateur de la piété chrétienne »...Mais c'est le Christ seul qui reste Voie, Vérité et Vie. Or le Christ, ce n'est pas un être disparu dont nous nous souvenons, ni un être lointain à qui nous pensons. Il est vivant; Il habite au milieu de nous; Il est présent dans l'Eucharistie. Et c'est pour cela que l'Eucharistie est la Base, le Centre, le Foyer de la religion. De là part toute la vie. Pas d'ailleurs.
Vous n'y croyez pas; mais nous y croyons, nous.
Nous croyons fermement, résolument, à fond, de toutes les moelles de notre être, que dans le tabernacle de chacune de nos églises, Dieu réside réellement sous l'apparence de l'Hostie.
Nous croyons à cause de l'affirmation du Christ.
Vous le considérez, vous me l'avez dit, comme un surhomme entre les hommes; comme la plus haute personnalité qui ait honoré l'humanité.
Nous , nous l'adorons comme notre Dieu.
Il a dit:
« Je suis le Pain de Vie, Ma Chair est votre nourriture ».
Il a dit:
« Si vous ne mangez pas Ma Chair, vous n'aurez pas la Vie. Celui qui me mange vivra de ma vie. »
Il a dit, en prenant un peu de pain:
« Ceci est mon corps »; et il a donné aux prêtres le pouvoir d'opérer la même transformation merveilleuse...
Au milieu du silence des âmes qui oublient, nous venons, en notre nom et en celui de nos frères, rendre hommage au Christ présent et méconnu. Avons-nous tort ?...
Nous ne cherchons pas autre chose qu'à honorer le Christ qui vit au milieu de nous, qui nous voit et qui nous entend, à qui nous parlons comme si nous le voyions...
...la messe, c'est le sacrifice divin du Calvaire se reproduisant chaque jour au milieu de nous...
Tous les jours, à la messe, le Christ renouvelle l'oeuvre immense de la Rédemption du monde...
On ne s'accoutume pas à la messe...Quand le Christ donne son sang afin d'offrir à son Père le seul hommage d'adoration qui soit digne de lui, nous resterions inertes et sans vibrer devant cette grande chose d'un Dieu qui adoreDieu ?
Quand, par son sacrifice, il remercie pour toutes les grâces qui pleuvent sur le monde, nous qui en sommes bénéficiaires, nous n'unirions-pas notre merci au sien ? Comment !
C'est pour nos péchés et pour ceux du monde entier que le Christ est mort; et s'il continue à s'immoler à la messe, c'est pour demander continuellement pardon, puisque continuellement nous péchons... »
« Quand j'eus fini de parler, conclut Dom Chautard, le Président était visiblement ému:
« J'ai compris l'idéal d'un moine. Je ne suis pas chrétien, mais je comprends que, lorsqu'on l'est profondément, on puisse être fier d'être moine.
A partir d'aujourd'hui, considérez-moi comme votre ami. »
Adoration silencieuse.
Puis Complies chantées
et partage autour d'une tisane.
Merci Seigneur et père Gérard ...
Aujourd'hui journée de Formation initiale pour les bénévoles du Secours Catholique au presbytère de Montfort l'Amaury : 11 personnes jeunes et moins jeunes, nouveaux et anciens bénévoles, venus de Beynes,Thoiry, Pontchartrain, Bazainville, Neauphle le château, Poissy, Viroflay, Versailles.
Intervenants : Bernadette Mélois (IEDH) et le Père Albert Guimbert.
Temps fort d'enseignement et de partage.
« Connaissance des pauvretés et du Secours Catholique »
Prière finale : Donne-moi ta force pour servir
Seigneur, donne-moi des yeux
pour te voir dénudé et affamé ;
des oreilles, pour t'écouter criant et suppliant.
Donne-moi des mains
pour te soigner, malade et emprisonné.
Donne-moi un coeur ouvert
pour t'accueillir étranger et sans toit,
dans la maison de la fraternité,
à la table du partage.
Donne-moi l'intelligence
pour construire des ponts,
un coeur pour briser les frontières
l'audace pour les dénoncer.
Donne-moi la force pour la marche,
l'appui dans les tribulations,
l'intrépidité dans la prophétie.
Donne-moi le courage
de raccourcir les distances,
globaliser les solidarités,
rallumer les rêves,
planter des fleurs et des sourires
d'un avenir d'espoir.
Père José Oscar Beozzo (Brésil)
Monseigneur Rhodain fondateur du Secours Catholique
11.01.07
Alléluia. Alléluia. Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 40-45)
« UN LÉPREUX vient trouver Jésus ; il tombe à ses genoux et le supplie : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Pris de pitié devant cet homme, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l'instant même, sa lèpre le quitta et il fut purifié. Aussitôt Jésus le renvoya avec cet avertissement sévère : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne pour ta purification ce que Moïse prescrit dans la Loi : ta guérison sera pour les gens un témoignage. » Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte qu'il n'était plus possible à Jésus d'entrer ouvertement dans une ville. Il était obligé d'éviter les lieux habités, mais de partout on venait à lui. »
«Le lépreux ne dit pas : « Si tu demandes à Dieu », ni : « Si tu pries », mais : Si tu le veux, tu peux me purifier. (Mc 1, 40). Il ne dit pas non plus : « Seigneur, purifie-moi », mais il s'en remet entièrement à Jésus, il le rend maître de sa guérison et témoigne de sa toute-puissance...
Jésus ne répond pas : « Sois purifié », mais : Je le veux, sois purifié (v.41)...Il désirait par ces mots affermir tout le peuple ainsi que le lépreux dans la conviction qu'ils avaient de sa puissance ; voilà pourquoi il dit : Je le veux. Il ne s'est pas contenté de le dire sans le faire, mais l'acte suivit immédiatement. S'il s'était mal exprimé, si sa parole avait été un blasphème, son action aurait dû se trouver empêchée. Maintenant, au contraire, la nature s'exécute avec une étonnante promptitude, plus vite même que l'Évangile ne peut le dire, car le mot soudain ( v.42) est trop lent pour rendre la rapidité de l'acte. »
(Saint Jean Chrysostome (+ 407), « Bouche d'or », fut archevêque de Constantinople. Il est surnommé le « docteur de l'Eucharistie ».).
10.01.07
Alléluia. Alleluia. Jésus proclamait la Bonne Nouvelle et guérissait son peuple de toute maladie. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1.29-39)
« ...Il guérit toutes sortes de malades, il chassa beaucoup d'esprits mauvais, et il les empêchait de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était. Le lendemain, bien avant l'aube, Jésus se leva. Il sortit et alla dans un endroit désert, et là il priait... »
« Les Pros »Prière :
Ceux qui sont « Pour » la prière,( du latin, pro « en avant ») c.a.d., les amoureux de Dieu, ceux qui veulent - avoir une relation d'amour avec Dieu: avec Notre Père et avec Jésus et avec le Saint Esprit: avec la Sainte Trinité en communion avec tous les Saints du ciel et ceux sur la terre qui veulent le devenir: unis à Dieu Trinité.
- partager la relation d'amour qui existe entre les 3 personnes de la Sainte Trinité...en écoutant, en demandant, en partageant, en louant, en adorant, en rendant grâce...)
et pas « les pros » de la prière(mais existent-ils? car pros voudrait dire les professionnels de la prière, les qualifiés, les spécialistes de la prière mais existent-ils? ce n'est pas comme au tennis ou dans quelque autre sport, cela ne va pas crescendo.., on ne gagne pas des milliers d'euros...
Plus on prie, plus on s'abaisse , plus on tombe, plus on perd...mais nous avons un trésor dans les Cieux...
Les « Pros » Prière ce sont aussi les pro fessants leur foi, les pro clamant la Parole, le pro chain,
les pro phètes,
Jésus a donné sa vie pour nous : pro nobis
Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs : ora pro nobis
Article écrit dans Sources (Mensuel diocésain d'Information et de Réflexion du diocèse de Versailles) par le père Amaury Sartorius, curé de la paroisse Sainte-Jeanne d'Arc à Versailles :
« L'adoration perpétuelle
Un luxe pour paroissiens nombreux ?
Tout le monde connaît Montmartre : le Saint-Sacrement y est exposé depuis plus de cent ans ! Mais savez-vous qu'en 22 lieux en France, des adorateurs se relaient jour et nuit ?
Trois paroisses de notre diocèse : Ste-Jeanne d'Arc à Versailles, Viroflay et depuis un an Maisons-Laffitte, ont placé l'adoration eucharistique au coeur de leur action missionnaire. Se prennent-ils pour un monastère? Sont-ils des « pros » de la prière, des maniaques de l'adoration? Pas du tout. Je dirai simplement que l'attention renouvelée envers l'adoration perpétuelle est un fruit de Vatican II. En définissant la liturgie, et particulièrement l'Eucharistie, comme source et sommet de la vie de l'Église, les Pères conciliaires ont exprimé en termes simples une réalité essentielle.
Si la messe est une source, c'est que la dévotion envers l'Eucharistie ne s'arrête pas à l'Ite missa est. L'adoration du Saint-Sacrement prolonge la communion eucharistique dans le temps. Mais elle l'appelle et la prépare aussi, ou plutôt c'est le Christ lui-même qui convoque le fidèle: « j'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous » (Lc 22,15).
Mais pourquoi en prendre « à perpette »? Sous un angle pratique, c'est le seul moyen pour que chacun trouve le créneau qui lui convient, et dans une paroisse se trouvent des rythmes de vie très différents ! La possibilité de prier la nuit est aussi une grâce inouïe dans un monde bruyant. Ce sont les meilleures heures. Mais surtout, la chaîne ininterrompue d'adorateurs manifeste la vocation sacerdotale de l'Église qui s'associe au Christ pour offrir le monde à Dieu. »
VERBO CARUM FACTUM EST PRO NOBIS! GAUDEAMUS!
09.01.07

Retour au temps ordinaire :
« Faire les petites choses ordinaires avec un amour extraordinaire »
Restons « branchés » !
Dans notre groupement paroissial, nous sommes gâtés car si nous, les fils, nous voulons être « branchés » au « Courant », (à Dieu), être en relation avec Lui à travers la prière, en plus de la possibilité d'avoir la Messe quotidienne, il existe de nombreuses propositions de prière, de nombreuses formes de prière: nous pouvons prier assis, debout, à genoux..., les mains jointes , ouvertes, les bras le long du corps, ouverts vers le ciel...,
dans des endroits différents: chez l'habitant, dans des oratoires, des chapelles, des églises ...,dans la forêt,... dans des endroits chauffés et plus frais...il y en a pour tous les goûts et toutes les couleurs.
Toutefois si notre prière est authentique, il s'agit toujours de la même prière : la prière de Jésus à son Père dans l'Esprit, la prière trinitaire de l'Eglise : d'adoration, de contemplation, de louange, d'action de grâces : la prière eucharistique et traditionnelle du « Pauvre », de Jésus.
Mais le plus difficile c'est de se faire pauvre, de se vider , de se désencombrer pour laisser Jésus prier: adorer, louer, aimer en nous et à travers nous, vivre en nous.
Un bon moyen ( à mon avis, que vous n'êtes pas obligé de partager)de rester branché au « Courant », au Coeur du Christ est de passer par le fil de la Vierge, par le coeur de Marie (bien que, toujours à mon avis, nous y passions toujours, même sans le vouloir ou sans le savoir car elle est le canal incontournable, la Mère de Dieu et de tous les hommes sans exception, elle est notre Mère.
(Encore le blabla de Fafa...).
LITURGIE DES HEURES
« La prière chrétienne est avant tout la prière de toute la communauté que le Christ rassemble. Chacun participe à cette prière, qui est la prière propre d'un corps unique, car en elle s'unissent les prières qui expriment la la voix de l'épouse bien-aimée du Christ, les désirs et les voeux de tout le peuple chrétien, les supplications pour les besoins de tous les hommes.
C'est du coeur du Christ que cette prière reçoit son unité. Notre Rédempteur a en effet voulu « que la vie qu'il avait commencée dans son corps mortel par ses prières et son sacrifice fût continuée sans interruption au cours des siècles dans son corps mystique qui est l'Église ».C'est ainsi que la prière de l'Église est en même temps « la prière du Christ que celui-ci, avec son Corps, présente au Père »...
« En venant pour apporter aux hommes la vie divine, le Verbe qui procède du Père comme l'éclat de sa gloire, le « Souverain Prêtre de la Nouvelle et Éternelle Alliance, le Christ Jésus, prenant la nature humaine, a introduit dans notre exil terrestre cet hymne qui se chante éternellement dans les demeures célestes ». Désormais dans le coeur du Christ, la louange de Dieu se fait entendre par des paroles humaines, celles de l'adoration, de la propitiation et de l'intercession. Tout cela est présenté à Dieu par le chef de l'humanité nouvelle, médiateur entre Dieu et les hommes, au nom et pour le bien de tous... »
Alléluia. Alléluia. Accueillons la parole de Dieu : ce n'est pas une parole humaine, c'est vraiment Dieu qui nous parle. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1,21-28)
« Jésus, accompagné de ses disciples, arrive à Capharnaum. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes...Qu'est-ce que cela veut dire? Voilà un enseignement nouveau, proclamé avec autorité ! Il commande même aux esprits mauvais, et ils lui obéissent. » Dès lors, sa renommée se répandit dans toute la Galilée. »
Homélie prise dans Ephata
« ...Quand même croyants, malgré tout ce qui semble nier que l'Eternel est amour.Pour être croyant, il faut plus encore que les paroles, qu'il y ait notre manière de vivre, nos actes, notre façon de communier à la souffrance qui nous entoure. C'est seulement celui qui est capable de prendre tous les risques pour que soit secouru son prochain le plus souffrant, c'est seulement celui-là dont la parole sera croyable. »
08.01.07

Antienne d'ouverture
Au baptême de Jésus, les cieux s'ouvrirent ; l'Esprit, comme une colombe, reposa sur lui, la voix du Père se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour. »
Lecture du livre d'Isaïe (40,1...11)
« CONSOLEZ,consolez mon peuple, dit votre Dieu...Comme un berger, il conduit son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son coeur, et il prend soin des brebis qui allaitent leurs petits. »
Psaume 103
L'eau et l'Esprit te rendent témoignage.Seigneur de gloire !
« Revêtu de magnificence,
tu as pour manteau la lumière !
Comme une tenture, tu déploies les cieux,
tu élèves dans leurs eaux tes demeures... »
Alléluia. Alléluia. Voici venir un plus fort que moi, proclame le Baptiste ; c'est lui qui vous baptisera dans l'Esprit Saint rt dans le feu. Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (3,15...22)
« ...Comme tout le peuple se faisait baptiser et que Jésus priait, après avoir été baptisé lui aussi, alors le ciel s'ouvrit. L'Esprit Saint descendit sur Jésus, sous une apparence corporelle, comme une colombe. Du ciel une voix se fit entendre : « C'est toi mon Fils : moi aujourd'hui, je t'ai engendré.(ou bien: « C'est toi mon Fils bien-aimé ; en tou j'ai mis tout mon amour. »
Homélie prise dans Ephata
« L'Esprit Saint vient solennellement attester la divinité de Jésus au moment où Il accomplit comme un homme ordinaire le geste pénitentiel de se soumettre au Baptême de Jean. Ainsi, au long de sa vie, Jésus ne se montrera-t-Il jamais si grand que dans l'humilité des gestes et des paroles ! Profonde leçon pour nous qui voyons les choses si différemment. Suivre le Christ c'est emprunter ce chemin d'humilité, c'est à dire la vérité. Le Christ, vrai Dieu et vrai homme, nous enseigne la vérité de notre être. Blessés par le péché, purifiés par le Baptême, nous oscillons entre les deux abîmes également tentants du mal et de la sainteté. Et cela se vit dans le quotidien le plus humble. A chaque pas nous pouvons choisir Dieu et son amour ou le refuser. Mettre ses pas dans les pas de Jésus, c'est s'assurer un chemin qui, pour être étroit et caillouteux, n'en conduit pas moins à la vie éternelle ; au vrai bonheur. »
DIRE OUI A LA CULTURE DE LA VIE
« Le Baptême est don de vie. C'est un « oui » au défi de vivre vraiment la vie, en disant « non » à l'attachement de la mort qui se présente sous le masque de la vie; et c'est un « oui » au grand don de la vraie vie qui est présente dans le visage du Christ, qui se donne à nous dans le Baptême, puis dans l'Eucharistie. »
Homélie de Benoît XVI sur le Baptême 8 JAN 2006