« Je ne mens pas. »

LE CIEL a confiance en la jeunesse. Quand Marie visita la terre, elle fut heureuse que Bernadette, malgré sa pauvreté, sa mauvaise santé et son ignorance fut digne, à l'âge de treize ans, d'une très importante mission. Bernadette doit avoir un intérêt particulier pour la jeunesse; elle est une jeune sainte pour les jeunes, comme elle est une sainte pour les malades, et une sainte pour les pécheurs. A la Grotte elle tenait un cierge allumé à la main. En un sens elle continue à tenir un cierge qui éclaire les qualités de toute sa vie qui font d'elle une lumière pour la jeunesse du monde. Il la montre parlant un langage qu'il peuvent comprendre; il met en valeur un style de vie très pertinent pour la vie et les problèmes existentiels des jeunes d'aujourd'hui. Il montre comment elle fit face au jour le jour aux problèmes, aux espoirs et aux peurs.

Elle eut du courage. Solide comme un roc, elle a toujours tenu bon. Elle ne s'est jamais laissée aller; elle n'eut pas non plus peur du ridicule ou du mépris. Elle ne s'est jamais conformée à ce que les gens voulaient qu'elle dise ou qu'elle fasse. Quand elle fut accusée d'avoir inventé l'histoire des apparitions et qu'elle fut menacée d'emprisonnement, elle dit, « Je ne mens pas ». Elle endura la privation qui allait avec la pauvreté dans une maison sans confort. Elle ne s'est jamais offensée du manque de confort dans son enfance; plus tard elle ne s'est pas offensée du poids de la maladie. « Je l'ai souvent vu pleurer, mais jamais se plaindre.» Elle n'a pas refusé de participer à la lutte familiale pour vivre. Le tout premier jour où elle vit la dame elle était en train de ramasser du bois de chauffage pour chauffer la maison. Mais il y avait déjà de la chaleur dans son cœur dans son amour pour ses parents qui grandit , et ne s'affaiblit pas avec les années.

Son père et sa mère sont restés à ses côtés quand le monde riait à son histoire; elle est restée à leurs côtés. Sa loyauté et sa tendresse pour eux demeurèrent jusqu'à la fin. Même quand elle fut loin d'eux au couvent à Nevers, elle fut toujours près d'eux dans leurs nombreuses épreuves pendant la maladie, les décès et les contrariétés. Elle salua le monde avec le sourire, car son cœur était toujours joyeux. La dame, dont le sourire radieux avait agi sur elle, apporta la joie dans son âme et cette joie ne disparut jamais. « Comme mon âme était heureuse, ma Mère, quand j'eus l'honneur de vous regarder. »

Comme tous les garçons et les filles elle se trouva à l'heure des décisions irrévocables de la vie. Elle dut vivre des jours de décision angoissés. Qu'est-ce que je fais de ma vie? Quelle route est-ce que je dois prendre? Quelques uns pensèrent que Marie lui avait parlé en secret. Mais elle corrigea rapidement cela. « La dame ne m'a rien dit. » Elle trouva le chemin que Dieu désirait, grâce à la prière et à l'aide de bons conseils. Une fois que sa décision fut prise il n'y eut plus d'hésitation. Elle dit à quelqu'un qui lui suggérait de suivre une autre vocation religieuse, «Vous avez suivi votre vocation, je dois suivre la mienne . » L'honnêteté et la sincérité résonnèrent comme une cloche pendant sa vie. Ses priorités furent toujours bonnes. Des gens essayèrent de la couvrir d'argent mais elle le refusa toujours.

Le Pape Jean Paul II a présenté à la jeunesse du monde un idéal excitant: « Cherchez Jésus; aimez Jésus; portez témoignage à Jésus. Soyez courageux en rejetant ce qui détruit votre innocence et la fraîcheur de votre amour pour le Christ. » Bernadette donna à la jeunesse un exemple brillant de la façon de vivre cet idéal.

PRIÈRE :

Chère Bernadette, amenez les jeunes du monde à chercher et à aimer Jésus afin qu'ils puissent être généreux en amour et qu'ils trouvent une nouvelle joie de vivre.