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19.12.10

French (FR)   Dimanche 19 décembre 2010 4ème de l'Avent  -  Categories: fafa  -  @ 17:05:03

Dimanche 19 décembre 2010
4ème dimanche de l'Avent
Année A

Il a beaucoup neigé : vingt centimètres dans la cour : tout est blanc, blanc, blanc !
A la messe, à l'église de Thoiry, de nombreux fidèles sont restés dans leurs pénates.
Notre curé, le père Gérard Verheyde, est bien arrivé, grâce à ses chaînes. Heureusement, car il y avait aussi un baptême. Certains sont venus à pied, de Villarceaux, Autouillet, Marcq...
Ce fut une messe particulière : intime et joyeuse avec Gabriel, séminariste du diocèse au séminaire de Notre Dame de Vie à Venasque, comme enfant de chœur, et la présentation d'Arthur, petit bébé baptisé après la messe..


ANTIENNE D'OUVERTURE
Is 45, 8

Cieux, faites venir le Juste comme une rosée.
Qu'il descende des nuées comme une pluie bienfaisante.
Que la terre s'entrouvre et donne naissance au Sauveur.

PRIÈRE

Que ta grâce, Seigneur, notre Père, se répande en nos cœurs : par le message de l'ange, tu nous a fait connaître l'incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par Jésus Christ.

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre d'Isaïe 7, 10-16

… Le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, et on l'appellera Emmanuel (c'est-à-dire : Dieu avec nous)....

PSAUME 23

Qu'il vienne, le Seigneur :
C'est lui, le roi de gloire !


Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots...

DEUXIÈME LECTURE

Commencement de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 1, 1-7

Moi, Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé par Dieu pour être Apôtre, mis à part pour annoncer la Bonne Nouvelle que Dieu avait déjà promise par ses prophètes dans les saintes Écritures, je m'adresse à vous, bien-aimés de Dieu qui êtes à Rome.
Cette Bonne Nouvelle concerne son Fils : selon la chair, il est né de la race de David ; selon l'Esprit qui sanctifie, il a été établi dans sa puissance de Fils de Dieu par sa résurrection d'entre les morts, lui, Jésus Christ, notre Seigneur...

ÉVANGILE

Alléluia. Alléluia. Voici que la Vierge concevra : Mt 1, 23
elle enfantera un fils, on l'appellera Emmanuel,
«  Dieu-avec-nous  ». Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-24

Voici qu'elle fut l'origine de Jésus Christ.
... Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
«  Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : "Dieu-avec-nous"  ». Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse.

MÉDITATION du père Marie Dominique Philippe O.P.

On peut dire que la Sainte Famille est à la fois l'achèvement de toute la grande attente et le point de départ de la Nouvelle Alliance ; Dieu a voulu encore que la plénitude de la reprise de tout se fasse par la famille. Elle se fait à travers le cœur virginal de Marie. Ce cœur virginal de Marie est aussi le cœur d'une épouse pour Joseph. Et il devient, miraculeusement, le cœur de la mère de Dieu. C'est à travers la femme, dans toute sa plénitude de femme que se fait cette reprise : Marie est consacrée à Dieu dans tout son être, et elle est totalement donnée à Joseph comme une épouse à son époux ; l'Ecriture le souligne puisque c'est Marie fiancée à Joseph que l'ange Gabriel vient visiter. Cet amour entre Marie et Joseph, s'il est d'une délicatesse, d'une limpidité et d'une pureté toutes spéciales, est aussi amour d'une très grande force ; ce n'est pas du tout d'une façon idyllique que Joseph aime Marie. Joseph l'aime à travers toute sa sensibilité, à travers tout son être, mais il respecte l'œuvre de Dieu en elle et par là il l'aime encore plus. C'est là la grandeur de Joseph. Il a un goût parfait, il a bien choisi, il a choisi Marie de préférence à toutes les autres, en comprenant que l'amour de Marie pour Dieu, qu'il devinait en elle, ne l'empêchait en rien d'être une véritable épouse pour lui. Joseph, loin de mettre une opposition entre l'amour de la femme pour Dieu et l'amour de la femme pour l'homme, comprend au contraire que plus la femme est donnée à Dieu, plus elle sera capable d'être donnée à son époux. C'est bien ce qui s'est réalisé entre Joseph et Marie. Joseph respectera pleinement le grand mystère de la virginité de Marie. Il saura que, grâce à ce mystère et par ce mystère, Marie peut l'aimer d'une manière encore plus forte, d'une manière encore plus humaine : c'est un amour qui assume, qui sublime, tout le point de vue sexuel, pour que cet amour demeure dans sa limpidité absolue, l'amour qu'une vierge toute consacrée à Dieu peut avoir. Cet amour virginal va s'épanouir ou se manifester à travers son amour d'épouse. Et son amour d'épouse pour Joseph éclatera dans un amour de mère pour celui qui naîtra d'elle à partir de l'Esprit Saint, préservant ainsi sa virginité mais ne s'opposant en rien à son amour pour Joseph.
Si Joseph a eu peur à un moment donné et s'est demandé s'il ne devait pas s'écarter parce que Dieu avait semblé le laisser de côté, il a compris ensuite, par l'ange, donc directement par Dieu, qu'il devait au contraire aimer plus profondément Marie parce que Dieu l'avait choisie. Marie a été doublement choisie, par Joseph et par Dieu.

18.12.10

French (FR)   Troisième dimanche de l'Avent 2010  -  Categories: fafa, Mère Teresa, Benoit XVI  -  @ 23:49:03

Une route de lumières
Giovanni Maria Vian

Les médias, distraits par des apparences souvent futiles, n'ont pas consacré une grande attention à la visite que Benoît XVI a effectuée dans l'une des paroisses de son diocèse...Pour analyser l'histoire des derniers siècles, en rappelant les nombreux prophètes, idéologues et dictateurs qui ont répondu : non ce n'est pas Jésus, c'est nous qui changeons le monde. Et ils l'ont changé, mais – a constaté le Pape – en laissant le vide et de grandes destructions : « Ce n'était pas eux ». C'est pourquoi nous devons encore interroger le Christ, dont Benoît XVI a imaginé une phrase, comme une devise non écrite, àgraphon, qui contient la réponse : « Voyez ce que, moi, j'ai fait. Je n'ai pas accompli une révolution sanglante, je n'ai pas changé le monde par la force, mais j'ai allumé de nombreuses lumières qui forment, entre temps, une grande route de lumières au cours des millénaires ».
Des lumières qui ont été allumées dans les ombres et dans les difficultés de chaque jour par des hommes et des femmes comme Maximilien Kolbe, Damien de Veuster, Mère Teresa de Calcutta : car « ce n'est pas la révolution violente du monde, ce ne sont pas les grandes promesses qui changent le monde, mais c'est la lumière silencieuse de la vérité », qui provient de ce Dieu proche qui nous donne la certitude de ne pas être oubliés, comme si l'homme était un produit du hasard.
Nous devons nous rapprocher de ce Dieu – a dit le Pape avec des paroles comprises par tous. Pour devenir « une des plus petites lumières » qu'il a allumées dans l'histoire et apporter ainsi, dans la veillée active de l'attente, la lumière dans le monde. Cette lumière qui est venue pour illuminer chaque homme.

Troisième dimanche de l'Avent
Seule la lumière silencieuse de la Vérité
change le monde

Dans la matinée du dimanche 12 décembre 2010, le Pape Benoît XVI, Evêque de Rome, s'est rendu en visite pastorale dans la paroisse romaine « Saint Maximilien Kolbe ». Au cours de la Messe célébrée dans l'église paroissiale, le Saint-Père a prononcé l'homélie suivante :
… L'Avent est une puissante invitation pour tous à laisser entrer toujours davantage Dieu dans notre vie, dans nos maisons, dans nos quartiers, dans nos communautés, pour avoir une lumière parmi les nombreuses ombres, les multiples difficulté de chaque jour...
Votre communauté comprend en son sein de nombreuses familles venant de l'Italie centrale et méridionale à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie. Au fil des temps, la communauté a grandi et s'est en partie transformée, avec l'arrivée de nombreuses personnes des pays de l'Est européen et d'autres pays. Précisément à partir de cette situation concrète de la paroisse, efforcez-vous de croître toujours davantage dans la communion avec tous : il est important de créer des occasions de dialogue et de favoriser la compréhension réciproque entre les personnes provenant de cultures, de modèles de vie et de conditions sociales différentes. Mais il faut surtout chercher à les faire participer à la vie chrétienne, à travers une pastorale attentive aux besoins réels de chacun. Ici, comme dans chaque paroisse, il faut partir des « voisins » pour parvenir jusqu'aux personnes les plus « éloignées », pour apporter une présence évangélique dans les milieux de vie et de travail....
Sachez donc créer une communauté avec tous, unis dans l'écoute de la Parole de Dieu et dans la célébration des sacrements, en particulier de L'Eucharistie.A cet égard, la mission diocésaine en cours, sur le thème « Eucharistie dominicale et témoignage de la charité », constitue une occasion propice pour approfondir et mieux vivre ces deux composantes fondamentales de la vie et de la mission de l'Eglise et de chaque croyant, c'est-à-dire l'Eucharistie du dimanche et la pratique de la charité. Réunis autour de l'Eucharistie, nous ressentons plus facilement que la mission de chaque communauté chrétienne est d'apporter le message de l'amour de Dieu à tous les hommes. Voilà pourquoi il est important que l'Eucharistie soit toujours le cœur de la vie des fidèles...
Chers frères et sœurs, à côté de l'invitation à la joie, la liturgie d'aujourd'hui – avec les paroles de saint Jacques que nous avons entendues – nous adresse également celle d'être constants et patients dans l'attente du Seigneur qui vient, et de l'être ensemble, comme communauté, en évitant les plaintes et les jugements (cf. Jc 5, 7-10).
Dans l'Evangile, nous avons cependant la question de Jean-Baptiste qui se trouve en prison ; Jean-Baptiste qui avait annoncé la venue du Juge qui change le monde, et qui à présent voit que le monde reste le même. Il fait donc demander à Jésus : « Est-ce toi, celui qui doit venir ? Ou devons-nous en attendre un autre ? ». Au cours des deux, trois derniers siècles de nombreuses personnes ont demandé : « Mais est-ce réellement toi ? Ou le monde doit être changé de manière plus radicale ? Tu ne le fais pas ? » Et de nombreux prophètes, idéologues et dictateurs sont venus, qui ont dit :
« Ce n'est pas lui ! Il n'a pas changé le monde ! C'est nous ! ». Et ils ont créé leurs empires, leurs dictatures, leur totalitarisme qui auraient dû changer le monde. Et cela l'a changé, mais de manière destructrice. Aujourd'hui nous savons que ces grandes promesses n'ont laissé qu'un grand vide et une grande destruction. Ce n'était pas eux.
Et ainsi nous devons à nouveau voir le Christ et demander au Christ : « Est-ce toi ? ». Le Seigneur, de la manière silencieuse qui lui est propre, répond : « Voyez ce que, moi, j'ai fait. Je n'ai pas accompli une révolution sanglante, je n'ai pas changé le monde par la force, mais j'ai allumé de nombreuses lumières qui forment, entre temps, une grande route de lumière au cours des millénaires ».
Commençons ici, dans notre paroisse : saint Maximilien Kolbe, qui se propose de mourir de faim pour sauver un père de famille. Quelle grande lumière est-il devenu ! Quelle lumière est venue de cette figure et a encouragé les autres à se donner, à être proches de ceux qui souffrent, des opprimés ! Pensons au père que Damien de Veuster représentait pour les lépreux, lui qui a vécu et est mort avec et pour les lépreux, et qui a ainsi mis cette communauté en lumière. Pensons à Mère Teresa, qui a donné tant de lumière à tant de personnes, qui, après une vie sans lumière, sont mortes avec un sourire, car elles étaient touchées par la lumière de l'amour de Dieu.
Nous pourrions continuer ainsi et nous verrions, comme le Seigneur l'a dit dans sa réponse à Jean, que ce n'est pas la révolution violente du monde, ce ne sont pas les grandes promesses qui changent le monde, mais c'est la lumière silencieuse de la vérité, de la bonté de Dieu qui est le signe de sa présence et nous donne la certitude que nous sommes aimés jusqu'au bout et que nous ne sommes pas oubliés, que nous ne sommes pas un produit du hasard, mais d'une volonté d'amour.
Ainsi, nous pouvons vivre, nous pouvons ressentir la proximité de Dieu. « Dieu est proche », dit la première lecture d'aujourd'hui, il est proche, mais nous, nous sommes souvent loin. Rapprochons-nous, marchons vers sa lumière, prions le Seigneur et dans le contact de la prière devenons nous-mêmes lumière pour les autres.
Cela est aussi précisément le sens de l'Eglise paroissiale : entrer ici, entrer en dialogue, en contact avec Jésus, avec le Fils de Dieu, de manière à ce que nous devenions nous-mêmes l'une des plus petites lumières qu'Il a allumées et que nous apportions la lumière dans le monde qui sent qu'il est racheté.
Notre esprit doit s'ouvrir à cette invitation et nous marcherons ainsi avec joie vers Noël, en imitant la Vierge Marie, qui a attendu dans la prière, avec une joyeuse impatience., la naissance du Rédempteur. Amen !

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